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Université Paris-Diderot

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Université Paris-Diderot
Logo de l'université Paris-Diderot.
Histoire
Fondation
Dissolution
31 décembre 2019
Statut
Type
Forme juridique
Établissement public national à caractère scientifique culturel et professionnel(d)Voir et modifier les données sur Wikidata
Nom officiel
UNIVERSITE PARIS DIDEROT - PARIS 7Voir et modifier les données sur Wikidata
Président
Membre de
Site web
Chiffres-clés
Étudiants
25 523()Voir et modifier les données sur Wikidata
Enseignants
1 400 (2010-2011)
Budget
244,5 millions d'euros (2016)[2]
Localisation
Pays
Campus
Localisation sur la carte de Paris
voir sur la carte de Paris

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

L'université Paris-Diderot[n 1] (anciennementParis 7[3]) est une ancienneuniversitépluridisciplinaire située àParis faisant partie des sept universités de l'académie de Paris. Elle avait été créée en1971 à la suite de la scission de l'université de Paris.

L'université a été membre duPRESSorbonne Paris Cité[4].

Elle fusionne avec l'université Paris-Descartes et l'Institut de physique du globe de Paris en 2019 pour constitueruniversité Paris-Cité, à qui elle cède pleinement ses droits au.

Elle était spécialisée ensciences, enmédecine, ensciences humaines et sociales, arts et langues.

Y ont enseigné deuxprix Nobel et deuxministres de l'Éducation nationale.

Historique

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Création de l'université

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Articles connexes :Loi Faure etUniversité de Paris (1896-1970).

Avant les événements demai 1968, il existait une seule université à Paris créée aux alentours de1200, supprimée en1793 et recréée en1896. Elle était composée de six facultés. Laloi Faure a imposé aux anciennes facultés de se diviser en UER avant de se recomposer en universités nouvelles. LorsqueRobert Mallet est nommé recteur de l'Académie de Paris en1969, les anciennes facultés ne sont pas encore engagées dans la constitution d'universités pluridisciplinaires. Il essaie alors d'obtenir la création d'au moins une université de ce type[5].

À la rentrée 1968, lafaculté de médecine est divisée en dix facultés[6].Jean Bernard, alors directeur de l'institut de recherche sur les leucémies, et opposé à la séparation entre les sciences et la médecine, se rapproche du projet porté par Robert Mallet[7]. L'opposition au démantèlement est plus forte à lafaculté des sciences dirigée par le doyenMarc Zamansky. Lerecteur Mallet obtient cependant du ministre de l'éducationOlivier Guichard que le projet d'université pluridisciplinaire se réalise si au moins 10 % des enseignants de la faculté des sciences se prononcent favorablement au départ de certains de leurs membres pour la nouvelle université, et obtient après consultation 13 %. Le ministère appuie alors le départ de ces enseignants[5]. Lafaculté des lettres avait déjà été divisée entre les nouvelles universités de ParisI,III,IV etV. Un groupe d'enseignants, principalement anglicistes mais aussi géographes, ne se retrouve pas dans les projets pédagogiques de ces universités et se joignent eux aussi au projet[8].

