Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Unités de protection du peuple

Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur les redirections

« YPG » redirige ici. Pour les autres significations, voirYPG (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecForces de défense du peuple.

Unités de protection du peuple
Yekîneyên Parastina Gel
YPG
Image illustrative de l’article Unités de protection du peuple

IdéologieConfédéralisme démocratique
ObjectifsAutodétermination duKurdistan syrien
StatutActif
Site webwww.ypgrojava.org/englishVoir et modifier les données sur Wikidata
Fondation
Date de formation[1]
Pays d'origineSyrie
Actions
Mode opératoireLutte armée,guérilla
Zone d'opérationKurdistan syrien
Kurdistan irakien
Organisation
Chefs principauxSipan Hemo,Mahmoud Berxwedan
Membres35 000 à 60 000[2],[3],[4]
Fait partie deForces démocratiques syriennes(depuis 2015)
Branche politiquePYD
Groupe reliéPKK,YPJ,HPG,YBŞ,YJÊ
Répression
Considéré comme terroriste parTurquie
Guerre civile syrienne
Guerre d'Irak
Seconde guerre civile irakienne
modifier 

LesUnités de protection du peuple (enkurde :Yekîneyên Parastina Gel, abrégéYPG, prononcé[ jɛ.pɛ.gɛ]) forment la branche armée duParti de l'union démocratique (PYD) kurde enSyrie. Elles sont créées en2011 lors de laguerre civile syrienne.

Histoire

[modifier |modifier le code]

En juillet-, des YXG (enkurde :Yekîneyên Xweparastina Gel, Unités d'autodéfense du Peuple) sont créées dans le contexte des manifestations contre le régime syrien. Ces premières unités sont constituées de groupes d’autodéfense mis en place à la suite des émeutes deQamichli en 2004, ainsi que de Kurdes de Syrie ayant combattu au cours des années 1990 dans les rangs de la guérilla kurde duParti des travailleurs du Kurdistan (PKK).

En 2012, les YXG sont restructurées et prennent le nom de YPG[5].

Effectifs

[modifier |modifier le code]
  • Premier drapeau des YPG, utilisé entre 2011 et 2012.
    Premier drapeau des YPG, utilisé entre 2011 et 2012.
  • Variante du premier drapeau des YPG, utilisée entre 2011 et 2012.
    Variante du premier drapeau des YPG, utilisée entre 2011 et 2012.
  • Drapeau des YPG depuis 2012.
    Drapeau des YPG depuis 2012.
  • Drapeau des YPJ.
    Drapeau desYPJ.
  • Drapeau du Bataillon international des YPG.
    Drapeau du Bataillon international des YPG.

Les troupes des YPG sont composées de deux types de structures : d'une part, celui formé de cadres, engagés en principe à vie, qui renoncent à toute propriété privée, vie de famille et aux relations sexuelles, et celui formé de miliciens (ou locaux,heremî). Ces derniers, contrairement aux cadres, ne sont pas considérés comme des professionnels mais sont salariés (70 000 livres syriennes, l’équivalent d’environ 115€)[5].

Le, un porte-parole des YPG affirme que le mouvement dispose de 35 000 combattants[6], chiffre que laBBC estime cependant plutôt entre 10 000 et 15 000[7]. En,Hamid Messoud, reporter deFrance 24, écrit que les forces des YPG sont d'environ 40 000 combattants[8]. En2015, leurs effectifs sont estimés entre 35 000 et 65 000 combattants, dont environ 40 % de femmes, qui sont pour certaines intégrées dans lesUnités de protection de la femme (YPJ), une branche féminine des YPG[2]. En mars2016,Salih Muslim, coprésident duPYD, déclare que les forces kurdes comptent entre 40 000 et 50 000 hommes et femmes[3]. Fin 2016, les YPG affirment disposer de 60 000 hommes et femmes dans leurs rangs — dont 24 000 pour les YPJ — et annoncent que leur objectif est de dépasser les 100 000 pour la seconde moitié de l'année 2017[4]. Selon le porte-parole des YPG, chaque combattant recevra un salaire mensuel de 200 dollars, contre 180 dollars maximum en 2016[4].

SelonForeign Policy, près de 40 % des troupes des YPG sont composées de femmes[9]. Certaines unités de combat sont exclusivement féminines ; d'autres totalement masculines, et d'autres encore sont mixtes[8].

Selon les combattants kurdes, la présence de femmes soldats dans leurs rangs leur donne un avantage contre les djihadistes car ces derniers pensent être privés du paradis s'ils sont tués de la main d'une femme[10]. Selon Rusen Aytac, chargé du département des droits de l'Homme à l'Institut kurde de Paris :« Pour un membre de l'État islamique il est beaucoup plus difficile de combattre les femmes car selon eux se faire tuer par une femme équivaut àl'exclusion du Paradis. Dans leur conception être tué par une femme équivaut à du déshonneur »[9]. Cependant ces affirmations, abondamment relayées par les combattantes kurdes, sont contestées par l'historien militaire Laurent Touchard :« Aucun texte sacré de l'islam ne mentionne qu'un djihadiste qui serait tué par une femme combattante se verrait refuser le paradis ; absolument rien dans laSunna, pas l'ombre d'unhadîth, et encore moins dans leCoran. À ma connaissance aucun djihadiste n'a confié sa peur de « croiser le fer » avec une femme kurde, pas une déclaration sur les réseaux sociaux n'a confirmé – même a minima – cette rumeur. […] Si cette peur était aussi prononcée qu'il est dit, pourquoi les lignes de l'EI ne se sont-elles pas effondrées sitôt que les Kurdes sont massivement entrés en action ? Pourquoi lesiège de Kobané a-t-il été si long ? La réponse me semble évidente : belle histoire mais légende dans son ensemble »[11].

