La ville est bâtie en amphithéâtre au fond dugolfe du Morbihan ; la vieille ville est enfermée dans ses remparts, groupée autour de lacathédrale Saint-Pierre ; elle a été aménagée en zone piétonne et offre des commerces installés dans des demeures à pans de bois, dites aussià colombages.
Au cœur d'uncomté qui forme un espace-frontière, la cité est conquise en578 par le roiWaroch qui organise leBro Waroch, espace politique dont Vannes est la capitale. Sa position centrale en Bretagne-sud confère à Vannes et à ses chefs politiques et religieux un rôle prédominant. Lescomtes etévêques de Vannes sont des personnages clés de l'équilibre entre laBretagne et laFrance.
Vannes,la cité des Vénètes, constitue un point de départ pour les excursions vers la célèbre « petite mer ». Quant à la vieille ville médiévale regroupée autour de sacathédrale Saint-Pierre et entourée deremparts, elle est visitée pourson patrimoine architectural[6]. Ce quartier compte de nombreuses rues piétonnes surplombées par de très vieillesmaisons à colombages.
Vannes se situe sur les rives nord dugolfe du Morbihan, sur l'estuaire de la Marle au sud-centre de lapéninsule armoricaine. La ville, située sur le littoral sud breton entre legolfe du Morbihan au sud et leslandes de Lanvaux au nord, est à la fois en bord de mer et à l'intérieur des terres en étant distante de 15 km de l'océan Atlantique en direction du sud-ouest. Desservie par laRN 165, l'agglomération vannetaise est localisée sur un axe qui comprend quelques-unes des plus grandes agglomérations deBretagne :Brest,Quimper,Lorient, Vannes etNantes.
Vannes s'est développée autour du centre historique qui se trouve à la jonction de trois collines : la colline du Mené où est situé l'intra-muros de la ville, la colline de Boismoreau où est situé le quartier Saint-Patern et la colline de la Garenne qui accueille l'hôtel de la préfecture, les jardins de la préfecture, le parc de la Garenne ainsi que le siège duconseil général du Morbihan.
La porte Saint Vincent, principale porte d'entrée de la vieille ville, baigne au pied duport de plaisance dont l'accès se fait par un chenal (direction sud-nord) de 1 500 mètres qui mène les bateaux dupont de Kérino au bassin à flot.
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020, le climat prédominant est classé Csb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais et sec[12]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[13]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[14]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[15],[16].
La portion de la RN 165 limitée à90km/h, qui commence au niveau de la commune deSéné et se termine peu après la frontière qui sépare Vannes de la commune dePloeren constitue la rocade de Vannes. La rocade de forme semi-circulaire est située au nord du centre-ville de Vannes et sert de frontière entre les deux parties de la ville. À l'ouest de la ville, la rocade dessert les deux grandes zones commerciales : laZC de Parc Lann au nord et laZC de Kerlann au sud. À l'est, deux sorties desservent des zones d'activités : lazone industrielle du Prat au sud et les zones artisanales et commerciales dePentaparc et duChapeau Rouge au nord. Les sorties « centre-ville » se situent, d'une part et d'autre, au niveau ducentre d'incendie et de secours et de la piscineVanocéa.
En plus de la RN 165, une série de voies urbaines sert de rocade en faisant le tour quasi complet de la ville.
Entre 1988 et 2016, lepont de Kerino, situé à l'embouchure de la Marle, au sud du port de plaisance, permettait aux véhicules de franchir la rivière. Depuis le 24 juin 2016, letunnel de Kerino permet de ne plus interrompre le trafic des véhicules pour laisser passer les bateaux.
Vannes est une destination desservie par laligne Savenay - Landerneau longeant la côte sud de laBretagne, qui constitue l'essentiel de la relationNantes -Brest. Une gare routière, située à proximité immédiate de lagare ferroviaire, permet de gagner les communes non desservies par les voies ferrées, la gare maritime de Vannes, l'aéroport de Vannes. Lagare de Vannes a fait l'objet, de 2006 à 2009, de profondes transformations avec intégration d'une verrière, mise aux normespour les personnes handicapées et aménagement des parkings environnants.
Les trains de l'IntercitésHendaye -Quimper et de l'Intercités de nuitLyon -Quimper desservaient jusque dans les années 2010[20] lagare de la ville, construite en 1862. La ville est également desservie par les lignes 2 (Rennes-Quimper), 3 (Quimper-Nantes), 12 (Vannes-Lorient), 19 (Redon-Vannes) et 27 (Saint-Brieuc-Vannes-Lorient) duTER Bretagne[21].
Le TGV dessert Vannes sur la ligne Paris - Quimper. À partir de 2018, le parcours Paris - Vannes se fait en moyenne en2 h 30.
Vannes possède unréseau cyclable de 54 km[22]. dont l'expansion et la modernisation est l'un des objectifs duplan de déplacements urbains. Par ailleurs, Vannes a été dotée, entre juin 2009 et juin 2017, d'un système devélopartage baptiséVélocéo et géré parTransdev pour le compte de la municipalité, remplacé en 2018,Vélocéo, un système de vélos en libre-service à assistance électrique, a été supprimé fin 2023 pour des raisons financières.
Vannes dispose d'un aéroport situé dans la commune deMonterblanc[23]. L'aéroport de Vannes officiellement appelé « Aéroport de Vannes - Golfe du Morbihan », est depuis janvier2008 la propriété de laGolfe du Morbihan - Vannes Agglomération. La société d’exploitation de Vannes aéroport (SEVA) est le gestionnaire de l’aéroport de Vannes - Golfe du Morbihan depuis le. La SEVA est une filiale du groupe canadienSNC-Lavalin qui gère deux autres aéroports en France.
L'aéroport qui est à usage civil, ouvert au trafic national et international (sur demande) a comme principales activités l'aviation d'affaires, l'aviation de tourisme et l'aviation de loisirs. L'aéroport accueille l'aéroclub de Vannes, le clubULM du Golfe et l'école deparachutisme de Vannes.
Au, Vannes est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[25].Elle appartient à l'unité urbaine de Vannes[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 4],[26],[27]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Vannes, dont elle est la commune-centre[Note 5],[27]. Cette aire, qui regroupe47 communes, est catégorisée dans les aires de 50 000 à moins de 200 000 habitants[28],[29].
La commune, bordée par l'océan Atlantique, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[30]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, par exemple le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[31].
Une enquête, dont l'objet est le recensement du patrimoine architectural de Vannes, est réalisée depuis 1997[p 1]. Cette enquête est le fruit d'un partenariat entre l’État et la municipalité vannetaise et a permis le recensement des quartiers de la ville.
La notion dequartier prend plusieurs significations à Vannes. Dans le langage courant, un quartier désigne un espace urbain pourvu d'une identité commune sur le plan architectural, social et fonctionnel. De plus, la mise en place desconseils de quartier s'est basée sur un nouveau découpage de l'espace territorial vannetais.
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes.
En2006, on dénombrait à Vannes 29 176 logements : 26 449 résidences principales (soit 90,65 % de l'ensemble des logements), 858 résidences secondaires (soit 2,94 %),181 logements occasionnels (soit 0,6 %) et 1 689 logements vacants (soit 5,79 %). Sur l'ensemble de ces logements, on dénombre 9 566 logements individuels soit 32,78 % et 19 424 logements dans unimmeuble collectif soit 66,57 %[i 5].