L'université voit la signature de ses premiers statuts dès le[9], et est officiellement créée le[1]. L'université Paris 7 naît ainsi non seulement d'une simple scission administrative mais aussi d'une division politique et pédagogique au sein des chercheurs scientifiques issus des facultés de l'université de Paris. Dans le domaine de la santé, elle est alors constituée de deux unités d'enseignement et de recherche médicales, les centres hospitaliers et universitaires « Bichat-Beaujon » et « Lariboisière -Saint-Louis » auxquelles s'ajoutent une unité d'hématologie (l'institut de recherche sur les leucémies) et une unité de sciences humaines cliniques formées de psychanalystes[10]. En lettres et sciences humaines, quatre unités entières rejoignent l'université, l'unité d'anthropologie, ethnologie etsciences des religions, l'unité de didactique des disciplines scientifiques, l'institut d'anglais, et l'unité de langues et civilisations de l'Asie orientale; en outre une unité de sciences des textes et des documents est créée par des membres de l'unité de littérature et langue françaises ne souhaitant pas rejoindre l'université Paris IV, et un département de recherches linguistiques est créé, autour notamment d'Antoine Culioli[11],[12]. Ces unités sont principalement implantées rue Charles V et à Censier. En sciences, trois unités sont divisées entre Paris VI et Paris 7, les unités d'algèbre et géométrie, de biochimie, et de biologie génétique, et trois unités sont créées par regroupement de membres de dix unités ayant rejoint Paris VI, une unité de biologie[13], une unité de physique[14] et une unité de chimie[15], auxquelles s'ajoute la création d'un département de géologie[16]. Ces unités sont restées sur lecampus de Jussieu[17].

Débuts difficiles

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Articles connexes :Campus de Jussieu etUniversité Pierre-et-Marie-Curie.

L'université doit faire face dès sa création à des problèmes de locaux concernant ses composantes scientifiques, qui doivent partager avec l'université Paris-VI lecampus de Jussieu. L'UER de mathématiques, qui ne dispose que de trois salles de cours avant la création des secteurs 24-34-44 du campus, doit héberger l'administration de l'université[18].

Des problèmes matériels s'ajoutent à cela, l'administration insuffisamment dotée en personnelIATOS par le ministère devant recourir à du personnel recruté hors concours administratif, et sur les crédits de fonctionnement de l'université. Cette situation crée des tensions avec d'autres secteurs de l'université, comme le domaine médical, mieux doté en personnel mais qui voit ainsi ses budgets baisser[18].

L'établissement doit aussi faire face peu après sa création à un projet de déménagement en dehors de larégion parisienne, et la ville deNice est un temps évoquée[18].

L'université fut un pôle important du développement desrecherches féministes et d'histoire des femmes. En 1973, la création du cours « Les femmes ont-elles une histoire ? » parMichelle Perrot,Pauline Schmitt-Pantel et Fabienne Bock apparaît ainsi comme pionnier ; de nombreux universitaires y intervinrent. À partir de 1976, le cours devient un séminaire mieux organisé, qui entraîne la rédaction de mémoires de maîtrise et de thèses à mesure que ces sujets gagnent en intérêt dans l'historiographie. En lien avec le Centre de recherches historiques de l'EHESS est organisé le colloque de Saint-Maximin de 1983 dont le thème est « Une histoire des femmes est-elle possible ? », alors que la publication semestriellePénélope, Cahiers pour l'histoire des femmes est créée (1979-1985)[19].

Développements à partir des années 1990

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À la suite d'une circulaire émanant de la direction de la programmation et du développement universitaire de, l'université commence une procédure pour accoler au nom officiel « université Paris 7 » un nom propre choisi par le conseil d'administration. Une première liste de noms est présentée par le conseil d'administration de l'université et par les directeurs d'UFR lors du CA du. Cette liste est ensuite soumise à un référendum auprès des membres du personnel, et un premier résultat est présenté lors du CA du. Les noms de « Jussieu », de « Denis Diderot », puis d'« Albert Einstein » arrivent en tête de cette consultation. Afin de ne pas faire primer l'une des disciplines de l'université sur une autre, le CA vote finalement pour l'appellation de « Denis Diderot ». Le nom est officiellement adopté par l'université à la suite des « journées Denis Diderot » organisées du 2 au[20].

L'université revoit son organisation interne, en passant ainsi auxcompétences élargies au[21], et en ouvrant uneécole d'ingénieurs à la rentrée2010.

Création du campus « Paris Rive Gauche »

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Article détaillé :Campus Paris Rive Gauche.
LesMoulins dans leur environnement urbain.
L'esplanade Pierre-Vidal-Naquet introduisant les Grands Moulins de Paris, siège principal de l'université.

