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Valence (Drôme)

44° 56′ 00″ nord, 4° 53′ 30″ est
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Pour les articles homonymes, voirValence.

Valence
De haut en bas et de gauche à droite : leparc Jouvet ; lekiosque Peynet ; lepont Frédéric-Mistral ; leport de l'Épervière ; le clocher de lacathédrale Saint-Apollinaire.
Blason de Valence
Blason
Image illustrative de l’article Valence (Drôme)
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionAuvergne-Rhône-Alpes
DépartementDrôme
(préfecture)
ArrondissementValence
(chef-lieu)
IntercommunalitéValence Romans Agglo
(siège)
Maire
Mandat
Nicolas Daragon
2020-2026
Code postal26000
Code commune26362
Démographie
GentiléValentinois, Valentinoise
Population
municipale
64 288 hab.(2022en évolution de +2,9 % par rapport à 2016)
Densité1 752 hab./km2
Population
agglomération
132 446 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées44° 56′ 00″ nord, 4° 53′ 30″ est
AltitudeMin. 106 m
Max. 191 
m
Superficie36,69 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineValence
(ville-centre)
Aire d'attractionValence
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCantons deValence-1,Valence-2,Valence-3 etValence-4
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Valence
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Valence
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Valence
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Valence
Liens
Site webvalence.fr
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Valence est unecommune du sud-est de laFrance,préfecture dudépartement de la Drôme, en régionAuvergne-Rhône-Alpes.

Elle est la ville la plus peuplée de la Drôme et la8e d'Auvergne-Rhône-Alpes avec 64 288 habitants recensés en 2022 (132 446 habitants pour l'agglomération en 2022[1]).

Ses habitantssont dénommés les Valentinois[I 1].

Située au cœur ducouloir rhodanien et soumise à unclimat méditerranéen[réf. nécessaire], Valence est souvent désignée comme étant « la porte duMidi ». EntreVercors etProvence, sa situation géographique attire de nombreux touristes. Les autoroutesA7 etA49, laRN7, laligne de TGV Paris/Marseille, ainsi que leRhône en sont les axes de transports et de communications majeurs. L'agglomération valentinoise est dotée d'unport de plaisance, d'unport de commerce, de deux gares ferroviaires (Valence-Ville etValence-TGV), d'unaéroport.

Son activité économique est essentiellement tournée vers les secteurs de l'agroalimentaire, desindustries métallurgiques, desconstructions mécaniques et de l'électronique[2].

Fondée en 121 avant notre ère par lesRomains, elle acquiert rapidement de l'importance grâce à sa position au carrefour des voies romaines[3], et accède au statut de colonie romaine.

Au fil des siècles, la ville prend de l'ampleur et s'agrandit. La période allant duMoyen Âge auXIXe siècle est bien représentée dans le centre-ville. La ville, historiquement proche de laProvence historique, sera par la suite rattachée auDauphiné[4], dont elle est la deuxième ville aprèsGrenoble. Elle fait aujourd'hui partie du réseau desVilles et Pays d'art et d'histoire[4].

Valence possède de beaux monuments tels que lamaison des Têtes (bâtie entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne), lacathédrale Saint-Apollinaire (construite entre 1063 et 1099 sous l'impulsion de l'évêque Gontard), ou encore lafontaine monumentale de l'architecte Eugène Poitoux. La ville compte de nombreuxmonuments historiques dont la plupart se trouvent dans leVieux Valence.

La ville offre des parcours de découverte au fil des jardins et des canaux qui la traversent sur plus de 17 km[5]. Des chemins longent les berges où évolue une faune diversifiée. Inscrite sur la liste des villes et villages fleuris de France, Valence est l'une des dix-sept communes de l'ancienne région Rhône-Alpes à être labellisée « Quatre fleurs » par leconcours des villes et villages fleuris[6].

Par sa situation géographique, Valence est un des points de passage obligatoires entreParis et laMéditerranée. Sa position au centre de l'axe méridien de lavallée du Rhône place la ville au débouché de la vallée de l'Isère (voie d'accès vers lesAlpes), dans l'ouest de la province historique duDauphiné, au sein de la région historique et naturelle duValentinois, et à la limite du département de l'Ardèche (dont elle est séparée par leRhône).

Géographie

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Carte
Les limites communales de Valence et celles de ses communes adjacentes.

Situation et description

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Article détaillé :Vallée du Rhône (France).

Valence se trouve à 561 km au sud-est deParis, à 100 km au sud deLyon, à 70 km au sud-ouest deGrenoble et à 220 km au nord deMarseille.

La ville est située à quelques kilomètres au sud du45e parallèle et elle est la principale ville et la ville siège de la communauté d'agglomérationValence Romans Agglo qui compte plus de 200 000 habitants.

Communes limitrophes

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Rose des ventsBourg-lès-ValenceBourg-lès-Valence
Saint-Marcel-lès-Valence
Alixan
Montélier
Rose des vents
Guilherand-Granges(Ardèche)
Soyons(Ardèche)
NChabeuil
Malissard
O   Valence (Drôme)   E
S
Portes-lès-ValencePortes-lès-Valence
Montéléger
Beaumont-lès-Valence

Relief et géologie

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Carte géologique de Valence montrant le bassin molassique installé dans un fossé d'effondrement qui prend toute son ampleur le long durift ouest-européen.

La commune est dans une plaine entourée de plusieurs massifs montagneux, dont leMassif central et les collines ardèchoises à l'ouest, et lemassif du Vercors dans lesPréalpes à l'est.

La superficie de la commune est de3 669 hectares[7], soit 36,69 km2. Son altitude varie entre 106 et 191 mètres[I 2]. La montagne la plus proche est le pic deSaint-Romain-de-Lerps (650 mètres) et se trouve à 10 km à l'ouest de Valence à vol d'oiseau, mais le mont le plus visible de Valence est celui du château de Crussol.

Le socle granitique, coupé par le Rhône dans le défilé Saint-Vallier/Tain-l'Hermitage, est recouvert par 2 000 mètres de sédiments dans la fosse de Valence. AuMiocène, une molasse formée de roches détritiques dues à l'érosion desAlpes et duMassif central, se dépose dans une mer peu profonde. Son épaisseur peut atteindre 800 mètres au niveau de la Drôme des collines. Sous la plaine de Valence, l'épaisseur maximale de la formation doit être proche de 600 mètres.

Lerifting à l'ouest de l'Europe est à l'origine d'une tectonique cassante qui, combinée à la subsidence, permet l'individualisation de la fosse de Valence et l'accumulation de plus de 2 000 mètres de sédiments avec une épaisseur maximale de 1 100 mètres de sels puis de 800 mètres de molasse[8]. AuPliocène, la mer se transforme en lac, ce qui entraîne des dépôts lacustres et la formation delœss.

Au cours duQuaternaire, entre les périodes glaciaires, lesmoraines sont emportées par les eaux de fusion aux stades inter-glaciaires et sont creusées par les rivières. Ainsi se sont formées des terrasses emboîtées. Ces terrasses emboîtées de l'Isère et du Rhône finissent de combler la fosse de Valence[I 3].

La Drôme des Collines, qui intègre Valence, s'est formée à la fin du Miocène. Sous l'effet de la poussée alpine, la région est recouverte d'un lac et la molasse fluvio-lacustre forme quelques ondulations dans la plaine de Valence. La confluence de l'Isère et du Rhône et l'érosion fluviatique provoquée par leurs eaux forment au Quaternaire quatre terrasses superposées où s'installera Valence[I 3].

Plaine de Valence

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Article détaillé :Valentinois.
Unités de paysage duValentinois.

La ville a donné son nom à une région géographique bien délimitée : leValentinois. Cette région correspond, pour plus des trois quarts de son territoire, à la plaine de Valence, façonnée par les lits successifs duRhône qui y a abandonné de féconds dépôts sédimentaires. En effet, cette plaine, parfaitement délimitée par lesvallées du Rhône à l'ouest, de l'Isère au nord, et de laDrôme au sud, offre l'aspect d'un riant verger :pêchers,abricotiers etcerisiers, alternant avec les cultures maraîchères et céréalières. De grosses fermes, conquises une a une par les habitants de l'agglomération valentinoise, ponctuent cette platitude agricole, a peine rompue de rivières et de canaux servant à l'irriguer, de bosquets et de bois sur ses marges.

À l'est, les Monts du Matin étendent une longue barrière de hautes collines, dominée par la proue calcaire du Vercors. Au sud, par-delà la vallée de la Drôme, la plaine se termine au pied du massif portant la vaste forêt deMarsanne, coiffée d'éoliennes.

Au nord, par-delà la vallée de l'Isère, le Romanais poursuit, géologiquement, la plaine valentinoise. Le fond molassiquemiocène du nord de la plaine fut recouvert par lesalluvions fluvio-glaciaires de l'Isère, dont les terrasses marquent aujourd'hui encore la forme du Valentinois.

Vue aérienne de Valence
Vue aérienne de Valence.

Vue depuis les ruines duchâteau de Crussol, ou, en face, après les premiers lacets quittant lecol des Limouches, la plaine de Valence apparaît telle qu'elle est, une grande surface plane, bordée par deux reliefs qui s'emploient à la laisser dégagée, sans l'étouffer. Elle présente également une très grande unité car la même organisation physique l'a constituée, celle de terrasses successives. Seuls, l'habitat et les cultures apportent des variantes, dues d'ailleurs à la nature différente de ces terrasses.

Aujourd'hui la plaine de Valence s'organise autour des infrastructures de l'agglomération valentinoise dont l'urbanisme s'étend peu à peu à l'ensemble de sa superficie. Un certain nombre de communes conservent toutefois leur identité villageoise et leur caractère rural, les prémunissant encore d'une mutation en cités-dortoirs. Ce sont d'anciens villages agricoles, notamment ceux qui précèdent les premiers villages à flanc deVercors. Leur toponymie évoque une installation initialement en hauteur pour déjà avoir une vue défensive sur la plaine de Valence :Montélier,Montvendre,Montéléger,Montoison,Montmeyran ou encoreBeaumont-lès-Valence.

Cependant, les territoires correspondant à la plaine de Valence et auValentinois n'incluent pas l'ouest de l'agglomération qui se situe dans le département voisin de l'Ardèche.

Hydrographie

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Valence est sur la rive gauche duRhône. L'un de ses affluents traverse également la ville : l'Épervière, une rivière longue de 2,6 km[I 4], formée entre autres par la réunion de la plupart des canaux valentinois.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat d'Auvergne-Rhône-Alpes etClimat de la Drôme.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat du Bassin du Sud-Ouest, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[9]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[10]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat de montagne et leclimat méditerranéen[11] et est dans la région climatique Moyenne vallée du Rhône, caractérisée par un bon ensoleillement en été (fraction d’insolation > 60 %), une forte amplitude thermique annuelle (4 à20 °C), un air sec en toutes saisons, orageux en été, des vents forts (mistral), une pluviométrie élevée en automne (250 à300 mm)[12]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[13],[14].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,9 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de18,1 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 858 mm, avec7,1 jours de précipitations en janvier et4,9 jours en juillet[9]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Étoile-sur-Rhône à11 km àvol d'oiseau[15], est de13,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 904,5 mm[16],[17]. La température maximale relevée sur cette station est de40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−13,2 °C, atteinte le[Note 1].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Valence est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine deValence, une agglomération inter-départementale dont elle estville-centre[19],[I 5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 5]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,6 %),terres arables (26,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), cultures permanentes (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), forêts (1,2 %), prairies (1,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

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La ville de Valence est établie sur quatre terrasses alluviales qui s'étagent sur la rive gauche duRhône :

Le vieux centre est issu de la fondation romaine surplan orthonormé, l’occupation des rives du Rhône étant peu dense, probablement à cause de leur instabilité[23]. L’orientation des rues de la ville romaine, orientation encore assez largement présente dans les rues de la vieille ville, est identique à celles descadastres antiques de la campagne environnante. Le plan orthonormé suit donc une double orientation, variable selon les quartiers, double orientation à laquelle correspondent deux modules de base de ce plan : l’un d’environ 360pieds romains (soit 107 m), l’autre de 420 pieds, qui se décompose parfois en espacements de 120 pieds. Ce second module explique l’angle de la rue de L’Équerre ; laplace des Ormeaux fait exactement unactus carré (soit un carré de 120 pieds romains de côté) ; lacathédrale Saint-Apollinaire occupe deuxactus carrés)[24]. La présence de l’amphithéâtre romain à proximité de la Porte Neuve n’est décelable que dans le dessin des rues du cadastre de 1807[25].

La première terrasse alluviale, à 120-125 m d’altitude, est entièrement occupée par la partie ouest du territoire communal dans les années 1960. La ville de Valence s’est ensuite développée vers l'est, sur la terrasse rissienne, à environ 150 m d’altitude. Au sud, le plateau de Lautagne, à 180 m d’altitude, détermine un sillon étroit entre cette avancée de la terrasse de la Léore et le Rhône qui a limité le développement de la ville dans cette direction. À la fin duXXe siècle, la ville est à nouveau coupée du Rhône par la construction de l’autoroute A7[26]. Les zones portuaires se trouvent rejetées au sud àPortes-lès-Valence[27]. L’agglomération valentinoise s’étend sur la rive droite du Rhône, mais est limitée par le rebord du plateau vivarais : elle englobe cependant les communes deGuilherand-Granges,Saint-Péray,Cornas etSoyons[28].

Pour faciliter l’expansion de l’agglomération vers l’est, uneceinture périphérique a été construite autour de la ville de Valence (dont les premiers tronçons datent du milieu des années 1960)[29], et offre un accès rapide à l’aéroport de Valence-Chabeuil (en activité depuis 1969)[30], à lagare de Valence TGV (mise en service en 2001), et aux autoroutes A7 et A49.

Quartiers

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Article détaillé :Liste des quartiers de Valence.

La ville de Valence est composée d'une trentaine dequartiers (avec une moyenne de 2 300 habitants par quartier ; le nombre d'habitants varie considérablement d'un quartier à l'autre). Ils sont tous différents les uns des autres : les quartiers nord sont plutôt populaires et résidentiels (Polygone, Fontbarlettes, le Plan et Chamberlière) voire rural (Thodure), tandis que les quartiers sud sont généralement habités par les classes moyennes et les retraités (Fontlozier, Hugo-Provence, Laprat, les Baumes, Mannet, Valence Sud et Lautagne), bien qu'il y existe un quartier populaire (Valensolles), les quartiers centraux sont commerciaux et animés (Centre-ville, Gare, Calvaire-Hugo) voire touristiques durant l'été (Vieux Valence, Saint-Jean, Basse ville, l'Épervière) et les quartiers Est sont des quartiers à caractère résidentiel (Baquet, Grand Charran, Petit Charran, Châteauvert, Danton et Briffaut), cependant le quartier des Martins est plutôt rural.

Certains quartiers sont représentés par un « comité de quartier », ce qui en fait un tissu micro-local très vivant. Un comité de quartier est uneassociation d’habitants qui joue un rôle vis-à-vis des institutions publiques, et qui permet un échange d’informations entre les habitants et les services municipaux. Par ce biais, les habitants peuvent participer à l’orientation des projets d’évolution de leur quartier selon leurs aspirations.

Pour éviter un déplacement à l'hôtel de ville, la ville de Valence a créé cinq mairies annexes dans les quartiers excentrés. Les mairies annexes de Fontbarlettes, du Plan, du Centre-ville, de Valence Sud et de Chamberlière sont mises à disposition des habitants et se chargent de certains services administratifs délégués par la mairie centrale.

Vue sur les quartiers sud de Valence depuis le plateau de Lautagne.
Vue sur les quartiers sud de Valence depuis le plateau de Lautagne.
Anciens quartiers
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  • L'Abbaye : ancienne ferme de l'ordre de Malte[31] :
1611 :Mirabelleys sive la Croix de la Baye (terrier de Ruynat).
1612 :le terroir de Lhabbeye (terrier de Ruynat).
XVIIIe siècle :Labaye (Carte de Cassini).
1891 :L'Abbaye, quartier de la commune de Valence.

Habitat et logement

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En 2019, le nombre total delogements dans la commune était de 37 979, alors qu'il était de 35 427 en 2014 et de 34 459 en 2009[I 6].

Parmi ces logements, 84,4 % étaient desrésidences principales, 3,3 % des résidences secondaires et 12,3 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 23,2 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 75,8 % desappartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Valence en 2019 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) inférieure à celle du département (8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (44,5 % en 2014), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 pour la France entière[I 8].

Le logement à Valence en 2019.
TypologieValence[I 6]Drôme[I 9]France entière[I 10]
Résidences principales (en %)84,483,382,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)3,389,7
Logements vacants (en %)12,38,68,2

Concernant les logements sociaux, il existe plusieurs organismes dont les principaux sont l'Office Public de l'Habitat de Valence (OPH) et Drôme Aménagement Habitat (DAH) qui construisent, entretiennent et gèrent des logements sociaux à travers toute la ville et dans l'agglomération valentinoise[32], la plupart étant situés dans les quartiers dits populaires. Quant aux subventions de l’OPH, elles proviennent de la ville de Valence, du département de la Drôme, de la Région et de l’État[33]. Celles de DAH proviennent principalement du département.