Pour ce qui est des résidences principales, leur époque d'achèvement s'établit de la manière qui suit pour l'année 2004. Sur les 25 896 résidences, 4 229 datent d'avant 1949 soit une part de 16,33 % ; 8 392 datent d'une période comprise entre 1949 à 1974 soit 32,40 % ; 5 840 résidences principales datent de 1975 à 1989 soit 22,55 % et 7 435 datent de 1990 à 2004 soit 28,71 %[i 6]. S'agissant du nombre depièces des résidences principales en 2006, 3 006 en ont une soit 11,37 %, 5 020 en comptent deux soit 18,98 %, 5 280 en possèdent trois soit 19,96 % et 13 144 en possèdent quatre et plus soit une part de 49,7 %[i 5]. Le confort de ces résidences principales n'est pas identique. En effet, cent-quatorze résidences n'ont pas de baignoire, ni douche soit 0,43 %[i 7], 26 202 ont un chauffage central soit près de 99 % des résidences, alors que 247 n'en ont pas soit 1 %[i 8], 17 240 bénéficient d'un garage ou d'unparking soit 65,18 %[i 9].
Un quart des acquéreurs à Vannes sont des retraités et la ville présente la particularité d'avoir des acquéreurs âgés,49 ans en moyenne. On peut noter qu'en 2007, 32 % des acquéreurs n'étaient pas originaires du Morbihan. Parmi les non-morbihannais, 9 % viennent d'Île-de-France et 6 % d'Ille-et-Vilaine. L'offre concerne pour 62 % des transactions des logements de 2 et 3 pièces. Les habitants d'Île-de-France représentent 25 % des acheteurs sur le littoral duGolfe du Morbihan.
De nombreux organismes d'attribution delogements sociaux sont présents dans la commune. On y trouve des offices publics de l'habitat (OPH) tels qu'Office Public Communal d'HLMVannes Golfe Habitat[34] ou encore l'office public départemental du MorbihanBretagne Sud Habitat[35].
Une concertation a été initiée en2017 en vue de l'aménagement de la rive gauche du port[36]. Les décisions relatives à ce projet, initialement attendues en2019[37], ont été reportées sine die après les élections[38].
Vannes apparaît sous le nom latin deBenetis dans le document administratif romainNotitia dignitatum datant de 400[42].
Le nom de Vannes provient du peuple desVénètes qui eurent comme capitaleDarioritum, nom antique de la ville pendant la périodegallo-romaine. Le nom deVénètes est commun à plusieurs peuples antiques dont l’un habitait le sud de l’Aremorica (celtiqueVeneti).
Sous le Bas Empire, lorsque lesdiocèses ont succédé aux circonscriptions romaines calquées sur lescités gauloises, les chefs-lieux ont pris le nom des peuples gaulois au génitif. César mentionne que le peuple gaulois établi dans le golfe du Morbihan était celui desVénètes et l'évêché de Vannes est un des plus anciens d'Armorique. C'est pourquoi les linguistes font procéderVannes du celtique armoricainVenetīi « cité des Vénètes ».
À la fin de l’Empire romain, la ville est couramment appeléecivitas Venetum dans les textes, « la cité des Vénètes », d'après le nom du peuple dont sont issus ses premiers habitants. Ce phénomène (l'abandon de l'ancien nom gaulois et l'adoption d'une nouvelle appellation évoquant le nom des habitants) affecte vers leIVe siècle la plupart des anciennes cités gauloises de la moitié nord de la France : ainsi,Paris, ancienLutetia, vient du nom desParisii ;Nantes, ancien Condevincum, de celui desNamnètes. Ces mutations toponymiques sont caractéristiques duBas-Empire romain.
Le nom de la ville estGuéned enbreton (orthographe vannetaise traditionnelle) ouGwened (orthographe peurunvan), prononcé[dzɥinˈjɛt] enbreton vannetais ou[gɥinˈjɛt]) etVann (engallo). Il est mentionné sous la formeguenet dans leCatholicon[44].
Ce nom se prononceDjuened en breton et s'écritGwened ouWened. Certains ont été tentés de traduire, de façon strictement littéraire, le nombreton de la ville enfrançais, et l'ont interprété comme signifiant « blé blanc »[45] (gwenn « blanc »;ed « blé »). En2008, dans un communiqué dumaireFrançois Goulard[s 1], s'exprimant sur la culture bretonne, on retrouve aussi cette tentative d'y voir le mot bretongwenn, et de donner àGwened la signification de « La Blanche ». Cetteétymologie populaire est fantaisiste[46].
La forme bretonne du toponyme procède de l’ethnonyme gauloisVenet-, brittonisé tout à fait régulièrement enGwened (par l'intermédiaire d'une forme vieux bretonWened). Par ailleurs,vindo- est la racine gauloise qui signifie « blanc, heureux », c'est le même mot que leceltique insulaire*vindā qui explique le vieux bretonguinn « blanc, lumineux » (breton modernegwenn), le vieux corniqueguyn « blanc » et le galloisgwynn (féminingwenn) « blanc ».
Une hypothèse mieux étayée sur le plan phonétique pour expliquer étymologiquement l'ethnonymeVeneti, dont dérive le nom de la ville, est qu'il repose sur la racine indo-européenne*wen « aimer, désirer » (sanskritvan-o-ti,vánati « il aime »,van-a « charme »; latinven-us etVenus, etc.), et signifier « les amis, les compatriotes »[47]. Plus précisément, il s'agit de la forme allongée celtique et indo-européenne occidentaleveni- (autrement écriteueni-) qui désigne le « clan, famille, lignée » (cf. vieux bretonguen « race, famille » > bretongouenn « race »; germanique commun*weniz « ami » > vieux norroisvinr, islandaisvinur, norvégienvenn), mais dont la suffixation en-et- implique le sens dérivé de « apparentés, amicaux » ou « marchands ». Dans cette hypothèse les Vénètes pourraient aussi être « les parents » ou « les marchands »[48].
Vannes est la forme en usage dans la majorité des langues utilisant les caractères latins, sauf dans les langues celtiques comme legallois ou legaélique qui privilégient la forme bretonneGwened.
En753, le roi desFrancsPépin le Bref vainc les Bretons et prend Vannes. Pour contenir les Bretons, il organise une zone-tampon sous administration militaire, laMarche de Bretagne composée duVannetais, duNantais, duRennais et d'un bout duMaine. Vannes en est une des capitales. L'empereurLouis le Débonnaire réunit en septembre818 son armée est assemblée à Vannes[49] (alors souvent appeléeVeneda ouVenedia) avant de la lancer à l'assaut des forces du roiMorvan Lez-Breizh qui l'avait défié.
On retient de Vannes sa qualité de ville bourgeoise, à l'opposé de sa voisinelorientaise plus ouvrière et positionnée àgauche de l'échiquier politique. La présence desducs et desévêques a favorisé l'apparition des marchands et des artisans. C'est une ville de négoce et de marchés[50].
Politiquement, c'est une ville ancrée àdroite. Le maireUMPDavid Robo est élu maire de la ville le 6 avril 2011 à la suite de l'accession deFrançois Goulard à la tête du Conseil général du Morbihan. L'ancien député maireUMPFrançois Goulard fut, au début de son premier mandat de maire de la ville en 2001, membre duRPR et à la tête d'une listeUDF-RPR. Cette liste, composée lors des municipales 2001, s'inscrivait dans la continuité des mandats précédents, une grande partie des conseillers de cette liste appartenant à la majorité municipale de Pierre Pavec, maire centriste de Vannes de 1983 à 2001[51].
Auréférendum sur letraité constitutionnel pour l’Europe du, les Vannetais ont majoritairement voté pour la Constitution européenne, avec 62,73 % de Oui contre 37,27 % de Non avec un taux d’abstention de 27,22 % (France entière : Non à 54,67 % - Oui à 45,33 %). Ces chiffres ne sont pas conformes à la tendance nationale, celle-ci se trouvant en opposition.
