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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Union du peuple navarrais (es)Unión del Pueblo Navarro | |
Logotype officiel. | |
| Présentation | |
|---|---|
| Président | Cristina Ibarrola |
| Fondation | 1979 |
| Siège | Pza. Príncipe de Viana, 1 31003Pampelune |
| Vice-président | Alejandro Toquero |
| Secrétaire général | Cristina Sota |
| Secrétaire à l'Organisation | Secrétaire à l'Organisation |
| Positionnement | Centre droit àdroite |
| Idéologie | Libéral-conservatisme Régionalisme navarrais Démocratie chrétienne |
| Couleurs | Bleu |
| Site web | upn.org |
| Représentation | |
| Députés régionaux | 15 / 50 |
| Députés | 1 / 5 |
| Sénateurs | 1 / 5 |
| modifier | |
L'Union du peuple navarrais (enespagnol :Unión del Pueblo Navarro) est un parti politique régional dedroite implanté dans laCommunauté forale de Navarre, dans le Nord de l'Espagne. Il a dirigé legouvernement de Navarre de 2004 à 2015 et est majoritaire auconseil municipal dePampelune, après s'être présenté aux élections au sein d'une coalition formée avec leParti populaire.
Entre 1982 et 1989, si l'UPN se présentait seule aux élections pour leParlement de Navarre, elle participait auxélections législatives au sein de la coalitionAlliance Populaire (AP). Lorsqu'en 1989, AP se refonda enParti Populaire, l'UPN signa un accord de coalition électoral avec leParti populaire de Navarre, puis un accord d'intégration, en vigueur entre 1991 et le.
L'UPN ne fut cependant la seule représentation dedroitenavarriste au sein de laCommunauté forale durant uniquement quatre ans, entre 1991 (fusion UPN-PPN) et 1995 avec la scission au sein de l'UPN qui aboutit à la création de laConvergence des démocrates de Navarre (CDN).
En 2008, au moment de sa rupture avec leParti populaire qui recréa leParti populaire de Navarre, l'UPN revendiquait 7 000 adhérents. Cependant, même avec cette rupture, les dirigeants de l'UPN ont conservé la possibilité d'arriver à des accords futurs avec le PP.
L'UPN compte également une organisation de jeunesse appelée les Jeunesse Navarraises (Juventudes Navarras).
L'UPN se définit commenavarriste et se caractérise par son opposition à l'incorporation de la Navarre avec laCommunauté autonome basque, ceci étant même une des raisons de sa fondation. Ainsi, l'UPN défend l'idée que la Navarre est une communauté à part entière au sein d'uneEspagne unie et défend donc la particularité de la Navarre vis-à-vis de la Communauté autonome basque.
Sur le plan culturel, et notamment par rapport à lalangue basque[1], l'UPN souhaite le maintien duzonage linguistique actuel, ce qui lui a valu de nombreuses critiques de la part dunavarrisme « basquiste », dunationalisme basque ainsi que de divers organismes et associations culturels[2], tel que la Commission des langues minoritaires de l'Union européenne[3].
Pendant des années, l'UPN a sollicité une modification de laConstitution pour obtenir l'abrogation de laQuatrième disposition transitoire relative à une possible unification avec laCommunauté autonome basque.
Sur le plan social, l'UPN est définie comme étant une formationconservatrice, notamment en raison de son refus de l'avortement ou pour ses prises de position favorables à unescolarité non-mixte. Il lui est aussi reproché une "appropriation partisane" de certains symbolesnavarrais.
Ce parti politique d'idéologienavarriste et dedroite fut fondé le parJesús Aizpún,José Ángel Zubiaur, María Isabel Berian, Ignacio Javier Gómara, Ramón Echeverría, Feliciano Aramendía et Javier Chourraut. Il est issu d'une scission de l'Union du centre démocratique causé par l'appui de l'UCD, pendant latransition démocratique espagnole, à la Quatrième disposition transitoire de laConstitution. De nombreux membres de l'Alliance forale navarraise rejoignirent alors également l'UPN.