Jusqu'en2005, le campus de Jussieu compte près de 40 000 étudiants, soit le double de l'effectif prévu initialement, hébergeant simultanément trois établissements universitaires comportant locaux administratifs,laboratoires de recherche,amphithéâtres, salles detravaux dirigés et salles detravaux pratiques. Le manque de locaux devient alors un problème crucial d'autant que la durée problématique et imposante dudésamiantage du « gril d'Albert » (dix ans minimum) impose la mobilisation d'une quantité considérable de locaux de substitution (appelés « locaux tampons ») : ces raisons expliquent l'échec du parachèvement du campus dans le cadre du plan « Université 2000 ». Après un relevé cadastral de ses locaux effectué en1989, l'université n'a posé la question du déménagement du campus qu'au début des années1990 : il s'est avéré que le coût final de location de locaux tampons aurait été aussi élevé que le coût de construction de locaux neufs.

Ennovembre 1995, Jean-Pierre Dedonder, alors président, présente le projet de déménagement aux autorités de tutelle. La dénominationParis Rive Gauche (PRG) concerne non seulement le projet de déménagement mais aussi le site d'implantation définitif de la totalité des composantes (hors secteur santé). L'université, convaincue par le coût onéreux et long des travaux engendrés par de telles remises aux normes, poursuit alors sa politique de création de nouveaux bâtiments sur le nouveau campus, tout en permettant ainsi une meilleure clarification de la répartition des locaux avec sa consœur l'université Paris 6 et l'Institut de physique du globe. Leconseil d'administration de l'université, réuni le, se prononce unanimement en faveur du déménagement.

Le projet de déménagement commence à se concrétiser fin1999 par six opérations dans le cadre ducontrat de projets État-région : rénovation desGrands Moulins de Paris et de laHalle aux Farines et construction de quatre bâtiments. La deuxième phase de construction ayant été lancée en2010, l'université dispose aujourd'hui dans le prolongement du sitePRG de 155 000 m2 de locaux neufs ou réhabilités, dont la livraison finale par le groupement Unicité (groupeVinci) est attendue pour 2012 dans le cadre d'unpartenariat public-privé : les bâtiments, loués pendant 27 ans pour un loyer annuel d'un montant inférieur à dix millions d'euros hors-taxes (dont 15 % assureront le financement des coûts de maintenance et d'exploitation) deviendront ensuite propriété de l'université. La première pierre des premiers bâtiments a été posée le[22] parFrançois Fillon, alorsMinistre de l'Éducation nationale[23], et celle des quatre derniers le parValérie Pécresse, alorsMinistre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche[24].

Alliance

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L'établissement se rapproche d'autres universités parisiennes à partir du milieu desannées 2000 dans le cadre de la mise en place depôles de recherche et d'enseignement supérieur (PRES) et duplan campus. Un premier rapprochement est opéré en avec la création de l'associationParis Centre Universités, qui regroupe alors l'université avec celles deParis-I etParis-V[25], alors que les autres universités parisiennes s'étaient unies autour du projet deParis Universitas l'année précédente. Les projets portés par ces premières réunions d'établissements ne sont pas retenus lors de la première phase du plan campus d', et de nouveaux rapprochements se forment[26]. Paris 7 intègre par la suite le projetSorbonne Paris Cité, qui rassemble aussi les universités deParis-III,Paris 5 etParis-XIII, ainsi que d'autres établissements d'enseignement supérieur commeSciencesPo[27], et le PRES est officiellement créé le[28].

Les universités Paris-III, Paris-V et Paris 7 décident en 2017 d'une fusion initialement prévue pour le[29]. Ainsi créée, l'Université Paris-Cité n'inclut finalement pas Paris-III, et la fusion complète des universités Paris-V, Paris-VII et l'IPGP est reportée au[30].

