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Union démocratique du centre

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Pour les articles homonymes, voirUDC.

Union démocratique du centre
(de)Schweizerische Volkspartei
(it)Unione democratica di centro
(rm)Partida Populara Svizra
Image illustrative de l’article Union démocratique du centre
Logotype officiel.
Présentation
PrésidentMarcel Dettling
Fondation(53 ans)
Fusion deParti des paysans, artisans et indépendants etParti démocratique suisse
Siège18, Brückfeldstrasse
CH-3001Berne
Jeunesse de partiJeunes UDC
Slogan« Qualité suisse, le parti de la classe moyenne »
Vice-présidentsCéline Amaudruz
Magdalena Martullo-Blocher
Secrétaire généralHenrique Schneider
PositionnementDroite radicale àextrême droite[1],[2],[3],[4],[5],[6],[7],[8],[9]
IdéologieNationalisme[10]
National-conservatisme[11]
Libéralisme économique[11],[12]
Populisme de droite[13],[14]
Agrarisme[15],[16]
Euroscepticisme[17]
Opposition à l'immigration[18]
Souverainisme
Isolationnisme[19]
Conservatisme social[20]
Anti-islam[21]
Adhérents90 000(2015)[22]
CouleursNuances de vert
Site webudc.ch
Présidents de groupe
Assemblée fédéraleThomas Aeschi
Conseillers fédérauxGuy Parmelin
Albert Rösti
Représentation
Conseillers nationaux[23]
62  / 200
Conseillers aux États[24]
6  / 46
Législatifs cantonaux[25]
541  / 2609
Exécutifs cantonaux[25]
27  / 154
Législatifs communaux
824  / 5403
Exécutifs communaux[26]
151  / 1146
Conseillers fédéraux
2  / 7
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L'Union démocratique du centre (enallemand :Schweizerische Volkspartei, SVP[Note 1], enitalien :Unione Democratica di Centro, UDC et enromanche :Partida Populara Svizra, PPS[Note 1]) est unparti politique suisseconservateur,nationaliste etpopuliste, classé comme dedroite radicale et parfois d'extrême droite.

Il se positionne comme le plus àdroite de tous les partis représentés augouvernement. Il est le parti le plus représenté auConseil national, avec plus duquart des sièges, et dispose également de sixconseillers aux États sur quarante-six. Il possède unconseiller fédéral de1971 à2003 puis deux élus jusqu'en2008, lorsqueEveline Widmer-Schlumpf[Note 2] etSamuel Schmid[Note 3] est exclue pour la première et fait sécession pour le second. Le,Ueli Maurer est élu pour remplacer Samuel Schmid, donnant ainsi à l'UDC à nouveau un siège au Conseil fédéral. Le, le VaudoisGuy Parmelin est élu à la place de laPBD Eveline Widmer-Schlumpf et entre en fonction le. L'UDC occupe dès lors deux sièges au Gouvernement.

Courant2008, l'aile modérée de plusieurs sections cantonales de l'UDC lance un processus de scission vis-à-vis du parti suisse, les sections grisonne et bernoise ayant franchi le pas en vue de fonder leParti bourgeois-démocratique (PBD).

Le parti est présidé parMarcel Dettling, qui succède àMarco Chiesa en mars 2024.

Histoire

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Fusion de 1971

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L'Union démocratique du centre naît le de la fusion de trois partis : leParti des paysans, artisans et indépendants (PAB), fondé àZurich en1917 sous le nom de Parti des paysans (il obtient un conseiller fédéral en 1929 et est renommé PAB en1937 lors de la constitution d'un parti suisse à partir des sections de Zurich et deBerne ; en Suisse romande, le parti s'appelle alors Parti des paysans, artisans et indépendants/PAI) et les deux Parti démocratique deGlaris et desGrisons[27]. Du fait de cette filiation, l'UDC est souvent surnommée dans la presse« partiagrarien ».

Phénomène Blocher

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Alors que la plupart des sections, notamment la section bernoise, de loin la plus forte en termes d'électeurs, se confortent sur une ligne centriste et très consensuelle, la section zurichoise va peu à peu prendre de l'importance en affirmant une ligne nettement plus à droite. Celle-ci adopte une ligne autonome face au parti national après l'élection deChristoph Blocher à sa présidence en 1977. Elle récupère, après le retrait deJames Schwarzenbach de la présidence du Mouvement républicain en 1978, les restes de cette formation. Dans ses campagnes, l'UDC zurichoise va se concentrer sur les thèmes de l'asile, de la drogue et de la sécurité dans un style politique basé sur l'affrontement. Elle s'efforce aussi d'améliorer l'organisation du parti : cours pour les cadres, recrutement actif des jeunes, travail dans la presse, amplification de sa visibilité sur la scène politique. Elle joue ainsi un rôle déterminant dans le développement du parti national au cours des années 1990[27].

1992 : l'ascension

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À partir de 1992, sous la direction de la section cantonale zurichoise et de son président Blocher, l'UDC connaît une nouvelle mutation fondamentale[27].

