La commune de Valdeblore regroupe plusieurs villages duval de Blore :
Saint-Dalmas (en occitan alpinSant Darmàs) : encore appeléSaint-Dalmas de Valdeblore pour le distinguer deSaint-Dalmas-le-Selvage. San Darmas dal plan ;
La Roche (en occitan alpinLa Ruòcha) (La Rouòchò ) ;
La Bolline (en occitan alpinLa Bolina) ;
Mollières (en occitan alpin,Molièras, terre mouillée) : aujourd'hui dépeuplée, et ayant été cédée par l'Italie à la France autraité de Paris (1947) ;
La Colmiane (en occitan alpinla Cuòla miana, "le col de montagne, le passage moyen", c'est-à-dire le passage situé entre la Vésubie et la Tinée : c'est unestation de sports d'hiver.
Le, de nombreux villages des diverses vallées des Alpes-Maritimes (Breil-sur-Roya,Fontan,Roquebillière,Saint-Martin-Vésubie,Tende...) sont fortement impactés par un "épisode méditerranéen" de grande ampleur[3]. Certains hameaux de la commune restent inaccessibles jusqu'à plus d'une semaine après la catastrophe et l'électricité n'a été rétablie que vers le. L'Arrêté du portant reconnaissance de l'état decatastrophe naturelle a identifié 55 communes, dont Valdeblore, au titre des "Inondations et coulées de boue du 2 au"[4].
Commune située dans une zone de sismicité moyenne[5].
vallons deMollières, de Bramafam, de Pignatelle, de Saint-Bernard, de Sainte-Catherine, de la Couletta, des Issarts, de Cabane Vieille, des Millefonts, de la Fortune, de la Coulorgia,
Au, Valdeblore est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[18].Elle est située hors unité urbaine[19] et hors attraction des villes[20],[21].
Des peintures rupestres datant des derniers temps du Néolithique ou des débuts de l’Âge du Bronze et vieilles de plus de 4.000 ans ont été mises au jour en août 2020 à proximité de Valdeblore[23].
L'histoire de Valdeblore est connue dès le début duXIe siècle :
Le premier seigneur de Valdeblore a pour nom Rostaing (ou Rostainy) de Thorame[24]. Il a deux frères, Aldebert qui a des possessions dans le nord des Alpes-Maritimes et dans la vallée duVerdon, et Abellon, comte d'Apt. L'historien niçoisCaïs de Pierlas[25] avait montré qu'ils étaient les fils de Garac, lui-même descendant de Grifo, comte de Glandèves dès 950. Rostaing de Thorame apparaît en1009 dans une donation à l'église Sainte-Marie deMoustiers d'unmanse àThorame. Il a épousé une fille du vicomte de Nice qui lui a apporté en dot le fief d'Aspremont. Ils ont eu un fils, Rainart.
1060 : Les mêmes vendent à l'abbaye Saint-Dalmas de Valdeblore un jardin, un pré, des hommes, des moutons du troupeau seigneurial, des droits de pâturage sur le pré d'Aspremont. On voit dans l'acte de vente la première mention d'un prieur de Saint-Dalmas de Valdeblore,Alemanus monachus.
Vers1060 : Le chartier de l’abbaye Saint-Pons de Nice, Rainart Rostaing fait une donation d'un territoire alpestre bordé au nord par des cimes jusqu'au ruisseau qui sort de la montagne de Salèze puis allant à l'est jusqu'à laVésubie qu'elle borde au midi et vers l'ouest jusqu'au ruisseau qui sort de la colline Dalbazina, près de la chapelle d'Andobio.
1067 : Rainart Rostaing rend à l'évêque de Nice RaimondIer les dîmes que sa famille avait saisies àVenanson, Anduebis, Saint-Dalmas de Bloure, Pedastas (ancienCastrum abandonné auXIIIe siècle comme Anduebis, correspondant au village de Saint-Donat),Rimplas, Falcario (actuel village deRoubion),Roure, Isola,Saint-Étienne-de-Tinée,Saint-Dalmas-le-Selvage. Dans cet acte sont cités comme témoins Rostaing deGréolières, Miron vicomte de Sisteron. Cet acte permet de voir que Rainart Rostaing est seigneur de la haute Vésubie, du Val de Blore et de la hauteTinée, ce que l'évêque lui reconnaît parce qu'il lui restitue dans le même acte la moitié des dîmes. Il possède aussi Thorame et Aspremont dans le haut Verdon. À la mort de Rainart, ses biens sont partagés entre ses fils, l'aîné Féraud Rostaing s'établit à Thorame, le cadet Guillaume Rostaing est seigneur du Val de Blore, le puîné Pierre Rostaing est probablement seigneur de la haute Tinée.
