Petit village de haute montagne dumassif de la Vanoise enHaute-Tarentaise, isolé notamment pendant les périodes de neige durant son passé, Val-d'Isère devient, grâce au développement duski de loisir à partir desannées 1930, unestation de sports d'hiver dont la renommée fait d'elle l'une des capitales mondiales du ski.
La commune de Val-d'Isère est reliée au reste du pays par une unique route départementale, laRD 902, qui, vers le nord, rejoint Bourg-Saint-Maurice, et vers le sud-est, franchit lecol de l'Iseran pour rejoindreBonneval-sur-Arc en vallée deMaurienne. À partir du Fornet vers lecol de l'Iseran, laRD 902 est fermée pendant la période hivernale, en général de début novembre à début juin selon les conditions d'enneigement.
Environ 30 km en aval, le TGV arrive jusqu'engare de Bourg-Saint-Maurice toute l'année, et des liaisonsThalys depuis Londres et Bruxelles sont mises en place lors de la saison touristique hivernale. Le voyageur peut emprunter un autocar ou un taxi pour faire le trajet jusqu’à Val-d’Isère, ou inversement.
En période saisonnière touristique, la commune dispose d'un service de navettes gratuites. Son réseau est constitué de trois lignes : le « train rouge » pour la plus importante, le « train bleu » et le « train jaune » qui desservent les hameaux de La Legettaz et du Joseray[10]. L'hiver, depuis 2023, une nouvelle navette gratuite a été créée entre La Daille (Val-d'isere) et Tignes Les Boisses (1800) pour faire la liaison le matin et le soir avec les navettes gratuites de Tignes.
Au, Val-d'Isère est catégorisée bourg rural, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].
Elle est située hors unité urbaine[I 2]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Val-d'Isère, dont elle est la commune-centre[Note 2],[I 2]. Cette aire, qui regroupe une seule commune, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[I 3],[I 4].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (99 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (98,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : espaces ouverts, sans ou avec peu de végétation (67 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (29,9 %), forêts (2,1 %), zones urbanisées (0,7 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,3 %)[11].
L'IGN met par ailleurs à disposition un outil en ligne permettant de comparer l’évolution dans le temps de l’occupation des sols de la commune (ou de territoires à des échelles différentes). Plusieurs époques sont accessibles sous forme de cartes ou photos aériennes : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols en 2018 (CLC) de la commune.
La commune est divisée en plusieurs hameaux, assurant un charme indéniable à la station. Le premier en remontant l'Isère estLa Daille, grand ensemble d'immeubles des années 1970 construits autour d'un vieux village. On rencontre ensuite le vieux village à proprement parler, aisément reconnaissable à son église. L'urbanisation de ces dernières années a regroupé avec le vieux village entre autres les hameaux du Crêt et de l'Illaz en venant de la Daille.
Au sud se situent ensuite les hameaux du Joseray et du Châtelard, dans le Vallon du Manchet où se situe le hameau de même nom.
À l'est se situent les hameaux du Laisinant puis du Fornet, situé au pied ducol de l'Iseran.
Centre de Val-d'Isère.
Entrée sud de Val-d'Isère en descendant du col de l'Iseran.
Ancienne devanture du téléphérique du Fornet vers lecol de l'Iseran, refait à neuf depuis lors.
Vue partielle d'un quartier de Val-d'Isère.
Sur la rue principale, immeubles avec leurs piliers caractéristiques.
Le nombre total de logements dans la commune est de 6 038[12]. Parmi ces logements, 12,7 % sont des résidences principales, 86,9 % sont des résidences secondaires et 0,4 % sont des logements vacants. Ces logements sont pour une part de 5,9 % des maisons individuelles, 85,3 % sont des appartements et enfin seulement 8,9 % sont des logements d'un autre type. Le nombre d'habitants propriétaires de leur logement est de 36,8 %[12], ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui se monte à près de 55,3 %. Le nombre de locataires est de 28,6 % sur l'ensemble des logements, ce qui est inférieur à la moyenne nationale qui est de 39,8 %[12]. On peut noter également que 34,5 % des habitants de la commune sont des personnes logées gratuitement alors qu'au niveau de l'ensemble de la France le pourcentage est de 4,9 %. Toujours sur l'ensemble des logements de la commune, 28,8 % sont des studios, 22,5 % sont des logements de deux pièces, 27,2 % en ont trois, 14,6 % des logements disposent de quatre pièces, et 6,9 % des logements ont cinq pièces ou plus[12].
