| Union des forces de la résistance | |
| Idéologie | |
|---|---|
| Objectifs | Renversement d'Idriss Déby |
| Statut | Actif |
| Fondation | |
| Date de formation | 2009 |
| Pays d'origine | |
| Actions | |
| Zone d'opération | |
| Organisation | |
| Chefs principaux | Timan Erdimi |
| Membres | 500 (en2019)[1] |
Deuxième guerre civile libyenne | |
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L'Union des forces de la résistance (UFR) est une alliance de huit mouvements rebellestchadiens fondée en2009.
L'Union des forces de la résistance naît d'une alliance de huit groupes rebelles :
Cette alliance est signée à la mi- àHadjer Marfain, localité duSoudan (Darfour) à la frontière duTchad.
L'UFDD du généralMahamat Nouri se retire cependant très rapidement de cette coalition[1].
Les membres de l'UFR sont principalement issus de deux peuples : lesZaghawas et lesTamas[1].
Les mouvements ont désigné leTiman Erdimi, neveu du présidentIdriss Déby, comme président de cette alliance. Quelques heures après cette nomination, la sœur ainée d'Erdimi est assassinée dans la capitale.
Adouma Hassaballah Djadarab est le premier vice-président du mouvement,Abdelwahid Aboud Makkaye (en) le deuxième vice-président, le secrétaire général estAbakar Tollimi, le délégué aux arméesAdoum Yacoub kougou et le délégué à la communication - porte-parole estAbderaman Koulamallah.
L'UFR est fondée en2009 à la fin de laguerre civile tchadienne de 2005-2010[1]. Cette nouvelle alliance subit cependant rapidement une défaite décisive à labataille d'Am Dam[1]. Des accords de paix sont ensuite conclus etOmar el-Béchir, le président duSoudan, décide de se réconcilier avecIdriss Déby et cesse de soutenir les groupes rebelles tchadiens[1].
L'UFR se disloque alors : certains de ses membres rallient le régime d'Idriss Déby, d'autres rejoignent laLibye ou laSeleka enRépublique centrafricaine[1].Timan Erdimi s'exile quant à lui auQatar en2010[1].
Chassés duSoudan en2013, les restes de l'UFR se reconstituent dans le sud de laLibye[1].
En, l'UFR aurait participé comme force mercenaire à l'offensive du Croissant pétrolier lancée parIbrahim Jadhran contre l'auto-proclaméeArmée nationale libyenne. Chassé par cette dernière, Ibrahim Jadhran, avec l'appui de laGarde des installations pétrolières et de l'UFR, était deux ans plus tôt allié auxBrigades de défense de Benghazi[2]. Plus de 1 000 rebelles tchadiens auraient été engagés. Après l'échec de l'offensive, l'UFR se serait repliée vers le sud du pays[2].
Début 2019, le groupe compte environ 500 hommes[1]. Cependant, après le lancement en d'une offensive de l'Armée nationale libyenne (ANL) dirigée par le maréchalKhalifa Haftar, l'UFR rentre en territoire tchadien[3]. Entre le 3 et le, la colonne de l'UFR estbombardée par l'aviation française et entre 100 et 250 de ses combattants se rendent[3],[4].