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Union pour la démocratie française

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Pour les articles homonymes, voirUDF.

Union pour la démocratie française
Image illustrative de l’article Union pour la démocratie française
Logotype officiel.
Présentation
Fondation
Fusion deForce démocrate(1998)
Pôle républicain, indépendant et libéral(1998)
Adhérents directs de l'UDF(1998)
Disparition(de facto)
Scission dansMPF(1994)
FRS(2001)
UMP(2002)
NC(2007)
Fusionné dansMouvement démocrate
Personnages-clésValéry Giscard d'Estaing
Raymond Barre
François Bayrou
Simone Veil
Jean Lecanuet
François Léotard
Alain Madelin
Alain Poher
Philippe de Villiers
Jean-Louis Borloo
Philippe Douste-Blazy
PositionnementCentre droit[1],[2],[3]
(centre àdroite)
IdéologieDémocratie chrétienne[4],[5]
Libéral-conservatisme[6]
Europhilie[7]
Radicalisme
Social-libéralisme[8]
Affiliation européenneParti populaire européen(1978-2004)[9]
Parti démocrate européen(2004-2007)
CouleursBleu puisorange
Mouvement démocrateSuivant
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L'Union pour la démocratie française (UDF) est unparti politique français regroupant plusieurs partis decentre droit ou dedroite non-gaullistes et d'inspirationdémocrate-chrétienne,libérale,europhile, ainsi queradicale dans une moindre mesure.

Fondée en vue desélections législatives de 1978 pour soutenir leprésident de la République en fonctionValéry Giscard d'Estaing, cette confédération est à nouveau au pouvoir de 1986 à 1988 puis de 1993 à 1997, en alliance avec leRPR.

Dans les années 2000, sous l'impulsion deFrançois Bayrou, l'UDF s'éloigne clairement de la droite. À partir de 2007, avec la création duMouvement démocrate (MoDem), dont elle est le principal membre fondateur, elle ne conserve qu'une existence légale.

Histoire

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Origines : mouvements centristes et libéraux français (1901-1978)

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Sur cette chronologie, les barres orange représentent l'adhésion à l'UDF.


Sous Jean Lecanuet et Valéry Giscard d'Estaing (1978-1996)

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Valéry Giscard d'Estaing,président de la République française de 1974 à 1981, à l’origine de la fondation de l’UDF.

Création en vue des législatives de 1978

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Soucieux de rajeunir son parti, dont la notoriété et la popularité sont faibles, Valéry Giscard d'Estaing soutient la transformation, en mai 1977, de la FNRI enParti républicain (PR), dontJean-Pierre Soisson devient le secrétaire général.

Le, alors que les sondages prédisent une victoire de la gauche auxélections législatives à venir, Valéry Giscard d'Estaing prononce un discours, àVerdun-sur-le-Doubs (Saône-et-Loire), dans lequel il appelle les Français à faire« le bon choix pour la France » et les met en garde contre les blocages politiques et les conséquences économiques (hausse du chômage, aggravation du déficit budgétaire, baisse de la valeur de la monnaie) que provoquerait une victoire de la gauche aux élections législatives du mois de mars[10],[11].

L'UDF est fondée le parMichel Poniatowski sur l'idée deJean Lecanuet et deJean-Jacques Servan-Schreiber pour aider le présidentValéry Giscard d'Estaing à disposer d'un parti le soutenant en vue desélections législatives de 1978, qui s'annoncent difficiles pour la droite.

Pour le journalisteLaurent de Boissieu, l'objectif de l'UDF à sa création est de« faire pièce auRPRchiraquien, lancé en 1976 »[12]. Une liste de candidats pouvant se réclamer de l'appartenance à l'Union pour la démocratie française est publiée le. Le nom de l'UDF provient du titre du livre de VGE,Démocratie française, vendu à plusieurs centaines de milliers d'exemplaires.

L'UDF regroupe les différentes composantes centristes et giscardiennes de la majorité (Parti républicain,Centre des démocrates sociaux,Parti radical,Centre national des indépendants et paysans, Mouvement démocrate socialiste de France) et permet ainsi de limiter les candidatures à droite lors du scrutin législatif. Le nouveau parti présente405 candidats pour491 circonscriptions. Elle réunit six composantes, du centre et de la droite non-gaulliste, qui demeurent chacune des partis politiques indépendants :

Le, l'UDF se dote d'une structure provisoire :Michel Pinton (Parti républicain) en devient délégué général et un comité exécutif et un conseil national, composés de personnalités issues des différentes mouvances, sont créés.

Selon les termes de Laurent de Boissieu, l'UDF regroupe« des familles idéologiques que beaucoup d'éléments opposent. Certaines pouvant par ailleurs être placées à la gauche du RPR, et d'autres à la droite du RPR »[12].

L'UDF connaît un succès auxlégislatives de mars 1978, avec 21,4 % des voix au premier tour et123 sièges à l'issue du second tour. Elle permet autroisième gouvernement Barre d'avoir une majorité à l'Assemblée nationale, leRPR étant le partenaire de cette coalition. Lesélections européennes de 1979 sont un nouveau succès pour l'UDF, qui arrive en tête avec 27,6 % des voix, devant le PS, le PC et le RPR.