Projets d'aménagement

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Vue sur les communes deGuilherand-Granges au premier plan et le Valence au second plan, depuis la colline deCrussol dans l'Ardèche.
Vue rapprochée de la commune de Guilherand-Granges au premier plan et lecentre-ville de Valence au second plan, depuis la colline de Crussol.

Les grands projets de la municipalité ne concernent encore que le centre-ville, même s'ils ont le mérite de s'attaquer aux trois terrasses qui jalonnent la ville : la première terrasse concerne le secteur de Valence-Le-Haut (quartiers du Plan et de Fontbarlettes), la deuxième concerne les secteurs de Valence-Centre et Valence-Sud, et la troisième les berges duRhône.

L'un des plus grands projets de la ville est la reconquête des berges, défigurées par le passage de l'autoroute A7 sur 1,4 kilomètre[34]. Quand il était maire de Valence, le députéPatrick Labaune (UMP) avait défendu un contournement Est de la voie. L'élu préconise donc un "effacement de l'A7", concrètement un enfouissement de l'autoroute en tranchées semi-couvertes. Le projet aurait été validé par la société desAutoroutes du Sud de la France (ASF), mais le maire se refuse pour l'instant à donner un prix, qui avoisinerait les 500 millions d'euros selon les experts[34],[35].

D'autres projets seront lancés pour créer sur les berges uneboucle verte longue de 24 kilomètres sur les communes de Valence etBourg-lès-Valence. Outre une rénovation des infrastructures touristiques sur le site de l'Épervière, la ville veut transformer le quartier des îles enécoquartier, avec des logements à énergie positive[34]. Ce projet pourrait engendrer la suppression des jardins familiaux se situant à cet endroit. Cependant, il existe une partie constructible et les jardins seront réinstallés sur des terres fertiles du plateau de Lautagne.

À l'instar du quartier des îles, un nouveau quartier est prévu à la construction dans le sud de la ville sur les friches industrielles du secteur Hugo-Provence, en lieu et place de l'ancien bâtiment Cime (détruit en 2013), avec la construction de 200 logements (moitié sociaux, moitié privés), des commerces et un hôtel[35]. Une première partie devrait être livrée avant 2015[34].

Un des enjeux majeurs de la municipalité est le désenclavement du secteur de Valence-Le-Haut, qui fait l'objet d'un programme derenouvellement urbain de 117 millions d'euros, cofinancé par la ville et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Il comprend la démolition de 417 logements dans les quartiers populaires du Plan et de Fontbarlettes et leur reconstruction d'ici à la fin 2014 dans l'ensemble de la ville[34]. Le projet inclut également un désenclavement et une connexion de ces quartiers au reste de la ville. Des espaces publics partagés seront créés sur les boulevards Roosevelt et Kennedy.

D'un coût estimé à 100 millions d'euros[34], le dernier grand projet porté par la ville concerne la création d'une Cité des sports et de la culture sur l'ancienne friche militaire du quartier de Latour Maubourg. Celle-ci accueillera la nouvelle piscine Jean-Pommier, une salle d'exposition municipale, un pôle média avec les sièges de la radioFrance Bleu Drôme Ardèche et du journalLe Dauphiné libéré, et enfin un pôle d'enseignement supérieur. Les bâtiments rénovés abriteront une maison de l'étudiant, l'école privée Maestris, l'école d'infirmières et l'École supérieure d'art et design de Valence (ESAD), qui vient de créer un établissement public de coopération culturelle avec celle de Grenoble. Outre l'espace de la friche, la ville disposera en 2015 du terrain libéré par le déménagement de la maison d'arrêt. Elle a aussi lancé une étude pour implanter aux alentours un nouveaupalais des congrès[34].

Enfin, de nombreux projets à vocation économique verront le jour dans la commune de Valence d’ici à 2020[36], dont une Cité de la gastronomie[36], un Centre aqualudique et l'aménagement d'un parc sur le site de l’Épervière[36], une halte fluviale pour les bateaux de croisière à hauteur duparc Jouvet[36].

Voies de communication et transports

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Réseau routier

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Situation des autoroutesA7 etA49 à Valence.

La ville occupe une position-clef, au centre de lavallée du Rhône. Située sur un carrefour important de réseaux routiers, elle est notamment connue pour être un point de passage (cf. l'Aire d'autoroute de Valence) des vacanciers qui se dirigent vers la Côte d'Azur. L'autoroute A7 (communément appelée l'autoroute du soleil) la relie àLyon (100 km au nord), àAvignon (120 km au sud), puis àMarseille (220 km au sud). L'autoroute A49 la relie àGrenoble (95 km au nord-est) via laroute nationale 532 (RN 532). L'autoroute A41 la relie à laSavoie (Chambéry etAnnecy ; respectivement à 158 km et 206 km au nord-est) via l'A49.

Les relations avec les villes duMassif central sont plus difficiles : les routes sont très sinueuses et peuvent être inaccessibles en hiver à cause de laneige. Par exemple, l'itinéraire le plus court pour accéder àSaint-Étienne passe par lecol de la République (ex-RN 82) à 1 161 m d'altitude ;Clermont-Ferrand, la capitale de la régionAuvergne, est à 260 km au nord-ouest via l'A7 et l'A89 ;Le Puy-en-Velay est à 113 km à l'ouest par les routes départementales D533 (via lepont Frédéric-Mistral) et D15.

L'A7 à hauteur du centre de Valence en direction du sud.
L'A7 longeant leRhône en direction du sud à hauteur du centre de Valence.

D'une longueur totale de 996 km, laroute nationale 7 (RN 7) était la plus longue desroutes nationales de France[37]. Avant son déclassement partiel, elle reliaitParis àMenton en passant par Valence et la vallée du Rhône. L'itinéraire de la RN 7 traversait la ville du nord au sud en passant par les grands boulevards (dans lecentre-ville de Valence) et par ce qui est aujourd'huil'avenue Victor-Hugo, en direction du sud. À Valence se situe une récente et substantielle modification du tracé. Alors que l'itinéraire de la RN 7 était plus ou moins coincé entre leRhône, l'autoroute A7 et la ville, l'achèvement du lien RN 7 Nord – RN 532 sur le tronçon nord dupériphérique valentinois (dans la commune deBourg-lès-Valence), permit de finaliser le contournement intégral de la ville de Valence en 2 × 2 voies, formant ainsi une demi-boucle du nord au sud en passant par l'est. Il s'est ensuivi un changement de tracé de la RN 7 qui passe désormais par le périphérique, incorporant au passage la RN 532. L'ancienne traversée datant de 1981 a été renumérotée RN 2007 avant d'être déclassée en2006 en D2007N. Il s'agit de la dernière rectification de tracé d'importance survenue avant la réforme de 2005.

Quatorzeroutes départementales drômoises et ardèchoises convergent vers la ville de Valence et traversent son territoire : D7, D67, D68, D96, D111, D119, D171, D176, D261, D533, D534N, D538A, D632 et D2007N.

Projet d'enfouissement de l'A7
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À Valence, l'autoroute A7 longe leRhône et traverse donc la ville en la coupant du fleuve. Un projet d'enfouissement de l'autoroute à hauteur du centre de Valence est à l'étude[34].

La ville de Valence a été coupée de son fleuve lors de la construction de l’autoroute A7 dans la première moitié desannées 1960. L’idée est née d’enfouir l'axe rapide en tranchées semi-couvertes sur une distance d'environ 1,5 km. Ce projet d’enfouissement de l’autoroute devrait rendre les berges du Rhône accessibles aux Valentinois. Les études menées devront permettre de se prononcer sur la longueur exacte d'autoroute à traiter, les choix techniques et le coût financier. Selon une étude préliminaire, les coûts du chantier devraient culminer à hauteur de 500 millions d'euros, dont les dépenses seront partagées entre l'État, la sociétéVinci Autoroutes, le département de la Drôme et la ville de Valence. Cependant, ce projet estimé trop coûteux par le maireNicolas Daragon fut abandonné au profit d'une couverture partielle de l'autoroute aménagée en promenade à hauteur duparc Jouvet[38]. Le projet de 40 millions d'euros est acté[38]. Les différents financeurs sont tombés d'accord pour installer des murs anti-bruit et anti-pollution le long de l'autoroute à hauteur du centre de Valence.

Périphérique valentinois
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Article détaillé :Périphérique de Valence.
Entrée sur lepériphérique de Valence (sur laRN 532) au sortir de l'autoroute A49.

Lepériphérique de Valence est constitué de laroute nationale 7 (reliée au nord et au sud par l'autoroute A7) et de laroute nationale 532 (reliée au nord-est par l'autoroute A49), toutes deux en 2 × 2 voies. Il est situé sur les axes européensE15 (A7) etE713 (RN 532). La vitesse maximale est de110 km/h.

Formant une demi-boucle, le périphérique de Valence fait une longueur totale de 28,5 km et relie la commune deBourg-lès-Valence au nord (à hauteur du péage deValence-Nord) au quartier valentinois deHugo-Provence au sud (à hauteur du péage deValence-Sud), contournant ainsi la majeure partie de la ville et assurant une desserte des communes de l'Est valentinois. Il permet également de rejoindre aisément lagare de Valence TGV et l'autoroute A49 au nord (par laRN 532) et l’aéroport de Valence-Chabeuil à l'est (par laRN 7). Le périphérique de Valence présente des caractéristiques autoroutières sauf en deux points singuliers. Le passage de l'autoroute A7 en plein centre-ville est l'héritage des années 1960 quand la ville tournait le dos à son fleuve. Elle est même doublée par une voirie urbaine, la D 2007N.

Des projets visant à former une boucle complète en reliant l'actuel périphérique à un contournement de l'ouest valentinois sur la rive droite duRhône sont à l'étude. La rocade Est est de conception plus récente et elle assure la continuité de la RN 7, ce qui offre une alternative gratuite à l'A7. Cette section assure également le prolongement de l'autoroute A49 au droit de Valence. Un projet de dédoublement par les autoroutes A7 et A49 a été envisagé pour soulager le périphérique de son trafic de transit mais a été abandonné alors même que cet axe était concédé à la société desAutoroutes du Sud de la France (ASF) et que des acquisitions avaient été effectuées.

La rocade ouest s'esquisse progressivement et elle concerne directement le département de l'Ardèche. Elle se matérialise par un deuxième pont (Pont des Lônes) sur le Rhône (D 96 et D 534) qui vient soulager le pont Frédéric-Mistral situé en centre-ville. Cette rocade est amenée à se développer car elle se trouve en tronc commun avec la D 86, l'axe principal de la rive droite du Rhône. La déviation des communes deGuilherand-Granges,Saint-Péray etCornas est programmée, ce qui garantit sa réalisation à l'horizon 2025. Il restera alors à construire un troisième pont sur le Rhône dans le nord de l'agglomération (à Bourg-lès-Valence) pour achever le périphérique valentinois qui formera alors une boucle complète : ce projet n'en est qu'au stade des études préliminaires et il semble qu'un passage sur l'actuel barrage de laCNR soit retenu afin d'en limiter le coût.

Les ponts de Valence

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Un point de passage aurait pu exister à la hauteur du site de Valence dès l’époque protohistorique[réf. nécessaire].

Durant l'Antiquité, l'existence d'un pont assurant, comme àVienne, la liaison entre les deux rives, semble vraisemblable[réf. nécessaire].
Dès 1388, le toponymePont Péri « pont de pierre » est attesté dans un quartier de la basse ville, au bord du fleuve. L'historien André Blanc y aurait découvert des pilotis de chêne, peut-être en lien avec un embarcadère ; il mentionne également la « tour de Constance », sur la rive valentinoise, construction érigée en 407 par l'empereur romainConstance III et qui existait encore en 1802. Elle fut détruite à partir de 1803 lors de la construction du quai (Le Courrier de la Drôme et de l'Ardèche[39] du 2 juillet 1833, page 1, colonne 3).

Durant les longues périodes où aucun pont n'était disponible, unbac à traille permettait de traverser le Rhône. Sur la rive droite, à Guilherand-Granges, une ancienne pile utilisée par cebac est encore dressée[40].

Depuis 1967, lepont Frédéric-Mistral remplace le pont en pierre de 1905.

Les différents ponts de Valence, par ordre chronologique, sont[réf. nécessaire] :

Transports en commun

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Article détaillé :Réseau de bus Citéa.
Un bus de laCitéa à l'arrêtTurin près de lapréfecture.
Bus de la Citéa.
Un bus de laCitéa à l'arrêtRépublique sur l'avenue Gambetta.

Dans la région existe un réseau de bus appelé « Citéa » qui couvre l'agglomération valentinoise (située à cheval sur les départements de laDrôme et de l'Ardèche) et l'agglomérationromano-péageoise (à 20 km au nord de Valence). Étant donné de la grande étendue du réseau, ce dernier se divise en deux secteurs (ou régions), celui de Valence et celui de Romans-sur-Isère.

Appartenant à l'autorité organisatrice de la mobilité (AOM) connue sous le nom deValence Romans Déplacements (VRD)[43], le réseau Citéa est contrôlé par la communauté d'agglomération deValence Romans Agglo et son exploitation est confiée au groupeTransdev (pour la région valentinoise) depuis 2012 (juillet 2006 pour l'ancien réseau CTAV).

Le territoire couvert par le réseau représente 1 037 km2. Il est composé de 64 communes[44] situées dans et autour des agglomérations de Valence et Romans-sur-Isère et est habité par près de 220 000 personnes. Quatrième réseau urbain de l'ancienne région Rhône-Alpes, il possède 29 lignes régulières (dont 16 à Valence), plus de 200 arrêts et une flotte d'environ 276 véhicules[45] (bus urbains et cars InterCitéa compris).

Lacarte OùRA! est un titre de transport qui consiste en une carte à puce qui permet non seulement de voyager sur tout le réseau Citéa (en chargeant ses titres de transports), mais aussi de combiner ses déplacements avec d'autres modes de transport de la région comme lesTER Auvergne-Rhône-Alpes (Train Express Régional), lescars Région Express, les réseaux de transport en commun de Saint-Étienne (STAS), Grenoble (TAG) ou Lyon (TCL), ou encore de louer un vélo en libre-service.

Transport ferroviaire

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Articles détaillés :Gare de Valence-Ville etGare de Valence TGV.
Façade de la gare de Valence-Ville et Statue de Désiré Bancel
Façade de la gare deValence-Ville et statue deFrançois-Désiré Bancel.

Mise en service en1865[46], le rôle de lagare de Valence-Ville s'est recentré sur les transports régionaux depuis la mise en service de lagare de Valence TGV (en forme longue Valence TGV Rhône-Alpes Sud). Elle est le point de départ des trains en direction deGrenoble,Chambéry,Annecy etGenève. La gare de Valence-Ville était également l'origine de la relation qui dessertLivron,Crest,Die,Veynes - Dévoluy,Gap,Embrun etBriançon. Le bâtiment voyageurs de la gare de Valence-Ville a été mis en service en avril 1866. Il a été conçu parLouis-Jules Bouchot[47], architecte deNapoléon III. La façade du corps principal, en pierre de taille, s'inspire duPetit Trianon deVersailles. La façade principale sur rue du pavillon central fait l’objet d’une inscription au titre desmonuments historiques depuis le[48].

Train en gare deValence TGV.

Lagare de Valence TGV, sur la ligneLGV Méditerranée, est située à 11 km au nord-est du centre-ville. Avant la mise en service de cette gare, une quarantaine deTGV s'arrêtaient engare de Valence-Ville, permettant par exemple de rejoindre Paris en 2 h 36. À l'ouverture de la gare TGV le, une desserte de cinquante TGV par jour était prévue, 8 TGV continuant de desservir Valence-Ville[49]. La gare de Valence TGV est régulièrement reliée à 35 villes importantes, dontParis,Marseille,Lyon,Toulouse,Lille,Nice,Montpellier,Nantes,Le Havre,Reims,Avignon,Besançon,Strasbourg,Dijon etBruxelles. La gare de Valence TGV est l'une des plus grandes gares TGV de France pour des liaisons nationales et européennes express avec plus de 3 millions de voyageurs (en 2014) à 2h15 de Paris, 1h05 de Marseille et 35 min de Lyon[50].

En 2003, 60 TGV quotidiens ont desservi la gare, pour 1,8 million de voyageurs[51].

En 2008, la gare était desservie par 58 TGV quotidiens, transportant 2,2 millions de voyageurs[52].

Transport fluvial

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Articles détaillés :Port de l'Épervière etPort fluvial de commerce de la Drôme.