Selon le témoignage en d'un militaire français cité parLe Monde :« Les combattants kurdes syriens sont de vrais chats maigres ! Ils sont plus combatifs, plus disciplinés et plus organisés que n’importe quelle autre force de la région, hors armées régulières »[12].

Combattants étrangers

[modifier |modifier le code]
Combattants étrangers servant dans les rangs des YPG, avec au centre l'acteurbritanniqueMichael Enright.

Pendant la guerre, des combattantsoccidentaux, généralement anciens militaires, hommes et femmes, se joignent également aux YPG pour combattre les djihadistes[13],[14],[15],[16]. Initialement peu nombreux, leur nombre augmente après labataille de Kobané, le, l'OSDH affirme que 400 volontaires occidentaux venus d'Amérique, d'Europe et d'Australie combattent au sein des YPG, et qu'à cette date huit d'entre eux ont été tués, dont une femme[17].

En mai2015, àRas al-Aïn, un bataillon, baptisé « al-Shahid Sarkan » (« le martyr Sarkan »), est entièrement formé par des combattantsturcs duParti communiste marxiste-léniniste (MLKP)[18].

Le, àRojava, un bataillon, baptisé « Bataillon international de libération », est formé par des combattants étrangers. Le groupe a été mis en place par des membres du MLKP inspirés par lesBrigades internationales qui ont combattu durant laguerre civile espagnole. Le groupe est composé de combattantsturcs,espagnols,grecs,allemands,albanais,circassiens,arabes,arméniens etlazes.

Au, selon les YPG, huit combattants occidentaux ont été tués dans leurs rangs ; un Américain, deux Britanniques, deux Allemands, deux Australiens et un Canadien[19].

SelonFrance 24, entre2013 et début2018, 1 500 à 2 000 combattants étrangers ont rejoint les rangs des YPG[20]. Parmi ces derniers figurent plusieurs profils : des aventuriers sans expérience militaire et sans motivations politiques ; d'anciens militaires, pour certains proches de l'extrême-droite, motivés par le combat contre l'État islamique ; et des militants d'extrême-gauche, de plus en plus nombreux, séduits par leprojet révolutionnaire instauré par lePYD auRojava[20],[21],[22],[23].

Pour la France, ceci a pour conséquence une certaine inquiétude de la part des services de renseignement, qui redoutent des attentats perpétrés par des militants révolutionnaires formés aux pratiques militaires. Il s'ensuit lesarrestations du 8 décembre 2020, considérées par certains comme abusives et idéologiques[24]. Sept personnes sont mises en examen pour association de malfaiteurs en vue de commettre des actes terroristes.

Commandement

[modifier |modifier le code]

Affiliation

[modifier |modifier le code]

Le, les YPG et des brigades de l'Armée syrienne libre créent un centre d’opérations conjoint dans la région deKobané appelé « Volcan de l'Euphrate ». Il a pour objectif de reprendre les territoires contrôlés par l'État islamique[28].

Les Forces démocratiques syriennes

[modifier |modifier le code]

Le, les YPG et les YPJ forment avec plusieurs autres groupes lesForces démocratiques syriennes (FDS). Cette alliance rassemble également l'Armée Al-Sanadid, leConseil militaire syriaque,Jaych al-Thuwar et quelques brigades de l'Armée syrienne libre, ainsi qu'un Bataillon International de Libération. Le, un bataillon du Martyr Nubar Ozanyan, composé de combattantsarméniens, a été formé au sein des FDS[29]. Les YPG et les YPJ restent toutefois très largement la force dominante[30],[31],[32],[33],[34].

Actions

[modifier |modifier le code]

En 2012

[modifier |modifier le code]
Un milicien duPYD, àAfrine, en août 2012.

En, l'armée syrienne se retire duKurdistan syrien (Rojava) pour se redéployer àAlep et sur d'autres fronts. Les loyalistes demeurent dans les villes d'Al-Qamishli etHassaké, mais les miliciens kurdes duPYD, la branche syrienne duPKK, prennent sans tirer un coup de feu le contrôle d'Afrine le, deKobané le et de plusieurs autres localités[35],[36]. La région passe alors sous le contrôle duPYD et de sa branche armée, les YPG. Ces derniers écartent les partis duConseil national kurde (CNK) liés àBarzani et proches duConseil national syrien et dont les dirigeants sont contraints de s'exiler auKurdistan irakien[37].

Article détaillé :Bataille de Ras Al-Aïn.

À partir de, des heurts commencent à opposer les YPG aux brigades rebelles islamistes[7]. Le, des combats éclatent àRas al-Aïn entre les YPG et leFront al-Nosra et la brigade Ghouraba Al-Cham de l'Armée syrienne libre. Une trêve est conclue le mais en décembre les combats reprennent et se poursuivent pendant trois mois, jusqu'à ce qu'une nouvelle trêve soit conclue en[38],[39],[40].

En 2013

[modifier |modifier le code]
Des combattants des YPG en 2013.

En 2013, les YPG entrent en conflit direct contre certains groupes rebelles et en particulier contre les djihadistes duFront al-Nosra et de l'État islamique en Irak et au Levant, après que ces derniers ont pris en otages 200 civils kurdes le[41].

