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Université de Montpellier

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Ne doit pas être confondu avecUniversité de Montpellier Paul-Valéry.

Université de Montpellier
Histoire
Fondation
Dissolution
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
Université de MontpellierVoir et modifier les données sur Wikidata
Président
Philippe Augé(d)(depuis)Voir et modifier les données sur Wikidata
Membre de
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Chiffres-clés
Étudiants
49 000()Voir et modifier les données sur Wikidata
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L’université de Montpellier est unétablissement d'enseignement supérieur et de recherche français situé dans la ville deMontpellier, enOccitanie.

Active entre 1289 et 1793, puis entre 1896 et 1970, recréée en 2015, elle est connue comme possédant l'une des plus anciennes et des plus brillantes écoles de médecine du monde médiéval, et est également réputée pour l'enseignement du droit.

Dans sa forme actuelle, elle rassemble près de 40 000 étudiants.

L'université regroupe diverses disciplines telles que les sciences, lachimie, labiologie, lamédecine, ledroit, l'économie, lagestion, les sciences pharmaceutiques ou lessciences du sport.

Elle est aujourd'hui l'établissement porteur d'uneinitiative d'excellence nationale, l'I-SITE MUSE, qui regroupe, outre l'université de Montpellier, leCNRS, leCirad,INRAE, l'IRD, l'INSERM, le CEA Tech, l'IFREMER,INRIA, leBRGM, lesCHU de Montpellier etde Nîmes, l'ICM, le CIHEAM-IAMM, et l'Institut Agro Montpellier (ex-Montpellier SupAgro).[Quand ?]

Le1er janvier 2022 (Décret n° 2021-1207 du 20 septembre 2021), l'université se mue enétablissement public expérimental (EPE) et remplace la structure mise en place de 2015 à 2022[1],[2].

Histoire

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Remise à l'évêque de Maguelone en 1289 de la bulleQuia Sapientia deNicolas IV parFernand Lematte

Des origines jusqu'à la fin de l'Ancien Régime

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La bulleQuia Sapientia de 1289 du papeNicolas IV.

Les origines de l'École de médecine de Montpellier se confondent probablement avec celles de la ville elle-même qui naît vers leXe siècle, autour d'un petit sanctuaire sur une voie dupèlerinage de Saint-Jacques de Compostelle. L'existence d'une école de médecine est attestée dès 1137[3].

Article détaillé : Faculté de médecine de Montpellier.

Les raisons de sa fondation sont surtout d'ordre géographique : Montpellier est à quelques kilomètres de la mer, avec l'avant-port actif deLattes, en contact avec le monde méditerranéen, notamment la Catalogne et les îles Baléares, ayant obtenu du Pape le privilège de commercer avec les musulmans. C'est un point de jonction entre deux courants d'échanges économiques et culturels : l'un occidental (Afrique du Nord, Espagne), l'autre oriental (Proche-Orient, Grèce, Italie du nord). La médecine à Montpellier aurait suivi les mêmes voies de diffusion que celles de l'art Roman[4].

Leseigneur de MontpellierGuilhem VIII promulgue un édit rendant totalement libre l'enseignement de la médecine en1181[5],[6]. À la même époque l’école de droit est marquée par l’enseignement dePlacentin, juriste venu deBologne.

En 1220, le cardinal Conrad, légat du papeHonorius III, accorde une reconnaissance pontificale à l'école de médecine, rendant caduc l'édit de Guilhem VIII puisque ces statuts font de l'évêque deMaguelone le chef suprême des écoles de médecine de Montpellier :« Qu'à l'avenir, personne ne se livre à l'enseignement public de la médecine sans avoir été préalablement examiné et approuvé par l'évêque de Maguelone qui, pour cet examen, s'adjoindra des professeurs de son choix »[7]. » La proximité de lacour pontificale d'Avignon accroît rapidement le rayonnement de l'université. En 1240, l’évêque de Maguelone,chancelier des écoles, confère des statuts complémentaires à l'Université de médecine. L’université de Montpellier elle-même est créée le26 octobre 1289 par la bulle papaleQuia Sapientia du papeNicolas IV qui en fait unstudium generale c’est-à-dire un centre d’enseignement de toutes les disciplines (Médecine, Droit,Arts libéraux). Cette bulle est actuellement conservée aux archives municipales de la ville de Montpellier. Après sa création, sa renommée et celle de la ville de Montpellier s'étend en Europe et de nombreux étrangers viennent y étudier, cherchant à acquérir le titre de « docteur de Montpellier ». Celui-ci offre le privilège d'exercer dans tout le royaume de France et seules les universités de Paris et de Montpellier peuvent accorder ce privilège. Sa création participera également au développement de la vie scientifique à Montpellier[8].

L’école de théologie resta indépendante jusqu'à une décision pontificale de1421 qui la rattacha à l’école de droit. L’école des arts déclina dès leXIIIe siècle pour devenir une simple école municipale, dont le recteur était choisi par les consuls de la ville[9].

L’École de médecine a tenu à rester une Université à part, relativement indépendante du pape et du roi. Elle reçoit ses statuts particuliers en 1340. Elle est dirigée par un chancelier et se compose duCollège des Douze-Médecins. En1452, un collège supplémentaire, d'origine laïque, est fondé, le collège de Girone, dit « Petit Collège[10] ». Il s'agit de locaux universitaires (maisons d'habitation en ville) servant de lieux d'enseignement et de pensionnat[11].

