À
Athènes, les femmes sont frappées d’incapacité juridique. Elles n’ont ni le droit de cité, ni la libre disposition des biens fonciers, mais transmettent cependant la citoyenneté et la propriété
[22]. Leur rôle religieux est important et elles participent à plus de 40 cultes majeurs, à des manifestations principalement féminines (
Arrhéphories,
Scirophories,
Thesmophories,
Adonies) ou mixtes (
Panathénées). Maîtresses de la maison, elles passent, notamment dans les classes moyennes, la plus grande partie de leur vie dans le
gynécée, où les étrangers ne pénètrent pas.