Leconseil municipal vannetais est composé d'un maire et de quarante-cinq conseillers municipaux. Parmi ces conseillers municipaux, on dénombre treize maires-adjoints[s 2]. Il y a un seul groupe majoritaire contre deux groupes d'opposition « Votez pour Changer » (PS,Union démocratique bretonne,Verts,Parti radical de gauche) et « Vannes Projet Citoyens »[63] (DVG) nés de la scission de la coalition « Votez pour Changer » créée lors du second tour desélections municipales de mars 2008.
Lors desélections municipales de mars 2008, la liste du maire sortant, François Goulard, tête de la liste « Vannes avec vous », a été élu avec une majorité absolue de 51,59 % soit 10 950 voix contre 48,41 % soit 10 275 voix pour Nicolas le Quintrec, tête de la liste « Votez pour changer - Vannes 2008, agir et vivre ensemble »[64].
Lesélections municipales de 2014 à Vannes ont été marquées par un nombre important de listes (7), ce qui constitue par ailleurs le nombre le plus important de candidats recensés pour briguer la mairie. Malgré cela la liste « Vannes, c'est ensemble », menée par lemaire sortantDavid Robo, a été élue dès le premier tour avec 52.77 % des suffrages exprimés. C'est la première fois depuis les annéesRaymond Marcellin qu'une élection municipale est remportée en un seul tour. Les sièges au sein du conseil municipal, élu le 23 mars 2014, se répartissent de la manière suivante[s 2] :
Aux élections municipales tenues le 15 mars 2020, la liste conduite par David Robo obtient dès le premier tour la majorité des voix (50,92 %) mais dans un contexte de très faible participation (39.54 %). La pandémie du Covid 19 empêche l'installation immédiate du nouveau conseil municipal[65]. Il faudra attendre le 25 mai pour que la nouvelle équipe soit installée et que David Robo soit élu maire[66]. Les résultats en nombre de sièges sont[67] :
Le, à la suite de la création de la base de défense pilote de Coëtquidan le, est créée la base de défense de Vannes-Coëtquidan, intégrant le3e RIMa ainsi que lesÉcoles de Saint-Cyr Coëtquidan. Unebase de Défense est une aire géographique qui regroupe dans son périmètre les formations duministère de la Défense dont l'administration générale et le soutien commun sont mutualisés.
La ville est le siège de l'état-major du Groupement degendarmerie départementale du Morbihan[78], de la compagnie de gendarmerie départementale de Vannes qui couvre le sud-est du département et de l'escadron de gendarmerie mobile de Vannes qui a pour mission principale et spécifique la sécurité publique et le maintien de l'ordre.
Depuis avril 2008, la municipalité vannetaise a mis en place, pour un coût de plus de 1 000 000 €[81] un dispositif devidéosurveillance de lavoie publique. Composé de 108 caméras mobiles[82],[83] et d'un centre de supervision urbaine (CSU) aménagé au sous-sol de l’hôtel de ville qui reçoit et enregistre en permanence les images filmées par les caméras, le système est contrôlé par des agents municipaux en journée et par les services de police la nuit. Les trois objectifs majeurs de ce dispositif sont : le renforcement des mesures de prévention contre les actes de violence urbaine, la protection des bâtiments publics et la régulation du trafic routier[s 3]. Ce système est censé être contrôlé par un comité d'éthique[84] composé d'avocats, de spécialistes dudroit et d'élus. Conformément à sa charte, ce comité doit rendre un rapport annuel public[85]. Or aucun rapport n'est disponible sur le site internet de la Ville pour les années 2008 à 2014 et depuis 2018[86].
La ville de Vannes est jumelée avec plusieurs villes européennes et entretient des relations de partenariat avec une villemalienne et une villepolonaise. Il faut rappeler que le jumelage est une relation établie entre deux villes de pays différents qui se concrétise par des échanges socio-culturels[s 4].
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes, zonage de 2010.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[88],[Note 7].
En 2022, la commune comptait 54 955 habitants[Note 8], en évolution de +3,26 % par rapport à 2016 (Morbihan : +3,82 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 34,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (30,3 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 33,1 % la même année, alors qu'il est de 32,7 % au niveau départemental.
En 2021, la commune comptait 25 383 hommes pour 29 037 femmes, soit un taux de 53,36 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,49 %).
Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :
Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[i 11]
Hommes
Classe d’âge
Femmes
1,2
90 ou +
2,6
9,5
75-89 ans
13,8
17,3
60-74 ans
21,2
16,9
45-59 ans
17,5
16,3
30-44 ans
14,1
24,6
15-29 ans
19,2
14,4
0-14 ans
11,6
Pyramide des âges du département duMorbihan en 2021 en pourcentage[i 12]
Cette section doit êtreactualisée. Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en. Raison : Données obsolètes.
En2006, 1 389 personnes immigrées étaient recensées dans la commune soit 2,6 % de la population[i 13], chiffre supérieur à la moyenne bretonne (1,69 %) mais inférieur à la moyenne nationale (5,77 %). Cette proportion est deux fois moins importante que pour une ville commeRennes mais légèrement supérieure àQuimper. Parmi ces personnes, 15,33 % viennent de l'Union européenne, 14,6 % duMaghreb. Les nationalités les plus représentées sont lesTurcs (524), puis lesAlgériens et enfin lesMarocains[i 14]
La communauté turque est particulièrement présente dans la vie associative de Vannes. L'association culturelle des Turcs de l’ouest créée à Vannes en 1983 a pour but de faire connaître et de transmettre la culture, la religion, les traditions, les coutumes turques, de créer des liens entre les communautés et de favoriser l’échange culturel, d'apporter une aide aux familles d’origine turque dans leurs démarches administratives, de donner une éducation religieuse par l’intermédiaire d’unimam envoyé par le ministère des affaires religieuses turc et de donner des informations sur la population turque de Vannes et son pays[91].
Vannes représente le troisième pôleuniversitaire de Bretagne, aprèsRennes etBrest. Alors qu'en1986, Vannes accueillait 1 500 étudiants, en2000, ils étaient plus de 5 200 et fin2006, près de 6 500[s 6]. Outre les établissements et enseignements décrits ci-dessous, il ne faut pas oublier les multiplesBrevets de Techniciens Supérieurs dispensés dans les lycées vannetais.
Composantes de l'Université de Bretagne Sud
L’ESPE de Vannes, école interne de l’université de Bretagne-Occidentale avec laquelle travaille l’université pour la formation des enseignants du secondaire.
La faculté de Droit, de sciences économiques et de gestion, située sur le campus de Tohannic.
La faculté des Sciences et Sciences de l'Ingénieur située conjointement sur le campus de Tohannic à Vannes et sur le campus de Saint-Maudé à Lorient.
L’Institut universitaire de technologie de Vannes, situé sur le campus deKercado et qui propose des formations professionnalisantes au niveau bac + 2 et bac + 3, dans les domaines de la gestion, du commerce, de l'informatique, de la statistique et de l'informatique décisionnelle.
On peut également remarquer la présence d’établissements de recherche regroupant différents laboratoires tels que l’Institut de recherche sur les entreprises et les administrations, le centre de rechercheYves Coppens (situé sur le campus de Tohannic), le Laboratoire de Mathématiques et Applications des Mathématiques ainsi que le Laboratoire de Recherche en Informatique - Valoria.
Enseignement privé
L'Université Catholique de l'Ouest Bretagne Sud, située sur le territoire de la commune d'Arradon à l'ouest de la ville, propose des formations universitaires dans les domaines de l'information et de la communication, des sciences de l'éducation, des langues, de l'histoire, des lettres, du tourisme, du commerce, dubreton et de lathéologie.
L’ICAM Bretagne GroupeICAM, école d'ingénieurs généralistes par la voie de l'alternance.
École de commerce
Antenne de l'École supérieure de commerce de Bretagne. Les formations dispensées sont le programme ESC Cadre, programme en formation continue et le Bachelor en Management Programme Administration des Entreprises, cursus post bac en management.