Elle jouit d’un grand prestige, fournissant des médecins auprès des rois[12], ayant la réputation d’avoir hérité du savoir desAndalous, et accueille des étudiants de toute l’Europe[13]. AuXIIIe siècle, les étudiants viennent d'Espagne, du Portugal, d'Italie, d'Allemagne et d'Angleterre. AuXIVe siècle, l'Allemagne est largement en tête, et de nouveaux pays sont représentés (Hollande, Belgique, Suisse, Pologne)[14]. La faculté attire par ailleurs des personnes devenues célèbres, telles queFrançois Rabelais,Nostradamus ouPierre Belon en tant qu'étudiants.

En 1498, quatre chaires médicales sont fondées, auxquelles seront rajoutées les chaires d'anatomie et de botanique à laquelle est associé un jardin botanique en 1593, l'actueljardin des plantes de Montpellier. C'est le premier créé en France, sous l’influence deGuillaume Rondelet « qui a le souci de développer la santé par les plantes »[15] et à visée pédagogique pour un enseignement de terrain. Les autres chaires sont celles de chirurgie et de pharmacie en 1597, de chimie en 1676, où enseignent Arnaud Fonsorbe etAntoine Deidier[15], et de clinique en 1715. Grâce notamment à ses infrastructures destinées à l'enseignement, Montpellier devient une des principales villes universitaires de France, l'anatomie ayant une place importante dans la diversité des disciplines enseignées[8].

Une chaire de mathématiques et d’hydrographie est créée par ordonnance en 1682, dont le premier titulaire estNicolas Fizes. Elle est rattachée à lafaculté de droit et le restera jusqu'à l'expulsion en 1762 desjésuites qui y enseignaient[15].

Ère moderne

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Comme toutes les universités françaises, celle de Montpellier fut supprimée en1793 pour être remplacée par un système d’écoles centrales et d’écoles spéciales[16]. Mais dès 1794, l'École de Médecine de Montpellier est rétablie avec celles de Paris et de Strasbourg.

XIXe siècle

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Petit à petit les facultés vont se reformer au cours duXIXe siècle. Napoléon promulgua la loi du21germinalanXI () qui créa une école de pharmacie à Montpellier[17],[18]. Le 10 mai1806 (décrets d'application votés le), Napoléon crée l’université impériale[19]. Unefaculté des sciences est ouverte en1810[20],[21], il faut attendre1878 pour que la faculté de droit soit rétablie.

En 1875, le ministère de l'Instruction publique propose de créer six grands centres universitaires en France dotés d'un personnel et de matériel important. Le conseil général des facultés de Montpellier demande ainsi la création d'une faculté de droit afin de pouvoir avoir une place parmi les six. En 1878, la proposition est acceptée par le ministère, ce qui fait de Montpellier un des plus grands centres universitaires du pays.

La même année, une convention permet la création de la nouvelle faculté ainsi que la mise à disposition des locaux dans l'ancien hôpital Saint-Éloi (jugé vétuste, un nouvel hôpital Saint-Éloi est alors construit) où les facultés se regrouperont, appelé alors « le palais des facultés ». Ce n'est qu'en 1890 que les travaux sont achevés, après quelques retardements, l'inauguration y a eu lieu le. Chaque faculté y est indépendante (lettres, droit et science), celle de science disposant de la plus grande surface. D'autres salles sont communes, comme la bibliothèque ou la salle des fêtes. L’université de Montpellier en fait son siège jusque dans les années 1960. Par la suite, le bâtiment devient le siège du rectorat. L'inauguration du palais universitaire se fait parallèlement à la commémoration duVIe centenaire de l'université de Montpellier (anniversaire de la bulle papale de 1289). S'y rendent alors les universités françaises et étrangères, le président Sadi Carnot ainsi que le directeur de l'enseignement supérieur Louis Liard et la communauté savante. La ville entière est décorée du 21 au 27 mai pour l'occasion, le but étant de faire de ces jours de fête un succès international. L’événement fut assez fortement médiatisé. Le but de cette grande fête était en particulier dans l’intérêt de mettre en avant la nouvelle université de Montpellier afin qu'elle devienne un des grands pôles universitaires de France. En effet, le gouvernement réfléchissait depuis plusieurs années déjà à réformer l'université afin de créer de tels centres pour concurrencer celui de Paris. Ainsi, le, un projet de loi est présenté dans le but de constituer officiellement des universités. Après de nombreux débats autour de cette réforme, une loi sera adoptée le, date à laquelle les différentes facultés montpelliéraines obtiennent officiellement le titre d'université. La célébration duVIe centenaire à Montpellier ainsi que l'unification des facultés dans le nouveau palais universitaire place la nouvelle université de Montpellier en tant qu'image d'exemple de ce projet de réforme national. Par ailleurs, en 1883, les facultés sont ouvertes au grand public grâce à l'autorisation de la mise en place de cours libres[22].

Le siège du rectorat, rue de l’Université à Montpellier, siège de l'université de Montpellier de 1890 à 1960.
Le bureau de l’association des étudiants de Montpellier (AGEM) aux fêtes duVIe centenaire en 1892.

En 1890, une annexe de la faculté de Médecine nommée institut de Biologie est construite le long du boulevard Henri IV. L’institut de Botanique de la faculté de Sciences est également construit derrière le jardin des plantes. Ce dernier y rassemble l'ensemble des herbiers de Montpellier. En 1959, alors que l'institut de botanique devient trop petit pour accueillir l’ensemble des étudiants, celui-ci est reconstruit, se dotant de locaux plus spacieux et plus modernes. Il connaît alors un rayonnement scientifique international. Il s'y trouve aujourd'hui le deuxième herbier le plus grand de France.

