Le territoire communal est couvert par leschéma d'aménagement et de gestion des eaux (SAGE) « Authie ». Ce document de planification concerne un territoire de 1 253 km2 de superficie, délimité par lebassin versant de l'Authie. Le périmètre a été arrêté le et le SAGE proprement dit est, en 2024, en cours d'élaboration. La structure porteuse de l'élaboration et de la mise en œuvre est le syndicat mixte Canche Et Authie[6].
Ce paysage, qui concerne83 communes, se délimite : au sud, dans le département de laSomme par le « paysage de l'Authie et du Ponthieu, dépendant de l'atlas des paysages de la Picardie et au nord et à l'est par les paysages du Montreuillois, du Ternois et les paysages des plateaux cambrésiens et artésiens. Le caractère frontalier de la vallée de l'Authie, aujourd'hui entre le Pas-de-Calais et la Somme, remonte au Moyen Âge où elle séparait le royaume de France du royaume d'Espagne, au nord.
Son coteau Nord est net et escarpé alors que le coteau Sud offre des pentes plus douces. À l'Ouest, le fleuve s'ouvre sur labaie d'Authie, typique de l'estuaire picard, et se jette dans laManche. Avec son vaste estuaire et les paysages des bas-champs, la baie d'Authie contraste avec les paysages plus verdoyants en amont.
L'inventaire deszones naturelles d'intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF) a pour objectif de réaliser une couverture des zones les plus intéressantes sur le plan écologique, essentiellement dans la perspective d'améliorer la connaissance du patrimoine naturel national et de fournir aux différents décideurs un outil d'aide à la prise en compte de l'environnement dans l'aménagement du territoire.
Le territoire communal comprend une ZNIEFF detype 2[Note 5] :la moyenne vallée de l'Authie et ses versants entre Beauvoir-Wavans et Raye-sur-Authie. Cette ZNIEFF de la moyenne vallée de l'Authie comprend une organisation paysagère régulière avec le fond de vallée humide, des versants calcaires, pentes boisées et hauteurs cultivées[18].
Au, Vaulx est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[19].Elle est située hors unité urbaine[20] et hors attraction des villes[21],[22].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d'occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (94,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (59,3 %), prairies (35,3 %), zones urbanisées (5,4 %), forêts (0,1 %)[23]. L'évolution de l'occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 3].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Le village faisait partie auMoyen Âge des « enclaves de France en Artois » disposait à ce titre en 1627 de son propredroit coutumier et n'était pas soumis aux impôts de l'Artois. Ce privilège cessa en 1743, à la suite d'un arrêt du Conseil concernant les enclaves d'Artois et de Picardie.
Rattaché alors à la province d'Artois, le village relevait dubailliage et de lacoutume d'Hesdin, tout en relevant directement, comme enclave de France en Artois, du Conseil de cette province[25].
AuXVIIIe siècle, Louis-François-Ghislain de la Porte est seigneur de Vaulx. Fils de Jacques-François-Lamorald,marquis de la Porte, et de Marie-Thérèse-Claude-Louise de la Porte, il est né vers 1737 et meurt en août 1783 sans enfants. Il a pris pour femme à Lille le Joséphine-Françoise-Séraphine du Chambge (1730-1809), fille de Pierre-François, chevalier, seigneur d'Elbhecq, bourgeois de Lille, et de Marie (Marie-Pélagie-Joseph) Fruict. Baptisée à Lille le, l'épouse meurt à Lille le, à 78 ans[26].
Le schéma, intégrant notamment cette évolution, est approuvé par un arrêté préfectoral du[31],[32] et lacommunauté de communes du Ternois, dont la commune est désormais membre, est créée par un arrêté préfectoral du qui a pris effet le[33].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[40]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[41].
En 2022, la commune comptait 94 habitants[Note 6], en évolution de +5,62 % par rapport à 2016 (Pas-de-Calais : −0,72 %,France horsMayotte : +2,11 %).
La population de la commune est relativement âgée.En 2018, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 30,0 %, soit en dessous de la moyenne départementale (36,7 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 36,6 % la même année, alors qu'il est de 24,9 % au niveau départemental.
En 2018, la commune comptait46 hommes pour44 femmes, soit un taux de 51,11 % d'hommes, largement supérieur au taux départemental (48,50 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit.