Leport de plaisance de l'Épervière comporte 478 postes d’amarrage : il s'agit du1er port fluvial deFrance. Bâti en1973, à l'initiative de laChambre de commerce et d'industrie de la Drôme (CCI de la Drôme), autour d'un bassin de 44 000 m2, il est inclus dans un site d'agrément de17 hectares. La qualité des services proposés ont permis l'obtention duPavillon Bleu d'Europe, en2005[I 11].

Créé en 1978 et exploité par laCCI de la Drôme[53], leport fluvial de commerce de la Drôme (appelé le plus souventPort de Valence) est situé pour sa part sur le territoire de la commune dePortes-lès-Valence, juste au sud de la ville de Valence. Il s'étend sur41 hectares et possède outre le port lui-même, une zone industrielle,9 hectares de zone d'entrepôts, notamment douaniers, un terminal céréalier, un pôle « Bois », et des hangars de stockage (7 600 m2 tous produits)[53]. Son implantation stratégique sur le Rhône (au cœur de la régionAuvergne-Rhône-Alpes, à proximité de l’Isère, de laSavoie et de laSuisse) lui permet de desservir les pays dubassin méditerranéen et duProche-Orient[53]. Courantjuillet 2013, laCompagnie nationale du Rhône (CNR) a lancé une campagne de travaux d'une valeur de 14 millions d'euros pour développer le port afin d'en faire un lieu d'échange de niveau européen[54].

Les crues du Rhône ont longtemps été un obstacle au développement d’infrastructures portuaires à Valence[55]. Au Moyen Âge, deux zones de trafic fluvial sont mentionnées en basse-ville, le « grand portalet » et « le portalet du sel ». AuXIXe siècle, la technique de halage est remplacée peu à peu par les grands porteurs et remorqueurs à vapeur. En aval du pont Seguin se développe alors le grand port de Valence, mais le trafic fluvial décline au profit du transport ferroviaire, jusqu’en 1958 qui marque le coup d’arrêt des activités fluviales de la ville[55].

Transport aérien

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Article détaillé :Aéroport de Valence-Chabeuil.
Aéroports à proximité
NomDestinationsDistance
Valence-ChabeuilFrancekm
Grenoble-IsèreEurope80 km
Lyon-Saint-ExupéryEurope,Afrique,
Amérique du Nord
114 km

L'aéroport de Valence-Chabeuil, situé dans la commune deChabeuil (juste à l'est de Valence), est co-géré par leconseil général de la Drôme et la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme[I 12]. Il est ouvert au trafic national commercial, aux avions privés, aux IFR et aux VFR mais n'accueille plus de ligne régulière depuis l'arrêt de la ligne Valence-Paris[Quand ?], qui fonctionnait depuis 1969.

L'aéroport dispose de trois pistes : une en béton de 2 100 mètres, et deux en herbe, de 1 300 mètres et 440 mètres. L'aérogare de 530 m2 dispose de deux passerelles d'accès aux avions. L'aire de stationnement des avions est de 16 000 m2. Les passagers ont à leur disposition un parking de 150 places, et une zone hôtelière. Un aéro-club, ainsi qu'une agence de location d'hélicoptères sont installés sur l'aéroport[I 13].

L'aéroport de Grenoble-Isère se trouve à 80 km au nord-est de Valence par l'A49 et propose des vols à destination de plusieurs grandes villes européennes dont Barcelone, Dublin, Rotterdam et Varsovie. L'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry se trouve à 114 km au nord de Valence par l'A7 et propose des vols internationaux. L'aéroport est considéré comme le deuxième aéroport de province après l'aéroport de Nice-Côte d'Azur et relie Lyon à la plupart des capitales et des grandes métropoles européennes. Plus d'une centaine de villes sont reliées une ou plusieurs fois par semaine, certaines jusqu'à cinq fois par jour, comme Londres. En 2013, l'aéroport de Lyon-Saint-Exupéry a traité plus de 8,5 millions de passagers.

Vélos en libre-service

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Article détaillé :Libélo.
Station de vélosLibélo, devant la gare de Valence-Ville.

Depuis le 28 mars 2010, la ville possède un système devélocation en libre service et en location longue durée appeléLibélo. Il comprend 160 vélos sur le conceptSmoove key répartis sur 18 puis 20 stations et 200 vélos en location longue durée sur Valence etBourg-lès-Valence. La ville de Valence compte près de 120 km de voies cyclables sur son territoire.

Contrairement à la plupart des autres systèmes de vélos en libre-service, sa gestion n'est pas déléguée à une entreprise, ni liée à un marché de publicité mais assurée par la société des transports de Valence (filiale deTransdev) en partenariat avec le réseau de transports en communCitéa.

Risques naturels et technologiques

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Risques sismiques

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Carte des zones de sismicité de la Drôme
Article connexe :Risque sismique dans la Drôme.

L'ensemble du territoire de la commune de Valence est situé enzone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes situées dans la plaine de Valence et la vallée du Rhône[56],[57].

Terminologie des zones sismiques[58]
Type de zoneNiveauDéfinitions (bâtiment à risque normal)
Zone 3Sismicité modéréeaccélération = 1,1 m/s2

Autres risques

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Toponymie

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Envivaro-alpin, le nom de la ville estValença,Valènço en graphie mistralienne etValinço enprovençal local[réf. nécessaire].

Attestations

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Étymologie

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Valence doit son nom au latin :Valentia, dérivé devalens, le participe présent du verbevalere, et signifierait « la vaillante », « la valeureuse », « la vigoureuse »[62],[61].

Histoire

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Articles connexes :Histoire de la Drôme,Valentinois etProvince du Dauphiné.

Note : legentilé correspondant à Valence estValentinois, mais le « Valentinois » désigne aussi une région géographique, historique et l'une desanciennes provinces de France ayant fait partie de la province du Dauphiné. Le comté puis duché de Valentinois n'avait pas Valence pour capitale car cette ville était la possession des comtes-évêques de Valence. Il y avait donc le comté de Valence (capitale Valence) et le comté de Valentinois bien séparé.

Protohistoire

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Territoire desAllobroges.

La cité deMassalia, depuis longtemps en bons termes avec Rome, lui avait demandé de l'aide contre lesSalyens qui ravageaient son territoire. L'intervention des Romains, dès 125 avant notre ère, assura sa sécurité mais la guerre se poursuivit contre lesAllobroges chez qui les dynastes salyens avaient trouvé refuge. En août 121, l'armée deQuintus Fabius Maximus les écrase lors de labataille du confluent (sous-entendu, duRhône et de l'Isère) selonStrabon (Géographie, IV, 1, 11)[réf. nécessaire].

Orose signale queCaius Marius, envoyé par Rome pour stopper lesCimbres et lesTeutons, avait établi son camp non loin de la confluence entre le Rhône et l'Isère[63]. Les fouilles menées sur la partie haute du plateau de Lautagne (à 2,5 km au sud du centre de Valence) ont révélé la présence de dispositifs d'ordre défensif datés du premier siècle avant notre ère. La fondation de la ville pourrait donc provenir d'un camp militaire romain[64].

Antiquité : les Gallo-romains

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La cité aurait été fondée entre 50 et 30 avant notre ère[réf. nécessaire]. La plus ancienne occupation reconnue à Valence ne remonterait pas avant la période augustéenne et plus précisément la fin duIer siècle av. J.-C.[65].

Même sous domination romaine, les Allobroges, établis au nord de l'Isère, se soulevèrent à plusieurs reprises contre Rome. Ledernier affrontement se déroule à Solonion identifié à l'actuelle commune deSoyons (Solo selon Tite-Live, Epitomé, 103) en 62 avant notre ère[réf. nécessaire].

Le choix du site

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La conquête de laGaule parJules César fit du couloir rhodanien un axe de communication nord-sud essentiel, reliant les nouvelles possessions romaines à lamer Méditerranée. De nombreuses colonies y furent fondées, dontValentia dans le territoire desSegovellaunes[réf. nécessaire].La cité deValentia fut établie sur une terrasse de la rive gauche duRhône, à cinq kilomètres au sud duconfluent de l’Isère et à une quinzaine de kilomètres de celui de laDrôme.

Cette situation géographique correspond au croisement de plusieurs voies de transport et de communications[réf. nécessaire] :

  • lavia Agrippa pour les échanges nord-sud le long du Rhône ;
  • les axes est-ouest puisque les différents chemins qui traversaient la plaine en venant de la vallée de l'Isère et de celle de laDrôme (voie des Alpes) convergeaient vers la cité. LeRhône se franchissait au niveau de Valence sur un bac, un gué ou un pont.

La cité antique

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La ville de Valence, comme bon nombre de villesgallo-romaines, reçut un plan orthonormé. L'orientation du réseau urbain a successivement suivi les cadastres « A », inclinée à N-12°30E et « B », inclinée à N-23°E, repérés dans la plaine valentinoise[24].

Nous connaissons ledecumanus de la cité grâce à la découverte d'une chaussée et d'un réseau d'égouts à quelques mètres au nord de la mairie.
Lecardo maximus du réseau urbain était lavia Agrippa qui traversait la cité en ligne droite de la porte sud de la cité jusqu’à l'ancienne porte et tour d'Aïon, au nord de la ville, devenue par la suite « Tourdéon » (détruite aujourd'hui)[réf. nécessaire].

C'est le long de lavia Agrippa que devait se situer leforum, sans doute bordé d'unebasilique civile, de lacurie, d'untemple, etc., dont on ignore l'emplacement exact[réf. nécessaire].

Au sud de l'emplacement présumé du forum, entre la rue du Théâtre et la rue Vernoux, furent mises au jour les ruines desthermes publics. L'alimentation en eau de cet établissement thermal, et plus généralement celle de toute la cité, se faisait grâce aux nombreuses sources à proximité. Le site même de Valence présente encore aujourd'hui un réseau important de ruisseaux et de canaux nés du trop-plein des nappes qui s'échappe en sources au pied des gradins, formant, à l'est, une ligne courbe depuis la source du Treuil jusqu'à la Fontaine des Malcontents, et près du Rhône et de la basse ville, une ligne quasi-parallèle au fleuve depuis la source Saint-Pierre jusqu'à la descente du boulevard Gambetta. Ainsi, dans le quartier de Chony (dans l'actuelle commune deBourg-lès-Valence), ont été retrouvés des restes de canalisations ayant appartenu à l'aqueduc qui amenait à Valence les eaux de la source du Treuil[réf. nécessaire].

Tout autour de l’actuellecathédrale Saint-Apollinaire furent découverts des fragments d’architecture appartenant sans doute à un grandtemple[réf. nécessaire].

La cité possédait des établissements de spectacle :

  • uncirque dont le lieu-dit quartier du Cire (Siry au Moyen Âge) aurait conservé le souvenir[réf. nécessaire] ;
  • unamphithéâtre, soit au bord du Rhône, à l'extérieur de l'enceinte ou près de Porte Neuve[25] ;
  • unthéâtre, côte Sainte-Ursule : trois sondages ont permis de découvrir l'orchestra, des traces de grandes marches et de gros éléments de murs. Il était implanté en limite nord de la ville[25] ;
  • unodéon dont la courbure serait matérialisée par la rue du Croissant[25]. En fait les soubassements d'un odéon ont été retrouvés lors des travaux du nouveau musée, sous laplace des Ormeaux, et son contour est matérialisé au sol à l'entrée du musée[réf. nécessaire].

La cité fut ceinte d'unrempart dès leHaut-Empire. Cette enceinte aurait été mise en place entre l'an 15 avant notre ère et 15 de notre ère. Les fouilles menées en 1869 au sud de la vieille ville ont révélé l’existence d’une porte monumentale défendue par deux tours en saillie. La façade, ou tout au moins les piliers qui ont pu être observés lors des fouilles, était recouverte d’un grand appareil en pierre de molasse et ornée d’une frise de trophées militaires : boucliers, jambières et cuirasses[réf. nécessaire].

Des habitations se sont installées autour de la cité, en dehors des remparts[réf. nécessaire] :

  • à l'est de la cité deValentia, non loin de lavoie des Alpes (en direction deDie etGap), dans l'actuelle rue Faventines.
  • à l'ouest, au quartier des Nonniers, dans la commune deGuilherand-Granges (rive droite du Rhône, face à Valence) : un pont ou un bac reliait les rives du fleuve.

Le port antique se situait peut-être sur le territoire de l'actuelle commune de Bourg-lès-Valence[réf. nécessaire].

De nombreuses tombes se pressaient à la sortie de la cité, le long des voies : plusieurs nécropoles ont été découvertes à l'est et au sud de la ville antique[réf. nécessaire].

Au cours des premiers siècles de notre ère, Valence devint un important carrefour routier présent sur les cartes et itinéraires et, auBas Empire, cette cité conserva sa position privilégiée[réf. nécessaire].

Dès leIVe siècle,Valentia doit faire face à de nombreuses attaques[réf. nécessaire].

La cité conserve, à l'abri de son rempart, sa parure monumentale et rivalise, selonAmmien Marcellin (Histoires, XV, 11, 14), avecArles etVienne[réf. nécessaire].

À l’aube duVe siècle, la cité vivait à l'abri du rempart érigé sous leBas-Empire (construction encore visible auXIXe siècle).
Les
Wisigoths s'emparent de Valence en 413 ; lesBurgondes sont maîtres du bassin rhodanien à la fin duVe siècle ; le Valentinois échoit au royaumefranc en 533. Cesinvasions successives effacèrent presque toute trace de romanisation[réf. nécessaire].

Durant cette période troublée, la ville aménagea au mieux son enceinteantique : les portes romaines furent murées, faisant ainsi disparaître les deux axes principaux de la cité et restructurant durablement leréseau urbain. Les habitants des campagnes s’installèrent sur les petits Monts de la plaine, donnant naissance à un grand nombre de villages :Montoison,Montmeyran,Montélier,Montvendre,Montéléger, etc.[réf. nécessaire].

Moyen Âge (476-1453)

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Vers 800, la cathédrale Saint-Estève (saint Étienne) est construite à la place dubaptistère, avec unchœur orienté à l'ouest. Elle est construite symétriquement à l'église Saint-Jean-l'Évangéliste. Elle abritait de nombreuses reliques : celles des saints Apollinaire, Cyprien,Corneille, Félix,Fortunat, Achillée et un fragment de laSainte-Croix.
Le quartier épiscopal comprenait également des logements pour les chanoines, regroupés autour d'une cour-cimetière, et une église ronde, Notre-Dame-la-Ronde[66].Au début duIXe siècle, peut-être avant, la muraille romaine est surélevée avec des murs construits engalets[67]. En 890, la veuve du roi de ProvenceBoson, fait couronner leur filsLouis III roi de Provence à Valence[68].

La région subit encore les razzias des Sarrazins à la fin duIXe et au Xe siècle[69].

En 1029, l'archevêque de Vienne, investit Guigues III dit « le Vieux » du comté de Viennois[68]. Il appartient à la famille des comtes d'Albon, qui tient la région depuis quelques décennies, occupant fréquemment le comté et l'évêché de Valence[70].

Le Rhône est parfois présenté comme la frontière entre le royaume de France et leSaint-Empire romain germanique dont Valence fait partie, jusqu'auXVe siècle. En fait, c'est surtout un trait d'union entre les différents pays qui le bordent. L'évêché de Valence, tout comme le comté de Valentinois-Diois, s'étendent d'ailleurs sur les deux rives.
C'est un axe commercial important, notamment pour le sel dont la ville garde le souvenir dans le nom de la rue « Saunière », autrefois nom de l'une des quatre portes de Valence, celle qui donnait au sud[71].
La ville profite aussi de sa position à un point de changement du régime des vents dans la vallée du Rhône : au Moyen Âge, les bateaux remontaient le fleuve uniquement parhalage au col, ou au sang (par des hommes). Au nord de Valence, la remontée pouvait se faire à la voile (mais pas toujours)[réf. nécessaire].

La cathédrale Saint-Apollinaire, vue de la place des Ormeaux dans le Vieux Valence
Située sur laplace des Ormeaux, lacathédrale Saint-Apollinaire fut bâtie entre 1063 et 1099. Classéemonument historique depuis 1862, elle est le plus ancien édifice de la ville.

La ville, à l'abri des crues du fleuve et protégée par ses remparts, est une étape sur la route des pèlerinages versCompostelle. La vie religieuse s'anime, lacathédrale Saint-Apollinaire est construite ainsi que l'abbaye Saint-Ruf qui fut au Moyen Âge le chef d'ordre d'une importante congrégation de chanoines réguliers. Cette abbaye, fondée en 1039 dans les faubourgs d'Avignon, fut transférée à Valence en 1158[72].

Deux personnages importants se disputent le pouvoir sur la ville : l'évêque et lecomte de Valentinois[réf. nécessaire].

