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Val-de-Marne

48° 45′ nord, 2° 25′ est
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Val-de-Marne
Blason de Val-de-Marne
Val-de-Marne
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionÎle-de-France
Création du département
Chef-lieu
(Préfecture)
Créteil
Sous-préfecturesL'Haÿ-les-Roses
Nogent-sur-Marne
Président du
conseil départemental
Olivier Capitanio (LR)
PréfetEtienne Stoskopf
Code Insee94
Code ISO 3166-2FR-94
Démographie
GentiléVal-de-Marnais
Population1 419 531 hab.(2022)
Densité5 794 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 45′ nord, 2° 25′ est
Superficie245 km2
Subdivisions
Arrondissements3
Circonscriptions législatives11
Cantons25
IntercommunalitésMétropole du Grand Paris
Communes47
Liens
Site webvaldemarne.fr
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LeVal-de-Marne (prononcé :/val.də.maʁn/[Note 1]) est undépartement français inclus dans lamétropole du Grand Paris et qui fait partie de larégionÎle-de-France. Il est nommé ainsi car laMarne coule sur son territoire. La préfecture du département est Créteil, et les deux sous-préfectures sont L'Haÿ-les-Roses et Nogent-sur-Marne.

Il est limitrophe des départements de laSeine-Saint-Denis au nord-est, deSeine-et-Marne à l'est, de l'Essonne au sud, desHauts-de-Seine à l'ouest et deParis au nord-ouest.

L'Insee etla Poste lui attribuent lecode 94.

Histoire

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Article détaillé :Histoire du Val-de-Marne.
Anciendépartement de la Seine dont une partie a permis de créer le Val-de-Marne (en orange).
Revenu disponible médian en 2018.
Le département du Val-de-Marne se caractérise par des inégalités de revenus importantes selon les communes (le centre du département concentre des revenus modestes, ses franges sont nettement plus aisées).
  • < 19 500 €
  • de 19 500 € à 25 000 €
  • de 25 000 € à 32 500 €
  • > 32 500 €
  • Le département du Val-de-Marne a été créé le, en application de la loi du[1], conformément au décret d'application du, à partir de la partie sud-est de l'ancien département de laSeine (29 communes) et d'une petite portion de celui deSeine-et-Oise (18 communes).

    Le Val-de-Marne, à la différence de laSeine-Saint-Denis, est un département très contrasté qui comprend des territoires que tout oppose, et qui compte à la fois nombre de communes de l'anciennebanlieue rouge et des communes beaucoup plus résidentielles (bords deMarne) ou beaucoup plus péri-urbaines, marquées par l'histoire de la ruralité et des espaces forestiers (des communes issues de l'ancienneSeine-et-Oise)[2]. À la création du département, ce dernier compte 1 121 319 habitants, principalement logés dans de petits pavillons de banlieue construits entre la fin duXIXe siècle et lesannées 1930, et degrands ensembles dont la mise en chantier débute au sortir de laSeconde Guerre mondiale. La préfecture,Créteil, bénéficie d'un programme d'urbanisme particulier : le « Nouveau Créteil ».

    Le pari politique à la création du département était de mélanger populations aisées, sur les franges du territoire, et populations ouvrières, au centre, afin de laisser une chance aux partis de droite de contrôler le conseil général[3]. Il s'agit donc d'uneconstruction politique[2].

    Le pari est gagné lors des élections cantonales de1970 avec la victoire des listes gaullistes aux élections cantonales. L'UDRRoland Nungesser devient président du Conseil général à la place ducommunisteGaston Viens (premier président du conseil général, élu à la surprise générale[2]). Le département bascule pourtant à gauche lors des élections cantonales de1976 avec l'élection du communisteMichel Germa le à la présidence du Conseil général. Le poids du PC s'érode, mais reste fort dans le département avec encore 21,18 % pour les listes communistes lors du premier tour des élections cantonales de1992. Le PC se maintient ainsi comme la première force politique d'un département qui penche clairement à gauche. Michel Germa est remplacé par le communisteChristian Favier le. En2021 la droite remporte de nouveau le conseil départemental avec à sa têteOlivier Capitanio.