L'institut de chimie est lui installé à l'école de pharmacie en 1889, rue de la Verrerie, fédérant les chaires de chimie de l'école de pharmacie et celle de la faculté des sciences. En 1922, l'institut est supprimé et remplacé par un institut des ingénieurs chimistes sous la direction de la faculté des sciences dont les locaux sont situés dans les bâtiments de l'ancien évêché. Après la Première Guerre mondiale, la faculté des sciences est mise à contribution, afin de rechercher des produits de substitution en cas de pénurie d'essence pour cause de guerre par exemple. C'est la première fois que l'institut est en partie destiné à l'industrie. En 1934 est construit rue de l'École normale un nouveau bâtiment afin d'y loger l'institut de chimie, qui deviendra en 1957 l'École nationale supérieure d'ingénieur[23].

En application de la loi du, l’ensemble de ces facultés est fédéré et l’université de Montpellier est enfin recréée. Cependant, l’université de Montpellier n’est qu’une simple addition de différentes facultés (lettres, médecine, pharmacie, sciences et droit) qui gardent leur autonomie, leur statut de personne morale et leur doyen.

XXe siècle

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La partition de l’université de Montpellier par laloi Faure () a donné naissance à trois nouvelles universités :

Les facultés (droit, lettres, médecine, sciences, pharmacie) cessent d’exister en tant que personnes morales et deviennent soit des UER (puisUFR en 1984) pour médecine, droit et pharmacie (UM1), soit des universités de plein exercice pour lettres (UM3) et sciences (UM2). Seules les trois universités existent en tant que personne morale et sont chacune dirigées par un président.

Les trois universités de Montpellier ont collaborévia la conférence académique des présidents des universités de l’académie de Montpellier (créé en 1990) ou le Pôle universitaire européen de Montpellier et du Languedoc-Roussillon (créé en 1994) ou par la création de services inter-universitaires[34].

XXIe siècle

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Lepôle de recherche et d'enseignement supérieuruniversité Montpellier Sud de France, dont les trois universités sont membres fondateurs, est créé en 2009[35]. Ses objectifs sont la préparation de la fusion des universités, et les appels à projets. Le regroupement est un des lauréats nationaux duPlan campus en 2008, mais n’est pas retenu en tant qu’initiative d'excellence en 2011[36]. La fusion des établissements prend du retard[37]. Le, le PRES devient COMUE Languedoc-Roussillon Universités.

Ainsi, après l’université de Strasbourg,d’Aix-Marseille,de Lorraine etde Bordeaux entre 2009 et 2014, les universitésMontpellier-I etMontpellier-II fusionnent au, pour créer à nouveau l’université de Montpellier[38]. L’universitéMontpellier-III, qui s’est éloignée des deux autres universités lors du concours des Idex en 2011 reste un établissement autonome[39].

En début d'années 2021, des étudiants de laFaculté de droit et science politique de Montpellier lancent le mouvement #EtudiantsFantomes qui dénonce l'oubli de l'enseignement supérieur dans les mesures prises par le gouvernement lors dePandémie de Covid-19 en France. Plus tard le mouvement plaidera pour un retour en présentiel à l'université[40].

Évacuation violente d’un amphithéâtre en 2018
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L'université est bloquée par les étudiants le, en réaction à la loi sur l’orientation et la réussite des étudiants (ORE) adoptée en mars[41]. Le, pendant les manifestations en opposition à laLoi relative à l'orientation et à la réussite des étudiants, des violences éclatent à la faculté de droit de Montpellier[42]: un groupe d'individus cagoulés déloge violemment des étudiants grévistes d'un amphithéâtre. Deux professeurs de droit, Philippe Pétel et Jean-Luc Coronel, sont mis en examen le 29 mars, l'un pour« complicité d’intrusion », l'autre pour« violences en récidive »[43]. Un rapport de l’Inspection générale de l’administration de l’éducation nationale et de la recherche publié le 28 mai[44] les accable[45]. En septembre, cinq personnes proches des milieux identitaires et régionalistes, parmi lesquelles un militaire à la retraite et la compagne de Jean-Luc Coronel, sont mises en examen pour« violences aggravées »,« intrusion dans un établissement d’enseignement » ou pour complicité de ces délits[46]. De lourdes sanctions disciplinaires sont prononcées: interdiction d'enseigner pendant 5 ans pour Philippe Petel et révocation de Jean-Luc Coronel; l'avocate du premier promet de faire appel et« s'il le faut, d'aller jusqu'au Conseil d'État »[47],[48]. Conformément aux réquisitions du Parquet[49],[50], sept personnes, dont le doyen Philippe Petel, sont renvoyés en correctionnelle et seront jugés pour« violences volontaires ayant entraîné une incapacité totale de travail n’excédant pas huit jours » et complicité de ces violences (avec une ou plusieurs circonstances aggravantes selon les cas : en réunion, avec arme et dissimulation de visage)[51]. Des peines allant jusqu’à un an de prison contre les sept prévenus sont requises le[52]. Les sept prévenus sont reconnus coupables en première instance le de violences volontaires en réunion et complicité; l’ancien doyen Philippe Pétel est condamné à dix-huit mois de prison avec sursis et l’ancien professeur Jean-Luc Coronel de Boissezon à six mois ferme[53]. Les peines de tous les prévenus sont réduites en appel[54].

Administration et services

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Sur le plan statutaire, l’université de Montpellier est unétablissement public à caractère scientifique, culturel et professionnel (EPCSCP), jouissant de la personnalité morale, de l’autonomie pédagogique, scientifique, administrative et financière[55].