L'institut de formation artistique et technique de Vannes (IFAT) prépare à l'obtention duDiplôme d'études supérieures techniques pour le métier d'architecte d'intérieur et propose une année d'étude en classe préparatoire pour les concours des écoles d'art supérieures.
Le jardin des remparts pendant l'expositionPhoto de mer.
Lacité des Vénètes se base sur une histoire vieille de plus de 2 000 ans afin de faire vivre des événements culturels tout au long de l'année. Parmi ceux-ci, on peut trouver des événements consacrés à l'histoire de la ville et à son patrimoine ainsi que des festivals musicaux et des salons.
Festival de musique fondé en2002 sous le nom de Festi’ Vannes et rebaptisé L’Éveil du boucan en 2014. Ce festival de musique se déroule dans les bars du centre-ville de Vannes au mois d'avril, il est ouvert à tous les styles de musiques[92].
En avril, Kendalc'h organise à Vannes une journée spéciale pour les cercles celtiques de toute la Bretagne, de la Loire-Atlantique et de l'Île-de-France, qui sont évalués dans des épreuves de danses traditionnelles ; un grand défilé se tient en fin de journée et tous se rejoignent au jardin des remparts pour les résultats des épreuves et une danse des mille[93].
LeCentre hospitalier Bretagne Atlantique (hôpital P. Chubert) est situé Boulevard Maurice Guillaudot à proximité de la gare, au nord.Il existe également plusieurs cliniques dans l'agglomération, dont la Clinique Océane, rue Joseph Audic.
La ville est un des pôle de laSailing Valley bretonne, des navires de course commeGroupama 4 y sont construits.
La pratique du sport dans l'agglomération vannetaise est diversifiée. La situation de la ville au bord du Golfe est propice aux activités nautiques, et attire beaucoup d'entreprises liées à laSailing Valley[97]. En outre, la municipalité souhaite encourager sa population à pratiquer toutes les disciplines grâce à l'existence de nombreux complexes sportifs.
LeRugby club vannetais évolue depuis la saison 2016-2017 enPro D2, une grande première pour un club breton depuis l'avènement du professionnalisme dans le rugby. Avec son titre de champion de Pro D2 pour la saison 2023-2024, le RCV accède à l´élite du Top 14.
Plus grand complexe sportif de Vannes, le Centre Sportif deKercado est situé à l'ouest de la ville, accolé au lycée Alain-René Lesage et au campus de Kercado (IUT de Vannes). Le complexe est composé de trois salles de sports, une salle spécifique de gymnastique, unesalle d'armes, un pas detir à l'arc couvert, un terrain d'honneur de football, deux terrains stabilisés, un terrain gazonné defootball en salle, unepiste d'athlétisme en résisport, une piste d'athlétisme en enrobé, neufcourts detennis extérieurs, un parcours sportif, cinq plateaux d'EPS, un stand de tir à l'arc, unskatepark et une aire de lancer d'athlétisme.
Complexes de Tennis :
Il existe deux grands complexes consacrés autennis. D'une part, le complexe de tennis du Pargo, comportant cinq courts couverts et deux courts extérieurs, qui est le siège du Tennis Club Vannetais. D'autre part, le complexe de tennis de Kérizac/Ménimur comportant deux courts couverts et deux courts extérieurs et dont le club résidant est le Vannes Ménimur Tennis Club.
Stade de la Rabine, Complexe Sportif du Perenno et Stade du Foso
LeStade de la Rabine, plus grand stade de football et de rugby de Vannes est le lieu des rencontres duVannes Olympique Club, club fondé en1998 par fusion du « Véloce Vannetais » et du « FC Vannes » (ex-UCK) et évoluant pour lasaison 2009-2010 enLigue 2 après avoir fini Champion de France deNational lors de lasaison 2007-2008. LeRugby Club Vannetais utilise aussi le Stade de la Rabine. Lecomplexe sportif du Pérenno, siège du club situé dans la commune voisine deTheix, et le Stade du Foso, sont réservés aux entraînements des joueurs professionnels ainsi qu'aux autres équipes du club. Le complexe du Foso qui accueille l'équipe defootball américain des Mariners de Vannes, comporte également une piste d'athlétisme en enrobé, trois plateaux d'EPS (basket-ball,handball ettennis), une structure artificielle d'escalade ainsi qu'unboulodrome.
Stade Jo Courtel :
Le complexe Jo Courtel, composé d'un terrain d'honneur de rugby et de deux autres terrains de rugby, accueille les matchs et les entraînements duRugby Club Vannetais, club derugby àXV évoluant pendant la saison2007-2008 enFédérale 1 , depuis la saison2016-2017 enProD2, et à partir de la saison 2024-2025 en Top 14.
Autres principales installations sportives de la ville de Vannes[s 7]
Stades
Stade de Larmor-Gwened
Stade Michelin
Stade de Kérizac/Ménimur
Complexes sportifs
Complexe de Bécel
Complexe de Kerniol - Saint-Exupéry
Complexe Sportif de Kerbiquette : L'AS Cobra, club deMuay-thaï.
Gymnases, entretien physique
Gymnase Yvonne Sauvet
Salle Richemont
Salle des Pompiers
Salle de Boxe de la Ferme de Kérizac
Gymnase Brizeux
Salle d'haltérophilie et de musculation
Square de la Bourdonnaye : Judo Club 56, club d'arts martiaux.
Installations nautiques
Piscine Municipale de Kercado : Neptune Club Vannetais, nage avec palme. Cercle des Nageurs de Vannes, Association de Sauvetage et Secourisme du Pays de Vannes.
Le Cercle d'aviron de Vannes organise chaque année depuis 2014 la Régate des Souris. Le départ et l'arrivée sont fixés aupont de Kérino et le circuit contourne lesîles Logoden par le Sud.
Basket-ball
Vannes accueille, en, des matchs duchampionnat d'Europe féminin. Douze matchs de premier tour se déroulent au complexe sportif de Kercado.
Cyclisme
La ville accueillit à de nombreuses reprises des étapes duTour de France. Elle fut ville d'arrivée ou/et de départ à douze reprises :1925,1927,1928,1929,1930,1931,1947,1954,1985,1993,2000 et2015 ; ce qui fait de Vannes, aprèsBrest etRennes, la ville bretonne où le tour a fait le plus de haltes.
Créée en1988 à l'initiative de la Société des Régates de Vannes, cette course de voiliersPogo est organisée entre Vannes etHorta. Disparue depuis1994 après trois éditions, la course à la voile renaît en2009 sur un parcours aller-retour de 2 400 miles et une régate dans la baie d'Horta, au cœur de l'archipel portugais.L'épreuve, initialement réservée aux 6,50 m, est ouverte aux Pogo 8.50 et 10.50, et peut être disputée en solo ou en double.
Course-Croisière Vannes-Fareham :
Course-croisière à la voile entre Vannes et la ville deFareham dans le comté d'Hampshire en Angleterre. Créée en2001, cette course se déroule tous les deux ans dans le cadre du jumelage entre les deux villes.
Roller
En 2013, 2014 et 2016, le Vannes Roller Marathon a été organisé par l'associationGROL Vannes Agglo sur un circuit urbain avec plusieurs courses (dont semi-marathon et marathon). L'édition 2016 comptait pour la coupe de France de Roller[108]
D'autres magazines locaux permettent de suivre l'actualité généraliste ou régionaliste sur papier ou via leur site internet :Mensuel du Golfe du Morbihan,Bretagne Magazine... On peut également citer « Vannes Mag », le magazine municipal vannetais, ainsi que « Morbihan Magazine », le magazine duconseil général du Morbihan. L'Agence Bretagne Presse actif sur tout le territoirebreton, édite sur son site internet des publications qui proviennent de diverses associations culturelles, de syndicats et de mouvements politiques actifs en Bretagne (environ un millier de structures accréditées), et d'un réseau de correspondants. « Le P'tit Zappeur », d'origine vannetaise, est le1er réseau français de magazines TV gratuits.
