Pour les articles homonymes, voirVaux.
| Vaux-sur-Mer | |||||
L'église Saint-Étienne (XIIe siècle), ancienne abbatialebénédictine. | |||||
Blason | |||||
| Administration | |||||
|---|---|---|---|---|---|
| Pays | |||||
| Région | Nouvelle-Aquitaine | ||||
| Département | Charente-Maritime | ||||
| Arrondissement | Rochefort | ||||
| Intercommunalité | Communauté d'agglomération Royan Atlantique | ||||
| Maire Mandat | Patrice Libelli 2020-2026 | ||||
| Code postal | 17640 | ||||
| Code commune | 17461 | ||||
| Démographie | |||||
| Gentilé | Vauxois[1] | ||||
| Population municipale | 4 030 hab.(2022 | ||||
| Densité | 675 hab./km2 | ||||
| Géographie | |||||
| Coordonnées | 45° 38′ 42″ nord, 1° 03′ 37″ ouest | ||||
| Altitude | Min. 0 m Max. 27 m | ||||
| Superficie | 5,97 km2 | ||||
| Type | Ceinture urbaine | ||||
| Unité urbaine | Royan (banlieue) | ||||
| Aire d'attraction | Royan (commune de la couronne) | ||||
| Élections | |||||
| Départementales | Canton de Royan | ||||
| Législatives | Cinquième circonscription | ||||
| Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Charente-Maritime Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine | |||||
| Liens | |||||
| Site web | www.vaux-sur-mer.com | ||||
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Vaux-sur-Mer (prononcé[vo.syʁ.mɛʁ]) est unecommune duSud-Ouest de la France, située dans ledépartement de laCharente-Maritime (régionNouvelle-Aquitaine). Ses habitants sont lesVauxois etVauxoises.
Localisée au cœur duRoyannais, dans lapresqu'île d'Arvert, à l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, cette station balnéaire de lacôte de Beauté appartient à la banlieue ouest deRoyan. Comptant quatre plages alternant avec de puissantes falaises, reliées entre elles par une promenade piétonne et des pistes cyclables (sentier des Douaniers etVélodyssée), c'est également un des centres économiques de l'agglomération royannaise, matérialisé par la présence depuis 2010 du pôle commercial Val Lumière[2] et d'unezone d'activité aux abords de larocade.
Lecommerce, lesservices et letourisme constituent les piliers de l'économie locale. La commune dispose ainsi de nombreux commerces de centre-ville, de plusieurs supermarchés et d'un hypermarché, mais aussi de structures d'hébergement (campings, hôtels, résidences de vacances) adaptées à une population passant à près de 20 000 habitants en saison[3]. En outre, le centre hospitalier de Royan (CHR) est implanté dans la commune, dans le quartier de Malakoff.
La commune se divise en plusieurs quartiers ; outre un centre-ville organisé autour d'une ancienne abbatiale romane, aujourd'huiéglise Saint-Étienne (XIIe siècle), d'espaces paysagés, d'unthéâtre de verdure et d'unparc à l'anglaise, le parc de l'hôtel de ville, le plus célèbre est celui dePontaillac, quartier « huppé » que Vaux-sur-Mer partage avec sa voisine Royan. Autrefois isolée du reste de l'agglomération, la commune connaît un important phénomène d'étalement urbain, et le bâti est aujourd'hui continu avec les communes voisines de Royan et deSaint-Palais-sur-Mer.
Intégrée à lapoche de Royan pendant laSeconde Guerre mondiale, Vaux-sur-Mer souffre terriblement des bombardements de laLibération, sans pour autant subir le destin tragique de Royan, presque entièrement détruite par les bombardements alliés. La ville est citée à l'ordre du Régiment avecCroix de guerre.
Vaux-sur-Mer appartient au secteur Ouest de laCommunauté d'agglomération Royan Atlantique, structure intercommunale rassemblant 81 896 habitants (2014).

La commune, d'une taille d'environ605 hectares, se situe au sud de lapresqu'île d'Arvert, sur la rive droite de l'embouchure de l'estuaire de la Gironde, à proximité immédiate de l'océan Atlantique, dans l'ancienne province historique de laSaintonge. Appartenant aumidi atlantique[4], elle peut être rattachée à deux grands ensembles géographiques, leGrand Ouest français et leGrand Sud-Ouest français.
La ville, au sud-ouest du département de laCharente-Maritime, est mitoyenne de celle deRoyan, capitale de la Côte de Beauté, dont elle constitue la banlieue proche. La commune se situe à57 kilomètres[5]au sud deLa Rochelle et à97 kilomètres[6] au nord deBordeaux.
Sur le littoral, alternentfalaises calcaires et plages, localement appelées conches. Ces dernières sont au nombre de quatre, de tailles variables. Du nord au sud, la Conche de Nauzan, qui est la plus grande, partagée avec la commune deSaint-Palais-sur-Mer, puis les conches plus modestes du Conseil, de Saint-Sordelin et de Gilet. L'extrémité de la plage dePontaillac marque la séparation de la commune avec celle de Royan. Toutes sont tapissées de sable extrêmement fin, de l'ordre de 180µm. Leur formation semble être intervenue il y a environ 8 000 ans[7].