Administration

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L'Université est administrée par[56] :

  • LeConseil d'Administration, organe décisionnel qui détermine la politique de l'établissement. Il est composé de 36 membres dont 28 élus au suffrage direct ;
  • LeConseil Académique, qui assure la cohérence et l’articulation entre les politiques de formation et de recherche. Il est composé de 80 membres élus répartis en 2 commissions de 40 membres chacune :
    • LaCommission de la Formation et de la Vie Universitaire (CFVU), qui détermine la politique de l'enseignement, de la formation et de la vie étudiante ;
    • LaCommission de la Recherche, qui détermine la politique de recherche, de valorisation et de répartition des ressources.
  • LeComité Technique, qui est l'instance de concertation intéressant le fonctionnement et l’organisation des services ;
  • LaCommission Paritaire d’Établissement, qui est consultée sur les décisions individuelles concernant les membres du personnel BIATS ;
  • LeComité d’Hygiène de Sécurité et des Conditions de Travail (CHSCT), qui contribue à la protection de la santé et de la sécurité des agents et à l’amélioration de leurs conditions de travail.

Direction

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  • Président de l'université : Philippe Augé[57] (professeur des universités en droit public), élu le mardi et réélu le[58] ;
  • Vice-président du Conseil d'administration : Bruno Fabre (professeur des universités en sciences de gestion, IAE)[57].

Implantations

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L'université à Montpellier

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Carte
Les composantes de l'université à Montpellier

L'université est implantée sur plusieurs sites dans la ville deMontpellier, laligne 1 du tramway permet de relier la quasi-totalité des différents sites.

Au sud de la ville, le campus deRichter desservi par les stations Port-Marianne et Rives du Lez, héberge la Faculté d'Économie, Montpellier management, l'Institut de préparation à l'administration générale de Montpellier et la Maison des étudiants Aimé-Schonenig.

Dans le centre-ville, desservi par les stations Louis Blanc et Place Albert1er - Cathédrale, sont implantés : la Faculté de Droit & Science Politique, le bâtiment historique de la Faculté de Médecine, le Jardin des Plantes, l'Institut de Biologie abritant des services de médecine et des services administratifs de l'université, les bâtiments administratifs situés boulevard Henri IV et la présidence de l'université située rue Auguste-Broussonnet dans l'ancien Institut de Botanique.

La station Stade Philippidès dessert la Faculté d'Éducation implantée place Marcel-Godechot ainsi que leStade Philippidès, propriété de l'Université.

Plus au nord, dans le quartier de Boutonnet, est implantée la Faculté de Pharmacie sur un campus de4 hectares au croisement de la Voie Domitienne et de l'avenue Charles-Flahault, le site est desservi par l'arrêt Boutonnet.

Plus au nord, le grand campus de Triolet, d'une superficie de30 hectares et desservi par la station Universités des Sciences et des Lettres, abrite la Faculté des Sciences, l'IAE, l'ENSCM et Polytech Montpellier.

Au nord de la ville, dans le quartier des hôpitaux, la station Occitanie permet de desservir l'IUT de Montpellier implanté dans un campus de9 hectares (avenue d'Occitanie), l'Unité Pédagogique Médicale (UPM) et le nouveau campus de la Faculté de Médecine proche de l'hôpital Arnaud de Villeneuve, l'UFR STAPS implantée sur le domaine de Veyrassi (avenue du Pic-Saint-Loup), ainsi que de nombreux bâtiments abritant des laboratoires de recherche (Institut Universitaire de Recherche Clinique, Institut de Génomique Fonctionnelle, Institut de Génétique Humaine, etc.).

Le campus de Saint-Priest (rue de Saint-Priest, rue Ada, rue de la Galéra), desservi par la station Château d'Ô, abrite de nombreux laboratoires de recherche scientifiques de la Faculté des Sciences (Institut d'Électronique et des Systèmes, Laboratoire d'Informatique de Robotique et de Microélectronique de Montpellier, Laboratoire de Mécanique et Génie Civil, etc.).

Tout au nord de Montpellier, dans le quartier Euromédecine, la station Hauts de Massane dessert laFaculté d'Odontologie (avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala).

L'université hors de Montpellier

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L'Universitépossède également des antennes délocalisées sur la région[source secondaire souhaitée] :

  • àNîmes : l'IUT de Nîmes (quartier Saint-Césaire), une antenne de la Faculté de Médecine (quartier Carémeau) et une antenne de la Faculté d'Éducation ;
  • àBéziers : l'IUT de Béziers ;
  • àSète : une antenne de l'IUT de Montpellier ;
  • àPerpignan : une antenne de la Faculté d'Éducation ;
  • àCarcassonne : une antenne de la Faculté d'Éducation ;
  • àMende : une antenne de la Faculté d'Éducation ;
  • àAlbaret-Sainte-Marie (Lozère) : une antenne de l'ISEM.

Les composantes

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L'université de Montpellier dispose de 17 composantes[59] :

  • 8 facultés (Unité de Formation et de Recherche) ;
  • 7 instituts ;
  • 2 écoles ;
  • 1 établissement-composante.

Facultés

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Les huit facultés ont le statut officiel d'« unité de formation et de recherche » (UFR).

La Faculté des sciences de Montpellier

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Article détaillé :Faculté des sciences de Montpellier.

L’UFR des sciences est située au nord de Montpellier sur le campus de Triolet (place Eugène Bataillon) ainsi que sur le campus de Saint-Priest (rue de Saint-Priest, rue Ada). La faculté des sciences est divisée en 12 départements : biologie–mécanisme du vivant (Bio-MV), biologie–écologie, chimie, enseignement des sciences et recherche de l’enseignement (DESciRE), enseignement des sciences de la terre de l’eau et de l’environnement de Montpellier (DESTEEM), électronique électrotechnique automatique (EEA), physique, informatique, département des langues (DDL), mathématiques, mécanique, parcours des écoles d’ingénieurs de Polytech (PEIP).