1109 : Guillaume Rostaing a avec sa femme Advenia deux fils, Bertrand et Hugues. De cette date on possède un acte concernant le cadet Hugues qui devient chanoine à Nice. Il donne à l'église le quart des revenus de Venanson, les hommes qu'il a à Saint-Dalmas et à Pedastas et les pâturages dans ces lieux. Bertrand est sans doute à son tour seigneur de Val de Blore.
1249 : Raymond Rostaing, seigneur de Val de Blore, apparenté et fidèle au comte de Vintimille, se rend à Gênes comme ambassadeur ducomte de Vintimille pour conclure une trêve avec le podestat Albert de Malavolta. Dans cet accord, le comte de Vintimille se réservait la haute vallée de la Roya que cherchait à posséder le comte de ProvenceCharles d'Anjou. Cette volonté de Charles d'Anjou va se heurter à une coalition de seigneurs provençaux dirigée parBoniface VI de Castellane et Hugues, fils deBarral des Baux. Castellane est assiégée par le comte de Provence et prise en 1262. Le conflit continue dans l'est de la Provence jusqu'en 1276.
1256 : Après plus d'un siècle sans traces écrites des Rostaing, on relève dans un acte le nom de Guillaume Pierre, déjà mort en 1256, et celui de son fils, Raymond Rostaing, qui lui a succédé dans le fief de Valdeblore. Il possède aussiClans,La Tour, Rimplas,Saint-Sauveur, Roure, la moitié d'Aspremont. Par son mariage avec Aicarde, des seigneurs deChâteauneuf deContes, il possède le tiers de ce fief.
1276 : Le comte de Provence demande à son sénéchal, Gautier d'Aulnet, de s'emparer, morts ou vifs, des chefs de la révolte, Pierre Balb de Tende (parent de Raymond Rostaing), Raymond Rostaing et Feraud de Saint-Sauveur.
1298 : Mort de Raymond Rostaing. Son fils étant mort avant lui, ses biens sont partagés entre son petit-fils Aldebert Rostaing et ses frères. Aldebert est seigneur du Valdeblore. Il possède également Rimplas, Saint-Sauveur,Marie et Roure. Il a deux fils et une fille qui portent le surnom de Balb, Pierre Balb, Philippe Balb et Jeanne Balb. Il a aussi une autre fille Sibille, dame deClans, qui a épousé Jean de Revest, seigneur deLambesc, apparenté aux seigneurs deGréolières. À partir de cette date la famille Rostaing a abandonné son nom pour celui de Balb pour une raison inconnue.
Vers1350 : Pierre Balb, issu des Rostaing, est seigneur de Valdeblore, de Marie, de Rimplas, de Saint-Sauveur et de Roure. Il va devoir subir les conséquences de l'opposition des deux héritiers de la reineJeanne de Provence. Profitant de la faiblesse de la comtesse de Provence, les seigneurs se révoltent autour des comtes de Vintimille, dont Pierre Balb. Ils sont battus et doivent accepter les conditions de la paix qui est signée le entre Guillaume Lascaris par Gui Flotte, viguier de Sospel, représentant le sénéchal de Provence Raymond III d'Agoult (1271-1353). Pierre Balb perd ses seigneuries de Valdeblore en 1352, de Roure en 1353, de Saint-Sauveur en 1358.
1353 : Valdeblore est inféodé à Gui Flotte, viguier de Sospel. Roure appartient au comte de Provence depuis 1355. En 1373, Andaron Badat de Nice a acheté la moitié de la seigneurie de Saint-Sauveur à la comtesse de Provence.
1369 : La reine Jeanne pardonne aux Vintimille et leur rend leurs biens dans toute laviguerie de Sospel. Pierre Balb est lavé du crime de lèse-majesté.
1376 : Pierre Balb prête hommage à la reine Jeanne. Il est qualifié de seigneur de Rimplas et de coseigneur de Saint-Sauveur. Il n'a donc pas récupéré ses biens dans le Valdeblore.