Simone Veil présidant une séance duParlement européenen 1979.

Dans l'opposition face à François Mitterrand

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L'UDF passe dans l'opposition en, à la suite de la défaite de Valéry Giscard d'Estaing, battu parFrançois Mitterrand lors de l'élection présidentielle, et de la défaite auxlégislatives de 1981, où elle obtient 19,2 % des voix.

Dirigée parJean Lecanuet (jusqu'en 1988), l'UDF apparaît surtout comme un « syndicat » d'élus locaux et de notables[13],[14]. Le parti ne compte en 1981 plus que66 députés (presque deux fois moins qu’en 1978-1981), n’a pas de dirigeant naturel (son président,Jean Lecanuet, peine à s'imposer, tandis que Raymond Barre reste impopulaire) et ses différentes composantes (Parti républicain,Centre des démocrates sociaux,Parti radical) sont tentées de reprendre leur indépendance[15]. En,Olivier Stirn, cadre de l'UDF, estime que celle-ci« doit éclater en ses deux tendances naturelles — libérale etsociale-démocrate — pour que chacune établisse, selon ses convictions propres, sa conception de la société »[12].

Dès lescantonales de mars 1982 où la coalition UDF-RPR-divers droite dépasse de nouveau la coalition PS-PC-MRG.

Après les législatives de 1981, Jacques Chirac à la tête du RPR s’est affirmé comme le véritable dirigeant de l’opposition en s’appuyant sur un parti puissant et en ne cachant pas sa volonté de rompre avec le septennat précédant[14]. Au sein de l'UDF, la volonté de reconquête de Giscard d'Estaing se heurte également à la prise de contrôle duParti républicain par de jeunes élus[14].Jean-Claude Gaudin s’est ainsi imposé à la tête du groupe de l’Assemblée nationale au détriment deChristian Bonnet, tandis queFrançois Léotard, devenu secrétaire général du parti en 1982, exprime sa volonté d'indépendance par rapport à Giscard d'Estaing. Ce phénomène de « dégiscardisation » semble alors toucher l’ensemble de l’UDF[16].

Simone Veil dirige auxeuropéennes de juin 1984 une liste UDF-RPR qui obtient 43,01 % des voix et41 sièges sur 81.

Retour au pouvoir après les législatives de 1986

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Sur le plan national, et faute sans doute d'un dirigeant d'envergure malgré le retour progressif à la vie politique de Valéry Giscard d'Estaing qui en prend la présidence en 1988 (il la conserve jusqu'en 1996), l'UDF laisse au RPR et àJacques Chirac la direction de la coalition de droite et de centre droit auxlégislatives de mars 1986, où le scrutin proportionnel départemental impose un certain nombre de listes d'union[17]. Avec à l'Assemblée nationale114 sièges et 17 apparentés, l'UDF est alors le partenaire minoritaire du2e gouvernement Chirac auquel participent notammentAndré Giraud,François Léotard,Alain Madelin,Pierre Méhaignerie ouRené Monory.

L'UDF/RPR défend le principe d'une libéralisation de l'économie, la privatisation des entreprises nationalisées par François Mitterrand en 1981 et la réduction des déficits et de la dette publique.

Candidat à la présidence de l’UDF en 1988, Giscard d'Estaing est élu et succède à Jean Lecanuet, qui était à la tête du parti depuis sa création[18]. Il tente alors de restructurer la formation et de concilier ses différentes tendances.

Au sein de l'UDF est marquée par la montée en puissance des« rénovateurs », de jeunes personnalités (François Léotard,Charles Millon,Dominique Baudis,François Bayrou,Philippe de Villiers) qui contestent son autorité et prônent le renouvellement de la droite[19],[20].

Auxélections européennes de 1989, la liste conduite par Valéry Giscard d'Estaing arrive largement en tête.

Candidature présidentielle de Raymond Barre en 1988

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Raymond Barre, Premier ministre sous Valéry Giscard d'Estaing et candidat à l’élection présidentielle de 1988 avec le soutien de l’UDF.

Pressenti pour être candidat à l'élection présidentielle de 1988, Giscard d'Estaing y renonce le, déclarant :« J'ai déjà servi. C'est à d'autres de servir à leur tour et je souhaite qu'ils réussissent »[21]. Après le refus deValéry Giscard d'Estaing, les différentes composantes de l'UDF se prononcent en faveur de la candidature deRaymond Barre. Celui-ci n'est pourtant pas membre de l'UDF, souhaitant rester un « homme au-dessus des partis » et s'estimant « inclassable[22] ». Il se déclare candidat le, aupalais des congrès de Lyon.

Les sondages donnent longtemps présent Raymond Barre au second tour, devantJacques Chirac et le RPR, et certains le donnent même vainqueur face àFrançois Mitterrand[23],[24]. Mais lors de l'élection présidentielle de 1988, Raymond Barre, candidat officiel de l'UDF, obtient 16,55 % des suffrages exprimés, derrière François Mitterrand et Jacques Chirac[25],[24]. En vue du second tour, Barre apporte sans enthousiasme son soutien à Chirac face à François Mitterrand[26].

