Varennes-Changy | |||||
![]() Place de l'Église. | |||||
Administration | |||||
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Pays | ![]() | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Loiret | ||||
Arrondissement | Montargis | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais | ||||
Maire Mandat | Evelyne Couteau 2020-2026 | ||||
Code postal | 45290 | ||||
Code commune | 45332 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Varennois | ||||
Population municipale | 1 483 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 50 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 47° 52′ 00″ nord, 2° 40′ 00″ est | ||||
Altitude | Min. 103 m Max. 154 m | ||||
Superficie | 29,77 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de Lorris | ||||
Législatives | Sixième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Loiret Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
Liens | |||||
Site web | varenneschangy.fr | ||||
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Varennes-Changy est unecommune française, située dans ledépartement duLoiret enrégionCentre-Val de Loire.
La commune de Varennes-Changy se trouve dans le quadrant sud-est du département du Loiret, dans larégion agricole duGâtinais pauvre[1]. Àvol d'oiseau, elle se situe à 56,3 km d'Orléans[2],préfecture du département, à 16,0 km deMontargis[3],sous-préfecture, et à 11,2 km deLorris, chef-lieu du canton dont dépend la commune. La commune fait partie dubassin de vie de Lorris[4].
Les communes les plus proches sont :Ouzouer-des-Champs (3,8 km),Le Moulinet-sur-Solin (4 km),Oussoy-en-Gâtinais (4,8 km),Saint-Hilaire-sur-Puiseaux (5,2 km),Langesse (5,2 km),La Cour-Marigny (5,6 km),Nogent-sur-Vernisson (6,4 km),Montereau (6,6 km),Pressigny-les-Pins (7 km) etSolterre (7,6 km)[5].
![]() | Oussoy-en-Gâtinais | Saint-Hilaire-sur-Puiseaux | ![]() | |
Montereau | N | Ouzouer-des-Champs | ||
O VARENNES-CHANGY E | ||||
S | ||||
Le Moulinet-sur-Solin | Langesse | Nogent-sur-Vernisson |
Le Bois-des-Haies, les Bonnys, les Bruyères, le Bussoy, les Cadellières, Champ-Louis, les Champs-Mignons,Changy, la Cloreine, la Colinière, les Coudreaux, les Courselles, Crételle, les Fumasses, les Fougères, la Gaufflerie, la Golotte, les Houches, Le Haut-du-Turc, la Maincereine, les Marnières, les Maux-Prés, la Montagne, la Mozardière, les Pages, la Pageonnerie, la Petite-Charbonnière, les Petits-Fleury, les Potinières, la Ragerie, la Riverie-Neuve, la Théauderie, le Trembloy, la Saboterie, la Vallée, les Vaux.
La commune est classée en zone desismicité 1, correspondant à une sismicité très faible[6].
LePuiseaux[7] ; le ruisseau des Fontaines[8] ; l'étang de Changy ; les fontaines Renaud et Saint-Martin.
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat du Loiret.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueCentre et contreforts nord du Massif Central, caractérisée par un air sec en été et un bon ensoleillement[10].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,2 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 682 mm, avec 11,4 jours de précipitations en janvier et 7,1 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deNogent-sur-Vernisson à 6 km àvol d'oiseau[11], est de11,7 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 738,5 mm[12],[13]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[14].
Au, Varennes-Changy est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle est située hors unité urbaine[16] et hors attraction des villes[17],[18].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (80,1 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (83,2 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (47 %), zones agricoles hétérogènes (20,6 %), forêts (13,6 %), prairies (12,5 %), zones urbanisées (4,2 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,1 %)[19].
L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
En 2013, le nombre total de logements dans la commune était de 890.
Parmi ces logements, 74,6 % étaient des résidences principales, 15 % des résidences secondaires et 10,4 % des logements vacants.
La part des ménages propriétaires de leur résidence principale s’élevait à 79,5 %[20].
Lesroutes départementales 41 et 42 traversent le territoire de la commune.
Varennes-Changy est relié au réseau Ulys du Conseil Général. Un arrêt de car se situe rue de Nogent sur la ligne 18 Bellegarde-Lorris-Gien[21].