    Toutefois, jusqu'auxlois de décentralisation de 1982 au moins, le vrai pilote du département, dans ce contexte de régionalisation, est le préfet :Paul Camous, préfet délégué du Val-de-Marne (1964-1967), puisLucien Lanier, préfet du Val-de-Marne (1967-1974), etles préfets qui leur succéderont[2].

    Géographie

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    Article détaillé :Géographie du Val-de-Marne.
    Lepavillon Baltard àNogent-sur-Marne.
    Les bords deMarne.

    Le territoire du Val-de-Marne est situé dans la partie nord de laFrance. C'est une plaine alluviale où se situe la confluence du fleuveSeine et de la rivièreMarne entreCharenton-le-Pont etAlfortville. Outre la Seine et la Marne, laBièvre, leRéveillon et leMorbras coulent également sur ce territoire. L'altitude moyenne est de 50 mètres, avec environ 30 mètres au niveau deParis et 126 mètres au niveau du plateau deVillejuif.

    Ce département de la banlieue parisienne est très urbanisé, mais conserve quelques rares espaces agricoles au sud-est, sur le versant du plateau de laBrie. En 2013, la densité de population culmine à 26 018hab./km2 àVincennes et 23 398hab./km2 àSaint-Mandé contre seulement 1 047hab./km2 àNoiseau, 895hab./km2 àPérigny et 367hab./km2 àSanteny.

    Une revue géographique (Images du Val-de-Marne) a été consacrée à l'étude de ce département pendant les années 1970 : ont été abordés de nombreux sujets touchant à la locale et départementale, au milieu naturel, à l'agriculture, à l'urbanisme, à l'industrie, à l'histoire, aux services (transports, informatique, téléinformatique)[4].

    Rose des ventsParisParis,Seine-Saint-DenisSeine-Saint-DenisRose des vents
    Hauts-de-SeineNSeine-et-Marne
    O   Val-de-Marne   E
    S
    EssonneEssonneSeine-et-Marne

    Climat

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    Article détaillé :Climat du Val-de-Marne.

    Le climat du Val-de-Marne est unclimat océanique dégradé avec des nuances semi-continentales. Les températures moyennes sont presque toujours supérieures à3 °C l'hiver et inférieures à30 °C l'été. Cette douceur des températures est un caractère océanique. Le Val-de-Marne reçoit moins de 650 mm d'eau par an en moyenne. Les pluies tombent en automne et les maxima se situent en été sous forme d'orages. La neige est rare : moins de 11 jours par an en moyenne. La forte urbanisation influe sur le climat en réchauffant les températures, et la pollution atmosphérique est cause d'une perte de 15 à 20 % du rayonnement solaire global.

    Parmi les derniers épisodes météorologiques qui touchèrent le département, citons latempête de 1999 avec des pointes de173 km/h àOrly vers 6 heures du matin le et lacanicule de 2003 avec une surmortalité de 171 % en août2003, soit le plus haut taux en France[réf. souhaitée].

    Démographie

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    Article détaillé :Démographie du Val-de-Marne.

    Les habitants du Val-de-Marne sont lesVal-de-Marnais.

    En 2022, le département comptait 1 419 531 habitants[Note 2], en évolution de +3 % par rapport à 2016 (France horsMayotte : +2,11 %).

    Évolution de la population  [ modifier ]
    188118861891189619011906191119211926
    161 607194 926213 706246 351288 879330 308386 073462 200559 870
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
    193119361946195419621968197519821990
    657 322685 295672 024767 529967 2001 121 3191 215 7131 193 6551 215 538
    Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
    199920062011201620212022---
    1 227 2501 298 3401 333 7021 378 1511 415 3671 419 531---
    (Sources : SPLAF - population totale du département depuis sa création jusqu'en 1962[5] − puis base Insee − population sans doubles comptes de 1968 à 2006[6] puis population municipale à partir de 2006[7].)
    Histogramme de l'évolution démographique

    En 2013, 25,7 % de la population avait moins de 20 ans, 55,8 % avaient de 20 à 59 ans et 13,8 % avaient 65 ans ou plus[8]. Avec 64 944immigrés en provenance de l'Union européenne et 205 498 immigrés venus d'un pays hors Union européenne, le Val-de-Marne compte 20,0 % de population immigrée en 2013[9].