Le, les combats reprennent àRa’s al-‘Ayn, les forces kurdes duPYD prennent l'avantage et parviennent à chasser leFront al-Nosra de la ville[42]. Les YPG mènent ensuite une offensive en octobre dans legouvernorat de Hassaké. Selon l'OSDH, au moins 12 combattants kurdes et 29 djihadistes du Front al-Nosra et de l'État islamique en Irak et au Levant sont tués le[43]. Du 2 au, les YPG prennent 19 villages sur la route deRa’s al-‘Ayn àHassaké et près deTall Tamer[44].

En 2014

[modifier |modifier le code]
Une combattante des YPJ en novembre2014.
Articles détaillés :Bataille de Tall Hamis (2013-2014) etBataille de Al-Manajir.

Le, les YPG lancent une offensive contre les forces rebelles àTall Hamis etTell Brak. Les Kurdes affrontent principalement les islamistes d'Ahrar al-Sham et de l'État islamique en Irak et au Levant. Ils parviennent à prendre Tell Brak et à entrer dans Tall Hamis mais ils sont finalement repoussés le. Les Kurdes laissent 35 prisonniers qui seront décapités par les djihadistes[45],[46],[47]. Les YPG repoussent cependant à leur tour une offensive des djihadistes de l'EIIL à Al-Manajir le[48]. Le, les Kurdes lancent une nouvelle attaque et reprennentTell Brak[46],[49]. Cependant le village repassera encore sous le contrôle de l'EI[47].

En, le YPG est le premier groupe armé syrien à signer l'Appel de Genève sur l'interdiction des mines antipersonnel et des violences sexuelles[50].

Articles détaillés :Offensive de Kobané etBataille de Kobané.

Le, les djihadistes de l'État islamique lancent une offensive contre la ville deKobané (Aïn al-Arab en arabe), tenue par les YPG. Les Kurdes reçoivent des renforts venus deTurquie et parviennent à résister à l'attaque. Après un mois de combats, les YPG revendiquent la mort de 685 djihadistes contre 74 tués dans leurs rangs[51]. Mais, l'État islamique lance une nouvelle offensive contreKobané. Cette fois-ci les djihadistes progressent rapidement, ils prennent près de 400 villages en deux semaines, pénètrent dans la ville le et s'emparent de son centre quatre jours plus tard. Cependant lacoalition intervient et concentre 75 % de ses frappes en Syrie sur Kobané. Le, après des mois d'intenses combats, les Kurdes parviennent à reprendre la totalité de la ville. Ils lancent ensuite une contre-offensive pour reprendre les villages, dont la plupart sont rapidement reconquis. De septembre à février, plus de 500 combattants kurdes et 1 200 djihadistes sont morts pendant la bataille de Kobané[52],[53],[54],[55].

Article détaillé :Bataille de Sinjar.

Vers juillet-, les YPG s'allient avec leParti démocratique du Kurdistan (PDK) afin de lutter contre l'État islamique qui progresse enIrak. Des unités YPG pénètrent alors en Irak[56], elles ouvrent un couloir humanitaire dans les monts Sinjâr et procèdent à l'évacuation de 100 000 réfugiésYézidis menacés de famines et de massacres par l'État islamique. Selon le bilan des YPG, les combats livrés entre le et le dans les zones de Rabia,Sinjar et Jazaa ont fait 54 morts dans leurs rangs contre 473 morts, dont trois émirs, du côté des djihadistes de l'EI[28].

Le, dans legouvernorat de Hassaké, en Syrie, l'État islamique s'empare de la localité de Qassiab. Les YPG la reprennent deux jours plus tard. Selon l'OSDH, au moins trois combattants kurdes et 44 djihadistes sont tués dans ces affrontements[57],[58].

En 2015

[modifier |modifier le code]
Des combattantes des YPJ en2015.
Articles détaillés :Bataille de Tall Hamis (2015),Bataille de Tall Tamer etBataille de Tall Abyad.

Pendant l'année2015, grâce au soutien de la coalition, les YPG font de grosses avancées dans le nord de la Syrie. Le, dans legouvernorat de Hassaké, les YPG et leConseil militaire syriaque lancent une offensive sur la ville de Tall Hamis, située à l'est deHassaké et tenue par l'État islamique. Cependant, les djihadistes réagissent et deux jours plus tard ils attaquent à leur tour les positions kurdes et syriaques au sud de la ville de Tall Tamer, située de son côté à l'ouest deHassaké et tenue par les Kurdes. À Tall Hamis, l'offensive kurde est un succès, la ville est prise le, suivie deTell Brak le lendemain. Les YPG s'emparent également de Jazah et de 400 villages près de la frontière irakienne. Une fois encore, les Kurdes bénéficient du soutien aérien des forces de la coalition, au moins 200 djihadistes et quelques dizaines de Kurdes sont tués dans ces affrontements[59],[60]. À Tall Tamer, les combats sont plus indécis, les djihadistes s'emparent de plusieurs villages chrétiens et tentent de progresser vers Tall Tamer et Ras al-Ain. Fin mai, l'offensive de l'EI est finalement repoussée et les forces kurdes et assyriennes reprennent le terrain perdu[61].

De leur côté, les Kurdes des YPG prennent le contrôle duDjebel Abdulaziz, situé à une trentaine de kilomètres à l'ouest de Hassaké, et qui constitue « un point clé pour éliminer les djihadistes de la province »[62]. Ensuite, après avoir repoussé l'État islamique près de Tall Tamer etRa’s al-‘Ayn, ces mêmes troupes, soutenues par des éléments de l'Armée syrienne libre et lacoalition, lancent une contre-offensive sur la ville deTall Abyad, située sur la frontière turque entreKobané etRa’s al-‘Ayn[63]. Ils atteignent la ville le et s'en emparent le 16[64],[65]. L'État islamique subit alors sa plus grande défaite stratégique en Syrie depuis la proclamation du califat un an plus tôt, il perd un important point de passage des djihadistes étrangers vers laSyrie et un axe de la contrebande de pétrole vers laTurquie[66],[67]. Quant aux Kurdes, ils peuvent relier le canton deKobané à l'ouest au canton deCizir à l'est et unifier ces deux territoires[68]. Les YPG et les rebelles poursuivent ensuite leur avancée au sud, versRacca. Le, ils s'emparent de la base de la Brigade 93, puis prennent le lendemain la petite ville deAïn Issa[69].