Deux mois après, lors desÉlections générales, l'UPN obtint 28 248 voix (soit 0,16 % des suffrages) et un siège au Parlement, occupé par Jesús Aizpún. Le mois suivant, lors desÉlections forales de 1979, l'UPN obtint 40 764 voix (soit 16,06 % des suffrages) obtenant 13 sièges sur 70 ainsi que 3 mairies et 46 conseillers municipaux.
En1983, avec la disparition de l'Union du centre démocratique, une grande partie des dirigeants de ce parti intégrèrent l'UPN. Les forces restantes de l'Alliance forale navarraise, qui disparut elle aussi, intégrèrent également l'UPN qui avait ainsi réussi à réunir la plupart des militants de l'UCD et de l'AFN[4].
En1987, l'UPN gagna pour la première fois la mairie dePampelune avec la victoire de Javier Chourraut. En1991, elle signa un pacte de collaboration institutionnel avec leParti populaire, représentant ainsi ce parti aux élections locales tandis qu'elle intégrait le "Groupe parlementaire populaire" au niveau national.
En1995, avant lesÉlections au Parlement de Navarre,Juan Cruz Alli, alors président UPN duGouvernement, quitta son parti pour créer la Convergence des démocrates de Navarre. Après les élections, il forma un nouveau gouvernement avec le soutien duParti socialiste de Navarre,Eusko Alkartasuna et laGauche unie de Navarre avec à sa tête le socialiste Javier Otano. Mais dès l'année suivante, ce dernier se retrouva mêlé à une affaire de corruption et dut quitter ses fonctions, tout comme ledélégué du gouvernement Luis Roldán. L'UPN reprit alors le pouvoir en la personne deMiguel Sanz, qui fut alors nommé Président du Gouvernement de Navarre, charge qu'il occupe pendant les quinze années qui suivent.
À partir de1991, en vertu d'un accord signé entre les deux partis, l'UPN était le représentant duParti populaire en Navarre pour lesélections législatives et lesélections européennes, intégrant ainsi ses élus aux groupes parlementaires du PP.
Après plusieurs années de collaboration fructueuse, l'Union du peuple navarrais demanda plus d'autonomie pour ses parlementaires[5], un ministre d'origine navarraise en cas de victoire aux élections ou encore la formation d'un groupe parlementaire distinct afin de peser plus fortement. Mais le Parti Populaire refusa toutes ces demandes.
AuxÉlections législatives de 2008, la coalition UPN-PP réalisa 39,29 % des voix en Navarre.
Mais le, le PP annonça qu'il suspendait le pacte de collaboration institutionnel, arguant du fait que la direction de l'UPN souhaitait s'abstenir lors du vote de la loi de finances2009 alors que le PP souhaitait voter contre. Lors du vote, un des députés de l'UPN, Carlos Salvador, suivit les consignes de son parti en s'abstenant ; tandis que l'autre, Santiago Cervera Soto, vota contre. À la suite de cela, Carlos Salvador fut exclu du groupe parlementaire PP tandis que Santiago Cervera, ainsi que Jaime Ignacio del Burgo, furent expulsés de l'UPN et rejoignirent leParti populaire.
Le, leParti populaire annonça la rupture du pacte de 1991 et recréa leParti populaire de Navarre (PPN), débauchant plusieurs anciens dirigeants de l'Union du peuple navarrais. Dans le même temps, plusieurs élus municipaux UPN rejoignirent le PP. L'année suivante, lamaire dePampelune,Yolanda Barcina, est élue présidente de l'UPN.
