| Valeurs actuelles | |
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| Pays | |
|---|---|
| Langue | Français |
| Périodicité | Hebdomadaire, parution le jeudi |
| Genre | Magazine d'actualité |
| Prix au numéro | 5,90 € |
| Diffusion | 114 184ex. () |
| Fondateur | Raymond Bourgine |
| Date de fondation | (il y a59 ans) |
| Ville d’édition | Clichy |
| Propriétaire | Famille Safa viaGroupe Valmonde |
| Directeur de publication | Erik Monjalous |
| Directeur de la rédaction | Tugdual Denis |
| Rédacteur en chef | Mickaël Fonton et Raphaël Stainville (France) Antoine Colonna (monde) Frédéric Paya (économie, finance) Laurent Dandrieu (culture) |
| ISSN | 0049-5794 |
| ISSN(version électronique) | 2490-9300 |
| Site web | valeursactuelles.com |
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Valeurs actuelles est unmagazine d'actualitéd'opinionhebdomadairefrançais, créé en parRaymond Bourgine.
À l'originerevue d'information boursière reprenant le contenu de l'hebdomadaireFinance,Valeurs actuelles devient peu à peu unjournal d'opinion et généraliste, puisultraconservateur. Sa ligne éditorialeconservatrice se radicalise en avec l'arrivée d'Yves de Kerdrel à sa tête, le titre étant désormais classé à l'extrême droite, condamné à plusieurs reprises pourincitation à la haine. Il contribue également audéni du réchauffement climatique et propage des thèsesantiféministes.
Le magazine fait partie dugroupe Valmonde, détenu par lafamille Safa depuis 2015, et notammentIskandar Safa avant son décès. En 2025, il est question qu'il soit racheté par un trio d’investisseurs (famille Claude,Benjamin La Combe et le milliardairePierre-Edouard Stérin).
L'origine du titre remonte à la création de l'hebdomadaireFinance en, édité par la Compagnie française de journaux (CFJ).
En,Raymond Bourgine crée le titreValeurs actuelles. Il le dirige pendant plus de vingt ans, jusqu'à sa mort en, à l'âge de65 ans.
De, où le titre devientValeurs actuelles jusqu'au milieu des années, diverses personnalités, dontPaul Chambrillon qui assure lacritique dramatique et la chroniquegastronomique, contribuent à l'essor puis au rayonnement de la publication.
L’écrivain antisémite et collaborationnisteLucien Rebatet y tient une critique cinéma de la fondation du journal en à sa mort en, sous le pseudonyme de François Vinneuil[1].
Passé après la mort deRaymond Bourgine, en, sous le contrôle deMarc Ladreit de Lacharrière[2], le groupe Valmonde est ensuite devenu une filiale à 100 % de laholdingDassault communication deSerge Dassault.
En,Sud Communication, dont le propriétaire estPierre Fabre, est devenu actionnaire majoritaire de Valmonde à hauteur de 66,66 % du capital. Les 33,34 % restant détenus par Dassault jusqu'en, puis également cédé à Sud communication. Toutefois, le conseil de surveillance reste présidé parOlivier Dassault, et son directoire parPierre-Yves Revol. Le groupe Valmonde a été dirigé de à parGuillaume Roquette.
Avec le lancement d'une nouvelle formule en, Le titre a accéléré l'augmentation de sa diffusion payée, de + 7,5 % en, et + 8,5 % sur le premier trimestre[3].
La nouvelle formule est marquée par une augmentation de 10 % de la pagination et l'arrivée de nouveaux chroniqueurs.
Le journalisteFrançois d'Orcival signe chaque semaine l'éditorial deValeurs actuelles. Depuis le, il est président du comité éditorial du groupe Valmonde qui publie égalementLe Spectacle du monde, disparu en.
Chaque semaine, lalettre deM. de Rastignac, référence àEugène de Rastignac, personnage d'Honoré de Balzac, présente de façon humoristique l'actualité politique française dans le style de l'écrivain, les noms des personnalités politiques étant modifiés.Nicolas Sarkozy y est par exemple Martial Kropoly.
L'hebdomadaire fut, jusqu'à sa mort, propriété dePierre Fabre, propriétaire du laboratoire du même nom.
Le,Yves de Kerdrel devient directeur général du groupe. Chroniqueur économique auFigaro à partir de après avoir été éditorialiste auxÉchos de à, Yves de Kerdrel a été membre de laCommission pour la libération de la croissance française, membre duConseil pour la diffusion de la culture économique, et membre de la commission du dialogue économique duMedef.
Le,Valeurs actuelles change de formule et vise une diffusion de 100 000 exemplaires[4]. Six mois après le lancement de cette nouvelle formule, les ventes en kiosques affichaient une hausse de 50 % alors que dans le même temps celles duPoint et duFigaro Magazine étaient en repli[réf. nécessaire].
