Fondée en 121 avant notre ère par lesRomains, elle acquiert rapidement de l'importance grâce à sa position au carrefour des voies romaines[3], et accède au statut de colonie romaine.
La ville offre des parcours de découverte au fil des jardins et des canaux qui la traversent sur plus de 17 km[5]. Des chemins longent les berges où évolue une faune diversifiée. Inscrite sur la liste des villes et villages fleuris de France, Valence est l'une des dix-sept communes de l'ancienne région Rhône-Alpes à être labellisée « Quatre fleurs » par leconcours des villes et villages fleuris[6].
Par sa situation géographique, Valence est un des points de passage obligatoires entreParis et laMéditerranée. Sa position au centre de l'axe méridien de lavallée du Rhône place la ville au débouché de la vallée de l'Isère (voie d'accès vers lesAlpes), dans l'ouest de la province historique duDauphiné, au sein de la région historique et naturelle duValentinois, et à la limite du département de l'Ardèche (dont elle est séparée par leRhône).
La ville est située à quelques kilomètres au sud du45e parallèle et elle est la principale ville et la ville siège de la communauté d'agglomérationValence Romans Agglo qui compte plus de 200 000 habitants.
Carte géologique de Valence montrant le bassin molassique installé dans un fossé d'effondrement qui prend toute son ampleur le long durift ouest-européen.
La commune est dans une plaine entourée de plusieurs massifs montagneux, dont leMassif central et les collines ardèchoises à l'ouest, et lemassif du Vercors dans lesPréalpes à l'est.
Le socle granitique, coupé par le Rhône dans le défilé Saint-Vallier/Tain-l'Hermitage, est recouvert par 2 000 mètres de sédiments dans la fosse de Valence. AuMiocène, une molasse formée de roches détritiques dues à l'érosion desAlpes et duMassif central, se dépose dans une mer peu profonde. Son épaisseur peut atteindre 800 mètres au niveau de la Drôme des collines. Sous la plaine de Valence, l'épaisseur maximale de la formation doit être proche de 600 mètres.
Lerifting à l'ouest de l'Europe est à l'origine d'une tectonique cassante qui, combinée à la subsidence, permet l'individualisation de la fosse de Valence et l'accumulation de plus de 2 000 mètres de sédiments avec une épaisseur maximale de 1 100 mètres de sels puis de 800 mètres de molasse[8]. AuPliocène, la mer se transforme en lac, ce qui entraîne des dépôts lacustres et la formation delœss.
Au cours duQuaternaire, entre les périodes glaciaires, lesmoraines sont emportées par les eaux de fusion aux stades inter-glaciaires et sont creusées par les rivières. Ainsi se sont formées des terrasses emboîtées. Ces terrasses emboîtées de l'Isère et du Rhône finissent de combler la fosse de Valence[I 3].
La Drôme des Collines, qui intègre Valence, s'est formée à la fin du Miocène. Sous l'effet de la poussée alpine, la région est recouverte d'un lac et la molasse fluvio-lacustre forme quelques ondulations dans la plaine de Valence. La confluence de l'Isère et du Rhône et l'érosion fluviatique provoquée par leurs eaux forment au Quaternaire quatre terrasses superposées où s'installera Valence[I 3].
La ville a donné son nom à une région géographique bien délimitée : leValentinois. Cette région correspond, pour plus des trois quarts de son territoire, à la plaine de Valence, façonnée par les lits successifs duRhône qui y a abandonné de féconds dépôts sédimentaires. En effet, cette plaine, parfaitement délimitée par lesvallées du Rhône à l'ouest, de l'Isère au nord, et de laDrôme au sud, offre l'aspect d'un riant verger :pêchers,abricotiers etcerisiers, alternant avec les cultures maraîchères et céréalières. De grosses fermes, conquises une a une par les habitants de l'agglomération valentinoise, ponctuent cette platitude agricole, a peine rompue de rivières et de canaux servant à l'irriguer, de bosquets et de bois sur ses marges.
À l'est, les Monts du Matin étendent une longue barrière de hautes collines, dominée par la proue calcaire du Vercors. Au sud, par-delà la vallée de la Drôme, la plaine se termine au pied du massif portant la vaste forêt deMarsanne, coiffée d'éoliennes.
Au nord, par-delà la vallée de l'Isère, le Romanais poursuit, géologiquement, la plaine valentinoise. Le fond molassiquemiocène du nord de la plaine fut recouvert par lesalluvions fluvio-glaciaires de l'Isère, dont les terrasses marquent aujourd'hui encore la forme du Valentinois.
Vue aérienne de Valence.
Vue depuis les ruines duchâteau de Crussol, ou, en face, après les premiers lacets quittant lecol des Limouches, la plaine de Valence apparaît telle qu'elle est, une grande surface plane, bordée par deux reliefs qui s'emploient à la laisser dégagée, sans l'étouffer. Elle présente également une très grande unité car la même organisation physique l'a constituée, celle de terrasses successives. Seuls, l'habitat et les cultures apportent des variantes, dues d'ailleurs à la nature différente de ces terrasses.
Aujourd'hui la plaine de Valence s'organise autour des infrastructures de l'agglomération valentinoise dont l'urbanisme s'étend peu à peu à l'ensemble de sa superficie. Un certain nombre de communes conservent toutefois leur identité villageoise et leur caractère rural, les prémunissant encore d'une mutation en cités-dortoirs. Ce sont d'anciens villages agricoles, notamment ceux qui précèdent les premiers villages à flanc deVercors. Leur toponymie évoque une installation initialement en hauteur pour déjà avoir une vue défensive sur la plaine de Valence :Montélier,Montvendre,Montéléger,Montoison,Montmeyran ou encoreBeaumont-lès-Valence.
Cependant, les territoires correspondant à la plaine de Valence et auValentinois n'incluent pas l'ouest de l'agglomération qui se situe dans le département voisin de l'Ardèche.
Valence est sur la rive gauche duRhône. L'un de ses affluents traverse également la ville : l'Épervière, une rivière longue de 2,6 km[I 4], formée entre autres par la réunion de la plupart des canaux valentinois.
Au, Valence est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle appartient à l'unité urbaine deValence, une agglomération inter-départementale dont elle estville-centre[19],[I 5]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Valence, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 5]. Cette aire, qui regroupe 71 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[20],[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (52,3 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (43,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : zones urbanisées (32,6 %),terres arables (26,1 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (17,3 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), cultures permanentes (4,2 %), eaux continentales[Note 3] (2,6 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (2,4 %), forêts (1,2 %), prairies (1,1 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La ville de Valence est établie sur quatre terrasses alluviales qui s'étagent sur la rive gauche duRhône :
la plus basse, qui est la plus proche du fleuve, inondable mais désormais protégée par des digues, où se trouvaient les quartiers de pêcheurs et de mariniers (Basse ville, les Îles, l'Épervière…) ;
la terrasse intermédiaire, à l'abri des crues du fleuve, où s'est développée la ville historique, d'abord à l'intérieur de ses remparts (Vieux Valence), puis à l'extérieur (Centre-ville, Faventines, Latour Maubourg…) ;
Pour faciliter l’expansion de l’agglomération vers l’est, uneceinture périphérique a été construite autour de la ville de Valence (dont les premiers tronçons datent du milieu des années 1960)[29], et offre un accès rapide à l’aéroport de Valence-Chabeuil (en activité depuis 1969)[30], à lagare de Valence TGV (mise en service en 2001), et aux autoroutes A7 et A49.
La ville de Valence est composée d'une trentaine dequartiers (avec une moyenne de 2 300 habitants par quartier ; le nombre d'habitants varie considérablement d'un quartier à l'autre). Ils sont tous différents les uns des autres : les quartiers nord sont plutôt populaires et résidentiels (Polygone, Fontbarlettes, le Plan et Chamberlière) voire rural (Thodure), tandis que les quartiers sud sont généralement habités par les classes moyennes et les retraités (Fontlozier, Hugo-Provence, Laprat, les Baumes, Mannet, Valence Sud et Lautagne), bien qu'il y existe un quartier populaire (Valensolles), les quartiers centraux sont commerciaux et animés (Centre-ville, Gare, Calvaire-Hugo) voire touristiques durant l'été (Vieux Valence, Saint-Jean, Basse ville, l'Épervière) et les quartiers Est sont des quartiers à caractère résidentiel (Baquet, Grand Charran, Petit Charran, Châteauvert, Danton et Briffaut), cependant le quartier des Martins est plutôt rural.
Certains quartiers sont représentés par un « comité de quartier », ce qui en fait un tissu micro-local très vivant. Un comité de quartier est uneassociation d’habitants qui joue un rôle vis-à-vis des institutions publiques, et qui permet un échange d’informations entre les habitants et les services municipaux. Par ce biais, les habitants peuvent participer à l’orientation des projets d’évolution de leur quartier selon leurs aspirations.
Pour éviter un déplacement à l'hôtel de ville, la ville de Valence a créé cinq mairies annexes dans les quartiers excentrés. Les mairies annexes de Fontbarlettes, du Plan, du Centre-ville, de Valence Sud et de Chamberlière sont mises à disposition des habitants et se chargent de certains services administratifs délégués par la mairie centrale.
Vue sur les quartiers sud de Valence depuis le plateau de Lautagne.
Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Valence en 2019 en comparaison avec celle du Drôme et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (3,3 %) inférieure à celle du département (8 %) mais supérieure à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 43,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (44,5 % en 2014), contre 61,9 % pour le Drôme et 57,5 pour la France entière[I 8].
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)
3,3
8
9,7
Logements vacants (en %)
12,3
8,6
8,2
Concernant les logements sociaux, il existe plusieurs organismes dont les principaux sont l'Office Public de l'Habitat de Valence (OPH) et Drôme Aménagement Habitat (DAH) qui construisent, entretiennent et gèrent des logements sociaux à travers toute la ville et dans l'agglomération valentinoise[32], la plupart étant situés dans les quartiers dits populaires. Quant aux subventions de l’OPH, elles proviennent de la ville de Valence, du département de la Drôme, de la Région et de l’État[33]. Celles de DAH proviennent principalement du département.
Vue sur les communes deGuilherand-Granges au premier plan et le Valence au second plan, depuis la colline deCrussol dans l'Ardèche.Vue rapprochée de la commune de Guilherand-Granges au premier plan et lecentre-ville de Valence au second plan, depuis la colline de Crussol.
Les grands projets de la municipalité ne concernent encore que le centre-ville, même s'ils ont le mérite de s'attaquer aux trois terrasses qui jalonnent la ville : la première terrasse concerne le secteur de Valence-Le-Haut (quartiers du Plan et de Fontbarlettes), la deuxième concerne les secteurs de Valence-Centre et Valence-Sud, et la troisième les berges duRhône.
L'un des plus grands projets de la ville est la reconquête des berges, défigurées par le passage de l'autoroute A7 sur 1,4 kilomètre[34]. Quand il était maire de Valence, le députéPatrick Labaune (UMP) avait défendu un contournement Est de la voie. L'élu préconise donc un "effacement de l'A7", concrètement un enfouissement de l'autoroute en tranchées semi-couvertes. Le projet aurait été validé par la société desAutoroutes du Sud de la France (ASF), mais le maire se refuse pour l'instant à donner un prix, qui avoisinerait les 500 millions d'euros selon les experts[34],[35].
D'autres projets seront lancés pour créer sur les berges uneboucle verte longue de 24 kilomètres sur les communes de Valence etBourg-lès-Valence. Outre une rénovation des infrastructures touristiques sur le site de l'Épervière, la ville veut transformer le quartier des îles enécoquartier, avec des logements à énergie positive[34]. Ce projet pourrait engendrer la suppression des jardins familiaux se situant à cet endroit. Cependant, il existe une partie constructible et les jardins seront réinstallés sur des terres fertiles du plateau de Lautagne.
À l'instar du quartier des îles, un nouveau quartier est prévu à la construction dans le sud de la ville sur les friches industrielles du secteur Hugo-Provence, en lieu et place de l'ancien bâtiment Cime (détruit en 2013), avec la construction de 200 logements (moitié sociaux, moitié privés), des commerces et un hôtel[35]. Une première partie devrait être livrée avant 2015[34].