À la suite de la réélection de François Mitterrand, c'est Valéry Giscard d'Estaing qui mène la campagne nationale de la droite auxélections législatives anticipées de 1988, qui voient le Parti socialiste l'emporter sans majorité absolue. Pour la première fois, les centristes (groupe de l’Union du centre) obtiennent plus d'élus que le RPR.

Privé d'une majorité absolue, Mitterrand mène une politique d'« ouverture » qui permet augouvernement Rocard, puis aux gouvernementsÉdith Cresson etPierre Bérégovoy d'obtenir le soutien ponctuel d'un groupe centriste spécifique à l'Assemblée nationale (Union du centre) et la participation de plusieurs membres historiques de l'UDF, notammentJean-Pierre Soisson[27].

PS et centristes de la « majorité présidentielle » sont également alliés lors des électionscantonales etrégionales de, le plus souvent face à des listes d'union RPR-UDF qui globalement remportent le scrutin[28].

Au tournant de la décennie 1980-1990, après le deuxième échec de Jacques Chirac dans la course à l’Élysée et malgré les divisions centristes, Giscard d'Estaing — qui propose l'idée d'une fusion du RPR et de l'UDF — est largement pressenti pour représenter la droite à l'élection présidentielle de 1995[27].

L'UDF est l'alliée du RPR auxélections législatives de 1993, au sein de l'Union pour la France, et participe aux gouvernements d'Édouard Balladur (1993-1995)[29] puis d'Alain Juppé (1995-1997)[30]. En 1995, l'ancien Premier ministreRaymond Barre devient maire et président de la communauté urbaine de la deuxième agglomération deFrance,Lyon.

Après les scrutins de 1988 et l’élection présidentielle de 1995

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Le Premier ministreÉdouard Balladur, issu du RPR et soutenu par une majorité de cadres de l’UDF à l’élection présidentielle de 1995.

L'UDF commence à se désagréger avec la perte d'influence de son fondateur qui ne réussit plus à surmonter les divergences des courants de pensée au sein du mouvement[31]. Il n'y eut d'ailleurs pas de candidat UDF aux présidentielles de 1988 et 1995 :Raymond Barre, candidat en 1988, n'est qu'apparenté, et l'UDF -comme d'ailleurs le RPR- se déchire en 1995 entre partisans d'Édouard Balladur (CDS et une partie du PR) et deJacques Chirac (commeAlain Madelin,Charles Millon, et l'ensemble du PPDF derrièreHervé de Charette).

Afin d’éviter toute division de l’opposition, le gaullisteCharles Pasqua propose alors la tenue d'uneprimaire, un type de scrutin inédit en France[32]. Mais l’hypothèse d’une candidature de Valéry Giscard d’Estaing souffre à partir de 1993 de l’importante popularité d’Édouard Balladur, devenu Premier ministre dans le cadre de ladeuxième cohabitation, notamment au sein de l’électorat centriste. Au cours de l’année 1994, l’institutSofres teste sa candidature au premier tour en l’absence d’union à droite : il est crédité au maximum de 10 % d'intentions de vote, contre en moyenne 28 % pour Édouard Balladur et 15 % pour Jacques Chirac[33]. Mais Giscard d'Estaing renonce à se présenter le.

Sous François Léotard (1996-1998)

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Article connexe :Démocratie libérale.
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Élections régionales de 1998 et scission

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Lesélections régionales de 1998 entraînent une scission. Alors que plusieurs présidents de région avaient été élus avec les voix de l'extrême droite,François Bayrou, alors président de Force Démocrate etAlain Madelin, président deDémocratie libérale, se divisent sur la condamnation de ces accords. La position de François Bayrou, qui s'oppose aux alliances avec le Front national (FN), l'emporte finalement, etDémocratie libérale choisit de quitter l'UDF quelques semaines plus tard. Quelques dissidents de DL commeGilles de Robien etFrançois Léotard décident de rester à l'UDF, au sein d'unPôle républicain, indépendant et libéral (PRIL).

Sous François Bayrou (1998-2007)

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Lancement de la « Nouvelle UDF »

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Élu président de l'UDF en 1998,François Bayrou décide d'unifier les différentes composantes de l'UDF pour créer symboliquement un nouveau parti, marqué au centre. En, à Lille, les adhérents approuvèrent le principe de la fusion entre FD, le PRIL et l'UDF-AD, tandis que le Parti radical (PR) et le PPDF conservaient leur autonomie. La « Nouvelle UDF » est née.

Rapidement, François Bayrou affirme sa volonté de prendre ses distances vis-à-vis du RPR, menant lui-même une liste UDF auxélections européennes de 1999, face notamment à la liste RPR-DL deSarkozy-Madelin[34].

Cette stratégie d’autonomie suscite des oppositions au sein des élus UDF, qui sont nombreux à choisir, lors de l'élection présidentielle de 2002, de soutenir Jacques Chirac plutôt que François Bayrou. Arrivé en quatrième position avec 6,8 % des voix, Bayrou ne peut s'opposer à la création de l'UMP, lancée parJacques Chirac etAlain Juppé dès le lendemain du pour unifier les partis de la droite et du centre[34]. Une grande partie des élus UDF rejoignent alors l'UMP[31] (ils se regrouperont au sein du club « Démocrate populaire »). Auxélections législatives qui suivent, l'UDF parvient cependant, avec 29 députés, à conserver un groupe politique à l'Assemblée nationale.

