Pour les articles homonymes, voirUIC.
| Fondation |
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| Sigle | |
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| Zone d'activité | Monde |
| Type | Association professionnelle internationale |
| Forme juridique | |
| Domaine d'activité | |
| Siège | |
| Pays | |
| Coordonnées | |
| Langue |
| Membres | 200[1] |
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| Président | Krzysztof Mamiński(d) |
| Président | François Davenne(d)(depuis) |
| Organismes affiliés | |
| Site web |
| RNA | |
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| SIREN | |
| TVA européenne | |
| OpenCorporates |
L’Union internationale des chemins de fer (UIC) est une association internationale représentant au niveau mondial les entreprises ayant une activité dans le domaine duchemin de fer.
À la suite dutraité de Trianon qui marque la dislocation de l'Autriche-Hongrie et la création de nombreux États enEurope centrale, les nouvelles compagnies ferroviaires (Autriche, Hongrie, Italie, Yougoslavie (Royaume des Serbes, Croates et Slovènes), Tchécoslovaquie) rencontrent les représentants des compagnies duRoyaume-Uni et de laFrance dans la station balnéaire dePortorose en Istrie (située à l'époque enItalie[2]) du au. Leur mission était d'établir de nouvelles règles pour faciliter le transport des voyageurs, des bagages et des marchandises entre les nouveaux réseaux et d'envisager une convention européenne formalisant ces accords.
Les 13 articles de cette convention marquent des nouveautés importantes pour faciliter le trafic international : utilisation d'une seule gare frontière à chaque frontière, autorisation de franchissement des frontières par les trains de marchandises y compris la nuit, possibilité de liaisons internationales directes, contrôle douaniers des passagers à bord, etc.
Le directeur général des chemins de fer roumain, Alexandru Perieteanu, propose alors de créer une association des chemins de fer européens et de faire adopter toutes les normes ou les principes de standardisation plus largement avec les autres compagnies européennes. Il suggère aussi que les représentants français établissent un corpus de documentation technique et réglementaire, et lance le projet d'une conférence européenne des chemins de fer à Paris. Les nouvelles compagnies souhaitaient en particulier s'affranchir d'une association créée par la Prusse en 1846 réunissant l'ensemble des compagnies ferroviaires du monde germanique, laVerein Deutscher Eisenbahnverwaltungen (ou VDEV, l'Association des administrations ferroviaires allemandes).
Le, lors de laconférence internationale économique de Gênes, les représentants des pays présents valident le principe de la « création d'une administration ferroviaire permanente pour unifier et améliorer les conditions d'établissement et d'exploitation des chemins de fer en vue du trafic international ».
La conférence se tient alors àParis le. 27 pays et 46 compagnies ferroviaires y sont représentés. Tous les États d'Europe (sauf la Finlande) sont présents, et la Chine et le Japon y participent aussi. Dès sa création, l'UIC comporte 51 membres de 29 pays. Ils sont rapidement rejoints par les chemins de fer de l'URSS (en) puis par ceux duMoyen-Orient et de l'Afrique du Nord[3].
Cette association internationale regroupe les différents acteurs du système ferroviaire : compagnies dechemins de fer,entreprises ferroviaires,gestionnaires d’infrastructure, compagnies detransports publics, activités complémentaires.
Légalement, elle est constituée enassociation à but non lucratif de droit français[4].
Elle regroupe 200 membres () sur les 5 continents. Parmi ceux-ci figurent 62 membres actifs, 81 membres affiliés et 60 membres associés. 17 membres supplémentaires sont suspendus[5], c'est le cas notamment des membres russes et biélorusses depuis le début de l'Invasion de l'Ukraine par la Russie[6].
L’UIC a trois langues officielles : français, allemand et anglais[7]. Son siège est àParis,rue Jean Rey, dans le15e arrondissement entre lamaison du Japon et latour Eiffel.
Cette organisation mène une double action :
Elle agit également dans le but de standardiser et d’améliorer les conditions de construction et d’exploitation des chemins de fer, particulièrement en matière de trafic international. Par exemple, l'UIC a créé le projetEIRENE. Celui-ci a été mis en place en 1993, et c'est au sein de ce projet que le nouveau standard de communication ferroviaire, leGSM-R, a été créé et spécifié.
Son action est relayée par des organisations régionales, comme laCommunauté européenne du rail (CER) etRailML[8] enEurope. Concernant sa position liée au climat et son engagement carbone, l'UIC passe par Climateseed pour compenser son émission carbone[9].