Un des enjeux majeurs de la municipalité est le désenclavement du secteur de Valence-Le-Haut, qui fait l'objet d'un programme derenouvellement urbain de 117 millions d'euros, cofinancé par la ville et l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Il comprend la démolition de 417 logements dans les quartiers populaires du Plan et de Fontbarlettes et leur reconstruction d'ici à la fin 2014 dans l'ensemble de la ville[34]. Le projet inclut également un désenclavement et une connexion de ces quartiers au reste de la ville. Des espaces publics partagés seront créés sur les boulevards Roosevelt et Kennedy.
D'un coût estimé à 100 millions d'euros[34], le dernier grand projet porté par la ville concerne la création d'une Cité des sports et de la culture sur l'ancienne friche militaire du quartier de Latour Maubourg. Celle-ci accueillera la nouvelle piscine Jean-Pommier, une salle d'exposition municipale, un pôle média avec les sièges de la radioFrance Bleu Drôme Ardèche et du journalLe Dauphiné libéré, et enfin un pôle d'enseignement supérieur. Les bâtiments rénovés abriteront une maison de l'étudiant, l'école privée Maestris, l'école d'infirmières et l'École supérieure d'art et design de Valence (ESAD), qui vient de créer un établissement public de coopération culturelle avec celle de Grenoble. Outre l'espace de la friche, la ville disposera en 2015 du terrain libéré par le déménagement de la maison d'arrêt. Elle a aussi lancé une étude pour implanter aux alentours un nouveaupalais des congrès[34].
Enfin, de nombreux projets à vocation économique verront le jour dans la commune de Valence d’ici à 2020[36], dont une Cité de la gastronomie[36], un Centre aqualudique et l'aménagement d'un parc sur le site de l’Épervière[36], une halte fluviale pour les bateaux de croisière à hauteur duparc Jouvet[36].
L'A7 longeant leRhône en direction du sud à hauteur du centre de Valence.
D'une longueur totale de 996 km, laroute nationale 7 (RN 7) était la plus longue desroutes nationales de France[37]. Avant son déclassement partiel, elle reliaitParis àMenton en passant par Valence et la vallée du Rhône. L'itinéraire de la RN 7 traversait la ville du nord au sud en passant par les grands boulevards (dans lecentre-ville de Valence) et par ce qui est aujourd'huil'avenue Victor-Hugo, en direction du sud. À Valence se situe une récente et substantielle modification du tracé. Alors que l'itinéraire de la RN 7 était plus ou moins coincé entre leRhône, l'autoroute A7 et la ville, l'achèvement du lien RN 7 Nord – RN 532 sur le tronçon nord dupériphérique valentinois (dans la commune deBourg-lès-Valence), permit de finaliser le contournement intégral de la ville de Valence en 2 × 2 voies, formant ainsi une demi-boucle du nord au sud en passant par l'est. Il s'est ensuivi un changement de tracé de la RN 7 qui passe désormais par le périphérique, incorporant au passage la RN 532. L'ancienne traversée datant de 1981 a été renumérotée RN 2007 avant d'être déclassée en2006 en D2007N. Il s'agit de la dernière rectification de tracé d'importance survenue avant la réforme de 2005.
Quatorzeroutes départementales drômoises et ardèchoises convergent vers la ville de Valence et traversent son territoire : D7, D67, D68, D96, D111, D119, D171, D176, D261, D533, D534N, D538A, D632 et D2007N.
À Valence, l'autoroute A7 longe leRhône et traverse donc la ville en la coupant du fleuve. Un projet d'enfouissement de l'autoroute à hauteur du centre de Valence est à l'étude[34].
Lepériphérique de Valence est constitué de laroute nationale 7 (reliée au nord et au sud par l'autoroute A7) et de laroute nationale 532 (reliée au nord-est par l'autoroute A49), toutes deux en 2 × 2 voies. Il est situé sur les axes européensE15 (A7) etE713 (RN 532). La vitesse maximale est de110km/h.
Formant une demi-boucle, le périphérique de Valence fait une longueur totale de 28,5 km et relie la commune deBourg-lès-Valence au nord (à hauteur du péage deValence-Nord) au quartier valentinois deHugo-Provence au sud (à hauteur du péage deValence-Sud), contournant ainsi la majeure partie de la ville et assurant une desserte des communes de l'Est valentinois. Il permet également de rejoindre aisément lagare de Valence TGV et l'autoroute A49 au nord (par laRN 532) et l’aéroport de Valence-Chabeuil à l'est (par laRN 7). Le périphérique de Valence présente des caractéristiques autoroutières sauf en deux points singuliers. Le passage de l'autoroute A7 en plein centre-ville est l'héritage des années 1960 quand la ville tournait le dos à son fleuve. Elle est même doublée par une voirie urbaine, la D 2007N.
Des projets visant à former une boucle complète en reliant l'actuel périphérique à un contournement de l'ouest valentinois sur la rive droite duRhône sont à l'étude. La rocade Est est de conception plus récente et elle assure la continuité de la RN 7, ce qui offre une alternative gratuite à l'A7. Cette section assure également le prolongement de l'autoroute A49 au droit de Valence. Un projet de dédoublement par les autoroutes A7 et A49 a été envisagé pour soulager le périphérique de son trafic de transit mais a été abandonné alors même que cet axe était concédé à la société desAutoroutes du Sud de la France (ASF) et que des acquisitions avaient été effectuées.
La rocade ouest s'esquisse progressivement et elle concerne directement le département de l'Ardèche. Elle se matérialise par un deuxième pont (Pont des Lônes) sur le Rhône (D 96 et D 534) qui vient soulager le pont Frédéric-Mistral situé en centre-ville. Cette rocade est amenée à se développer car elle se trouve en tronc commun avec la D 86, l'axe principal de la rive droite du Rhône. La déviation des communes deGuilherand-Granges,Saint-Péray etCornas est programmée, ce qui garantit sa réalisation à l'horizon 2025. Il restera alors à construire un troisième pont sur le Rhône dans le nord de l'agglomération (à Bourg-lès-Valence) pour achever le périphérique valentinois qui formera alors une boucle complète : ce projet n'en est qu'au stade des études préliminaires et il semble qu'un passage sur l'actuel barrage de laCNR soit retenu afin d'en limiter le coût.
Un point de passage aurait pu exister à la hauteur du site de Valence dès l’époque protohistorique[réf. nécessaire].
Durant l'Antiquité, l'existence d'un pont assurant, comme àVienne, la liaison entre les deux rives, semble vraisemblable[réf. nécessaire]. Dès 1388, le toponymePont Péri « pont de pierre » est attesté dans un quartier de la basse ville, au bord du fleuve. L'historien André Blanc y aurait découvert des pilotis de chêne, peut-être en lien avec un embarcadère ; il mentionne également la « tour de Constance », sur la rive valentinoise, construction érigée en 407 par l'empereur romainConstance III et qui existait encore en 1802. Elle fut détruite à partir de 1803 lors de la construction du quai (Le Courrier de la Drôme et de l'Ardèche[39] du 2 juillet 1833, page 1, colonne 3).
Durant les longues périodes où aucun pont n'était disponible, unbac à traille permettait de traverser le Rhône. Sur la rive droite, à Guilherand-Granges, une ancienne pile utilisée par cebac est encore dressée[40].
Les différents ponts de Valence, par ordre chronologique, sont[réf. nécessaire] :
La passerelleSeguin construite à partir de 1827 (deux ans après celle deTain-Tournon qui fut la première passerelle de ce type installée en France) et ouverte à la circulation en 1830.
Le pont en pierre, datant de 1905, fut détruit le 19 juin 1940 par le Génie français afin de ralentir l'avancée des troupes allemandes. Dès août 1940, leRhône est à nouveau franchissable en barque puis par un bac à traille. * Un pont provisoire de type Pigeaud[41] est ensuite installé par le Génie. Ce pont fut à nouveau endommagé le 18 août 1944 lors d'un bombardement des forces alliées[42].
Une passerelle suspendue provisoire est installée en 1949. Elle fonctionnera jusqu'en 1967.
Appartenant à l'autorité organisatrice de la mobilité (AOM) connue sous le nom deValence Romans Déplacements (VRD)[43], le réseau Citéa est contrôlé par la communauté d'agglomération deValence Romans Agglo et son exploitation est confiée au groupeTransdev (pour la région valentinoise) depuis 2012 (juillet 2006 pour l'ancien réseau CTAV).
Le territoire couvert par le réseau représente 1 037 km2. Il est composé de 64 communes[44] situées dans et autour des agglomérations de Valence et Romans-sur-Isère et est habité par près de 220 000 personnes. Quatrième réseau urbain de l'ancienne région Rhône-Alpes, il possède 29 lignes régulières (dont 16 à Valence), plus de 200 arrêts et une flotte d'environ 276 véhicules[45] (bus urbains et cars InterCitéa compris).
Lacarte OùRA! est un titre de transport qui consiste en une carte à puce qui permet non seulement de voyager sur tout le réseau Citéa (en chargeant ses titres de transports), mais aussi de combiner ses déplacements avec d'autres modes de transport de la région comme lesTER Auvergne-Rhône-Alpes (Train Express Régional), lescars Région Express, les réseaux de transport en commun de Saint-Étienne (STAS), Grenoble (TAG) ou Lyon (TCL), ou encore de louer un vélo en libre-service.
Créé en 1978 et exploité par laCCI de la Drôme[53], leport fluvial de commerce de la Drôme (appelé le plus souventPort de Valence) est situé pour sa part sur le territoire de la commune dePortes-lès-Valence, juste au sud de la ville de Valence. Il s'étend sur41 hectares et possède outre le port lui-même, une zone industrielle,9 hectares de zone d'entrepôts, notamment douaniers, un terminal céréalier, un pôle « Bois », et des hangars de stockage (7 600 m2 tous produits)[53]. Son implantation stratégique sur le Rhône (au cœur de la régionAuvergne-Rhône-Alpes, à proximité de l’Isère, de laSavoie et de laSuisse) lui permet de desservir les pays dubassin méditerranéen et duProche-Orient[53]. Courantjuillet 2013, laCompagnie nationale du Rhône (CNR) a lancé une campagne de travaux d'une valeur de 14 millions d'euros pour développer le port afin d'en faire un lieu d'échange de niveau européen[54].
Les crues du Rhône ont longtemps été un obstacle au développement d’infrastructures portuaires à Valence[55]. Au Moyen Âge, deux zones de trafic fluvial sont mentionnées en basse-ville, le « grand portalet » et « le portalet du sel ». AuXIXe siècle, la technique de halage est remplacée peu à peu par les grands porteurs et remorqueurs à vapeur. En aval du pont Seguin se développe alors le grand port de Valence, mais le trafic fluvial décline au profit du transport ferroviaire, jusqu’en 1958 qui marque le coup d’arrêt des activités fluviales de la ville[55].
L'aéroport de Valence-Chabeuil, situé dans la commune deChabeuil (juste à l'est de Valence), est co-géré par leconseil général de la Drôme et la Chambre de commerce et d'industrie de la Drôme[I 12]. Il est ouvert au trafic national commercial, aux avions privés, aux IFR et aux VFR mais n'accueille plus de ligne régulière depuis l'arrêt de la ligne Valence-Paris[Quand ?], qui fonctionnait depuis 1969.
Station de vélosLibélo, devant la gare de Valence-Ville.
Depuis le 28 mars 2010, la ville possède un système devélocation en libre service et en location longue durée appeléLibélo. Il comprend 160 vélos sur le conceptSmoove key répartis sur 18 puis 20 stations et 200 vélos en location longue durée sur Valence etBourg-lès-Valence. La ville de Valence compte près de 120 km de voies cyclables sur son territoire.
Contrairement à la plupart des autres systèmes de vélos en libre-service, sa gestion n'est pas déléguée à une entreprise, ni liée à un marché de publicité mais assurée par la société des transports de Valence (filiale deTransdev) en partenariat avec le réseau de transports en communCitéa.
L'ensemble du territoire de la commune de Valence est situé enzone de sismicité n°3 (sur une échelle de 1 à 5), comme l'ensemble des communes situées dans la plaine de Valence et la vallée du Rhône[56],[57].