Vaux-sur-Mer, au bord de la Gironde, est mitoyenne de Saint-Palais-sur-Mer, en aval sur la même rive, et de Royan, en amont.Saint-Sulpice-de-Royan est quant à elle à moins de 7 km de l'autre côté de la rocade contournant l'agglomération royannaise etBreuillet est à 5,4 km par la route D 140.
Les communes limitrophes sontBreuillet,Royan,Saint-Palais-sur-Mer etSaint-Sulpice-de-Royan.
| Breuillet | Saint-Sulpice-de-Royan | |||
| Saint-Palais-sur-Mer | N | Royan | ||
| O Vaux-sur-Mer E | ||||
| S | ||||
| Océan Atlantique, estuaire de la Gironde |
La ville est bordée dans sa partie septentrionale par larocade de Royan qui ceinture les principales communes de l'agglomération. Cet axe de communication est relié à plusieurs voies importantes, permettant de rejoindre les principales villes de la région. Ainsi, laD 733 permet de rejoindre les villes deRochefort (à environ 40 kilomètres au nord de Vaux-sur-Mer) et deLa Rochelle (préfecture du département, distante d'environ 70 kilomètres). Quant à laRN 150, elle permet de rejoindre la ville deSaintes (environ 35 kilomètres) et l'autoroute A10, porte d'accès versBordeaux (environ 110 kilomètres) ouParis.
Plusieurs voies secondaires sont connectées à la rocade au niveau de Vaux-sur-Mer et Saint-Palais-sur-Mer : la rue de la Roche, qui se prolonge par les routes de Rigaleau et de Saint-Palais-sur-Mer, permet de rejoindre le village voisin deSaint-Sulpice-de-Royan ; la route de Royan conduit quant à elle àBreuillet.
La commune de Vaux-sur-Mer est également accessible par train, via lagare SNCF de Royan, qui accueille desTER Nouvelle-Aquitaine[8].
La commune ne possède pas d'aéroport : les liaisons aériennes s'effectuent à partir des aéroports deLa Rochelle-Île de Ré[9], à 70 kilomètres de Vaux-sur-Mer, ou deBordeaux - Mérignac[10], à 100 kilomètres au sud-est de la ville. L'aéroport de Rochefort-Saint-Agnant, à 40 kilomètres au nord, accueille des liaisonscharters, principalement vers lesîles Britanniques.
L'aérodrome de Royan-Médis, à une dizaine de kilomètres, est réservé à l'aviation légère.
Bel-Air, Chantemerle, Chauchamp, les Fées, les Groies, Malakoff, le Moulin Texier, Nauzan.
La commune est en partie située sur lePlateau des Combots d'Ansoine constitué de rochescalcaire datant duCrétacé, limité au nord par les marais de Saint-Augustin, à l'est par les marais dePontaillac et au sud par l'estuaire de la Gironde. La côte est constituée d'une alternance de conches de sable fin et de puissantes falaises. La principale conche est celle de Nauzan, qui se prolonge vers l'intérieur par unmarais aujourd'hui partiellement transformé en jardin public, qui s'étend jusqu'au pied de l'église[11].
Un risque sismique léger concerne la commune qui est située non loin de la faille d'Oléron. Le, leséisme d'Oléron d'unemagnitude de 5.7 a produit quelques dégâts dans la région et a pu être ressenti jusqu'en région parisienne. Le dernier séisme ressenti en date, toujours sur cette faille, d'une magnitude de 4.7, a eu lieu le[12].

La commune de Vaux-sur-Mer est constituée à 64 % de terrains artificialisés, chiffre qui s'explique par une urbanisation croissante du territoire, conséquence directe du développement constant de la population depuis lesannées 1950. De fait, lotissements, zones commerciales et artisanales tendent de plus en plus à s'étaler, Vaux-sur-Mer apparaissant désormais comme unsatellite de la ville de Royan (situation qui s'applique également à d'autres communes de l'agglomération telles queSaint-Georges-de-Didonne, Saint-Palais-sur-Mer, voireSaint-Sulpice-de-Royan etMédis).
Le reste du territoire communal est partagé entre terres agricoles (culture demaïs et deblé notamment), qui constituent 30 % de sa superficie totale, et 5 % de forêts et zones semi-naturelles[13].
Pins maritimes etchênes verts composent l'essentiel du bois des Fées (en zone littorale), tandis que viennent s'ajouterchênes etfrênes dans la partie septentrionale de la commune (bois de la Roche, bois de Millard).
La commune se situe en bordure de l'estuaire de la Gironde, plus vaste estuaire sauvage d'Europe[14], lequel bénéficie d'une protection spéciale dans le cadre du réseau de protection des espaces naturels de grande valeur patrimonialeNatura 2000 (site d'importance communautaire). L'estuaire est notamment une étape migratoire pour de nombreuses espèces de poissons (Alose feinte,Saumon atlantique,Esturgeon) et d'oiseaux (Canard colvert,Courlis cendré,Grand Cormoran,Goéland marin,Aigrette garzette)[15]. La richesse de cet écosystème estuarien a conduit à la création d'unparc naturel marin en 2015, dont la commune se situe dans le périmètre : leparc naturel marin de l'estuaire de la Gironde et de la mer des Pertuis[16].