La Faculté de médecine de Montpellier

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Article détaillé :Faculté de médecine de Montpellier.

L'UFR médecine est située en centre-ville de Montpellier pour les bâtiments historiques (« bâtiment historique » : rue de l’École-de-Médecine, institut de biologie : boulevard Henri-IV), à proximité des hôpitaux au nord de Montpellier (unité pédagogique médicale et institut universitaire de recherche clinique : Avenue du Doyen-Giraud) et possède une antenne sur Nîmes (Chemin du Carreau-de-Lanes), à proximité du CHU Carémeau.

La Faculté de droit et science politique de Montpellier

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Article détaillé :Faculté de droit et science politique de Montpellier.

L'UFR droit et science politique est située en centre-ville de Montpellier sur 3 bâtiments (Bâtiment 1 : rue de l'Université, Bâtiment 2 : rue du Cardinal-de-Cabrières, Bâtiment 3 : rue de l'Arc-des-Mourgues).

La Faculté de pharmacie de Montpellier

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Article détaillé :Faculté de Pharmacie de Montpellier.

L'UFR pharmacie(ou des sciences pharmaceutiques et biologiques) est située sur un campus dans le quartier de Boutonnet (avenue Charles-Flahault). Un musée de la pharmacie est créé sur le site en1972, et prend le nom d’Albert Ciurana. La faculté de pharmacie abrite également dans ses locaux undroguier qui regroupe près de 10 000 échantillons, classé aux monuments historiques depuis2009[60],[61].

La Faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS)

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L'UFR STAPS est située sur 3 bâtiments (bâtiment A, Bâtiment P1, palais universitaire des Sports) et terrains de sports au domaine de Veyrassi au nord de Montpellier dans le quartier « Plan des 4 Seigneurs » (Avenue du Pic Saint Loup), ainsi qu'au stade d'athlétisme « Philippidès ».

La Faculté d'éducation

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L'UFR d'éducation intervient, pour certains enseignements-, au sein des cinq sites départementaux de l'ESPE-LR : Montpellier, Mende, Nîmes, Carcassonne -et Perpignan-.

La Faculté d'économie

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L'UFR d'économie est située au sud de Montpellier dans lecampus de Richter (Bâtiment C : avenue Raymond-Dugrand).

La Faculté d'odontologie

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Article détaillé :Faculté d'odontologie de Montpellier.

L'UFR odontologie est située au nord de Montpellier au parc Euromédecine (avenue du Professeur-Jean-Louis-Viala). Créée en1958, la faculté d'odontologie prépare les futurschirurgiens-dentistes, les enseignants-chercheurs et praticiens-hospitaliers.

Instituts

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Institut Montpellier management (MOMA)

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L’Institut Montpellier Management (union de l'ISEM et de l'AES) est situé au Sud de Montpellier sur lecampus de Richter (Bâtiment B & D), et possède également une antenne àAlbaret-Sainte-Marie (Lozère) sur le site d'« Orfeuillette » (à proximité duchâteau du même nom).

Institut d'administration des entreprises de Montpellier (IAE)

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L'Institut d'administration des entreprises deMontpellier est basé à Montpellier sur le campus de Triolet (Place Eugène Bataillon). Il propose des diplômes de niveau Licence et Master. En2005, l'IAE de Montpellier a obtenu la certification de servicesQualicert par SGS. Depuis cette1re obtention, la certification a été reconduite chaque année à la suite d’un audit de vérification.

IUT de Montpellier-Sète

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Article détaillé :Institut universitaire de technologie de Montpellier.

L'IUT deMontpellier-Sète est un institut d'enseignement technologique basé à Montpellier (Avenue d'Occitanie) ainsi qu'une antenne délocalisée à Sète (Chemin de la poule d’eau, carrefour de l’Europe). Il propose des formations techniques de niveau bac+3 (Bachelor Universitaire de Technologie,BUT) et de niveau bac+3 (Licence professionnelle).

IUT de Nîmes

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L'IUT de Nîmes est un institut d'enseignement technologique basé àNîmes (8 rue Jules-Raimu) dans le quartier de Saint-Césaire. Créé en 1968, l'IUT de Nîmes propose des formations techniques de niveau BAC+2 (DUT), BAC+3 (Licence professionnelle) et une formation d'ingénieur.

IUT de Béziers

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L'IUT de Béziers est un institut d'enseignement technologique basé àBéziers (3 place du 14 juillet) près du Centre Universitaire Du Guesclin. Il propose des formations techniques de niveau bac+3 : Bachelor Universitaire de Technologie,BUT,Licence professionnelle, Diplômes d'Etablissement Métiers de la Médiation, ainsi que des formations courtes de niveau bac (DAEU-B).

Institut de Préparation à l'Administration Générale (IPAG)

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L’Institut de Préparation à l'administration Générale (IPAG) est situé sur lecampus de Richter (Bâtiment B : Avenue Raymond Dugrand). Il prépare aux concours de la fonction publique (Institut national des études territoriales (INET),Institut régional d'administration (IRA), EHESP, inspecteur des impôts, concours des douanes, etc.).

Écoles

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Polytech Montpellier

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Article détaillé :École polytechnique universitaire de Montpellier.