L'essor économique se traduit par le développement de bourgs, surtout du côté du Rhône : la Rivière (Riperia) dite aujourd'hui, moins poétiquement, « basse-ville » ; la Ville Neuve, au nord de l'ancienne porte Pomperi et le Bourg-Saint-Pierre, formé autour de l'abbaye Saint-Pierre, qui a engendré la commune actuelle deBourg-lès-Valence. Ailleurs, sur la moyenne terrasse, l'habitat hors-les-murs est associé aux fondations religieuses : la commanderie des Hospitaliers, porte Tourdéon, l'abbaye Saint-Félix, porte Saint-Sulpice, la commanderie templière à Faventines, le prieuré bénédictin de Saint-Victor au sud à proximité de l'ancienneVia Agrippa, et peut-être, plus au sud encore, une léproserie dont la mémoire est transmise par le canal de la Maladière[réf. nécessaire].

La ville est intégrée au royaume de France en 1316[73] avant qu'elle ne rejoigne le domaine royal. Après la disparition du comté deValentinois, incorporé à laprovince du Dauphiné, le dauphinLouis II de Poitiers-Valentinois peut imposer l'hommage à l'évêque et à l'abbé de Saint-Ruf (abbé exempt et immuniste) : Valence est donc incorporée à la province du Dauphiné. Au décès de Louis II, qui en fut le dernier comte, le Valentinois est vendu en 1419 par ses héritiers, sa fille Louise de Poitiers (veuve deHumbert VII de Thoire et Villars) ou ses proches parents, à Charles, dauphin, puis roi de France (Charles VII). Le comté de Valentinois est rattaché à lacouronne de France en 1424[74].

XVe siècle

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La seconde moitié duXVe siècle et le début duXVIe siècle constituent un âge d'or pour la cité médiévale, matérialisé par laMaison des Têtes et lePendentif.
Fondée le par le dauphin Louis, futurLouis XI, l'université de Valence s'est rapidement développée. Des professeurs de renom venus de divers pays, telJacques Cujas, ont forgé sa réputation en enseignant le droit, la théologie, la médecine et les arts. Après son sacre, Louis XI confirme sa préférence en expédiant ses lettres patentes destinées à l'université le 12 octobre 1461[75]. En mars 1480, le roi soutient encore son université préférée[76].

Le dauphin Louis fait de nombreux séjours à Valence qui, en signe d'allégeance, lui fait don d'une porte de la ville, laporte Saunière et de quelques maisons alentour. Il en fait un « palais delphinal », occupé par la suite par l'ordre religieux desrécollets. Devenu Louis XI, il autorisa en 1476 un marché au bourg de Valence lors de son séjour dans la ville[77] et confirma ses privilèges de la taxe[78], en faveur de la ville de Valence.

À la fin duXVe siècle, Valence est la capitale du halage[réf. nécessaire], car outre l'avantage dû au vent, elle est une escale à un jour de Lyon, et un carrefour pour pénétrer dans les montagnes.
La remontée du Rhône est particulièrement difficile au niveau de Valence, ce qui occasionnait des arrêts forcés. Plusieurs Valentinois étaient spécialisés dans le courtage des haleurs[79]. Les haleurs tiraient des gros bateaux ou des trains de barque, par équipes de quelques dizaines à plusieurs centaines d’hommes. Chaque homme tirait une masse d’une tonne environ[80]. Ce mode de halage régresse fortement à la fin duXVe siècle pour être remplacé par le halage à chevaux, sauf pour le halage local[81].

XVIe siècle

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Portail de l'ancienneabbatiale Saint-Ruf dans leVieux Valence[82].

Cette époque s'achève brutalement en 1562 lors de l'occupation de la ville par les troupes du baron protestant des Adrets,François de Beaumont : tous les édifices religieux de Valence sont partiellement ou totalement détruits, dont la cathédrale Saint-Apollinaire et l'abbaye Saint-Ruf, toutes deux sérieusement touchées. L'abbaye de l'Épervière ne sera jamais reconstruite, les chanoines choisissant de reconstruire leur abbaye au début duXVIIe siècle autour de leur prieuré de Saint-James. L'édifice de l'abbaye Saint-Ruf, de structure romane, est alors profondément remanié et doté d'une nouvelle façade (à l'est, soit la rue Saint-James), alors que sont reconstruits au nord des bâtiments conventuels[réf. nécessaire].

François Rabelais enseigne à Valence en 1532, avant de s'installer à Lyon, grand centre culturel où fleurit le commerce de la librairie[réf. nécessaire].

Charles IX passe dans la ville lors de sontour de France royal (1564-1566), accompagné de laCour et des Grands du royaume : son frère leduc d’Anjou,Henri de Navarre, lescardinaux de Bourbon et deLorraine[83].

XVIIe siècle

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XVIIIe siècle

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Point stratégique de la Vallée du Rhône, Valence est une place militaire depuis son origine et compte 7 100 habitants dans les années 1700. C'est à ceux-ci qu'incombe le logement des gens de guerre et c'est d'ailleurs pour limiter ce fléau qu'une délibération municipale propose, dès 1714, la construction de casernes dans l'actuelle rue Bouffier[84]. Rapidement insuffisantes pour loger les 12 000 hommes et les 20 000 chevaux d'un camp provisoire de cavalerie, la ville investit 190 000livres dans l'installation de nouvelles casernes au quartier de Rollin, au nord de la route de Romans[réf. nécessaire].

En mai 1755, c'est à Valence que s'achève l'épopée deLouis Mandrin, le contrebandier qui défiait laferme générale et redistribuait le produit de ses larcins. Après avoir passé plusieurs jours à la prison de la ville, Mandrin estcondamné à mort : il est conduit sur laplace des Clercs où est dressé l’échafaud, il est ensuiteroué jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son corps est exposé après sa mort, durant trois jours, et de nombreuses personnes accourent pour lui rendre un dernier hommage, tant sa popularité s'était accrue. La mort de Mandrin sur la roue de Valence marque la fin de ses agissements mais aussi le début d'une légende tant l'homme marqua les esprits de ses contemporains[réf. nécessaire].

Napoléon Bonaparte est affecté dans cette ville de 1785 à 1786 au sein du régiment d'artillerie de La Fère. Par la suite, il y fera de nombreux séjours[84]. Il traverse notamment la ville le 12 octobre 1799 au retour de l’expédition d'Égypte, et offre à son ancienne logeuse venue le saluer à la maison de la poste, un cachemire des Indes (offert aux sœurs du Saint-Sacrement), une boussole et une cuiller à poudre (offerts au musée de Valence en 1862). Il rencontre également ce même jour le futur cardinalSpina qui négociera le Concordat en 1801 au nom du papePie VII[réf. nécessaire].

Révolution française

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Après la convocation desÉtats généraux, l'agitation et l'inquiétude croissent jusqu'à laprise de la Bastille dont la nouvelle parvient dans la région vers le 20 juillet, provoquant espoir mais renforçant aussi les inquiétudes d'un complotréactionnaire des aristocrates[85].

LaGrande Peur naît dans la région d’une rumeur, et se transmet de proche en proche, suivant les réseaux de proximité, à une vitesse foudroyante, mettant l’ensemble des villages en branle pour assurer leur défense[86]. Une fois le pic de peur passée, une inquiétude latente reste, les communautés villageoises réalisant qu'en cas d'urgence, elles sont isolées et pratiquement réduites à leurs propres moyens[87]. Desgardes nationaux se forment rapidement, y compris à Valence, mais les communautés trouvent cela insuffisant et elles constituent des fédérations locales d'assistance mutuelle, passant outre aux anciens découpages provinciaux.

Dans la région, on a l'appel deLargentière (Ardèche) pour une fête de la fédération le 23 août,Romans-sur-Isère en septembre,La Voulte aux champs de l'Étoile le 29 novembre rassemblant 12 000 gardes nationaux[88].
Valence invite les communautés environnantes le 31 janvier et rassemble 16 000 gardes de 293 communes[89].
La région connaît d'autres fêtes de fédération pendant l'hiver et au printemps, jusqu'à lafête de la Fédération du 14 juillet 1790 célébrée à Paris et, simultanément, dans 250 villes de France, dont Valence[90].

L'université disparaît en 1792 pour renaître à la fin duXXe siècle. Le site de Valence fait aujourd'hui partie de l'Université Grenoble-Alpes[91].

XIXe siècle

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  • La Maison des Têtes de Valence et la Grande Rue (vers 1830).
    LaMaison des Têtes de Valence et la Grande Rue (vers 1830).
  • La porte Saint-Félix (à l'entrée est de l'actuelle rue Madier de Montjau), 1835).
    La porte Saint-Félix (à l'entrée est de l'actuelle rue Madier de Montjau), 1835).
  • La passerelle Seguin (vers 1900) ; construite à partir de 1827, elle sera remplacée par un pont en pierre en 1905.
    La passerelle Seguin (vers 1900) ; construite à partir de 1827, elle sera remplacée par un pont en pierre en 1905.

Peu avant laTroisième République, Valence subit de nombreux réaménagements urbains. Elle remplace ses remparts par de belles façades cachant la vieille ville, et aménage de nouveaux espaces publics. Lemusée d'Art et d'Archéologie est inauguré en 1850[92], les boulevards remplacent les fossés militaires dès 1860 et l'hôtel de ville voit le jour en 1894[93]. LeChamp de Mars, créé quelques années avant laRévolution, devient le lieu de promenade privilégié des valentinois et des visiteurs tout le long duXIXe siècle. La vue panoramique que l'on découvre depuis cette terrasse, sur le Rhône, lesmonts du Vivarais, et les ruines duchâteau de Crussol, est très appréciée et fait même la fierté de ses habitants.

Pendant larépression de janvier et février 1894, la police y effectue des perquisitions visant lesanarchistes qui y résident, sans réel succès[94],[95],[96].

Lorsqu'à la fin duXIXe siècle, les propriétaires veulent vendre leur parcelle de la Robine couvrant7 hectares, située en contrebas, à des promoteurs, des Valentinois s'émeuvent. Depuis des décennies, l’accroissement de la population (26 000 habitants en 1900) et l’évolution des modes de vie entraînent de nouveaux besoins, dont la création d'un parc public. Cependant, vu le prix élevé (240 000 francs) demandé par les vendeurs, le maireJean-François Malizard hésite et envisage de n'acheter que la moitié du terrain. Craignant que le terrain ne soit revendu à des promoteurs privés, le conseil municipal décide l'acquisition de toute la parcelle lors de la séance du 20 décembre 1900. Toutefois l'achat ne se concrétise pas. En octobre de l'année suivante, Théodore Jouvet, retraité qui a fait fortune dans le négoce du vin propose d'offrir à la ville la somme nécessaire à l'acquisition de la parcelle. En 1905, leparc Jouvet, du nom de son bienfaiteur, voit le jour et devient le parc le plus fréquenté de la ville.

Cité Scolaire Émile Loubet avec le monument aux morts (Esplanade du Champ de Mars)

À l'aube duXXe siècle, la municipalitéChalamet et l'État entreprennent des grands travaux dans ce quartier du centre-ville : la construction par Alphonse Clerc d'un nouveau pont en pierre sur leRhône pour remplacer la passerelle métallique Marc Seguin (pont en pierre qui sera lui-même remplacé par lepont Frédéric-Mistral (1967) à la suite de sa destruction lors de la Seconde Guerre mondiale), le remblaiement et l’alignement de l'avenue Gambetta, l'agrandissement et la modernisation duport de plaisance de l'Épervière, la création d'une place publique (place de la République) aux abords du pont et l'édification d’un nouveau collège (actuel lycée Émile Loubet) au sud du Champ de Mars. La réalisation de la plupart de ces grands travaux est favorisée parÉmile Loubet, devenu président de la République (1899-1906).

En 1891, Valence devient le siège de laCompagnie des chemins de fer de la Drôme qui va, jusqu'en 1921, développer le réseau desChemins de fer départementaux de la Drôme[97].

XXe siècle

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  • Le pont en pierre (vers 1905), remplacé par l'actuel pont Frédéric-Mistral.
    Le pont en pierre (vers 1905), remplacé par l'actuelpont Frédéric-Mistral.
  • Train à vapeur en provenance de l'Ardèche, sur la place de la République (vers 1910).
    Train à vapeur en provenance de l'Ardèche, sur la place de la République (vers 1910).
  • La ville est reliée au chemin de fer dès 1854 ; on voit ici la gare de Valence-Ville et la statue de Bancel, dans les années 1920.
    La ville est reliée au chemin de fer dès 1854 ; on voit ici lagare de Valence-Ville et la statue de Bancel, dans les années 1920.

Première Guerre mondiale

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Entre-deux-guerres

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Communauté arménienne
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Mémorial du groupe Manouchian de Valence.

Après legénocide arménien de 1915, de nombreux Arméniens vinrent se réfugier en France dans les années 1920. Dans la mémoire de la communauté, les premiers arrivants sont recrutés par des patrons de Valence qui descendent à Marseille en recruter 150 en 1922[I 14]. On compte 827 Arméniens installés à Valence en 1926, 1 670 en 1931[98], venant deBrousse,Malatia etKharpout[I 14]. Si les Arméniens sont appréciés des patrons, ils rencontrent la méfiance des Valentinois[I 14],[99]. C’est un groupe qui compte une très forte proportion de jeunes adultes, les enfants et les vieillards ayant plus souffert du génocide et du voyage d’exil[100]. Ils sont employés majoritairement comme manœuvres, ou fondent un petit commerce (pour 25 % des actifs)[101]. Très rapidement, un « quartier arménien » se crée, entre le boulevard Vauban, la rue Farnerie, la rue Madier-Montjau et le boulevard d’Alsace, peuplé à 40 % d’Arméniens. L’ensemble de la vieille ville, aux bâtiments vétustes, abandonnés et peu chers, est concerné par ces installations[102].

En 1956, le groupe compte 2 500 personnes, soit 6 % de la population valentinoise, et la quatrième communauté arménienne de France (après celles de Paris, Lyon et Marseille)[103]. La communauté à l’identité très forte (avec journaux, cinémas, dancings propres, Union sportive arménienne) s’est dispersée, avec le « village arménien » rue de Fontlozier[104]. Elle montre des signes d’intégration rapide : en 1946, la moitié des 2000 Arméniens de Valence ont opté pour la nationalité française[105].

En 1947, 200 Arméniens de Valence profitaient de l’offresoviétique de retour au pays, qui se révèle un échec. La communauté forte accueille de nouveaux réfugiés, fuyant la Syrie (années 1960) ou laguerre du Liban. Aujourd'hui, 7 500 Valentinois appartiennent à cette communauté[I 14] ce qui fait de la communauté arménienne de Valence l'une des plus importantes deFrance : l’Union nationale arménienne est d’ailleurs domiciliée à Valence[106].

Cette forte présence est passée dans l’odonymie : une rue et une place de l’ancien quartier arménien y font référence (avec la rue d’Arménie et la placeMissak-Manouchian) et la vie culturelle de la communauté est très active, avec 28 associations, dont l’église évangélique, des cours d'arménien, et la Maison de la culture arménienne[I 14].

Seconde Guerre mondiale

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Article détaillé :Histoire_de_la_Drôme#Les_bombardements_alliés.

Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. L'Allemagne envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.

Au cours de laSeconde Guerre mondiale, Valence subit plusieurs bombardements aériens alliés, destinés à détruire le pont sur le Rhône. Le, les bombes détruisent plusieurs quartiers et édifices de la ville, dont l'hôpital (qui à l'époque était situé au bord du Rhône), faisant 280 victimes. De l'ancienne préfecture, il ne reste que le portail, soigneusement conservé depuis. Quatre jours plus tard, le, un train allemand chargé denitroglycérine explose, détruisant en grande partie le quartier de La Palla et faisant 335 victimes parmi les civils, les militaires et les résistants. Le 2 août 1944, au sud de Valence, des bombardements du dépôt et du triage dePortes-lès-Valence, détruisent 51 locomotives, faisant 12 victimes et 58 blessés parmi les cheminots et la population[107].

La partie nord ducentre-ville de Valence, ainsi quasiment rasée, a été rebâtie et on y trouve aujourd'hui beaucoup de bâtiments administratifs tels que l'hôtel de préfecture de la Drôme, latrésorerie générale, lasécurité sociale, la poste centrale et l'hôtel de police. Le quartier de Basse ville a également beaucoup souffert des bombardements alliés ; la plupart des immeubles résidentiels qui s'y trouve datent des années 1950/1960.

La Drôme a été un des départements où laRésistance a été la plus active[108]. En 1943, la Résistance s’organise et s’amplifie et de nombreux Drômois s’engagent. Avec l’instauration duSTO, les jeunes hommes sont requis pour aller travailler en Allemagne. Nombre d’entre eux refusent cette situation et vont se cacher dans la campagne ou rejoignent le maquis. La Résistance se développe dans tout le département dans de petites unités. Le relief de la Drôme est propice à l'installation des camps. La population soutient de plus en plus les résistants.

La ville est libérée le 31 août 1944 par lesFFI.[109] 14 compagnies de résistants encerclent la ville à 4h30. Les troupes entrent dans Valence à 6h. Après de cours affrontements, le poste de commandement des FFI est installé à l'hôtel de la Croix d'Or à 8h. Les blindés américains, qui remontent depuisMontélimar vers Lyon rentrent à 9h dans une ville libérée. On dénombre 13 morts chez les FFI, 20 morts et un millier de prisonniers côté allemand.