Val-d'Isère, également écrite de manière fautiveVal d'Isère[Note 3], est à l'origine désignée par l'appellation deLa Val de Tignes (en latinvallis Tignarum[13] ouVallis Tinearum) voireLaval-de-Tignes (avec la soudure de l'articleL' avecVal), ou encoreVal-de-Tignes ou plus simplementLaval[14],[15]. Le nom de Laval-de-Tignes est encore utilisé en 1878[13].
La commune prend son nom actuel et définitif en 1886[16],[17].
Le, Jacquemet de Beaufort, obtient en échange de sa seigneurie de Beaufort, la seigneurie de la Val d'Isère et achète le titre de vicomte de Tarentaise en 1346 au comteAmédée V de Savoie, pour 2 000 florins[25].
AuXVe siècle, le titre passe à la famille de Duin (ou Duyn)[20]. Puis en 1540, celui-ci passe à Jean de Duyn-Mareschal. Les membres de cette famille portent selon les textes le nom de Mareschal (de) Duyn (de) La Val d'Isère[20]. Les possessions et titres passent ensuite en 1795, à lafamille d'Allinges-Coudrée, dont le dernier représentant, Prosper-Gaëtan d'Allinges, marquis de Coudrée, meurt le[26].
La paroisse est détachée de celle de Tignes en 1645[14].
L’année 1932 marque les débuts de la station de sports d'hiver avec la création d'une école de ski[27]. En effet, c'est au cours de la saison 1932-1933, que l'industriel alsacien Charles Diebold[28] s'installe au village afin d'apprendre aux habitants les « cours vosgiens » de ski, issus de l'armée autrichienne[29]. Venu deux années plus tôt dans les lieux, il pressent le potentiel du Val et présente un projet au maire du village, Nicolas Bazile.
L'accueil des premiers touristes se fait dans les quatre premiers hôtels du village[27]. Le développement touristique permet par ailleurs au village d'obtenir de nouveaux services dont l'obtention d'un bureau de poste ainsi que de l’installation d’une cabine téléphonique[30]. Par ailleurs, le village est alimenté en eau potable et connecté au réseau de distribution d’électricité[30].
Le village bénéfice d'une nouvelle route en direction ducol de l'Iseran, à partir de 1932[30]-1937[27]. La route est désormais déneigée permettant le désenclavement du village durant la période hivernale[30].
La station est équipée d'un téléphérique, Solaise, à partir de 1942[27]. À partir de cette période, le développement de la station est dû à Jacques Mouflier, un industriel spécialisé dans le contreplaqué[27]. L'essor reste entravé par la présence de plusieurs zonesavalancheuses, donc inconstructibles, entrainant la densification de la commune sans trop d’expansion géographique[31].
En réponse à cette situation urbanistique, un projet de créationex nihilo d'une nouvelle station est ébauché : le Val Prariond[32]. Des immeubles totalisant 40 000 lits desservis par une nouvelle route reliée à l'Italie via untunnel sous lecol de la Galise sont prévus à hauteur du pont Saint-Charles[32]. Les négociations avec les gestionnaires duparc national de la Vanoise, où doivent être implantés cette nouvelle station et son domaine skiable associé, n'aboutissent pas. Le secteur reste vierge de toute installation humaine[32].
Le à l’heure du petit-déjeuner, uneavalanche tragique cause la mort de trente-neuf personnes, principalement des enfants et des adolescents en vacances, ensevelies dans un chaletUCPA du village[33]. L’événement a un retentissement national et entraîne des modifications de la réglementation sur la prévention des risques naturels en montagne[33].