L'UDF obtient quelque 12 % des suffrages exprimés au premier tour des électionsrégionales eteuropéennes de 2004. Lors des élections régionales, François Bayrou, tête de liste UDF dans la région Aquitaine, décidé, au second tour, de se désister en faveur du candidatUMPXavier Darcos. Au cours de ce scrutin, aucun candidat de l'UDF ne s'est désisté au second tour au profit d'un candidat duParti socialiste.

Le, pour la première fois depuis 2002, l'UDF refuse de voter la confiance augouvernement Dominique de Villepin[35]. La moitié du groupe des députés UDF vote ensuite contre le projet de budget 2006 présenté par ce gouvernement ; les sénateurs Union centriste s’abstiennent.

Élection présidentielle de 2007 et rupture avec la droite

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François Bayrou, qui acte un éloignement de l’UDF avec la droite.

Lors ducongrès extraordinaire de Lyon de, les adhérents de l'UDF (91 % des votants) apportent leur soutien à la motion unique de François Bayrou définissant l'UDF comme un « parti libre et indépendant », au centre[36]. Les partisans d'une alliance avec l'UMP, menés par le ministreGilles de Robien, apparaissent ainsi marginalisés au sein du parti[31]. Gilles de Robien avait été suspendu de ses fonctions exécutives au sein du parti à la suite de son entrée au gouvernement Villepin, contraire à la décision de non-participation de l'UDF.

Le, dans le cadre de l'affaire Clearstream 2, François Bayrou et dix autres députés UDF votent la motion de censure déposée par l'opposition (Parti socialiste) contre le gouvernement Villepin. C'est la première fois depuis la création du parti en 1978 qu'un dirigeant centriste se rallie à un texte de cette nature.

Le, François Bayrou arrive en troisième position à l'élection présidentielle avec un score de 18,6 % , derrièreNicolas Sarkozy (UMP, 31,2 %) etSégolène Royal (PS, 25,9 %). Le président de l’UDF ne donne pas de consigne et indique à titre personnel « ne pas vouloir voter pour Nicolas Sarkozy »[36]. Opposés à cette position, 24 députés UDF ayant pour la plupart appelé à voter pour Nicolas Sarkozy au second tour publient le dansLe Figaro une tribune intitulée « Pour un centre libre dans la majorité présidentielle »[37] : ils y déclarent entrer en dissidence avec les positions de François Bayrou et appellent à la constitution d'un nouveau parti politique de centre droit, partenaire de l'UMP, ce qui sera fait avec la fondation duNouveau Centre. En réponse, quelque 1 500 conseillers nationaux UDF appellent à la constitution d'un nouveau parti politique dénomméMouvement démocrate[35].

Disparition de l’UDF au sein du Mouvement démocrate

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Article connexe :Mouvement démocrate (France).

Le, Le président de l'UDFFrançois Bayrou annonce la création d'un nouveau parti, leMouvement démocrate (MoDem) regroupant les formations politiques et les militants souhaitant la constitution d'une force politique centriste indépendante de la droite et de la gauche. Ce parti est créé le. Les membres fondateurs du Mouvement démocrate sont :François Bayrou,Marielle de Sarnez,Michel Mercier etJacqueline Gourault. Le Mouvement démocrate est dans ses statuts un mouvement politique unitaire.

François Bayrou propose au vote, lors du conseil national le, le principe de la création du Mouvement démocrate. L'UDF est devenue, lors de son dernier congrès, le àVillepinte, membre fondateur du Mouvement démocrate, dont les statuts, déposés en préfecture le, sont très proches de ceux de l'UDF et ne permettent pas l'appartenance à deux partis politiques. Le siège de l'UDF (133bis,rue de l'Université, àParis) est devenu le siège du MoDem.

Formellement et selon le droit des associations[38], l'existence juridique de l'UDF subsiste pour une période transitoire de trois ans. L'UDF délègue aux instances duMouvement démocrate la « responsabilité de l'action et de l'expression communes », les autres instances nationales et locales de l'UDF devant « s'intégrer aux instances correspondantes duMouvement démocrate ». Pendant cette période transitoire, « les intérêts juridiques, matériels et moraux » de l'UDF doivent être« garantis et administrés par un bureau de vingt à trente membres désignés par le Congrès, sur proposition du président dont le mandat est prorogé ».

Afin de marquer immédiatement son existence politique, le Mouvement démocrate présente des candidats aux élections législatives de juin 2007 sous l'étiquette « UDF-Mouvement démocrate », le financement de ces candidats étant assuré par l'UDF[39].

Cependant, l'UDF n'a jamais été formellement dissoute et reste dirigée par un bureau politique, dont Bayrou est le président. Elle garde également un siège social de 900 m2, loué par le Modem[40].