Valence doit son nom au latin :Valentia, dérivé devalens, le participe présent du verbevalere, et signifierait « la vaillante », « la valeureuse », « la vigoureuse »[62],[61].
Note : legentilé correspondant à Valence estValentinois, mais le « Valentinois » désigne aussi une région géographique, historique et l'une desanciennes provinces de France ayant fait partie de la province du Dauphiné. Le comté puis duché de Valentinois n'avait pas Valence pour capitale car cette ville était la possession des comtes-évêques de Valence. Il y avait donc le comté de Valence (capitale Valence) et le comté de Valentinois bien séparé.
La cité deMassalia, depuis longtemps en bons termes avec Rome, lui avait demandé de l'aide contre lesSalyens qui ravageaient son territoire. L'intervention des Romains, dès 125 avant notre ère, assura sa sécurité mais la guerre se poursuivit contre lesAllobroges chez qui les dynastes salyens avaient trouvé refuge. En août 121, l'armée deQuintus Fabius Maximus les écrase lors de labataille du confluent (sous-entendu, duRhône et de l'Isère) selonStrabon (Géographie, IV, 1, 11)[réf. nécessaire].
La cité aurait été fondée entre 50 et 30 avant notre ère[réf. nécessaire]. La plus ancienne occupation reconnue à Valence ne remonterait pas avant la période augustéenne et plus précisément la fin duIer siècle av. J.-C.[65].
Même sous domination romaine, les Allobroges, établis au nord de l'Isère, se soulevèrent à plusieurs reprises contre Rome. Ledernier affrontement se déroule à Solonion identifié à l'actuelle commune deSoyons (Solo selon Tite-Live, Epitomé, 103) en 62 avant notre ère[réf. nécessaire].
La conquête de laGaule parJules César fit du couloir rhodanien un axe de communication nord-sud essentiel, reliant les nouvelles possessions romaines à lamer Méditerranée. De nombreuses colonies y furent fondées, dontValentia dans le territoire desSegovellaunes[réf. nécessaire].La cité deValentia fut établie sur une terrasse de la rive gauche duRhône, à cinq kilomètres au sud duconfluent de l’Isère et à une quinzaine de kilomètres de celui de laDrôme.
Cette situation géographique correspond au croisement de plusieurs voies de transport et de communications[réf. nécessaire] :
lavia Agrippa pour les échanges nord-sud le long du Rhône ;
les axes est-ouest puisque les différents chemins qui traversaient la plaine en venant de la vallée de l'Isère et de celle de laDrôme (voie des Alpes) convergeaient vers la cité. LeRhône se franchissait au niveau de Valence sur un bac, un gué ou un pont.
La ville de Valence, comme bon nombre de villesgallo-romaines, reçut un plan orthonormé. L'orientation du réseau urbain a successivement suivi les cadastres « A », inclinée à N-12°30E et « B », inclinée à N-23°E, repérés dans la plaine valentinoise[24].
Nous connaissons ledecumanus de la cité grâce à la découverte d'une chaussée et d'un réseau d'égouts à quelques mètres au nord de la mairie. Lecardo maximus du réseau urbain était lavia Agrippa qui traversait la cité en ligne droite de la porte sud de la cité jusqu’à l'ancienne porte et tour d'Aïon, au nord de la ville, devenue par la suite « Tourdéon » (détruite aujourd'hui)[réf. nécessaire].
Au sud de l'emplacement présumé du forum, entre la rue du Théâtre et la rue Vernoux, furent mises au jour les ruines desthermes publics. L'alimentation en eau de cet établissement thermal, et plus généralement celle de toute la cité, se faisait grâce aux nombreuses sources à proximité. Le site même de Valence présente encore aujourd'hui un réseau important de ruisseaux et de canaux nés du trop-plein des nappes qui s'échappe en sources au pied des gradins, formant, à l'est, une ligne courbe depuis la source du Treuil jusqu'à la Fontaine des Malcontents, et près du Rhône et de la basse ville, une ligne quasi-parallèle au fleuve depuis la source Saint-Pierre jusqu'à la descente du boulevard Gambetta. Ainsi, dans le quartier de Chony (dans l'actuelle commune deBourg-lès-Valence), ont été retrouvés des restes de canalisations ayant appartenu à l'aqueduc qui amenait à Valence les eaux de la source du Treuil[réf. nécessaire].
La cité possédait des établissements de spectacle :
uncirque dont le lieu-dit quartier du Cire (Siry au Moyen Âge) aurait conservé le souvenir[réf. nécessaire] ;
unamphithéâtre, soit au bord du Rhône, à l'extérieur de l'enceinte ou près de Porte Neuve[25] ;
unthéâtre, côte Sainte-Ursule : trois sondages ont permis de découvrir l'orchestra, des traces de grandes marches et de gros éléments de murs. Il était implanté en limite nord de la ville[25] ;
unodéon dont la courbure serait matérialisée par la rue du Croissant[25]. En fait les soubassements d'un odéon ont été retrouvés lors des travaux du nouveau musée, sous laplace des Ormeaux, et son contour est matérialisé au sol à l'entrée du musée[réf. nécessaire].
La cité fut ceinte d'unrempart dès leHaut-Empire. Cette enceinte aurait été mise en place entre l'an 15 avant notre ère et 15 de notre ère. Les fouilles menées en 1869 au sud de la vieille ville ont révélé l’existence d’une porte monumentale défendue par deux tours en saillie. La façade, ou tout au moins les piliers qui ont pu être observés lors des fouilles, était recouverte d’un grand appareil en pierre de molasse et ornée d’une frise de trophées militaires : boucliers, jambières et cuirasses[réf. nécessaire].
Des habitations se sont installées autour de la cité, en dehors des remparts[réf. nécessaire] :
à l'est de la cité deValentia, non loin de lavoie des Alpes (en direction deDie etGap), dans l'actuelle rue Faventines.
à l'ouest, au quartier des Nonniers, dans la commune deGuilherand-Granges (rive droite du Rhône, face à Valence) : un pont ou un bac reliait les rives du fleuve.
Le port antique se situait peut-être sur le territoire de l'actuelle commune de Bourg-lès-Valence[réf. nécessaire].
De nombreuses tombes se pressaient à la sortie de la cité, le long des voies : plusieurs nécropoles ont été découvertes à l'est et au sud de la ville antique[réf. nécessaire].
Au cours des premiers siècles de notre ère, Valence devint un important carrefour routier présent sur les cartes et itinéraires et, auBas Empire, cette cité conserva sa position privilégiée[réf. nécessaire].
Durant cette période troublée, la ville aménagea au mieux son enceinteantique : les portes romaines furent murées, faisant ainsi disparaître les deux axes principaux de la cité et restructurant durablement leréseau urbain. Les habitants des campagnes s’installèrent sur les petits Monts de la plaine, donnant naissance à un grand nombre de villages :Montoison,Montmeyran,Montélier,Montvendre,Montéléger, etc.[réf. nécessaire].
Vers 800, la cathédrale Saint-Estève (saint Étienne) est construite à la place dubaptistère, avec unchœur orienté à l'ouest. Elle est construite symétriquement à l'église Saint-Jean-l'Évangéliste. Elle abritait de nombreuses reliques : celles des saints Apollinaire, Cyprien,Corneille, Félix,Fortunat, Achillée et un fragment de laSainte-Croix. Le quartier épiscopal comprenait également des logements pour les chanoines, regroupés autour d'une cour-cimetière, et une église ronde, Notre-Dame-la-Ronde[66].Au début duIXe siècle, peut-être avant, la muraille romaine est surélevée avec des murs construits engalets[67]. En 890, la veuve du roi de ProvenceBoson, fait couronner leur filsLouis III roi de Provence à Valence[68].
La région subit encore les razzias des Sarrazins à la fin duIXe et au Xe siècle[69].
En 1029, l'archevêque de Vienne, investit Guigues III dit « le Vieux » du comté de Viennois[68]. Il appartient à la famille des comtes d'Albon, qui tient la région depuis quelques décennies, occupant fréquemment le comté et l'évêché de Valence[70].
Le Rhône est parfois présenté comme la frontière entre le royaume de France et leSaint-Empire romain germanique dont Valence fait partie, jusqu'auXVe siècle. En fait, c'est surtout un trait d'union entre les différents pays qui le bordent. L'évêché de Valence, tout comme le comté de Valentinois-Diois, s'étendent d'ailleurs sur les deux rives. C'est un axe commercial important, notamment pour le sel dont la ville garde le souvenir dans le nom de la rue « Saunière », autrefois nom de l'une des quatre portes de Valence, celle qui donnait au sud[71]. La ville profite aussi de sa position à un point de changement du régime des vents dans la vallée du Rhône : au Moyen Âge, les bateaux remontaient le fleuve uniquement parhalage au col, ou au sang (par des hommes). Au nord de Valence, la remontée pouvait se faire à la voile (mais pas toujours)[réf. nécessaire].
La ville, à l'abri des crues du fleuve et protégée par ses remparts, est une étape sur la route des pèlerinages versCompostelle. La vie religieuse s'anime, lacathédrale Saint-Apollinaire est construite ainsi que l'abbaye Saint-Ruf qui fut au Moyen Âge le chef d'ordre d'une importante congrégation de chanoines réguliers. Cette abbaye, fondée en 1039 dans les faubourgs d'Avignon, fut transférée à Valence en 1158[72].
L'essor économique se traduit par le développement de bourgs, surtout du côté du Rhône : la Rivière (Riperia) dite aujourd'hui, moins poétiquement, « basse-ville » ; la Ville Neuve, au nord de l'ancienne porte Pomperi et le Bourg-Saint-Pierre, formé autour de l'abbaye Saint-Pierre, qui a engendré la commune actuelle deBourg-lès-Valence. Ailleurs, sur la moyenne terrasse, l'habitat hors-les-murs est associé aux fondations religieuses : la commanderie des Hospitaliers, porte Tourdéon, l'abbaye Saint-Félix, porte Saint-Sulpice, la commanderie templière à Faventines, le prieuré bénédictin de Saint-Victor au sud à proximité de l'ancienneVia Agrippa, et peut-être, plus au sud encore, une léproserie dont la mémoire est transmise par le canal de la Maladière[réf. nécessaire].
La ville est intégrée au royaume de France en 1316[73] avant qu'elle ne rejoigne le domaine royal. Après la disparition du comté deValentinois, incorporé à laprovince du Dauphiné, le dauphinLouis II de Poitiers-Valentinois peut imposer l'hommage à l'évêque et à l'abbé de Saint-Ruf (abbé exempt et immuniste) : Valence est donc incorporée à la province du Dauphiné. Au décès de Louis II, qui en fut le dernier comte, le Valentinois est vendu en 1419 par ses héritiers, sa fille Louise de Poitiers (veuve deHumbert VII de Thoire et Villars) ou ses proches parents, à Charles, dauphin, puis roi de France (Charles VII). Le comté de Valentinois est rattaché à lacouronne de France en 1424[74].
Le dauphin Louis fait de nombreux séjours à Valence qui, en signe d'allégeance, lui fait don d'une porte de la ville, laporte Saunière et de quelques maisons alentour. Il en fait un « palais delphinal », occupé par la suite par l'ordre religieux desrécollets. Devenu Louis XI, il autorisa en 1476 un marché au bourg de Valence lors de son séjour dans la ville[77] et confirma ses privilèges de la taxe[78], en faveur de la ville de Valence.
À la fin duXVe siècle, Valence est la capitale du halage[réf. nécessaire], car outre l'avantage dû au vent, elle est une escale à un jour de Lyon, et un carrefour pour pénétrer dans les montagnes. La remontée du Rhône est particulièrement difficile au niveau de Valence, ce qui occasionnait des arrêts forcés. Plusieurs Valentinois étaient spécialisés dans le courtage des haleurs[79]. Les haleurs tiraient des gros bateaux ou des trains de barque, par équipes de quelques dizaines à plusieurs centaines d’hommes. Chaque homme tirait une masse d’une tonne environ[80]. Ce mode de halage régresse fortement à la fin duXVe siècle pour être remplacé par le halage à chevaux, sauf pour le halage local[81].