Histoire récente

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Politique et administration

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L'hôtel de ville de Valence.

Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La Ville est la préfecture du département de laDrôme et lechef-lieu de sonarrondissement de Valence

Elle était de 1793 à 1964 lechef-lieu d'un uniquecanton de Valence, année où elle est divisée entre les cantons deValence-1,Valence-2 ,Valence-3 . En 1984, cet découpage est modifié, afin de permettre la création duCanton de Valence-4[110]. Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, cette circonscription administrative territoriale a disparu, et le canton n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune estdepuis 2014 lebureau centralisateur de quatre nouveaux cantons, composés différemment des anciens, et qui portent à nouveau les noms des cantons deValence-1,Valence-2,Valence-3 etValence-4

Articles détaillés :Liste des cantons de la Drôme,Conseil départemental de la Drôme etListe des conseillers départementaux de la Drôme.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lapremière circonscription de la Drôme.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de la Drôme etListe des députés de la Drôme.

Intercommunalité

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Valence était le siège de laValence Agglo – Sud Rhône-Alpes, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2009 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales. Cette structure regroupait onze communes drômoises et succédait auSISAV (Syndicat Intercommunal des Services de l'Agglomération Valentinoise, plus connu sous le nom de « Valence Major ») qui regroupait depuis 1990 sept communes drômoises et ardéchoises (Bourg-lès-Valence, Cornas, Guilherand-Granges, Portes-lès-Valence, Saint-Marcel-lès-Valence, Saint-Péray et Valence).

Dans le cadre du projet Métropole Drôme Ardèche, prévoyant la construction d'unecommunauté d'agglomération basée principalement sur les deux principales agglomérations drômoise de Valence etRomans-sur-Isère, date de 2012. Il projetait la création de la5emétropole de l'ancienne régionRhône-Alpes, derrière celles de Lyon, Grenoble et Saint-Étienne avec environ 260 000 habitants. Sa base était le noyauRovaltain situé autour de lagare de Valence TGV (en forme longue Valence TGV Rhône-Alpes Sud) et qui est l'une des principales sources économiques du département,Valence Agglo – Sud Rhône-Alpes, laCommunauté d'agglomération du pays de Romans, laCommunauté de communes du canton de Bourg-de-Péage et lacommunauté de communes des Confluences Drôme Ardèche) (ainsi que la commune d'Ourches) fusionnent le pour former laCommunauté d'agglomération Valence-Romans Sud Rhône-Alpes.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a elle-même fusionné avec la petitecommunauté de communes de la Raye pour former, le, lacommunauté d'agglomération dénomméeValence Romans Agglo, dont la ville est le siège et la commune la plus peuplée.

Tendances politiques et résultats

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Au second tour desélections municipales de 2014 dans la Drôme, la liste UMP-UDI menée parNicolas Daragon obtient la majorité absolue des voix, avec 13 549 voix (53,54, 38 conseillers municipaux élus dont 21 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[111] :
- Alain Maurice, maire sortant — qui avait bénéficié de la fusion de la liste EELV du premier tour — (10 211 voix , 40,35 %, 10 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires) ;
- Richard Fritz (FN, 1 545 voix, 6,10 %, 1 conseiller municipal élu.
Lors de ce scrutin, 33,77 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 dans la Drôme.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans la Drôme, la liste LR menée par le maire sortantNicolas Daragon[112] obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 8 193 voix (59,45 %, 41 conseillers municipaux élus dont 24 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[113] :
- Michel Quenin[114] (FI-PCF-EÉLV-PG, 2 440 voix, 17,70 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ;
- Florent Mejean[115] (PS-Gs-PE-LRDG, 1 235 voix, 8,96 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ;
- Alain Auger[116] (LREM, 949 voix, 6,88 %, 1 conseiller municipal élu, également élu communautaire) ;
- Olivier Amos[117] (RN-PCD-LDP, 768 voix, 5,57 %, 1 conseiller municipal élu) ;
- Adèle Kopff[118] (LO, 196 voix, 1,42 %, pas d'élus).
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 64,08 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2020 dans la Drôme.

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014UMP46,05PS31,76EELV11,13FN11,06UMP53,54PS40,35FN6,10
Européennes 2014[119]UMP24,68FN18,57EELV17,77PS13,21Tour unique
Régionales 2015[120]LR32,75PS26,60FN20,82EELV9,02PS41,87LR40,31FN17,81
Présidentielle 2017[121]EM24,63LFI22,80LR20,67FN16,08EM73,80FN26,20Pas de3e
Législatives 2017[122]LREM29,39LR19,09FI12,73PS10,83LREM57,14LR42,86Pas de3e
Européennes 2019[123]LREM23,65EELV18,40RN17,34LR10,15Tour unique
Municipales 2020LR59,45FI17,70PS8,96LREM6,88Pas de2d tour
Présidentielle 2022LFI29.30LREM27.06RN16.33REC7.26LREM67.40RN32.60Pas de3e
Européennes 2024RN22.43LFI15.60PS15.42LREM14.34Pas de2d tour

Administration municipale

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La ville de Valence est unecollectivité territoriale administrée par unconseil municipal qui est l'assemblée délibérante de lacommune et qui a pour mission de régler par ses délibérations les affaires de la commune. Le conseil municipal élit en son sein lemaire. Comme pour toute commune dont la population est comprise entre 60 000 et 79 999 habitants, ce conseil est composé de 49 membres (dont le maire et ses adjoints)[124] élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans renouvelable.

Lamairie de Valence emploie plus de 1 800 agents municipaux[Quand ?] (emplois permanents et non permanents) représentant plus de 100 métiers et exerçant tous une mission de service public, allant de la maintenance de la voirie à l'entretien des parcs, de la gestion de l'eau à la propreté urbaine, de la gestion des écoles à l'encadrement culturel et sportif, etc.[réf. nécessaire]

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Valence.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[125],[126]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
31 août 1944
(Élection partielle)
25 octobre 1947Jean Buclon  
26 octobre 194724 septembre 1957Camille VernetRadical-socialiste 
5 septembre 1957
(Élection partielle)
26 mars 1971Jean PerdrixRadical-socialisteArtisan, maire honoraire
Conseiller général de Valence-1(1958 → 1964)
27 mars 197117 mars 1977Roger Ribadeau-DumasUDR
puisRPR
Député de la Drôme (1re circ.)(1962 → 1978)
18 mars 197718 juin 1995Rodolphe PescePSConseiller général de Valence-3(1973 → 1979)
19 juin 19957 avril 2004Patrick LabauneRPR
puisUMP
Conseiller régional de Rhône-Alpes(2004 → ? )
Démissionnaire après son élection au conseil régional de Rhône-Alpes
8 avril 2004[127]21 mars 2008Léna Balsan[128]UMP1re adjointe au maire (?-2004)
22 mars 20084 avril 2014Alain MauricePSAssistant parlementaire deGérard Gaud puis avocat
Président deValence Agglo – Sud Rhône-Alpes(2010 → 2013)
Président de laCA Valence-Romans Sud Rhône-Alpes(2014 → 2014))
5 avril 2014en coursNicolas DaragonUMPLRPrésident de laCA Valence-Romans Sud Rhône-Alpes(2014 → 2016)
Président de laCA Valence Romans Agglo(2017 → )
Conseiller général de Valence-2(2004 → 2015)
Conseiller départemental de Valence-3(2015 → 2016)
Conseiller régional d'AURA(2015 → )
Vice-président duconseil régional d'Auvergne-Rhône-Alpes(2021 → )
Vice-président de l'association des maires de France(2021[129] → )

Finances locales

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Icône d'horloge obsolète.
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Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Finances locales de Valence de 2000 à 2018[130].

En 2014 : chiffres clés Revenus et pauvreté des ménages : Médiane en 2014 du revenu disponible, par unité de consommation : 18 207 [131].

En 2016, le budget de la commune était constitué ainsi[132] :

Avec les taux de fiscalité suivants :

Jumelages

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Le comité de jumelage de Valence est l'association chargée de la promotion, la coordination et l'organisation des échanges entre Valence et ses villes jumelles, avec le soutien de la ville de Valence.

Plusieurs villes sont jumelées ou partenaires de Valence[I 15] :

Carte
Jumelages et partenariats de Valence.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Valence.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Asti[133]Italiedepuis
Batroun[134]Libandepuis
Biberach an der Riß[134]Allemagnedepuis
Clacton-on-Sea[134]Royaume-Unidepuis
Guedera[134]Israëldepuis
Idjevan[134]Arméniedepuis

Population et société

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[135],[Note 4].

En 2022, la commune comptait 64 288 habitants[Note 5], en évolution de +2,9 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
6 6337 5328 2129 80510 40610 96713 40713 90116 122
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
16 87518 71120 14220 66823 22024 50224 76125 28326 212
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
26 94628 11228 70628 65430 96434 27536 58240 02041 470
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
52 53262 35868 60466 35663 43764 26065 26363 14862 477
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
64 48364 288-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[110] puisInsee à partir de 2006[136].)
Histogramme de l'évolution démographique

En 2011, sonagglomération comptait 127 559 habitants (s'étalant sur 10 communes) et sonaire urbaine comptait 175 095 habitants (39 communes drômoises et ardéchoises).

Immigration

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La population de Valence est l'une des plus cosmopolites de sa région derrière celles de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. Elle a fait l'objet de plusieurs vagues d'immigration, d'abord par desItaliens qui sont arrivés dans la région auXIXe siècle, ensuite par desArméniens ayant fui le génocide de 1915 puis par desEspagnols et des Portugais dans les années 1950 en enfin par desMaghrébins à partir des années 1960. Les immigrés venus d'Afrique subsaharienne, deTurquie et duLiban arrivés récemment sont de plus en plus nombreux[137],[138].

Services et équipements

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Services d'urgence et sécurité civile

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Lessapeurs-pompiers de la Drôme (SDIS 26) comptent 2 735 effectifs (316 pompiers professionnels et 2 419 volontaires) ; son siège (qui abrite également le Conseil d'administration) est situé au 235 route de Montélier à Valence. Les pompiers de la Drôme ont assuré environ 43 000 interventions en 2024. Le centre de secours principal (connu sous l'acronyme « CSP », communément appelésapeurs-pompiers de Valence) est le plus importantcentre d'intervention du département et se trouve au 57 rue de Chantecouriol, dans le quartier de Hugo-Provence à Valence. Il existe également sept centres d'interventions de secours (CIS) dans l'agglomération valentinoise (CIS de Beaumont-lès-Valence, Chabeuil, Étoile-sur-Rhône, Montélier, Portes-lès-Valence, Saint-Marcel-lès-Valence et Saint-Péray).

Hospices civils de Valence

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La ville de Valence possède des hôpitaux et établissements de charité dès le Moyen Âge. L'Hôtel Dieu et l'Hôpital Général sont les deux structures existantes à partir du début duXVIIe siècle. D'autres établissements (hôpital de Bourg-lès-Valence, maladreries, confréries hospitalières, structures d'accueil d'orphelines...) leur sont unis avant 1790. L'ensemble des structures et bâtiments prennent le nom d'« Hospices civils de Valence », au sein duquel l'Hôpital Général est l'établissement le plus important. Les Hospices civils ont fait l'objet de dons à toutes les époques. Ces structures n'existent plus à ce jour, et sont remplacées depuis par des hôpitaux plus modernes[139].

Enseignement

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Vue sur la façade ouest du lycée privé catholique Montplaisir.
Vue sur la façade ouest dulycée privé catholique Montplaisir.

Enseignement scolaire

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  • Dix collèges (Paul Valéry, Camille Vernet, Sainte-Anne, Jean Zay, Marcel Pagnol, etc.).
  • Quatre lycées classiques (Camille Vernet [options artistiques : Cinéma, Art, Musique, Russe], ainsi que sciences de l'ingénieur),Institution Notre-Dame, Institution Saint-Victor, (Émile Loubet [options artistiques : Théâtre, Danse, Chinois]).
  • Six lycées d'enseignement professionnel (La Providence, Victor-Hugo, etc.).
  • Un lycée d'enseignement polyvalent : général, technique et professionnel (lycée Algoud-Laffemas).
  • Un lycée polyvalent tertiaire.
  • Un lycée technologique industriel.
  • UnLycée privé catholique Montplaisir.

Enseignement supérieur court et long

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La ville de Valence est l'antenne deUniversité Grenoble-Alpes (UGA).

En 1452, Louis,9e dauphin de France et futurLouis XI, créé l'université de Valence qui comportaient quatre facultés : théologie, droit, médecine et arts. L'université de Valence ferme ses portes sous laRévolution en 1792. Il faudra cependant attendre les années 1970 pour qu’il soit, à nouveau, offert la possibilité de suivre des études supérieures à Valence. Ce redémarrage est appuyé par les collectivités locales.

À ce titre, l’année 1971 est marquée par la création de la faculté libre de droit. En 1973 le premier département IUT Gestion des entreprises et administrations (GEA), rattaché à l'IUT B Grenoble 2, ouvre ses portes. En 1983, la faculté libre de droit est intégrée à l'université des sciences sociales de Grenoble. Le centre de Valence de l'université Stendhal ouvre ses portes avec la création d’un DEUG de « Lettres Modernes » et c’est au tour de l'université Joseph-Fourier d’inaugurer son antenne valentinoise en 1990, avec la mise en place du DEUG sciences, structures et matière.

En 1991, le site de Valence est désigné « Pôle de développement universitaire » par le Comité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT) et prend véritablement son essor en 1994 avec la création de l'Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (GIP opérateur d’État, réunissant universités grenobloises et collectivités locales).

Le développement se poursuit dans les années 1990 avec la création de l’École nationale supérieure en systèmes avancés et réseaux (ESISAR) en 1995 et duLaboratoire de conception et d'intégration des systèmes (LCIS), co-habilitéGrenoble INP / UPMF (en 1996).

Autres écoles d'études supérieures :

  • ESISAR (École nationale supérieure en systèmes avancés et réseaux) dépendant deGrenoble INP ;
  • Lycée Camille Vernet :CPGE scientifiques et économiques, ainsi qu'une formation CPES d'une année préparant au concours commun des IEP
  • Institut supérieur technologique Montplaisir :CPGE économiques et commerciales ;
  • École régionale des Beaux-Arts ;
  • École de gestion et de commerce (EGC) ;
  • Institut de formation en soins infirmiers Centre hospitalier de Valence ;
  • École du film d'animation La Poudrière ;
  • Institut supérieur technologique Montplaisir (ISTM) ;
  • Ocellia (Ecole des métiers Santé Social en Auvergne Rhône-Alpes)[140].

Santé

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Valence compte deuxhôpitaux, un public et un privé[I 16]. De nombreux professionnels de santé sont installés dans la commune, notamment 58médecins généralistes[I 17], 67infirmiers[I 18], 80kinésithérapeutes[I 19]. Depuis 2009, Valence est membre du réseau Ville santéOMS[141], à travers ses engagements pour la promotion des bonnes pratiques en matière de nutrition, Valence est également très active au sein du Programme national nutrition et santé (PNNS)[141].

Centre Hospitalier de Valence

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LeCentre Hospitalier de Valence (CHV) emploie 2 570 personnes en 2013. Il regroupe toutes les spécialités cliniques (médecine, cancérologie, chirurgie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, psychiatrie,soins de suite et de réadaptation, long séjour…). Il dispose d'une maternité où naissent chaque année environ 2 326 bébés (dont 20,9 % d'accouchements par césarienne et 60,6 % d'accouchements sous péridurale).

Le centre hospitalier de Valence a une capacité d'accueil de 740 lits. En 2011, près de 67 000 personnes se sont présentées aux urgences ; le bloc opératoire a pratiqué plus de 10 000 interventions, soit près de 29 interventions par jour ; à la maternité du CHV, plus de 2 000 enfants ont vu le jour[142]. Le Pôle Femme-Mère-Enfant accueille le service de pédiatrie, la néonatologie, l'obstétrique, la chirurgie infantile, la gynécologie et les unités d'hospitalisation de la femme et de l'enfant.

Le Pôle Médecines et Pathologies Tumorales accueille le service de gastro-entérologie, l'hématologie oncologie, l'hémovigilance, la pneumologie - infectiologie, la dermatologie, l'addictologie alcoologie, et les soins palliatifs. Le Pôle Gériatrie et Réadaptation regroupe l'équipe mobile gériatrique, l'unité de soins de longue durée (USLD), l'EHPAD, le SSR gériatrique, et la rééducation. Le Pôle Chirurgie Anesthésie Bloc accueille le service d'orthopédie, l'orl, l'ophtamologie, la chirurgie en gynécologie, l'urologie, la neurochirurgie, l'anesthésie, et le bloc opératoire. Le Pôle Médecine et Spécialités regroupe la cardiologie, la neurologie, le Département de médecine, lamédecine polyvalente, et la diététique. Après l’ouverture du bâtiment de radiologie, un bâtiment médico-chirurgical de 263 lits et places a ouvert ses portes en juin 2011.

