Responsable politique atypique mû en priorité par l'éthique, il est généralement estimé comme une « personnalité extraordinaire » dans son pays[1] ; il est souvent appelé le« président-philosophe » et sa vie a été qualifiée d'« œuvre d'art » par l'écrivainMilan Kundera.
Václav Havel naît au sein d'une famille de labourgeoisie praguoise :« une famille d'entrepreneurs richissimes, propriétaires de studios de cinéma et de dizaines d'immeubles dans la capitale[2] ». Après la libération du pays de l’occupant nazi par l'Armée rouge et l'arrivée au pouvoir descommunistes en 1948, sa famille est dépossédée de ses biens et accusée d'avoir collaboré avec les nazis. Ses parents sont obligés de travailler comme ouvriers dans l'usine qu'ils ont créée[3]. À partir de son adolescence, le jeune Václav s'intéresse beaucoup à lapoésie, et écrit de nombreux poèmes, ce qui surprend beaucoup son père[4].
À la fin de la guerre, il découvre lescoutisme, qui le marque profondément[5], mais ce mouvement est bientôt interdit et remplacé parcelui des pionniers communistes, où il n'est évidemment pas admis, car le jeune Havel se trouve, comme la plupart des membres issus de l'élite, qualifié d'« ennemi de classe ». C'est pourquoi, après sa scolarité obligatoire, en 1951, il se trouve interdit d'études par le régime et ne peut entrer à l'université pour suivre les études de littérature et de cinéma comme il le souhaitait[3].
Dès ses quinze ans, il forme un groupe avec des amis, tous nés en 1936, qu'ils appellent « les trente-six ». Ils organisent des rencontres et des séminaires dans lesquels ils discutent très librement de l'oppression du régime socialiste, recherchent avidement des ouvrages d'auteurs interdits, et publient une revue dactylographiée, sans avoir conscience que ce qu'ils font est extrêmement dangereux : s'ils avaient eu dix-huit ans et avaient été découverts, ils se seraient retrouvés en camp de concentration stalinien ou condamnés à mort[6]. C'est grâce à l'un des membres de ce groupe qu'il découvreFranz Kafka, auteur interdit à l'époque (il sera autorisé à partir de 1963), qui restera durant toute sa vie son auteur préféré et la principale source d'inspiration de son œuvre théâtrale[7].
Cette marginalisation sociale lui est d'ailleurs imposée alors qu'il refusait déjà lui-même d'être reconnu plus pour sa « position sociale favorable » que pour son esprit. Pendant quatre ans, alors qu'il est apprenti-technicien dans un laboratoire de chimie, Havel assiste à des cours du soir, complétant ainsi sa formation pré-universitaire qui lui permet d'entreprendre des études d'économie à l'École technique supérieure de Prague, bien qu'il eût préféré entrer à laFaculté de cinéma de l'Académie des arts de Prague (où enseignaitMilan Kundera), ce qui s'est révélé impossible à cause de son origine sociale[4]. Encouragé par tradition familiale à s'intéresser aux valeurs humaines de laRépublique tchécoslovaque, Václav Havel commence dès l'âge de dix-neuf ans à publier articles et nouvelles, en particulier dans des revues liées au théâtre.
Pendant son service militaire, Václav monte avec deux de ses amis, Andrej Krob et Karel Brynda (plus tard dramaturge principal duthéâtre d'Ostrava), l'ensemble théâtral de son régiment, avec une pièce attribuée àPavel Kohout (qui en réalité n'existe pas : ce sont les trois amis eux-mêmes qui ont écrit la pièce) intituléeLes nuits de septembre, dans laquelle Havel joue le rôle d'un brigadier négatif. Cela permet à leur groupe d'amis de fuir la monotonie du service militaire, et d'aller dans des festivals, où ils rencontrent un certain succès. La pièce est jugée trop dangereuse pour l'esprit de l'armée, et le groupe doit renoncer aux médailles et aux prix[8].