François Rabelais enseigne à Valence en 1532, avant de s'installer à Lyon, grand centre culturel où fleurit le commerce de la librairie[réf. nécessaire].
Point stratégique de la Vallée du Rhône, Valence est une place militaire depuis son origine et compte 7 100 habitants dans les années 1700. C'est à ceux-ci qu'incombe le logement des gens de guerre et c'est d'ailleurs pour limiter ce fléau qu'une délibération municipale propose, dès 1714, la construction de casernes dans l'actuelle rue Bouffier[84]. Rapidement insuffisantes pour loger les 12 000 hommes et les 20 000 chevaux d'un camp provisoire de cavalerie, la ville investit 190 000livres dans l'installation de nouvelles casernes au quartier de Rollin, au nord de la route de Romans[réf. nécessaire].
En mai 1755, c'est à Valence que s'achève l'épopée deLouis Mandrin, le contrebandier qui défiait laferme générale et redistribuait le produit de ses larcins. Après avoir passé plusieurs jours à la prison de la ville, Mandrin estcondamné à mort : il est conduit sur laplace des Clercs où est dressé l’échafaud, il est ensuiteroué jusqu'à ce que mort s'ensuive. Son corps est exposé après sa mort, durant trois jours, et de nombreuses personnes accourent pour lui rendre un dernier hommage, tant sa popularité s'était accrue. La mort de Mandrin sur la roue de Valence marque la fin de ses agissements mais aussi le début d'une légende tant l'homme marqua les esprits de ses contemporains[réf. nécessaire].
Napoléon Bonaparte est affecté dans cette ville de 1785 à 1786 au sein du régiment d'artillerie de La Fère. Par la suite, il y fera de nombreux séjours[84]. Il traverse notamment la ville le 12 octobre 1799 au retour de l’expédition d'Égypte, et offre à son ancienne logeuse venue le saluer à la maison de la poste, un cachemire des Indes (offert aux sœurs du Saint-Sacrement), une boussole et une cuiller à poudre (offerts au musée de Valence en 1862). Il rencontre également ce même jour le futur cardinalSpina qui négociera le Concordat en 1801 au nom du papePie VII[réf. nécessaire].
Après la convocation desÉtats généraux, l'agitation et l'inquiétude croissent jusqu'à laprise de la Bastille dont la nouvelle parvient dans la région vers le 20 juillet, provoquant espoir mais renforçant aussi les inquiétudes d'un complotréactionnaire des aristocrates[85].
LaGrande Peur naît dans la région d’une rumeur, et se transmet de proche en proche, suivant les réseaux de proximité, à une vitesse foudroyante, mettant l’ensemble des villages en branle pour assurer leur défense[86]. Une fois le pic de peur passée, une inquiétude latente reste, les communautés villageoises réalisant qu'en cas d'urgence, elles sont isolées et pratiquement réduites à leurs propres moyens[87]. Desgardes nationaux se forment rapidement, y compris à Valence, mais les communautés trouvent cela insuffisant et elles constituent des fédérations locales d'assistance mutuelle, passant outre aux anciens découpages provinciaux.
Dans la région, on a l'appel deLargentière (Ardèche) pour une fête de la fédération le 23 août,Romans-sur-Isère en septembre,La Voulte aux champs de l'Étoile le 29 novembre rassemblant 12 000 gardes nationaux[88]. Valence invite les communautés environnantes le 31 janvier et rassemble 16 000 gardes de 293 communes[89]. La région connaît d'autres fêtes de fédération pendant l'hiver et au printemps, jusqu'à lafête de la Fédération du 14 juillet 1790 célébrée à Paris et, simultanément, dans 250 villes de France, dont Valence[90].
Cité Scolaire Émile Loubet avec le monument aux morts (Esplanade du Champ de Mars)
À l'aube duXXe siècle, la municipalitéChalamet et l'État entreprennent des grands travaux dans ce quartier du centre-ville : la construction par Alphonse Clerc d'un nouveau pont en pierre sur leRhône pour remplacer la passerelle métallique Marc Seguin (pont en pierre qui sera lui-même remplacé par lepont Frédéric-Mistral (1967) à la suite de sa destruction lors de la Seconde Guerre mondiale), le remblaiement et l’alignement de l'avenue Gambetta, l'agrandissement et la modernisation duport de plaisance de l'Épervière, la création d'une place publique (place de la République) aux abords du pont et l'édification d’un nouveau collège (actuel lycée Émile Loubet) au sud du Champ de Mars. La réalisation de la plupart de ces grands travaux est favorisée parÉmile Loubet, devenu président de la République (1899-1906).
Après legénocide arménien de 1915, de nombreux Arméniens vinrent se réfugier en France dans les années 1920. Dans la mémoire de la communauté, les premiers arrivants sont recrutés par des patrons de Valence qui descendent à Marseille en recruter 150 en 1922[I 14]. On compte 827 Arméniens installés à Valence en 1926, 1 670 en 1931[98], venant deBrousse,Malatia etKharpout[I 14]. Si les Arméniens sont appréciés des patrons, ils rencontrent la méfiance des Valentinois[I 14],[99]. C’est un groupe qui compte une très forte proportion de jeunes adultes, les enfants et les vieillards ayant plus souffert du génocide et du voyage d’exil[100]. Ils sont employés majoritairement comme manœuvres, ou fondent un petit commerce (pour 25 % des actifs)[101]. Très rapidement, un « quartier arménien » se crée, entre le boulevard Vauban, la rue Farnerie, la rue Madier-Montjau et le boulevard d’Alsace, peuplé à 40 % d’Arméniens. L’ensemble de la vieille ville, aux bâtiments vétustes, abandonnés et peu chers, est concerné par ces installations[102].
En 1956, le groupe compte 2 500 personnes, soit 6 % de la population valentinoise, et la quatrième communauté arménienne de France (après celles de Paris, Lyon et Marseille)[103]. La communauté à l’identité très forte (avec journaux, cinémas, dancings propres, Union sportive arménienne) s’est dispersée, avec le « village arménien » rue de Fontlozier[104]. Elle montre des signes d’intégration rapide : en 1946, la moitié des 2000 Arméniens de Valence ont opté pour la nationalité française[105].
En 1947, 200 Arméniens de Valence profitaient de l’offresoviétique de retour au pays, qui se révèle un échec. La communauté forte accueille de nouveaux réfugiés, fuyant la Syrie (années 1960) ou laguerre du Liban. Aujourd'hui, 7 500 Valentinois appartiennent à cette communauté[I 14] ce qui fait de la communauté arménienne de Valence l'une des plus importantes deFrance : l’Union nationale arménienne est d’ailleurs domiciliée à Valence[106].
Cette forte présence est passée dans l’odonymie : une rue et une place de l’ancien quartier arménien y font référence (avec la rue d’Arménie et la placeMissak-Manouchian) et la vie culturelle de la communauté est très active, avec 28 associations, dont l’église évangélique, des cours d'arménien, et la Maison de la culture arménienne[I 14].
Après l'invasion de la Pologne par l'Allemagne, le, la France et le Royaume-Uni déclarent la guerre à l'Allemagne le 3 septembre 1939. L'Allemagne envahit la France, la Belgique, le Luxembourg et les Pays-Bas le 10 mai 1940.
Au cours de laSeconde Guerre mondiale, Valence subit plusieurs bombardements aériens alliés, destinés à détruire le pont sur le Rhône. Le, les bombes détruisent plusieurs quartiers et édifices de la ville, dont l'hôpital (qui à l'époque était situé au bord du Rhône), faisant 280 victimes. De l'ancienne préfecture, il ne reste que le portail, soigneusement conservé depuis. Quatre jours plus tard, le, un train allemand chargé denitroglycérine explose, détruisant en grande partie le quartier de La Palla et faisant 335 victimes parmi les civils, les militaires et les résistants. Le 2 août 1944, au sud de Valence, des bombardements du dépôt et du triage dePortes-lès-Valence, détruisent 51 locomotives, faisant 12 victimes et 58 blessés parmi les cheminots et la population[107].
La partie nord ducentre-ville de Valence, ainsi quasiment rasée, a été rebâtie et on y trouve aujourd'hui beaucoup de bâtiments administratifs tels que l'hôtel de préfecture de la Drôme, latrésorerie générale, lasécurité sociale, la poste centrale et l'hôtel de police. Le quartier de Basse ville a également beaucoup souffert des bombardements alliés ; la plupart des immeubles résidentiels qui s'y trouve datent des années 1950/1960.
La Drôme a été un des départements où laRésistance a été la plus active[108]. En 1943, la Résistance s’organise et s’amplifie et de nombreux Drômois s’engagent. Avec l’instauration duSTO, les jeunes hommes sont requis pour aller travailler en Allemagne. Nombre d’entre eux refusent cette situation et vont se cacher dans la campagne ou rejoignent le maquis. La Résistance se développe dans tout le département dans de petites unités. Le relief de la Drôme est propice à l'installation des camps. La population soutient de plus en plus les résistants.
La ville est libérée le 31 août 1944 par lesFFI.[109] 14 compagnies de résistants encerclent la ville à 4h30. Les troupes entrent dans Valence à 6h. Après de cours affrontements, le poste de commandement des FFI est installé à l'hôtel de la Croix d'Or à 8h. Les blindés américains, qui remontent depuisMontélimar vers Lyon rentrent à 9h dans une ville libérée. On dénombre 13 morts chez les FFI, 20 morts et un millier de prisonniers côté allemand.
Valence était le siège de laValence Agglo – Sud Rhône-Alpes, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé en 2009 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales. Cette structure regroupait onze communes drômoises et succédait auSISAV (Syndicat Intercommunal des Services de l'Agglomération Valentinoise, plus connu sous le nom de « Valence Major ») qui regroupait depuis 1990 sept communes drômoises et ardéchoises (Bourg-lès-Valence, Cornas, Guilherand-Granges, Portes-lès-Valence, Saint-Marcel-lès-Valence, Saint-Péray et Valence).
Au second tour desélections municipales de 2014 dans la Drôme, la liste UMP-UDI menée parNicolas Daragon obtient la majorité absolue des voix, avec 13 549 voix (53,54, 38 conseillers municipaux élus dont 21 communautaires), devançant largement les listes menées respectivement par[111] : - Alain Maurice, maire sortant — qui avait bénéficié de la fusion de la liste EELV du premier tour — (10 211 voix , 40,35 %, 10 conseillers municipaux élus dont 6 communautaires) ; - Richard Fritz (FN, 1 545 voix, 6,10 %, 1 conseiller municipal élu. Lors de ce scrutin, 33,77 % des électeurs se sont abstenus.
Lors du premier tour desélections municipales de 2020 dans la Drôme, la liste LR menée par le maire sortantNicolas Daragon[112] obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec 8 193 voix (59,45 %, 41 conseillers municipaux élus dont 24 communautaires), devançant très largement les listes menées respectivement par[113] : - Michel Quenin[114] (FI-PCF-EÉLV-PG, 2 440 voix, 17,70 %, 4 conseillers municipaux élus dont 2 communautaires) ; - Florent Mejean[115] (PS-Gs-PE-LRDG, 1 235 voix, 8,96 %, 2 conseillers municipaux dont 1 communautaire) ; - Alain Auger[116] (LREM, 949 voix, 6,88 %, 1 conseiller municipal élu, également élu communautaire) ; - Olivier Amos[117] (RN-PCD-LDP, 768 voix, 5,57 %, 1 conseiller municipal élu) ; - Adèle Kopff[118] (LO, 196 voix, 1,42 %, pas d'élus). Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 64,08 % des électeurs se sont abstenus.
La ville de Valence est unecollectivité territoriale administrée par unconseil municipal qui est l'assemblée délibérante de lacommune et qui a pour mission de régler par ses délibérations les affaires de la commune. Le conseil municipal élit en son sein lemaire. Comme pour toute commune dont la population est comprise entre 60 000 et 79 999 habitants, ce conseil est composé de 49 membres (dont le maire et ses adjoints)[124] élus au suffrage universel direct pour un mandat de six ans renouvelable.