Articles détaillés :Première bataille de Hassaké etDeuxième bataille de Hassaké.
Combattants des « unités anti-terreur », forces d'élite des YPG.

À l'est, les YPG et les forces du régime se partagent le contrôle de la ville deHassaké. Les affrontements entre les deux groupes sont rares mais des incidents éclatent occasionnellement, ainsi le, au moins huit combattants des YPG sont tués et quatre autres capturés tandis que les loyalistes laissent au moins neuf morts et 25 prisonniers[70],[71],[72],[73],[74],[75],[76]. Le, les prisonniers de deux camps sont échangés[77]. Fin mai, l'État islamique attaque la ville deHassaké, tenue par le régime syrien et les Kurdes. Les djihadistes ont d'abord l'avantage et atteignent le sud de la ville. Mais les YPG, d'abord réticents à appuyer les loyalistes, finissent par intervenir et le l'EI est repoussé après des combats qui ont fait plus de 150 morts[78],[79],[80]. Mais le, l'État islamique assaille de nouveauHassaké[81]. Les combats durent un mois, l'EI s'empare de plusieurs quartiers au sud, mais les Kurdes effectuent une manœuvre de contournement et prennent les djihadistes à revers. Le, après avoir encerclé les derniers combattants, les YPG et les loyalistes reprennent le contrôle de la ville. La bataille a fait environ 500 morts[82],[83].

Articles détaillés :Massacre de Kobané,Bataille de Aïn Issa etBataille de Sarrine.

Le, une centaine d'hommes de l'EI déguisés en combattants des YPG et de l'ASL parviennent à s'infiltrer en plein cœur de la ville deKobané. Les djihadistes font un carnage et massacrent environ 250 civils, avant que les YPG ne contre-attaquent et que les membres du commando ne soient tués ou mis en fuite[84],[85],[86]. Le, les djihadistes repartent à l'assaut à Aïn Issa. Le 6, ils parviennent à reprendre pied dans la ville avant d'être finalement repoussés par les YPG le. L'État islamique laisse au moins 150 morts dans l'offensive, les Kurdes perdent également plusieurs dizaines de combattants tués au moins[87],[88],[89],[90]. Enfin, le, après trois semaines de combats, les YPG prennent à l'EI la petite ville deSarrine, au sud deKobané[91].

Articles détaillés :Bataille de al-Hol etOffensive de Tichrin.

Le, les YPG et leurs alliés, désormais regroupés au sein desForces démocratiques syriennes, lancent une offensive contre l'État islamique àAl-Hol. Ils prennent la ville le, ainsi que plus de 1 000 kilomètres carrés le long de la frontière irakienne, les pertes des djihadistes sont estimées entre 100 et 500 morts[92],[93]. Un mois plus tard, le, les FDS s'emparent dubarrage de Tichrin, sur l'Euphrate[94]. Les Kurdes et leurs alliés peuvent alors franchir le fleuve à l'ouest, mais ils poursuivent également leur progression au sud, entreAïn Issa etRacca, dans les premiers jours de[95],[96].

En 2016

[modifier |modifier le code]
Des combattants des YPG en janvier 2016.
Article détaillé :Bataille de Tall Rifaat (février 2016).

En, les YPG profitent de l'affaiblissement des rebelles pour passer à l'offensive dans le corridor d'Azaz. Soutenus par l'aviation russe, ils s'emparent de l'aéroport de Menagh le[97],[98],[99],[100],[101]. Ils avancent ensuite versAzaz etTall Rifaat[102]. Le 13, l'artillerie turque postée à la frontière intervient et bombarde les positions kurdes dans ledistrict d'Azaz[103],[104],[105]. Malgré cela, les YPG prennentTall Rifaat le[106].

Articles détaillés :Bataille d'Al-Chaddadeh (2016) etRaid de Tall Abyad.

En février, lesForces démocratiques syriennes reprennent également leurs offensives contre l'État islamique dans legouvernorat de Hassaké. Le, la ville d'Al-Chaddadeh est prise[107]. Les djihadistes répondent le en menant un raid à l'intérieur des territoires tenus par les Kurdes àTall Abyad et plusieurs villages de ses environs, 47 combattants kurdes et 140 djihadistes sont tués dans les affrontements[108].

Article détaillé :Bataille de Tall Rifaat (avril 2016).

Le, les rebelles tentent une attaque pour reprendreTall Rifaat, mais ils sont repoussés par les YPG et laissent au moins 53 morts tandis que les Kurdes en déplorent 11 selon l'OSDH[109]. Dans un communiqué, les YPG estiment de leur côté à 83 le nombre de « membres de gangs » tués et précisent détenir les corps de 66 d'entre eux. Après les combats les YPG paradent dans les rues d'Afrine avec les cadavres d'une cinquantaine de rebelles présentés comme des membres du groupeAhrar al-Sham, entassés sur une remorque[110].

Début juillet, l'organisation ouvre une plateforme officielle d'information et de recrutement : YPG International[111],[112].