Après son service militaire, il travaille comme éclairagiste[3] au théâtre ABC, puis plus tard, dès1960, authéâtre sur la Balustrade (Divadlo na zábradlí). Il y rencontreOlga Havlová, comédienne, qu'il épouse en 1964[9]. Ce deuxième théâtre produit sa première pièce,la Fête en plein air (Zahradní slavnost) (1963), une pièce présentant d'une remarquable manière la forte régénération des tendances qui prévalaient dans la culture et la société tchèque dans lesannées 1960 et qui a culminé lors duPrintemps de Prague de1968. Pour lui, son action dans la vie publique et culturelle est un moyen de promouvoir son idéal démocratique. Pour vivre, il travaille en parallèle comme manœuvre dans une brasserie industrielle[3].
Václav Havel est d'abord inspiré par lethéâtre de l'absurde et l'héritagekafkaïen, puis sa parole dissidente prend le dessus. Le grand nom qu'il s'est fait dans lesannées 1960, grâce à son œuvre dramatique, et à la censure que lui impose le régime politique, font que, dans lesannées 1970, Havel entre résolument dans la dissidence, pour rédiger un vibrant plaidoyer politique en faveur des droits de l'homme : le manifeste de laCharte 77.
Après l'invasion de laTchécoslovaquie par les troupes duPacte de Varsovie en 1968, qui marque la fin du processus de libéralisation duPrintemps de Prague, Václav Havel n'a pas abandonné ses convictions, dont il trouvait inspiration dans les écrits deJan Patočka et deMartin Heidegger[c],[10], comme de nombreux dissidents tchèques de son époque. Il a été président duCercle des écrivains indépendants, puis membre actif au sein du club desSans-parti engagés. Son engagement lui coûte une censure de ses pièces : en 1971, ses pièces sont interdites[9]. En 1974, il travaille dans une brasserie. La communauté internationale remarque ce dissident, notamment en raison de sa lettre ouverte adressée au présidentGustáv Husák, en 1975, où il dénonce la situation de la société et la responsabilité du régime politique[9]. Il est perçu dès lors comme un représentant de l'opposition intellectuelle tchécoslovaque. En tant que citoyen, il proteste contre l'oppression intense qui marque ce que la gauche au pouvoir nomme la « normalisation ». En 1977, il est l'un des cofondateurs, et l'un des trois porte-paroles de la « Charte 77 », une organisation de défense des droits de l'homme enTchécoslovaquie. Son action le mène en prison à trois reprises : il y passe au total près de cinq ans, entre 1977 et 1989[9]. Il y écrit, en 1978, un essai,« Le Pouvoir des sans-pouvoir », dans lequel il analyse les mécanismes de la mauvaise raison d’État qui prive selon lui les citoyens ordinaires de toute capacité d'influer sur le cours réel de leur vie : mécanismes qui conduiraient à la résignation des individus et aussi à leur démission morale, stérilisant en fait la dynamique sociale. Derrière cette analyse, il veut démontrer la force de la résistance morale et de la vie. Cet essai obtient un impact non seulement chez les dissidents tchécoslovaques, mais aussi dans les mouvements d'opposition des autres pays socialistes.
Le il est invité, avec huit autres dissidents, à un petit-déjeuner avec leprésident françaisFrançois Mitterrand. Il est arrêté le pour un rassemblement interdit en mémoire deJan Palach, et est condamné le, à neuf mois de prison. Il est finalement libéré le après avoir purgé la moitié de sa peine[11],[12].
En, à cause de ses séjours répétés en prison pour ses écrits politiques, Václav Havel est un dissident très connu de l'opinion publique et est spontanément placé par la foule à la tête du mouvement « Forum civique », une association unie des mouvements d'opposition et d'initiative démocratique[13]. Sa présence et ses interventions dans les manifestations attirent des foules de plus en plus nombreuses. Il devient alors un personnage clé de larévolution de Velours, qui culmine du au[9]. Ainsi, quand il prend la parole au cours d'une manifestation, la foule crie« Havel, na Hrad! », soit« Havel, au château ! » (siège de la présidence)[14].
En, Václav Havel est investi par un courant d'opinion unanime et n'a donc aucune difficulté à évincer l'ancien secrétaire général duPC,Alexander Dubček, qui doit se contenter de la présidence de l'Assemblée fédérale.