Présidence

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PrésidentsVoir et modifier les données sur Wikidata
IdentitéPériodeDurée
DébutFin
Michel Alliot[31]
( -)
5 ans
Yves Le Corre[32]
( -)
5 ans
Jean-Jacques Bernier[33]
( -)
1 an
Jean-Jacques Fol[34]
( -)
5 ans
Nadine Forest(d)[35]
(née en)
5 ans
Jean-Pierre Dedonder[36]
(né en)
5 ans
Michel Delamar[37]
(né en)
5 ans
Benoît Eurin[38]
(né au XXe siècle)
5 ans
Guy Cousineau[39],[40]
(né en)

(démission)
2 ans
Vincent Berger[41]
(né en)
4 ans
Christine Clerici[42],[43]
(née en)

(fusion)
5 ans

Organisation

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Composantes

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Entrée principale dubâtiment Condorcet.

Les formations ensciences dures étaient composées des deux départements de formation de licence « sciences de la nature et de la vie » et « sciences exactes », de l'école d'ingénieurs Denis-Diderot, de l'IUT Paris-Jussieu, de l'institut de recherche sur l'enseignement des mathématiques, ainsi que des cinq UFR de chimie, d'informatique, de mathématiques, dephysique et de biologie[44].

Les formations en lettres et sciences humaines étaient organisées par un département de formation de licence, l'institut de la pensée contemporaine et huit UFR d'études[44].

Les formations en santé étaient structurées autour de l'institut universitaire d'hématologie, ainsi que de deux UFR de santé (odontologie et médecine)[44].

Écoles doctorales

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L'université disposait de neufécoles doctorales. Elle était en partenariat avec quatorze autres écoles doctorales, rattachées à des universités de la région[45]. Les écoles étaient réparties entre un secteur dédié aux lettres, langues et sciences humaines[46] et un autre dédié aux sciences et à la santé[46].

Bibliothèques

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LesGrands Moulins de Paris, où est située la bibliothèque centrale.

La bibliothèque centrale est auCampus des Grands Moulins. Elle fait 8 000 m2 et disposait en2011 180 000 documents.

Deux bibliothèques (Bichat et Villemin) étaient dédiées à la médecine[47].

Implantation

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Carte d'implantation ducampus des Grands Moulins.

L'université est principalement implantée dans le quartierParis Rive Gauche[48], mais dispose aussi d'installationsrue Charles-V (UFR études anglophones), dans l'Immeuble Montréalrue de Tolbiac (UFR GHSS et Sciences sociales),rue du Chevaleret (UFR Mathématiques et Informatiques) etrue de Paradis (UFR Sciences humaines cliniques).

En 2011 le campus rive gauche a accueilli quatre nouveaux bâtiments[49]. L'université est partenaire duNouveau quartier latin (NQL 13).

L'établissement occupe également différents locaux dans le13e arrondissement de Paris.

L'hôpital Bichat-Claude-Bernard est utilisé pour les formations de l'université.

L'hôpital Saint-Louis[50] et l'hôpital Bichat-Claude-Bernard[51] sont utilisés par les formations médicales. Les formations en odontologie sontrue Garancière dans le sixième arrondissement[52] et les formations en sciences humaines cliniquesrue de Paradis[53]. Elles disposent de leurs propres bibliothèques[54],[55],[56].

Enseignement et recherche

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Formation

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À la rentrée2015, l'université proposait 27licences et unDiplôme d'ingénieur[57]. Elle dispensait deslicences générales etprofessionnelles[58].

En 2011, selon leministère de l'Enseignement supérieur, 93 % des diplômés en sciences sociales, dures et médecine occupaient un emploi dans les trente mois.

Échanges internationaux

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L'université avait 1 104 accords d'échange avec 293 institutions étrangères dans 53 pays dont 188 avec des universités européennes[59]. Elle était membre d'Erasmus[60].

En 2007 elle a accueilli le Premier Ministre deCorée du Sud[61].

Elle était membre de laGuilde des universités européennes de recherche[62].