En matière de presse économique, on note la présence du mensuelLe Journal des entreprises présent en Morbihan.
Virgin Radio Vannes sur 92.4 FM, elle émet le programme national de Virgin Radio et des décrochages locaux.
Radio Bro Gwened sur 94.8 FM, la radio associative dePontivy qui propose des émissions en breton et d'autres en français. Elle remplace la fréquence vannetaise de Radio Korrigans.
Radio Caroline sur 99.5 FM, elle est une radio locale commerciale émettant sur l'Armorique. Ses studios se trouvent àRennes, sur l'avenue Chardonnet.
France Bleu Armorique sur 101.3 FM, elle est la radio locale publique basée àRennes. Elle bénéficie d'une large couverture sur leMorbihan grâce à cette fréquence, qui émet depuis la tour hertzienneTDF deMoustoir-Ac.
Radio Korrigans est diffusée sur son site internet[111]. Elle diffusait ses programmes sur le 94.8 FM jusqu'en 2006, année du non-renouvellement de son autorisation d'émettre.
LaRG’ (La Radio du Golfe), radio associative sur 89.2 FM[112].
France 3 Bretagne est présente à Vannes et propose des éditions du 12/13 et du 19/20 en langue bretonne. Elle est diffusée à Vannes et dans tout leMorbihan grâce à la tour hertzienneTDF duMoustoir-Ac.
Enfin, la chaîne de télévision localeTébéSud(anciennement Ty Télé) diffuse des émissions dans leMorbihan et un décrochage d'une heure par jour permet de s'informer de la vie locale du bassin vannetais et du reste du département. Elle est basée àLorient.
« L'Entente du pays de Vannes » regroupe des associations culturelles bretonnes afin de pourvoir ensemble à la défense, la promotion et la diffusion de laculture bretonne sous toutes ses formes, y compris linguistique, de favoriser l’entraide, la communication et la coopération entre ses adhérents.
La « maison de pays »Ti ar Vro est située rue de la Loi à Vannes et rayonne dans le paysVannetais.
Vannes, emploi par secteur d'activité, source INSEE 1999
Si on l'estime en termes d'emplois, l'économie du pays vannetais est surtout basée sur letertiaire. L'industrie est essentiellement un tissu de PMI, les secteurs les plus importants étant l'agroalimentaire (160 entreprises, 1 900 salariés), laproduction de produits intermédiaires (390 entreprises, 4 000 salariés) et lenautisme (80 entreprises,500 emplois)[s 8]. Arrive ensuite laconstruction et, finalement, l'agriculture et les produits de la mer. La recherche est essentiellement publique,via l'université de Bretagne-Sud, néanmoins quelques PME de recherche se sont développées enbiochimie et eninformatique. La ville en tant que préfecture duMorbihan abrite une multitude d'organismes économiques et financiers. Elle est le siège de laChambre de métiers et de l'artisanat du Morbihan et d'une délégation de laChambre de commerce et d'industrie du Morbihan. On peut citer le Tribunal decommerce. L'économie locale bénéficie également du tourisme grâce auGolfe du Morbihan et à ses monuments historiques.
Le taux de fiscalité directe locale[115] de la commune pour l'année2008 est le suivant. Ce taux regroupe le taux de lataxe d'habitation, le taux foncier bâti, le taux non foncier bâti et le taux de lataxe professionnelle.
Le taux de lataxe d'habitation s'élève, au niveau communal à 14,92 %, au niveau intercommunal à 0 %, et au niveau départemental à 7,51 %. Letaux foncier bâti se monte au niveau communal à 18,42 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 11,25 % et au niveau régional à 2,97 %. Le taux foncier non bâti se chiffre, au niveau communal à 48,67 %, au niveau intercommunal à 0 %, au niveau départemental à 25,64 % et au niveau régional à 4,13 %. Pour ce qui est du taux de lataxe professionnelle, au niveau communal à 0 %, au niveau intercommunal à 15,56 %, au niveau départemental à 7,33 % et au niveau régional à 3,13 %[116].
Pour l'année2001, en comparaison deRennes, à Vannes, 60 % des revenus déclarés sont d'origine salariale contre 68 % à Rennes. Les revenus des professions indépendantes ont un poids plus grand, comme les retraites. Lescadres sont proportionnellement moins nombreux à Vannes qu'à Rennes mais un peu plus d'ouvriers et surtout plus d'employés. Lesartisans,commerçants,chefs d'entreprise et lesretraités - aisés ou modestes - sont plus présents[i 16].
Aurecensement de2006, la ville comptait 39 812 emplois dont environ 92 % de salariés et 8 % de non salariés[i 18]. Ces emplois se répartissaient très majoritairement (86,35 %) dans lesecteur tertiaire[i 19] (administration, enseignement, santé, commerce, services, transports, immobilier). Cette répartition reflète le développement touristique de la station balnéaire.
La population active comptait 23 824 personnes, soit untaux d'activité de 67,9 %. Parmi celles-ci, 20 975 avait un emploi et 2 849 étaient en chômage, soit untaux d'emploi de 59,7 % et untaux de chômage de 8,1 %[i 21], inférieur de 0,2 point au taux national et supérieur de 1,3 points par rapport à la moyenne départementale égale à 6,8 %. Parmi les personnes ayant un emploi, 68 % travaillaient dans la commune et 27,1 % dans d'autres communes du département. Les transports domicile-travail se faisaient très majoritairement (73,22 %) en voitures particulières.
Répartition des emplois par catégories socioprofessionnelles
La ville de Vannes et son pays est unetechnopole représentée par la société VIPE (Vannes Innovation Promotion Expansion). Quatre axes stratégiques de développement ont été définis : la valorisation des produits naturels (technologies d’extraction, de purification, de retraitement), le traitement de l’information (création logicielle, systèmes de gestion logistique), la santé et bien-être (télémédecine, instrumentation, produits de bien-être) ainsi que les loisirs et le nautisme (engins de loisirs en milieu naturel, ingénierie nautique). Les entreprises technopolitaines sont réparties sur l’ensemble du territoire du Pays de Vannes mais tout particulièrement sur le Parc d’Innovation Bretagne Sud (PIBS) épicentre du technopôle, situé au sud-est de la ville.
Le nombre total d'entreprises et d'établissements, hors agriculture, au était de 4 551[i 22] et432 entreprises ont été créées en2007. Ces entreprises appartiennent très majoritairement aux secteurs « services » (3 072 entreprises, soit 67,5 %) et « commerce et réparations » (990 entreprises, soit 21,8 %). Les entreprises sans personnel salarié, soit 2 136 entreprises, représentent 46,9 % du total. On dénombre566 entreprises de plus de dix salariés[i 22], toutefois ces dernières emploient 83,75 % des salariés. Entre 1998 et 2004, le taux d'évolution du nombre de créations d'entreprises est de 28,5 %, soit le plus haut taux de la région Bretagne.
La présence du secteurnautique est très marquée à Vannes. Un pôle d'excellence dans la conception et la construction nautique consacré à la compétition a été créé au sein du Parc du Golfe, un parc d'activité situé sur la rive droite duport de la ville. Parmi les entreprises implantées à Vannes, on peut noter la présence de Multiplast dont plusieurs réalisations détiennent des records mondiaux à la voile : les catamarans OrangeI-II etGroupamaIII, le trimaranGéronimo, le monocoqueBrit Air, etc.
