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Valbelle

44° 08′ 55″ nord, 5° 52′ 56″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirValbelle (homonymie).

Valbelle
Valbelle
Le village de Valbelle niché dans sa vallée, et le cirque.
Blason de Valbelle
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionProvence-Alpes-Côte d’Azur
DépartementAlpes-de-Haute-Provence
ArrondissementForcalquier
IntercommunalitéCommunauté de communes Jabron Lure Vançon Durance
Maire
Mandat
Pierre-Yves Vadot
2020-2026
Code postal04200
Code commune04229
Démographie
Population
municipale
239 hab.(2022en évolution de −14,03 % par rapport à 2016)
Densité7,2 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 08′ 55″ nord, 5° 52′ 56″ est
AltitudeMin. 494 m
Max. 1 655 
m
Superficie32,99 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineHors unité urbaine
Aire d'attractionSisteron
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Sisteron
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
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Valbelle
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Valbelle
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Valbelle
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Valbelle
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Valbelle est unecommune française, située dans ledépartement desAlpes-de-Haute-Provence enrégionProvence-Alpes-Côte d'Azur.

Lenom de ses habitants est Valbellois[1].

Géographie

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Carte élémentaire montrant les limites de la commune, les communes voisines, les zones de végétation et les routes
Valbelle et les communes voisines (Cliquez sur la carte pour accéder à une grande carte avec la légende).

Le village chef-lieu, Les Richaud, est situé à 560 m d’altitude[2].

Géologie

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Versant ouest de la colline Saint-Honorat, complètement érodé.

Les roches dominantes à Valbelle sont lescalcaires urgoniens à l’ubac, avec peu demarnes et d’argiles[3].

Relief

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Situation de Valbelle au Nord-Est de la Montagne de Lure
La Montagne de Sumiou.

Le point le plus bas de la commune se trouve dans la vallée du Jabron, à 494 m d’altitude, avec une étroite plaine autour de 510 m d’altitude. La commune se trouve en rive droite du torrent[2].

La vallée de Valbelle est séparée de celle du Jabron par deux collines culminant à 850 m pour celle de l’ouest, et à 773 m pour la montagne de Saint-Michel, à l’est, qui est reliée à la crête de Chapage, terminaison nord-est de lamontagne de Lure. La commune occupe uncirque naturel fermé à l’est et au sud par la montagne de Lure, dont la crête monte de 1 000 m environ au nord, à 1 656 m d’altitude. Cette longue crête ne compte qu’un sommet notable, le Cairn 2000, à 1 594 m, dans la commune deCruis mais proche de la limite avec Valbelle et visible depuis la vallée de Valbelle[2]. La montagne de Sumiou coupe ce cirque en deux, selon un axe est-ouest et à 1 402 m d’altitude maximale. Son versant nord comporte plusieurs secteurs abrupts, notamment labarre des Rochers du Pas des Portes, à l’ouest, le Pas de Sumiou et le site de la chapelle Saint-Pons à l’est[2].

La montagne de Lure est franchie, sur le territoire de Valbelle, par trois cols principaux, d’ouest en est[2],[4] :

La montagne de Sumiou est franchie par le Pas de Sumiou[2], à 1 050 m.

Hydrographie

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La Biaïsse.

La vallée entre la montagne de Sumiou et la montagne de Lure est drainée par le Ravin du Grand Vallon, qui devient le Riou Sec en franchissant la montagne de Sumiou, puis la Biaïsse[2]. Celle-ci draine toute la vallée de Valbelle[5],[2].

Elle reçoit le Ressouvau (en rive droite), puis le ravin de Bonnet et le Riou Brun (rive gauche). Une partie de son cours est déviée pour alimenter un canal d’irrigation (rive gauche)[2].

Environnement

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Arbre enracinés directement dans une faille du rocher, sur le versant nord de la montagne de Sumiou (site de la chapelle Saint-Pons).
Parcelle replantée.

La commune compte1 692 ha de bois et forêts, soit 51 % de sa superficie[1]. La plus importante est laforêt domaniale du Jabron[6].

Les efforts de reboisement entrepris à partir de1896[7] sont poursuivis aujourd’hui (voir ci-contre).