Entre 1982 et 2021, la commune a fait l'objet de douze arrêtés dereconnaissance de catastrophe naturelle : trois l'ont été pour cause d'inondations liées à des tempêtes (1982,1999 et2010), trois pour des inondations causées par de fortes pluies (septembre et octobre1993, août1999) et six pour cause de mouvements de terrains liés à des périodes de sécheresse prolongée (1989,1991,1998,2003, janvier et juillet2005)[17].
Le Rivaud Saint-Nicolas prend sa source dans lesmarais de Pontaillac (au lieu-dit la Source, non loin de la rocade) et marque la frontière de la commune avec celle deRoyan.
À l'est de la commune, le ruisseau de la Roche marque quant à lui la séparation avec la commune deSaint-Sulpice-de-Royan.
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Charente-Maritime.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[18]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[19]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[20] et est dans la région climatique Littoral charentais et aquitain, caractérisée par une pluviométrie élevée en automne et en hiver, un bon ensoleillement, des hivers doux (6,5 °C), soumis à la brise de mer[21]. Elle est en outre dans lazone H2b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[22],[23].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de13 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de1,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 879 mm, avec 12,5 jours de précipitations en janvier et 6,6 jours en juillet[18]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deRoyan à 4 km àvol d'oiseau[24], est de13,4 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 855,5 mm[25],[26]. La température maximale relevée sur cette station est de39,9 °C, atteinte le ; la température minimale est de−9,3 °C, atteinte le[Note 1].
| Mois | jan. | fév. | mars | avril | mai | juin | jui. | août | sep. | oct. | nov. | déc. | année |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Température minimale moyenne (°C) | 3,7 | 3,5 | 5,4 | 7,3 | 10,8 | 13,8 | 15,4 | 15,2 | 12,6 | 10,5 | 6,8 | 4,3 | 9,1 |
| Température moyenne (°C) | 6,7 | 7,3 | 9,8 | 12,1 | 15,6 | 18,7 | 20,4 | 20,5 | 17,8 | 14,6 | 10,2 | 7,4 | 13,4 |
| Température maximale moyenne (°C) | 9,7 | 11,1 | 14,3 | 16,8 | 20,4 | 23,6 | 25,4 | 25,7 | 23,1 | 18,8 | 13,6 | 10,4 | 17,7 |
| Record de froid (°C) date du record | −9,3 02.01.1997 | −9,2 09.02.12 | −9,1 01.03.05 | −2,9 04.04.22 | 1,3 14.05.1995 | 5,5 01.06.06 | 7,8 13.07.1993 | 8 30.08.1993 | 4,6 27.09.08 | −2,5 30.10.1997 | −7 21.11.1993 | −8,9 29.12.1996 | −9,3 1997 |
| Record de chaleur (°C) date du record | 17,6 13.01.1993 | 22,9 27.02.19 | 26 30.03.21 | 29 14.04.15 | 33,8 30.05.25 | 39,6 18.06.22 | 39,7 18.07.22 | 39,9 04.08.03 | 35,2 03.09.05 | 31,5 01.10.23 | 23,5 08.11.15 | 19,3 07.12.00 | 39,9 2003 |
| Précipitations (mm) | 87,3 | 60,4 | 60,1 | 68,5 | 63,1 | 53,7 | 42,6 | 49,7 | 71,2 | 88,9 | 107,3 | 102,7 | 855,5 |
| Record de pluie en 24 h (mm) date du record | 40,2 21.01.1995 | 31,8 15.02.06 | 44 28.03.01 | 38 18.04.15 | 42,2 10.05.20 | 49,1 17.06.24 | 46,6 28.07.1999 | 46,5 12.08.20 | 59,2 20.09.1999 | 44,2 19.10.19 | 44,4 02.11.19 | 40 27.12.1999 | 59,2 1999 |
| Diagramme climatique | |||||||||||
| J | F | M | A | M | J | J | A | S | O | N | D |
9,7 3,7 87,3 | 11,1 3,5 60,4 | 14,3 5,4 60,1 | 16,8 7,3 68,5 | 20,4 10,8 63,1 | 23,6 13,8 53,7 | 25,4 15,4 42,6 | 25,7 15,2 49,7 | 23,1 12,6 71,2 | 18,8 10,5 88,9 | 13,6 6,8 107,3 | 10,4 4,3 102,7 |
| Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm | |||||||||||
Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[27], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.
Au, Vaux-sur-Mer est catégorisée ceinture urbaine, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[28].Elle appartient à l'unité urbaine deRoyan, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[29],[30]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Royan, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[30]. Cette aire, qui regroupe 26 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[31],[32].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[33]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[34].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (69,5 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (60,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (59,1 %), zones agricoles hétérogènes (14,2 %),terres arables (10,7 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (6,2 %), forêts (5,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (4,3 %), zones humides côtières (0,2 %)[35]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

La gestion de l'assainissement de la commune est transférée à la communauté d'agglomération. Les eaux usées sont traitées par la station d'épuration de Saint-Palais-sur-Mer qui a une capacité largement suffisante de 64 000 équivalent habitants[36].