| Liste | Représentation de 2007 à 2011 | Diario de Navarra (5-11-2008)[6] | CIS (28-9-2009) | Sondage interne à l'UPN (sept.09)[7],[8] | Navarrómetro-CIES (7-11-2009) |
|---|---|---|---|---|---|
| Union du peuple navarrais (UPN) | 22 | 17 | 16 | 16-17 | 18 |
| Nafarroa Bai (NaBai) | 12 | 12 | 14-15 | 14 | 13 |
| Parti socialiste de Navarre (PSN-PSOE) | 12 | 13 | 11-12 | 12 | 12 |
| Parti populaire (PP) | - | 5 | 6-7 | 7 | 5 |
| Izquierda Unida de Navarra-Nafarroako Ezker Batua (IUN-NEB) | 2 | 2 | 2 | 1-2 | 2 |
| Convergence des Démocrates de Navarre (CDN) | 2 | 1 | 0-1 | 0 | 0 |
| Union, progrès et démocratie (UPyD) | 0 | 0 | 0 | 0 | 0 |
| Total | 50 | 50 | 50 | 50 | 50 |
Après les élections navarraises de 2007, et avant la création d'un gouvernement dirigé par leParti socialiste de Navarre et formé par le PSN etNafarroa Bai, les principaux dirigeants de l'UPN et duPSOE arrivèrent à un accord afin de maintenir l'UPN à tête de la communauté forale. À la suite des élections de2011, la nouvelle présidente du parti,Yolanda Barcina, passe un accord avec les socialistes, prévoyant l'entrée du PSN au gouvernement régional.
| Année | Chef de file | Voix | % | # | Sièges | Gouvernement |
|---|---|---|---|---|---|---|
| 1979 | Jesús Aizpún | 40 764 | 15,99 | 3e | 13 / 70 | Opposition |
| 1983 | Balbino Bados | 62 072 | 23,34 | 2e | 13 / 50 | Opposition |
| 1987 | Juan Cruz Alli | 64 419 | 24,50 | 2e | 14 / 50 | Opposition |
| 1991 | Juan Cruz Alli | 96 005 | 34,95 | 1er | 20 / 50 | Alli |
| 1995 | Miguel Sanz | 93 163 | 31,35 | 1er | 17 / 50 | Opposition(1995-1996), SanzI(1996-1999) |
| 1999 | Miguel Sanz | 125 497 | 41,37 | 1er | 22 / 50 | SanzII |
| 2003 | Miguel Sanz | 127 460 | 41,48 | 1er | 23 / 50 | SanzIII |
| 2007 | Miguel Sanz | 139 122 | 42,19 | 1er | 22 / 50 | SanzIV |
| 2011 | Yolanda Barcina | 111 474 | 34,48 | 1er | 19 / 50 | Barcina |
| 2015 | José Javier Esparza | 92 705 | 27,44 | 1er | 15 / 50 | Opposition |
| 2019 | José Javier Esparza | Au sein de la coalitionNA+. | 1er | 15 / 50 | Opposition | |
| 2023 | José Javier Esparza | 92 392 | 28,00 | 1er | 15 / 50 | Opposition |
| Année | Voix | % | # | Sièges |
|---|---|---|---|---|
| 1979 | 28 248 | 11,17 | 3e | 1 / 5 |
| 1982[a] | 76 255 | 25,59 | 2e | 2 / 5 |
| 1986[b] | 80 922 | 29,63 | 2e | 2 / 5 |
| 1989[c] | 92 216 | 33,18 | 1er | 3 / 5 |
| 1993[c] | 112 228 | 36,13 | 1er | 3 / 5 |
| 1996[c] | 120 335 | 37,12 | 1er | 2 / 5 |
| 2000[c] | 150 995 | 49,89 | 1er | 3 / 5 |
| 2004[c] | 127 653 | 37,60 | 1er | 2 / 5 |
| 2008[c] | 131 618 | 39,29 | 1er | 2 / 5 |
| 2011[d] | 126 101 | 38,18 | 1er | 1 / 5 |
| 2015[c] | 101 901 | 28,90 | 1er | 2 / 5 |
| 2016[c] | 106 434 | 31,88 | 1er | 2 / 5 |
| 04/2019 | Au sein de la coalitionNA+. | 2 / 5 | ||
| 11/2019 | Au sein de la coalitionNA+. | 2 / 5 | ||
| 2023 | 52 188 | 15,27 | 4e | 1 / 5 |
Partis politiques de laNavarre | |
|---|---|
| Parlement (50) | |
| Congrès des députés (5) | |
| Sénat (5) | |