Transports

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La commune est desservie par laroute départementaleRD 53, qui part au nord de la départementaleRD 946, ancienneroute nationale 546. Elle franchit le Pas de la Graille depuis 1949 et rejoint au sud la station de Lure. Elle devient ensuite laRD 113[2],[4].

Risques majeurs

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Aucune des 200 communes du département n'est en zone de risque sismique nul. Lecanton de Noyers-sur-Jabron auquel appartient Valbelle est en zone 1a (sismicité très faible mais non négligeable) selon la classification déterministe de 1991, basée sur lesséismes historiques[8], et en zone 3 (risque modéré) selon la classification probabiliste EC8 de 2011[9]. La commune de Valbelle est également exposée à quatre autres risques naturels[9] :

  • avalanche ;
  • feu de forêt ;
  • inondation (dans la vallée duJabron) ;
  • mouvement de terrain.

La commune de Valbelle n’est exposée à aucun des risques d’origine technologique recensés par la préfecture[10] et aucunplan de prévention des risques naturels prévisibles (PPR) n’existe pour la commune[10] ; leDicrim n’existe pas non plus[11].

Hameaux

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Les trois hameaux des Escoffiers, des Richaud et des Tourniaires se rejoignent actuellement pour former un village[2].

Toponymie

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Le nom du village, tel qu’il apparaît la première fois en1204 (de Vallebella), vient de l’occitan, désignant une belle, ou grande vallée[12]. L’ancien nom du village apparaît en1419 dans les textes (Turris Beoncii)[13]. Pour le changement de nom, voir la sectionHistoire.

De nombreux toponymes de Valbelle font référence au relief montagneux : on a ainsi le Bois de la Coste ; Serre Chardan (le serre étant une crête)[14]. En occitan de Lure, le casset est un petit éboulis : sur l’ubac de Lure, un ravin prend son nom du Petit Casset qui le domine[15]. Le Frache du Pin est une zone calcaire constellée de trous, l’érosion ayant causé des effondrements[15]. La source du Gravas fait référence à une zone recouverte par les graviers arrachés à la montagne par les eaux pluviales, phénomène d’érosion facilité par la déforestation intense[15].

L’eau a également façonné le paysage : le lieu-dit l’Iscle est aujourd’hui en bordure du Jabron. Il désigne à l’origine une île instable formée dans le cours des rivières au lit tressé et au régimetorrentiel. Le ravin de Font de Laba tire son nom d’une source (font)[15], on a aussi la source Reihe.

La Rouyère sur le flanc sud de la montagne de Sumiou fait référence auxchênes blancs qui y poussent, le Bois de la Fayée sur l’adret de Lure à lahêtraie naturelle[15].

L’élevageovin a occasionné de nombreux toponymes : le Jas (labergerie) tout simplement, mais aussi le Jas de Richaud, le Jas des Bailles. La bergerie la Graille est la bergerie de lacorneille (voir aussi le col nommé le Pas de la Graille, au-dessus de cette bergerie). Les clos (Clos de Moune, le Clos des Vaches) sont des champs épierrés, et dont les pierres ont servi à la construction d’une clôture enpierre sèche[15]. Le Moulin Bas, la Tuilière (terme provençal pourtuilerie, qui atteste une création antérieure à 1700) sont d’autres traces de l’activité de transformation humaine, comme le ravin des Charbonniers rappelle l’activité descharbonniers, nombreux auXIXe siècle et au début duXXe siècle[16].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de Provence-Alpes-Côte d'Azur etClimat des Alpes-de-Haute-Provence.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat méditerranéen altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[17]. En 2020, le climat prédominant est classé Csa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud et sec[18]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[19] et est dans la région climatique Alpes du sud, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 850 à 1 000 mm, minimale en été[20]. Elle est en outre dans lazone H2d au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[21],[22].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de10,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de14,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 938 mm, avec 6,9 jours de précipitations en janvier et 4,4 jours en juillet[17]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deSisteron à 7 km àvol d'oiseau[23], est de12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 835,0 mm[24],[25]. La température maximale relevée sur cette station est de41 °C, atteinte le ; la température minimale est de−18 °C, atteinte le[Note 1].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[26], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Valbelle est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[27].Elle est située hors unité urbaine[28]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Sisteron, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[28]. Cette aire, qui regroupe 21 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[29],[30].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (89 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (89,1 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (61,1 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (25,7 %), zones agricoles hétérogènes (11 %), espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (2,2 %)[31].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Économie

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Agriculture

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À Valbelle, l’agriculture se concentre sur le fond de vallée et le bas des versants. Les ruptures de pente sont abandonnées à la forêt, ainsi que les pentes les plus fortes.
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Champ de lavande.