L'ADSL est disponible depuis2001 à Vaux-sur-Mer. La télévision par ADSL est arrivée en2007. En2010, le territoire communal est couvert grâce aurépartiteur téléphonique Perche implanté à Royan etdégroupé par au moins unopérateur alternatif[37]. Vaux disposait également d'un pointWi-Fi en2010[38].
Le projet de construction d'un espace jeunes est entré au mois de mars2010 dans sa dernière phase, un appel à candidature ayant été lancé pour la réalisation de cet ensemble prévu pour ouvrir ses portes en2011.
Le complexe devrait accueillir une salle polyvalente (prévue pour écouter de la musique, regarder la télévision, jouer auping-pong ou aubaby-foot ou plus simplement servir de lieu de réunion aux jeunes de la commune), une salle informatique et un point d'information (en vue de la réalisation de projets personnels par exemple)[39].
Le territoire de la commune de Vaux-sur-Mer est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à unrisque technologique, letransport de matières dangereuses[17]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[40].
La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) du littoral charentais-maritime, regroupant40 communes concernées par un risque desubmersion marine de la zone côtière, un des21 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne et confirmé en 2018 lors du second cycle de laDirective inondation, mais annulé en 2020[41]. Les submersions marines les plus marquantes desXXe et XXIe siècles antérieures à 2019 sont celles liées à la tempête du, à la tempête du, aux tempêtesLothar etMartin des 26 et et à latempête Xynthia des 27 et. D’une violence exceptionnelle, la tempête Xynthia a fortement endommagé le littoral de la Charente Maritime : douze personnes ont perdu la vie (essentiellement par noyade), des centaines de familles ont dû être relogées, et, sur un linéaire de l’ordre de 400 km de côte et de 225 km de défenses contre la mer, environ la moitié de ces ouvrages a subi des dommages plus ou moins importants. C’est environ 5 000 à 6 000 bâtiments qui ont été submergés et40 000 ha de terres agricoles[42]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1982, 1993, 1999 et 2010[43],[17].
Vaux-sur-Mer est exposée au risque de feu de forêt du fait de la présence sur son territoire dumassif de la presqu’île d’Arvert, un massif classé à risque dans le plan départemental deprotection des forêts contre les incendies (PDPFCI), élaboré pour la période 2017-2026 et qui fait suite à un plan 2007-2016[44]. Les mesures individuelles de prévention contre les incendies sont précisées par divers arrêtés préfectoraux et s’appliquent dans les zones exposées aux incendies de forêt et à moins de200 mètres de celles-ci. L’article L.131-1 ducode forestier et l’arrêté du règlementent l'emploi du feu en interdisant notamment d’apporter du feu, de fumer et de jeter des mégots de cigarette dans les espaces sensibles et sur les voies qui les traversent sous peine de sanctions[45]. Un autre arrêté du rend le débroussaillement obligatoire, incombant au propriétaire ou ayant droit[Note 3],[44],[46],[47].

Les mouvements de terrains susceptibles de se produire sur la commune sont des tassements différentiels[48].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 92,3 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (54,2 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 913 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 3 623 sont en aléa moyen ou fort, soit 93 %, à comparer aux 57 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[49],[Carte 2].
Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[50].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 1989, 1991, 1998, 2003 et 2005 et par des mouvements de terrain en 1999 et 2010[17].
Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une ou des infrastructures routières ou ferroviaires importantes ou la présence d'une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur de telles infrastructures est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[51].
Du latin « Valles », vallée.
L'occupation du territoire de la commune est probablement très ancienne, puisque deuxdolmens (disparus aujourd'hui) y sont encore signalés à la fin duXIXe siècle. Des vestiges de souterrains datant duNéolithique et servant de refuges aux Hommes à la fin de laPréhistoire ont également été découverts sur la commune[52].Plus tard, à l'époque romaine, plusieursvillæ romaines voient le jour à Pontaillac, Bernezac, Vessac. Leurs propriétaires implantent la vigne et exploitent les forêts et marais alentour.
C'est néanmoins durant le Moyen Âge que le bourg commence à véritablement se développer, avec la fondation en1075 par des moinesbénédictins de l'abbaye Saint-Étienne.Cette modesteabbaye sera plusieurs fois saccagée au cours de son histoire, une première fois par Guibert, seigneur de Didonne, en1167, puis durant les guerres de religion, période pendant laquelle elle sera occupée par les protestants, avant d'être finalement cédée àCatherine de Bourbon, sœur d'Henri IV.
LeDomaine des Fées, en bord de mer, était appeléLo Défens dans un document duxiie siècle. Laduchesse de Rohan, propriétaire des lieux qui y a fait édifier un manoir, l'a appeléeDomaine des Fées par déformation[53].
Si laRévolution française est bien accueillie par la population, la terreur laissa ici comme ailleurs un goût amer. La déchristianisation fut virulente et le curé de Vaux,Antoine Rouzeau Dussertier, oul’abbé Castin de Guéris de la Magdelaine, dernier seigneur de l'abbaye de Vaux, refusant de prêter serment à laconstitution, sont déportés.Durant leXIXe siècle, Vaux commence à bénéficier de l'engouement des bains de mer, et les premiers chalets et villas commencent à voir le jour, notamment près des plages de Nauzan et de la corniche Nord de Pontaillac. La ligne detramway reliant Royan à la grande côte est inaugurée.