Vers la fin desannées 1980 est construit un « vrai-faux » village des Alpes (bois, pierres et toits delauzes) à proximité de l'église baroque duXVIIIe siècle[31]. Puis le centre est rénové avec les mêmes matériaux lors de la décennie suivante[31].
Au cours desannées 2000, les prix de l'immobilier de la station augmentent, faisant de Val-d'Isère une station très chère au même titre queCourchevel[31].
Lors des derniers scrutins électoraux, Val-d'Isère a marqué une nette préférence pour la droite, et pour l'UMP en particulier, qui y obtient la majorité absolue systématiquement dès le premier tour[38].
Auxélections régionales de 2010, Françoise Grossetête, candidate de la majorité présidentielle, obtient au second tour 69,84 % des voix[42], contre 34,02 % à l'échelle régionale. Elle avait obtenu 59,48 % des suffrages au premier tour.
Une brigade de gendarmerie est installée à Val-d'Isère pour veiller au maintien de l'ordre dans la station. Celle-ci voit arriver des renforts pendant la saison touristique.
Les habitants de la communesont appelés lesAvalains[14]. Dans la littérature locale, la formeAvallains, selon l'abbé Hudry ou les écrits de l'Académie de la Val d'Isère, se rencontre parfois[15], qui est la forme dérivée du patois local[16], ou encoreAvalin ouAvallin (relevé par Alzieu)[16].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[43]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2005[44].
En 2022, la commune comptait 1 572 habitants[Note 4], en évolution de +0,13 % par rapport à 2016 (Savoie : +3,63 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Du 08 au 23 Février 1992, Val d'Isère a organisé les quatre épreuves deski alpin hommes, la descente, le slalom géant, le super G et le combiné pour lesJeux olympiques d'Albertville.
Depuis 1997 a lieu chaque année au mois d'avril le Festival International du Film Aventure & Découverte[48], dont les dernières éditions ont été présentées par l'écrivain et explorateurSylvain Tesson.
Depuis 2003, L'association Lu Pics à Bouic (Le pics a bois en patois) organise la traditionnelle "fête du Vieux Val" le dernier weekend de juillet.
La commune compte deux cabinets médicaux. Une pharmacie[49], des masseurs kinésithérapeutes[49], des ostéopathes, un opticien et un cabinet dentaire complètent ce dispositif.
De nombreuses disciplines sportives peuvent être pratiquées dans la commune. Les reliefs environnants sont propices à la randonnée, à l'escalade ou au parapente.La station savoyarde possède un très large éventail de sports en été, la majorité se situant dans la vallée du Manchet :
un terrain de foot/rugby où s'est notamment entraîné le XV de France en 2007 ;
plusieurs terrains de tennis ;
un pas de tir à l'arc et de tir à la carabine ;
un practice de golf avec un petit terrain pour s'exercer ;
un Fun parc avec l'une des plus hautes rampes de Tarentaise ;
un centre équestre avec plusieurs carrières pour les poneys et chevaux ;
un centre aquasportif avec escalade et piscine.
Depuis plusieurs années, Val-d'Isère tente d'être une station « d'été », en essayant d'attirer des compétitions. Depuis l'été 2010, la station savoyarde accueille les championnats de France de VTT et de trial, ainsi que les championnats de France de tir à l'arc. Du1er au, les championnats du monde de trial se sont déroulés à Val d'Isère.
Début juillet ont lieu lestrails "High Trail Vanoise" qui visitent les sommets entourant Val d'Isère.
Hiver 1931-1932 : Début de l'ère commerciale, hôtel Maurice ouvert pour permettre l'hébergement des vacanciers. L'École du ski français (E.S.F.) voit le jour.
Hiver 1934-1935 : Création du Syndicat d'initiative.
Hiver 1936-1937 : Le premier remonte-pente, le Rogoney, est construit par Gabriel Julliard et Charles-Henri Royer[50].
Hiver 1937-1938 : Création de la Société des Téléphériques de Val d'Isère (STVI).
