Urciers | |||||
![]() La mairie en 2012. | |||||
Administration | |||||
---|---|---|---|---|---|
Pays | ![]() | ||||
Région | Centre-Val de Loire | ||||
Département | Indre | ||||
Arrondissement | La Châtre | ||||
Intercommunalité | Communauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère | ||||
Maire Mandat | Alain Guillemain 2020-2026 | ||||
Code postal | 36160 | ||||
Code commune | 36227 | ||||
Démographie | |||||
Gentilé | Urciérois | ||||
Population municipale | 239 hab.(2022![]() | ||||
Densité | 13 hab./km2 | ||||
Géographie | |||||
Coordonnées | 46° 32′ 10″ nord, 2° 07′ 54″ est | ||||
Altitude | Min. 247 m Max. 363 m | ||||
Superficie | 19,02 km2 | ||||
Type | Commune rurale à habitat très dispersé | ||||
Unité urbaine | Hors unité urbaine | ||||
Aire d'attraction | Hors attraction des villes | ||||
Élections | |||||
Départementales | Canton de La Châtre | ||||
Législatives | Deuxième circonscription | ||||
Localisation | |||||
Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :France Géolocalisation sur la carte :Indre Géolocalisation sur la carte :Centre-Val de Loire | |||||
modifier ![]() |
Urciers est unecommune française située dans ledépartement de l'Indre, enrégionCentre-Val de Loire.
La commune est située dans le sud-est[1] du département, à la limite avec le département duCher. Elle est située dans larégion naturelle duBoischaut Sud.
Les communes limitrophes[1] sont :Champillet (2 km),Feusines (3 km),Néret (4 km),Lignerolles (5 km),Châteaumeillant (6 km) etPérassay (7 km).
Les communes chefs-lieux[1] et préfectorales sont :La Châtre (12 km),Châteauroux (45 km),Issoudun (47 km) etLe Blanc (82 km).
Les hameaux et lieux-dits de la commune sont : le Magnoux, le Sioudray et le Plaix[2].
La commune est classée en zone de sismicité 2, correspondant à une sismicité faible[3].
Le territoire communal est arrosé par les rivièresIgneraie[2] etSinaise[2].
Pour des articles plus généraux, voirClimat du Centre-Val de Loire etClimat de l'Indre.
En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique dégradé des plaines du Centre et du Nord, selon une étude duCNRS s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique altéré et leclimat de montagne ou de marges de montagne et est dans la région climatiqueOuest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[5].
Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 840 mm, avec 12,2 jours de précipitations en janvier et 7,5 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, « Chateaumeillant », sur la commune deChâteaumeillant à 6 km àvol d'oiseau[6], est de11,9 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 799,3 mm[7],[8]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[9].
Le territoire communal est desservi par les routes départementales :26, 54, 54E, 71, 71C et 943[10].
Lagare ferroviaire la plus proche est lagare de Lavaufranche[10], à 30 km.
Urciers est desservie par la ligne F duRéseau de mobilité interurbaine[11].
L'aéroport le plus proche est l'aéroport de Châteauroux-Centre[10], à 51 km.
Le territoire communal est traversé par lesentier de grande randonnée 654[2] et par lesentier de grande randonnée de pays :Sur les pas des maîtres sonneurs[2].
Au, Urciers est catégorisée commune rurale à habitat très dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle est située hors unité urbaine[13] et hors attraction des villes[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (93,4 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (93,4 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : prairies (33,2 %), zones agricoles hétérogènes (32,8 %),terres arables (26,4 %), forêts (4,7 %), zones urbanisées (1,9 %), cultures permanentes (1 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Le tableau ci-dessous présente le détail du secteur des logements[17] de la commune :
Date du relevé | 2013 |
---|---|
Nombre total de logements | 234 |
Résidences principales | 50,1 % |
Résidences secondaires | 31,7 % |
Logements vacants | 18,2 % |
Part des ménages propriétaires de leur résidence principale | 90,5 % |
Le territoire de la commune d'Urciers est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse) etséisme (sismicité faible). Il est également exposé à un risque particulier : le risque deradon[18]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[19].
Leretrait-gonflement des sols argileux est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 68,6 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (84,7 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 232 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 191 sont en aléa moyen ou fort, soit 82 %, à comparer aux 86 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[20],[21].
Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par la sécheresse en 2016 et 2019 et par des mouvements de terrain en 1999[18].
Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Toutes les communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune d'Urciers est classée en zone 3, à savoir zone à potentiel radon significatif[22].