Marque UDF
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Selon le journalisteLaurent de Boissieu[41], la marque UDF aurait été déposée plusieurs fois auprès deInstitut national de la propriété industrielle (INPI). En effet, lors du dépôt d'une marque, l'INPI rappelle les exigences de droit antérieur[42] mais ne les contrôle pas lui-même.Hervé de Charette, ancien membre de l'UDF ayant rejoint l'UMP en 2002, aurait déposé le la marque « Union pour la démocratie française UDF » au nom de laFédération nationale des Clubs Perspectives et Réalités, elle-même ayant été renommée leParti populaire pour la démocratie française, puis en 2002 « Convention démocrate » lors de son adhésion à l'UMP. La personne morale UDF aurait ensuite déposé, entre 2006 et 2008, les marques suivantes : « Nouvelle UDF », « UDF », « Union pour la Démocratie française », « Parti démocrate - UDF », « UDF LE PARTI LIBRE ».

En, Hervé de Charette revendique la propriété de la marque UDF au titre de l'antériorité. La direction de l'UDF - intégrée au MoDem - annonce de son côté vouloir « engager des poursuites judiciaires contre ceux qui avaient frauduleusement déposé le nom de l'UDF et sans en avoir ni droit ni qualité pour procéder à un tel dépôt », invoquant l'intention de nuire du déposant. En,Hervé Morin annonce pour leNouveau Centre son intention de vouloir utiliser le sigle UDF. L'association UDF menace alors le Nouveau Centre de poursuites judiciaires[43]. En, Hervé Morin indique sa décision de « ne pas se lancer dans un combat inutile », « compte tenu de la complexité juridique du droit des marques »[44].

Positionnement idéologique

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L'UDF s'inscrit dans l'histoire longue des partis centristes et de centre droit et non-gaullistes qui ont marqué l'histoire de laVe République. Il est l'héritier à la fois du centre non-gaulliste (Républicains Indépendants), de la démocratie-chrétienne encore puissante sous laIVe République, mais qui a décliné face au gaullisme après 1958 et de la tradition radicale héritière de laIIIe République.

En tant que fédération de partis, l'UDF relève ainsi de plusieurs traditions : le centrisme, le libéralisme, la démocratie-chrétienne voire la sociale-démocratie.

Déjà dans "Démocratie française", Valéry Giscard d'Estaing, alorsprésident de la République française proposait en quelque sorte unmanifeste pour la création d'un nouveau parti politique qui sera l'UDF. Giscard d'Estaing plaide pour une démocratie moderne qui s'appuie sur lacroissance économique et lelibéralisme, et dont la politique étrangère doit privilégier laconstruction européenne.

Centrisme

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Valéry Giscard d'Estaing a été député de différents partis centristes dès les années 1950 avant de fonder l'UDF :Centre National des Indépendants et paysans, desRépublicains indépendants (RI),Parti républicain. Il a donc été membre de la majorité gaulliste et ministre de De Gaulle jusqu'à ce qu'il prenne son indépendance par rapport aux gaullistes, mais sans être membre d'un parti gaulliste néanmoins.

Il entend réunir les courants de ladroite non-gaulliste,conservatrice etlibérale, hostile au dirigisme des partis degauche (PCF etSFIO) ou du centre (MRP).

Europhilie

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L'engagement européen reste une valeur fédératrice forte. Valéry Giscard d'Estaing défend dès les années 1970 une ligne pro-européenne tout comme à sa suite Simone Veil[45].

François Bayrou s'inscrit lui aussi dans la traditioneurophile du centre français. L'Union européenne a donc une place centrale dans son projet politique :« L’Europe est la clé de la liberté de choix : elle permet d’écrire l’avenir »[46][source insuffisante].

« Sans Europe, sans union politique et sans démocratie, la marche du monde devient une fatalité sur laquelle les peuples de notre continent auront perdu le pouvoir de peser. Chaque fois qu’il s’agit de peser sur l’avenir du monde, on retrouve « le besoin d’Europe »[46][source insuffisante]. En 2005, l'UDF fait campagne en faveur duTraité établissant une constitution pour l'Europe, que les électeurs français consultés parréférendum rejettent le.

Libéralisme

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L'arrivée de Raymond Barre à la tête du gouvernement sous le mandat de Valéry Giscard d'Estaing marque l'affirmation d'une politique en partie plus libérale qui continue à caractériser ensuite l'UDF pendant toute son existence.

Les politiques économiques menées depuis la fin de la Seconde Guerre mondiale étaient marquées jusqu'à la fin des années 1970 par un certaindirigisme, auquel Valéry Giscard d'Estaing avait participé en tant que ministre des Finances, l'État contrôlant le crédit, la masse monétaire, les prix, les salaires.

La situation change en 1978, année de la formation dutroisième gouvernement Barre et de création de l'UDF. Le, Raymond Barre, inspiré par les résultats de l'économie ouest-allemande, se prononce en faveur d'« un libéralisme social » et des« règles de l'économie de marché ». La concurrence et la liberté des prix sont alors privilégiées : les prix industriels sont libérés dès cette année 1978, suivis de ceux des services l'année suivante. Cette politique libérale, critiquée par les syndicats, se différencie duProgramme commun de la gauche et de l'interventionnisme gaulliste[47].