:Avalanche meurtrière à l'UCPA. Une énorme masse de neige se détache à 2 960 mètres d'altitude depuis la Pointe du Front vers 8h du matin. L'écoulement franchit l'Isère puis la route du col de l'Iseran pour finir sa course sur le foyer UCPA situé à environ 150 m à l'est de l'église du vieux bourg. 39 jeunes meurent parmi les 194 vacanciers du centre à ce moment. Plusieurs protectionsparavalanches ont été réalisées depuis : des ouvrages métalliques retenant le manteau neigeux et des terrasses creusées dans le sol dans la zone proche du sommet, un mur de béton armé couvert d'enrochement au contact du bâtiment.
Au début des années1920, la station n'était en fait qu'un ensemble de hameaux. La population était intégralement composée de la paysannerie savoyarde. Le village est situé au carrefour de trois vallées et les pâturages environnant ont toujours permis unélevage de bonne qualité. Laneige n'étant alors pas vue comme un outil commercial, la population de Haute Tarentaise vivait dans des conditions assez dures. L'exode rural n'a pas arrangé cela et la population commençait à décroître.
Face au succès dusport alpin, certains habitants se sont mobilisés pour faire de la station un site capable d'accueillir des compétitions sportives. Le domaine skiable de Val-d'Isère intéresse, car le massif de Solaise est admirablement exposé (plein ouest), la neige est toujours présente (l'altitude du village en est la principale cause). La première benne est construite au moyen d'ânes et par la force des bras des autochtones, elle sera l'une des plus rapides du pays, laSTVI (Société desTéléphériques de Val-d'Isère) est créée. La STVI "historique" deviendra plus tardSOFIVAL, une holding, qui lui permettra son expansion en dehors de la station, et de gérer ses sociétés filles, Montaval pour la maintenance et le montage de remontées mécaniques, VALBUS pour le réseau de bus en hiver, et la nouvelle STVI pour l'exploitation des remontées mécaniques de Val-d'Isère. Notons que de nos jours SOFIVAL, holding propriétaire de la STVI, est devenu un groupe largement bénéficiaire détenant les remontées de nombreusesstations de ski. La STVI est rachetée en 2007 par laCompagnie des Alpes.
La route ducol de l'Iseran ouverte en a permis une interconnexion optimale assurant une intégration dans le département[51]. Cette mise en relation du village a facilité son accessibilité et a permis de stimuler son expansion. L'hiver, cette route est fermée à cause de la neige (elle s'incorpore même dans le domaine skiable avec les pistes Germain Mattis et Mangard). Mais dès la saison estivale elle est rouverte à la circulation, permet la liaison avecBonneval-sur-Arc et l'accès auglacier du Grand Pisaillas qui permet la pratique duski d'été[51]. Le col a une grande histoire avec lecyclisme français (depuis quelques années la mairie développe davantage l'instruction cycliste du col, notamment avec des horodateurs et des panneaux d'affichage).
La station a profité de la renommée exceptionnelle de son champion de ski mythiqueJean-Claude Killy ; lui ont succédé des athlètes commeMathieu Bozzetto en snowboard ou Pierre Paquin en ski alpin, eton[Qui ?] retrouve aujourd'hui en lice des compétitions internationales des athlètes avalins commeAnémone Marmottan en ski alpin et des jeunes qui montent comme Hugo et sa sœur cadette Romane Géraci.
La station de sports d'hiver organise depuis 1955 le "Critérium de la première neige" ; cette compétition fait partie du circuit de la Coupe du Monde FIS depuis 1968. En 1992, quatre épreuves de ski masculines des Jeux Olympiques d'hiver sont organisés sur la piste "La Face" de Bellevarde. Les vainqueurs furent l'Autrichien Patrick Oertlieb (descente), l'Italien Alberto Tomba (slalom géant), le Norvégien Kjetil Andre Aamodt (Super-G) et l'Italien Josef Polig en combiné alpin.