    Communes les plus peuplées

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    Liste des quinze communes les plus peuplées du département
    NomCode
    Insee
    IntercommunalitéSuperficie
    (km2)
    Population
    (dernièrepop. légale)
    Densité
    (hab./km2)
    Modifier
    Vitry-sur-Seine94081Métropole du Grand Paris11,6795 282(2022)8 165modifier les donnéesmodifier les données
    Créteil94028Métropole du Grand Paris11,4692 859(2022)8 103modifier les donnéesmodifier les données
    Champigny-sur-Marne94017Métropole du Grand Paris11,3078 367(2022)6 935modifier les donnéesmodifier les données
    Saint-Maur-des-Fossés94068Métropole du Grand Paris11,2576 010(2022)6 756modifier les donnéesmodifier les données
    Ivry-sur-Seine94041Métropole du Grand Paris6,1064 526(2022)10 578modifier les donnéesmodifier les données
    Villejuif94076Métropole du Grand Paris5,3458 142(2022)10 888modifier les donnéesmodifier les données
    Maisons-Alfort94046Métropole du Grand Paris5,3557 422(2022)10 733modifier les donnéesmodifier les données
    Fontenay-sous-Bois94033Métropole du Grand Paris5,5852 646(2022)9 435modifier les donnéesmodifier les données
    Vincennes94080Métropole du Grand Paris1,9148 368(2022)25 324modifier les donnéesmodifier les données
    Choisy-le-Roi94022Métropole du Grand Paris5,4346 122(2022)8 494modifier les donnéesmodifier les données
    Alfortville94002Métropole du Grand Paris3,6745 569(2022)12 417modifier les donnéesmodifier les données
    Villeneuve-Saint-Georges94078Métropole du Grand Paris8,7536 170(2022)4 134modifier les donnéesmodifier les données
    Le Perreux-sur-Marne94058Métropole du Grand Paris3,9634 654(2022)8 751modifier les donnéesmodifier les données
    Nogent-sur-Marne94052Métropole du Grand Paris2,8032 998(2022)11 785modifier les donnéesmodifier les données
    Villiers-sur-Marne94079Métropole du Grand Paris4,3332 547(2022)7 517modifier les donnéesmodifier les données

    Transports

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    Article détaillé :Transports dans le Val-de-Marne.
    Ledonjon duchâteau de Vincennes

    Historiquement, à sa création en1964, le Val-de-Marne était très clivé. Les communes de l'anciendépartement de la Seine étaient beaucoup mieux équipées que les communes de l'anciendépartement de Seine-et-Oise. En dépit d'une volonté de résoudre ce déséquilibre, cette ligne de fracture existe toujours, et les équipements de transport en sont caractéristiques[2].

    Par autobus

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    Concernant les autobus par exemple, deux types de transporteurs traversent le département du Val-de-Marne : laRATP traversait les communes de l'anciendépartement de la Seine, tandis que desréseaux privés (comme leréseau de bus Marne et Seine par exemple) traversaient les communes de l'ancienneSeine-et-Oise[2]. Les élus du Val-de-Marne, qui s'efforcent d'effacer ce clivage, se sont heurtés aux pouvoirs publics et à l'État. Un compromis a été trouvé dans les années 1980 : leTVM, leTrans-Val-de-Marne, inscrit auschéma directeur de la région parisienne. Cette ligne de bus exploitée par laRATP permet de rejoindre les différentes gares RER et zones d'activité et d'emploi du département[2]. Mais leTVM confirme la ligne de fracture, puisqu'il traverse essentiellement les villes de l'ancienneSeine-et-Oise qui connaissent une expansion démographique importante, mais qui ne bénéficient pas d'un réseau de transport en commun adéquat, notamment les villes deVilleneuve-Saint-Georges, deValenton, deLimeil-Brévannes ou deSucy-en-Brie[2].