La commune de Varennes-Changy est vulnérable à différents aléas naturels : climatiques (hiver exceptionnel oucanicule), mouvements de terrains ousismique (sismicité très faible). Elle est également exposée à deuxrisques technologiques : le risque nucléaire et le risque de transport de matières dangereuses[22]. Entre 1989 et 2019, dix arrêtés ministériels ayant portéreconnaissance de catastrophe naturelle ont été pris pour le territoire de la commune : cinq pour des inondations et coulées de boues et cinq pour des mouvements de terrains[23].
Le territoire de la commune peut être concerné par un risque d'effondrement decavités souterraines non connues. Une cartographie départementale de l'inventaire des cavités souterraines et des désordres de surface a été réalisée. Il a été recensé sur la commune plusieurs effondrements de cavités[24].
Par ailleurs, le sol du territoire communal peut faire l'objet de mouvements de terrain liés à lasècheresse. Le phénomène deretrait-gonflement des argiles est la conséquence d'un changement d'humidité des sols argileux. Lesargiles sont capables de fixer l'eau disponible mais aussi de la perdre en se rétractant en cas de sècheresse[25]. Ce phénomène peut provoquer des dégâts très importants sur les constructions (fissures, déformations des ouvertures) pouvant rendre inhabitables certains locaux. Celui-ci a particulièrement affecté le Loiret après lacanicule de l'été 2003. La totalité du territoire de la commune est exposée à un aléa« moyen » face à ce risque, selon l'échelle définie par leBureau de recherches géologiques et minières (BRGM), hormis une poche englobant le bourg en aléa « fort »[26].
Depuis le, la France dispose d’un nouveauzonage sismique divisant le territoire national en cinq zones de sismicité croissante[27]. La commune, à l’instar de l’ensemble du département, est concernée par un risque très faible[23].
Dans le domaine desrisques technologiques, une partie du territoire de la commune peut être concernée par le risque nucléaire. En cas d’accident grave, certainesinstallations nucléaires sont en effet susceptibles de rejeter dans l’atmosphère de l’iode radioactif. Or la commune se situe partiellement à l'intérieur du périmètre de20 km duPlan particulier d'intervention de lacentrale nucléaire de Dampierre. À ce titre les habitants de la commune, comme tous ceux résidant dans le périmètre proche de 20 km de la centrale ont bénéficié, à titre préventif, d'une distribution de comprimés d’iode stable dont l’ingestion avant rejet radioactif permet de pallier les effets sur lathyroïde d’une exposition à de l’iode radioactif[Note 1]. En cas d'incident ou d'accident nucléaire, des consignes de confinement ou d'évacuation peuvent être données et les habitants peuvent être amenés à ingérer, sur ordre du préfet, les comprimés en leur possession[29].
La commune est exposée au risque detransport de matières dangereuses, en raison du passage sur son territoire d'un itinéraire routier structurant supportant un fort trafic (l'autoroute A77)[22],[30].
La dénominationVarennes-Changy[31] a été officialisée en1974, en même temps que la fusion définitive des deux communes.
La dénomination deVarennes-en-Gâtinais[31] avait été officialisée en1933. Auparavant, la commune était connue sous le simple nomVarennes (toujours utilisé dans le langage courant, mais de manière qui se raréfie depuis la fusion avec Changy, ou seulement pour parler du bourg de Varennes).
Sous l'Ancien Régime, Varennes dépendait de l'archidiaconé duGâtinais et de l'archevêché de Sens.
Entre le et le, plus de 2 800réfugiésespagnols fuyant l'effondrement de laSeconde République espagnole devant les troupes deFrancisco Franco, arrivent dans le Loiret. Devant l'insuffisance des structures d'accueil disponibles àOrléans, 46 centres d’accueil ruraux sont ouverts[32], dont un à Varennes-en-Gâtinais[33]. Les réfugiés, essentiellement des femmes et des enfants (les hommes sont désarmés et retenus dans le Sud de la France), sont soumis à unequarantaine stricte,vaccinés, le courrier est limité, et le ravitaillement, s'il est peu varié etcuisiné à la française, est cependant assuré[34]. Une partie des réfugiés rentrent en Espagne, incités par le gouvernement français qui facilite les conditions du retour, ceux préférant rester sont regroupés au camp de la verrerie des Aydes, àFleury-les-Aubrais[33].