Après la démission du présidentGustáv Husák, en attendant des élections parlementaires, Havel est élu président intérimaire de laTchécoslovaquie, par l'Assemblée fédérale, composée pourtant à 80 % de députés communistes. Le nouveau président n'envisageait pas du tout l'accès à ce poste les jours précédant la chute du régime et dut se faire un peu prier. Il finit par accepter cette fonction à titre intérimaire : aussi, son mandat devait expirer quarante jours après les premières élections parlementaires libres qui devaient suivre. Mais, comme Havel l'a lui-même rappelé, « l'intérim a duré 13 ans » : les parlementaires élus démocratiquement le reconduisirent à la présidence de la République en.
En tant que président de laRépublique fédérale tchèque et slovaque, il rencontre très vite tous les chefs des États européens, ainsi que les présidents desÉtats-Unis, de l'URSS et de nombreux autres pays. Son action sur la scène internationale permet au pays d'avoir de nouvelles relations avec l'extérieur. En politique intérieure, Václav Havel conduit de grands changements démocratiques dans l'administration du pays et dans la démocratisation de la société. Il est reconnu comme un président non partisan, indépendant de tout parti politique, et une autorité essentielle sur la scène politique ainsi que dans les relations entreTchèques etSlovaques.
Le, Havel démissionne de ses fonctions présidentielles, lorsque la partition entre Tchèques et Slovaques devient inéluctable, partition à laquelle il a été longtemps opposé[3]. Après son retrait, il délaisse la vie publique pendant deux mois. En, il tombe d'accord avec la proposition du gouvernement : que le président soit élu par les deux Chambres du Parlement, qu'il ne puisse pas être révoqué par celui-ci et qu'il ait le droit de le dissoudre. En retour, en, Václav Havelest élu président de la nouvelleRépublique tchèque indépendante, devenant le premier détenteur de cette fonction. Son ami proche, Ivan Medek, devient chef du bureau du président (chancelier)[15].
Grand fumeur, il est opéré, en 1996, d'uncancer du poumon, dont il se rétablit[3].
Václav Havel est partisan de laguerre d'Irak, lancée parGeorge W. Bush. Dans les derniers jours de sa présidence, il signe « la lettre des huit » avec sept autres dirigeants européens[16], soutenant l'administration Bush[17] dans sa décision d'envahir l'Irak[18].
Václav Havel en 2006.Václav Havel à la conférence « La Liberté et ses adversaires », à Prague (2009).
Si à l’étranger, il bénéficie d’une grande popularité, dans son pays son étoile pâlit un peu[3]. Les Tchèques lui reprochent son remariage rapide après le décès, en 1996[2], de sa femmeOlga Havlová, avecDagmar Veškrnová, une actrice de dix-sept ans sa cadette[3] qui avait signé l'Anticharte[19], une réaction du pouvoir communiste à laCharte 77 signée par Václav Havel. Ils critiquent aussi la récupération d'une grande partie de l'important patrimoine immobilier confisqué à sa famille par les communistes[3].
En, lors de la séance d'ouverture de la Semaine Verte de la Commission européenne, il déclare :« Le monde est un grand mystère, nous devons l’aborder avec humilité », face à un public d’eurocrates, de lobbyistes professionnels et de représentants d’ONG. Il remet explicitement en cause les fondations de la croissance économique : « Il n’est pas judicieux de croire que la croissance est quelque chose qui peut durer pour toujours » - faisant référence au Rapport deDonnella et Dennis Meadows (chercheurs auMIT) intitulé The limits to Growth (« Les limites à la croissance »).Václav Havel poursuit :« Ce n’est pas juste une question de philosophie, c’est très réaliste », évoquant l’expansion urbaine, les taux de criminalité en hausse et le sentiment général d’aliénation associée à la vie moderne[20].