Pyramide des âges de la commune en 2018 en pourcentage[43]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
0,0
90 ou +
2,3
17,4
75-89 ans
9,1
23,9
60-74 ans
20,5
15,2
45-59 ans
20,5
10,9
30-44 ans
20,5
13,0
15-29 ans
6,8
19,6
0-14 ans
20,5
Pyramide des âges du département duPas-de-Calais en 2021 en pourcentage[44]
La commune dispose d'un monument historique sur son territoire : La chapelle Saint-Roch ou chapelle du cimetière, duXVIIe siècle, sur la RD 121 : inscription auxmonuments historiques par arrêté du[45], ce qui permit la restauration complète de l'édifice. La chapelle est précédée par un large porche en bois, qui abrite la dalle funéraire de Joseph Puchelle, ancien curé de Vaulx, né à Marconne le, est mort dans le village le.
Lors de laRévolution française, la chapelle fut vendue en 1793 commebien national à Placide Bulté, qui devait la démolir, mais en fut empêché par les femmes du village avec à leur tête Devisme dite Mijuin[46].
↑La DREAL distingue, dans la régionNord-Pas-de-Calais, quatre grandes familles de paysages : ceux du Haut Pays, Bas Pays, Littoraux et d'interface. Ces grandes familles de paysages comprennent21 grands paysages régionaux.
↑Les ZNIEFF detype 2 sont de grands ensembles naturels riches, ou peu modifiés, qui offrent des potentialités biologiques importantes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑« Distance, à vol d'oiseau, entre deux communes », après avoir lancé la recherche de la commune, sur la droite de la page d'accueil, choisir : Accéder aux outils cartographiques/Mesures/Mesurer une distance, surle siteGéoportail(consulté le).
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑« Ternois : le redécoupage des intercommunalités est en marche ! : La commission départementale de coopération intercommunale (CDCI) se réunissait hier après-midi à la préfecture pour continuer à dessiner les contours du futur nouveau découpage des com de com du Pas-de-Calais »,La Voix du Nord,(lire en ligne).
↑« Vertes collines du Saint-Polois: la fusion avec ses voisines est déjà sur de bons rails : C'est l'actualité du moment : dans la plupart des communautés de communes, les élus s'arrachent les cheveux pour se mettre dans les clous de la loi NOTRe (elle les oblige à fusionner pour créer des intercommunalités de plus de 15 000 habitants). Mais dans le Ternois, les Vertes collines du Saint-Polois et ses trois voisins (Pernois, Auxilois, Région de Frévent) font office de très bon élève et en sont déjà à discuter des modalités de l'« après-fusion »,La Voix du Nord,(lire en ligne).
↑Le populations mentionnées dans les actes concernant les intercommunalités sont despopulations totales, ausens de l'INSEE, c'est-à-dire regroupant lapopulation municipale, c'est-à-dire les personnes ayant leur résidence habituelle sur le territoire de la commune à laquelle s'ajoute lapopulation comptée à part, qui regroupe principalement les personnes vivant dans certaines collectivités (internats, casernes, hôpitaux, couvents, prisons…). Dans les tableaux de population mentionnés dans les articles de wikipédia ne sont habituellement mentionnés que lespopulations municipales, ce qui explique l'écart entre les chiffres mentionnés dans le SDCI et ceux des tableaux démographiques
↑« Arrêté interpréfectoral du 30 août 2016 portant création d'une communauté de communes issue de la fusion des communautés de communes de l'Auxilois, de la région de Frévent, du Pernois et des Vertes Collines du Saint-Polois »,Recueil des actes administratifs de la Préfecture de la Somme,nos 2016-069,,p. 37-39(lire en ligne).
↑« Au bilan de Claude Bruhier, à Vaulx, « l'église et son clocher réparés » : Claude Bruhier est entré au conseil municipal de cette commune de 85 habitants en 1989 avant d'en être élu maire six ans plus tard. Retraité de l'Éducation nationale, il ne sait pas encore s'il se représentera : « Tout dépendra de ce qui peut se passer d'ici mars 2014. » »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).
↑« Vaulx-lès-Auxi – 10 % d'habitants en plus mais 10 % de ressources en moins : Claude Bruhier entame son quatrième mandat. Depuis sa réélection, les travaux de renforcement de la voirie se poursuivent dans le village : une nécessité. Le point avec lui sur les perspectives communales. »,La Voix du Nord,(lire en ligne, consulté le).