1382 : La reine Jeanne est assassinée. Pierre Balb est favorable àLouis d'Anjou,Jean Grimaldi de Beuil est favorable àCharles de Duras. L'opposition à Charles de Duras va conduire Balthazar Spinola, le sénéchal de Provence qu'il a nommé, à envoyer le son lieutenant Pons desFerres pour mettre sous séquestre tous les biens féodaux des Balb. Jean Grimaldi reçoit le salaire de son appui à Charles de Duras le avec le don du château et du fief de Roure et le quand il obtient les droits des Balb surRigaud et surTouet. Cependant au même moment, Jean Grimaldi prépare sa trahison en commençant à discuter avec le comte de Savoie.Louis II d'Anjou et sa mèreMarie de Blois ayant pris de contrôle d'Aix, Pierre Balb reprend le combat dans la Tinée et s'empare du château de Roure. En 1387 Jean Grimaldi s'est fait nommer sénéchal de Provence parLadislas de Duras. Il est le maître de la Provence orientale. Il va pouvoir préparer ladédition de Nice et le transfert de suzeraineté des comtes de Provence aux comtes de Savoie en1388. Le, le comte de SavoieAmédée VII est reçu àBarcelonnette par les Grimaldi, le 15 il est àSaint-Étienne-de-Tinée et le à l'abbaye Saint-Pons où il reçoit l'hommage des communautés du pays niçois. Dans son voyage il a dû éviter Valdeblore tenu par Pierre Balb. Pierre Balb est dépossédé de ses fiefs par le comte de Savoie ainsi que tous les féodaux fidèles au parti angevin, les Puget, les Castellane, les Glandèves, les Revest, ainsi que les Barras de Saint-Étienne, les de Flotte d'Ascros, les Tournefort de Lantosque. Ce sont les Grimaldi de Beuil qui vont recevoir certains des fiefs confisqués.
Le, la duchesseYolande de France accorde aux communautés de La Bolline et La Roche la possibilité d'élire des viguiers jusqu'à une opposition du conseil de la communauté se trouvant à Saint-Dalmas, en.
Le, ratification de la convention entre les communautés de Saint-Dalmas, La Roche et La Bolline sur leur séparation et le partage des biens communaux, des revenus et des charges. Cette séparation s'est produite à la suite du désaccord sur l'élection des viguiers de La Roche et La Bolline, ces communautés se séparent de celle de Saint-Dalmas[26].
: À la suite de l'échec de la division, par une convention notariée, les trois communes de Saint-Dalmas, de la Bolline et de la Roche décident de s'unir pour ne former qu'une seule commune. C'est l'origine de la commune de Valdeblore : lou Chan dal Pi - rattachement des 3 villages du Valdeblore après la division de1656[27] (...sous un pin près du site de la chapelle Saint Joseph entre La Roche et La Bolline).
Le, JeanRibotti[28], d'une famille originaire dePierlas, achète au Patrimonial du duché de Savoie endetté à la suite de laguerre de la Ligue d'Augsbourg un certain nombre de lieux qu'il va revendre à des amis pour ne conserver que le Valdeblore dont il devient comte. Le plus célèbre de ses descendants a été legénéral Ribotti de Mollières qui a combattu pour l’unité italienne, né à Nice en 1814, mort en 1864[29].
Le : une nouvelle convention est passée entre les villages actualisant leur accord antérieur.
En1860, Valdeblore devient définitivement français, mais perd une partie de son territoire qui reste italien, et qui ne lui sera restituée qu’en1947 par letraité de Paris.
Le hameau deMollières, situé sur le ban communal depuis son rattachement à la France en1947, a été incendié par les Allemands en 1944.
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[33]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[34].
En 2022, la commune comptait 834 habitants[Note 2], en évolution de −2 % par rapport à 2016 (Alpes-Maritimes : +2,85 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Ainsi, en 2002, ce dernier jette son piano dans le lac, depuis un hélicoptère. Repêchée un peu plus tard, satable d'harmonie fait l'objet d'une stèle au bord du même lac.
Les fifres et tambours sont également bien présents dans cette partie de l'arrière-pays. Ils animent les fêtes patronales et autres festivités tout le long de l'année. La culture niçoise résonne constamment dans le Valdeblore par le biais de groupes locaux tels que Lou Viroulet, Li Bachas Boys et Li Falabracs (les 2 derniers étant encore en activité).
L'église de-la-Sainte-Croix[49],[50],[51] ou de l'Invention-de-la-Sainte-Croix[52], située à Saint-Dalmas du plan, est édifiée au tout début duMoyen Âge par les moinesbénédictins. Elle est déjà mentionnée en 1060. C’est un édifice d’art roman avec unplan basilical à troisnefs et troisabsides dirigées vers l’orient. Après de nombreuses fouilles archéologiques et des campagnes de restauration, l’église retrouve aujourd'hui son état d’origine. Elle est classée auxmonuments historiques depuis le[53].