Recherche

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Article détaillé :Fondation sciences mathématiques de Paris etIREM.

Elle disposait de 102 laboratoires[63],[64],[65] dont 80 % en unité mixte d'autres organismes parmi lesquels leCNRS, l'INSERM, leCEA, l'INRIA et l'Institut Pasteur. Elle délivrait environ 500thèses[66] et 80HDR par an[67],[68].

Elle a créé le prix « Diderot Innovation »[69] en partenariat avec leCNRS, relancé en[70].

Classement

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En2012 elle était entre la101e et la150e place (45e en mathématiques) et entre la4e et la7e place en France dans leclassement de Shanghai[71]. La même année, elle était234e dans leQS World University Rankings[72],166e dans leTimes Higher Education World University Rankings[73] et786e dans leRanking Web of World Universities[74].

Vie étudiante

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Sociologie

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En2009, l'université comptait 24 737 étudiants[75] dont 1,5 % en droit et économie, 42 % en lettres, 26 % en sciences et 29,5 % en médecine[76].

3 482 étudiants étaient boursiers soit plus que la moyenne nationale[76].

Activités sportives

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Elle proposait différents sports[77] ainsi qu'une formation aubrevet de surveillant de baignade et aubrevet national de sécurité et de sauvetage aquatique.

Monde associatif

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Elle proposait un financement sur unfonds de solidarité et de développement des initiatives étudiantes pour des projets associatifs qui s'élevait à 231 000 euros en 2007[78],[79].

Elle comptait plus de cinquante associations[79].

Évolution démographique

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Évolution démographique de la population universitaire

Évolution démographique (ligne 1)
20002001200220032004200520062007
24 744[80]24 183[81]24 347[82]24 810[83]25 597[84]25 769[85]24 684[86]22 973[87]
Évolution démographique (ligne 2)
20082009201020112012201320142015
24 158[88]24 737[89]26 394[90]24 901[91]24 289[92]24 443[92]23 250[92]24 559[92]
Évolution démographique (ligne 3)
201620172018-----
25 889[92]25 624[92]25 523[92]-----

Personnalités liées à l'université

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Le lauréat du prix Nobel de physiqueGeorge Fitzgerald Smoot, enseignant de l'université.

Enseignants et anciens enseignants

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Voir la catégorie :Enseignant à l'université Paris-Diderot.

Dans le domaine scientifique, des personnalités comme le lauréat du prix Nobel de physique 2006[93]George Fitzgerald Smoot[94],[95],[96], ou le lauréat du prix Nobel de physiologie ou médecine 1980[97]Jean Dausset ont enseigné à l'université, de même que le membre de l'Académie des sciencesJean-Michel Savéant, l'astrophysicien découvreur des anneaux de NeptuneAndré Brahic, le vice-président de l'Académie de médecinePatrice Tran Ba Huy, le recteur de l'Agence universitaire de la FrancophonieBernard Cerquiglini, ou encore le premier président du Comité consultatif national d'éthiqueJean Bernard. Les départements Histoire et Sociologie ont compté nombre de chercheurs :Jean Duvignaud,Pierre Ansart,Michelle Perrot, Catherine Coquery-Vidrovitch, Gérard Namer, Claude Liauzu, etc.

Plusieurs personnalités politiques ont enseigné à l'université, comme les anciens ministre français de l'Éducation nationaleClaude Allègre etLuc Ferry[98], l'eurodéputé françaisJean-Luc Bennahmias, ou encore le ministre estonienJaak Aaviksoo[99].

Étudiants

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Voir la catégorie :Étudiant de l'université Paris-Diderot.