Polytech Montpellier, anciennementInstitut des Sciences de l'Ingénieur de Montpellier (ISIM), est une école de formation d'ingénieurs (baccalauréat +5) et de recherche fondée en1970. L'école a été officiellement reconnue par laCommission des Titres d'Ingénieur (CTI) en1974 et fait partie de laConférence des grandes écoles et duréseau Polytech. Polytech Montpellier est située au nord de Montpellier sur le campus de Triolet (Place Eugène-Bataillon).

Observatoire de Recherche Montpelliérain de l'Environnement (OREME)

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L’Observatoire de Recherche Montpelliérain de l’Environnement (OREME) est une école interne de l’Université de Montpellier, et également unobservatoire des Sciences de l’Univers (OSU). Ses recherches scientifiques sont concentrées sur les risques naturels et l’impact des changements globaux etanthropiques, grâce à des compétences scientifiques dans des domaines tels que lesgéosciences, les hydrosciences, et les sciences de la biodiversité et de l'écologie[62],[63]. Il comprend 8 unités de recherche rattachées, 3 plateformes techniques et une station marine àSète[64].

Établissement-composante

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École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM)

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Article détaillé :École nationale supérieure de chimie de Montpellier.

L'École Nationale Supérieure de Chimie de Montpellier (ENSCM) est une école de formation d'ingénieurs fondée en 1889. Elle a été rattachée en 1969 à l'Université de Montpellier-II, en tant queUER, rattachement supprimé en 2015[65]. Depuis 2022, elle est devenue un établissement-composante de l'Université de Montpellier[66]. L'ENSCM est accréditée par la CTI et fait partie de lafédération Gay-Lussac. Les bâtiments de l'ENSCM sont situés au nord du campus Triolet, avenue du professeur Émile Jeanbrau.

Recherche

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Réparties en 9 départements scientifiques, les quelque 70 structures de recherche de l’Université de Montpellier sont tournées vers les défis émergents d’un monde en mouvement. De l’exploration spatiale à la robotique, en passant par l’ingénierie écologique ou les maladies chroniques, ses chercheurs mènent des travaux susceptibles d’apporter des réponses inédites au service de l’Homme et de son environnement. Partenaire des CHRU de Montpellier et Nîmes et des organismes de recherche, l’Université de Montpellier offre à ses chercheurs des plateformes technologiques de haut niveau indispensables à une recherche de pointe :Centre Spatial Universitaire (CSU), plateforme intégrée d’études du mouvement humain (Euromov)[67], le Centre d’Etudes des Maladies Infectieuses et Pharmacologie Anti-Infectieuse (CEMIPAI) qui contient (entre autres) un laboBSL3[68], l'Institut de Recherche en Infectiologie de Montpellier (IRIM) qui contient lui aussi un labo BSL3[69].

Patrimoine

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Grâce à son ancienneté, le patrimoine de l'université Montpellier revêt un caractère exceptionnel. Depuis laRévolution française, ce dernier s’est enrichi de très beaux bâtiments allant de laRenaissance pour lafaculté de médecine jusqu’aux bâtiments d’architectures contemporaines, comme la faculté d'administration économique et sociale (AES) sur lecampus de Richter et la faculté des sciences et techniques des activités physiques et sportives (STAPS) du campus de Veyrassi[70].

L’université dispose du plus ancienjardin botanique de France (1593), le « jardin des plantes de Montpellier » et d'espaces consacrés à l'univers de la médecine, tels que :

  • Photographie montrant une partie du Jardin des plantes.
    Photographie montrant une partie du Jardin des plantes.
  • Musée Atger, 2e salle.
    Musée Atger,2e salle.
  • Musée d'Anatomie.
    Musée d'Anatomie.
  • Musée de la Pharmacie Albert Ciurana.
    Musée de la PharmacieAlbert Ciurana.

Personnalités liées

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Présidents

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PrésidentsVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériode
DébutFin
Philippe Augé(d)[77]

Membres des laboratoires de l'Université détenteurs de distinctions remarquables

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Médaille Fields

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  • 1966 :Alexandre Grothendieck, géométrie algébrique (professeur à l'Université de Montpellier de 1973 à 1988)

Médaille de l'innovation du CNRS

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  • 2014 :Claude Grison, chimie (laboratoire : ChimEco- CNRS, Université de Montpellier)
  • 2011 :François Pierrot, robotique (laboratoire : LIRMM - CNRS, Université de Montpellier)

Médaille d'argent du CNRS

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  • 2020 :Andréa Tommasi, géodynamique (laboratoire : Géosciences Montpellier - CNRS, Université de Montpellier)
  • 2015 :Monsef Benkirane, virologie moléculaire (laboratoire : IGH - CNRS, Université de Montpellier)
  • 2009 :Olivier Gascuel, bioinformatique (laboratoire : LIRMM - CNRS, Université de Montpellier)
  • 2008 :Stéphanie Thiébault, paléo-archéobotanique (laboratoire : ISEM - CNRS, Université de Montpellier, IRD, EPHE, CIRAD, INRAP)
  • 2007 :Isabelle Olivieri, écologie (laboratoire : ISEM) - CNRS, Université de Montpellier, IRD, EPHE, CIRAD, INRAP)