Pendant la Seconde Guerre mondiale, Vaux-sur-Mer est occupée par le troupes allemandes, qui l'intègrent dans leur système défensif de lapoche de Royan. Les combats de la libération, initiés les 14 et, sont incroyablement violents et les dégâts qui en résultent, particulièrement importants. Ville martyre, à l'instar de sa voisine Royan, elle sera citée peu après le conflit àl'ordre du régiment, avec croix de guerre.Rapidement relevée de ses ruines, Vaux-sur-Mer est aujourd'hui une ville en pleine expansion, dont la population a triplé depuis1954. Elle est totalement intégrée à l'agglomération royannaise.
De1789 à1799, en vertu de la loi du, les agents municipaux (maires) sont élus au suffrage direct pour 2 ans et rééligibles, par les citoyens actifs de la commune âgés d'au moins 25 ans, contribuables payant une contribution au moins égale à 3 journées de travail dans la commune. Sont éligibles ceux qui paient un impôt équivalent au moins à dix journées de travail.
De1799 à1848, La constitution du 22 frimaire an VIII () revient sur l’élection du maire, les maires sont nommés par lepréfet pour les communes de moins de 5 000 habitants. La Restauration instaure la nomination des maires et des conseillers municipaux. Après les lois organiques 1831, les maires sont nommés (par le roi pour les communes de plus de 3 000 habitants, par le préfet pour les plus petites), mais les conseillers municipaux sont élus au suffrage censitaire pour six ans.
Du à1851, les maires sont élus par le conseil municipal pour les communes de moins de 6 000 habitants.
De1851 à1871, les maires sont nommés par le préfet, pour les communes de moins de 3 000 habitants et pour 5 ans à partir de1855. Après 1871, les maires sont de nouveau élus, sauf dans les chefs-lieux (de départements, d'arrondissements ou de cantons).
Ce n'est que le, qu'une loi sur l’organisation municipale (encore en vigueur) est votée, et qui régit le principe de l'élection du maire et des adjoints par le conseil municipal, quelle que soit l'importance de la commune (sauf pour Paris). La loi du fixe le mandat à quatre ans, durée portée le à six ans[54].
De par sa taille, la commune dispose d'un conseil municipal de 27 membres (article L2121-2 duCode général des collectivités territoriales[55]). Lors duscrutin de 2008, Jean-Paul Cordonnier (Liste divers-droite) arrive en tête avec 52,03 % des voix (1 113 voix), devant Philippe Pain (Liste de la majorité), qui récolte quant à lui 47,97 % des voix (1 026 voix). En conséquence de quoi le conseil municipal désigne Jean-Paul Cordonnier comme maire de la commune[56]. Lors du dernier scrutin municipal de 2014, la liste de Danièle Carrère est élue dès le premier tour avec 63,56 % des voix (1 488 voix), devant Pierre Marx (853 voix).
| Groupe | Président | Effectif | Statut | |
|---|---|---|---|---|
| Liste Divers droite | Danièle Carrère | 22 | majorité | |
| Liste Divers droite | Pierre Marx | 5 | opposition |
| Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
|---|---|---|---|---|
| 1922 | 1929 | Maurice Garnier[57] | ||
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| mars 1971 | mars 1983 | Henri Gerbaud[58] | DVG | Retraité de laSNCF |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
| mars 2001 | mars 2008 | Gilbert Naudin | Retraité de la banque | |
| mars 2008 | mars 2014 | Jean-Paul Cordonnier | SE | |
| mars 2014[59] | mai 2020 | Danièle Carrère | DVD[60] | 10e vice-présidente de laCA Royan Atlantique(2014 → 2020) |
| mai 2020[61] | en cours | Patrice Libelli | DVD | Conseiller principal d'éducation Conseiller départemental depuis 2021 |
| Les données manquantes sont à compléter. | ||||
À la suite de laréforme administrative de 2014 ramenant le nombre derégions de France métropolitaine de 22 à 13, la commune appartient depuis le à la régionNouvelle-Aquitaine, dont la capitale estBordeaux. De 1972 au, elle a appartenu à la régionPoitou-Charentes, dont le chef-lieu étaitPoitiers.
La commune de Vaux-sur-Mer est une des trois communes composant lecanton de Royan.
Vaux-sur-Mer est une des 33 communes de lacommunauté d'agglomération Royan Atlantique.
Dans son palmarès 2024, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[63]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[64].