Yves de Kerdrel brosse le portrait de son lectorat en :« le profil type est un Françaisbourgeois, rural, deprofession libérale, avec des préoccupations très provinciales. Il est contre lepolitiquement correct et contre leparisianisme »[5].
Éric Branca, directeur de la rédaction entré àValeurs actuelles en, quitte le magazine en.
Le groupe Pierre Fabre cède en le titre à Privinvest Médias, du groupe Privinvest, appartenant au trioIskandar Safa,Étienne Mougeotte etCharles Villeneuve[6],[7].
Yves de Kerdrel, directeur général de l'hebdomadaire, annonce un partenariat avec le site d'extrême droiteBoulevard Voltaire dans le cadre des « Rendez-vous deBéziers », événement à l'initiative du maire de la villeRobert Ménard, rassemblant divers personnalités et politiques de droite et principalement d'extrême droite[8].
À l'issue d'un conseil d'administration tenu le, le groupe Valmonde &Cie annonce le départ d'Yves de Kerdrel, qui quitte ses fonctions de directeur général« afin de mener à bien de nouveaux projets », mais qui demeure éditorialiste. Il est remplacé par Erik Monjalous, ancien directeur commercial et marketing de l'agence France-Presse, passé parL'Opinion[9].
En, l'éditeur du journal, le groupe Valmonde, porte plainte pour « abus de confiance,escroquerie,faux, usage de faux, complicité etrecel de ces délits ». En effet, depuis, plusieurs millions d'euros auraient été détournés par un cadre deValeurs actuelles grâce à un système de surfacturation, avec la complicité d'une entreprise extérieure. Si le nom du cadre incriminé n'est pas révélé, il s'agirait, selonLibération,« d'un cadre haut placé dans la hiérarchie de l’entreprise, une sorte denuméro 2, qui avait la main sur la gestion des sous-traitants et sur une partie de la comptabilité de l'entreprise »[10],[11].
Mi-,Valeurs actuelles lance un média vidéo surYouTube, baptiséVA+.
Malgré le départ d'un nombre croissant d'annonceurs ne souhaitant plus être associés à la ligne très droitière de l'hebdomadaire, la société éditrice deValeurs actuelles, Valmonde, affiche un chiffre d'affaires record en selonLa Lettre A[12]. Toujours selonLa Lettre A, l'hypothèse d'une candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle de fait augmenter les ventes deValeurs actuelles : le double numéro d'été où celui-ci accorde un entretien fleuve à l'hebdomadaire se vend à plus de 39 500 exemplaires contre 21 500 ventes en moyenne sur l'année[13]. Toutefois, en, alors queValeurs actuelles soutient la candidature d'Éric Zemmour à l'élection présidentielle, la diffusion totale est en baisse de 9,2 % par rapport à[14].
En,Valeurs actuelles noue un partenariat avecOmerta, un média récent prorusse etidentitaire[15].
En, à la suite de désaccords persistants sur la ligne éditoriale deValeurs actuelles avec Iskandar Safa,Geoffroy Lejeune estmis à pied[14]. Il est renvoyé de son poste de directeur de la rédaction par le propriétaireIskandar Safa qui le trouve trop proche de l'extrême droite et notamment d'Éric Zemmour, et, selonLe Monde etLibération en raison de la baisse du lectorat et des recettes publicitaires attribuées à ce choix[14],[16]. Sonlicenciement est annoncé le, il est remplacé par Tugdual Denis[17],[18]. Le même mois, une crise au sein de la rédaction est déclenchée à la suite de la participation de deux employés deValeurs actuelles à une vidéo avec le militant d'extrême droitePapacito appelant à la violence contre le maire deMontjoi[19],[20].
En septembre 2025, alors que je journal doit faire face à la concurrence du JDD soutenue parVincent Bolloré et à une chute de ses ventes (-21,5 % entre 2024 et 2025), un trio d'investisseurs français composé de Benjamin La Combe,Pierre-Edouard Stérin (au même moment concerné par une enquête préliminaire sur le financement présumé illégal du Rassemblement national) et la famille Claude, rachète Valeurs Actuelles et prévoit un investissement d'une dizaine de millions d'euros pour relancer le titre[21]. La cession a été annoncée aux salariés le 26 septembre 2025 et son montant n'a pas été rendu public (le groupe familial Privinvest l'avait acheté en 2015 9,2 millions d'euros). Selon Le Monde, en cas de finalisation, Benjamin La Combe prendrait la présidence du conseil d'administration du titre, avec le projet de nommer un nouveau directeur général issu de la presse ; le directeur de la rédaction (Tugdual Denis) serait maintenu à son poste[22].
VA+ est un média vidéo lancé surYouTube parValeurs actuelles à la mi-, avec pour objectif de concurrencerKonbini,Brut etAJ+[23],[24],[25].
Selon le sociologueRémy Rieffel, après l'arrivée deGeoffroy Lejeune, ancien journaliste auPoint, la plupart des observateurs classentValeurs actuelles à l'extrême droite[26].