Comme l'indique Alexis Massart,« Les années 1980 sont marquées, dans leur première moitié, par le développement international d’une nouvelle forme de libéralisme, qualifié tantôt de « néo » tantôt d’« ultra ». États-Unis et Royaume-Uni incarneront, par leurs dirigeants respectifs, cette nouvelle vague. En France, l’opposition au pouvoir socialiste va elle aussi être touchée par ce phénomène. Les partisans extrêmes de cette nouvelle voie, tel Alain Madelin, seront certes minoritaires mais ce libéralisme nouveau va néanmoins influer sur l’évolution globale du positionnement idéologique de la droite française »[48].

Dans les années 1980,Alain Madelin, l'un des promoteurs dulibéralisme économique, gagne en influence au sein des partis français de droite. Il est très lié au collectif desnouveaux économistes, qui ambitionne de promouvoir en France l'école autrichienne d'économie et de faire redécouvrir les penseurs libéraux français[49]. Il intervient en faveur du maintien du système de perception de lataxe sur la valeur ajoutée (TVA) dans la Communauté européenne après 1992[50].

Démocratie-chrétienne

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La tradition démocrate-chrétienne est représentée essentiellement par le Centre des démocrates sociaux (CDS) fondé au congrès deRennes, tenu du au. Il a été, de 1978 à sa disparition en 1995, un des membres fondateurs de l'Union pour la démocratie française, dont il constituait l'ailedémocrate-chrétienne[51].

Le courant démocrate chrétienne remonte aucatholicisme social d'Albert de Mun et auMouvement républicain populaire (MRP, existant entre 1944 et 1966), influent sous laQuatrième République[52].

Pour cette famille politique, l'État doit être décentralisé et mener une politique qui combine libéralisme économique et des mesures de redistribution au travers de l'État-providence[51]. La démocratie chrétienne se prononce aussi en faveur de la construction européenne en soutenant la création d'organes supra-nationaux. Ils se prononcent pour une coopération poussée des États européens dans ces domaines par l'intermédiaire d'un mode supranational plus puissant que les États eux-mêmes, c'est-à-dire pour une Europe fédérale[34].

Les représentants de cette famille dans les années 1990 ont étéFrançois Bayrou,Dominique Baudis,Pierre Méhaignerie,Philippe Douste-Blazy,Bernard Stasi[34].

Radicalisme

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La traditionradicale et en particulier le radicalisme de droite a été représenté au sein de l'UDF dès sa fondation.

Issu des républicains« radicaux » (extrême gauche[N 1] sous lamonarchie de Juillet), leParti radical est particulièrement influent pendant laTroisième République. Très attaché à lapropriété privée et à lalaïcité, partisan d'un régime douanier libre-échangiste, il devient un parti intermédiaire entre lagauche et ladroite susceptible de s'allier auxsocialistes ou auxconservateurs suivant les circonstances. Le radicalisme évolue progressivement vers lecentre gauche, avant de se positionner aucentre droit après le départ de son aile gauche en 1972. Ainsi, le Parti radical se trouve associé à l’UDF de 1978 à 2002.

En 1973, le Parti radical s'allie auCentre démocrate, issu duMRP deJean Lecanuet au sein duMouvement réformateur. Opposés à une alliance électorale avec les communistes mais toujours anti-gaullistes, les radicaux accompagnent les principales réformes sociétales de la présidence deValéry Giscard d'Estaing (autorisation de la pilule contraceptive, reconnaissance desdroits des femmes) et réclament une nouvelle organisation territoriale de la France au profit des pouvoirs locaux. LeCentre républicain et leParti libéral européen, issues d'anciennes scissions de la droite du parti, le réintègrent en 1978.

Sociologie électorale

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L’Union pour la démocratie française obtient ses meilleurs résultats électoraux là où la pratique religieuse est la plus élevée. Le vote pour Bayrou lors de l'élection présidentielle de 2002 ressemble à celui de Jean Lecanuet en 1965. L'UDF a ses territoires les plus forts dans l'ouest de la France du Cotentin à la Vendée en passant par la Mayenne. Le deuxième bastion est l'Alsace-Lorraine. L'Aveyron, Lozère et Haute-Loire, l'Ain, le Jura, les Hautes-Alpes et la Haute-Savoie sont les zones où les électeurs votent davantage pour l'UDF. Dans le sud-ouest, les Pyrénées-Atlantiques sont les zones les plus favorables à l'UDF.

Si elle bénéficie de la présence de paroisses où le catholicisme est important, l'UDF semble s'adresser davantage aux pratiquants actifs, convaincus par le discours de Rome et des évêques français, qu'aux simples fidèles, qui votent majoritairement pour les candidats gaullistes. Il serait inexact de dire que l'UDF est un « parti catholique » ou un « parti démocrate-chrétien ».

Organisation

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Catégorie connexe :Personnalité de l'Union pour la démocratie française.

