De g. à d. :Georges Guétary,Oscar Levant etGene Kelly.Georges Guétary dans le numéroI'll Build a Stairway to ParadiseOscar Levant jouant le concerto en fa de GershwinDanse de Leslie Caron et Gene KellyGene Kelly dans le balletUn Américain à ParisLeslie Caron etGene Kelly.
Un Américain à Paris (An American in Paris) est une comédie musicaleaméricaine réalisée parVincente Minnelli, et composée par George Gershwin, sortie en1951.
ÀParis, une riche héritière s'éprend de Jerry Mulligan (Gene Kelly), un jeune peintre américain. Mais celui-ci tombe amoureux de Lise (Leslie Caron), qui est elle-même promise à un autre homme, Henri.
Ce film est universellement célèbre pour sa scène finale : Jerry pense qu'il ne pourra jamais être avec Lise et fait un rêve fantastique : apothéose du film. Il rêve qu'il danse avec Lise partout dans les rues de Paris. Le fiancé de la jeune fille et tout un chœur se joignent à eux tout au long d'un ballet magistral qui dure près de dix-huit minutes. La musique du ballet (qui porte le nom du film) est deGeorge Gershwin. Dans les dernières mesures, Henri accepte de renoncer à Lise, qui se précipite dans les bras de Jerry sous la bénédiction d'Henri. Le film s'achève.
Les premières répétitions démarrent le et les enregistrements des titres musicaux le. Le tournage, sans le ballet final, s’achève le. Les répétitions du ballet commencent le lendemain. L’enregistrement musical a lieu les et, le tournage débutant le. À elle seule, la réalisation du ballet coûta à la production la somme de542 000 dollars. Le tournage du ballet est achevé le et celui du film le. Le coût total de la production s’élevait à la somme2 723 903 dollars. Il sortit en salles le et engrangea une recette totale de8 005 000 dollars[1].
La séquenceAn American in Paris Ballet dure16 minutes et, par ses décors, rend hommage à des peintres français (ou ayant travaillé en France):Dufy,Renoir,Utrillo,Rousseau,Van Gogh etToulouse-Lautrec[2]. Les couleurs et atmosphères se retrouvent dans chaque décor pour un rendu plus spectaculaire que jamais.
On retrouve aussi dans certains décors les clichés habituels que les étrangers se font sur la France et plus particulièrement, Paris.