SelonLe Monde, en,Valeurs actuelles a une ligne éditorialeconservatrice,« plus à droite que celle duFigaro », qualifiant le titre de« journal qui veut tirer la droite vers la droite ». Le quotidien observe que cette ligne éditoriale se durcit depuis, et que l'hebdomadaire« multiplie les couvertures « choc » sur l'islam ou l'immigration, autant de signaux envoyés à un électorat de droite radicalisé et parfois tenté par leFront national »[27],[28]. En à l'occasion du départ d'Yves de Kerdrel, l'hebdomadaire parle d'un« positionnement « buissonnien » deValeurs actuelles, du nom dePatrick Buisson, l'ancien conseiller deNicolas Sarkozy, situé aux confins de ladroite et de l'extrême droite », qu'un des actionnaires veut« recentrer » le journal« jugée trop à droite ou à l'extrême droite ». Geoffroy Lejeune, son remplaçant, est« proche deMarion Maréchal » qui« a un peu durci une ligne très à droite fixée parM. de Kerdrel », par exemple en recrutantCharlotte d'Ornellas ou en faisant une couverture controversée aux« accentsantisémites » contreGeorge Soros[9]. En,Le Monde qualifieValeurs actuelles d'« hebdomadaire qui relaie volontiers les obsessions de l'extrême droite » alors qu'Emmanuel Macron qui veut« séduire l'électorat conservateur » accorde à celui-ci le premier entretien d'unprésident de la République depuisJacques Chirac,Valeurs actuelles étant« souvent tenu à distance par les pouvoirs et soucieux de banalisation »[29].
PourL'Obs, cette radicalisation est concomitante de l'arrivée d'Yves de Kerdrel à la tête de la rédaction en, qui adopte« un axe résolument conservateur, structuré autour de ses obsessions identitaires. Une thématique dans la droite ligne de son poulainNicolas Sarkozy, ravi d'être régulièrement mis à l'affiche dans la perspective de »[30].
SelonLibération qui le qualifie de« trèsréactionnaire », le magazine se situe politiquement à l'extrême droite[31], à la suite d'un repositionnement résultant d'une radicalisation par opportunisme. Le journal cite Yves de Kerdrel :« Il y avait une part de marché à prendre. La France des invisibles gronde, le pays se droitise. Je laboure un terrain plus important qu'en »[32],[33],[34].L'Express considère que ce positionnement suit la radicalisation des électeurs et est à l'origine de l'explosion des ventes du journal[35].
DansLes Années 30 sont de retour, coécrit par les journalistesRenaud Dély etClaude Askolovitch et les historiensPascal Blanchard etYvan Gastaut, le repositionnement politique du magazine est mis en perspective avec une autre période historique :« Derrière la radicalisation deValeurs actuelles, on ne trouve pas un militant marginal d'extrême droite mais un journaliste économique parfaitement intégré, Yves de Kerdrel, passé par le quotidien de référenceLes Échos puisLe Figaro, qui a lancé un site internet d'information économique, Wansquare, qui adhère à tous les dogmes libéraux. Cette modernité est aussi un rappel des années, quand la bascule à l'extrême droite se faisait à l'ombre du grand patronat. Il y a, dans l'air du temps, de quoi nourrir, capter, enrichir la radicalisation. Il va la saisir et l'entretenir. À l'été, c'est dansValeurs actuelles que Nicolas Sarkozy fait miroiter son retour en politique : le point idéologique moyen de la droite a bougé. »[36]
En,Yves de Kerdrel intervient à une réunion de la« droite hors les murs », « frange de la droite qui ne se reconnaît ni dans le Front national ni dans Les Républicains » organisée parRobert Ménard, maire de Béziers, dont il a faitValeurs actuelles« partenaire de son rendez-vous, afin d'élargir la surface médiatique et politique de l'événement » selonLe Monde. Il y déclare :« Nous sommes conscients que la droite « hors les murs » représente l'essentiel de notre lectorat ». Robert Ménard fait la même semaine la une deValeurs actuelles intitulée « Les dynamiteurs de la droite » aux côtés deMarion Maréchal-Le Pen,Éric Zemmour,Philippe de Villiers etDenis Tillinac[37].
Lors du changement de propriétaires en, onze salariés sur cinquante quittent le journal, en partie pour profiter de l'indemnité accordée par la clause de cession, en partie en raison d'une opposition à la nouvelle ligne éditoriale[32].
SelonLe Figaro,Valeurs actuelles est tantôt décrit comme« classé à l'extrême droite »[38], « réputé clairement à droite »[39], ou« conservateur »[40],[41].France Info qualifie le magazine d'extrême droite[42] et également de conservateur[43].Arrêt sur images positionne également le magazine à l'extrême droite[23],[44], de même queMarianne[45],L'Humanité[46],Le Monde[47] etMediapart[48], qui le qualifie également d'« ultraconservateur »[49], de même queConspiracy Watch[50],[51] ouLe HuffPost[52], tandis queParis Match le désigne comme un« hebdomadaire de droite »[53].