D'autres leaders sont également présents à Vannes :Bic Sport, leader mondial de la planche à voile et du surf ; Plasmor, leader français du kayak de mer (en procédure collective depuis le 24 octobre2018[130]) et Seagull, leader mondial du char à voile. Vannes est également le siège français du plus grand voilier au monde, North Sails, ainsi que de nombreux cabinets d'architectes navals. Sur le Pays de Vannes, plus de80 entreprises représentant près de500 emplois appartiennent au secteur du nautisme.
En semaine, deux halles sont ouvertes au public : les Halles des Lices et la Halle aux Poissons. Chaque mercredi et samedi a lieu un marché dans le centre-ville de Vannes. Dans le quartier de Ménimur, un marché alimentaire a également lieu le mardi et le vendredi matin.
Dans la rédaction du cahier des charges d’appel à candidatures pour le projet architectural, le conseil municipal a laissé une large place à la créativité et la possibilité éventuelle de conservation des éléments anciens. Sur les 4 projets réceptionnés, le jury de concours et le conseil ont retenu celui du cabinet Peiffer, Freycenon, Plays.
Vannes est classéeVille d'Art et d'Histoire et abrite de nombreux monuments et lieux culturels de premier ordre. Des guides-conférenciers organisent des visites à la découverte de l'intra-muros et du Vieux Vannes, de sonpatrimoine et de son histoire. L'agglomération vannetaise compte trois édifices distingués par l’attribution du label patrimoine duXXe siècle[Note 9]. Vannes compte272 monuments et objets classés ou inscrits aux monuments historiques.
Lesguerres de la Ligue de la fin duXVIe siècle obligent la ville à se doter de plusieursbastions polygonaux (Gréguennic, Haute-Folie, Brozilay, Notre-Dame). L’éperon de la Garenne est le dernier ouvrage défensif construit à Vannes vers 1630. À partir de 1670, le roiLouisXIV vend morceau par morceau les éléments des remparts afin de financer ses guerres. L'événement le plus significatif est, en 1697, le don à la ville de Vannes des ruines du château de l'Hermine, qui servent alors au réaménagement duport et à l'entretien des bâtiments municipaux.
Sur une maison à colombages datant duXVIe siècle ayant appartenu àGilles de Bretagne et inscrite monument historique[134], à l'angle des rues Noé et Pierre-René Rogue dans l'intra-muros, se trouve un des emblèmes de la ville. L'enseigne Vannes et sa femme, surmontée des bustes d'un couple en pierre peinte sans mains, est un des symboles de la ville dont on ne sait pas l'origine. Cette sculpture pourrait être une enseigne commerciale, probablement l'enseigne d'un cabaret. Cette enseigne joviale est voisine duchâteau Gaillard, hôtel particulier, ancien siège duParlement de Bretagne et aujourd'hui musée d'archéologie.
Construite en 1410 à l'initiative de Jean de Malestroit,évêque de Saint-Brieuc et deNantes,chancelier deJeanV depuis 1408, cette demeure médiévale est rachetée en 1457 par le duc de Bretagne qui y installe lesÉtats de Bretagne. C'est dans cette cour souveraine que lesvassaux du duc votent les impôts. En 1485,FrançoisII confie le rôle des États dans les contentieux à une cour de justice, leParlement de Bretagne qui siège également à Vannes.
En 1554, alors que le Parlement s'installe àRennes, le roi de FranceHenriII vend l'Hôtel. AuXVIIe siècle, l'hôtel appartient à Pierre de Sérent, Président duPrésidial de Vannes, qui commandite la réalisation du cabinet desPères du désert composé de soixante-six panneaux de bois représentant de tous les pays et de toutes les époques d'après des gravures reproduisant l'œuvre du peintreMaarten de Vos. En 1912, laSociété polymathique du Morbihan rachète le Château Gaillard et le confie à la municipalité vannetaise en 2000 afin de créer un musée d'Histoire et d'Archéologie qui permet la conservation et la présentation au public de ses collections.
Le bâtiment actuel date de 1785 et n’a plus rien à voir avec la forteresse qu’évoqueBertrand d’Argentré dans sonHistoire de Bretagne de 1582. Le château tire son nom de la forteresse construite entre 1380 et 1385 par le ducJeanIV afin de renforcer l’enceinte de Vannes et y avoir une résidence. La forteresse est adjointe de vastes dépendances où il crée un parc, le terrain s’étendant de la Garenne à l’étang au Duc. SousLouisXIII, le château à l’abandon est partiellement détruit et c’estLouisXIV qui en fait donation à la ville de Vannes en 1697. Les pierres du château servent alors aux réparations des bâtiments dont la ville avait la charge, ainsi qu'à la construction des quais du port. La forteresse est pratiquement en ruine lorsque la ville vend son emplacement et ses soubassements à Julien Lagorce, un traiteur, qui en fait l’hôtel actuel. Par la suite, la demeure devint successivement une école d’artillerie en 1874 puis le siège de la Trésorerie Générale jusqu’en 1974, date à laquelle la ville de Vannes en fait l’acquisition pour y installer l’école de droit duMorbihan. Aujourd’hui, le château de l’Hermine est le siège de l’Institut culturel de Bretagne.
Remplaçant une mairie ancienne et en mauvais état, l'hôtel de ville de Vannes est un projet du maire républicain Émile Burgault qui en 1847 établit les premiers fondements. C'est quarante ans plus tard que celui-ci sera réalisé. Érigé sur la place du marché, cet hôtel de ville voulu par les républicains après leur victoire sur les monarchistes en 1878 est le triomphe des idées républicaines. Bâti sur les plans de l'architecteAmand Charier, fils de Marius Charier, l'hôtel de ville de style de laRenaissance italienne est encadré par deux pavillons. Sa façade principale s'orne d'un frontispice comportant une horloge, et, au fronton, le blason de la ville. Un grand campanile à carillon le surmonte, rappel du beffroi d'autrefois. La façade est particulièrement travaillée : grands pilastres des pavillons et colonnes engagées, à chapiteaux corinthiens, frontons alternativement triangulaires et cintrés, cartouches et bustes, supports du frontispice, volutes. L'édifice est inauguré par le ministre des PostesFélix Granet le[140], mais il coûte plus de 800 000 francs soit deux fois le montant du devis initial fixé en 1880. Ce monument fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[141].
Inaugurée le sousNapoléonIII, la nouvelle préfecture duMorbihan est construite par l'architecte départementalÉmile Amé sur le site de l'ancien couvent des jacobins tout près du quartier Saint-Patern. Cet édifice, bâti sur un plan en « U », s'apparente austyle Louis XIII avec son corps de30 mètres de large. Le décor du fronton fait référence à l'Empire (aigle impériale) et à l'histoire bretonne avec les représentations deNominoé, comte de Vannes et d'Alain Barbe-Torte, deux héros de l'indépendance bretonne.
L'hôtel de la préfecture est entouré d'un parc de cinq hectares. La plus grande partie est composée d'un jardin à l'anglaise dessiné en 1862 parLouis-Sulpice Varé, architecte-paysagiste de Paris, auteur dubois de Boulogne. Placé en contrebas de l'aile des archives, un jardin à la française de 5 000 m2 fut redessiné en 1975.
Cet hôtel particulier en forme de « L », a sa façade principale sur la rue et une aile en retour au sud. Un jardin à la française occupe les arrières de l'hôtel. Il fut construit vers 1685 par Raymond le Doulx, chanoine de lacathédrale de Vannes originaire deBordeaux. À la Révolution, il est saisi à Armand de Gouvello, parti en émigration, et, en 1795, l'hôtel de Limur est le siège d'une commission militaire chargée de juger les prisonniers dudébarquement de Quiberon. L'hôtel est ensuite la propriété de Mahé de Villeneuve, maire sous le Consulat et l'Empire, puis de Joseph-François Danet, receveur général du département. En 1820, la ville projette d'en faire sa mairie mais le projet est avorté. Jusqu'en 1947, la famille de Limur demeure dans l'Hôtel, date à laquelle la ville de Vannes en devient propriétaire. Le musée des Beaux-Arts aujourd'hui situé àLa Cohue y emménage de 1955 à 1968. Classémonument historique en 1993, l'Hôtel de Limur connaît une restauration complète depuis 1996. Elle accueille entre ses murs des concerts et des expositions.