Pertes

[modifier |modifier le code]

Les YPG donnent les bilans suivants concernant leurs pertes et celles de leurs adversaires :

  • En2013 : 379 morts dans les rangs des YPG, contre 2 923 rebelles islamistes et 376 soldats syriens loyalistes tués[113].
  • En2014 : 537 morts dans les rangs des YPG et YPJ, contre 4 964 membres de « gangs » tués, dont 228 corps ont été récupérés, lors de 414 combats[114].
  • En2015 : 680 morts dans les rangs des YPG, contre 5 875 morts dans les rangs de leurs adversaires (dont 2 177 cadavres récupérés) et 38 faits prisonniers[115].
  • En2016 : 613 morts dans les rangs des YPG[116].
  • En2018 : 894 morts dans les rangs des YPG, dont 600 dans labataille d'Afrine, 201 dans l'offensive de Deir ez-Zor, 61 par accident, 20 de maladie, 7 par des mines àRaqqa et 5 dans des bombardements turcs près de la frontière[117].

Fin, Amina Ossi, sous-ministre pour les relations extérieures des YPG dans le canton deDjézireh, déclare qu'au moins 3 000 membres des YPG et des YPJ ont été tués lors des trois précédentes années[118].

Accusations d'exactions

[modifier |modifier le code]

Selon un rapport publié parHuman Rights Watch le, des « abus » ont été commis dans les territoires contrôlés par lePYD, sa branche armée et sa police, les YPG et lesAssayech. L'organisation humanitaire dénonce des arrestations arbitraires d'opposants politiques kurdes, des passages à tabac, des procès « apparemment iniques », l'utilisation d'enfants-soldats et la mort ou la disparition d'au moins neuf opposants politiques du PYD en deux années et demie. Human Rights Watch reconnaît cependant que les exactions sont moins nombreuses que dans le reste de la Syrie, que les deux prisons visitées semblent « conformes aux normes internationales de base » et que la nouvelle constitution instaurée en janvier par les Kurdes, appelée le Contrat social, « défend plusieurs normes importantes en matière de respect des droits humains et interdit la peine de mort »[119].

Le les YPG et lesAssayech s'engagent publiquement à démobiliser leurs combattants âgés de moins de 18 ans, cependant leHRW affirme que le problème persiste au sein des deux forces, même si l'ONG concède que certains progrès ont été réalisés. Les YPG démobilisent 150 combattants mineurs pendant l'année2014[119],[120],[121].

Dans un rapport publié le,Amnesty International accuse les YPG de « crimes de guerre » pour avoir rasé des villages et chassé des populations arabes. Redur Xelil, porte-parole des YPG parle d'« accusation fausse, tout simplement ». Le commandement des YPG et des Assayech reconnaît des déplacements forcés qu'il ne qualifie cependant que d'« incidents isolés ». Amnesty réfute en revanche le terme de « nettoyage ethnique » et affirme que des Arabes et des Turkmènes continuent de vivre dans des territoires contrôlés par les YPG[122],[123],[25]. Un rapport de duConseil des droits de l’homme des Nations unies rejette les accusations de nettoyage ethnique : « La commission n’a trouvé aucune preuve étayant les accusations selon lesquelles les forces YPG ou FDS aient jamais ciblé les communautés arabes sur des bases ethniques ». D'après les Nations unies, des villages, arabes ou non, ont effectivement été évacués de force mais en raison des engins piégés et bombes dissimulés par le groupe État islamique[124].

Le,Human Rights Watch, affirme dans un rapport que des enfants — la plus jeune étant une fille de 13 ans — ont été recrutés par les YPG dans les camps de déplacées du nord-est de la Syrie[125],[126]. L'ONG, indique que les forces kurdes n'ont pas forcé les mineurs à rejoindre leurs rangs, mais qu'elles ont empêché les familles de communiquer avec leurs enfants[125]. Le, le Conseil démocratique syrien, bras politique desForces démocratiques syriennes, réagit en affirmant qu'il s'agit d'actions isolées :« Nous sommes contre l'enrôlement des enfants, quelles que soient les justifications. Ce qui a été évoqué dans le communiqué de HRW, ce ne sont que des abus individuels irresponsables, qui ne représentent pas la méthode ou la stratégie générale du Conseil démocratique syrien »[127]. Il s'engage alors à étudier les« allégations » et« si les faits sont avérés, de restituer aux familles les enfants qui ont été enrôlés (…) et de faire rendre des comptes aux responsables de ces abus »[127]. Cependant en2017, l'ONU répertorie 224 cas de recrutement d'enfants par les YPG et les YPJ, soit près de cinq fois plus qu'en2016[125].

Désignation comme organisation terroriste

[modifier |modifier le code]

LePYD et les YPG sont classés comme organisations terroristes par laTurquie, tout comme lePKK dont le PYD et les YPG ne seraient que les branches syriennes selon la Turquie[128],[129].

Toutefois, si le PKK est égalementclassé terroriste par le Conseil des ministres de l'Union européenne ni le PYD ni les YPG ne le sont[130]. LesÉtats-Unis partagent la même ligne[131].