Du 2 au, la station accueillit leschampionnats du monde de ski alpin après de nombreuses péripéties durant leur organisation telles que les démissions du président et du directeur général du directoire du comité d'organisation,Jean-Claude Killy et Jean-Paul Pierrat. Ceci valu alors à Roselyne Bachelot, ministre chargée de la Jeunesse et des Sports, de se déplacer afin de remettre de l'ordre et faire cesser avec les meilleurs arguments les querelles au sein des clochers avalins. Les femmes concourront sur la piste Rhône-Alpes sur la montagne de Solaise et les hommes surBellevarde.
Née en 1979 sous la coupe de Radio France, Radio Val d'Isère est devenue une association indépendante en 1981. Depuis, elle produit aussi de nombreuses images et reportages vidéo visibles sur son site internet. Slogan : "Radio Val d'Isère, le premier média de Val d'Isère". Elle s'associe aux événements et relate les faits de la vie locale. Malgré le caractère saisonnier de Val-d'Isère, elle assure un suivi des informations toute l'année.
Le taux dechômage, en 2016, pour la commune s'élève à 0,7 %[53], avec un nombre total de 7 chômeurs. Letaux d'activité entre 20 et 59 ans s'établit à 94 % ce qui est supérieur à la moyenne nationale qui est de 82,2 %. On comptait 65,3 % d'actifs contre 7,4 % deretraités dont le nombre est inférieur à la moyenne nationale (18,2 %). Il y avait 19,6 % de jeunes scolarisés et 7,7 % de personnes sans activité[53].
En 2020, la capacité d'accueil de la commune est de25 391 lits touristiques dont14 316 lits commercialisés selon Val d'Isère Tourisme[réf. nécessaire].
L'aventure hôtelière débute en 1933 avec l'ouverture de deux hôtels[56]. Dans les années soixante-dix, la station offre 4 000 lits en milieu hôteliers et 6 000 en chalets et en résidences[57].
La station compte sept établissements hôteliers àcinq étoiles avecLe Blizzard (2012),Les Barmes de l'Ours,Le Yule etLa Mourra (2019)[31].
La station a obtenu plusieurslabels, en 2016, « Famille Plus Montagne » ; « Stations villages de charme » ; « Station grand domaine » ; « Village de charme » et « Montagne aventure »[58]. Elle fait partie également des stations françaises ayant le labelTop of the French Alps (TOTFA)[58].
En 2015, deux établissements de la station — Le Signal etLa Folie douce — ont reçu respectivement les prixBest Mountain Restaurant – Public Vote etBest Après Ski Bar – Public Vote, à l'occasion de la cérémonie des Worlds Snow Awards[60]. Lors du palmarès de 2016, la table deL'Atelier d'Edmond se trouve dans le palmarès duguide Michelin, avec deuxétoiles,Les Barmes de l'Ours ont une étoile[61]. En 2012, ils étaient trois restaurants distingués[Note 9].
Le Refuge de Solaise est un hôtel de luxe, le« plus haut de France » ouvert en 2019 à 2 551 mètres d'altitude, dans l'ancienne arrivée du premier téléphrique de Val-d'Isère inauguré en 1942[31].Les Airelles Mademoiselle, portant un nom proche de l'établissement de Courchevel, est prévu[31].
La cuisine locale est influencée par les produits issus du terroir. Sur les tables avalines, se dégustentdiots,crozets,polente, plats à base de fromages de Savoie tels que leBeaufort ou latomme de Savoie et plus rarement lefarçon.
En 2016, sous l'impulsion du Maire de la commune, Val-d'Isère a créé le bureau Val d'Isère Mécénat. Cette entité a pour mission de récolter des fonds pour des projets en faveur de l'environnement et du patrimoine avalin[66]. Ces projets, comme la restauration des Pyramides en pierres sèches du Vallon de l'Iseran et la protection de l'habitat du Tétras-lyre, ont pour but de valoriser, protéger et restaurer le patrimoine local et ainsi perpétuer l'identité montagnarde et l'héritage avalin[67].
