Vains | |
Le prieuré Saint-Léonard. | |
Administration | |
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Pays | ![]() |
Région | Normandie |
Département | Manche |
Arrondissement | Avranches |
Intercommunalité | Communauté d'agglomération Mont-Saint-Michel-Normandie |
Maire Mandat | Olivier Deville 2020-2026 |
Code postal | 50300 |
Code commune | 50612 |
Démographie | |
Gentilé | Vainquais |
Population municipale | 760 hab.(2022![]() |
Densité | 89 hab./km2 |
Géographie | |
Coordonnées | 48° 40′ 54″ nord, 1° 24′ 44″ ouest |
Altitude | Min. 5 m Max. 39 m |
Superficie | 8,58 km2 |
Type | Commune rurale à habitat dispersé |
Unité urbaine | Hors unité urbaine |
Aire d'attraction | Avranches (commune de la couronne) |
Élections | |
Départementales | Canton d'Avranches |
Législatives | Deuxième circonscription |
Localisation | |
Liens | |
Site web | www.vains.fr |
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Vains est unecommune française, située dans ledépartement de laManche enrégionNormandie, peuplée de 760 habitants[Note 1].
Elle fait partie des villages labellisésVillage patrimoine, qui œuvrent à mettre en avant leurs patrimoines matériels et/ou immatériels (historique,culturel,naturel,architectural, etc.).
Vains se trouve au nord de l'estuaire de laSée et de laSélune, enbaie du Mont-Saint-Michel, le long de8 kilomètres de rivage. Cette commune est bordée par les communes deMarcey-les-Grèves, sur2 kilomètres à l'est,Bacilly sur5 kilomètres au nord etGenêts sur un kilomètre à l'ouest. Outre858 hectares de surface terrestre, environ140 hectares depré salé appartiennent audomaine public maritime.
Bacilly | Bacilly | Bacilly, Marcey-les-Grèves |
Genêts | ![]() | Marcey-les-Grèves |
Mer de la Manche | Mer de la Manche | Mer de la Manche |
On distingue trois parties littorales :
Jusqu'à la Seconde Guerre mondiale coulait une rivière, au milieu de l'anse de Gisors.
Le sous-sol est constitué deschiste ayant plus de600 millions d'années. Sur ce substrat s'est déposé, dans les vallées de Beaumanoir et du ruisseau des Landes, un dépôt de sables éoliens, il y a environ 25 000 ans. Dans les parties inférieures, la marée a déposé au fil des millénaireslimons ettangues très fertiles, depuis latransgression flandrienne[2].
L'altitude varie de huit à trente six mètres.
Vains est traversé par laroute départementale 911 reliantAvranches àGranville par la côte. La route départementale 591 relie la D 911, au niveau du Pont de Vains, au Bourg de Saint-Léonard.
Cette commune comprend deux bourgs distants de trois kilomètres et une vingtaine de lieux-dits habités.
Le chef-lieu, où se trouvent mairie, église et écoles, est le bourg de Vains. Il s'est développé par la construction de lotissements au Raulin, au Guéteny et à la Bucaille. ainsi que des maisons individuelles aux Domaines, un peu plus loin, la Haguille et les Tisonnières.
L'autre bourg est appelé Saint-Léonard, construit autour d'unprieuré bénédictin du même nom.
Plusieurs maisons sont implantées le long de la côte. Les secteurs récemment urbanisés au nord du bourg en lotissement sont la Haguille et les Tisonnières, complétés par des constructions sur des terrains individuels à proximité.
On estime à une vingtaine les emplois salariés sur la commune. Les trois restaurants sont les seuls commerces. On compte une dizaine d’exploitations agricoles. Quelques artisans travaillent dans le bâtiment. En 1995 il y avait environ170 salariés à l'extérieur et24 chômeurs.
Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Normandie etClimat de la Manche.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique franc, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique et est dans la région climatique Bretagne orientale et méridionale, Pays nantais, Vendée, caractérisée par une faible pluviométrie en été et une bonne insolation[4]. Parallèlement leGIEC normand, un groupe régional d’experts sur le climat, différencie quant à lui, dans une étude de 2020, trois grands types de climats pour larégion Normandie, nuancés à une échelle plus fine par les facteurs géographiques locaux. La commune est, selon ce zonage, exposée à un « climat maritime », correspondant auCotentin et à l'ouest du département de laManche, frais, humide et pluvieux, où les contrastes pluviométrique et thermique sont parfois très prononcés en quelques kilomètres quand le relief est marqué[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,2 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de12 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 813 mm, avec13,3 jours de précipitations en janvier et7,5 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune dePontorson à 16 km àvol d'oiseau[6], est de11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 821,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d’émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Au, Vains est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[10]. Elle est située hors unité urbaine[11]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction d'Avranches, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[11]. Cette aire, qui regroupe32 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[12],[13].
La commune, bordée par laManche, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[14]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, comme le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des100 mètres, ou plus si leplan local d'urbanisme le prévoit[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de la base de données européenne d’occupation biophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (94,6 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (93,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (46,1 %),terres arables (29,5 %), zones agricoles hétérogènes (18,9 %), zones urbanisées (3,4 %), zones humides côtières (1,4 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (0,5 %), eaux maritimes (0,1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le nom de la paroisse estSaint-Pierre-de-Vains. Dans certains documents du vingtième siècle la commune était dénomméeVains-Saint-Léonard.
Ancienne prononciation conformément aux formes anciennes : « vin » [vɛ̃].
Le nom de la localité est attesté sous les formesVeim en 1061 (Marie Fauroux),Vehim en 1121 (Del. notes),Vein en 1121-1133 (Lucien Musset),De Veino en 1165 (Robert de Torigni)[17].
Diverses hypothèses ont été avancées sur l'origine du nom, sans grand fondement[Note 3].
Il est plausible d'y voir un termeceltique plutôt que gallo-romain, car si les types toponymiques gallo-romains sont généralement identifiables, le celtique ancien reste par contre assez mal connu. En l'état des connaissances, l'origine du toponyme est incertaine[18],[17].
Legentilé estVainquais, parattraction du motvaincre.
Des fouilles de sauvetage ont été menées en 1972 sur les vestiges d'un camp antique[19]. On y voit encore un grand talus dénommé Grand Dick ou Fossé du Diable, situé près du lieu-dit les Linettes.
Une partie importante du territoire de Vains fut, en 1087, uneseigneurie donnée, parGuillaume le Conquérant, à l'abbaye Saint-Étienne de Caen, qui y fonda leprieuré de Saint-Léonard, autour duquel une agglomération se constitua.
De ce prieuré dépendait unfief vassal ditde Vains, appartenant à l'origine à une famille de ce nom, puis aux familles Thieuville,Mauny,Goyon de Matignon,Espinay,Mathan et La Beslière. Marc-Antoine de La Bellière,seigneur de Vains,chevalier de Saint-Louis, fut en 1789, député de lanoblesse auxÉtats Généraux.
Un autre petit fief, Canon, avait son manoir à Saint-Léonard. Il dépendait du fief du Grippon. L'évêque d'Avranches, ledoyen duchapitre de la cathédrale et unchanoine y possédaient aussi des biens, de même que le prieuré deTombelaine. Le curé était nommé par le doyen du chapitre avant la Révolution.
Sur le Champ de Foire, se tenait unefoire annuelle[20].
Réputée pour la pureté de son air et la magnificence du site, Saint-Léonard accueillit dès 1840 en villégiature des Parisiens, soucieux de profiter d'un climat de qualité.
Entre les deux guerres mondiales, la commune vit s'installer une petitecommunauté immigrante originaire de Pologne. Cette période marqua la fin des départs massifs des pêcheurs de la baie du Mont-Saint-Michel vers Terre-Neuve et Saint-Pierre-et-Miquelon.
Occupée pendant la Seconde Guerre mondiale, Vains abrita une délégation locale de lakommandantur, et un camp militaire au Grouin du Sud, dont la présence ne parvint cependant pas à entraver le courage de ses habitants qui hébergèrent des réfugiés. Elle fut libérée le lors de lapercée d'Avranches.