En 2022, la commune comptait 4 030 habitants[Note 4], en évolution de +6,53 % par rapport à 2016 (Charente-Maritime : +4,04 %,France horsMayotte : +2,11 %).
| 1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 367 | 320 | 332 | 371 | 374 | 387 | 388 | 367 | 406 |
| 1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 419 | 421 | 406 | 440 | 441 | 485 | 475 | 488 | 531 |
| 1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 537 | 554 | 605 | 564 | 540 | 611 | 630 | 619 | 1 038 |
| 1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2005 | 2006 | 2010 |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 1 368 | 1 798 | 2 163 | 2 481 | 3 054 | 3 448 | 3 696 | 3 738 | 3 876 |
| 2015 | 2020 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| 3 777 | 3 990 | 4 030 | - | - | - | - | - | - |

La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 13,4 %, soit en dessous de la moyenne départementale (29 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 62,8 % la même année, alors qu'il est de 34,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait 1 809 hommes pour 2 053 femmes, soit un taux de 53,16 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (52,15 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
| Hommes | Classe d’âge | Femmes |
|---|---|---|
2,4 | 90 ou + | 3,7 |
21,3 | 75-89 ans | 21,3 |
37,2 | 60-74 ans | 39,6 |
15,7 | 45-59 ans | 15,6 |
8,6 | 30-44 ans | 7,7 |
6,9 | 15-29 ans | 5,6 |
8,0 | 0-14 ans | 6,5 |
| Hommes | Classe d’âge | Femmes |
|---|---|---|
1,1 | 90 ou + | 2,6 |
10,1 | 75-89 ans | 12,6 |
22 | 60-74 ans | 23,2 |
20,1 | 45-59 ans | 19,7 |
16,1 | 30-44 ans | 15,6 |
15,2 | 15-29 ans | 12,7 |
15,4 | 0-14 ans | 13,6 |
La commune est au cœur d'unbassin d'emploi particulièrement attractif, la zone d'emploi de Royan (issue de la partition de l'ancienne zone d'emploi Saintonge maritime, qui regroupait les régions deRoyan et deRochefort), forte de 27 753 emplois en 2008[69]. La zone d'emploi de Royan est, avec celle deLa Rochelle, la plus dynamique de l'ex-régionPoitou-Charentes, toutes deux profitant « d'un tissu économique et d'une démographie dynamiques » (Insee)[69]. La croissance y est particulièrement soutenue, du fait du développement desactivités tertiaires. Vaux-sur-Mer, qui appartient aubassin de vie de Royan, partage avec sa célèbre voisine une économie basée sur letourisme, essentiellement balnéaire (en été, la population passe à près de 20 000 habitants), mais aussi sur lesservices et lecommerce.

Comptant parmi les principalesstations balnéaires de laCôte de Beauté, la ville tire un parti non négligeable dutourisme. Les principales infrastructures touristiques sont concentrées autour de la plage de Nauzan (discothèque, bars de nuit, base nautique), seule véritable plage (avec les petites criques de Saint-Sordelin, du Conseil et de Gilet) d'une commune légèrement excentrée par rapport à ses voisines (Saint-Palais-sur-Mer,Royan, voireSaint-Georges-de-Didonne).
La commune apparaît de plus en plus connectée au tissu économique de l'agglomération royannaise, notamment depuis la création d'un nouveau parc économique communautaire de huit hectares (cinq hectares dédiés à l'activité commerciale et trois hectares formant un pôle artisanal et tertiaire) inauguré le. Comprenant notamment un centre commercial de 12 000 mètres carrés (Val Lumière), il s'étend en bordure de la rocade et complète lazone artisanale de Plain, en activité depuis plusieurs années[70].
Lesecteur tertiaire est ici comme ailleurs en plein développement, commerces et services à la personne se matérialisant par de nombreuses enseignes, deux grandes surfaces (U Express etPicard), une très grande surface (Hyper Intermarché) et plusieurs entreprises artisanales. Le centre-ville concentre également boutiques et services, de même que les quartiers de Nauzan et dePontaillac (un îlot de commerces/immeubles d'habitation appartenant à la commune).
La ville abrite une population globalement moins active que la moyenne nationale (35,7 % contre 45,2 %), avec un taux d'activité des 25-59 ans également légèrement en deçà des chiffres nationaux (78 % contre 82,2 %)[71]. Lescatégories socio-professionnelles les mieux représentées sont les employés (33,9 %), les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,9 %), les professions intermédiaires (19,5 %), les ouvriers (18,9 %) et les cadres (6,8 %). L'agriculture reste un secteur marginal, employant seulement 1 % de lapopulation active (2,4 % au niveau national).
Le chômage reste un problème majeur, letaux de chômage étant passé de 15,7 % à 17,2 % entre1999 et2005, alors même qu'au niveau national, il passait de 12,9 % à 9,6 % au cours de la même période[71]. La commune ne dispose pas d'agence pour l'emploi, mais est rattachée comme toutes les communes de l'agglomération royannaise au pôle emploi (et à la mission locale) deRoyan.
Les retraités forment une importante composante de la population (34,9 %), juste derrière les actifs (35,7 %) et loin devant les jeunes scolarisés et les étudiants (15,4 %)[71].
Les revenus des ménages habitant la commune sont supérieurs à la moyenne nationale, atteignant 22 164 € par an contre 15 027 € dans le reste de l'hexagone. Le taux de personnes propriétaires de leur logement est de 65,6 % (moyenne nationale : 55,3 %) ; parallèlement, 30,1 % des habitants de la commune sont locataires et 4,3 % sont logés gratuitement.