Lamairie de Valence emploie plus de 1 800 agents municipaux[Quand ?] (emplois permanents et non permanents) représentant plus de 100 métiers et exerçant tous une mission de service public, allant de la maintenance de la voirie à l'entretien des parcs, de la gestion de l'eau à la propreté urbaine, de la gestion des écoles à l'encadrement culturel et sportif, etc.[réf. nécessaire]
Cette section doit êtreactualisée.(Dernière mise à jour : 2018) Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.
Le comité de jumelage de Valence est l'association chargée de la promotion, la coordination et l'organisation des échanges entre Valence et ses villes jumelles, avec le soutien de la ville de Valence.
Plusieurs villes sont jumelées ou partenaires de Valence[I 15] :
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[135],[Note 4].
En 2022, la commune comptait 64 288 habitants[Note 5], en évolution de +2,9 % par rapport à 2016 (Drôme : +2,64 %,France horsMayotte : +2,11 %).
En 2011, sonagglomération comptait 127 559 habitants (s'étalant sur 10 communes) et sonaire urbaine comptait 175 095 habitants (39 communes drômoises et ardéchoises).
La population de Valence est l'une des plus cosmopolites de sa région derrière celles de Lyon, Grenoble et Saint-Etienne. Elle a fait l'objet de plusieurs vagues d'immigration, d'abord par desItaliens qui sont arrivés dans la région auXIXe siècle, ensuite par desArméniens ayant fui le génocide de 1915 puis par desEspagnols et des Portugais dans les années 1950 en enfin par desMaghrébins à partir des années 1960. Les immigrés venus d'Afrique subsaharienne, deTurquie et duLiban arrivés récemment sont de plus en plus nombreux[137],[138].
Lessapeurs-pompiers de la Drôme (SDIS 26) comptent 2 735 effectifs (316 pompiers professionnels et 2 419 volontaires) ; son siège (qui abrite également le Conseil d'administration) est situé au 235 route de Montélier à Valence. Les pompiers de la Drôme ont assuré environ 43 000 interventions en 2024. Le centre de secours principal (connu sous l'acronyme « CSP », communément appelésapeurs-pompiers de Valence) est le plus importantcentre d'intervention du département et se trouve au 57 rue de Chantecouriol, dans le quartier de Hugo-Provence à Valence. Il existe également sept centres d'interventions de secours (CIS) dans l'agglomération valentinoise (CIS de Beaumont-lès-Valence, Chabeuil, Étoile-sur-Rhône, Montélier, Portes-lès-Valence, Saint-Marcel-lès-Valence et Saint-Péray).
La ville de Valence possède des hôpitaux et établissements de charité dès le Moyen Âge. L'Hôtel Dieu et l'Hôpital Général sont les deux structures existantes à partir du début duXVIIe siècle. D'autres établissements (hôpital de Bourg-lès-Valence, maladreries, confréries hospitalières, structures d'accueil d'orphelines...) leur sont unis avant 1790. L'ensemble des structures et bâtiments prennent le nom d'« Hospices civils de Valence », au sein duquel l'Hôpital Général est l'établissement le plus important. Les Hospices civils ont fait l'objet de dons à toutes les époques. Ces structures n'existent plus à ce jour, et sont remplacées depuis par des hôpitaux plus modernes[139].
En 1452, Louis,9e dauphin de France et futurLouis XI, créé l'université de Valence qui comportaient quatre facultés : théologie, droit, médecine et arts. L'université de Valence ferme ses portes sous laRévolution en 1792. Il faudra cependant attendre les années 1970 pour qu’il soit, à nouveau, offert la possibilité de suivre des études supérieures à Valence. Ce redémarrage est appuyé par les collectivités locales.
À ce titre, l’année 1971 est marquée par la création de la faculté libre de droit. En 1973 le premier département IUT Gestion des entreprises et administrations (GEA), rattaché à l'IUT B Grenoble 2, ouvre ses portes. En 1983, la faculté libre de droit est intégrée à l'université des sciences sociales de Grenoble. Le centre de Valence de l'université Stendhal ouvre ses portes avec la création d’un DEUG de « Lettres Modernes » et c’est au tour de l'université Joseph-Fourier d’inaugurer son antenne valentinoise en 1990, avec la mise en place du DEUG sciences, structures et matière.
En 1991, le site de Valence est désigné « Pôle de développement universitaire » par le Comité interministériel d'aménagement du territoire (CIAT) et prend véritablement son essor en 1994 avec la création de l'Agence de développement universitaire Drôme-Ardèche (GIP opérateur d’État, réunissant universités grenobloises et collectivités locales).
Valence compte deuxhôpitaux, un public et un privé[I 16]. De nombreux professionnels de santé sont installés dans la commune, notamment 58médecins généralistes[I 17], 67infirmiers[I 18], 80kinésithérapeutes[I 19]. Depuis 2009, Valence est membre du réseau Ville santéOMS[141], à travers ses engagements pour la promotion des bonnes pratiques en matière de nutrition, Valence est également très active au sein du Programme national nutrition et santé (PNNS)[141].
LeCentre Hospitalier de Valence (CHV) emploie 2 570 personnes en 2013. Il regroupe toutes les spécialités cliniques (médecine, cancérologie, chirurgie, gynécologie obstétrique, pédiatrie, psychiatrie,soins de suite et de réadaptation, long séjour…). Il dispose d'une maternité où naissent chaque année environ 2 326 bébés (dont 20,9 % d'accouchements par césarienne et 60,6 % d'accouchements sous péridurale).
Le centre hospitalier de Valence a une capacité d'accueil de 740 lits. En 2011, près de 67 000 personnes se sont présentées aux urgences ; le bloc opératoire a pratiqué plus de 10 000 interventions, soit près de 29 interventions par jour ; à la maternité du CHV, plus de 2 000 enfants ont vu le jour[142]. Le Pôle Femme-Mère-Enfant accueille le service de pédiatrie, la néonatologie, l'obstétrique, la chirurgie infantile, la gynécologie et les unités d'hospitalisation de la femme et de l'enfant.
Le Pôle Médecines et Pathologies Tumorales accueille le service de gastro-entérologie, l'hématologie oncologie, l'hémovigilance, la pneumologie - infectiologie, la dermatologie, l'addictologie alcoologie, et les soins palliatifs. Le Pôle Gériatrie et Réadaptation regroupe l'équipe mobile gériatrique, l'unité de soins de longue durée (USLD), l'EHPAD, le SSR gériatrique, et la rééducation. Le Pôle Chirurgie Anesthésie Bloc accueille le service d'orthopédie, l'orl, l'ophtamologie, la chirurgie en gynécologie, l'urologie, la neurochirurgie, l'anesthésie, et le bloc opératoire. Le Pôle Médecine et Spécialités regroupe la cardiologie, la neurologie, le Département de médecine, lamédecine polyvalente, et la diététique. Après l’ouverture du bâtiment de radiologie, un bâtiment médico-chirurgical de 263 lits et places a ouvert ses portes en juin 2011.
L'Hôpital Privé Drôme Ardèche (HPDA) est un complexe né en 2005 de la réunion de laClinique Pasteur (située dans la commune voisine deGuilherand-Granges) et de laClinique Générale de Valence (située dans le quartier de Chaffit à Valence)[143]. Il dispose de 361 lits et places répartis sur ses deux sites. Son service d’urgences, situé sur le site de Pasteur, est ouvert 7j/7 et 24h/24[143]. En 2013, le personnel de l’Hôpital Privé Drôme Ardèche se compose de 150 médecins et chirurgiens libéraux, 180 infirmiers, 140 aides soignants, 20 sages-femmes, 16 auxiliaires de puériculture, 110 agents de services hospitaliers et brancardiers, 45 autres personnels para-médicaux, et 80 personnels administratifs et techniques[143].
LeSAMU 26 est un service d'aide médicale d'urgence qui a pour mission de réceptionner et de traiter les appels d'urgences sur le territoire de la Drôme et de Valence. Sa mission est d'apporter une assistance pré-hospitalière aux victimes d'accidents ou d'affections soudaines en état critique.
Le pilote de rallyeRobert Neyret, à Valence, en direction de l'Exposition automobile de 2010.
Valence fête le printemps : fête les productions agricoles locales et régionales[I 20],
Festival Flamenco la MOVIDA
Boulevards de Chine : brocantes et antiquités[I 21],
Festival de Valence : concerts gratuits en ville[I 22],
Fête de la musique : concerts gratuits (Champ de Mars, parc Jouvet),
Les Féeries d'Hiver : spectacle et feu d'artifice[I 23],
Scénario au Long Court : Festival international des scénaristes[I 24],
Fête de la gastronomie : fête annuelle se déroulant en septembre,
Exposition automobile duRallye Monte-Carlo historique : exposition sur le Champ de Mars des automobiles participant aux courses historiques des rallyes Monte-Carlo (épreuves réservées aux véhicules d'époque).
Challenge de l'étudiant : grand événement étudiant se déroulant tous les ans le temps d'un week-end depuis 1988. Il s'agit d'un ensemble de festivités, un défilé, et des compétitions sportives durant lesquelles s'affrontent les différentes universités et écoles de la ville. Celui-ci est organisé par l'Association Valentinoise des Étudiants, il s'agit d'un des plus grands événements étudiants de France,
Festival sur le Champ ! : événement musical (musique française, pop, rock, électro, musique urbaine, hip-hop) gratuit annuel depuis 2015 sur la place duchamp de Mars.
Lestade Georges-Pompidou est le principal stade de Valence avec une capacité d'accueil de 14 380 places[144]. C'est aussi le stade où se déroulent les compétitions d'athlétisme.
Aviron : L'aviron Valentinois perpétue les traditions en s’exerçant sur le Rhône depuis 1964. Son équipe de compétiteurs s’illustre sur les plus grandes compétitions nationales.
Basket-ball : leValence Bourg Basket est un club de basket-ball créé le 6 mai 2011 et situé à Bourg-lès-Valence.
Football : l'Association Sportive de Valence (ASV), mise en liquidation judiciaire en août2005, est remplacée depuis par l'Olympique de Valence qui évolue enNational 3 depuis la saison2023-2024. L'équipe est entraînée par Malik Vivant depuis 2016. L'actuel président est Alain Palacci[146].
Judo : le club duCSF Judo Valence a été créé en 1950. Il compte aujourd'hui 164 licenciés dont 17 ceintures noires. Trois enseignants diplômés d'état ainsi que deux enseignants bénévoles encadrent les cours des plus jeunes aux plus grands.
Escalade : Le clubmineral Spirit, créé en 1996, possédait une salle de bloc à la halle Jean-Bouin. En 2022 s'achève le chantier de la cité de l'escalade, dans laquelle le club s'installe. La cité de l'escalade est composée d'un mur de bloc de 860m², d'un mur de difficulté de 1160m² et de 16m de haut, ansi qu'un mur de vitesse. La salle a été conçue et à pour ambition d'accueillir des compétitions nationales et des délégations en vue des Jeux Olympiques 2024. Le club organise fréquemment des compétitions et accompagne des athlètes dans les championnats régionaux et nationaux. Ce club possède des accès dédiés au mur du polygone, pour la pratique de l'escalade de difficulté sur corde.
Roller in line hockey : leValence Roller Hockey possède notamment une équipe qui évolue en championnat de France N2 et compte parmi ses effectifs un junior international.
Squash : leSquash Club de Valence possède une équipe qui évolue dans le championnat de France de nationale 1 avec pour porte drapeauGrégoire Marche, champion d'Europe junior etno 79 mondial.
Tir à l'arc :Les Archers Valentinois est un club associatif affilié à laFFTA et fondé en 1972. Le club accède à la D1 de TAE Arc à poulies par équipe en 2022 et parvient à se maintenir à la suite de la saison 2023. C'est le club d'archerie de la Drôme comptant le plus d’adhérents. Il occupe le complexe multisport J-M Abattu en Zone des Auréats, qui permet le tir en salle jusqu'à 50 m.
Triathlon : leValence Triathlon possède une équipe masculine et une équipe féminine évoluant en deuxième division française.
LeKen Shin Kan est une école de sabre japonais qui a pour vocation de promouvoir et d'enseigner les techniques de sabre japonais que sont : lenaginata, l'iaidō, lechanbara et lekendo. Le club compte pas moins de 80 licenciés toutes disciplines confondues.