Le magazine est défini par le président de son comité éditorial,François d'Orcival, entré au magazine en, comme« libéral en économie et conservateur sur les sujets de société »[27].
Valeurs actuelles adopte une ligne éditorialeclimatodénialiste, qui nie l'existence duconsensus scientifique sur le réchauffement climatique.
En, les auteurs de l'ouvrageLes Gardiens de la raison le qualifient de« l'un des seuls magazines encore ouvertement climatosceptiques du pays »[54], tandis queBruno Andreotti évoque le« dernier hebdomadaire avecCauseur qui défende le climato-négationnisme »[55] ; une enquête collective deBasta !,Mediapart,Politis etReporterre classe en le journal parmi les« faussaires »[56]. Les chercheurs enscience politique Renaud Hourcade et enanalyse du discours Albin Wagener listent en l'hebdomadaire parmi les médias conservateurs français qui abritent des discours climatodénialistes, tels queCNews etSud Radio[57],[58].
Le journal donne en effet à diverses reprises la parole à des personnalités climatodénialistes, sans contradiction. C'est ainsi le cas dans un numéro de consacré aux« charlatans de l'écologie », illustré par un portrait deGreta Thunberg, qui s'attaque à la« science officielle » duGroupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) et qui remet en question l'origine anthropique duréchauffement climatique, dans lequel la parole est notamment donnée àFrançois Gervais,Vincent Courtillot etBenoît Rittaud[56],[59]. Ou dans un numéro hors-série de titré « Climat : info et intox », dans lequel interviennent notamment les climatodénialistesChristian Gerondeau,Benoît Rittaud (contributeur régulier de l'hebdomadaire),Olivier Postel-Vinay,François Gervais,Vincent Courtillot,Steven Koonin,Richard Lindzen etMichael Shellenberger, tous éloignés dessciences du climat et dont un certain nombre sont membres ou proches de l'Association des climato-réalistes, ainsi que le souligneArrêt sur images ; le rédacteur en chef du numéro, Mickaël Fonton, questionne l'existence du consensus scientifique sur le réchauffement climatique[60].
Un article de titré « L'hystérie féministe » est critiqué parLe Nouvel Obs, qui dénonce un renversement de valeurs quandValeurs actuelles attribue lesviolences sexuelles aux femmes, qui seraient consentantes, et leur dénonciation à un manque de réflexion et à des supposées hystérie féministe et essentialisation des hommes[61]. PourJean Birnbaum, la partie du dossier sur l'écriture inclusive et les débats qui en résultent relèveraient plutôt d'une« hystérie masculine » alors qu'il s'agit de poser la question de ladomination masculine[62].
Un dossier de, titré « Comment les féministes sont devenues folles » s'attirent les moqueries de plusieurs internautes disant avoir cru à une parodie duGorafi au vu du sous-titre mentionnant notamment que lesféministes« préfèrent lefoot féminin, […] cassent l'ambiance en soirée »[63],[64]. Pour l'un des intervenants, ce n'est qu'une reprise d'une chargemisogyne de oùValeurs actuelles titrait « La nouvelle terreur féministe »[63]. Pour l'historienneChristine Bard, cet article, qui liste les supposées dérives du féminisme contemporain et propose plusieurs portraits de féministes, relève du« degré zéro de l'analyse ». Il reprend le poncif ancien de la pathologisation des militantes pour l'égalité des sexes, en les assimilant à des « folles » ou des « hystériques ». D'autre part elle estime, concernant la violence reprochées aux féministes, que l'article est malhonnête car il sélectionne en les généralisant des slogans non représentatifs, slogans violents répondant auxviolences faites aux femmes, et omet de traiter l'essentiel des revendications, formulées sans violence. Parmi les autres poncifs,« la négation de l'utilité du féminisme, au nom d'une vision de la société qui évoluerait en quelque sorte d'elle-même vers plus d'égalité » est elle aussi une technique employée depuis des décennies pour invisibiliser le féminisme. L'historienne critique de même la négation dupatriarcat et le renversement accusatoire sous la plume de la sexologueThérèse Hargot, qui rend les femmes responsables des violences sexuelles dont elles sont victimes[64].
Le,Yves de Kerdrel, directeur de la publication deValeurs actuelles, est condamné par la17e chambre dutribunal correctionnel de Paris à 3 000 € d'amendes pourprovocation à la discrimination, la haine ou la violence envers lesRoms etdiffamation pour un dossier consacré aux Roms[65], intitulé « Roms l'overdose »[66] du. Les juges ont souligné que, dans ce dossier,« la répétition et la juxtaposition de termes censés [être] descriptifs tels que “fléau”, “overdose”, “plaie”, “invasion”, tous évocateurs de maladies ou de catastrophes [...] contribuent nécessairement, par-delà le supposé “constat” à opposer la communauté visée, appréhendée sous un prisme uniquement négatif, à “la France” ou aux “Français” ».Yves de Kerdrel et la société Valmonde, éditrice du journal, ont été condamnés enappel le à verser solidairement 2 000 € dedommages et intérêts à laLicra et 1 000 € à l'association La Voix des Roms[67]. Cette décision est assortie d'une mesure de publication judiciaire[68].
