Diplômé de physique et d'économie, il travaille en premier lieu dans le milieu universitaire, avant d'accomplir une carrière d'économiste à laBanque de Lettonie.
Il appartient initialement au parti libéralNouvelle Ère (parti politique) (JL), sous les couleurs duquel il est élu député à laSaeima et nommé ministre des Finances en 2002, à 31 ans. La chute du gouvernement le contraint à renoncer en 2004, année de son élection auParlement européen.
Il fait son retour en politique nationale en, quand il se voit confier à 37 ans les fonctions dePremier ministre de Lettonie, à la tête d'une coalition rassemblant cinq partis decentre droit et dedroite. En 2010, il participe à la fondation de lacoalition Unité, qui remporte la majorité relative auxélections législatives, assurant ainsi sa reconduction.
Desélections législatives anticipées sont convoquées à peine un an plus tard. Bien qu'Unité, devenue parti politique, termine troisième du scrutin, il se maintient à la direction de l'exécutif. Il est alors le premier chef de gouvernement à accomplir trois mandats consécutifs. Il annonce toutefois sa démission en, après l'effondrement d'un supermarché à Riga dont il assume la responsabilité politique. Il exerce deux mois l'intérim de sa fonction, où il établit le nouveau record de longévité.
Il est réélu député européen en, après avoir tenté de se faire désigner chef de file duParti populaire européen (PPE) pour ces élections. Le, il intègre lacommission européenne en tant quevice-président exécutif chargé de l'Euro et du Dialogue social. Le, il reste vice-président exécutif mais en charge d'une Économie au service des personnes.
Son parcours professionnel commence en1991, comme assistant de laboratoire au sein de l'Institut de physique sur l'état solide de l'université de Lettonie. Il quitte cet institut deux ans plus tard et rejoint, en conservant le même poste, le département de laphysique dessemi-conducteurs de la faculté dephysique et demathématiques.
Il est promuéconomiste principal en1999, puis cheféconomiste en2001. Il démissionne en2002 afin de pouvoir rentrer dans la vie politique. Il a cependant servi comme conseiller du ministre des Affaires économiques de2004 à2006.
À partir du retrait du TP de la coalition, le, il se retrouve à la tête d'ungouvernement minoritaire qu'il maintient cependant au pouvoir jusqu'à la fin de la législature, quelques mois plus tard.
Il forme son second gouvernement, constitué uniquement d'Unité et de l'Union des verts et des paysans (ZZS), qui disposent de 55 députés, le3 novembre suivant, avec comme priorité affichée la poursuite de la réduction dudéficit public entamée au cours de son premier mandat[4].
À l'instar de son premier gouvernement, il occupe jusqu'au31 décembre le poste de ministre du Développement régional, avant que celui-ci ne disparaisse dans une fusion avec le ministère de l'Environnement. Après la très large victoire du « oui » auréférendum sur la dissolution de la Saeima[5], le, il sera de nouveau candidat d'Unité, désormais devenue un parti politique, à la direction du gouvernement lors desélections législatives anticipées du 17 septembre.
Alors qu'il pouvait compter sur le soutien de 56 députés sur 100, six élus du ZRP ont fait défection, tout en affirmant leur soutien à son futur cabinet, créant des doutes sur la stabilité de la nouvelle équipe[7]. Cette reconduction est soutenue par les milieux d'affaires, qui voient en lui un élément de stabilité et de redressement économiques[8].
Il présente, six jours plus tard, sontroisième gouvernement aux députés, qui comprend treize ministres, dont cinq indépendants, et obtient la confiance de la Saeima par 57 voix contre 38[9].
Le, il fait adopter par laSaeima une loi prévoyant l'introduction de l'euro au, affirmant que le passage à la monnaie unique européenne stimulera l'économie et favorisera les échanges avec les principaux partenaires du pays, membres de lazone euro. L'opposition critique cette décision, estimant que cela entraînera une hausse des prix à la consommation, déjà constatée enEstonie, par exemple[10].
À la suite de l'effondrement d'un supermarché à Riga le, Dombrovskis annonce sa démission le27 novembre. Sortant d'un entretien avec le président de la RépubliqueAndris Bērziņš il déclare que « compte tenu de la tragédie du supermarché et de ses circonstances, il faut un gouvernement qui ait le soutien d'une majorité claire au Parlement […]. J'ai annoncé ma démission de premier ministre en assumant la responsabilité politique de la tragédie »[11]. Cette décision est analysée comme prise sous la pression du chef de l'État, alors qu'aucun successeur évident ne s'impose[12]. Le, après deux mois de tractations, la ministre de l'AgricultureLaimdota Straujuma lui succède.
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Le, il est proposé pour reprendre le portefeuille du Commerce à la suite de la démission du commissaire européenPhil Hogan pour non-respect des mesures anti-Covid[13].