Activités tertiaires

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Histoire

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Préhistoire et Antiquité

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Voûte du four de potier gallo-romain.

Lesgrottes des Peyrourets ont été fréquentées auNéolithique[32],[33]. Des découvertes archéologiques attestent de la fréquentation de Valbelle à l’âge du bronze[33].

Dans l’Antiquité, le territoire de la commune fait partie de celui desSogiontiques (Sogiontii), qui peuplent lamontagne de Lure, en étant fédérés auxVoconces. Après la Conquête (en125-), ils sont rattachés avec eux à laprovince romaine deNarbonnaise. AuIIe siècle, ce peuple est détaché des Voconces et forme unecivitas distincte, avec pour capitaleSegustero (Sisteron)[34]. À l’époque gallo-romaine, un atelier de potiers était actif sur la commune[35].

Moyen Âge

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Alors que le Sud-Est de la Gaule était une terreburgonde, le roi desOstrogothsThéodoric le Grand fait la conquête de la région entre laDurance, leRhône et l’Isère en510. La commune dépend donc brièvement à nouveau de l’Italie, jusqu’en526. En effet, pour se réconcilier avec le roi burgondeGondemar III, la régente ostrogotheAmalasonthe lui rend ce territoire[36].

La communauté, citée en1274[37] et en1419, s’appelait la Tour de Bevons[13]. Elle relevait de labaillie deSisteron[37]. Les détenteurs dufief sont les Mévouillon (XIIIe siècle-XIVe siècle), puis lesd’Oraison auxXVe et XVIe siècles[13].

La communauté médiévale de Quinson[38] (signalée en 1274), était établie sur la crête de Chapage, au nord-est du cirque de Valbelle[7]. Elle comptait 11feux au dénombrement de1315, mais est fortement dépeuplée par la crise duXIVe siècle (Peste noire etguerre de Cent Ans). Inhabitée en1371[5], elle est annexée par celle de la Tour de Bevons auXVe siècle[13].

Deux autres fiefs se trouvaient sur l’actuel territoire de la commune de Valbelle : la Cheylanne[5],[7], et le fief de Saint-Pons (cité en 1207)[5].

Au Moyen Âge, les églises des communautés de la Tour et de Quinson dépendaient de la collégiale deCruis, qui percevait les revenus attachés à ces églises[39],[40]. Comme toutes les communautés de la vallée du Jabron, celle de la Tour de Bevons (renommée ensuite Valbelle) avait leprivilège de ne pas payer laqueste aux comtes de Provence (puis à leurs successeurs, les rois de France) jusqu'à la Révolution[41].

Temps modernes

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La minuscule chapelle Saint-Honorat a abrité un ermite auXVIIIe siècle.

Probablement auXVIe, le village de Valbelle, établi sur une hauteur (où se trouvent deux tours en ruines), est abandonné et détruit pour gagner l’emplacement actuel.

Les nouveaux seigneurs de la Tour de Bevons, lesValbelle, acheteurs du fief en1680[5] et qui tirent leur nom de leur seigneurie dans l’actuelVar, obtiennent son changement de nom en1687[13],[42],[43]. Les Valbelle conservent le fief jusqu’à la Révolution[13],[7].

Depuis le Moyen Âge, l’itinéraire dit chemin de Frère Jean était très fréquenté. Il franchit toujours Lure au Pas de la Graille, et rejointNoyers-sur-Jabron par le Pas des Portes. Il reste jusqu’à la fin duXIXe siècle le principal point de passage pour la moitié est de la montagne. Mais les cols utilisés pour relier Valbelle au versant sud de la montagne de Lure étaient surtout le Pas de Jean Richaud et le Pas de la Croix[4].