En, l'État institue dessubventions aux hebdomadaires, mais en priveValeurs actuelles en les déniant aux journaux condamnés pour racisme,incitation à la haine ou à la violence au cours des cinq dernières années. Le journal conteste ces aides devant la justice. En, elles sont invalidées par leConseil d'État[69].
Le,Yves de Kerdrel, directeur de la publication deValeurs actuelles, est condamné[70] par la17e chambre duTGI de Paris à 2 000 € d'amende pourprovocation à la haine raciale, à la suite d'une plainte de plusieurs associations (dont l'UEJF,SOS Racisme et leMRAP) pour sa couverture du qui représentait uneMarianne portant unvoile islamique, accompagnée du titre « Naturalisés : l'invasion qu'on cache »[71],[72]. Ce jugement, confirmé en appel, est ensuite cassé et annulé par laCour de cassation le[73],[74].
En,Valeurs actuelles, puisL'Opinion, publient un« sondage confidentiel qui circule en ce moment à l'UMP » indiquant queNicolas Sarkozy est la seule personnalité politique à même de l'emporter face àMarine Le Pen à la présidentielle de[75].Valeurs actuelles attribue dans un premier temps le sondage àIpsos, avant de reconnaître une « erreur ». Le directeur d'Ipsos déclare :« La réalité est très simple : nous n'avons pas fait ce sondage. Et je ne sais pas qui l'a réalisé. La seule façon de démentir la rumeur est maintenant que Valeurs actuelles publie le rapport d'enquête », le journal n'ayant pas publié des informations obligatoires comme le nombre de sondés, les questions posées, le nom et la qualité de l'acheteur du sondage, etc.[76],[77],[78]. Convoqués par laCommission des sondages le, les représentants du journal n'ont pas été capables de fournir d'éléments« permettant d'établir, de manière certaine, l'existence de ce sondage électoral ». La Commission conclut donc à l'absence de fiabilité des résultats publiés. PourFrance info, le sondage n'a donc jamais existé. Le site « Observatoire des sondages » estime queValeurs actuelles a « sciemment menti »[79],[80],[81]. Par contre,Marianne estime que le sondage pourrait exister, appuyant cette affirmation en faisant un lien vers un article deSlate : selon ce magazine, le sondage« confidentiel » est une« constante de la vie politique française, même s'il est rare que le nom de l'institut supposé l'avoir réalisé soit cité », et ce type de sondage peut être vrai mais également faux, et il est en tous cas une opération de communication pour le candidat politique qui l'a secrètement commandé[78],[82].
En, le journal publie un reportage qui détaille les rendez-vous de journalistes duMonde dans leur enquête surNicolas Sarkozy, ce qui déclenche une polémique. La direction duMonde annonce le jour même qu'elle allait demander l'ouverture« d'une enquête pour espionnage et déposer une plainte pour diffamation et injure », et la rédaction de14 grands médias français publie un communiqué commun dénonçant une« atteinte grave ausecret des sources »[83]. Le directeur de l'hebdomadaire,Yves de Kerdrel, est condamné en à 1 000 € d'amende pour avoir injurié les journalistes duMonde,Gérard Davet etFabrice Lhomme, qu'il avait notamment qualifiés de« valets » d'un« cabinet noir » contreNicolas Sarkozy[84].
Valeurs actuelles publie en une fiction intitulée« Obono l'Africaine », dans le cadre d'un feuilleton romanesque hebdomadaire transportant une personnalité contemporaine dans le passé. Écrit sous le pseudonyme d'« Harpalus », ce récit transporte ladéputée françaiseDanièle Obono dans l'Afrique duXVIIIe siècle, où elle est la victime destraites négrièresintra-africaine etarabe. Sur une des illustrations, Danièle Obono figure enchaînée avec un collier d'esclave[85]. Cette fiction est dénoncée à l'unanimité commeraciste par la classe politique française[86],[87]. En réaction, laLigue de défense noire africaine s'introduit dans les locaux du journal[38].