La paroisse de Varennes acquiert le statut de municipalité avec le décret du de l'Assemblée Nationale[35] puis celui de « commune », au sens de l'administration territoriale actuelle, par le décret de laConvention nationale du10 brumaire an II ()[36]. Il faut toutefois attendre la loi du sur l'organisation municipale pour qu'un régime juridique uniforme soit défini pour toutes les communes de France, point de départ de l’affirmation progressive des communes face au pouvoir central[37].
La commune est orthographiée Varennes dans l'arrêté de 1801. En 1918, laChambre de Commerce de Paris émet le souhait« qu'un nom de complément soit donné aux localités qui portent une dénomination identique » afin d'éviter toute confusion dans les transmissions postales et le transport des marchandises. Le gouvernement accueille favorablement cette demande et le le préfet du Loiret invite82 communes du Loiret ayant des homonymes dans d'autres départements à compléter leur nom. Vingt-trois conseils municipaux refusent. La commune de Varennes, quant à elle, prend le nom de Varennes-en-Gâtinais à la suite du décret du[38].
Varennes-Changy est issue de la fusion simple, intervenue le1er janvier 1971, entre les anciennes communes de Varennes-en-Gâtinais etChangy[39].La codification géographique est celle de Varennes-en-Gâtinais, et la mairie située dans le bourg de cette ancienne commune.
La commune est membre de lacommunauté de communes du canton de Lorris, uneintercommunalité qui remplace l'ancienSIVOM du canton de Lorris créé en, depuis sa création le jusqu'au[40].
Afin de renforcer et réduire le nombre d'intercommunalités en France, la loi duportant nouvelle organisation territoriale de la République (dite loi NOTRe) fait passer le seuil démographique minimal de 5 000 à 15 000 habitants pour constituer une intercommunalité, sauf exceptions. Leschéma départemental de coopération intercommunale du Loiret est arrêté sur ces bases le et le nombre d'établissements publics de coopération intercommunale à fiscalité propre passe dans le département duLoiret de 28 (2communautés d'agglomération et 26communautés de communes) à 16 (deux communautés d'agglomération et14 communautés de communes dont une interdépartementale)[41]. Les communautés de communesdu canton de Lorris etcanton de Châtillon-Coligny et duBellegardois fusionnent ainsi à compter du en une seule entité : lacommunauté de communes Canaux et forêts en Gâtinais, dont le siège est à Lorris et dont fait désormais partie Varennes-Changy[42].
La loi du divise le pays en83 départements découpés chacun en six à neuf districts eux-mêmes découpés en cantons regroupant des communes. Les districts, tout comme les départements, sont le siège d’une administration d’État et constituent à ce titre des circonscriptions administratives. La commune de Varennes est alors incluse dans lecanton de Nogen-sur-Vernisson, ledistrict de Montargis et ledépartement du Loiret[43].
La recherche d’un équilibre entre la volonté d’organiser une administration dont les cadres permettent l’exécution et le contrôle des lois d’une part, et la volonté d’accorder une certaine autonomie aux collectivités de base (paroisses, bourgs, villes) d’autre part, s’étale de 1789 à 1838[44]. Les découpages territoriaux évoluent ensuite au gré des réformes visant à décentraliser ou recentraliser l'action de l'État. La régionalisation fonctionnelle des services de l'État (1945-1971) aboutit à la création de régions[45]. L'acte I de la décentralisation de 1982-1983 constitue une étape importante en donnant l'autonomie auxcollectivités territoriales, régions, départements et communes[46]. L'acte II intervient en 2003-2006[47], puis l'acte III en 2012-2015.
Le tableau suivant présente les rattachements, au niveau infra-départemental, de la commune de Varennes-Changy aux différentes circonscriptions administratives et électorales ainsi que l'historique de l'évolution de leurs territoires.