LeValence ACE Volley-Ball Club propose des entrainements au volley-ball en loisirs et compétition jeunes et adultes. Le club compte plus de 130 licenciés.
LeDécaNation 2013 s'est déroulé le 31 août austade Georges-Pompidou[156], où près de 10 500 spectateurs s’étaient massés dans les tribunes pour encourager les représentants de l’équipe de France qui a pris la troisième place du DécaNation (avec 118 points) derrière les États-Unis (137 pts) et la Russie (121 pts). Le DécaNation est organisé par laFédération française d'athlétisme depuis 2005 et réunit des disciplines telles que le 100 mètres, le 400 mètres, le 1 500 mètres, le 110 mètres haies, la hauteur, la perche, la longueur, le poids, le disque et le javelot.
Le Dauphiné libéré est un quotidien régional distribué sur Valence. Il a une rédaction valentinoise.
L'Écho Drôme Ardèche est un journal économique, basé à Valence. Il couvre les deux départements précités[157].
Drôme Hebdo (anciennementPeuple Libre) est un journal hebdomadaire catholique basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de la Drôme.
L'Hebdo de l'Ardèche est un journal hebdomadaire basé à Valence. Il couvre l'actualité de tout le département de l'Ardèche.
L'Agriculture Drômoise est un journal agricole et rural. Il couvre l'actualité de tout le département de la Drôme.
94.5 MTI : radio locale commerciale basée àPierrelatte. Elle couvre laDrôme, l'Ardèche et une partie duGard[160]. Elle possède un studio au 12 boulevard Vauban à Valence (face à la préfecture).
97.8 Radio A : radio associative consacrée à la communauté arménienne valentinoise[162].
99.2 Radio Méga : radio associative valentinoise.
100.2NRJ Vallée du Rhône : déclinaison valentinoise de NRJ. Elle diffuse son programme local sur quelques villes drômoises[163]. Elle est située au 50 rue Denis Papin, à côté de lagare de Valence-Ville, tout comme Nostalgie Vallée du Rhône.
Outre leMont-Pilat et leMont-Ventoux qui sont les grands émetteurs couvrant Valence[165], les émetteurs deSaint-Romain-de-Lerps (quartier La Chavas)[166] et deBourg-lès-Valence (quartier Talavard)[167] sont les réémetteurs permettant à l'agglomération valentinoise de capter confortablement les chaînes de la TNT. Parmi ces chaînes, il y aFrance 3 Rhône-Alpes etFrance 3 Alpes qui y sont diffusées. Un bureau local pour France 3 existe aussi à Valence[168]. Une WebTV (www.mistraltv.fr) est créée en avril 2014, télé local en Drôme Ardèche.
Valence compte deux paroisses catholiques, qui dépendent dudiocèse de Valence,doyenné de Valence : Notre-Dame-des-Peuples de Valence[I 25], et Saint-Émilien-de-Valence[I 26].
Une mosquée, dans le centre-ville de Valence, accueille les membres du cultemusulman[I 29]. Cependant la grande mosquée de Valence se situe au sud duparc Jean-Perdrix dans le quartier populaire de Fontbarlettes[réf. nécessaire].
Depuis l'installation en 1773 d'un régiment d'artillerie, lerégiment de la Fère, Valence a été le lieu de cantonnement de nombreuses unités militaires.
Point névralgique des grands itinéraires européens nord-sud et porte dusillon alpin pour les liaisons est-ouest en direction de l’Italie et de laSuisse, le territoire de l'agglomération valentinoise se développe autour d’entreprises innovantes, d’une offre en enseignement supérieur, de pôles d’excellence et d’une offre foncière économique[178]. Le développement de l’économie de Valence est favorisé par la proximité des grandes métropoles commeLyon ouGenève et, grâce aux axes de transport, des grandes capitales européennes.
Le développement économique de Valence peut également compter sur un territoire producteur de richesses dans l'agroalimentaire, les hautes technologies avec la présence de grands groupes de l’électronique ou de l’aéronautique, de nombreuses PME innovantes et d’un pôle universitaire d’importance comme dans l’image animée et la connaissance avec la présence de grands studios d’animation reconnus internationalement pour la qualité de leurs productions[179].
L’agglomération valentinoise par sa position géographique et stratégique à la croisée des principaux flux européens, bénéficie d’infrastructures exceptionnelles et multimodales : la gare ferroviaire de triage, leport de commerce de Valence : desserte fluviale et fluviomaritime par le Rhône, par le canal du Rhône à la Méditerranée et par l'accès au gabarit Freycinet vers le nord, un accès autoroutier à l’A7 et une branche vers l’Isère et l’Italie (A49), un embranchement ferroviaire donnant accès aux flux Europe-Méditerranée et à l’Italie[180].
Valence héberge le siège de la marqueCrouzet (aéronautique, automatisme, électronique, micro mécanique, défense) ; des usines du groupeThales (groupe d'électronique spécialisé dans l'aérospatial, ladéfense et lestechnologies de l'information qui compte 720 employés sur le site valentinois) ; des usines de la marque Scapa (équipements sportifs) ; des usines de la société Agrana Fruit (fabrication de boissons et mise en conserve de fruits) ; des usines de l'entrepriseAndros (fabrication de conserve de fruits et de biscuiterie sucrée), des usines de l'entrepriseAllopneus (vente de pneus), le siège de la société de productionFolimage (production de films d'animation) ; mais aussi compte sur son territoire communal et son agglomération des usines et des sociétés de métallurgie, d'électronique, de mécanique de précision, et d'agroalimentaire (comme les usines des Cafés Pivard et des briochesPasquier).
Les parcs d'activités économiques sont gérés par la communauté d'agglomérationValence Romans Agglo qui aménage des espaces à vocation économique, et commercialise les lots une fois ceux-ci viabilisés. Elle joue aussi un rôle d'interface entre l'offre et la demande de locaux privés vacants. Aujourd'hui, la communauté d'agglomération gère 35 parcs d'activités économiques (zones industrielles, artisanales et commerciales, parcs d'activités à vocation unique ou mixte...) répartis sur l'ensemble de son territoire.
Lazone industrielle des Auréats est le plus ancien site industriel valentinois. Situé à cheval sur les communes de Valence etPortes-lès-Valence, il s'étend sur120 hectares et compte aujourd’hui 14 000 salariés et plus de 180 entreprises[181] (côté Valence). La ZI des Auréats comprend plusieurs entreprises dans le secteur automobile, le domaine de l’industrie, du bâtiment et de l’outillage, le secteur agroalimentaire, et le domaine de l’ameublement et de la décoration. Cette vaste zone industrielle est un carrefour stratégique car elle se situe sur les axes de circulation autoroutière desservant le sillon alpin et la vallée du Rhône (A7-A49).
Leparc d'activités Briffaut est un parc à vocation mixte (industrielle, automobile et tertiaire). Situé dans l'est de la ville, il s'étale sur112ha[182] et comptent 320 entreprises[182]. Il est divisé en deux secteurs : Briffaut-Est et Briffaut-Ouest. Environ 200 entreprises se trouvent sur le secteur de Briffaut-Est (dont un pôle automobile regroupant différentes concessions et services associés), et environ 120 entreprises sur celui de Briffaut-Ouest.
Lazone d'activités du plateau de Lautagne, située dans le sud de la ville[183], s'étend sur20 hectares et regroupe une quarantaine d'entreprises technologiques à forte valeur ajoutée et environ 1 400 salariés[184]. Une extension de10 hectares environ est programmée depuis le deuxième semestre 2015[185].
Leparc d'activitésRovaltain est un quartier d'affaires construit autour et à partir de lagare de Valence TGV, à environ 10 kilomètres au nord-est du centre de Valence (à cheval sur les communes deSaint-Marcel-lès-Valence etAlixan). Créé en1994, au sein du syndicat mixte d’aménagement Rovaltain, le parc s’est stratégiquement développé entre les bassins de vie deValence etRomans-sur-Isère, autour de la gare de Valence TGV offrant un accès à la métropole lyonnaise en 30 minutes. Il s'étale sur162 hectares, compte 125 entreprises et 2 000 salariés[186]. Le parc d'activités Rovaltain est certifiéISO 14001[187].
Les technoparcs de Valence sont composés d’une quarantaine d’entreprises à vocation tertiaire et technologique : Technoparc de la Plaine : 5 entreprises ; technoparc des Hautes Faventines : 25 entreprises ; technoparc du Rousset : 10 entreprises. L'hôtel d'activitésCime, installé dans les anciens locaux de Tézier, regroupait 86 entreprises de services jusqu'en 2014. Le site subitactuellement[Quand ?] des travaux de reconversion.
Fin2010, 7 260 établissements étaient installées dans la commune de Valence : 70 % dans le secteur tertiaire du commerce, et 16 % d'établissements de l'administration publique (scolaire, santé…). L'industrie ne représente que 5 % des établissements de la commune. Un tiers de ses unités économiques emploient moins de 10 salariés[Insee 1]. La commune compte plus de 5 000 entreprises, dont 650 de plus de 10 salariés et 500 commerces dans le seul centre-ville[188].
Depuis 2023 le marché immobilier résidentiel connaît un affaiblissement de son volume de transaction d'environ 22%. Pour autant, les prix des biens restent stables depuis 2022 avec une médiane à 2 142 € /m² et des valeurs extrêmes relevées entre 1 246 € /m² et 3 226 € /m²[190].
De nombreux monuments de la ville de Valence sont protégés au titre des monuments historiques[I 31]. Beaucoup de ces monuments se trouvent dans le quartier duVieux Valence.
LaMaison des Têtes, construite entre 1528 et 1532 par Antoine de Dorne, consul de Valence, professeur royal à l'université, dont la façadeRenaissance comporte plusieurs têtes sculptées représentant les vents, la fortune, le temps ou encore la théologie. Cette maison, marquant le passage dustyle gothique austyle renaissance, doit son nom aux nombreuses têtes qui ornent sa façade. Son corridor est orné de bustes d'empereurs romains. Le bâtiment est classé au titre des monuments historiques depuis 1944[I 32].
LePendentif de Valence est un bâtiment d'inspirationRenaissance qui est probablement le monument funéraire de Nicolas Mistral, chanoine de la cathédrale Saint-Apollinaire. Il aurait été construit en 1548 d'après une pierre gravée portant une inscription allant dans ce sens. Ce monument fut transformé, après laRévolution, en débit de boissons. Il a été racheté par la ville de Valence vers 1830 et fait partie des premiers monuments inscrits à l'inventaire national desmonuments historiques après une visite deProsper Mérimée dans la Drôme[réf. nécessaire].
La maison mauresque ditemauresque à Ferlin, du nom de son propriétaire est bâtie en 1858[193]. D'inspiration orientale, elle possède aussi de nombreuses caractéristiques imitées du Moyen Âge, notamment ses gargouilles[réf. nécessaire].
Letemple protestant Saint-Ruf est une ancienne chapelle d'unprieuré roman. L'ordre des chanoines réguliers desaint Ruf est né à Avignon, lorsqu'une petite communauté de clercs devient un des fers de lance de la réforme du clergé dans le sillon rhodanien et au-delà. Cette importance acquise par les chanoines de Saint-Ruf a généré des tensions avec le chapitre cathédral, qui aboutissent au transfert du chef d'ordre (c'est-à-dire l'abbaye-mère) à Valence[réf. nécessaire].
Lethéâtre à l'italienne date de 1837. Le site est celui de l'ancien couvent Sainte-Marie-de-la-Visitation. Au départ, le projet était d'y édifier un hôtel de ville. La décision traînant en longueur, la ville profite de l'occasion pour soutenir une initiative privée pour la construction d'un théâtre. La salle à l'italienne a été aménagée entre 1886 et 1887, par l'architecte Ange Madona. Le plafond à coupole est traité en trompe-l'œil ; il rappelle le Temple des Arts où figure les quatre genres (drame, comédie, opéra, vaudeville). Entièrement rénové dans les années 1990, le théâtre de la ville est l'un des joyaux de l'architecture duXIXe siècle à Valence. Il dispose de 390 places, d'une salle de répétition, et d'un studio de danse[réf. nécessaire].