SelonArrêt sur images, l'article et le choix du format de la fiction avec un auteur anonyme par l'hebdomadaire d'extrême-droite correspond à des procédés de distanciation classiques dans la« littérature de la haine ». Amina Damerdji, chercheuse en littérature et ensciences sociales, analyse ainsi queValeurs actuelles« habille un texte, qui en réalité fait partie du débat politique et s'inscrit dans le champ journalistique, d'oripeaux littéraires pour se protéger car c'est une façon pour l'auteur de se déresponsabiliser »[44]. Pour le journaliste Antoine Perraud, dansMediapart, le texte est raciste et fait suite à une série d'attaques contre Danèle Obono, et« rappelle celle pratiquée parValeurs actuelles à l'encontre deChristiane Taubira. Comme si l'hebdomadaire ne supportait pas qu'une femme noire sorte de l'invisibilité pour se retrouver aux affaires »[88]. Le lendemain, lePDG deTF1 annonce la mise à l'écart de l'antenne deLCI de Geoffroy Lejeune, considérant que« cet excès deValeurs actuelles contrevient à notre ligne et à nos valeurs »[89].
En, le tout jeuneConseil de déontologie journalistique et de médiation (CDJM), rend à la suite d'une saisine par un particulier, un avis selon lequel l'article« est contraire en de nombreuses occurrences à la déontologie journalistique au sens de laCharte d'éthique professionnelle des journalistes et de l'article 8 de laCharte d'éthique mondiale des journalistes ». Le journal via la voix de son directeur porte plainte en référé contre cet avis, estimant qu'il bafoue la présomption d'innocence. Il est débouté le lendemain[90].
En, la régie en ligneTaboola, qui commercialisait des espaces publicitaires du site de l'hebdomadaire, et qui a résilié son contrat en raison de la fiction concernant Danièle Obono, qui la qualifie de« ouvertement raciste, discriminatoire, offensant », gagne son procès contre l'hebdomadaire qui perd le tiers de ses recettes publicitaires. Lacour d'appel de Paris conclut que« la publication d'un contenu illicite ne peut être protégée par laliberté de la presse et la liberté éditoriale. Or le contenu incriminé, qui a donné lieu aux excuses présentées par Valeurs actuelles àMme Obono, est susceptible de recevoir une qualification pénale. L'atteinte à la liberté de la presse n'est donc pas manifeste »[91].
Le, le tribunal correctionnel condamne les trois responsables de l'hebdomadaire pour « injure publique envers un particulier à raison de son origine » ou complicité[92]. Les juges retiennent que Danièle Obono a été représentée« de manière dégradante », avec une« volonté manifeste d'humilier [sa] personne »[48]. Le directeur de publication Erik Monjalous, le directeur de la rédactionGeoffroy Lejeune, et le rédacteur de l'articleLaurent Dandrieu, sont condamnés à uneamende de 1 500 € chacun, et devront également verser 5 000 € dedommages et intérêts à Danièle Obono[93]. Le, Erik Monjalous et Laurent Jullien sont de nouveau condamnés enappel et Geoffroy Lejeune estrelaxé[94].
Début,Mathieu Klein, lemaire de Nancy, gagne son procès en appel contreValeurs actuelles, condamné pourdiffamation[95].
Le, le visage deGeorge Soros apparaît sur la couverture deValeurs actuelles sous le titre : « Le milliardaire qui complote contre la France, révélations sur George Soros le financier mondial de l'islam et de l'islamisme ». La une crée la polémique pour ses accentsantisémites, ce dontGeoffroy Lejeune se défend[9].Mediapart estime que les propos du magazine reprennent« tous les poncifs de l'antisémitisme [...], dans une prose qui fleure bon les années », et juge cette focalisation sur George Soros« calquée sur les orientations prises par lepremier ministre hongroisViktor Orbán » ; le journal en ligne considère également qu'« il pourrait bien être l'ennemi commun capable de fédérer les extrêmes droites européennes »[96]. Pour le magazineSlate, cette une« remet au goût du jour la ligne éditoriale d'un autre journal de droite extrême, le très polémiqueRivarol »[97]. Le mensuel américainThe Atlantic estime que le contenu des articles consacrés à Soros, notamment celui deValeurs actuelles qui est cité comme exemple, reprennent« une rhétorique bien connue, ayant une longue histoire en Europe », et qui« exacerbe les plus sombres courants politiques en Europe de l'Ouest »[98]. Selon le siteConspiracy Watch, qui considère qu'un second dossier consacré à George Soros est trompeur[99], le magazine« n'a pas résisté à la tentation d'envelopper son exercice deSoros-bashing dans les langes usés duconspirationnisme »[100].
En,Valeurs actuelles publie un article sur l'historienBenjamin Stora qui est considéré comme une attaque ou« diatribe » antisémite et contre lequel s'élèvent environ400 intellectuels qui signent une pétition de soutien au chercheur et dénoncent« une charge d'une rare violence », parsemée de détails sur son physique et d'insinuations[101],[102],[103].
En, selonLa Voix du Nord,Valeurs actuelles« fabrique des scènes de guérilla » dans des quartiers d'Arras à des fins de médiatisation dans un article rempli d'« informations détournées voire inventées » et de« termes outranciers »[104],[34],[105].