Hôpital Privé Drôme Ardèche

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L'Hôpital Privé Drôme Ardèche (HPDA) est un complexe né en 2005 de la réunion de laClinique Pasteur (située dans la commune voisine deGuilherand-Granges) et de laClinique Générale de Valence (située dans le quartier de Chaffit à Valence)[143]. Il dispose de 361 lits et places répartis sur ses deux sites. Son service d’urgences, situé sur le site de Pasteur, est ouvert 7j/7 et 24h/24[143]. En 2013, le personnel de l’Hôpital Privé Drôme Ardèche se compose de 150 médecins et chirurgiens libéraux, 180 infirmiers, 140 aides soignants, 20 sages-femmes, 16 auxiliaires de puériculture, 110 agents de services hospitaliers et brancardiers, 45 autres personnels para-médicaux, et 80 personnels administratifs et techniques[143].

SAMU 26

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LeSAMU 26 est un service d'aide médicale d'urgence qui a pour mission de réceptionner et de traiter les appels d'urgences sur le territoire de la Drôme et de Valence. Sa mission est d'apporter une assistance pré-hospitalière aux victimes d'accidents ou d'affections soudaines en état critique.

Manifestations culturelles et festivités

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Le pilote de rallyeRobert Neyret, à Valence, en direction de l'Exposition automobile de 2010.
  • Valence fête le printemps : fête les productions agricoles locales et régionales[I 20],
  • Festival Flamenco la MOVIDA
  • Boulevards de Chine : brocantes et antiquités[I 21],
  • Festival de Valence : concerts gratuits en ville[I 22],
  • Fête de la musique : concerts gratuits (Champ de Mars, parc Jouvet),
  • Les Féeries d'Hiver : spectacle et feu d'artifice[I 23],
  • Scénario au Long Court : Festival international des scénaristes[I 24],
  • Fête de la gastronomie : fête annuelle se déroulant en septembre,
  • Exposition automobile duRallye Monte-Carlo historique : exposition sur le Champ de Mars des automobiles participant aux courses historiques des rallyes Monte-Carlo (épreuves réservées aux véhicules d'époque).
  • Challenge de l'étudiant : grand événement étudiant se déroulant tous les ans le temps d'un week-end depuis 1988. Il s'agit d'un ensemble de festivités, un défilé, et des compétitions sportives durant lesquelles s'affrontent les différentes universités et écoles de la ville. Celui-ci est organisé par l'Association Valentinoise des Étudiants, il s'agit d'un des plus grands événements étudiants de France,
  • Festival sur le Champ ! : événement musical (musique française, pop, rock, électro, musique urbaine, hip-hop) gratuit annuel depuis 2015 sur la place duchamp de Mars.

Loisirs

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Sports

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Les Sharks de Valence.
Lestade des Baumes.
  • Lestade Georges-Pompidou est le principal stade de Valence avec une capacité d'accueil de 14 380 places[144]. C'est aussi le stade où se déroulent les compétitions d'athlétisme.
  • Aviron : L'aviron Valentinois perpétue les traditions en s’exerçant sur le Rhône depuis 1964. Son équipe de compétiteurs s’illustre sur les plus grandes compétitions nationales.
  • Basket-ball : leValence Bourg Basket est un club de basket-ball créé le 6 mai 2011 et situé à Bourg-lès-Valence.
  • Football américain : les Sharks de Valence, créés en 2002, évoluent enChampionnat de France de Division 3[145].
  • Football : l'Association Sportive de Valence (ASV), mise en liquidation judiciaire en août2005, est remplacée depuis par l'Olympique de Valence qui évolue enNational 3 depuis la saison2023-2024. L'équipe est entraînée par Malik Vivant depuis 2016. L'actuel président est Alain Palacci[146].
  • Golf : leGolf Club de Valence s’étend sur environ50 hectares de bois et de verdure dans la commune deCharpey (dans l'Est valentinois) ; le lieu porte le nom deGolf de Valence - St Didier, et propose un parcours de 18 trous d'une longueur de 5 595 m, par 71. Situé à Bourg-lès-Valence, leGolf des Chanalets propose un parcours de 18 trous, d’une longueur de 5 893 mètres, par 71, et s’ouvre sur de larges panoramas à 360° sur la plaine de Valence avec le Rhône, les reliefs de l’Ardèche et les sommets du Vercors.
  • Handball : leValence Handball évolue dans leChampionnat de France de Division 2 depuis la saison2012-2013.
  • Hockey sur glace : l'équipe desLynx de Valence est fondée en 1976 et évolue dans ladivision 2.
  • Judo : le club duCSF Judo Valence a été créé en 1950. Il compte aujourd'hui 164 licenciés dont 17 ceintures noires. Trois enseignants diplômés d'état ainsi que deux enseignants bénévoles encadrent les cours des plus jeunes aux plus grands.
  • Escalade : Le clubmineral Spirit, créé en 1996, possédait une salle de bloc à la halle Jean-Bouin. En 2022 s'achève le chantier de la cité de l'escalade, dans laquelle le club s'installe. La cité de l'escalade est composée d'un mur de bloc de 860m², d'un mur de difficulté de 1160m² et de 16m de haut, ansi qu'un mur de vitesse. La salle a été conçue et à pour ambition d'accueillir des compétitions nationales et des délégations en vue des Jeux Olympiques 2024. Le club organise fréquemment des compétitions et accompagne des athlètes dans les championnats régionaux et nationaux. Ce club possède des accès dédiés au mur du polygone, pour la pratique de l'escalade de difficulté sur corde.
  • Roller in line hockey : leValence Roller Hockey possède notamment une équipe qui évolue en championnat de France N2 et compte parmi ses effectifs un junior international.
  • Rugby à XV : le club duValence Romans Drôme Rugby nait en 2016 de la fusion entre les clubs deValence et deRomans. Le nouveau club évolue en championnat de France, divisionPro D2 depuis 2019.
  • Squash : leSquash Club de Valence possède une équipe qui évolue dans le championnat de France de nationale 1 avec pour porte drapeauGrégoire Marche, champion d'Europe junior etno 79 mondial.
  • Tir à l'arc :Les Archers Valentinois est un club associatif affilié à laFFTA et fondé en 1972. Le club accède à la D1 de TAE Arc à poulies par équipe en 2022 et parvient à se maintenir à la suite de la saison 2023. C'est le club d'archerie de la Drôme comptant le plus d’adhérents. Il occupe le complexe multisport J-M Abattu en Zone des Auréats, qui permet le tir en salle jusqu'à 50 m.
  • Triathlon : leValence Triathlon possède une équipe masculine et une équipe féminine évoluant en deuxième division française.
  • LeKen Shin Kan est une école de sabre japonais qui a pour vocation de promouvoir et d'enseigner les techniques de sabre japonais que sont : lenaginata, l'iaidō, lechanbara et lekendo. Le club compte pas moins de 80 licenciés toutes disciplines confondues.
  • LeValence ACE Volley-Ball Club propose des entrainements au volley-ball en loisirs et compétition jeunes et adultes. Le club compte plus de 130 licenciés.

Événements sportifs

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Le tour de France

Valence a été plusieurs fois ville arrivée d'étape du Tour de France :

Football américain

Le, Valence a accueilli un match international defootball américain entre l'équipe deFrance et celle d'Allemagne[152]. Le match s'est joué austade Georges-Pompidou.

Athlétisme

Du8 au, Valence a accueilli les122eChampionnats de France « Élite » d'athlétisme, oùChristophe Lemaitre bat le record de France du100 mètres en passant sous la barre symbolique des 10 secondes[153],[154],[155].

LeDécaNation 2013 s'est déroulé le 31 août austade Georges-Pompidou[156], où près de 10 500 spectateurs s’étaient massés dans les tribunes pour encourager les représentants de l’équipe de France qui a pris la troisième place du DécaNation (avec 118 points) derrière les États-Unis (137 pts) et la Russie (121 pts). Le DécaNation est organisé par laFédération française d'athlétisme depuis 2005 et réunit des disciplines telles que le 100 mètres, le 400 mètres, le 1 500 mètres, le 110 mètres haies, la hauteur, la perche, la longueur, le poids, le disque et le javelot.

Médias

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Presse

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  • Le Dauphiné libéré est un quotidien régional distribué sur Valence. Il a une rédaction valentinoise.
  • L'Écho Drôme Ardèche est un journal économique, basé à Valence. Il couvre les deux départements précités[157].
  • Drôme Hebdo (anciennementPeuple Libre) est un journal hebdomadaire catholique basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de la Drôme.
  • L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
  • L'Agriculture Drômoise est un journal agricole et rural. Il couvre l'actualité de tout le département de la Drôme.

Radios

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Télévision

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Outre leMont-Pilat et leMont-Ventoux qui sont les grands émetteurs couvrant Valence[165], les émetteurs deSaint-Romain-de-Lerps (quartier La Chavas)[166] et deBourg-lès-Valence (quartier Talavard)[167] sont les réémetteurs permettant à l'agglomération valentinoise de capter confortablement les chaînes de la TNT. Parmi ces chaînes, il y aFrance 3 Rhône-Alpes etFrance 3 Alpes qui y sont diffusées. Un bureau local pour France 3 existe aussi à Valence[168]. Une WebTV (www.mistraltv.fr) est créée en avril 2014, télé local en Drôme Ardèche.

Internet

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Cultes

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Article détaillé :Liste des édifices religieux de Valence.

Christianisme

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Catholicisme
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Valence compte deux paroisses catholiques, qui dépendent dudiocèse de Valence,doyenné de Valence : Notre-Dame-des-Peuples de Valence[I 25], et Saint-Émilien-de-Valence[I 26].

Protestantisme
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Mormons
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L'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (ses adeptes sont appelés Mormons) est installée à Valence[176].

Judaïsme

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La communauté juive dispose aussi d'unesynagogue, dans le centre-ville de Valence[I 28].

Islam

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Une mosquée, dans le centre-ville de Valence, accueille les membres du cultemusulman[I 29]. Cependant la grande mosquée de Valence se situe au sud duparc Jean-Perdrix dans le quartier populaire de Fontbarlettes[réf. nécessaire].

Bouddhisme

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Le Sangha Loka est un cercle de pratiquants qui se réunit régulièrement pour la pratique et l’étude de l’enseignement du Bouddha[177].

Autres

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Valence, ville de garnison

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Depuis l'installation en 1773 d'un régiment d'artillerie, lerégiment de la Fère, Valence a été le lieu de cantonnement de nombreuses unités militaires.

Depuis 1984, le1er régiment de spahis est installé à la caserne Baquet (quartier des Charrans).

Économie

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Panorama de Valence vue de la rive droite du Rhône, à Guilherand-Granges (en territoire ardéchois).
Panorama de Valence vue de la rive droite duRhône, àGuilherand-Granges (en territoireardéchois).

Point névralgique des grands itinéraires européens nord-sud et porte dusillon alpin pour les liaisons est-ouest en direction de l’Italie et de laSuisse, le territoire de l'agglomération valentinoise se développe autour d’entreprises innovantes, d’une offre en enseignement supérieur, de pôles d’excellence et d’une offre foncière économique[178]. Le développement de l’économie de Valence est favorisé par la proximité des grandes métropoles commeLyon ouGenève et, grâce aux axes de transport, des grandes capitales européennes.

Le développement économique de Valence peut également compter sur un territoire producteur de richesses dans l'agroalimentaire, les hautes technologies avec la présence de grands groupes de l’électronique ou de l’aéronautique, de nombreuses PME innovantes et d’un pôle universitaire d’importance comme dans l’image animée et la connaissance avec la présence de grands studios d’animation reconnus internationalement pour la qualité de leurs productions[179].

L’agglomération valentinoise par sa position géographique et stratégique à la croisée des principaux flux européens, bénéficie d’infrastructures exceptionnelles et multimodales : la gare ferroviaire de triage, leport de commerce de Valence : desserte fluviale et fluviomaritime par le Rhône, par le canal du Rhône à la Méditerranée et par l'accès au gabarit Freycinet vers le nord, un accès autoroutier à l’A7 et une branche vers l’Isère et l’Italie (A49), un embranchement ferroviaire donnant accès aux flux Europe-Méditerranée et à l’Italie[180].

Valence héberge le siège de la marqueCrouzet (aéronautique, automatisme, électronique, micro mécanique, défense) ; des usines du groupeThales (groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatial, ladéfense et lestechnologies de l'information qui compte 720 employés sur le site valentinois) ; des usines de la marque Scapa (équipements sportifs) ; des usines de la société Agrana Fruit (fabrication de boissons et mise en conserve de fruits) ; des usines de l'entrepriseAndros (fabrication de conserve de fruits et de biscuiterie sucrée), des usines de l'entrepriseAllopneus (vente de pneus), le siège de la société de productionFolimage (production de films d'animation) ; mais aussi compte sur son territoire communal et son agglomération des usines et des sociétés de métallurgie, d'électronique, de mécanique de précision, et d'agroalimentaire (comme les usines des Cafés Pivard et des briochesPasquier).

Valence est également le siège de laChambre de commerce et d'industrie de la Drôme (CCI de la Drôme), qui gère plusieurs équipements dont leport de plaisance de l'Épervière, leport de commerce de Valence et l'aéroport de Valence-Chabeuil (tous trois situés dans l'agglomération).

Selon l'Insee en 2005, le pourcentage de la distribution de la population active par secteurs d'activité était :

Population active par secteurs
AgricultureIndustrieConstructionServices
0,9 %17,8 %4,8 %76,5 %
  • Agroalimentaire (fruits,légumes,vins) ;
  • Métallurgie ;
  • Construction mécanique ;
  • Électronique / Monétique / Automatismes.

Zones d'activités économiques

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Les parcs d'activités économiques sont gérés par la communauté d'agglomérationValence Romans Agglo qui aménage des espaces à vocation économique, et commercialise les lots une fois ceux-ci viabilisés. Elle joue aussi un rôle d'interface entre l'offre et la demande de locaux privés vacants. Aujourd'hui, la communauté d'agglomération gère 35 parcs d'activités économiques (zones industrielles, artisanales et commerciales, parcs d'activités à vocation unique ou mixte...) répartis sur l'ensemble de son territoire.

Zones commerciales

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Lazone commerciale des Couleures (dans le nord-est de la ville) compte environ 90 enseignes grand public dans le domaine de l'équipement, de la maison, du sport et de la personne. Première zone d’activités commerciales de Drôme et Ardèche[36], elle concentre plus de 60 000 m2 de surface de vente et compte plus de 900 salariés. Son rayon d’attraction est de 30 kilomètres autour de Valence[36].

Zones industrielles

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Lazone industrielle des Auréats est le plus ancien site industriel valentinois. Situé à cheval sur les communes de Valence etPortes-lès-Valence, il s'étend sur120 hectares et compte aujourd’hui 14 000 salariés et plus de 180 entreprises[181] (côté Valence). La ZI des Auréats comprend plusieurs entreprises dans le secteur automobile, le domaine de l’industrie, du bâtiment et de l’outillage, le secteur agroalimentaire, et le domaine de l’ameublement et de la décoration. Cette vaste zone industrielle est un carrefour stratégique car elle se situe sur les axes de circulation autoroutière desservant le sillon alpin et la vallée du Rhône (A7-A49).

Lazone industrielle de la Motte, située entre le pont des Lônes au nord, la ZI des Auréats à l'est, leport de commerce de Valence au sud, et le Rhône à l'ouest, elle s'étend sur63 ha et comprend un parc d'activités logistiques. Plusieurs grandes entreprises y sont installées dontPicard Surgelés (distribution de produits surgelés),Andros (fabrication agro-industrielle),Euromaster (distributeur de pneumatiques),Leroy Merlin (spécialisé dans la construction, le bricolage et le jardinage ; en 2007, l'entreprise y installe sa base logistique pour le Grand Sud-Est ; 56 000 m2/290 emplois dont 140 pour le magasin), etAllopneus (1re enseigne de vente de pneus en France, y possède un bâtiment de 42 000 m2 ayant une capacité de stockage de 700 000 pneus, et projette la construction d'ici 2019 d'un bâtiment logistique de 84 000 m2).

Parcs d'activités

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  • Leparc d'activités Briffaut est un parc à vocation mixte (industrielle, automobile et tertiaire). Situé dans l'est de la ville, il s'étale sur112 ha[182] et comptent 320 entreprises[182]. Il est divisé en deux secteurs : Briffaut-Est et Briffaut-Ouest. Environ 200 entreprises se trouvent sur le secteur de Briffaut-Est (dont un pôle automobile regroupant différentes concessions et services associés), et environ 120 entreprises sur celui de Briffaut-Ouest.
  • Lazone d'activités du plateau de Lautagne, située dans le sud de la ville[183], s'étend sur20 hectares et regroupe une quarantaine d'entreprises technologiques à forte valeur ajoutée et environ 1 400 salariés[184]. Une extension de10 hectares environ est programmée depuis le deuxième semestre 2015[185].
  • Leparc d'activitésRovaltain est un quartier d'affaires construit autour et à partir de lagare de Valence TGV, à environ 10 kilomètres au nord-est du centre de Valence (à cheval sur les communes deSaint-Marcel-lès-Valence etAlixan). Créé en1994, au sein du syndicat mixte d’aménagement Rovaltain, le parc s’est stratégiquement développé entre les bassins de vie deValence etRomans-sur-Isère, autour de la gare de Valence TGV offrant un accès à la métropole lyonnaise en 30 minutes. Il s'étale sur162 hectares, compte 125 entreprises et 2 000 salariés[186]. Le parc d'activités Rovaltain est certifiéISO 14001[187].