Urciers est attesté en1492, on trouveHeurcier en1663.
Du latinUrsus (ours) utilisé comme nom de personne.
Ses habitants sont appelés les Urciérois[23].
L'église Saint-Martin, dépendant de l'abbaye de Plaimpied, est appelée« Eclessia de Utrico » en1212.
Unemine de plomb est découverte en1771 :« En1771, M. Goutasson firent la découverte d'une mine de plomb dans les bruyères du village du petitSioudray, paroisse deSaint-Martin-d'Urcier, près deChâteau-Meillant. Ils firent fondre quatre-vingt-dix livres de mine, qui ont produit quarante livres de beau plomb, dans lequel ils remarquèrent qu'il y avait beaucoup d'étain. Ils n'ont brûlé, pour cette expérience, qu'une corde & demie de bois, qui, dans ce pays-là, vaut quatre livre la corde, prise dans le bois. »[24].
L'exploitation des mines de plomb argentifère commence véritablement en1840. Les transports de minerai se faisaient par la route en tombereaux vers les Forges de l'Isle, puis par la gare de Champillet - Urciers aujourd’hui désaffectée. En1893, l'exploitation des mines est abandonnée. Les derniers sursauts d'exploitation sont enregistrés en1946-1947[25].
Une dernière trace des mines se trouve dans la mésaventure d'une vache qui tombe dans un cratère formé par l'effondrement d'une galerie souterraine, près du hameau Sioudray, début2010[26].
La commune a bénéficié très tôt d'un environnement éducatif important avec en1858, la création de l’école communale, puis en1865, la création d’une école de filles et enfin en1875, la construction d’une école de garçons et d’une école de filles.
La commune fut rattachée de 1973 à 2015 aucanton de Sainte-Sévère-sur-Indre.
La commune dépend de l'arrondissement de La Châtre, ducanton de La Châtre, de ladeuxième circonscription de l'Indre et de lacommunauté de communes de La Châtre et Sainte-Sévère[13].
Elle dispose d'uneagence postale communale[27].
Période | Identité | Étiquette | Qualité | |
---|---|---|---|---|
avant 1988 | ? | Maurice Rebillot | ||
juin 1995[28],[29] | mars 2014 | Pascal Provoost | ? | Exploitant agricole retraité |
mars 2014[30] | En cours | Alain Guillemain | DVG[31] | Retraité |
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[32]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2007[33].
En 2022, la commune comptait 239 habitants[Note 1], en évolution de −2,85 % par rapport à 2016 (Indre : −3 %,France horsMayotte : +2,11 %).
1793 | 1800 | 1806 | 1821 | 1831 | 1836 | 1841 | 1846 | 1851 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
600 | 325 | 397 | 483 | 546 | 610 | 577 | 635 | 690 |
1856 | 1861 | 1866 | 1872 | 1876 | 1881 | 1886 | 1891 | 1896 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
688 | 735 | 757 | 762 | 818 | 941 | 944 | 947 | 900 |
1901 | 1906 | 1911 | 1921 | 1926 | 1931 | 1936 | 1946 | 1954 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
920 | 975 | 892 | 760 | 732 | 690 | 679 | 612 | 537 |
1962 | 1968 | 1975 | 1982 | 1990 | 1999 | 2006 | 2007 | 2012 |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
503 | 448 | 389 | 332 | 266 | 261 | 267 | 268 | 238 |
2017 | 2022 | - | - | - | - | - | - | - |
---|---|---|---|---|---|---|---|---|
250 | 239 | - | - | - | - | - | - | - |
La commune dépend de la circonscription académique de La Châtre.
Elle dispose aussi d'une salle des fêtes.
La commune est couverte par les médias suivants :La Nouvelle République du Centre-Ouest,Le Berry républicain,L'Écho - La Marseillaise,La Bouinotte,Le Petit Berrichon,L'Écho du Berry,France 3 Centre-Val de Loire,Berry Issoudun Première,Vibration,Forum,France Bleu Berry etRCF en Berry.
La commune se situe dans la zone d’emploi de Châteauroux et dans le bassin de vie de Châteaumeillant[13].
Laviticulture est l'une des activités de la commune, qui se trouve dans la zone couverte par l'AOC châteaumeillant.
Un élevage desangliers se trouve sur la commune. Il produit environ 120 bêtes par an qui servent principalement à repeupler les parcs de chasse[38].
Sur les autres projets Wikimedia :
Les coordonnées de cet article : |
|
Communes ducanton de la Châtre | |
---|---|
|