    Par rail

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    Transport marchandises

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    Dans le département du Val-de-Marne, où le trafic de marchandises est le plus important de la petite couronne, un enjeu particulier concerne la gare ferroviaire de triage deVilleneuve-Saint-Georges. La politique de la SNCF depuis le début des années 2000 vise à une reconfiguration du secteur fret et remet en cause l'activité de triage deVilleneuve. Or lagare de triage de Villeneuve-Saint-Georges occupe une place symbolique et stratégique dans le paysage val-de-marnais. Cette menace pesant sur l'activité liée au trafic ferroviaire de marchandises sonne comme un désaveu pour l’État et le conseil général qui ont pris des engagements en faveur des transports alternatifs, moins polluants que le transport routier[10].

    Dans le département, 90 % destransports de marchandises s’effectuent par la route contre moins de 10 % par voie d’eau et voie ferrée. Cette disproportion est d’autant plus étonnante que d’autres équipements ferroviaires traversent le Val-de-Marne : le chantier combiné deValenton, les installations ferroviaires deRungis ou celles duport de Bonneuil. Intégré en 2007 dans le périmètre de l’opération d’intérêt national (OIN) Orly-Rungis-Seine-Amont (Orsa)[10].

    Mais en, le gouvernement et la direction de la SNCF ont annoncé la fermeture d’une partie de l’activité dusite de Villeneuve-Saint-Georges, enclenchant aussitôt, la mobilisation autour d’un collectif « pour la sauvegarde et le développement du triage », Présidé par le conseiller général (PCF) du canton de Valenton-Villeneuve-Saint-Georges chargé des transports et des déplacements, et regroupant des syndicats (CGT, CFDT, SUD Rail), des associations de défense de l’environnement (réseau Action Climat, WWF, etc.), des partis et des cheminots. Leur action commune est à la croisée de deux enjeux : la défense de l’emploi et la défense de l’environnement. Elle affiche un impératif politique : la transition écologique de l’économie[10].

    Transports en commun

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    • Lignes demétro desservant le département :
      • Ligne(M)(1) (3 stations), communes de Saint-Mandé et de Vincennes
      • Ligne(M)(7) (6 stations), communes d'Ivry-sur-Seine (branche d'Ivry), du Kremlin-Bicêtre et de Villejuif (branche de Villejuif)
      • Ligne(M)(8) (9 stations), communes de Charenton-le-Pont, de Maisons-Alfort et de Créteil
      • Ligne(M)(14) (5 stations), communes du Kremlin-Bicêtre, de Gentilly, de Villejuif, de Chevilly-Larue, de L'Haÿ-les-Roses, de Thiais, de Rungis et d'Orly
    • Lignes deRER desservant le département :
      • Ligne(RER)(A), communes de Vincennes, de Fontenay-sous-Bois, de Nogent-sur-Marne, de Joinville-le-Pont, de Saint-Maur-des-Fossés, de Sucy-en-Brie, de Boissy-Saint-Léger et de Bry-sur-Marne
      • Ligne(RER)(B), communes de Gentilly, d'Arcueil et de Cachan
      • Ligne(RER)(C), communes d'Ivry-sur-Seine, de Vitry-sur-Seine, de Choisy-le-Roi, de Villeneuve-le-Roi, d'Ablon-sur-Seine, d'Orly, de Thiais et de Rungis
      • Ligne(RER)(D), communes d'Alfortville, de Maisons-Alfort, de Créteil et de Villeneuve-Saint-Georges
      • Ligne(RER)(E), communes de Fontenay-sous-Bois, de Nogent-sur-Marne, du Perreux-sur-Marne, de Villiers-sur-Marne, de Champigny-sur-Marne.
    • Lignes detramway desservant le département :
      • Ligne(T)(7), communes de Villejuif, de Chevilly-Larue, de Vitry-sur-Seine, de Thiais, de Rungis et d'Orly
      • Ligne(T)(9) (18 stations), communes d'Ivry-sur-Seine, de Vitry-sur-Seine, de Thiais, de Choisy-le-Roi et d'Orly
    Projets de transports
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    De nombreux projets de transports en commun sontactuellement[Quand ?] en réalisation ou en étude dans le département :