Le parc immobilier de la commune est constitué de 4 870 logements, dont 65,1 % derésidences secondaires et seulement 33 % derésidences principales. Seuls 2 % des logements de la commune sont réputés vacants. Les maisons individuelles sont le type d'habitat le plus répandu (82,3 %), loin devant les appartements (10,3 %)[72].

Relativement méconnue par rapport à ses voisinesRoyan ouSaint-Palais-sur-Mer, la commune de Vaux-sur-Mer conserve néanmoins une parure monumentale discrète mais significative. Campée sur une hauteur dominant à la fois les maisons du centre-ville et un vaste jardin public, l'église Saint-Étienne est un des rares vestiges d'une ancienne abbaye bénédictine fondée auXIe siècle[73]. Typique dustyle roman saintongeais, elle doit son aspect modeste à d'importantes destructions durant lesguerres de religion (les dernières ruines de sanef sont abattues auXIXe siècle). Un cimetière, dont certaines tombes remonteraient auXVIIe siècle, a été aménagé aux abords du sanctuaire. Tout comme celui-ci[74], il est aujourd'hui classémonument historique[75].
En2004,La Poste a consacré un timbre à cette église[76].
L'ancien château (aujourd'hui hôtel de ville) est situé à quelques dizaines de mètres de l'église. S'il intègre quelques éléments datés duXVIIe siècle (provenant vraisemblablement de l'ancien logis abbatial ou d'une de ses dépendances), le bâtiment n'est pas antérieur à la fin duXVIIIe siècle pour les parties les plus anciennes et ne prend son aspect actuel que dans le courant duXIXe siècle. Composé d'un corps de logis à trois niveaux (rez-de-chaussée, premier étage surmonté d'un étage mansardé percé de trois petites lucarnes) encadré de deux ailes latérales, il comprend également des dépendances dont une ancienne tour de garde.
En contrebas de l'église, aux abords d'une place François Courtot réaménagée en espace paysager, letemple protestant a été inauguré en1848. De conception simple, sinon austère, il s'inspire du stylenéoclassique (à l'instar des temples voisins deCourlay,Breuillet ouMeschers-sur-Gironde). À proximité se dresse la fontaine de l'abbaye (ou fontaine aux moines), dont les origines remontent à la période médiévale. La place François Courtot conserve également un lavoir public à ciel ouvert, équipé d'un système hydraulique comprenant notamment une pompe en fonte. La période de sa construction reste indéterminée.
L'émergence de la mode des bains de mer entraîne l'urbanisation de nouveaux quartiers au cours duXIXe siècle, en particulier aux abords des conches (terme local désignant une plage) de Nauzan et dePontaillac. De nombreuses villas balnéaires sont édifiées en bord de mer. Parmi celles-ci figurent notamment la villaMarpa, monumental chalet à quatre façades en pignon jouant sur l'alternance de la pierre et de la brique, la villaLe Charme qui reprend des éléments sculptés datés duXVIIIe siècle ou encore la villaLes Fées, castel en brique et pierre de taille ayant accueilli en son temps divers cercles littéraires et politiques, fréquentés notamment parAristide Briand. Les villas balnéaires se diversifient au cours duXXe siècle, comprenant des échantillons de tous les styles. Ainsi de la villaEtchola, vaste ensemble inspiré de l'architecture traditionnelle basque ou de la villaMélusine qui présente des élémentsArt déco[77].
Située sur la falaise nord de Pontaillac, lachapelle de l'Assomption-de-Notre-Dame est caractéristique de la voguenéogothique duXIXe siècle. D'une grande sobriété, sa façade accueille une grande rose aux formes épurées.
Les falaises situées entre les conches de Pontaillac et de Nauzan accueillent également un élément caractéristique des côtescharentaises etgirondines, lescabanes à carrelet. Montés sur pilotis, ils sont utilisés (entre autres) pour la pêche auxcrevettes ou auxpibales.
La ville de Vaux-sur-Mer possède un tissu associatif assez dynamique, constitué principalement d'associations caritatives (ex : Les restos du cœur) et d'associations culturelles (ateliers dethéâtre amateur et professionnel, club d'informatique, atelier de peinture). La plupart de ces activités ont lieu dans les locaux de lasalle Équinoxe (à proximité de la mairie) ou aupôle associatif L'Estran.
Deux « boîtes à livres » ont été installées dans la commune en face de l'hôtel de ville et près de l'aire de jeux et de fitness située dans le parc des Sports. Ce concept d'origine américaine porté localement par leLions Club permet à chacun de prendre et de déposer gratuitement des livres et des magazines.
Vaux-sur-Mer appartient à l'académie de Poitiers (zone A).
La commune a inauguré en2004 un tout nouveau groupe scolaire, regroupant uneécole maternelle, uneécole primaire, un centre de documentation et une salle multimédia. Plus de 200 enfants y sont inscrits. La commune abrite également une crèche, un centre de loisirs et une bibliothèque municipale.
Les établissements d'enseignement secondaires les plus proches (collèges publics Henri Dunant et Émile Zola, collège privé Sainte-Marie, Lycée d'enseignement général Cordouan et lycée technique de l'Atlantique) sont situés àRoyan.