Enseignants

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EnseignantNationalitéAnnéesDomaine de compétences
Raymond Lulle[78]Drapeau de MajorqueRoyaume de Majorque
Drapeau de l'AragonCouronne d'Aragon
vers 1232-1316philosophe et poète mystiquemajorquin
Arnaud de VilleneuveDrapeau de l'Aragon1238-1311médecin et théologienvalencien
Guillaume de NogaretDrapeau du Royaume de France1287-1293professeur de droit
Guy de ChauliacDrapeau du Royaume de France1325Maître en médecine en1325
Urbain V,Guillaume de GrimoardDrapeau du Royaume de France1342Etudiant puis docteur en droit, Pape d'Avignon.
Benoît XIII,Pedro de LunaDrapeau du Royaume de FranceDocteur en droit, antipape d'Avignon de 1394 à 1423
Adam FuméeDrapeau du Royaume de FranceProfesseur de faculté de médecine puis conseiller et médecin des rois de FranceCharles VII etLouis XI ;
Félix PlatterDrapeau du Royaume de France1554Docteur en médecine en1554 ;
Guillaume RondeletDrapeau du Royaume de FranceChancelier de la faculté de médecine en1566
Joseph Diez GergonneDrapeau de la FranceFondateur desAnnales de Mathématiques pures et appliquées
Germain Dupré (1811-1893)Drapeau de la Franceprofesseur de clinique médicale,homme politiquefrançais
Antoine Estève BaissieDrapeau de la Franceprofesseur de théologie
Antoine-Jérôme BalardDrapeau de la France1819-1841chimiste, découvreur dubrome (Royal Medal de laRoyal Society de Londres en 1830)
Édouard RocheDrapeau de la FranceAstrophysicien, professeur de mathématiques entre1853 et1883 et membre correspondant de l'académie des sciences
Jacques CurieDrapeau de la France1883-1920physicien, professeur de minéralogie
François Gigot de LapeyronieDrapeau de la Francechirurgien de renommée, il fit des démonstrations de dissection devant les étudiants.
Paul JaulmesDrapeau de la France1904-1993Professeur de pharmacie, à l'origine de l'enseignement universitaire de l’œnologie.
Robert ReixDrapeau de la France1973-2006Chef du département informatique de l'iut de Montpellier dans les années 70, puis président de l'IAE de Montpellier pendant 10 ans. Il marque la discipline desSystème d'information, dont il a été enFrance un des pionniers.
Michel MiailleDrapeau de la FranceProfesseur émérite dedroit et desciences politiques de l'Université Montpellier 1, ancien directeur de l'UFR AES (Administration économique et sociale) (1990-1995), auteur de livres sur le droit et la laïcité.
Georges FrêcheDrapeau de la Franceprofesseur de droit, homme politique, maire de Montpellier
Paul AllièsDrapeau de la Franceprofesseur de sciences politiques, homme politique, président de la Convention pour la6e République
Francis HalléDrapeau de la France1971-1999Professeur de botanique[79]

Étudiants

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ÉlèveNationalitéAnnéesDomaine de compétences
Jean XXIDrapeau du Portugalvers 1240médecin, théologien, pape
PétrarqueDrapeau de l'Italie1317-1320étudiant en droit,poète ethumanisteflorentin.
NostradamusDrapeau du Royaume de France1529-1530étudiant en médecine
François RabelaisDrapeau du Royaume de France1530bachelier en médecine,écrivain françaishumaniste de laRenaissance
Conrad GessnerDrapeau de la Suisse1540-1541étudiant en médecine,naturalistesuisse.
Nicolas-Claude Fabri de PeirescDrapeau du Royaume de France1602-1604Érudit,astronome, collectionneur, ami deGalilée,Rubens,Gassendi
PrinceFrédéric-Guillaume de Schaumbourg-LippePrincipauté de Schaumbourg-Lippe1720-1721grand théoricien militaire
Jean-Baptiste BresDrapeau du Royaume de France1771Docteur en Médecine et député français de l'Assemblée nationale législative en 1792. Il a apporté lavaccination jennerienne à Issoire[80].
Jean-Jacques-Régis de CambacérèsDrapeau du Royaume de France1772licencié en droit puisjurisconsulte ethomme d'Étatfrançais
Pierre Marie Auguste BroussonetDrapeau du Royaume de France1779médecin,naturaliste (Ichtyologue etbotaniste) ethomme politique
Thomas BrowneDrapeau de l'Angleterremédecin et écrivain
François-Alphonse ForelDrapeau de la Suisse1862Licencié ès Sciences naturelles à la Faculté des Sciences[81], naturaliste, physiologiste, limnologue, sismologue et enseignant vaudois, il est le fondateur et précurseur de lalimnologie.
Paul ValéryDrapeau de la France1894licencié en droit,écrivain,poète etphilosophe
Taha HusseinDrapeau du Sultanat d'ÉgypteSultanat d'Égypte1914-1915universitaire, romancier, essayiste et critique littéraire égyptien