Technoparcs

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Les technoparcs de Valence sont composés d’une quarantaine d’entreprises à vocation tertiaire et technologique : Technoparc de la Plaine : 5 entreprises ; technoparc des Hautes Faventines : 25 entreprises ; technoparc du Rousset : 10 entreprises. L'hôtel d'activitésCime, installé dans les anciens locaux de Tézier, regroupait 86 entreprises de services jusqu'en 2014. Le site subitactuellement[Quand ?] des travaux de reconversion.

Entreprises et commerces

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Fin2010, 7 260 établissements étaient installées dans la commune de Valence : 70 % dans le secteur tertiaire du commerce, et 16 % d'établissements de l'administration publique (scolaire, santé…). L'industrie ne représente que 5 % des établissements de la commune. Un tiers de ses unités économiques emploient moins de 10 salariés[Insee 1]. La commune compte plus de 5 000 entreprises, dont 650 de plus de 10 salariés et 500 commerces dans le seul centre-ville[188].

Revenus de la population et fiscalité

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En 2010, lerevenu fiscal médian par ménage était de 22 772 €, ce qui plaçait Valence au 26 828e rang parmi les 31 525 communes de plus de 39 ménages en métropole[189].

L'imposition des ménages et des entreprises à Valence en 2010[I 30]
TaxePart communalePart intercommunalePart départementalePart régionale
Taxe d'habitation17,55 %0,00 %7,80 %0,00 %
Taxe foncière sur les propriétés bâties (TFPB)25,17 %0,00 %11,57 %2,12 %
Taxe foncière sur les propriétés non bâties (TFPNB)49,21 %0,22 %42,44 %5,28 %
Cotisation foncière des entreprises (ex-TP)0,00 %24,27 %0,00 %0,00 %

Emploi

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En2009, 44 612 personnes avaient un travail, dont 91,4 % un emploi salarié. Le taux de chômage dans la commune est de 16,5 %[Insee 2].

Catégorie professionnelleNombre d'emploi
Agriculture300
Industrie5 441
Construction2 120
Commerce, transports, services divers21 177
Administration publique, enseignement, santé14 993

Prix de l'immobilier

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Depuis 2023 le marché immobilier résidentiel connaît un affaiblissement de son volume de transaction d'environ 22%. Pour autant, les prix des biens restent stables depuis 2022 avec une médiane à 2 142 € /m² et des valeurs extrêmes relevées entre 1 246 € /m² et 3 226 € /m²[190].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Valence.

De nombreux monuments de la ville de Valence sont protégés au titre des monuments historiques[I 31]. Beaucoup de ces monuments se trouvent dans le quartier duVieux Valence.

Vieux Valence

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Article détaillé :Vieux Valence.
Le Pendentif et le clocher de la cathédrale Saint-Apollinaire
LePendentif et le clocher de lacathédrale Saint-Apollinaire.
Le chevet de la cathédrale Saint-Apollinaire
Le chevet de lacathédrale Saint-Apollinaire depuis laplace des Clercs.
Détails de la façade Renaissance de la Maison des Têtes
La façade Renaissance de laMaison des Têtes.
Le clocher de l'église Saint-Jean-Baptiste
L'église Saint-Jean-Baptiste.

Le Vieux Valence est un quartier situé dans la vieille ville de Valence, s'articulant principalement autour de laplace des Clercs, il se compose également de deux sous-quartiers : Basse ville et Saint-Jean. Il faut attendre leXIXe siècle pour que la ville sorte de ses remparts, remplacés par des boulevards dès 1860. Valence se développe alors en éventail autour de son centre ancien. Dans ce quartier qui composait autrefois le centre historique de la ville, on y trouve plusieurs monuments et lieux remarquables[réf. nécessaire].

Lacathédrale Saint-Apollinaire est une cathédrale destyle roman, qui fut érigée sur laplace des Ormeaux auXIe siècle. C'est l'évêque Gontard (1063-1099) qui impulsa la construction de cet édifice qui est aujourd'hui le plus ancien de la ville[191].
Détruite lors desguerres de Religion, la cathédrale est reconstruite auXVIIe siècle et son clocher, qui menaçait de s'effondrer après avoir été foudroyé, est remplacé auXIXe siècle.
Plusieurs blocs de pierre de la cathédrale Saint-Apollinaire sont des remplois de constructions gallo-romaines de la cité deValentia
[réf. nécessaire].

LaMaison des Têtes, construite entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne, consul de Valence, professeur royal à l'université, dont la façadeRenaissance comporte plusieurs têtes sculptées représentant les vents, la fortune, le temps ou encore la théologie. Cette maison, marquant le passage dustyle gothique austyle renaissance, doit son nom aux nombreuses têtes qui ornent sa façade. Son corridor est orné de bustes d'empereurs romains. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1944[I 32].

LePendentif de Valence est un bâtiment d'inspirationRenaissance qui est probablement le monument funéraire de Nicolas Mistral, chanoine de la cathédrale Saint-Apollinaire. Il aurait été construit en 1548 d'après une pierre gravée portant une inscription allant dans ce sens. Ce monument fut transformé, après laRévolution, en débit de boissons. Il a été racheté par la ville de Valence vers 1830 et fait partie des premiers monuments inscrits à l'inventaire national desmonuments historiques après une visite deProsper Mérimée dans la Drôme[réf. nécessaire].

Lamaison du Drapier, datée duXIIIe siècle, garde un aspect médiéval malgré les restaurations duXIXe siècle. Elle appartenait probablement, à l'origine, à un riche marchand drapier[192]. Le rez-de-chaussée était consacré à la production artisanale et au commerce, tandis que les étages abritaient le logement de l’artisan[réf. nécessaire].

Lamaison de la Pra est un hôtel particulierXVe siècle, propriété de Claude Frère, riche marchand qui fut premier président duparlement du Dauphiné. Le lanternon de l'escalier à vis se dresse sur les anciens remparts entre la tour de la cathédrale et le clocheton de Saint-Jean, au cœur de la vieille ville[réf. nécessaire].

Lamaison Dupré-Latour, datant duXVIe siècle, comporte une remarquable tourelle d'escalier. La maison Dupré-Latour est un ancien hôtel particulier qui fut édifié par la famille Genas, négociants enrichis par le commerce du sel. En 1760, l'hôtel est racheté par François Dupré-Latour dont le nom lui restera attaché et dont les descendants continueront à habiter. En 1993, la maison est cédée à la ville, et classée au titre des monuments historiques depuis 1927[I 33].

La maison mauresque ditemauresque à Ferlin, du nom de son propriétaire est bâtie en 1858[193]. D'inspiration orientale, elle possède aussi de nombreuses caractéristiques imitées du Moyen Âge, notamment ses gargouilles[réf. nécessaire].

L'église Saint-Jean-Baptiste date desXIe et XIIe siècles. Sa tour-porche néo-romane est érigée à partir duXIXe siècle. Cette église de la vieille ville est perchée au point le plus haut de la ville. Elle serait l'un des tout premiers lieux de cultechrétien de la ville[réf. nécessaire].

Letemple protestant Saint-Ruf est une ancienne chapelle d'unprieuré roman. L'ordre des chanoines réguliers desaint Ruf est né à Avignon, lorsqu'une petite communauté de clercs devient un des fers de lance de la réforme du clergé dans le sillon rhodanien et au-delà. Cette importance acquise par les chanoines de Saint-Ruf a généré des tensions avec le chapitre cathédral, qui aboutissent au transfert du chef d'ordre (c'est-à-dire l'abbaye-mère) à Valence[réf. nécessaire].

L'église Notre-Dame, située rue Berthelot, a été édifiée au milieu duXIXe siècle. Ses offices y sont maintenant menés par laFraternité sacerdotale Saint-Pierre selon laforme tridentine du rite romain[réf. nécessaire].

Lethéâtre à l'italienne date de 1837. Le site est celui de l'ancien couvent Sainte-Marie-de-la-Visitation. Au départ, le projet était d'y édifier un hôtel de ville. La décision traînant en longueur, la ville profite de l'occasion pour soutenir une initiative privée pour la construction d'un théâtre. La salle à l'italienne a été aménagée entre 1886 et 1887, par l'architecte Ange Madona. Le plafond à coupole est traité en trompe-l'œil ; il rappelle le Temple des Arts où figure les quatre genres (drame, comédie, opéra, vaudeville). Entièrement rénové dans les années 1990, le théâtre de la ville est l'un des joyaux de l'architecture duXIXe siècle à Valence. Il dispose de 390 places, d'une salle de répétition, et d'un studio de danse[réf. nécessaire].

L'abbaye Notre-Dame de Soyons est une ancienne abbaye bénédictine de femmes, créée en 1632 par le transfert de l'abbaye de Saint-Jean-Évangéliste du bourg deSoyons (Ardèche) à la suite des guerres de Religion. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926[I 34].

Lachapelle des Capucins, aujourd'hui désaffectée, est un ancien lieu de culte catholique. La façade offre un portail monumental classique : une porte à arc en plein cintre surmontée d'un fronton cintré brisé avec une niche contenant la statue d'un évêque (saint Venance), et deux baies en plein cintre de part et d’autre. À l'intérieur, le maître-autel est inclus dans un retableXVIIe siècle qui comporte un tableau représentant saint Venance entouré d'anges. Les objets mobiliers de la chapelle classés et inscrits sont conservés aux Archives départementales[réf. nécessaire].

Lecentre du patrimoine arménien est un lieu d'histoire et de mémoire original qui aborde l'actualité autour de grandes thématiques : les migrations, la mémoire des conflits, l'histoire des peuples et des cultures. En effet, Valence possède l'une des plus importantes communautésarméniennes de France. Le centre du patrimoine arménien est installé dans l'ancienne faculté de droit au cœur du centre piéton de Valence, à proximité du quartier historique des Valentinois d’origine arménienne (concentré autour des rues Bouffier, d'Arménie et de Belle Image)[réf. nécessaire].

L'ancienne préfecture, près de la place Saint-Jean, dont il ne reste plus que la porte d'entrée monumentale. Le reste a été détruit lors d'un bombardement pendant laSeconde Guerre mondiale le 15 août 1944. Elle occupait ce lieu depuis la fin duXVIIIe siècle. Auparavant, se trouvait le palais abbatial deSaint-Ruf[194].

Laplace des Clercs, bordée de façades colorées. C'est à partir duVe siècle, lorsque le quartier épiscopal fut créé, que la place des Clercs commença à prendre de l'importance. Des commerces s'installèrent, des marchés eurent lieu et l'on y rendait justice. On y trouvait à l'époque médiévale deux églises : la cathédrale à partir duXIe siècle et Notre-Dame de la Ronde qui était plus ancienne (il reste une colonne situéeactuellement[Quand ?] dans les toilettes publiques). Les guerres de religion détériorèrent considérablement ces bâtiments[réf. nécessaire].

Les « côtes », pittoresques montées vers la ville haute. On trouve des traces des enceintes d'autrefois en haut de la côte Sainte-Ursule et en bas de la côte Sylvante ; elles servaient à protéger la ville des invasions, épidémies ou inondations dues aux crues du Rhône. Elles étaient très utilisées à l'époque médiévale par le peuple (bateliers, charretiers, muletiers…) qui empruntait ces escaliers pour aller jusqu'aux petites rues et places de la ville haute. La côte Sainte-Ursule quant à elle était moins empruntée ; elle séparait les propriétés de deux monastères. Elle est établie à l'emplacement du théâtre romain et servait probablement de sortie. On peut également citer les côtes Saint-Martin, Saint-Estève, des Chapeliers et de la Voûte[réf. nécessaire].

L'hôtel de ville de Valence, situé sur la place de la Liberté au cœur du centre-ville, a été inauguré en 1894[195]. Son architecture est particulière, puisqu’il possède unbeffroi, clocher laïque symbolisant l’indépendance de la ville par rapport à l’Église catholique, une façade classique et un toit de tuiles de différentes couleurs. Il héberge les activités de la mairie, avec les bureaux du maire, du conseil municipal et des services administratifs[réf. nécessaire].

  • Place Saint-Jean.
    Place Saint-Jean.
  • gros plan sur le clocher de la cathédrale Saint-Apollinaire
  • Une côte de Valence, au sortir de la place de la Pierre, Vieux Valence
    Une « côte » de Valence, au sortir de la place de la Pierre.
  • La côte Saint-Martin. Au fond, la colline de Crussol, Ardèche
    La côte Saint-Martin. Au fond, la colline deCrussol (Ardèche).
  • Escaliers de la côte Saint-Martin
    Escaliers de la côte Saint-Martin (Vieux Valence).
  • La porte Sylvante
    La porte Sylvante.
  • Haut de la côte Sylvante
    Haut de la côte Sylvante.
  • Côte saint-Estève sous la cathédrale
    Côte Saint-Estève sous la cathédrale Saint-Apollinaire (Basse ville).
  • La Maison du Drapier
  • Côte des Chapeliers, résidence du marquis de Veynes.
    Côte des Chapeliers, résidence du marquis de Veynes.
  • Côte des chapeliers
    Côte des Chapeliers.

En ville

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Lekiosque à musique, construit en 1860 par l'architecte Eugène Poitoux sur l'esplanade du Champ de Mars, servit de modèle au dessinateurRaymond Peynet pour immortaliser ses amoureux, et qui porte depuis le nom dekiosque Peynet. Il est classé monument historique depuis1982[196].

L'esplanade du Champ de Mars, qui avant les travaux de reconversion en 2001 était un parking parsemé de platanes, est aujourd'hui une large esplanade arborée, d'où le regard porte au-delà du Rhône jusqu'aux ruines duchâteau de Crussol, à l'avant-garde des monts ardéchois.

Leparc Jouvet, jardin public de7 hectares créé en 1905 et inauguré par le présidentÉmile Loubet, porte le nom de Théodore Jouvet (1837-1905), donateur du terrain. Le parc Jouvet comporte environ 800 arbres d'essences diverses et est doté d'une animalerie, d'un petit train touristique, d'un plan d'eau artificiel avec des poissons, d'une aire de jeux pour enfants et d'une roseraie.

LeClos Genest est un ensemble de maisons et un jardin construits à la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle par l'architecteCasimir Genest pour en faire son habitation personnelle et celle de sa famille. Le Clos Genest se compose à l’origine de quatre « villas », dont la villa des Cigales et la villa Margot. Les façades et toitures des villas, ainsi que l'ancien jardin et la fabrique subsistante sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1997.

Lafontaine monumentale, œuvre de l'architecte Eugène Poitoux et datant de1887, se situe à l'angle des boulevards Bancel et Maurice Clerc, dans le centre-ville. En 2005, la fontaine fut rénovée et déplacée de quelques mètres, afin de mieux s'intégrer dans la perspective des boulevards rénovés et en 2006, une copie du génie ailé, qui fut détruit en 1954 par la foudre s'étant abattue sur la colonne, fut replacée au sommet de la colonne.

Le boulevard Bancel.

Les « boulevards de Valence » sont les principales artères commerçantes ducentre-ville de Valence et se divisent en trois boulevards principaux : Bancel, Maurice Clerc et d'Alsace. Le boulevard Bancel (orienté est-ouest) longe l'avenue Gambetta et le boulevard Général de Gaulle ; le boulevard Maurice Clerc (orienté nord-sud) longe l'avenue Félix Faure ; et le boulevard d'Alsace (dans la continuité de Maurice Clerc) longe l'avenue Sadi Carnot. S'étendant dupont Frédéric-Mistral (via l'avenue Gambetta) jusqu'à l'hôtel de préfecture de la Drôme, les boulevards forment une large promenade tracée sur l'ancien emplacement des remparts et bordée d'immeubles de style « hausmannien ». Entre 2004 et 2009, les boulevards ont fait l'objet d'un vaste plan de restructuration urbaine et d'embellissement[197]. Ils sont très animés, y compris en soirée, et sont bordés de commerces, de boutiques, de restaurants, d'hôtels, de bars et de terrasses de cafés ; on y trouve aussi des kiosques à journaux, unmanège, des buvettes ou encore des services tels que l'office de tourisme[198] et le siège de laCitéa[199].