Époque contemporaine

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Plaque commémorative des morts de la Première Guerre mondiale.

Lecoup d'État du 2 décembre 1851 commis parLouis-Napoléon Bonaparte contre laDeuxième République provoque un soulèvement armé dans les Basses-Alpes, en défense de la Constitution. Après l’échec de l’insurrection, une sévère répression poursuit ceux qui se sont levés pour défendre la République : 7 habitants de Valbelle sont traduits devant la commission mixte, la peine la plus courante étant ladéportation enAlgérie[44].

En 1863, Valbelle est la seule commune de la vallée du Jabron à ne compter aucune école[45]. Ce n’est qu’avec leslois Jules Ferry qu’elle construit son école[46].

L’électrification du village se fait en1935 par raccordement au réseau national, les écarts et hameaux étant reliés plus tard[47].

Jusqu’au milieu duXXe siècle, lavigne était cultivée à Valbelle. Plusieurs dizaines d’hectares produisaient unvin destiné à l’autoconsommation et à la vente sur les marchés locaux,Sisteron constituant le principal débouché. Cette culture est aujourd’hui abandonnée[48].

Politique et administration

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Mairie de Valbelle.

Municipalité

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Liste des maires successifs
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945 Léon Esprit[49]  
     
1977 (?) Jean Latil[50]PS 
avant 2005en cours
(au 21 octobre 2014)
Pierre-Yves Vadot[51],[52]PS[53]Professeur
Conseiller général ducanton de Noyers-sur-Jabron (2004-2015)
Les données manquantes sont à compléter.

Intercommunalité

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Valbelle fait partie:

Enseignement

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École moderne de Valbelle.

La commune est dotée d’une école primaire[54].

Jumelages

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Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1765. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[56]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[57].

En 2022, la commune comptait 239 habitants[Note 3], en évolution de −14,03 % par rapport à 2016 (Alpes-de-Haute-Provence : +2,84 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
176517931800180618211831183618411846
673715835700810674784778699
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185118561861186618721876188118861891
602594526505493504401383371
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
189619011906191119211926193119361946
318327294267180165145138132
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
195419621968197519821990199920052006
117879896121156214238232
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2010201520202022-----
240271239239-----
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[58] puisInsee à partir de 2006[59].)

Valbelle comptait 15feux en 1471[13].

L'histoire démographique de Valbelle, après la grande saignée duXIVe siècle et la lente croissance allant de la fin duXVe siècle aux années 1830, est marquée par une période d'« étale » où la population reste stable à un niveau élevé. Cette période dure de 1811 à 1841. L'exode rural provoque un mouvement de diminution de longue durée, et rapide. En 1891, la commune avait perdu plus de la moitié de sa population[60]. Le mouvement de perte s'est poursuivi jusqu'aux années 1960. Depuis, on assiste à un mouvement inverse.

Histogramme de l'évolution démographique

Santé

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La commune ne dispose pas d'établissement public ou libéral de santé. Le Centre Hospitalier le plus proche est celui de Sisteron. L'association La Vallée sans Portes assure le transport des personnes ayant besoin d'une consultation vers l'hôpital deSisteron[61].

Vue partielle du cirque de Valbelle.
Chapelle rupestre Saint-Pons

Lieux et monuments

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Sites

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Le cirque de Valbelle fait partie des sites naturels attachants de lamontagne de Lure, selon Guy Barruol[62].

Lacaverne des Peyrourets se trouve sur le haut du versant nord de la montagne de Sumiou[2].

Monuments

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La tour Vieille, tour qui donnait son nom au fief avant 1687 est actuellement en ruines. Située sur l’éperon qui contrôle le resserrement de celle de la Biaisse, par lequel on accède à la vallée de Valbelle, elle domine également la vallée du Jabron. Les ruines datent duXIIIe siècle[63]. Elle est abandonnée depuis leXVIe siècle[5].

Église paroissiale.