En, Nadine Morano se rend auHaut-du-Lièvre, le quartier deNancy où elle a grandi, et énonce plusieurs contre-vérités, publiées parValeurs actuelles. Le sujet suscite la polémique sur les réseaux sociaux et plusieurs médias se rendent sur place pour fact-checker des affirmations qui s'avèrent fausses et sont accusées de donner une image négative du quartier[106],[107].
Valeurs actuelles a relayé et publié des informations non vérifiées, affirmant par exemple qu'une rue deCaen aurait changé de nom pour prendre celui« d'une femme voilée », alors que l'information est erronée : un événement associatif avait installé de faussesplaques de rues portant des noms féminins le temps d'un week-end[108], ou encore qu'unvioleur étranger aurait été acquitté car il n'avait pas les codes culturels, or il a été acquitté de ce chef d'accusation en raison d'un défaut depreuves[109].
Le, pour dénoncer un« manque de vérification des informations » deValeurs actuelles[110], et pour montrer que, dans un contexte de nombreuses« fake news sur les musulmans », en« racontant n'importe quoi on pouvait avoir une tribune », un internaute décide de se faire passer pour un professeur. Iltweete :« Je suis professeur àStrasbourg. Mes élèves (qui) refusent que l'on parle de laShoah et je reçois des menaces de mort. » Le subterfuge fonctionne. Son faux témoignage est partagé parDamien Rieu, un militant d'extrême droite, et après quelques heures, un journaliste deValeurs actuelles lui propose une interview. Sans vérification auprès de l'établissement ou de la direction académique, un article est publié. L'internaute dévoile la supercherie le soir,Valeurs actuelles retire l'article et s'excuse auprès de ses lecteurs via un tweet[110],[111],[112].
En, le consortium de journalistesForbidden Stories, dont fait partieRadio France, publie une enquête révélant queValeurs actuelles a servi de relais à la désinformation et la propagande du régime duBurkina Faso, orchestrée par une officineisraélienne, en relayant auprès d'une audience française une tribune discréditant leComité international de la Croix-Rouge[113].
En,Valeurs actuelles relaie unetribune de militaires, dont la quasi-totalité sont à la retraite ouen2e section[114], initialement publiée sur le site d'anciens militaires « Place d'armes » ; ce relais qui donne une soudaine visibilité à la tribune crée une polémique dans les sphères politiques et médiatiques françaises. La semaine précédente,Valeurs actuelles avait publié une tribune intitulée « J'appelle à l'insurrection » parPhilippe de Villiers[115]. Les généraux à la retraite qui évoquent un« délitement » de la France et une futureguerre civile pour défendre la civilisation contre« la horde des banlieues » sont« proches de l'extrême-droite et de milieuxconspirationnistes » dugrand remplacement et duRassemblement national.Marine Le Pen les soutient et les appelle à la rejoindre pour les prochaines présidentielles[116],[117], également sur le site deValeurs actuelles, propos condamnés par lePremier ministre,Jean Castex, pour qui« ce pourrait être une affaire insignifiante, s’il n’y avait pas une récupération politique tout à fait inacceptable »[118]. Pour20 Minutes, le texte sous-entend« une possible intervention, impression renforcée par la date choisie parValeurs actuelles : un, soixantième anniversaire duputsch d'Alger par des généraux français ». Cependant pourJean-Yves Camus, politologue spécialiste de l'extrême droite, même si certaines sections de l'armée ont un vote pour le Rassemblement national supérieur à la moyenne, l'armée« est massivement républicaine » et la tribune dansValeurs actuelles est signée par une vingtaine d'anciens généraux pour la plupart étant connus pour des discours similaires. Pour lui,« une intervention de l'armée en faveur de l'extrême droite – ou de n'importe quel camp politique – reste un fantasme alimenté par une mouvance très réduite et retraité de l'armée, et non pas une menace réelle. »[119].