    • Une nouvelle gare(RER)(E) etTransilienLigne P du Transilien implantée sur le territoire de Villiers-sur-Marne,Bry-Villiers-Champigny à l'horizon 2030
    • Des nouvelles stations de Métropolitain :
      • Prolongement de la ligne(M)(1) (3 stations), communes de Vincennes et de Fontenay-sous-Bois
      • Prolongement de la ligne(M)(10) après2030 (2 stations), commune d'Ivry-sur-Seine
      • Ligne(M)(15) (12 stations), communes de Bry-sur-Marne, de Villiers-sur-Marne, de Champigny-sur-Marne, de Saint-Maur-des-Fossés, de Créteil, de Maisons-Alfort, d'Alfortville, de Vitry-sur-Seine, de Villejuif, de Arcueil, de Cachan pour la section sud (mise en service en 2026) et de Fontenay-sous-Bois, de Nogent-sur-Marne et du Perreux-sur Marne pour la section est (mise en service vers 2030)
    • Un prolongement de la ligne(T)(1) du tramway (3 stations), commune de Fontenay-sous-Bois.
    • Une ligne de téléphérique TélévalCâble 1, sur les communes de Créteil, Valenton, Limeil Brévannes et Villeneuves-St-Georges

    Par route

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    Outre l'autoroute A106 qui relie l'aéroport Paris-Orly à l'autoroute A6, les autoroutes traversant le département sont l’A4 et l’A86, alors que l’A6 se divise en deux branches : A6A et A6B. Si l’A4 offre une bonne desserte du nord-est du département, l’axe transversal est-ouest est l’A86 tandis que l’axe nord-sud est l’A6.

    Des années 1960 à 2018, des réserves foncières sont constituées pour la construction d'une voie de raccordement autoroutière de l'A86 à l'A4 puis le RD 19 sur 15 km entreVilliers-sur-Marne etSucy-en-Brie nommée VDO (voie de desserte orientale ou parfois A87). En, le préfet confirme l'abandon définitif du projet et autorise l'urbanisation des130 hectares précédemment gelés[11].

    Le Val-de-Marne possède deux lignes deBus à haut niveau de service en site propre :

    • Ligne(BUS)RATPTvm, communes de Saint-Maur-des-Fossés, Créteil, Choisy-le-Roi, Thiais, Chevilly-Larue et Fresnes, ouverte en1993
    • Ligne(BUS)RATP393, communes de Sucy-en-Brie, Bonneuil-sur-Marne, Créteil, Valenton, Choisy-le-Roi, Thiais, ouverte en2011

    Deux autres lignes BHNS sont en projet :

    Laligne Est-Tvm, commune de Créteil, Joinville-le-Pont, Saint-Maur-des-Fossés, Champigny-sur-Marne, Bry-sur-Marne, est annulée en[12].

    Par voies navigables

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    LaSeine et laMarne qui traversent le département permettent les transports des pondéreux par péniches.

    Par air

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    Ouvert au public depuis1947, l’aéroport Paris-Orly est la deuxième plate-forme aéroportuaire deFrance, après l'aéroport Paris-Charles-de-Gaulle, avec plus de 210 000 mouvements par an, après avoir été la première de1950 au milieu desannées 1980.

    L'aéroport est relié par la route et le rail, notamment àParis. En ce qui concerne les transports en commun, on citeraOrlybus,Orlyval, leNoctilien, laligne 14 du métro et le tramway T7. Lanationale 7 passe sous l’aérogare d’Orly Sud inaugurée en1961. L'autoroute A106 relie l'aéroport à l'autoroute A6.

    Économie

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    Article détaillé :Économie du Val-de-Marne.
    Marchandises aumarché d'intérêt national de Rungis.
    Vue aérienne de l'aéroport d'Orly.