L’église paroissiale, placé sous l’invocation dusaint Sauveur et le patronage de saintPons, est construite duXVe siècle auXVIIe siècle[37] dans un style roman tardif. Elle compte au total quatretravées, dont une pour lechœur siècle, voûtées en berceau brisé. Deuxbas-côtés voûtés de la même façon encadrent lanef[64] ; l’abside est duXIIe et les cloches sont placées dans uncampenard.

La chapelle Saint-Pons est difficile d’accès : on doit emprunter, après une ascension assez raide, un petit escalier et un pont[65]. Le site où elle est établie est à la fois étonnant et féérique, selon Guy Barruol[66]. Elle est établie sur une étroite terrasse, adossée à un escarpement vertigineux. Sonabside, au belappareil petit et régulier, ainsi que lechevet sont de la fin duXIe siècle. Lanef, appuyée au rocher, date d’une reconstruction des années 1830-1840. Au total, la chapelle fait 10 mètres de long pour 5 de large ; un pèlerinage à saint Pons s’y rendait autrefois[65]. Elle a été restaurée dans lesannées 2000[66].

À proximité immédiate, on trouve letrou de Saint-Pons auquel une légende est attachée.

La chapelle Saint-Honorat date elle duXVIIe siècle[37].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Article détaillé :Armorial des communes des Alpes-de-Haute-Provence.
Blason de ValbelleBlason
De gueules à une tour crénelée d’or, maçonnée et ajourée de sable, adextrée de la lettre V d’or et senestrée de la lettre B, du même[67].
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  1. a etbRoger Brunet, « Canton de Noyers-sur-Jabron »,Le Trésor des régions, consultée le 11 juin 2013.
  2. abcdefghijk etl« IGN, Carte topographique de Valbelle » surGéoportail(consulté le 3 novembre 2013).
  3. Irène Magnaudeixet alii,Pays de Haute-Provence : de Lure au Luberon. Manosque, pays de Forcalquier, de la montagne de Lure au Luberon, guide de découverte par les chemins, ADRI/Les Alpes de Lumière, 1999,(ISBN 2-906924-25-3),(ISBN 2-906162-47-7),p. 101.
  4. ab etcGuy Barruol, « Itinéraires traditionnels »,inGuy Barruol,André de Réparaz etJean-Yves Royer (directeurs de la publication),La montagne de Lure, encyclopédie d’une montagne en Haute-Provence, Forcalquier, Alpes de Lumière,coll. « Les Alpes de Lumière »,, 320 p.(ISBN 2-906162-70-1), no 145-146,op. cit.,p. 210-211.
  5. abcde etfIrène Magnaudeix,op. cit.,p. 123.
  6. Irène Magnaudeix,op. cit.,p. 114.
  7. abc etdGuy Barruol, « Valbelle »,in Barruol, Réparaz, Royer,p. 296.
  8. Préfecture des Alpes-de-Haute-Provence,Dossier départemental sur les risques majeurs dans les Alpes-de-Haute-Provence (DDRM), 2008,p. 39.
  9. a etbMinistère de l’Écologie, du développement durable, des transports et du logement,Notice communale sur la base de données Gaspar, mise à jour le 27 mai 2011, consultée le 2 septembre 2012.
  10. a etbPréfecture des Alpes-de-Haute-Provence,DDRM,op. cit.,p. 98.
  11. Formulaire de recherche,base Dicrim, consultée le 2 septembre 2012.
  12. ErnestNègre,Toponymie générale de la France : étymologie de 35 000 noms de lieux,vol. 2 :Formations non-romanes ; formations dialectales, Genève, Librairie Droz,coll. « Publications romanes et françaises » (no 194),, 676 p.(ISBN 978-2-600-00133-5,lire en ligne)., § 21432,p. 1145.
  13. abcdef etgSous la direction d'Édouard Baratier,Georges Duby etErnest Hildesheimer,Atlas historique. Provence, Comtat Venaissin, principauté d’Orange, comté de Nice, principauté de Monaco, Paris,Librairie Armand Colin,(BNF 35450017),p. 205.
  14. Claude Martel, « L’oronymie d’une montagne provençale »in Barruol, Réparaz, Royer,op. cit.,p. 220.
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