Une première mention de l’église date d'environ 1060, pour une donation de Rostaing et de son épouse Adélaïde, probablement seigneurs de Valdeblore. L'acte est signé par le moine Alemanus, probablement le prieur[54].
Le, les mêmes et leurs enfants restituent les biens et les dîmes de Saint-Dalmas et de plusieurs villages (voir par exempleVenanson) à l'église deNice.
La chapelle de la Miséricorde, chapelle des Pénitents Noirs au village de La Roche. La confrérie a été fondée le. La chapelle possède un beauretable en bois doré duXVIe siècle[57].
La Bolline - Église Saint-Jacques-le-Majeur - Ensemble.
La Bolline - Église Saint-Jacques-le-Majeur - Porche.
La Bolline - Église Saint-Jacques-le-Majeur - Chevet.
La Bolline - Chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs.
La chapelle Notre-Dame-des-Sept-Douleurs ou des Pénitents Blancs[61], à la Bolline, possède un clocher baroque à bulbe et une façade classique[62].
La chapelle Saint-Donat, à l'ouest de La Bolline.
L'église deMollières possède un tableau représentant la Vénération de la Vierge encadrée par un retable à colonnes torses. De part et d'autre, des niches abritent les statues de saintBernard de Menthon et saintRoch duXVIIIe siècle[63].
Autres lieux et sites :
Une inscription romaine a été incorporée dans le mur d'une maison de Saint-Dalmas.
Les remparts de Saint-Dalmas[64], vestiges des fortifications construites par lesTempliers pour protéger Saint-Dalmas. Ces remparts comportaient trois portes. Il en reste une tourelle.
D’azur à la croix d’argent cantonnée de quatre tours d’or, ouvertes du champ, ajourées et maçonnées de sable, sur le tout, d’or à trois bandes d'azur[68].
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑En occitan: Valdéblourenc (Bouliniè, Rouchiè, san Darmaiè) li soubriqué soun Moutès per li boulignès, manaïrouns per li San darmaiès e li Rouchiès soun li banés
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Jérôme Bracq, « Un épisode méconnu de l'histoire de Valdeblore : la séparation des trois hameaux enter 1656 et 1716 »,Nice historique,t. 115,nos 2-3,,p. 170-181(lire en ligne)
Philippe de Beauchamp, Photographies Loïc-Jahan,L'art religieux dans les Alpes-Maritimes, architecture religieuse, peintures murales et retables, Aix-en-Provence,Édisud,, 143 p.(ISBN2-85744-485-0)
Vallées de la Tinée : Saint-Dalmas-de-Valdeblore,L'église dédiée à l'Invention de la Sainte Croix, pp. 29 à 34
Association Saint Jean le Vieux,Peintures murales décors peints, Vallée de laTinée, Alpes-Maritimes, Association Saint Jean le Vieux, 18 p.
*La Tour-sur-Tiné; *Clans; *'Valdeblore Saint-Dalmas'; *Roure; *Roubion; *Saint-Étienne-de-Tinée; *Quelques saints représentés dans les vallées de laTinée; *Les chapelles peintes de la Vallée de la Tinée
Coordination générale :René Dinkel, Élisabeth Decugnière, Hortensia Gauthier, Marie-Christine Oculi. Rédaction des notices : CRMH : Martine Audibert-Bringer, Odile de Pierrefeu, Sylvie Réol. Direction régionale des antiquités préhistoriques (DRAP) : Gérard Sauzade. Direction régionale des antiquités historiques (DRAH) : Jean-Paul Jacob directeur, Armelle Guilcher, Mireille Pagni, Anne Roth-Congés Institut de recherche sur l'architecture antique (Maison de l'Orient et de la Méditerranée - IRAA)-Centre national de la recherche scientifique (CNRS),Suivez le guide : Monuments Historiques Provence Alpes Côte d’Azur, Marseille, Direction régionale des affaires culturelles et Conseil régional de Provence – Alpes - Côte d’Azur (Office Régional de la Culture),1er trimestre 1986, 198 p.(ISBN978-2-906035-00-3 et2-906035-00-9)
Guide présentant l'histoire des monuments historiques ouverts au public en Provence – Alpes – Côte - d'Azur, avec cartes thématiques (traduit en allemand et anglais en septembre 1988). Valdeblore, p. 80
Le patrimoine architectural et mobilier des communes sur le site officiel duministère français de la Culture (Bases Mérimée, Palissy, Palissy, Mémoire, ArchiDoc), Médiathèque de l'architecture et du patrimoine (archives photographiques) diffusion RMN, et service régional de l'inventaire général de la direction de la Culture et du Patrimoine de la Région PACA]