Présidents

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PortraitNomDates du mandatNotes
Jean LecanuetMinistre dans les gouvernementsChirac etBarre, il est président de plusieurs mouvements centristes comme leMRP,CD et leCDS. Il devient président de l'UDF en 1978 lors de sa fondation parValéry Giscard d'Estaing et conservera ce poste jusqu'en 1988.
Valéry Giscard d'EstaingPrésident de la République française de 1974 à 1981. Il soutient successivementRaymond Barre à l'élection présidentielle de 1988 puisJacques Chirac à l'élection présidentielle de 1995 et ce alors qu'une majorité de membres de l'UDF soutient la candidature d'Édouard Balladur. Il quitte la présidence en 1996.
François LéotardMinistre dans les gouvernementsChirac II etBalladur, il est élu en 1996 étant déjà président duParti républicain. Il quitte la présidence en 1998 à la suite de divisions internes.
François BayrouMinistre dans les gouvernementsBalladur etJuppé, il est élu président en 1998. Candidat à l'élection présidentielle de 2002, il est éliminé au premier tour avec 6,84 %, lors de l'élection présidentielle de 2007 il est à nouveau éliminé au premier tour mais son score atteint alors les 18,57 %. L'UDF disparait le 30 novembre 2007, remplacé par leMouvement démocrate.

Congrès

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Jeunes UDF

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Fondés en 1998, lors de l'unification de l'UDF, les Jeunes UDF regroupent les adhérents de l'UDF de 16 à 34 ans inclus. Présents dans toutes les instances de l'UDF, ils prennent activement part au débat interne au parti et font valoir leurs positions. Chaque année, ils organisent l'Université d'été de l'UDF, moment fort de la vie du mouvement.

Contrairement à de nombreux mouvements politiques jeunes, les Jeunes UDF disposent de leurs propres structures et choisissent eux-mêmes leurs responsables :

  • un président national : Jean-Yves de Chaisemartin, élu pour deux ans au suffrage universel des adhérents ;
  • un bureau national élu en même temps que le président et chargé de l'animation quotidienne du mouvement ;
  • un conseil national formé de membres élus au sein de chaque fédération, qui tient régulièrement des réunions thématiques.

Au niveau de chaque département existe une fédération des Jeunes UDF organisée de manière similaire :

  • le président fédéral est élu pour deux ans par l'ensemble des adhérents de la fédération ;
  • le bureau fédéral est élu en même temps que le président et chargé de l'animation de la fédération.

Si la fédération départementale compte moins de 10 adhérents, un délégué fédéral nommé par le président national tient le rôle du président et du bureau.

Les Jeunes UDF se retrouvent divisés avec la scission de l'UDF en 2007, une partie, participant à la transition de l'UDF vers leMoDem, est remplacé par les Jeunes Démocrates lors de sa création, le, l'autre partie entrant en dissidence, crée lesJeunes Centristes le.

Affiliation au niveau européen

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Après les élections européennes, l'UDF a quitté leParti populaire européen (historiquement le parti des Démocrates-chrétiens, mais désormais élargi à toutes les formations de droite), prenant pour prétexte l'euroscepticisme croissant du parti, pour fonder avec le centre gauche italien deLa Marguerite un nouveau parti pro-européen, leParti démocrate européen qui forme avec les libéraux le groupe de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe (ADLE-ALDE) auParlement européen[53].

LeParti démocrate européen, de tendance réformiste et centriste, est un parti politique européen créé le par le Français François Bayrou et l'ItalienFrancesco Rutelli qui sont ses deux premiers coprésidents,Romano Prodi en étant le président d'honneur. Le chef de l'UDF a créé dans la foulée, fin avec laNew Democrat Coalition américaine, composante parlementaire du Parti démocrate, une « internationale », ou plutôt uneAlliance mondiale des démocrates. EnItalie, un importantParti démocrate, réunissant la gauche ex-communiste et le centre gauche chrétien, a vu le jour dans un congrès convoqué en.

Représentation électorale

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À l’Assemblée nationale

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Article détaillé :Groupe Union pour la démocratie française.
Évolution des effectifs du groupe UDF
  • 1978-1981 : 108 membres et 15 apparentés (sur 491)
  • 1981-1986 : 51 membres et 11 apparentés (sur 491)
  • 1986-1988 : 114 membres et 17 apparentés (sur 577)
  • 1988-1993 : 81 membres et 9 apparentés (sur 577)

dont le groupeUnion du centre : 34 membres et 7 apparentés (sur 577).

  • 1993-1997 : 213 membres et 2 apparentés (sur 577).
  • 1997-2002 : 107 membres et 7 apparentés (sur 577)

30 membres ont fondé le groupeDémocratie libérale et indépendants en 1998.

  • 2002-2007 : 27 membres et 3 apparentés (sur 577) - 1Pierre-Christophe Baguet radié le 09/10/06 pour avoir publiquement annoncé son soutien à Nicolas Sarkozy, pour l'élection présidentielle.

Au Sénat

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Article connexe :Groupe Union centriste.
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Au Parlement européen

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Députés européens

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La délégation UDF auParlement européen, présidée parMarielle de Sarnez, comprenait 11 députés européens au sein de l'Alliance des démocrates et des libéraux pour l'Europe. Trois députés l'ont quittée en pour former la délégation de l'Alliance citoyenne pour la démocratie en Europe deJean-Marie Cavada (ELDR) d' à 2009.

Présidents du Parlement européen

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Au niveau local

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Conseils généraux

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Avant la création du MoDem, huit conseils généraux avaient des présidents UDF (entre parenthèses leur éventuelle nouvelle étiquette à la suite de la création du MoDem) :Calvados,Loir-et-Cher (Nouveau Centre),Mayenne (Union centriste-UDF),Morbihan (MoDem),Pyrénées-Atlantiques (MoDem),Haut-Rhin (UMP),Rhône (MoDem),Somme (Nouveau Centre).