Inscrite aux monuments historiques depuis le, la chapelle, dépendant du collège Jules-Simon, fut construite de 1661 à 1685 sur les plans du frèreCharles Turmel, architecte de laCompagnie de Jésus. La chapelle est inspirée des modèles baroques italiens et représentative du style jésuite de l'époque. Élevée alors que la ville connaît un important essor religieux avec l'installation de nombreuses communautés et la construction de couvents, maisons de retraite ou chapelles, la chapelle Saint-Yves est édifiée sur un soubassement en granit. Les deux niveaux sont coiffés d'un haut fronton, dans lequel est gravé le monogramme des Jésuites IHS (Jesus Hominum Salvator). Les volumes de cette chapelle sont simples, une nef unique, un chœur réduit.Catherine de Francheville, mécène, fait inscrire sur le linteau du portailFundavit eam Altissimus (C'est le Très Haut qui a construit cette chapelle). Legouverneur de Vannes, Claude de Lannion, fait don de3 000 livres pour la confection d'un retable réalisé par le retablier nantaisJean Boffrand. Ce retable aux colonnes de marbre noir à chapiteaux corinthiens est doté d'ailes dont les niches sont meublées de deux statues. Le tableau au cœur du retable est consacré au triomphe de saintIgnace de Loyola. La chapelle est en cours de réhabilitation[145].
Rive gauche du port.La nouvelle esplanade du port de Plaisance.
Afin de faciliter le traitement de l'information sous une forme automatisée, on utilise pour Vannes la chaîne de caractères codifiées « VA », selon laliste des quartiers maritimes.
Ce bateau dont le nom fait référence augrand cormoran, est unnavire de pêche de typecaseyeur spécialisé dans le ramassage deslangoustes. C'est un voilier en bois de typesloop construit en 1931 au chantierBelbehoc'h deCrozon pour un patron-pêcheur de l'île de Sein. LeCorbeau des mers s'est rendu célèbre pour avoir répondu, ainsi que leRouanez-ar-Péoc'h et leMaris Stella, à l’appel du 18 Juin 1940 du généralDe Gaulle. C'est ainsi que, le[146], Pierre Couillandre et vingt-septSénans s'embarquent pour l'Angleterre.Île-de-Sein recevra pour son attitude durant cette période lamédaille de la libération[147]. En 1981, il est racheté par le Musée de la résistance bretonne deSaint-Marcel[148]. Après sa restauration en 1987, il obtient son classement auxmonuments historiques en 1991. Géré par uneassociation loi de 1901, il organise des voyages en mer dans un but éducatif. Son port d'attache reste Vannes bien que son immatriculation soitalréenne (AY 1684).
Ce bateau est unsinago, dernier bateau de pêche de ce type construit en 1943. Il appartient à l'associationLes Amis du Sinagot[149] de Vannes depuis 1985. Construit en 1943 au chantierQuerrien auBono, il a été lancé sous le nom de Solveig. Le sinago est une chaloupe de pêche à deux mâts, appelé avant chaloupe deSéné (commune dugolfe du Morbihan). Il porte deux voiles au tiers, couleur rouge brique. Sa coque est en chêne, passée aucoaltar. Il a subi une première restauration en 1988, au chantier Michelet àConleau, et une seconde, en 1992, auchantier du Guip[150] à l’île aux Moines.
Pendant longtemps, Vannes a été considérée comme étant une enclave française en terrebretonne. Aujourd'hui, la culture bretonne s'exprime pleinement dans la cité. Lors de l'émigration des Bretons en Armorique, Vannes constituait un îlot gallo-romain, qui influença localement le breton par un petit nombre d'emprunts auroman. Par la suite, elle se bretonnisa à la fin du haut Moyen Âge et demeura longtemps un bastion dubreton alors queSaint-Brieuc par exemple, basculait au français et influençait progressivement ses environs.
Vannes est une ville pionnière dans le renouveau de la culture bretonne. Ainsi, un département de musique traditionnelle a été créé au sein du conservatoire et le, Vannes a signé la charte de l’office public de la langue bretonneYa d'ar brezhoneg[s 9]. À la rentrée2007, 1 137 enfants étaient inscrits dans des écoles primaires bilingues de la commune[151].
Le principal complexe accueillant les concerts, les salons et les congrès, se nomme leChorus. Situé sur un terrain de six hectares au sein du parc du Golfe, un parc d'activité du sud-ouest de la ville, le Chorus est un complexe pluri-fonctionnel. Un autre complexe, l'Échonova, lieu de musiques actuelles de l'agglomération vannetaise inauguré en2010, est situé sur le territoire de la ville voisine deSaint-Avé[153].
Les concerts de musique classique et de musiques du monde sont joués à l’auditorium des Carmes, composante du conservatoire de musique de Vannes[s 10] situé rive droite du port de plaisance. Les pièces théâtrales, quant à elles, sont représentées au théâtre Anne de Bretagne[s 11], théâtre localisé dans lePalais des Arts et des Congrès.
Différents collectifs proposent également des concerts de musiques alternatives dans des bars pour compléter l'offre culturelle, comme le collectif By The Kids For The Kids[154].
Enfin, Vannes accueille le siège de l'association Motocultor Fest Prod, qui organise divers concerts à vannes même, et surtout chaque mois d'août leMotocultor Festival dans des communes limitrophes de Vannes (par manque de terrains disponibles dans la commune de Vannes).
Depuis 2016, Le Ker, un parc à thème a ouvert. Ce musée se consacre à l'histoire bretonne à partir de laPréhistoire et jusqu'à la bataille desVénètes qui opposa lesCeltes aux armées deJules César[155].
Lecinéma apparaît dès1901 à Vannes. Les premières projections des films produits par lesfrères Lumière se font sous chapiteau ou bien alors authéâtre de la Cohue et dans les locaux du patronage Saint-François qui deviendra lecinéma de la Garenne.
le « cinéville la Garenne » (12 Bis Rue Alexandre Le Pontois), construit en1925 (cinq salles) et classécinéma d'art et d'essai ;
le « cinéville Parc-lann » (Rue Aristide Boucicaut), construit en2005 (neuf salles).
Histoire des cinémas vannetais
Façade conservée de l'Eden en 2010.
Le premier cinéma vannetais est créé en1922 par Robert Damilot, un décorateur parisien. Une façadeArt déco représentant des motifs floraux et végétaux est réalisée et la capacité de l'ancienne salle deRoller Skating est portée à900 places. Le cinéma propose un orchestre, un balcon et un promenoir. Racheté en1966, le cinéma est rebaptisé « Comédia » puis « Universel ». L'ouverture du Palais des Arts compromet un projet de programmation de spectacles autres que cinématographiques. En1981, le cinéma change de propriétaire et de nom pour devenir le cinéma « l’Eden »[p 2]. Le bâtiment est agrandi en hauteur et par l’arrière, il comporte trois salles de 225, 156 et128 places. Le cinéma ferme ses portes en2003 faisant place à un complexe immobilier qui intègre la façade repeinte et entretenue.