Trois semaines plus tard, en,Valeurs actuelles diffuse sur son site web une nouvelle tribune adressée auprésident de la République, présentée comme étant signée par des militaires en service actif et qui s'exprimeraient sous couvert d'anonymat[120],[121],[122]. Le texte utilise leséléments de langage et repose sur une idéologie d'extrême droite selonLibération[120] et laministre des Armées,Florence Parly, qui évoque« une grossière machination politique »[123].Valeurs actuelles transforme le texte en une pétition ouverte, entretenant la polémique et prolongeant sa visibilité médiatique momentanée[117],[124]. Selon le politologue Jean Joana, la pétition met moins en lumière une opinion partagée dans l'institution militaire que la stratégie éditoriale du médiaValeurs actuelles[121], qui consiste à afficher des prises de positions clivantes pour tenter d'imposer ses opinions politiques dans le débat public[121],[124]. D'après la direction du magazine, la séquence des tribunes s'est traduite par une augmentation des ventes et de l'audience du site internet[124].Valeurs actuelles revendique plus de 160 000 signataires en une journée, sans toutefois publier la liste des signataires[120],[125],[126]. De plus le journalLa Croix[126], le magazineLe Point et le service devérification des faits du quotidienLibération soulignent le manque de fiabilité des données affichées[126], et qu'aucune vérification n'est faite sur l'identité des signataires ou même simplement l'adresse courriel utilisée pour signer[126],[120],[117]. Par ailleurs, le nombre de signataires affiché au début parValeurs actuelles était faux et basé sur le nombre de visites du site web, ce qui gonflait artificiellement le nombre de signataires[120],[117] ; le directeur de la rédaction, Geoffroy Lejeune, reconnaît que le magazine a commis une erreur[120]. D'après des témoignages recueillis dans les états-majors par le journalLa Croix,« La tribune est sujette à caution sur la traçabilité, la crédibilité et la représentativité », les militaires dénoncent également« une illégitimité totale à utiliser la marque des armées » des auteurs de la tribune[126]. Leprocureur de Paris rejette la demande de poursuites parLa France insoumise contre les auteurs et diffuseurs de la tribune, car il n'y figurait« aucune infraction pénale »[122]. SelonLe Point« c'est pour soutenir les signataires du premier texte que le média a remis le couvert (...), en publiant une « nouvelle tribune des militaires », en réalité une pétition ouverte »[117]. L'ancien présidentFrançois Hollande, quant à lui, critique le fait que les signatures ne soient pas publiées, ce qui laisserait penser abusivement que la tribune est le reflet de ce que ressent l'armée française, et reproche un manque de déontologie journalistique àValeurs actuelles[127].
| Année | Diffusion France payée[128] | Évolution annuelle | Diffusion totale[128] (gratuits inclus) |
|---|---|---|---|
| 84 864 | n/a | 88 241 | |
| 94 849 | 98 612 | ||
| 110 144 | 117 449 | ||
| 116 117 | 123 153 | ||
| 116 839 | 122 731 | ||
| 113 762 | 121 604 | ||
| 93 158 | 96 449 | ||
| 95 865 | 98 800 | ||
| 108 239[129] | 110 927[129] | ||
| 114 184 | 116 281 | ||
| 104 165 | 105 674 | ||
| 102 806 | 104 079 | ||
| 81 839 | 82 805 |
Avec l'arrivée d'Yves de Kerdrel à la tête du titre en et le virage à droite de la ligne éditoriale qui se positionne comme« anti-système » et« souverainiste »,« un créneau porteur, et ce créneau, incontestablement, c'est celui de la droite de la droite » selon le politologueJean-Yves Camus, les ventes progressent fortement et le lectorat se rajeunit,« prouesse notable dans un secteur de la presse écrite en crise » commente l'agence France-Presse. Ce positionnement se traduit notamment par des unes choc qui mettent en scène des thèmes clivants comme l'islam et l'immigration, et la mise en avant dans l'espace médiatique de journalistes commeGeoffroy Lejeune,Louis de Raguenel ouCharlotte d'Ornellas, en particulier sur les chaînes d'information en continu« [séduites par] cet alliage a priori très improbable d'une droite très décomplexée sur les questions identitaires et migratoires, et des codes de la jeunesse », selon Jean-Yves Camus[130]. De à, la progression de la diffusion du titre est la meilleure de lapresse magazine française, ce qui est récompensé par plusieurs étoiles de l'ACPM[131].
En,Valeurs actuelles a reçu pour la cinquième année consécutive une étoile de l'ACPM (anciennement OJD), pour la progression de sa diffusion, la meilleure de lapresse magazine[131].
Mediapart souligne en que« depuis le grand virage à droite qui a suivi la reprise en main du titre du groupe Le Figaro par Yves de Kerdrel en, les ventes ont fortement progressé : elles sont passées de 87 000 cette année-là à 125 000 l'été dernier »[132].
SelonLibération, la « diffusion payée individuelle » est tombée de 114 000 exemplaires en moyenne en à 76 000 exemplaires en[133]. La diffusion payée individuelle est de 84 147 en[128].
En, la vente par abonnement représente 73,84 % des ventes totales, la vente au numéro 25,10 % et les versions numériques 1,06 %[128].
Avec un chiffre d'affaires de18 millions d'euros en,Valeurs actuelles a réalisé, en, un bénéfice de plus d'un million d'euros[32].
Le titre a fourni trois directeurs auFigaro Magazine :Patrice de Plunkett,Alexis Brézet etGuillaume Roquette, son directeuractuel[Quand ?], ainsi qu'un rédacteur en chef,Henri-Christian Giraud[27].
Valeurs actuelles est propriété du groupe Valmonde.
Celui-ci édite la revueMarine & Océans depuis[134]. En, il acquiert le mensuel économiqueMieux vivre votre argent àSFR Presse, et cède les titresJours de chasse etJours de cheval au groupe immobilier de luxeBarnes[135].
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