Conseils municipaux

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Avant la création du MoDem, plusieurs maires étaient UDF (entre parenthèses leur éventuelle nouvelle étiquette à la suite de la création du MoDem) :Annecy (Nouveau Centre),Amiens (Nouveau Centre),Arras (MoDem),Biarritz (MoDem),Blois (Nouveau Centre),Deauville (centriste indépendant),Drancy (Nouveau Centre),Issy-les-Moulineaux (Nouveau Centre),Le Plessis-Trévise (MoDem),Meudon (Nouveau Centre),Montrouge (Nouveau Centre),Noisy-le-Sec (MoDem),Redon (divers droite),Reims (divers droite),Rouen (centriste indépendant),Saint-Brieuc (MoDem),Talence (MoDem),Ville-d'Avray (MoDem).

Résultats électoraux

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Élections présidentielles

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AnnéeCandidatPremier tourSecond tourStatut
%Rang%Rang
1981Valéry Giscard d'Estaing28,321er48,242eBattu
1988Raymond Barre16,553eSoutien àJacques ChiracÉliminé
1995Soutien àÉdouard Balladur18,583eÉliminé
2002François Bayrou6,844eÉliminé
200718,573eSoutien à aucun candidatÉliminé

Élections législatives

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AnnéePremier tourSiègesStatutGouvernement
Voix%Rang
19786 007 38321,53e
123  / 491
Majorité absolueBarreIII
19814 830 83319,23e
65  / 491
Opposition
19862 330 16721,43e
127  / 577
CohabitationChiracII
19884 519 45918,53e
129  / 577
Opposition
19934 731 01318,62e
215  / 577
Cohabitation puis Majorité absolueBalladur,JuppéI,II
19973 601 27914,24e
114  / 577
Opposition
20021 226 4624,94e
29  / 577
Majorité absolue puis OppositionRaffarinI,II,III
20071 981 1217,73e
3  / 577
Opposition

Élections européennes

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Année%SiègesRangTête de listeGroupe(s)
197927,61
25  / 81
1erSimone VeilPPE etLD
1984[n 1]43,02
21  / 81
1erSimone VeilPPE etLD
1989[n 2]28,88
11  / 81
1erValéry Giscard d'EstaingPPE etLD
1994[n 3]25,58
14  / 87
1erDominique BaudisPPE etELDR
19999,28
9  / 87
5eFrançois BayrouPPE-DE
200411,96
11  / 74
3eADLE
  1. Liste commune avec leRPR qui a obtenu 20 sièges.
  2. Liste commune avec leRPR (13 sièges) et leCNIP (deux sièges).
  3. Liste commune avec leRPR qui a obtenu 14 sièges.

Élections cantonales

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AnnéePremier tourSecond tourConseillersPrésidents
Voix%RangVoix%Rang
19792 265 93921,143e1 627 86622,432e
366  / 1847
 / 101
19822 344 22118,642e1 176 30922,623e
470  / 2014
43  / 101
19852 078 62718,092e1 387 12917,773e
525  / 2044
 / 100
19881 537 84716,922e1 081 82918,123e
436  / 2043
 / 100
19921 840 93914,832e1 622 76119,083e
497  / 1945
46  / 100
19941 653 11815,163e1 455 88818,193e
357  / 1922
43  / 100
19981 499 18013,213e1 279 64015,053e
292  / 2038
20  / 100
20011 122 0559,194e850 82111,283e
231  / 1997
18  / 100

Identité visuelle

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Alors que depuis sa fondation, sa couleur était le bleu, le parti passa à l'orange à partir de 2004[54].

  • Logo de 1978 à 1991.
    Logo de 1978 à 1991.
  • Logo de 1991 à 1998.
    Logo de 1991 à 1998.
  • Logo de 1998 à 2004.
    Logo de 1998 à 2004.
  • Logo de 2004 à 2007.
    Logo de 2004 à 2007.

Notes et références

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Notes

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  1. On désignait à l'époque par « extrême gauche » des groupes politiques parfois très éloignés idéologiquement de l'extrême gauche actuelle. Tel était le cas du Parti radical à sa fondation.

Références

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  3. (en) William J. Roberts,France : A Reference Guide from the Renaissance to the Present,Infobase Publishing,, 714 p.(ISBN 978-0-8160-4473-3,lire en ligne),p. 485.
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  8. (en) Nicolò Conti,Party Attitudes Towards the EU in the Member States : Parties for Europe, Parties against Europe,Routledge,, 216 p.(ISBN 978-1-317-93656-5,lire en ligne),p. 25.
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  53. Laurentde Boissieu, « L'intégration des partis politiques français dans le système partisan européen »,Revue internationale de politique comparée,vol. 16,no 4,‎,p. 721(ISSN 1370-0731 et1782-1533,DOI 10.3917/ripc.164.0721,lire en ligne, consulté le).
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Voir aussi

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Bibliographie

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Sources primaires

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Sources secondaires

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Articles connexes

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Liens externes

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