En1925, l'abbé Guillaume, professeur de dessin aucollège Saint-François-Xavier, crée, dans l'ancienne salle de patronage Saint-François proche du plateau de la Garenne face aux remparts, une salle de cinéma de 1 000 places décorée de panneaux évocateurs de sites et de monuments duMorbihan peints par l'artiste vannetais Victor Guesde. En1951, la salle connaît des réaménagements devenus obligatoires mis en œuvre par l’architecte vannetais Guy Claubert de Clery qui dessina les plans de l'église Saint-PieX. LaSoredic, propriétaire du cinéma en1970, en fait un complexe de trois salles. Aujourd'hui, le « Cinéville La Garenne »[p 3] comporte cinq salles de 316 à75 fauteuils. La Soredic, également propriétaire de l'autre cinéma vannetais, a passé une convention avec la mairie de Vannes et l’associationCin’écran afin de promouvoir la programmation d’Art et Essai.
Le troisième cinéma de la ville, « le Royal »[p 4], fut construit en1936 par Léonce Liets en place et lieu d'un garage, plus anciennement des bains-douches privés créés en1863 non loin de l'Hôtel de Ville. La façade, très étroite, est habillée d'un oriel à deux niveaux, de forme semi-circulaire correspondant aux parties privées. La salle à la façade étroite surmontée d’un oriel de500 places à deux étages se déploie en arrière. Le « Royal » ferma ses portes le, laissant place à une librairie. La salle est complètement restructurée mais conserve sa face étroite en béton enduit.
Le dernier et plus grand cinéma vannetais est inauguré en2005 dans la zone commerciale de Parc Lann au Nord-Ouest de la ville. « Le cinéville Parc Lann », propriété du groupeSoredic, est unmultiplexe de neuf salles.
Une ville cinéphile
Avec deux cinémas en activité, dont un consacré aux films d'art et d'essais, Vannes est attachée au septième Art. Avec en2006, 494 000 entrées pour 52 000 habitants (9,55 entrées/habitant[156]), 475 000 entrées pour 52 000 habitants (9,19 entrées/habitant[157]) en2007 et 530 000 entrées pour 53 000 habitants (10,02 entrées/habitant[158]) en2008, les cinémas vannetais occupent la tête du classement régional de la fréquentation des salles de cinéma selon les études effectués par leCentre National Cinématographique (CNC). La fréquentation enregistrée a connu une hausse de 86,2 % entre2005 et2006, deuxième plus forte progression sur le territoire national aprèsCalais.
Vannes est également le lieu d'un événement lié auseptième art : les « Rencontres du Cinéma européen », organisé par l'association Cin'écran.
Ces armoiries sont connues depuis leXVe siècle. L'hermine et sa moucheture typique est traditionnellement attribuée à laBretagne, dont Vannes a été l'une descapitales. L'écu est timbré d'une couronne murale. Lacouronne murale à quatre tours (anciennement à trois tours) rappelle que Vannes est la préfecture duMorbihan[Note 10]. Les supports de l'écu, deuxlévriers, rappellent ceux qui furent offerts àFrançoisIer lorsqu'il vint à Vannes le pour le traité d'union perpétuelle. Le lévrier est symbole de fidélité et de noblesse.
Ladevise de la ville est« Da'm Buhez », ce qui signifie« À ma vie », a comme origine le ducJeanIV qui institua en1381l'ordre chevaleresque de l'Hermine. Les chevaliers de l'Ordre portaient au cou un collier auquel pendait une hermine au naturel qu'on voit dans le blason de la ville. La devise qui était celle de l'Ordre, rappelle le fait historique dont Vannes a été le théâtre.À ma vie est également la devise des ducs de lamaison de Montfort.
La ville utilise comme drapeau sa bannière armoriée :une hermine passante blanche sur fond rouge portant un manteau d'hermine.
Une différence est notable entre le blason et le drapeau, en effet, l'hermine du drapeau est bouclée et accolée de la jarretière flottante de Bretagne alors que l'hermine du blason est cravatée d'hermine doublée d'or.
Le fond rouge symbolise le royaume duBroërec dont la capitale fut Vannes. Une miniature duXVe siècle donne à ce royaume duMoyen Âge un drapeau à la croix dentelée de rouge accompagnée d'hermines d'où la couleur rouge du fond de ce drapeau. L'hermine au naturel est le symbole de laBretagne. À l'origine représentée sous la forme d'unemoucheture, l'hermine est plus rarement apposée sous sa forme naturelle. EnBretagne, il existe une multitude de villes utilisant des mouchetures d'hermines en tant qu'éléments dans leur blason ou drapeau. Au contraire, seules quelques-unes d'entre elles utilisent l'hermine au naturel comme symbole. Les exemples les plus connus sont, à l'exception du blason et du drapeau vannetais, le blason et drapeaumalouin et le drapeau moderne de la province duVannetais. La jarretière flottante de Bretagne symbolise l'ordre de l'Hermine.
Le drapeau de la ville, bien que connu d'un grand nombre de Vannetais et de Bretons, n'est que peu usité. On peut retrouver le drapeau de la ville à la place d'honneur (gauche) sur le parvis de l'hôtel de ville à côté duGwenn ha du, du drapeau français et du drapeau européen, sur leport de plaisance.
L'ancien logo de la mairie de Vannes représente unehermine naturelle placée sur deux bandes mouvantes, une bleu marine et l'autre de bronze. Unemoucheture d'hermine de bronze est située sur la bande du dessus et une bleu-marine sur la bande du dessous. En dessous du nom de la ville est apposée une phrase :Morbihan Capitale. Depuis le 11 octobre 2021, la ville possède un nouveau logo plus moderne, avec "une identité bretonne conservée avec l’hermine cravatée et le noir et blanc reprenant les couleurs duGwenn ha du" selon la mairie[159].
↑Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
↑Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Vannes comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Henry, Victor,Lexique Étymologique des termes les plus usuels du Breton Moderne, Faculté des Lettres de Rennes, Rennes, 1900.
↑Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise, éditions Errance, 2003,p. 311-312.
↑« Il [Louis] marcha de sa personne en Bretagne avec une armée considérable, et tint à Vannes l'assemblée générale de la nation. Entrant ensuite dans la province dont il vient d'être parlé, il prit toutes les places fortes des rebelles, et se rendit bientôt maître sans beaucoup de fatigue du pays entier. Après en effet que Morman qui s'y était arrogé l'autorité royale au mépris de l'usage constant des Bretons, eut été tué par les troupes de l'empereur il ne se trouva plus un seul Breton qui résistât, ou qui refusât soit d'obéir aux ordres qu'il recevait, soit de fournir les otages qu'on exigeait de lui » — Annales d'Éginhard, (Année 818)
↑Elle est également présente dans leFinistère surMorlaix (101.2 FM) etLandivisiau (88.6 FM) grâce au rachat deTempo la radio, radio locale d'Henvic. Elle émet depuis sous le nom "Tempo programme Alouette" et propose des décrochages locaux spécialement pour ses auditeurs finistériens.
↑Elle a racheté Magic la Radio en mai 2013. Elle émet aujourd'hui sous le nom "Magic Programme Alouette" et propose du contenu spécifique sur les fréquences limousines.
Yvon Boëlle,Vannes et Le Golfe Du Morbihan, Ouest-France, 1998
Hélène Martin-Le Guen,Vannes Golfe Du Morbihan, Éditions Déclics, 2002
Armand Fleuriot,Regards sur Vannes & Le Golfe Du Morbihan, Coiffard Édition, 2003
Bernard Rio,Vannes, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2004
Michel Dugué,Vannes, Pour Mémoire, Éditions Apogée, 2004
Bertrand Frélaut,Histoire de Vannes, Éditions Jean-Paul Gisserot, 2005
Christian Chaudré,Vannes - Histoire Et Géographie Contemporaine, Éditions Palantines, 2006
Sous la direction de Jean-Marie Pérouse de Montclos -Guide du patrimoine. Bretagne -Monum. Éditions du patrimoine - Paris - 2002 -(ISBN978-2-85822-728-0)
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.