En novembre et, Václav Havel passe huit semaines auxÉtats-Unis pendant lesquelles il donne des conférences et des cours magistraux à l'université Columbia et participe à un entretien public avec l'ancien présidentBill Clinton. À la suite de ce séjour, il publieÀ vrai dire (Prosím stručně), un recueil d'entretiens avec Karel Hvížďala, qui est présenté comme ses Mémoires. Il y raconte les anecdotes de son quotidien lors de sa présidence et la difficulté pour un homme de lettres de se conformer aux protocoles du pouvoir. Il montre également que, malgré la chute dubloc soviétique et l'arrivée de la liberté politique, son pays n'est toujours pas libéré sur le plan économique ; il est très critique envers le capitalisme financier, qui méprise les hommes, les pays et leur histoire. Pour lui, une société ignorante de son passé, qui ne fait que courir vers la télévision et les grands magasins, court vers l'abîme[21].
Il publie, en 2007,Partir (Odcházení), une pièce sur l'abandon du pouvoir. D'abord prévue pour leThéâtre national, elle est finalement proposée au théâtre deVinohrady, dans laquelle joueDagmar Havlová, l'épouse de l'ancien président.
En 2008, en pleine polémique sur le déploiement du bouclier antimissile desÉtats-Unis sur le territoire tchèque, il fait preuve d'atlantisme en déclarant :« Je crois qu'en l'occurrence on peut se comporter comme de vrais alliés et aider les États-Unis dans leur projet »[22].
De santé fragile, V. Havel connaît des problèmes pulmonaires, à la suite d'une pneumonie mal soignée pendant ses années de prison et de soncancer du poumon en 1996[23]. Il souffre de bronchite chronique et de problèmes cardiaques[23]. En, il est hospitalisé et contraint de rester les mois suivants dans sa maison de campagne, dont il sort peu[23]. Il trouve tout de même la force de rencontrer ledalaï-lama, de passage àPrague, et de signer une pétition pour que l'opposition russe s'unisse contreVladimir Poutine, après les élections controversées du[24].
Un rassemblement spontané,place Venceslas, àPrague, le, à l'annonce de la mort de l'ancien président Václav Havel.
Le gouvernement tchèque décrète un deuil national de trois jours (les 21, 22 et), pour que lesTchèques puissent rendre hommage à leur ancien président.
Une journée de deuil national est également décrétée par le gouvernement slovaque le.
« Havel a incarné les aspirations de la moitié d'un continent coupé par le Rideau de fer et aidé à défaire les liens de l'Histoire, conduisant à une Europe démocratique et unie. » —Barack Obama, président des États-Unis.
La chancelière allemandeAngela Merkel a salué« un grand Européen » :« Son combat pour la liberté et la démocratie était aussi inoubliable que sa grande humanité. Nous les Allemands, nous lui sommes particulièrement redevables. »
« L'Europe a une dette profonde vis-à-vis de Václav Havel [qui] a voué sa vie à la cause de la liberté humaine. Pendant des années, le communisme a tenté de l'écraser, et d'éteindre sa voix. Mais Havel, le dramaturge et le dissident, ne pouvait être réduit au silence. » — le Premier ministre britanniqueDavid Cameron.
« Avec la disparition de Václav Havel, la République tchèque perd l'un de ses grands patriotes, la France perd un ami, l'Europe perd l'un de ses sages. » — le président françaisNicolas Sarkozy dans une lettre au président tchèqueVáclav Klaus.
Le président du Conseil italienMario Monti a déploré la disparition d'un« grand homme d'État et d'un homme qui a lutté pour les valeurs dans lesquelles il croyait : liberté, démocratie et la dignité de tous les êtres humains — le fondement de la construction européenne. »
L'ex-secrétaire d'État américaine, d'origine tchèque,Madeleine Albright, amie proche du président, a pris la parole à l'issue de la célébration religieuse pour rappeler que « le combat de Vaclav Havel pour la liberté n'était pas une fin en soi, mais un moyen pour faire vaincre la vérité ».
Des funérailles d'État se tiennent le 23 décembre, à lacathédrale Saint-Guy duchâteau de Prague, sous la présidence de l'archevêque de Prague,Dominik Duka. Après la crémation, ses cendres sont déposées dans le caveau familial au cimetière Vinohrady[25].