Deux activités importantes, liées à la mer, faisaient vivre une bonne partie de la population dans les siècles passés : lafabrication du sel et lapêche à pied.
La fabrication du sel remonterait auVIIIe siècle. Ce sel ignifère se faisait par lessivage-filtrage à partir de sablon salé récolté sur les grèves. Les sauniers faisaient bouillir lasaumure ainsi obtenue dans des bacs en plomb que l'on faisait chauffer au feu de bois afin d'obtenir la cristallisation du sel. Avant la Révolution, il existait 111 salines familiales et artisanales sur le littoral de Vains sur un total de225 exploitées dans labaie du Mont-Saint-Michel. Chaque saline employait environ trois personnes et produisait15 tonnes de sel par an, rapport que l'on pouvait comparer à l'exploitation d'une ferme de20 hectares.
En 1639, Saint-Léonard a été le point de départ d'une révolte populaire (larévolte des Nu-pieds) en raison d'un projet d'augmentation de l'impôt sur la production de sel envisagé parRichelieu sous le règne deLouis XIII. En effet, en Basse-Normandie, l'impôt jusque-là ne représentait que le quart de la production, d'où le nom de sel de quart bouillon. Richelieu envisageait d'y appliquer le régime degrande gabelle qui sévissait dans le reste de la Normandie. Les salines ont disparu au milieu duXIXe siècle[21].
Lapêche à pied quant à elle, consiste à tendre des filets ou casiers sur les grèves ou les rivières les manœuvrer. On pêchait autrefois dessaumons, grâce à des barrages de filets tenus dans la rivière. Lesmulets étaient pris avec untrémail posé sur des piquets ou en manœuvrant unesenne. Pour lesanguilles on utilisait des sortes de casiers appelés bourroches. Pour lescrevettes grises, on pouvait pousser une bichette ou tendre sur des piquets une tesure, sorte de filet en forme d'entonnoir avec une ouverture rectangulaire.
En 1900, on dénombrait encore une cinquantaine de pêcheurs, les femmes ramassaient lescoques. En raison du déclin des salines, auXIXe siècle, une partie importante de la population fut obligée de chercher un emploi ailleurs. Certains entrèrent dans les douanes, d'autres s'embarquèrent pour la grande pêche à lamorue sur les bateaux granvillais. Certains s'installèrent àSaint-Pierre-et-Miquelon etTerre-Neuve (famille Hamel, cf le roman dePierre Loti,Pêcheur d'Islande).
La baie devenue moins poissonneuse entraîna la diminution du nombre de pêcheurs. Actuellement une bonne partie des habitants travaille àAvranches. La pêche, essentiellement distraction de nos jours, se pratique aujourd'hui à marée basse, au moyen decarrelets.
Quelques retraités extérieurs se sont installés sur le littoral ou dans le bourg de Saint-Léonard. En 1990, un petit musée associatif présentait la fabrication du sel et la pêche à pied. Il a été remplacé en 2001 parl’Écomusée de la Baie gérée et administrée par leconseil départemental de la Manche.
Des traversées de la baie vers le Mont-Saint-Michel sont proposées au départ de la commune.
Période | Identité | Étiquette | Qualité | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
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1945 | 1947 | René Dubois | Agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1947 | 1983 | Jean-Baptiste Lefranc | CNIP | Agriculteur | |||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
1983 | 2001 | Gérard Manneheut | Agriculteur | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
2001[22] | mars 2014 | René Morel | Cadre de banque | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
mars 2014[23] | En cours | Olivier Deville[24] | Directeur demaison familiale rurale | ||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||||
Pour les données antérieures, dérouler la boîte ci-dessous. Liste des maires avant 1945
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Une partie des données est issue d'une liste établie par Jean Pouëssel et Marie-Hélène Dodier[27]. |
Leconseil municipal est composé de quinze membres dont le maire et trois adjoints[24].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[28]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[29].
En 2022, la commune comptait 760 habitants[Note 4], en évolution de +4,97 % par rapport à 2016 (Manche : −0,31 %,France horsMayotte : +2,11 %).Au premier recensement républicain, en 1793, Vains comptait 1 644 habitants, population jamais atteinte depuis.
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
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1 644 | 1 514 | 1 549 | 1 637 | 1 266 | 1 179 | 1 254 | 1 204 | 1 111 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
1 067 | 1 011 | 923 | 885 | 854 | 807 | 786 | 714 | 709 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
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676 | 669 | 606 | 509 | 539 | 573 | 578 | 577 | 558 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2004 | 2006 | 2009 |
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503 | 457 | 461 | 518 | 623 | 666 | 725 | 758 | 730 |
2014 | 2019 | 2022 | - | - | - | - | - | - |
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749 | 745 | 760 | - | - | - | - | - | - |
Une vingtaine d'emplois salariés sont recensés sur la commune. Deux restaurants sont les seuls commerces alimentaires. À Saint-Léonard, une boutique d'artisanat vend du linge de maison.
Moins d'une dizaine d’exploitations agricoles sont implantées dans la commune. La principale est aux Viviers, elle transforme le lait produit par ses vaches en caramels. Sur les prés salés, sont élevés des moutons de même nom. Quelques artisans travaillent dans le bâtiment.En 1995, environ170 salariés sont occupés à l'extérieur et24 chômeurs résident à Vains[Passage à actualiser].
Le Grouin du Sud abrite une faune et une flore très riches. Lapointe de la Chaire desservie par la route et un parking est très fréquentée surtout lors des grandes marées. On peut y admirer un magnifique panorama allant du fond de la baie du Mont-Saint-Michel jusqu'à Cancale, avec, en face le Mont-Saint-Michel et Tombelaine, situés à six kilomètres.
Ledomaine public maritime est libre, tout en demeurant vigilant envers les dangers que recèle la baie (risques d'enlisement et d'encerclement par la mer,sables mouvants). Il est fortement conseillé de faire appel à un guide.
Le marais du Vergon est aussi un site intéressant pour son avifaune et la vue sur la colline d'Avranches.
L'église Saint-Pierre de Vains a été refaite en partie auxXVIIIe et XIXe siècles. L'édifice abrite uncalice et sapatène duXVIIe classés au titre objet aux monuments historiques[34] ainsi que l'enfeu de Catherine d'Estouteville décédée en 1521, et un tableau duXVIIIe.
L'ancienprieuré Saint-Léonard desXIe – XVIIe siècles, fut fondé à la suite de la donation dufief de Vains parGuillaume le Conquérant à la fin duXIe siècle à l'abbaye bénédictine Saint-Étienne de Caen, monastère qu'elle conservera jusqu'à laRévolution. Transformé alors en ferme, il fut considérablement remanié, puis restauré à la fin duXXe siècle. Il n'en subsiste que la chapelle, ancienne prieurale, et le logis prieural attenant à l'égliserécemment[Quand ?] convertie en habitation. L'édifice possède un clocherroman située entre lechœur et lanef. La tour est formée d'une base carrée surmontée de deux étages en léger retrait l'un par rapport à l'autre. Le premier étage devait être aveugle avant les remaniements de la Révolution. Le deuxième étage est orné de deuxarcatures jumelles enplein-cintre sur ses faces nord, est et sud. Il est surmonté d'un toit enbâtière reposant sur unecorniche. Celle-ci est soutenue par desmodillons sculptés de têtes humaines ou moulurés en quart-de-rond
L'église est classée au titre desmonuments historiques par arrêté du et le mur d'enceinte, et l'enclos délimité par cette enceinte, est inscrit par arrêté du[35].
Le monument est privé, mais l'église est ouverte au public par la porte nord. Elle abrite une statue de saint Léonard duXVIe siècle classée au titre objet aux monuments historiques[36].
L'écomusée de la baie du mont Saint-Michel est un centre d'interprétation de la baie : exposition permanente sur la géologie, la vie animale et végétale dans la baie et les activités traditionnelles. Ouvert en 2001 dans un ancien grand corps de ferme restauré. Une saline a été reconstituée.
Passage duGR 223 le long du littoral. Boucles de petite randonnée.
Traversées de la Baie.