Notes et références

[modifier |modifier le code]
  1. [1] diclehaber.com
  2. a etbMoyen-Orient,Kurdistan(s), une nation, des états ?, numéro 26, avril-juin 2015,p. 43.
  3. a etbSyrie: les forces kurdes prépareraient la bataille de «libération» de Raqqa,Le Soir, 31 mars 2016.
  4. ab etcTom Perry,Exclusive: Syrian Kurdish YPG aims to expand force to over 100,000,Reuters, 20 mars 2017.
  5. a etbStéphane Barth,Les militants internationalistes engagés dans les Forces Démocratiques Syriennes, Mémoire de Master 1 en sociologie - Université Paris Nanterre, 2018/2019, 96 p.,p. 20-21.
  6. The Daily Star (en) :Kurdish militia has 35,000 fighters: spokesman.
  7. a etb(en) « Syria crisis: Guide to armed and political opposition », surBBC,.
  8. a etbFrance 24 :Reportage : sur le front syrien, les combattantes kurdes affrontent l'EIIL.
  9. a etb« Irak : ces femmes qui combattent l'État Islamique »,RTL,.
  10. « : Irak: des combattantes kurdes s’engagent contre les jihadistes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surliberation.fr.
  11. Laurent Touchard,« Les djihadistes de l'EI ont-ils peur de se battre contre des femmes ? Non. »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surconops-mil.blogspot.fr,.
  12. Nathalie Guibert etAllan Kaval, « En Syrie, la guerre très spéciale de la France », surLe Monde,.
  13. « Syrie : 2 Anglais se battraient contre l'EI », surLe Figaro,.
  14. Lazar Berman, « Une Israélienne rejoint les combattants kurdes », surThe Times of Israel,.
  15. « Reuters : Un ex-soldat américain combat aux côtés des Kurdes contre l'EI », surzonebourse.com.
  16. « Huffington Post : Facebook : Recrutement de volontaires pour combattre l'État islamique en Syrie (PHOTOS/VIDÉO) », surquebec.huffingtonpost.ca.
  17. (en) « More than 400 fighters from Australia, America and Europe join YPG. », surOSDH,.
  18. (en) « http://www.syriahr.com/en/2015/07/the-second-german-fighter-in-ypg-killed-in-clashes-with-islamic-state/ A second German fighter in YPG killed in clashes with “Islamic State” », surOSDH,.
  19. (en) « German killed in Syria while fighting ISIS with Kurdish YPG: YPG official », surReuters,.
  20. a etbSarah Leduc, « Des Occidentaux avec les Kurdes à Afrin : l'ultra-gauche monte au front (1/2) »,France 24,.
  21. Sarah Leduc et Wassim Nasr, « Aux côtés des Kurdes à Afrin : la litigieuse question du retour des combattants français (2/2) », surFrance 24,.
  22. Adrien Jaulmes, « Syrie : ces volontaires étrangers qui combattent les djihadistes au sein des troupes kurdes », surLe Figaro,.
  23. Jean-Manuel Escarnot,«Seuls les plus aptes sont envoyés au front», surLibération,.
  24. « Pour le droit de se défendre dans la dignité face à la justice antiterroriste. Soutien à Libre Flot en grève de la faim », surlemediatv.fr(consulté le).
  25. a etbJérémy André, « Les Kurdes syriens sont-ils coupables de "crimes de guerre" ? »,Le Point,.
  26. « Nassrin Abdalla, commandante de l'YPJ, rédactrice en chef d'un jour de "L'Humanité" »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surL'Humanité,.
  27. « Syrie : la Turquie et les États-Unis à la rescousse de Kobané », surleparisien.fr,.
  28. a etbMaxime Azadi, « Un centre commun d'opérations entre Kurdes et opposition syrienne », surMediapart,.
  29. Stéphane Barth,Les militants internationalistes engagés dans les Forces Démocratiques Syriennes, Mémoire de Master 1 en sociologie - Université Paris Nanterre,, 96 p.,p. 15.
  30. Jean-Pierre Perrin etLuc Mathieu, « L’État islamique sur la défensive »,Libération,.
  31. « Kurdes et Arabes créent les Forces démocratiques de Syrie », surlorientlejour.com,.
  32. « Qui sont les nouveaux alliés des États-Unis en Syrie ? »,Le Point,.
  33. Jacques N. Godbout, « Un combattant Canadien de 23 ans, John Robert Gallagher, tué par le groupe armé État islamique en Syrie », sur45enord.ca,.
  34. « Syrie: le Pentagone salue une avancée de ses alliés arabes contre l'EI », suri24news.tv,.
  35. Guillaume Perrier, « Les Kurdes du PKK à l'offensive contre le régime de Damas », surLe Monde,.
  36. « Synthèse des évènements dans le gouvernorat d’Alep », sursyrianfacts.wordpress.com,.
  37. Moyen-Orient, Kurdistan(s), une nation, des États ?, numéro 26, avril-juin 2015,p. 43. Contribution de Jordi Tejel Gorgas.
  38. Guillaume Perrier, « En Syrie, Kurdes et rebelles entrent en conflit », surLe Monde,.
  39. Christophe Ayad, « L'avancée inexorable des rebelles syriens »,Le Monde,.
  40. Amara Makhoul-Yatim, « "Les Kurdes de Syrie jouent un jeu trouble" », surFrance 24,.
  41. Yassine Khiri, « Syrie: les Kurdes défendent leur autonomie face aux djihadistes », surL'Express,.
  42. « Syrie: les Kurdes infligent une cuisante défaite aux jihadistes », surL’Orient-Le Jour,.
  43. « Syrie: plus de 40 morts dans des combats entre jihadistes et Kurdes », surL'Express,.
  44. « Syrie: Les Kurdes chassent les jihadistes des localités du nord-est »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surhuffpostmaghreb.com,.
  45. Cédric Labrousse, « , AC : Le Front Islamique arrache une première victoire contre les forces kurdes à Tal Hamis (Syrie). ».
  46. a etb(en) Tom Perry, « Syrian Kurds take town from Islamists: watchdog », surReuters,.
  47. a etbLuc Mathieu,« A Tal Brak, les hommes de l’EI ont «fui comme des souris» »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surLibération,.
  48. Cédric Labrousse,« , AC : Les YPG infligent une lourde défaite à l’EIIS à al-Manajir (Syrie) »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  49. « Syrie: une ville antique et 17 villages pris par des Kurdes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surActu kurde,.
  50. « L'Appel de Genève signé par les rebelles du Mouvement Hazzm ce lundi »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surArcinfo.
  51. « Menacés de massacres, les habitants de Sinjar appellent le PKK à leur secours », surMediapart,.
  52. « Kobané : retour sur un mois de bataille », surL’Orient-Le Jour,.
  53. « Syrie : les forces kurdes ont repris Kobané face à Daech », surLe Parisien,.
  54. Louis Imbert, « Dans Kobané, libérée mais détruite »,Le Monde.
  55. (en) « More than 1800 killed since the IS started its attack on Ein al-Arab ”Kobane” », surOSDH.
  56. Samuel Forey, « Irak : les Kurdes reculent face aux djihadistes »,Le Figaro,.
  57. « Syrie: 30 djihadistes de l'EI tués par les forces kurdes »,Arcinfo,.
  58. « Syrie: des dizaines de jihadistes tués en combattant », surfr.canoe.ca,.
  59. « Nouveau revers des jihadistes face aux Kurdes en Syrie », surfrancetvinfo.fr,.
  60. Luc Mathieu, « A Tal Brak, les hommes de l’EI ont «fui comme des souris» », surLibération,.
  61. « Syrie: l'EI chassé de tous les villages chrétiens assyriens qu'il contrôlait »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surromandie.com.
  62. (en) Zozan Shekho, « Kurdish fighters expel ISIS radicals from major stronghold in Syria », suraranews.net,(consulté le).
  63. « Les forces kurdes avancent vers une ville à la frontière syro-turque tenue par l'EI », surL’Orient-Le Jour,.
  64. Jérôme Bastion, « Syrie: les Kurdes progressent à la frontière turque », surRFI,.
  65. « Syrie: le groupe État islamique perd la ville stratégique de Tal-Abyad », surRFI,.