Plusieurs étudiants de l'université se sont illustrés dans le domaine des arts, comme le lauréat duprix Médicis 1995Pascal Bruckner, ou le réalisateurcoréenJeon Soo-il. Des journalistes comme le lauréat duprix Albert-Londres 1984Jean-Michel Caradec'h, la chercheuse en biologieAlice Meunier, des philosophes commeGilles Dowek (grand Prix de philosophie 2007), l'eurodéputée allemandeEvelyne Gebhardt, la biomathématicienneDominique Costagliola, la géophysicienneMioara Mandea, l'astronome et astrophysicienneFabienne Casoli, l'avocateAïcha Kadhafi, le maître bouddhiste zen et auteurRoland Yuno Rech et la ministreCécile Duflot ont étudié à l'université[100].

Docteurshonoris causa

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Lors de la cérémonie de remise des titres de docteurhonoris causa le enSorbonne,Benoît Eurin, alors président de l'université, décerne, en présence de l'historien du droit françaisMaurice Quénet, la distinction à neuf personnalités[101] :Aravind Joshi, Stephen K. Krane, Goverdhan Mehta,Edward Said,Reinhart Koselleck Henry P. McKean,Salman Rushdie, Livio Scarsi et Tatsuo Suda.Vincent Berger, président de l'université en 2011, décerne la distinction àLee Myung-bak, président de laCorée du Sud[102] le.

Notes et références

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Notes

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  1. Nom d'usage dont s'est doté l'établissement par délibération de son conseil d'administration. Le précédent nom d'usage adopté en 1994 était « université Denis-Diderot ».