Plusieurs ambassadeurs, ministres, chefs d'État et de gouvernement ainsi que d'autres dignitaires nationaux et étrangers sont présents, dont :
Président de la République Première dame Ministre des Affaires étrangères Président du Sénat Présidente de l'Assemblée des députés Président du gouvernement Vice-présidente du gouvernement Ministre de l'Intérieur Ministre des Finances Ministre de la Défense Ministre de l'Industrie et du Commerce Ministre de la Justice Ministre du Travail et des Affaires sociales Ministre de l'Agriculture Ministre de la Santé Ministre de l'Éducation Ministre de l'Environnement Ministre de la Culture Ministre du Développement régional Ministre des Transports Ancien président du gouvernement Ancien président du gouvernement Ancien président du gouvernement Ancien ministre Ancien ministre Président du Conseil constitutionnel Chanteuse Musicien
Connu pour son sens aigu de l'absurde et de l'autodérision, Václav Havel choisit parmi ses premières décisions, au printemps 1990, de nommer comme ambassadeur àMoscou, le fils de l'ancien secrétaire général duParti communiste tchécoslovaque,Rudolf Slánský, pendu en 1952, sur pression de Staline, le dissidentRudolf Slánský fils. La presse de Prague qualifia cette décision de meilleur exemple de l'humour tchèque.
Quand le papeJean-Paul II vint en visite officielle àPrague, juste après larévolution de Velours, le président Havel, pourtant catholique non-pratiquant, se confessa à lui et cette démarche, très personnelle, fut révélée par le communiqué officiel.
Samuel Beckett, qui futprix Nobel de littérature, lui dédia sa pièceCatastrophe, en1982, alors que le dissident Havel se trouvait en prison pour son engagement anticommuniste.
Václav Havel fut proche deFrank Zappa, qui soutint dès le début la dissidence tchèque. Son Premier ministre d'alors et futur successeur,Václav Klaus, lui reprocha d'avoir envoyé des condoléances le jour de la mort du guitariste, alors que des grands hommes tchèques meurent chaque jour sans tant d'honneur[28]. Havel était également un très grand admirateur du groupeVelvet Underground, et est toujours resté culturellement proche durock.
La Terre d'Havel, pièce de théâtre écrite en 2016 (d'après Václav Havel) par la compagnie de théâtre Terre contraire de Salon-de-Provence qui retrace la vie du couple Václav Havel et Olga Havlová de 1977 à 1989.
↑Pourtant Heidegger écrivait que« l'Europe était prise en tenailles entre la Russie, d'un côté, et l'Amérique, de l'autre » et que« d'un point de vue métaphysique, la Russie et l'Amérique sont une seule et même chose ; la même frénésie tristement technologique, la même organisation illimitée de l'homme. »
↑(cs) PRECLÍK, Vratislav. Masaryk a legie (Masaryk and legions), váz. kniha, boud. book 219 pages, first issue - vydalo nakladatelství Paris Karviná, Žižkova 2379 (734 01 Karviná-Mizerov, Czechia) ve spolupráci s Masarykovým demokratickým hnutím (in association with the Masaryk Democratic Movement, Prague), 2019,(ISBN978-80-87173-47-3), pages 24-25, p. 151, p. 157, p. 169, p. 184, p. 185
↑Peter Steiner (traduit du tchèque par Carole Paris-Formánek),« Václav Havel et l'invasion de l'Irak », sur vulgo.org, texte de 15 pages avec références, publié le 28 et 30 octobre 2006.
↑Anticharta po 25 letech (L'Anticharte 25 ans après),Lidové noviny, 24 janvier 2002
↑euractiv.fr, 31 mai 2006, « Biodiversité : Václav Havel dénonce l'obsession pour la croissance économique »[1]
↑(en)« The Club of Budapest: Awards — Václav Havel », duClub de Budapest: « The first winner of the Planetary Consciousness Award had been President Václav Havel of the Czech Republic. He had been awarded for his role in the Perestroika of the Eastern European countries and his strong appeals for planetary consciousness in global politics. »