  66. liberation.fr :Syrie: l’EI perd Tall Abyad, son plus grand revers dans le pays« Copie archivée »(version du surInternet Archive).
  67. RFI :Syrie: la bataille de Tal-Abyad, enjeu stratégique pour le groupe EI.
  68. [vidéo]France 24 :SYRIE - Violents combats entre Kurdes et jihadistes de l'État islamique à Tal Abyad.
  69. « Les Kurdes chassent l’État islamique d’une base syrienne clé », surLibération,.
  70. journalmetro.com :Les forces syriennes affrontent les unités kurdes« Copie archivée »(version du surInternet Archive).
  71. Reuters :http://www.zonebourse.com/actualite-bourse/Premiers-combats-importants-entre-Kurdes-et-pro-Assad-en-Syrie--19709301/.
  72. (en) « YPG fighters take control over the area expanded from the roundabout Tal Hajar to the northern entrance of al- Hasakah City », surOSDH,.
  73. « Combats inédits entre Kurdes et forces syriennes à Hassaka », surL'Orient-Le Jour,(consulté le).
  74. « Clashes continue between regime forces and YPG in al-Hasakah, no less than 14 killed from both sides »,OSDH,.
  75. « Syrie: 18 morts dans des combats inédits entre Kurdes et armée », surLa Croix,.
  76. « Un œil sur la Syrie : Fin de la lune de miel ou simple éclipse dans les relations entre le régime syrien et le PYD ? », surLe Monde, publié le 21 janvier 2015.
  77. (en) « : YPG and regime forces exchange dozens of prisoners »,OSDH,.
  78. liberation.fr :Syrie: le groupe État islamique aux portes d’une grande ville du nord-est« Copie archivée »(version du surInternet Archive).
  79. « En Syrie, la coalition frappe l'EI au bénéfice des rebelles et d'el-Qaëda », surL'Orient-Le Jour,(consulté le).
  80. « Daesh multiplie les assauts contre la ville d'Hassaké », surdirectmatin.fr,.
  81. « Syrie : l’EI gagne du terrain à Hassaké face aux forces du régime », surFrance 24,.
  82. « Syrie: à Hassaké, soldats syriens et Kurdes font front commun face à l'EI », surL'Obs,.
  83. « Soldats et kurdes syriens chassent leur ennemi jihadiste d'une ville clé », surLe Point,.
  84. « Syrie: plus de 3 000 personnes exécutées par l'EI en un an », surLa Croix,.
  85. « A Kobané, un des « pires massacres » de l’État islamique », surLe Monde,.
  86. « Syrie: Meurtre délibéré de civils par l'État islamique », surHuman Rights Watch,.
  87. « Syrie: l'EI attaque une localité prise récemment par les Kurdes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surromandie.com,.
  88. « L'EI reprend une ville aux combattants kurdes dans le nord de la Syrie (OSDH) », surXinhua,.
  89. « Aïn Issa en Syrie repasse aux mains des peshmergas kurdes »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surL'Obs,.
  90. « Syrie: nouvelles attaques suicides de l'EI », surLe Figaro,.
  91. « Syrie : les Kurdes coupent une route vitale pour l'EI dans le nord », surLe Point,.
  92. « États-Unis : les forces spéciales "très bientôt" en Syrie », surLe Point,.
  93. Syrian Kurdish-Arab alliance captures nearly 200 villages from IS« Copie archivée »(version du surInternet Archive),France 24, 16 novembre 2015.
  94. « Syrie: une coalition arabo-kurde prend à l'EI un barrage stratégique dans le nord », surLe Point,.
  95. « Syrie : 16 jihadistes tués dans des combats avec une coalition arabo-kurde », surL’Orient-Le Jour,.
  96. « Syrie: les rebelles progressent face à l'EI », surLe Figaro,.
  97. Allan Kaval avec Benjamin Barthe, « Les Kurdes de Syrie en embuscade », surLe Monde,.
  98. « Syrie: les rebelles perdent de nouvelles positions à Alep », surL’Orient-Le Jour,.
  99. « Près de 100 civils parmi les 500 morts dans l’offensive du régime à Alep », surL’Orient-Le Jour,.
  100. « Les Kurdes prennent un aéroport près d'Alep », surLe Figaro,.
  101. « Syrie: l'armée aux abords d'un bastion rebelle au nord d'Alep »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surromandie.com,.
  102. « Damas condamne les tirs turcs en Syrie, demande à l'ONU d'agir »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surromandie.com,.
  103. « Syrie : les Turcs bombardent des zones contrôlées par les Kurdes », surleparisien.fr(consulté le).
  104. « La Turquie bombarde les Kurdes », surlalsace.fr(consulté le).
  105. (en) « Turkey strikes Kurds in Syria, mulls ground attack with Saudi Arabia », surhindustantimes.com(consulté le).
  106. « Syrie: les Kurdes conquièrent un bastion rebelle », surLe Figaro,.
  107. « Syrie: les forces kurdes s'emparent d'un bastion de l'EI dans le nord-est »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surromandie.com,.
  108. « L'armée syrienne ouvre un nouveau front dans le Nord-Ouest », surboursorama.com,.
  109. « Syrie: 64 morts dans des combats entre rebelles et Kurdes », surLe Figaro,.
  110. Alijani Ershad et les Observateurs, « Des miliciens kurdes paradent avec des cadavres pour célébrer leur victoire », surFrance 24,.
  111. (en) « Rojava: YPG International goes online », surInsurrection News,(consulté le).
  112. « Rojava ouvre un nouveau site web pour l'information et le recrutement : YPG International ! », surunion-democratique.com(consulté le).
  113. Maxime Azadi, « Syrie: les Kurdes ont pris 5 villes, 6 districts et plus de 120 villages », surMédiapart,.
  114. « ANHA :YPG releases statement on the clashes in 2014 »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?).
  115. « Balance of the War Against Hostile Groups in Rojava, Northern Syria: Year 2015 », surYPGRojava,.
  116. « YPG releases the 2016 balance sheet of war », surypgrojava.org,.
  117. « Results of battles and resistance of YPG throughout 2018 », surYPG Press Office,.
  118. (en) Jonathan Steele, « The Syrian Kurds Are Winning! »,The New York review of Books,.
  119. a etb« Syrie : Des abus sont commis dans les enclaves sous contrôle kurde », surHuman Rights Watch,.
  120. « Syrie : Les forces kurdes enfreignent l'interdiction d'utiliser des enfants soldats », surHuman Rights Watch,.
  121. « L’État islamique et les forces kurdes continuent de recruter des enfants-soldats », surLe Monde,.
  122. « Amnesty accuse les forces kurdes syriennes d’avoir commis des crimes de guerre », surLe Monde,.
  123. « Nord de la Syrie : destructions de villages et déplacements forcés »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?),Amnesty International,.
  124. Mireille Court et Chris Den Hond, « Une utopie au cœur du chaos syrien »,Le Monde diplomatique,‎(lire en ligne, consulté le).
  125. ab etc« Les milices kurdes en Syrie recrutent des enfants déplacés, déplore HRW », surL’Orient-Le Jour,.
  126. « Syrie : les milices kurdes recrutent des enfants déplacés, selon HRW », surFrance 24(consulté le).
  127. a etb« Syrie : les Kurdes nient avoir recruté des enfants dans leurs milices », surL’Orient-Le Jour,.
  128. « La Turquie bombarde des secteurs kurdes dans le nord de la Syrie », surLExpress.fr(consulté le).
  129. Sarah Leduc, « Les Kurdes : une nation, quatre pays, une myriade de partis », surFrance 24,.
  130. « Les héros kurdes de Kobané reçus par François Hollande », surFrance 24,.
  131. « Turquie: l'ambassadeur américain convoqué après des déclarations de Washington sur les Kurdes de Syrie »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?), surromandie.com,.