    Les activités économiques se situent essentiellement dans le pôle Orly-Rungis. Les secteurs d'activité se sont spécialisés autour du cinéma et de la santé avec la concentration de centres hospitaliers et de recherches de renom (leCHU Henri-Mondor deCréteil ou l'Institut Gustave-Roussy deVillejuif, notamment. Le Val-de-Marne est le second au niveau national, après Paris, en matière demédecine clinique). Le chômage affecte en2004 11,5 % de la population du département avec de fortes disparités d'une commune à l'autre pour atteindre 16 à 19 % àValenton,Ivry-sur-Seine,Vitry-sur-Seine etOrly. Le pôle d'Orly est pourtant le deuxième plus important bassin d'emplois en Île-de-France avec 60 000 emplois. Ce site a toutefois perdu plus de 16 000 emplois industriels entre 1994 et 1997[13]. Ce mouvement de désindustrialisation s'est accompagné d'une importante montée du secteur tertiaire. La mise en sommeil du projet de troisième aéroport parisien relance le site d'Orly avec un projet de construction d'un troisième aérogare. La logistique constitue l'un des points forts du département grâce à de bonnes infrastructures de transports variés aux portes de Paris : air, route, rail et fluvial. LeMarché international de Rungis profite à plein de ces possibilités.

    Dans la vallée de la Bièvre, un secteur est occupé par les hautes technologies. Sur les 27 communes de cette vallée, dix se trouvent en Val-de-Marne.

    Autre activité importante, mais qui s'appuie cette fois sur une longue tradition plus que centenaire : lecinéma. Les boucles de la Marne sont particulièrement concernées par cette activité, perpétuant ainsi la mémoire desstudios de Saint-Maurice etde Joinville. Le Val-de-Marne est classé4e sur 101 département français en matière de salaire, avec une moyenne de 2 944 € (2015).

    Tourisme

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    Article détaillé :Tourisme en Val-de-Marne.
    Mairie deNogent-sur-Marne.
    Bords deMarne àJoinville-le-Pont.

    Patrimoine culturel

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    Les bords deMarne avec sesguinguettes et ses îles constituent un site remarquable, connu de longue date par les touristes en quête de dépaysement. Nombre de chansons populaires ont jadis vanté les qualités de ces lieux :Quand on s’promène au bord de l’eau chanté parJean Gabin en1936,Ah ! le petit vin blanc écrite en1943 parJean Dréjac et qui fut un grand succès juste après la guerre ouÀ Joinville-le-Pont chanté parBourvil en1953, notamment, mais aussi des films commeNogent, Eldorado du dimanche deMarcel Carné (1929) ouLa Belle Équipe deJulien Duvivier (1936).

    Lemusée d'art contemporain du Val-de-Marne (ou Mac/Val) propose dans le centre-ville deVitry-sur-Seine un espace consacré à l'art contemporain en France depuis 1950 sur 10 000 m2. Le Mac/Val fut inauguré en novembre2005. Un second espace consacré à l'art contemporain a été inauguré en à Alfortville : le centre d'art contemporain La Traverse[14].

    Lelac de Créteil est un plan d'eau d'environ40 hectares qui permet la pratique de la voile, notamment. Ce lac urbain est également un site naturel important aménagé pour faciliter le passage des migrations d'oiseaux. Le Val-de-Marne est également une terre de châteaux. Citons ici lechâteau de Vincennes et lechâteau de Grosbois.

    Le département abrite également de petites perles comme la toute première roseraie du monde : laroseraie du Val-de-Marne, créée parJules Gravereaux (1844-1916) en 1894.

    Le plan d'eau le plus étendu est le lac de Créteil qui couvre environ40 hectares.

    Le parc hôtelier du Val-de-Marne comptait en 2003 170 chambres en quatre étoiles, 2784 chambres en trois étoiles, 3635 chambres en deux étoiles et 1651 chambres de moins de deux étoiles. Au total, 8240 chambres soit une augmentation de 56 % entre1990 et2003.

    Patrimoine architectural

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    • Maisons anciennes du début duXXe siècle de style « néo- » : néonormand,néogothique,néorenaissance, néo-Louis XIII, néomauresque. Elles inaugurent l'Art nouveau.
    • Lesmeulières sont des constructions typiques de la banlieue de Paris. Les plus belles, de styleArt nouveau, sont construites pour les riches parisiens qui souhaitaient se détendre dans la campagne autour de Paris. Certaines de ces maisons se distinguent par des décorations en fer forgé (verrières, portes, fenêtres...) en briques et en céramiques et constituent de véritables curiosités architecturales qui se découvrent au cours de promenades notamment dans les rues des anciennes communes du Val-de-Marne.

    Patrimoine naturel

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    Le territoire du Val-de-Marne est très urbanisé, néanmoins, il conserve des espaces verts très variés. Avec une superficie de 245 km2, le département conserve2 600 hectares d'espaces verts et naturels, soit 22 m2 par habitant[15]. Le Département du Val-de-Marne est propriétaire d'une vingtaine de ces espaces naturels, dont la gestion est assurée par leConseil général du Val-de-Marne[16]. Parmi ces espaces naturels, on retrouve les parcs départementaux, les jardins (notamment laRoseraie du Val-de-Marne), lesespaces naturels sensibles et lescoulées vertes[17].

    Éducation

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    Université Paris XII Val-de-Marne.

    En2005-2006, le département compte 771 établissements publics (325 écoles maternelles, 294 écoles primaires, 102 collèges, 48 lycées et 2 écoles régionales d'enseignement adapté) et 94 établissements privés (47 écoles et 47 établissements du second degré). Enseptembre 2005, l'inspection académique du Val-de-Marne scolarise 252 757 élèves[18].

    Le département compte également un pôle universitaire : l'université Paris XII Val-de-Marne, localisée àCréteil. L'université cristolienne est inaugurée en1970, avec l'arrivée des premiers étudiants de Lettres le[19] à la suite de la création par arrêté du après la division de l’Université de Paris et laLoi Faure. C'est un centre multidisciplinaire. La médecine est enseignée au sein duCHU Henri-Mondor inauguré en1969. Depuis1972,Institut d'urbanisme de Paris se trouve à Créteil au sein de l'université Paris XII.Saint-Maur-des-Fossés accueillait les étudiants enéconomie et endroit, mais ces derniers ont rejoint Créteil après la construction de nouveaux locaux universitaires dans la ville chef-lieu. Paris XII adopte le nom d'Université Paris-Est Créteil Val-de-Marne (UPEC) à partir du[20].

    Concernant la petite enfance, le département a impulsé dès sa création une politique publique de développement des crèches, qui marque une spécificité du Val-de-Marne. Le parti pris a en effet été de continuer, en1967, la politique départementale impulsée par l'anciendépartement de la Seine (mais à la base les crèches se gèrent au niveau municipal). Le choix a été fait d'en construire de nouvelles, aussi bien sur les communes de l'anciendépartement de la Seine, que sur les communes de l'ancienneSeine-et-Oise, avec un consensus pour résoudre le problème des déséquilibres entre ces deux territoires du département[2].

    Administration

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    Préfecture du Val-de-Marne.
    Article détaillé :Administration du Val-de-Marne.

    Le Val-de-Marne compte 47 communes réparties dans troisarrondissements :Créteil,L'Haÿ-les-Roses etNogent-sur-Marne. La préfecture est située àCréteil.

    Le département est découpé en 25 cantons.

    Logements

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    L'office public du Val-de-Marne valide en, un plan stratégique d'investissement de 580 millions d'euros, pour planifier les différentes opérations sur près de 16.000 logements sociaux. Dans ce plan d'investissement, il prévoit également 35 millions d'euros pour le gros entretien de sont par Habitat[21].

    Politique

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    Article détaillé :Politique dans le Val-de-Marne.

    Le journalLe Monde relève qu'« « avec leurs taux inégalés de logements sociaux, leur théâtre et cinéma municipal, leurs colonies de vacances et leur solidarité internationale affichée, les municipalités du Val-de-Marne ont été le cœur du "communisme municipal " »[22].

    Est du Val-de-Marne, les villages briards : iciLa Queue-en-Brie.