Jacques Mouflier (1896-1973) chef d'entreprise, président-fondateur de la Commission d'équipement de la montagne ; l'un des fondateurs de la station[68],[69].
Fernand Bonnevie (1915-2013), moniteur de ski et jouant ce rôle dans le filmLes Bronzés font du ski (1979), auteur de la célèbre réplique du « planté de bâton ».
↑La graphieVal-d'Isère, avec un trait d'union, respecte leCode officiel géographique français[I 2]. Cependant l'usage fautif deVal d'Isère, sans tiret, se retrouve sur le site Internet de la commune, pour la promotion par l'Office du tourisme ou encore les panneaux routiers et la presse locale.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑Le palmares des Villes Internet (1999 à aujourd'hui) sur le site officiel de l’association « Ville Internet » indique pour Val-d'Isère[52] :
2015 « @@@@ »
↑Les données fournies par l'organisme Savoie Mont Blanc prend en compte l'ensemble des établissements marchands, qui appartiennent au secteur de l'hôtellerie, et les hébergements non marchands, qui n'implique donc pas de transaction commerciale comme lesrésidences secondaires[55].
↑L'étude du « TripIndex Ski » permet de calculer le coût de vie dans une station de ski. Elle repose « sur le coût combiné d'une nuit d'hôtel, d'un forfait d'une journée de ski, de la location d'un équipement de ski basique pour une journée, d'un repas local et d'une bière », cité parAnaïsGiroux, « EN IMAGES. Top 10 des stations de ski les plus chères d'Europe »,L'Express,(lire en ligne).
↑Selon l'étude pré-citée, les chiffres retenus pour ce calcul prennent en compte le coût moyen d'une nuit d'hôtel (293,80 euros), celui d'une location (22,16 euros), le forfait à la journée (48,50 euros) ou encore les dépenses pour un repas et une boisson (25,10 euros), soit un montant de 389,56 euros. Voir aussi« Courchevel, station de ski la plus chère d'Europe »,L'Écho touristique,(lire en ligne).
↑Les tables de La Becca et desBarmes de l'Ours étaient étoilés avant d'être rejoint en 2012 par celle deL'Atelier d'Edmond. En 2013,La Becca quitte le club des tables étoilées[62],[63].
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155).
↑Jean-PaulBergeri,Histoire de Moûtiers : Capitale de la Tarentaise, Montmélian, La Fontaine de Siloé, Coll. « Les Savoisiennes »,, 503 p.(ISBN978-2-84206-341-2,lire en ligne),p. 293.
↑D'après Léon Vercoutère, auteur deLes seigneurs de Briançon et d'Aigueblanche en Tarentaise (1933), repris parBernardBligny,L'église et les ordres religieux dans le royaume de Bourgogne, Imprimerie Allier,, 535 p.(ISBN978-2-7171-0159-1),p. 138.
↑Volume 1 desArchives de l'ancien duché de Savoie. Série S A. Inventaire, Archives départementales de la Savoie, 1966,p. 59.
↑abc etdBernardLarique, « Les sports d’hiver en France : un développement conflictuel ? Histoire d’une innovation touristique (1890 – 1940) »,Flux. Cahiers scientifiques internationaux Réseaux et territoires,vol. 1-2,nos 63-64,,p. 7-19(lire en ligne).
↑Données démographiques d'après l'INSEE citées par leJDN
↑a etb« La capacité d'accueil touristique en Savoie-Mont-Blanc »,Observatoire, surpro.savoie-mont-blanc.com(consulté en) :« Les données détaillées par commune, et par station : nombre de structures, nombre de lits par type d'hébergements (fichier : Détail des capacités 2019, .xlsx) ».
↑a etb« Val-d'Isère », sursite france-montagnes.com(consulté le). Pour les critèresTop of the French Alps :Lire en ligne. France Montagnes est une association qui regroupe des acteurs du tourisme de montagne en France.
↑Franck Grassaud, « Guide Michelin 2016: de nouvelles étoiles pour les restaurants de l'Isère et des Pays de Savoie »,france3-regions.francetvinfo.fr,(lire en ligne).