Références

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  1. a etbDécret du 23 décembre 1970 portant érection d'universités et instituts nationaux polytechniques en établissements publics à caractère scientifique et culturel
  2. Répartition des moyens 2016 aux opérateurs de l'Enseignement supérieur du programme 150 -DGESIP, 17 décembre 2015[PDF]
  3. « Université et enseignement supérieur ; Paris 7 (1970-2005) », surFranceArchives(consulté le)
  4. Présentation Sorbonne Paris Cité : Université Paris Diderot -Université Sorbonne Paris Cité.
  5. a etbRobert Mallet, Recteur de l'Académie de Paris de 1969 à 1980 -7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990,pp. 5-8 et 23-24, site officiel
  6. Décretno 68-1041 du 27 novembre 1968 portant création dans l'académie de Paris de dix facultés de médecine
  7. Jean Bernard, professeur d'hématologie clinique de l'université Paris 7 de 1970 à 1980, membre de l'Académie française -7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990, site officiel
  8. Antoine Culioli, professeur de linguistique à l'université Paris 7 de 1971 à 1992 -7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990,pp. 9-11, site officiel
  9. Statuts de l'Université Paris VII approuvés par arrêté ministériel en date du 14 décembre 1970 - Site officiel[PDF]
  10. Arrêté du 21 mars 1970 et arrêté du 18 novembre 1970.
  11. idem
  12. CHUQUETHélène et Jean-LouisDUCHET, « Institut d’anglais Charles-V », surHÉPISTÉA,(consulté le)
  13. À partir de membres des unités de physiologie végétale et botanique, de physiologie animale, et de biologie, zoologie.
  14. À partir de membres des unités d'application de la physique, d'optique et physique moléculaire, de physique des solides,et de physique théorique.
  15. À partir de membres des unités de chimie physique, de chimie organique, et de chimie inorganique
  16. id.
  17. Michel Alliot, premier président de l'université Paris 7 -7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990,pp. 9-11, site officiel
  18. ab etcFrançois Bruhat, professeur de mathématiques à l'université Paris 7 de 1970 à 1989 -7 à dire, journal de l'université Paris 7, mai 1990,pp. 15-18, site officiel
  19. Michelle Perrot,« Les premières expériences »,Les cahiers du CEDREF n°10, 2001, consulté le 15 avril 2020.
  20. Le document du mois, juillet 2006 : 1994, Paris 7 choisit le nom de Denis Diderot. - Site officiel
  21. « Universités: ce qui change au1er janvier - Cordélia Bonal,Libération, 30 décembre 2008
  22. Intervention du ministre lors de la pose de la première pierre de l'université Denis Diderot - Paris 7 - Discours deFrançois Fillon du 30 septembre 2004, Ministère de l'Éducation nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
  23. Fillon invite les facs à passer à la vitesse supérieure - Emmanuel Davidenkoff,Libération,1er octobre 2004
  24. Pose de la première pierre des 4 derniers bâtiments du grand campus de la Zac Rive Gauche - Université Paris Diderot-Paris 7 - Communiqué de presse du 21 janvier 2011,Valérie Pécresse, Ministère de l'Education nationale, de l'Enseignement supérieur et de la Recherche
  25. Paris Centre Universités - Journal de Paris 1 Panthéon-Sorbonne, juin 2006,p. 5[PDF]
  26. Universités parisiennes : l'Opération campus vaut bien quelques rapprochements -L'Étudiant/EducPro, 19 juin 2008
  27. Mariages arrangés pour les facs parisiennes - Véronique Soulé,Libération, 17 mars 2010
  28. Décret n° 2010-143 du 10 février 2010 portant création de l'établissement public de coopération scientifique « Université Paris Cité »
  29. Camille Stromboni, « Le projet de fusion de trois universités parisiennes est lancé »,Le Monde,‎
  30. Université Paris-Cité, « Approbation des statuts de l’Université de Paris »(consulté le)
  31. Jérôme Fenoglio,Marie-Pierre Lannelongue,Le Monde (quotidien), Société éditrice du Monde,Louis Dreyfus etJérôme Fenoglio,Paris,consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
  32. Jérôme Fenoglio,Marie-Pierre Lannelongue,Le Monde (quotidien), Société éditrice du Monde,Louis Dreyfus etJérôme Fenoglio,Paris,consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
  33. Jérôme Fenoglio,Marie-Pierre Lannelongue,Le Monde (quotidien), Société éditrice du Monde,Louis Dreyfus etJérôme Fenoglio,Paris,consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
  34. Jérôme Fenoglio,Marie-Pierre Lannelongue,Le Monde (quotidien), Société éditrice du Monde,Louis Dreyfus etJérôme Fenoglio,Paris,consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
  35. Jérôme Fenoglio,Marie-Pierre Lannelongue,Le Monde (quotidien), Société éditrice du Monde,Louis Dreyfus etJérôme Fenoglio,Paris,consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
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  37. Jérôme Fenoglio,Marie-Pierre Lannelongue,Le Monde (quotidien), Société éditrice du Monde,Louis Dreyfus etJérôme Fenoglio,Paris,consulté le.Voir et modifier les données sur Wikidata
  38. « https://www.aefinfo.fr/depeche/436565-benoit-eurin-president-de-paris-vii »
  39. « https://www.aefinfo.fr/depeche/384811-guy-cousineau-elu-president-de-paris-vii-apres-trois-journees-de-scrutin »
  40. « https://www.letudiant.fr/educpros/actualite/paris-7-demission-du-president-mis-en-minorite.html »
  41. « https://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/berger-vincent-606.html »
  42. « https://www.letudiant.fr/educpros/personnalites/clerici-christine.html »
  43. « https://www.lemonde.fr/education/article/2013/10/16/universite-paris-diderot-les-medecins-prennent-le-pouvoir_5993635_1473685.html »
  44. ab etcLes composantes - Université Paris Diderot, consulté le 27 février 2011
  45. Les études doctorales - Université Paris Diderot, consulté le 27 février 2011
  46. a etb23 Ecoles doctorales - Université Paris Diderot, consulté le 27 février 2011
  47. Agence d'évaluation de la recherche et de l'enseignement supérieur février 2009,p. 16
  48. « Implantation de l'Université »
  49. « Contrat de partenariat pour la mise en œuvre de la deuxième phase de construction de l'université »
  50. Implantation de l'Université, Saint-Louis - Université Paris Diderot, consulté le 8 mai 2011
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Annexes

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