    Liste des présidents du conseil général

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    PériodeIdentitéÉtiquette
    Président du conseil général
    19681970Gaston ViensPCF
    19701976Roland NungesserUDR
    19762001Michel GermaPCF
    20012015Christian FavierPCF
    Président du conseil départemental
    20152021Christian FavierPCF
    2021en coursOlivier CapitanioLR

    Notes et références

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    Notes

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    1. Prononciation enfrançais standard retranscrite phonémiquement selon la normeAPI.
    2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

    Références

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    1. Loi du 10 juillet 1964 sur www.legifrance.fr.
    2. abcdefgh etiFilm documentaire en ligne de 2015, réalisé à l'occasion de la parution du livre "Val-de-Marne : Anthologie 1964 - 2014" aux Éditions de l'Atelier en 2014, livre dirigé par Emmanuel Bellanger (chercheur au CNRS) et Julia Moro (archiviste aux archives départementales du Val-de-Marne). Avec la participation dans le film de Marie-Andrée Corcuff, directrice des archives départementales du Val-de-Marne.
    3. sd Mishi et Bellanger,Les Territoires du communisme, Paris, Armand Colin Recherches, 2013, texte en ligne.
    4. Voir: Henry Bakis (2018), 'La revueImages du Val-de-Marne : une des premières revues géographiques française à avoir publié sur les télécommunications',Netcom,https://journals.openedition.org/netcom/2858.
    5. Site sur la Population et les Limites Administratives de la France -Fiche historique du département
    6. Population selon le sexe et l'âge quinquennal de 1968 à 2013 - Recensements harmonisés - Séries départementales et communales
    7. Fiches Insee - Populations de référence du département pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022
    8. INSEE - Évolution et structure de la population en 2013 Département du Val-de-Marne (94).
    9. INSEE - Étrangers et immigrés en 2013 Département du Val-de-Marne (94).
    10. ab etcSous la dir de Emmanuel Bellanger (CNRS) et Julia Moro (archives départementales du Val-de-Marne),Val-de-Marne : Anthologie 1964-2014, Ivry-sur-Seine,Éditions de l'Atelier,, 399 p.(ISBN 978-2-7082-4296-8).
    11. Denis Courtine, « Val-de-Marne : les 130 ha gelés depuis 56 ans vont être urbanisés », leparisien.fr,(consulté le).
    12. « Une "mort" entérinée par la justice : dans le Val-de-Marne, cette ligne de bus ne verra jamais le jour », suractu.fr,(consulté le).
    13. Préfecture du Val-de-Marne - Aspects de l'économie du Val-de-Marne,p. 5.
    14. « CAC La Traverse - Centre d'art contemporain d'Alfortville », surCAC La Traverse - Centre d'art contemporain d'Alfortville(consulté le).
    15. Rapport d'activité du Conseil général, 2009
    16. Conseil général du Val-de-Marne, carte des parcs.
    17. Comité départementale du tourisme en Val-de-Marne, présentation des parcs et jardins.
    18. Inspection académique du Val-de-Marne - Chiffres à la rentrée 2005.
    19. Chronologie de Créteil : 1970 à 1979, sur le site officiel de Créteil
    20. Communiqué de presse de l'université sur son site officiel.
    21. « Le bailleur social Valdevy investit plus d'un demi-milliard d'euros pour ses logements sociaux », surlesechos.fr,(consulté le)
    22. « Municipales : le communisme menacé dans ses derniers fiefs de la « banlieue rouge » »,Le Monde.fr,‎(lire en ligne).

    Voir aussi

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    Articles connexes

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    Bibliographie

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    • Hagenauer Florence, Rouff Wilfrid et Salvaing Français,Val-de-Marne : en mouvement, Paris, Autrement, 2004(ISBN 2-7467-0574-5)
    • Craissati Marie-Noëlle,Balade en Val-de-Marne, Paris,Éditions Alexandrines, 2000(ISBN 2-912319-25-0)
    • Images du Val-de-Marne (revue, années 1970).http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb343552069
    • Isabelle Duhau, Stéphane Asseline (photogr).La Seine en amont de Paris. Région Île-de-France, service patrimoines et Inventaire, 2009.
    • Ouvrage collectif, sous la direction d'Emmanuel Bellanger (CNRS) et de Julia Moro (archives départementales du val-de-Marne), Val-de-Marne, Anthologie 1964-2014,Les Éditions de l'Atelier, 2014

    Documents filmés sur le Val-de-Marne

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    Liens externes

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    v ·m
    Départementsfrançais etcollectivités territoriales exerçant les compétences d'un département
    Métropole
    (93 départements)
    Outre-mer
    Statut particulier
    Disparus
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