Circonscription | Nom | Période | Type | Évolution du découpage territorial |
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District | Montargis | 1790-1795 | Administrative | La commune est rattachée audistrict de Montargis de 1790 à 1795[48],[43]. LaConstitution du 5 fructidor an III, appliquée à partir devendémiaire an IV (1795) supprime les districts, rouages administratifs liés à laTerreur, mais maintient les cantons qui acquièrent dès lors plus d'importance[49]. |
Canton | Nogen sur Vernisson | 1790-1801 | Administrative et électorale | Le, la municipalité de Varennes est rattachée au canton de Nogen sur Vernisson[50],[48]. Les cantons sont supprimés, en tant que découpage administratif, par une loi du, et ne conservent qu'un rôle électoral[49]. Ils permettent l’élection des électeurs du second degré chargés de désigner les députés[51]. Les cantons acquièrent une fonction administrative avec la disparition des districts en 1795. |
Lorris | 1801-2015 | Sous leConsulat, un redécoupage territorial visant à réduire le nombre dejustices de paix ramène le nombre de cantons dans le Loiret de 59 à 31[52]. Varennes est alors rattachée par arrêté du 9 vendémiaire an X () au canton de Lorris, sous le nom de Varennes[53],[48]. | ||
Lorris | 2015- | Électorale | La loi du[54] et ses décrets d'application publiés en février et[55] introduisent un nouveau découpage territorial pour les élections départementales. La commune est alors rattachée au nouveau canton de Lorris[55]. Depuis cette réforme, plus aucun service de l'État n'exerce sa compétence sur un territoire s'appuyant sur le nouveau découpage cantonal. Le canton a disparu en tant que circonscription administrative de l'État ; il est désormais uniquement unecirconscription électorale dédiée à l'élection d'un binôme deconseillers départementaux siégeant auconseil départemental[56]. | |
Arrondissement | Montargis | 1801- | Administrative | Varennes est rattachée à l'arrondissement de Montargis depuis sa création en 1801[48],[53]. |
Circonscription législative | 6e circonscription | 2010- | Électorale | Lors du découpage législatif de 1986, le nombre de circonscriptions législatives passe dans le Loiret de 4 à 5. Unnouveau redécoupage intervient en 2010 avec la loi du. En attribuant un siège de député « par tranche » de 125 000 habitants, le nombre de circonscriptions par département varie désormais de 1 à 21[57],[58]. Dans le Loiret, le nombre de circonscriptions passe de cinq à six[59]. Varennes-Changy, initialement rattachée à la cinquième circonscription, est, après 2010, rattachée à la sixième circonscription[60]. |
La commune de Varennes-Changy est rattachée audépartement duLoiret et à larégionCentre-Val de Loire[61], à la fois circonscriptions administratives de l'État et collectivités territoriales.
Depuis lesélections municipales de 2014, leconseil municipal de Varennes-Changy, commune de plus de 1 000 habitants, est élu auscrutin proportionnel de liste à deux tours (sans aucune modification possible de la liste)[62], pour unmandat de six ans renouvelable[63]. Il est composé de19 membres[64]. L'exécutif communal est constitué par lemaire, élu par le conseil municipal, parmi ses membres, pour un mandat de six ans, c'est-à-dire pour la durée du mandat du conseil. Evelyne Couteau est maire depuis 2014.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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Les données manquantes sont à compléter. | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1884 | 1904 | Camille Ernest Auguste Denance | Médecin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1904 | 1921 | Pierre Célestin Brécy | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1921 | 1925 | Pierre Edouard Joseph Denance[Note 2] | Médecin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1925 | 1945 | Alexandre Louis Bergeron | Notaire | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1945 | 1971 | Pol Gourand[Note 3] | Médecin | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1971 | 1983 | Roger Marmontel[Note 4] | Industriel | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 1989 | Jean-Paul Bergougnan | Exploitant agricole | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1989 | 2003 | Bernard Roche | DVD | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2003 | 2014 | Jean-Marie Charenton | Professeur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars2014 | En cours | Evelyne Couteau | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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En 2016, la commune est membre duSICTOM de la région de Châteauneuf-sur-Loire, créé en 1976. Celui-ci assure la collecte et le traitement des ordures ménagères résiduelles[Note 7], des emballages ménagers recyclables et des encombrants en porte à porte et du verre en points d’apport volontaire[65]. Un réseau de dixdéchèteries accueille les encombrants et autres déchets spécifiques (déchets verts, déchets dangereux, gravats, ferraille, cartons…). La déchèterie la plus proche est située sur la commune deLorris[66]. L'élimination et la valorisation énergétique des déchets ménagers et de ceux issus de la collecte sélective sont effectuées par le SYCTOM de Gien-Châteauneuf-sur-Loire qui comprend un centre de transfert de déchets ménagers et un centre de stockage de déchets ultimes (CSDU) de classe II àSaint-Aignan-des-Gués ainsi qu'uneusine d’incinération des ordures ménagères à Gien-Arrabloy[65].