L'abbaye Notre-Dame de Soyons est une ancienne abbaye bénédictine de femmes, créée en 1632 par le transfert de l'abbaye de Saint-Jean-Évangéliste du bourg deSoyons (Ardèche) à la suite des guerres de Religion. Elle est inscrite au titre des monuments historiques depuis 1926[I 34].
Lecentre du patrimoine arménien est un lieu d'histoire et de mémoire original qui aborde l'actualité autour de grandes thématiques : les migrations, la mémoire des conflits, l'histoire des peuples et des cultures. En effet, Valence possède l'une des plus importantes communautésarméniennes de France. Le centre du patrimoine arménien est installé dans l'ancienne faculté de droit au cœur du centre piéton de Valence, à proximité du quartier historique des Valentinois d’origine arménienne (concentré autour des rues Bouffier, d'Arménie et de Belle Image)[réf. nécessaire].
Les « côtes », pittoresques montées vers la ville haute. On trouve des traces des enceintes d'autrefois en haut de la côte Sainte-Ursule et en bas de la côte Sylvante ; elles servaient à protéger la ville des invasions, épidémies ou inondations dues aux crues du Rhône. Elles étaient très utilisées à l'époque médiévale par le peuple (bateliers, charretiers, muletiers…) qui empruntait ces escaliers pour aller jusqu'aux petites rues et places de la ville haute. La côte Sainte-Ursule quant à elle était moins empruntée ; elle séparait les propriétés de deux monastères. Elle est établie à l'emplacement du théâtre romain et servait probablement de sortie. On peut également citer les côtes Saint-Martin, Saint-Estève, des Chapeliers et de la Voûte[réf. nécessaire].
L'hôtel de ville de Valence, situé sur la place de la Liberté au cœur du centre-ville, a été inauguré en 1894[195]. Son architecture est particulière, puisqu’il possède unbeffroi, clocher laïque symbolisant l’indépendance de la ville par rapport à l’Église catholique, une façade classique et un toit de tuiles de différentes couleurs. Il héberge les activités de la mairie, avec les bureaux du maire, du conseil municipal et des services administratifs[réf. nécessaire].
Lekiosque à musique, construit en 1860 par l'architecte Eugène Poitoux sur l'esplanade du Champ de Mars, servit de modèle au dessinateurRaymond Peynet pour immortaliser ses amoureux, et qui porte depuis le nom dekiosque Peynet. Il est classé monument historique depuis1982[196].
L'esplanade du Champ de Mars, qui avant les travaux de reconversion en 2001 était un parking parsemé de platanes, est aujourd'hui une large esplanade arborée, d'où le regard porte au-delà du Rhône jusqu'aux ruines duchâteau de Crussol, à l'avant-garde des monts ardéchois.
Leparc Jouvet, jardin public de7 hectares créé en 1905 et inauguré par le présidentÉmile Loubet, porte le nom de Théodore Jouvet (1837-1905), donateur du terrain. Le parc Jouvet comporte environ 800 arbres d'essences diverses et est doté d'une animalerie, d'un petit train touristique, d'un plan d'eau artificiel avec des poissons, d'une aire de jeux pour enfants et d'une roseraie.
LeClos Genest est un ensemble de maisons et un jardin construits à la fin duXIXe siècle et au début duXXe siècle par l'architecteCasimir Genest pour en faire son habitation personnelle et celle de sa famille. Le Clos Genest se compose à l’origine de quatre « villas », dont la villa des Cigales et la villa Margot. Les façades et toitures des villas, ainsi que l'ancien jardin et la fabrique subsistante sont inscrits au titre des monuments historiques depuis 1997.
Lafontaine monumentale, œuvre de l'architecte Eugène Poitoux et datant de1887, se situe à l'angle des boulevards Bancel et Maurice Clerc, dans le centre-ville. En 2005, la fontaine fut rénovée et déplacée de quelques mètres, afin de mieux s'intégrer dans la perspective des boulevards rénovés et en 2006, une copie du génie ailé, qui fut détruit en 1954 par la foudre s'étant abattue sur la colonne, fut replacée au sommet de la colonne.
Le boulevard Bancel.
Les « boulevards de Valence » sont les principales artères commerçantes ducentre-ville de Valence et se divisent en trois boulevards principaux : Bancel, Maurice Clerc et d'Alsace. Le boulevard Bancel (orienté est-ouest) longe l'avenue Gambetta et le boulevard Général de Gaulle ; le boulevard Maurice Clerc (orienté nord-sud) longe l'avenue Félix Faure ; et le boulevard d'Alsace (dans la continuité de Maurice Clerc) longe l'avenue Sadi Carnot. S'étendant dupont Frédéric-Mistral (via l'avenue Gambetta) jusqu'à l'hôtel de préfecture de la Drôme, les boulevards forment une large promenade tracée sur l'ancien emplacement des remparts et bordée d'immeubles de style « hausmannien ». Entre 2004 et 2009, les boulevards ont fait l'objet d'un vaste plan de restructuration urbaine et d'embellissement[197]. Ils sont très animés, y compris en soirée, et sont bordés de commerces, de boutiques, de restaurants, d'hôtels, de bars et de terrasses de cafés ; on y trouve aussi des kiosques à journaux, unmanège, des buvettes ou encore des services tels que l'office de tourisme[198] et le siège de laCitéa[199].
Lagare de Valence-Ville, dont la façade s'inspire duPetit Trianon de Versailles, est l'une des deux principales gares de la région, l'autre étant la gare de Valence-TGV. Le bâtiment voyageurs d'aujourd'hui, qui a été mise en service en avril 1866, a été conçu parLouis-Jules Bouchot[200], architecte deNapoléon III. La façade principale du pavillon central est inscrit au titre desmonuments historiques depuis le[I 35].
Lechâteau d'eau de Philolaos (premières études du sculpteur en 1963), construit entre 1969 et 1971, se trouve dans leparc Jean-Perdrix (grand parc situé entre les quartiers du Plan et de Fontbarlettes) dans le secteur de Valence-le-Haut. Il est constitué de deux tours vrillées aux lignes épurées hautes de 52 et 57 mètres qui allient fonctionnalité et recherche artistique. En 1981, il a obtenu le « prix du quartier de l'Horloge » récompensant la meilleure œuvre d'art urbain des années 1970. La sculpture-château d'eau est distinguée par le labelXXe siècle en 2003 et a fait l'objet de l'émission d'un timbre en 2013.
Patrimoine naturel et écologique unique en France, les canaux accompagnent Valence depuis l'époque romaine. Le nom deValence proviendrait d'ailleurs de trois mots celtes: « val » (eau), « len » (plaine) et « ty » (habitation) et signifierait « lieu habité riche en eau »[201]. À l’époque ces cours d'eau permettaient aux habitants de satisfaire de nombreux besoins et activités : pêche, irrigation, lavage, trempage, force motrice pour les moulins à blé, à huile, à foulon et à soie[202]. Ils sont aujourd'hui un lieu de promenade pour de nombreux valentinois.
C'est dans les quartiers Est de Valence, au pied d'un gradin, la terrasse du séminaire, que les canaux (d'une longueur totale de 17 kilomètres et 40 kilomètres en comptant les canaux secondaires d'arrosage[5]) prennent leur source. Très vite, les Valentinois vont s'attacher à canaliser ces eaux formant des marécages insalubres. AuXIIIe siècle, la réglementation et l'utilisation des canaux sont le privilège des monastères de Saint-Ruf et Saint-Victor qui décidèrent de l'emplacement des moulins.
En effet, l'eau, utilisée pour l'irrigation, la consommation d'eau potable et les lavoirs[203], est également une source d'énergie précieuse pour le développement économique de l'époque. Les principaux (Charran, Thon, Moulins etMalcontents) traversent la ville d'est en ouest avant de se rejoindre pour former lecanal de l'Épervière qui se jette ensuite dans leRhône. AuXIXe siècle, les canaux perdent leur importance et seront même un peu oubliés, cachés par l'urbanisation, les immeubles de grande hauteur et les routes.
La municipalité a entrepris depuis quelques années un travail de mise en valeur des chemins, bordés de peupliers et de saules, longeant ces canaux. Des itinéraires verdoyants ont été balisés le long des canaux des Malcontents, de la Grande Marquise, de Thibert, du Charran et de Californie. Des canaux qui continuent encore aujourd'hui d'arroser les jardins. La municipalité veut également favoriser les déplacements doux sur les bords des berges des canaux.
Créé en 1850 et installé dans l'ancien évêché depuis 1911, il abrite une centaine de dessins d'Hubert Robert dont beaucoup desanguines. Les travaux d'agrandissement du musée (qui ont commencé en 2009) ont été achevés en décembre 2013[204]. Le nouvel aménagement du musée se compose de trente-cinq salles, réparties sur cinq niveaux : au rez-de-chaussée, les collections archéologiques se poursuivent aux cinquième et quatrième niveaux, puis on remonte le temps en descendant vers les niveaux inférieurs. L'aménagement a permis des circulations faciles par escaliers et ascenseurs, et privilégié l'éclairage naturel, ouvrant de nombreuses vues sur la ville et le Rhône, tout en mettant en valeur l’architecture de l’ancien évêché[92].
En 1942, ce kiosque à musique inspira au dessinateurRaymond Peynet ses célèbres « amoureux » qui feront le tour du monde et orneront quantité d'objets. Raymond Peynet travaillera pour de nombreux journaux et, devenu célèbre, il revient à Valence en avril 1966 pour baptiser le kiosque qui portera désormais son nom[205].
Il existe également un kiosque et un musée dédiés au dessinateur dans la petite commune deBrassac-les-Mines, dans lePuy-de-Dôme dont la mère de Peynet, Isabelle Bard était originaire.
Dans la peinture, Valence et sa région sont représentées par des peintres et lithographes tels que le grenobloisAlexandre Debelle (1805-1897), le polonais Zygmunt Waliszewski (1897-1936) ou encore le parisienBernard Cathelin (1919-2004) dont certaines des peintures ont été exposées aumusée d'Art et d'Archéologie de Valence lors d'expositions temporaires en 1976, 1997 et 2014.
Dragée de Valence : confiserie à la praline ou au chocolat enrobée de sucre fabriquée dans la plus pure tradition, pour fêter les évènements solennels de la vie tels que les baptêmes, communions et mariages. Les matières utilisées, sont desamandes calibrées et régulières, provenant essentiellement de France (Ferraduelle), mais aussi d'Espagne (Longuette, Planeta) ou de Sicile (Avola). Ces variétés sont les seules qui permettent d'obtenir une très belle dragée[209].
Estouffade de bœuf et d'oignons de Valence : il s'agit d'unespécialité dauphinoise surtout présente dans leValentinois[210]. Ce ragoût est cuisiné à base de viande de bœuf, de lard, d'oignons et de légumes[210]. On l'appelle aussi « grillade marinière », rappelant que, des siècles durant, avant l'arrivée du chemin de fer, les mariniers descendaient leRhône et ont laissé sur les bords du fleuve la recette de la matelote et de cette estouffade.
Suisse de Valence : ce biscuit enpâte sablée en forme de bonhomme constitue une spécialité de la ville[211]. Parfois improprement dénommé « Pantin », le Suisse de Valence est parfumé à lafleur d'oranger, il contient de la poudre d'amande et de petits morceaux d'écorce d'orange confite. Le nom, la forme et la décoration de ce biscuit sont inspirés de l'uniforme desgardes suisses dupapePie VI décédé à Valence en 1799. Le Suisse se déguste traditionnellement pendant les fêtes dePâques et notamment pendant ledimanche des Rameaux, jour de sa fête.
Baptiste Poinot, chef du restaurantFlaveurs (créé en janvier 2006 : 1 étoile au guide Michelin[212]). Lesflaveurs sont les sensations gustatives perçues aussi bien par le nez que par les papilles au moment de la mise en bouche d'un aliment.
Masashi Ijishi, chef du restaurantLa Cachette (1 étoile au guide Michelin)[213].