La commune est équipée d'un stade, d'un tennis, d'un terrain de basket et d'une salle omnisports. De nombreuses associations et clubs sportifs sont établis à Vaux-sur-Mer, parmi lesquels :

À proximité de l'église, là où se trouvaient autrefois les jardins du monastère, la municipalité a créé leparc de l'hôtel de ville, une vaste étendue arborée, organisée à la manière d'unjardin anglais, autour d'un plan d'eau coupé par plusieurs petits ponts de bois.Bambous,chênes,palmiers,marronniers,saules constituent l'essentiel de la végétation. De nombreuses espèces d'oiseaux fréquentent le parc :canard,huppe fasciée,mésange,rouge-gorge,chouette effraie,grimpereau,étourneau oubergeronnette grise. Des nichoirs ont été aménagés afin d'offrir à toutes ces espèces des conditions d'habitat optimum[78].
Des fascines (assemblage de branchages) ont été posées aux abords du plan d'eau à l'automne2009 afin d'en sécuriser les berges. Ces ensembles en fibre de coco servent également de support à desplantes hélophytes (myosotis des marais,iris des marais,joncs,souci des marais), qui permettent de limiter l'érosion des berges tout en permettant la création d'unbiotope.
Le parc accueille unthéâtre de verdure où sont organisés spectacles, animations et concerts en plein-air.
Lechemin des Écrevisses et lechemin des Fontaines sont deux sentiers de promenade faisant la liaison entre le parc et le centre-ville.
Le centre hospitalier Malakoff, ou centre hospitalier de Royan (CHR) est implanté dans la partie méridionale de la commune. Il est l'héritier d'unpréventorium bâti en 1855 pour soigner les tuberculeux. Le nom de Malakoff vient d'unevictoire française pendant laGuerre de Crimée, qui connaît un grand retentissement au moment de la construction du bâtiment. Il comprend 171 lits répartis dans les différents services (urgences, réanimation, cardiologie, médecine interne, longs séjours, maison de retraite, centre de dépistage anonyme, soins de jour)[79]. Les cas les plus graves sont dirigés, par ambulance ou hélicoptère médicalisé, aucentre hospitalier de Saintonge (Saintes) ou aucentre hospitalier universitaire de Bordeaux.
Une maison médicale est établie dans la commune. Elle regroupe les cabinets de deux médecins généralistes, d'un dentiste, d'un kinésithérapeute et de deux infirmières.
La commune est équipée d'un lieu de culte catholique (Église Saint-Étienne).
Vaux-sur-Mer appartient audiocèse catholique de La Rochelle et Saintes, intégré depuis2002 à laprovince ecclésiastique de Poitiers. La paroisse catholique dépend du secteur pastoral « Notre-Dame — L'Assomption » qui regroupe neuf paroisses du pays royannais[80]. La messe a lieu chaque samedi soir à 18 heures, des messes ayant également lieu le dimanche matin à 9 heures 30 durant les mois de juillet et août.
La paroisse protestante appartient au consistoire de Charente-Maritime de l'église réformée de France et au secteur Saintonge-Océan[81]. Les offices sont célébrés chaque dimanche à 10 heures 30 au temple de Courlay, àSaint-Palais-sur-Mer.
Le marché est installé sur la place François-Courtot chaque mardi et samedi de 8 heures du matin à midi en basse saison et tous les jours de 7 heures 30 à 13 heures durant les mois de juillet et août (en plein-air et/ou sous les halles). Les différents commerçants présentent sur leurs étals produits alimentaires, productions artisanales et divers produits manufacturés.
Un marché nocturne proposant produits traditionnels, vêtements et productions artisanales se tient durant les mois de juillet et août chaque lundi de 20 heures à minuit sur le front de mer de Nauzan.
Vaux-sur-Mer se situe dans une région où la réception de latélévision numérique terrestre est possible. Deux émetteurs de télévision couvrent l'agglomération : celui de Niort-Maisonnay (réception numérique aléatoire) et celui de Vaux-Malakoff, qui reprend les chaînes de la TNT[85] depuis le. Tous deux reprennent les chaînes gratuites et payantes diffusées dans la région, dont la déclinaison locale deFrance 3 Nouvelle-Aquitaine,France 3 Poitou-Charentes, l'émetteur de Niort-Maisonnay diffusant en susFrance 3 Pays de la Loire.
Le, l'émetteur de Niort-Maisonnay a débuté la diffusion d'un nouveaumultiplex, permettant la réception des premières émissions detélévision haute définition (HD)[86].
| Blason | D'argent au lion de gueules armé, lampassé et couronné d'or.
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| Détails | Adopté par le conseil municipal le 7 juin 1989. |
La commune de Vaux-sur-Mer n'est jumelée avec aucune commune à l'heure actuelle.
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Les plus grandes villes de laCharente-Maritime Les communes de plus de 2 000 habitants | |
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| Plus de 50 000 habitants | La Rochelle |
| Plus de 20 000 habitants | |
| Plus de 10 000 habitants | Royan |
| Plus de 5 000 habitants | |
| Plus de 2 000 habitants |
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