Frédéric Bourguet

Drapeau de la FranceDocteur en droit, homme politique et résistant, sénateur du Tarn
Enver Hodja (1908-1985)Drapeau de l'Albanie1931-1933homme politique et présidentalbanais jusqu'en1985
Jean MoulinDrapeau de la France1917-1921Inscrit à la faculté de droit en 1917 dont il obtient la licence en 1921 et Vice-Président de l'Association Générale des Étudiants de Montpellier (AGEM).
Bonaventure Soh Bejeng NdikungDrapeau du Cameroun1977Conservateur et commissaire d'exposition, titulaire d'un post-doctorat en biophysique.
Germaine CauquilDrapeau de la FrancePremière femme titulaire d'une chaire de chimie en 1948
Bernard PonsDrapeau de la France1946-1952Inscrit à la faculté de médecine en 1946 dont il obtient le doctorat en 1952 etRésistant, homme politique, Président de Association Générale des Étudiants de Montpellier (AGEM), puis Vice-Président de l'UNEF[82].
Denis BoubalsDrapeau de la Franceœnologue
Michel HenryDrapeau de la Francephilosophe
Valdiodio N'diayeDrapeau du Sénégal1951avocat et ministre sénégalais, Docteur en droit.
Khieu SamphânDrapeau du Cambodgedocteur en économie en1955, militant communiste, président duKampuchéa démocratique de1976 à1979.
Jacques BompardDrapeau de la Francehomme politique
Hélène MandrouxDrapeau de la FranceMédecinanesthésiste,femme politiquefrançaise. Elle estmaire deMontpellier de2004 à2014.
Yves Pozzo di BorgoDrapeau de la Francehomme politique, Président de Association Générale des Étudiants de Montpellier (AGEM) de 1970 à 1972
Jean-Luc GréauDrapeau de la Franceéconomiste
Alexandre GrothendieckDrapeau de la Francemathématicien,médaille Fields1966
Thierry Ardisson (né en1949)Drapeau de la Franceanimateur et producteur de télévision, Deug d'anglais en1971
Mohed AltradDrapeau de la Syrie/Drapeau de la FranceHomme d'affaires et homme politique français d'originesyrienne, dirigeant dugroupe Altrad. Il est également président duMontpellier Hérault rugby.
Philippe SaurelDrapeau de la France1984Chirurgien-dentiste, homme politique et maire deMontpellier.
Marielle Montginoul (née en 1971)Drapeau de la Franceéconomiste chercheuse au sein de l'IRSTEA
Tarik BrahmiDrapeau du Canada1991député canadien, diplômé en microélectronique et automatique
Sahle-Work ZewdeDrapeau de l'Éthiopieprésidente de la République démocratique fédérale d’Éthiopie depuis le.
Jeanne-Louise DjangaDrapeau du CamerounPoète et romancière
Julien Sanchez   Maire deBeaucaire et Vice-président du RassemblementRassemblement National

En lien avec le jardin des plantes

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Buste dePierre Richer de Belleval fondateur dujardin des plantes de Montpellier, au jardin des plantes.
NomNationalitéAnnéesDomaine de compétences
Pierre Richer de BellevalDrapeau de la France1555-1632fondateur dujardin des plantes de Montpellier
Augustin Pyramus de CandolleDrapeau de la Suissebotaniste genevois
François Toussaint Node-VéranDrapeau de la FrancePeintre du jardin des plantes
Michel Félix DunalDrapeau de la Francebotaniste et directeur du Jardin des Plantes

Logotypes

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  • Logo de l'université depuis sa recréation en 2015
    Logo de l'université depuis sa recréation en 2015
  • Deuxième logo utilisé de l'université depuis sa recréation en 2015
    Deuxième logo utilisé de l'université depuis sa recréation en 2015

Références

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  1. « Organisation, gouvernance et instances de l’université », surumontpellier.fr,(consulté le)
  2. « Université de Montpellier (2022-....) », suridref.fr,(consulté le)
  3. Louis Dulieu,La médecine à Montpellier,vol. 1 :Le Moyen Âge, Avignon, Les Presses Universelles,, 386 p., 24 cm(OCLC 489145462,BNF 34558194,SUDOC 000038180,présentation en ligne,lire en ligne),p. 13 (consulté le).
  4. Louis Dulieu 1975, op. cit.p. 19-25.
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  6. « Quiconque, quel qu'ils soit, d'où qu'il vienne, a le droit d'enseigner la médecine à Montpellier ». L. Dulieu 1975,p. 24.
  7. Louis Dulieu 1975, op. cit,p. 31-32.
  8. a etbDe la faculté des sciences à l'Université Montpellier 2,p. 21-26.
  9. Guillot, O., Rigaudière, A. et Sassier, Y. dir.,Pouvoirs et institutions dans la France médiévale, vol. 2,Des temps féodaux aux temps de l'État, Paris, Armand Colin, 1998, réed. 1994,p. 79.
  10. Louis Dulieu, « Le Collège de Girone de Montpellier »,Annals de l'Institut d'Estudis Gironins,vol. 19,‎,p. 107-130(lire en ligne).
  11. Louis Dulieu 1975, op. cit.,p. 62-72.
  12. Par exemple, Louis Saporta, un des médecins deCharles VIII. C'est le fondateur d'une lignée de 4 générations de médecins juifs, professeurs à Montpellier ou médecins auprès des Grands. Voir en particulierAntoine de Saporta, médecin clinicien ayant professé auXVIe siècle.
  13. Pierre Miquel,Les Guerres de Religion, Paris,Fayard,, 596 p.(ISBN 978-2-21300-826-4,OCLC 299354152,présentation en ligne).p. 157
  14. Louis Dulieu 1975, op. cit., p.230.
  15. ab etc« Histoire de l’enseignement scientifique à Montpellier – Études Héraultaises »(consulté le).
  16. Les universités sont supprimées par le décret de la Convention du 15 septembre 1793. L'ensemble des décrets de la Convention est conservée aux Archives nationales« Série A Lois, décrets et actes originaux des assemblées de 1789 à mai 1940 par Isabelle Rouge-Ducos ».
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  19. Bulletin des lois de la République,4e série, tome 8,no 185,p. 145-171, Paris : Imprimerie impériale, 1808« gallica.bnf.fr »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?)
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  28. Jules Laurent, « Les étudiants en médecine font aujourd'hui une grève des cours », surGallica,Le Figaro,(consulté le),p. 1.
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  81. Carinne Bertola et François Forel. François Alphonse Forel, Biographie chronologique et thématique. Archives des Sciences, 2012, Vol. 65, p. 5-12.
  82. ThierryDesjardins,Les chiraquiens, La Table ronde (réédition numérique FeniXX),, 332 p.(ISBN 978-2-7103-8496-0,lire en ligne)
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Annexes

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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