Lagare de Valence-Ville, dont la façade s'inspire duPetit Trianon de Versailles, est l'une des deux principales gares de la région, l'autre étant la gare de Valence-TGV. Le bâtiment voyageurs d'aujourd'hui, qui a été mise en service en avril 1866, a été conçu parLouis-Jules Bouchot[200], architecte deNapoléon III. La façade principale du pavillon central est inscrit au titre desmonuments historiques depuis le[I 35].

Lechâteau d'eau de Philolaos (premières études du sculpteur en 1963), construit entre 1969 et 1971, se trouve dans leparc Jean-Perdrix (grand parc situé entre les quartiers du Plan et de Fontbarlettes) dans le secteur de Valence-le-Haut. Il est constitué de deux tours vrillées aux lignes épurées hautes de 52 et 57 mètres qui allient fonctionnalité et recherche artistique. En 1981, il a obtenu le « prix du quartier de l'Horloge » récompensant la meilleure œuvre d'art urbain des années 1970. La sculpture-château d'eau est distinguée par le labelXXe siècle en 2003 et a fait l'objet de l'émission d'un timbre en 2013.

Canaux valentinois

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Canal des Malcontents Nord.

Patrimoine naturel et écologique unique en France, les canaux accompagnent Valence depuis l'époque romaine. Le nom deValence proviendrait d'ailleurs de trois mots celtes: « val » (eau), « len » (plaine) et « ty » (habitation) et signifierait « lieu habité riche en eau »[201]. À l’époque ces cours d'eau permettaient aux habitants de satisfaire de nombreux besoins et activités : pêche, irrigation, lavage, trempage, force motrice pour les moulins à blé, à huile, à foulon et à soie[202]. Ils sont aujourd'hui un lieu de promenade pour de nombreux valentinois.

C'est dans les quartiers Est de Valence, au pied d'un gradin, la terrasse du séminaire, que les canaux (d'une longueur totale de 17 kilomètres et 40 kilomètres en comptant les canaux secondaires d'arrosage[5]) prennent leur source. Très vite, les Valentinois vont s'attacher à canaliser ces eaux formant des marécages insalubres. AuXIIIe siècle, la réglementation et l'utilisation des canaux sont le privilège des monastères de Saint-Ruf et Saint-Victor qui décidèrent de l'emplacement des moulins.

En effet, l'eau, utilisée pour l'irrigation, la consommation d'eau potable et les lavoirs[203], est également une source d'énergie précieuse pour le développement économique de l'époque. Les principaux (Charran, Thon, Moulins etMalcontents) traversent la ville d'est en ouest avant de se rejoindre pour former lecanal de l'Épervière qui se jette ensuite dans leRhône. AuXIXe siècle, les canaux perdent leur importance et seront même un peu oubliés, cachés par l'urbanisation, les immeubles de grande hauteur et les routes.

La municipalité a entrepris depuis quelques années un travail de mise en valeur des chemins, bordés de peupliers et de saules, longeant ces canaux. Des itinéraires verdoyants ont été balisés le long des canaux des Malcontents, de la Grande Marquise, de Thibert, du Charran et de Californie. Des canaux qui continuent encore aujourd'hui d'arroser les jardins. La municipalité veut également favoriser les déplacements doux sur les bords des berges des canaux.

Patrimoine culturel

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Musée de Valence

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Chloris, jardin dumusée d'Art et d'Archéologie.

Lemusée d'Art et d'Archéologie de Valence est le seul musée du genre dans laDrôme. Ses collections réunissent peintures, dessins, sculptures, arts décoratifs duXVIe au XXe siècle[92].

Créé en 1850 et installé dans l'ancien évêché depuis 1911, il abrite une centaine de dessins d'Hubert Robert dont beaucoup desanguines. Les travaux d'agrandissement du musée (qui ont commencé en 2009) ont été achevés en décembre 2013[204]. Le nouvel aménagement du musée se compose de trente-cinq salles, réparties sur cinq niveaux : au rez-de-chaussée, les collections archéologiques se poursuivent aux cinquième et quatrième niveaux, puis on remonte le temps en descendant vers les niveaux inférieurs. L'aménagement a permis des circulations faciles par escaliers et ascenseurs, et privilégié l'éclairage naturel, ouvrant de nombreuses vues sur la ville et le Rhône, tout en mettant en valeur l’architecture de l’ancien évêché[92].

Valence et son kiosque

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Vue panoramique sur l'esplanade du Champ de Mars avec le kiosque Peynet au centre
Vue panoramique sur l'esplanade du Champ de Mars avec le kiosque Peynet en son centre.

Lekiosque Peynet est l'œuvre de l’architecte Eugène Poitoux ; il est classémonument historique depuis 1982.

En 1942, ce kiosque à musique inspira au dessinateurRaymond Peynet ses célèbres « amoureux » qui feront le tour du monde et orneront quantité d'objets. Raymond Peynet travaillera pour de nombreux journaux et, devenu célèbre, il revient à Valence en avril 1966 pour baptiser le kiosque qui portera désormais son nom[205].

Les amoureux de Peynet ont inspiré la chansonLes amoureux des bancs publics deGeorges Brassens. Ils ont été déclinés en timbres en1985 enFrance, enoblitération à la poste deSaint-Valentin dans l’Indre chaque14 février, encartes postales, enpoupées, dans des livres, sur des médailles, en statues (telle celle élevée à Hiroshima au Japon)[206]. Objet d’une quête inlassable de milliers de collectionneurs, le petit couple est célèbre aux quatre coins du monde. Le Japon possède deux musées Peynet (àKaruizawa et àSakuto), tandis qu’àHiroshima, une statue des Amoureux fait face aumémorial de la Bombe atomique[207].

Il existe également un kiosque et un musée dédiés au dessinateur dans la petite commune deBrassac-les-Mines, dans lePuy-de-Dôme dont la mère de Peynet, Isabelle Bard était originaire.

Valence dans la chanson

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Valence est la ville dontParis est un petit faubourg, dans la chansonRoute nationale 7 deCharles Trenet. En 1953, le kiosque de Valence a inspiré la chansonLes amoureux des bancs publics deGeorges Brassens.

Valence dans la peinture

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Dans la peinture, Valence et sa région sont représentées par des peintres et lithographes tels que le grenobloisAlexandre Debelle (1805-1897), le polonais Zygmunt Waliszewski (1897-1936) ou encore le parisienBernard Cathelin (1919-2004) dont certaines des peintures ont été exposées aumusée d'Art et d'Archéologie de Valence lors d'expositions temporaires en 1976, 1997 et 2014.

Valence au cinéma

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La liste qui suit concerne les films ayant été entièrement ou partiellement tournés à Valence.

Gastronomie

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Spécialités
  • Dragée de Valence : confiserie à la praline ou au chocolat enrobée de sucre fabriquée dans la plus pure tradition, pour fêter les évènements solennels de la vie tels que les baptêmes, communions et mariages. Les matières utilisées, sont desamandes calibrées et régulières, provenant essentiellement de France (Ferraduelle), mais aussi d'Espagne (Longuette, Planeta) ou de Sicile (Avola). Ces variétés sont les seules qui permettent d'obtenir une très belle dragée[209].
  • Estouffade de bœuf et d'oignons de Valence : il s'agit d'unespécialité dauphinoise surtout présente dans leValentinois[210]. Ce ragoût est cuisiné à base de viande de bœuf, de lard, d'oignons et de légumes[210]. On l'appelle aussi « grillade marinière », rappelant que, des siècles durant, avant l'arrivée du chemin de fer, les mariniers descendaient leRhône et ont laissé sur les bords du fleuve la recette de la matelote et de cette estouffade.
  • Suisse de Valence : ce biscuit enpâte sablée en forme de bonhomme constitue une spécialité de la ville[211]. Parfois improprement dénommé « Pantin », le Suisse de Valence est parfumé à lafleur d'oranger, il contient de la poudre d'amande et de petits morceaux d'écorce d'orange confite. Le nom, la forme et la décoration de ce biscuit sont inspirés de l'uniforme desgardes suisses dupapePie VI décédé à Valence en 1799. Le Suisse se déguste traditionnellement pendant les fêtes dePâques et notamment pendant ledimanche des Rameaux, jour de sa fête.
Restauration
  • Entrée de la Maison Pic.
    Entrée de laMaison Pic.
  • La cheffe Anne-Sophie Pic.
    La cheffe Anne-Sophie Pic.
  • Baptiste Poinot, chef du restaurantFlaveurs (créé en janvier 2006 : 1 étoile au guide Michelin[212]). Lesflaveurs sont les sensations gustatives perçues aussi bien par le nez que par les papilles au moment de la mise en bouche d'un aliment.
  • Masashi Ijishi, chef du restaurantLa Cachette (1 étoile au guide Michelin)[213].
Industriel
  • Alain Milliat est un créateur de jus de fruit depuis 1997 ; sa marque est désormais présente dans plus de 20 pays[214].

Patrimoine naturel

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Végétation

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La végétation dans la plaine de Valence est de type médio-européenne appartenant à l'étage supraméditerranéen (chêne pédonculé, chêne rouvre dans les endroits les plus froids, taillis de charmes) mêlée d'espèces thermophiles comme le chêne pubescent, voirechênes verts (Quercus ilex) sur les versants exposés ayant des sols drainants. On trouve également au sud de la vallée de la Drôme où l'influence méditerranéenne l'emporte enfin (20 km plus au sud) des populations spontanées dethym, delavande, d'euphorbe characia, genêts d'Espagne (Genista hispanica),canne de Provence (Arundo donax), ainsi que depins d'Alep (Pinus halepensis) sur la face ouest de la colline deCrussol. En raison de l'exposition et de la nature du sol, les coteaux ardéchois offrent des paysages degarrigue et de chênaies méditerranéennes (Quercus ilex) dès Tournon-sur-Rhône qui se situe à 20 km au nord de Valence (collines deCornas,Saint-Péray etSoyons). Les collines (calcaires pour la plupart) possèdent une double végétation : méditerranéenne côté sud et sub-continentale côté nord.

Autrefois, la culture de l'olivier remontait jusque sur les hauteurs bien exposées de Tain-l'Hermitage (19 km au nord), mais elles furent remplacées par la culture de lavigne dans un premier temps, puis par celle desabricotiers,pêchers et autres fruitiers qui sont encore très présents dans la région, même si plus de7 000 ha de fruitiers (abricotiers,cerisiers, pêchers etkiwis principalement) ont disparu des paysages drômois du fait d'une épidémie desharka et debactériose obligeant à l'arrachage depuis 2003.

Parcs et espaces verts

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Vue duparc Jouvet et du paysage montagneux depuis leChamp de Mars au printemps 2017.

Composée d'un patrimoine de250 hectares de parcs et d'espaces verts[215], la ville de Valence compte 10 grands parcs urbains, 17 kilomètres de canaux à ciel ouvert, et plus de 20 000 arbres d'ornement et d'alignement dans ses parcs, ses squares et le long de ses rues et avenues.

Située dans le centre-ville entre leVieux Valence au nord, leparc Jouvet à l'ouest, le quartier de la gare à l'est, et le lycée Emile Loubet au sud, l'esplanade duChamp de Mars est une vaste promenade de3 hectares planté detilleuls, avec lekiosque Peynet en son centre[216]. L'esplanade se compose de deux grandes pelouses sur lesquelles il est possible de pique-niquer. Elle est également le lieu de manifestations culturelles telles que des concerts et des expositions en été. En 2000, avant les travaux de reconversion du Champ de Mars, il s'agissait d'un parking bordé de platanes lequel est désormais souterrain.

Sous cette terrasse, se trouve le jardin de ville ouparc Jouvet qui porte le nom de Théodore Jouvet, généreux donateur qui offrit à la ville de Valence la somme nécessaire à l'achat du terrain et dont la statue est placée près dubelvédère depuis laBelle Époque. Ce jardin occupe des pentes qui relient le quartier de Basse ville et leChamp de Mars. Il est traversé de petits ruisseaux et orné de statues. Parc central, c'est aussi un des plus importants ensembles monumentaux et civique de Valence : lemonument aux morts de la ville, en forme d'obélisque, y est construit après laPremière Guerre mondiale[217] ; le généralChampionnet, enfant du pays, y a aussi sa statue, qui est démontée en mai 1944 et cachée, pour empêcher qu'elle soit fondue par l'occupant allemand[217]. La rencontre du médecin Gilbert Dreyfuse avecLouis Aragon, son contact dans laRésistance, a été racontée par le poète après guerre dans un petit article, publié en 2001[218].

D'une superficie de26 ha, leparc Jean-Perdrix est le plus grand de la ville. Il se trouve à Valence-Le-Haut entre les quartiers de Fontbarlettes et du Plan. Le parc compte de nombreux arbres, notamment 400 cèdres près d'un espace naturel en forme d'amphithéâtre. Ce parc de Valence propose un parcours de santé, des aires de jeux pour enfants, et un large plan d'eau sur lequel se reflètent les deux châteaux d'eau futuristes. Réalisé entre 1969 et 1971 par le sculpteur grecPhilolaos à l'initiative de l'architecte urbanisteAndré Gomis, le château d'eau est une sculpture-architecture labellisée « patrimoine duXXe siècle » et se compose de deux tours vrillées, dont la plus haute mesure 57 m de haut.

Leparc Saint-Ruf est le parc de l'ancienne préfecture et se situe dans leVieux Valence, dans le quartier de Saint-Jean. Ce petit parc de0,5 ha offre une belle vue sur l'Ardèche et lesruines de Crussol. Il relie le centre historique à la vieille ville. C’est sur cecoteau particulièrement bien exposé au soleil couchant que la Commune libre de Saint-Jean a planté son vignoble. À l'entrée du parc se trouve le portail du palais abbatial de l'abbaye Saint-Ruf[219].

Situé dans le quartier de Valensolles, leparc Marcel-Paul est un parc paysager de3,7 hectares[220], parcouru d'une source naturelle canalisée en ruisseau champêtre. Il dispose de pelouses accessibles aux visiteurs, de jeux pour les enfants et d'un espace aménagé pour les boulistes. Il est traversé par l'Épervière.

Non loin se trouve leparc de l'Épervière. Outre sonport de plaisance, ce parc comprend un plan d'eau de 32 000 m2, protégé par une digue longue de 400 mètres. Dans son espace loisirs et détente le parc contient des restaurants, un camping, un hôtel, une piscine, un court de tennis, un billard, un bowling, des promenades, et propose des croisières fluviales[221]. Après plusieurs mois de travaux de réaménagement du parc, il rouvre au public en 2016.

Les espaces verts publics de Valence totalisent250 hectares (plus de 10 % de la superficie de la commune). Listés ci-dessous par ordre décroissant de superficie (en hectare), les principaux parcs de la ville sont :

Valence, ville « 4 fleurs »

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Depuis2002, la ville de Valence fait partie des 226 communes françaises qui bénéficient du label « ville fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[222]. Cette distinction soumise tous les trois ans à l’appréciation d’un jury national, récompense la qualité du travail des équipes du service des Espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés[6].

Les graines et les jeunes plants sont gardés et entretenus dans les serres municipales valentinoises jusqu’à ce qu’ils soient prêts à fleurir et à résister aux aléas climatiques. Chaque campagne de fleurissement fait l’objet d’un travail de concertation en amont entre les différentes équipes de jardiniers municipaux afin d’assurer une harmonie des plantations sur l’ensemble de la ville. Les massifs sont renouvelés deux fois par an avec des plantes saisonnières : des « annuelles » au mois de mai (pavot, œillet, tournesol, bleuet...), des « bisannuelles » au mois d’octobre (primevère, pâquerette, pensée, tulipe, crocus...).

Personnalités liées à la commune

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Laurent Joubert.
Laurent Joubert (1529-1583), médecin du roi Henri III de Navarre.
Jean-Étienne Championnet.
Championnet (1762-1800), général des armées de la République.
Jean-Pierre de Montalivet (1766-1823), comte de Montalivet,maire de Valence de 1795 à 1801.
Émile Augier (1820-1889), poète et dramaturge.
Mathias Malzieu, chanteur du groupe de rock Dionysos
Mathias Malzieu (né en 1974), chanteur du groupe de rockDionysos.
Le rugbyman Sébastien Chabal
Sébastien Chabal (né en 1977), joueur de l'équipe de France de rugby à XV.

Héraldique, logotype et devise

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Voirl'Armorial des villes et des villages de France.

Armes de Valence

Les armes de Valence se blasonnent ainsi :« De gueules à la croix d'argent chargée en cœur d'une tour d'azur. »

Devise :Unguibus et Rostro (Par les ongles et le bec).

Notons que Valence partage la même devise avec Avignon (pour cette dernière ville, la devise daterait de 1348 et serait due au pape Clément VI[réf. nécessaire]).
Se défendreunguibus et rostro, c'est se défendre vigoureusement et sans lâcher prise[227].

Notes et références

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Notes et cartes

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  4. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  5. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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Références

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  18. infirmiers à Valence
  19. kiné à Valence.
  20. Valence fête le printemps.
  21. Boulevards de Chine.
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  23. Valence Lumières et Images en fête.
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Voir aussi

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