Industriel
Alain Milliat est un créateur de jus de fruit depuis 1997 ; sa marque est désormais présente dans plus de 20 pays[214].
La végétation dans la plaine de Valence est de type médio-européenne appartenant à l'étage supraméditerranéen (chêne pédonculé, chêne rouvre dans les endroits les plus froids, taillis de charmes) mêlée d'espèces thermophiles comme le chêne pubescent, voirechênes verts (Quercus ilex) sur les versants exposés ayant des sols drainants. On trouve également au sud de la vallée de la Drôme où l'influence méditerranéenne l'emporte enfin (20 km plus au sud) des populations spontanées dethym, delavande, d'euphorbe characia, genêts d'Espagne (Genista hispanica),canne de Provence (Arundo donax), ainsi que depins d'Alep (Pinus halepensis) sur la face ouest de la colline deCrussol. En raison de l'exposition et de la nature du sol, les coteaux ardéchois offrent des paysages degarrigue et de chênaies méditerranéennes (Quercus ilex) dès Tournon-sur-Rhône qui se situe à 20 km au nord de Valence (collines deCornas,Saint-Péray etSoyons). Les collines (calcaires pour la plupart) possèdent une double végétation : méditerranéenne côté sud et sub-continentale côté nord.
Composée d'un patrimoine de250 hectares de parcs et d'espaces verts[215], la ville de Valence compte 10 grands parcs urbains, 17 kilomètres de canaux à ciel ouvert, et plus de 20 000 arbres d'ornement et d'alignement dans ses parcs, ses squares et le long de ses rues et avenues.
Située dans le centre-ville entre leVieux Valence au nord, leparc Jouvet à l'ouest, le quartier de la gare à l'est, et le lycée Emile Loubet au sud, l'esplanade duChamp de Mars est une vaste promenade de3 hectares planté detilleuls, avec lekiosque Peynet en son centre[216]. L'esplanade se compose de deux grandes pelouses sur lesquelles il est possible de pique-niquer. Elle est également le lieu de manifestations culturelles telles que des concerts et des expositions en été. En 2000, avant les travaux de reconversion du Champ de Mars, il s'agissait d'un parking bordé de platanes lequel est désormais souterrain.
Sous cette terrasse, se trouve le jardin de ville ouparc Jouvet qui porte le nom de Théodore Jouvet, généreux donateur qui offrit à la ville de Valence la somme nécessaire à l'achat du terrain et dont la statue est placée près dubelvédère depuis laBelle Époque. Ce jardin occupe des pentes qui relient le quartier de Basse ville et leChamp de Mars. Il est traversé de petits ruisseaux et orné de statues. Parc central, c'est aussi un des plus importants ensembles monumentaux et civique de Valence : lemonument aux morts de la ville, en forme d'obélisque, y est construit après laPremière Guerre mondiale[217] ; le généralChampionnet, enfant du pays, y a aussi sa statue, qui est démontée en mai 1944 et cachée, pour empêcher qu'elle soit fondue par l'occupant allemand[217]. La rencontre du médecin Gilbert Dreyfuse avecLouis Aragon, son contact dans laRésistance, a été racontée par le poète après guerre dans un petit article, publié en 2001[218].
D'une superficie de26ha, leparc Jean-Perdrix est le plus grand de la ville. Il se trouve à Valence-Le-Haut entre les quartiers de Fontbarlettes et du Plan. Le parc compte de nombreux arbres, notamment 400 cèdres près d'un espace naturel en forme d'amphithéâtre. Ce parc de Valence propose un parcours de santé, des aires de jeux pour enfants, et un large plan d'eau sur lequel se reflètent les deux châteaux d'eau futuristes. Réalisé entre 1969 et 1971 par le sculpteur grecPhilolaos à l'initiative de l'architecte urbanisteAndré Gomis, le château d'eau est une sculpture-architecture labellisée « patrimoine duXXe siècle » et se compose de deux tours vrillées, dont la plus haute mesure 57 m de haut.
Leparc Saint-Ruf est le parc de l'ancienne préfecture et se situe dans leVieux Valence, dans le quartier de Saint-Jean. Ce petit parc de0,5ha offre une belle vue sur l'Ardèche et lesruines de Crussol. Il relie le centre historique à la vieille ville. C’est sur cecoteau particulièrement bien exposé au soleil couchant que la Commune libre de Saint-Jean a planté son vignoble. À l'entrée du parc se trouve le portail du palais abbatial de l'abbaye Saint-Ruf[219].
Situé dans le quartier de Valensolles, leparc Marcel-Paul est un parc paysager de3,7 hectares[220], parcouru d'une source naturelle canalisée en ruisseau champêtre. Il dispose de pelouses accessibles aux visiteurs, de jeux pour les enfants et d'un espace aménagé pour les boulistes. Il est traversé par l'Épervière.
Les espaces verts publics de Valence totalisent250 hectares (plus de 10 % de la superficie de la commune). Listés ci-dessous par ordre décroissant de superficie (en hectare), les principaux parcs de la ville sont :
Depuis2002, la ville de Valence fait partie des 226 communes françaises qui bénéficient du label « ville fleurie » avec « 4 fleurs » attribuées par le Conseil national des villes et villages fleuris de France auconcours des villes et villages fleuris[222]. Cette distinction soumise tous les trois ans à l’appréciation d’un jury national, récompense la qualité du travail des équipes du service des Espaces verts de la ville et s'assure que les critères d'évaluation sont bien respectés[6].
Les graines et les jeunes plants sont gardés et entretenus dans les serres municipales valentinoises jusqu’à ce qu’ils soient prêts à fleurir et à résister aux aléas climatiques. Chaque campagne de fleurissement fait l’objet d’un travail de concertation en amont entre les différentes équipes de jardiniers municipaux afin d’assurer une harmonie des plantations sur l’ensemble de la ville. Les massifs sont renouvelés deux fois par an avec des plantes saisonnières : des « annuelles » au mois de mai (pavot, œillet, tournesol, bleuet...), des « bisannuelles » au mois d’octobre (primevère, pâquerette, pensée, tulipe, crocus...).
Jacques Cujas (1522-1590) : professeur à l'Université de Valence de 1557 à 1559 et de 1567 à 1575, contribua à la renommée de cette université.
Marie Aymar, dite Teyssonier, plus connue sous le nom deMarie de Valence (née en 1576 et morte en 1648) : personnagemystique, aujourd'hui quasiment oublié, dont la renommée à l'époque parvient jusqu'à la cour du roiLouis XIII qui lui rend visite en personne.
Balthazar Baro (né en 1596 à Valence, mort en 1650 à Paris) : écrivain. Il est le premier Valentinois élu à l'Académie française en mai 1636.
Jean Laurent Gaillard (1730-1816), homme politique né et décédé à Valence, député de la Drôme de 1791 à 1792.
Pierre Choderlos de Laclos (1741-1803) : auteur desLiaisons dangereuses. Il fut d'abord officier d'artillerie, impliqué dans la mise au point du boulet creux chargé de matières explosives éclatant à l'impact. En 1777, il reçoit la mission d’installer lerégiment de La Fère à Valence dans la future caserne du Polygone. C'est de retour àBesançon dès l'été 1778 que, peut-être inspiré par son séjour valentinois, il entreprend la rédaction de son sulfureux roman.
Alexandre Camille Taponnier (né en 1749 à Valence, mort en 1831 à Paris : général de division. Il s'est illustré en 1789, alors simple sergent, en prenant la tête de l'assaut lors de la prise de laBastille.
Jean-Charles Antoine Curnier (né en 1751 àCrest, mort en 1821 à Valence) : magistrat et administrateur, grand père de Jean-Charles Curnier.
LepapePie VI fait captif par laRépublique française, emmené en France, c'est à Valence qu'il meurt, épuisé, le à l'âge de 82 ans. C'est en son honneur qu'un pâtissier de la ville eut l'idée de confectionner le fameuxSuisse de Valence.
Jean-Étienne Vachier ditChampionnet (né en 1762 àAlixan (Drôme), mort en 1800) : général des armées de la République. Sous le commandement deKléber, puis deHoche, il se distingue àFleurus en 1794,Wurzbourg,Altenkirchen en 1796, puis est nommé successivementcommandant en chef de l'armée de Rome qui conquiertCapoue puisNaples en 1798, de l'armée des Alpes en 1799 puis de l'armée d'Italie où il tombe malade du typhus. Bonaparte le remplace parMassena peu avant qu'il ne meure à Antibes en janvier 1800. Son cœur, déposé dans une urne offerte parBonaparte, se trouve dans lachapelle Saint-Ruf. Sa statue, réalisée parVictor Sappey, inaugurée en septembre 1848, s'élève sur le Champ de Mars. Elle fut descendue de son piédestal le pour être enterrée dans la cour du musée jusqu'à la fin de la guerre, afin d'éviter la réquisition du métal par les occupants allemands.
François-Désiré Bancel (né en 1822 àLamastre (Ardèche), mort en 1871 dans cette même commune) : député républicain. Un boulevard de la ville porte son nom et une statue à son effigie se dresse devant la gare de Valence.
Martian de Bernardy de Sigoyer (né en 1824 à Valence, mort en 1871) : officier etchef de bataillon français. Il est connu pour avoir activement participé, en tant que commandant de l'armée régulière, au sauvetage duMusée du Louvre des flammes, à la suite de l'incendie du Palais des Tuileries perpétré par des communards durant laSemaine sanglante.
Louis Ageron (né en 1865 à Valence, mort en 1935 dans cette même ville) : peintre et aquarelliste français.
Jules Nadi (né en 1872 à Valence, mort en 1928 à Paris) : homme politique. Dès vingt-six ans, adhérant auParti ouvrier français deJules Guesde, il dirige à Valence la revue littéraireL'Œuvre. À partir de 1903, il devient un des plus fidèles disciples deJean Jaurès et sera successivement élu conseiller général (1910), députéSFIO (1914), puis maire deRomans-sur-Isère (1919).
Edmond Ponsoye (né en 1880 à Valence, mort en 1954 àCrest) : pasteur, théologien protestant, historien du protestantisme, fils d'Isidore Ponsoye, marchand de vins à Valence et de Marie Dorsival.
Gaston Dintrat (né en 1889 à Valence, inhumé dans cette même ville après son décès en 1964 àLa Roche-de-Glun (Drôme)) : sculpteur. Il réalisa de nombreuses sculptures, dontLe Rhône inséré dans le soubassement du mur de lapréfecture de la Drôme à Valence[224].
André Deluol (né en 1909 à Valence, petit-fils deCasimir Genest) : sculpteur et peintre. Les œuvres d'André Deluol sont exposées auMusée d'art moderne de la ville de Paris, au Musée de la ville de Paris (ou Petit Palais), et dans ceux de Poitiers, Nîmes, Valence, et Amsterdam, ainsi qu'au musée Deluol deSaint-Michel-en-l'Herm (Vendée) (150 sculptures et peintures).
Jacques-Rémy Girerd (né en 1952) : écrivain, cinéaste, fondateur deFolimage (1981), président de la Cour des Images, président de la Poudrière, chevalier des Arts et des Lettres, chevalier dans l’ordre national du mérite.
Catherine Fradier (née en 1958 à Valence) : écrivain français de romans policiers.
Alain Robert (né en 1962 àDigoin (Saône-et-Loire)) : il a grandi à Valence ; grimpeur urbain, parfois surnommé « Spider-Man ».
Antoine Girard (né en 1970 à Valence) : aventurier des sports extrêmes et de nature.
Virgile Bayle (né en 1971 à Valence) : acteur. Il a - entre autres rôles - tenu celui du docteur Guillaume Leserman dans la sériePlus belle la vie de 2005 à 2017.
Franck Jurietti (né en 1975 à Valence) : international de football français.
Les armes de Valence se blasonnent ainsi :« De gueules à la croix d'argent chargée en cœur d'une tour d'azur. »
Devise :Unguibus et Rostro (Par les ongles et le bec).
Notons que Valence partage la même devise avec Avignon (pour cette dernière ville, la devise daterait de 1348 et serait due au pape Clément VI[réf. nécessaire]). Se défendreunguibus et rostro, c'est se défendre vigoureusement et sans lâcher prise[227].
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
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