Depuis le, la« gestion des déchets ménagers » ne fait plus partie des compétences de la commune mais est une compétence obligatoire de lacommunauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais en application de laloi NOTRe du[67].
Le service public d’eau potable est une compétence obligatoire des communes depuis l’adoption de laloi du 30 décembre 2006 sur l’eau et les milieux aquatiques[68]. Au, la production et la distribution de l'eau potable sur le territoire communal sont assurées par la commune elle-même[69].Laloi NOTRe du 7 août 2015 prévoit que le transfert des compétences « eau et assainissement » vers lescommunautés de communes sera obligatoire à compter du. Le transfert d’une compétence entraîne de facto la mise à disposition gratuite de plein droit des biens, équipements et services publics utilisés, à la date du transfert, pour l'exercice de ces compétences et la substitution de la communauté dans les droits et obligations des communes[70],[71].
La compétenceassainissement, qui recouvre obligatoirement la collecte, le transport et l’épuration deseaux usées, l’élimination des boues produites, ainsi que le contrôle des raccordements aux réseaux publics de collecte[72], est assurée par la commune elle-même[73].La commune est raccordée à unestation d'épuration située sur le territoire communal, mise en service le et dont la capacité nominale de traitement est de 2 500 EH, soit 450 m3/jour. Cet équipement utilise un procédé d'épuration biologique dit « àboues activées »[74],[75].
L’assainissement non collectif (ANC) désigne les installations individuelles de traitement des eaux domestiques qui ne sont pas desservies par un réseau public de collecte des eaux usées et qui doivent en conséquence traiter elles-mêmes leurs eaux usées avant de les rejeter dans le milieu naturel[76]. Lacommunauté de communes du canton de Lorris a créé, par transfert de compétences de ses communes adhérentes, leservice public d'assainissement non collectif (SPANC), qui a pour mission de contrôler les installations neuves et existantes, la mise en place d’un service de vidange et la réhabilitation des installations[77]. Depuis le, c'est lacommunauté de communes Canaux et Forêts en Gâtinais, issue de la fusion de lacommunauté de communes du canton de Lorris, de lacommunauté de communes de Châtillon-Coligny et de lacommunauté de communes du Bellegardois, qui assure, par substitution, le SPANC.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[78]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[79].
En 2022, la commune comptait 1 483 habitants[Note 8], en évolution de −0,27 % par rapport à 2016 (Loiret : +1,89 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
461 | 580 | 590 | 598 | 642 | 707 | 716 | 790 | 811 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
837 | 849 | 985 | 1 015 | 1 025 | 1 074 | 1 160 | 1 138 | 1 123 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 158 | 1 140 | 1 144 | 1 002 | 949 | 860 | 880 | 897 | 793 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
782 | 825 | 1 017 | 1 132 | 1 259 | 1 227 | 1 396 | 1 441 | 1 535 |
2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 492 | 1 494 | 1 483 | - | - | - | - | - | - |
Le nombre de ménages fiscaux en 2013 était de647 représentant1 507 personnes et lamédiane du revenu disponible par unité de consommation de 19 980 €[20].
En 2014, le nombre total d'emplois dans la zone était de380, occupant591 actifs résidants (salariés et non-salariés).
Le taux d'activité de lapopulation âgée de 15 à64 ans s'élevait à77,3 % contre un taux de chômage (au sens du recensement) de12,1 %. Lesinactifs se répartissent de la façon suivante : étudiants et stagiaires non rémunérés5,9 %, retraités ou préretraités9,6 %, autres inactifs7,3 %[20].
En 2015, le nombre d'établissements actifs était de125 dont16 dans l’agriculture-sylviculture-pêche,6 dans l'industrie,20 dans la construction,74 dans le commerce-transports-services divers et9 étaient relatifs au secteur administratif.
Cette même année,7 entreprises ont été créées, dont5 par desauto-entrepreneurs[20].
À l'intérieur, des peintures provenant de l'atelier du peintre espagnolFrancisco de Zurbarán (1598–1664) ont été offertes par la duchesse de Dalmatie entre 1840 et 1851. Parmi ces œuvres, il faut citer : l'Annonciation, l'Assomption, le Baptême du Christ, la Cène[82]...
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