L’Union organise des échanges de programmes, stimule et coordonne des coproductions, fournit tous les services opérationnels, commerciaux, techniques, juridiques et stratégiques utiles à ses membres. L'UER possède des bureaux àBruxelles, où elle représente les intérêts des radiodiffuseurs de service public auprès des institutions européennes, àLondres, àMadrid, àMoscou, àPékin, àSingapour et àWashington.
L'UER propose également des cours de perfectionnement ouverts à ses membres ainsi qu'à tout journaliste souhaitant se former dans un domaine précis. Ils sont proposés à travers la section « EBU Academy » en 2008[1] qui aborde des thèmes tels que l'entraînement à la sécurité en milieu hostile, la haute définition, le multimédia, la mise en récit, etc.
L'Union européenne de radio-télévision (UER) compte 31 affiliés ou associés répartis dans 20 pays. Les affiliés de l'UER sont les organismes de radiodiffusion (publics ou privés) se trouvant en dehors de laZone européenne de radiodiffusion définie par l'Union internationale des télécommunications (UIT) mais dont l'adhésion paraît utile à l'UER[4].
En, la FrançaiseDelphine Ernotte, présidente deFrance-Télévisions, est la première femme élue présidente de l'UER[9]. Elle remplace Tony Hall à partir du, pour une période de deux ans.
Le budget de l’UER en 2021 est libellé en francs suisse (CHF)[11],[12].
Il s’établit, selon son rapport officiel financier publié chaque année, comme suit :
Ses revenus en 2021 s’établissent à 324,848 millions CHF notamment par la vente de droits (125 millions CHF), de réseau (104 millions CHF), et de contribution des membres (51,8 millions CHF)
Il reçoit de ses membres 51,8 millions de francs suisse dont 24 millions de contribution obligatoires et 27.8 millions de cotisations. Les contributions obligatoires ont été réduites de 5% par rapport à 2020.
Pour les dépenses, l‘UER emploie 477 personnes à poste temporaire ou permanent issus de 42 nationalités différentes dont 59% d’hommes.
Il regroupe ses dépenses en 4 secteurs d’activités :
29.4 millions CHF, soit 52% des dépenses pour soutenir des contenus ;
14.1 millions CHF, soit 24% des dépenses pour l’expertise, apprentissage, partage et travail en réseau ;
8.5 millions CHF, soit 15% des dépenses pour la recherche et développement ;
5.5 millions CHF, soit 9% des dépenses pour un travail de sensibilisation.
En collaboration avec le radio télédiffuseur hôte respectif, l'UER organise différentes compétitions et événements dans lesquels tous ses membres peuvent participer s'ils le souhaitent. Les différents programmes élaborés sont :
En 2018, les parties prenantes se sont entendues pour organiser, en 2019, la campagne desÉlections européennes de 2019, qui se manifeste par des débats télévisés paneuropéens avec les candidats pour la présidence de la commission[13],[14].
Auparavant, d'autres programmes étaient organisés :
De 1996 à 1998, ce projet a pour objectif d'informer sur les problèmes relatifs à l'intégration duRDS-TMC dans les systèmes de radiodiffusion en direct. Il en est ressorti la nécessité d’adopter des systèmes et des méthodes de radiodiffusion communs, notamment pour une compatibilité avec les langues européennes, les formats de données pour le codage des localisations (ALERT C etALERT+) et au dictionnaire de donnéesDATEX.
Le projetTransport Protocol Experts Group, de 1997 à 2000, a regroupé certains acteurs concernés par l'information routière comme les radiodiffuseurs, les fabricants de matériel électronique et les opérateurs de transmission pour la mise en place de protocoles communs de communication (TPEG). Ces protocoles sont une amélioration du protocoleTMC pour les systèmesDAB.
Les protocoles sont :
TPEG-PTI pour l'information sur les transports publics ;
TPEG-RTM pour les messages sur le trafic routier ;
TPEG-SNI pour l'information sur le service et le réseau.