Voir aussi

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]
  • Patrice Franceschi, « Avec sa folie antikurde, Erdogan menace la paix », propos recueillis par Alain Léauthier,Marianne,[lire en ligne].
  • Aurélie Moreau, « Bons baisers du Kurdistan - Silence ! Ça révolutionne »,Le Soir,[lire en ligne].

Documentaires

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

v ·m
Belligérants de laguerre civile syrienne
Régime syrien et alliés
République arabe syrienne
Iran et milices chiites
Russie
Milicespalestiniennes
Soutiens
Rebelles
Coalitions rebelles
Chambres d'opérations
Groupes rebelles islamo-nationalistes
Groupes salafistes djihadistes
Opposition politique
Soutiens
Kurdes et alliés
État islamique
Coalition
v ·m
Gouvernement irakien et alliés
République d'Irak
Milices chiites et alliés
Soutiens
Milice sunnite
Soutiens
Kurdes et alliés
Autres groupes kurdes
Groupes communistes
Milicesassyriennes
Gouvernement régional du Kurdistan
Parti de l'union démocratique
Parti des travailleurs du Kurdistan
Parti pour une vie libre au Kurdistan
  • HPJ
  • YRK
Coalition internationale en Irak et en Syrie
Groupes rebelles
Islamistes
Baasistes
Groupessalafistes djihadistes
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Unités_de_protection_du_peuple&oldid=227725906 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp