LaVIIe dynastie de l'Égypte ancienne est une lignée depharaons peu connue et de courte durée qui règne en succession rapide au début duXXIIe siècle av. J.-C., probablement avec leur siège du pouvoir àMemphis. Les rois de cette dynastie ont régné, selon les égyptologues, tout à la fin de l'Ancien Empire ou tout au début de laPremière Période intermédiaire. Le pouvoir des pharaons s'affaiblissait tandis que celui des gouverneurs de province (ounomes), connus sous le nom denomarques, prenait de plus en plus d'importance, l'État égyptien s'étant alors effectivement transformé en système féodal. LaVIIe dynastie est parfois combinée avec laVIIIe dynastie suivante, en raison du manque de preuves archéologiques de cette période, rendant le découpage en dynasties distinctes assez incertain.
L'autre source duNouvel Empire à propos laVIIe dynastie est leCanon royal de Turin, écrit sous le règne deRamsès II. Le papyrus a été copié d'une source antérieure qui, comme l'a montré l'égyptologueKim Ryholt, était elle-même criblée de lacunes et devait être en mauvais état. De plus, leCanon royal de Turin est lui-même fortement endommagé et ne peut être lu sans trop de difficulté. Au total, ce sont sept noms, dont les trois derniers sont en lacune, qui prennent place aprèsMérenrê II et avant les rois desIXe etXe dynasties.
Le fait que plusieurs rois de cette période portent le nom deNéferkarê, égalementnom de Nesout-bity dePépi II, montre peut-être que ces rois sont les descendants des rois de laVIe dynastie[3]. Quel que soit le nombre de rois qu'il y ait eu, il est clair qu'au cours de cette période, l'autorité centrale de l'Égypte s'est effondrée. Les souverains de cette dynastie étaient basés àMemphis et semblent avoir compté sur le pouvoir des nomarques deCoptos, à qui ils ont décerné des titres et des honneurs. Cela n'a dû être d'aucune utilité puisque laVIIIe dynastie a finalement été renversée par un groupe rival basé àHéracléopolis Magna.
Peut-être attesté par un sceau-cylindre[6],[7],[8] et par une plaquette en or, aujourd'hui auBritish Museum mais considérée par certains comme une contre-façon[5].
Ces informations sont cependant à prendre avec la plus extrême prudence, vu la rareté des sources et le silence sur cette période dans les chronologies établies par des égyptologues renommés.
↑En termes de chronologie absolue, la détermination de dates exactes de début et de fin de la dynastie est un exercice périlleux du fait de l'ancienneté de la dynastie, et plusieurs chercheurs ont fait chacun des propositions ; on trouve par exemple en commun avec laVIIIe dynastie :