En 1992, l'UDC est quasiment l'unique parti politique à se battre contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen (EEE), un projet du Conseil fédéral qui visait à faire entrer à terme la Suisse dans l'Union européenne. Elle remporte leréférendum qu'elle a lancé contre l'EEE. Cette victoire des urnes permet à l'UDC de se revendiquer comme la gardienne de l'indépendance suisse et de la neutralité suisse[27].

En même temps, elle reprend le thème de la défense d'une politique d'immigration restrictive : la même année, elle lance pour la première fois de son histoire une initiative populaire « Contre l'immigration clandestine », qui sera rejetée en 1996[27].

Douze nouvelles sections cantonales sont créées entre 1991 et 2001. L'organisation nationale est consolidée, un agenda politique commun est déterminé, les campagnes électorales et de votations sont unifiées[27].

Après avoir stagné pendant plus de cinquante ans, l'UDC passe de 11,9 % aux élections au Conseil national en 1991 à 28,9 % en 2007; une évolution unique depuis l'introduction de la proportionnelle en 1919[27].

Le parti devient le premier du pays en nombre d'électeurs et son groupe parlementaire le plus important de l'Assemblée fédérale ; l'UDC est ainsi à l'origine d'un changement fondamental du système suisse des partis. Dans les parlements cantonaux, elle passe de 297 sièges en 1991 à 563 en 2011[27].

Le parti a moins de succès aux élections du Conseil des États. La progression au Conseil national se fait en partie en absorbant l'électorat de deux petits partis de droite : les Démocrates suisses (précédemment Action nationale) et le Parti de la liberté. L'UDC se développe depuis au détriment des partis de droite comme leParti radical-démocratique (PRD), la plus ancienne formation politique de la Suisse moderne, et duParti démocrate-chrétien (PDC)[28]. Le parti a obtenu 11,1 % des voix en1991, 15 % en1995 et 22,5 % en1999. Jusqu'au début desannées 2000, l'UDC s'est développée presque uniquement dans lescantons alémaniques alors que l'aile paysanne existante dans lescantons romands restait stable. Mais il a fortement progressé enSuisse romande lors des élections fédérales de2003. À la suite de celles-ci, le, son chef Christoph Blocher est élu au Conseil fédéral au détriment deRuth Metzler-Arnold duPDC, un parti de centre droit. En imposant Blocher contre la candidate officielle du PDC, l'UDC bouleverse la« formule magique » de mise depuis1959, c'est-à-dire la règle mathématique régissant la composition du Conseil fédéral avec une logique proportionnelle. Toutefois, cette règle aurait pu être appliqué dès lesélections législatives de 1999, année où l'UDC est devenue la première force politique suisse tout en ne disposant au Conseil fédéral que d'un seul siège, alors que le PDC, relégué à la quatrième place, y détenait deux sièges. Blocher prend la tête du Département fédéral de Justice et Police jusqu'au jusqu'à la fin de son mandat. Durant cette période, l'UDC dispose de deux conseillers fédéraux avec Blocher etSamuel Schmid élu en2000. En 2003, l'UDC obtient avec l'élection de Christoph Blocher un deuxième siège au Conseil fédéral au détriment du PDC.

Premier parti du parlement suisse

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Après les élections de 1999 et de 2003, l'UDC est devenue en pour la troisième fois le premier parti suisse par le nombre de ses électeurs et a constitué une fois de plus le principal groupe parlementaire fédéral. Obtenant près de 29 % des suffrages, l'UDC a réalisé un résultat record qu'aucun autre parti n'a obtenu avant elle depuis l'introduction du système proportionnel[27].

À partir de 2003, l'UDC était représentée avec deux conseillers fédéraux au gouvernement du pays. Mais cette double représentation n'était que de courte durée : le, le PS, les Verts, le PDC et quelques représentants du PRD forment une alliance pour éjecter Christoph Blocher du Conseil fédéral. Ils mettent ainsi fin au système de la concordance[27]. Lesélections fédérales d'octobre 2007 voient le parti faire le choix d'une personnalisation de la campagne autour de son conseiller fédéral controversé. Le parti gagne sept sièges au Conseil national (où il détient alors 62 sièges sur 200), avec 29 % des voix, un résultat jamais atteint par un parti depuis celui des radicaux desannées 1920. Il en perd cependant un au Conseil des États. À l'issue de ces élections,Ueli Maurer, alors président du parti et l'un des représentants de la tendance zurichoise (lui-même étantZurichois), manque son entrée au Conseil des États ; il conservera toutefois facilement son siège au Conseil national[29].

Scission du PBD (2008)

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Lors de l'élection du Conseil fédéral, survenue le, l'UDCgrisonneEveline Widmer-Schlumpf, qui n'était pas officiellement candidate pour ce poste, est élue en lieu et place de Christoph Blocher grâce à une alliance entre leParti socialiste, desVerts et du PDC[30]. Le lendemain, Widmer-Schlumpf confirme qu'elle accepte d'intégrer le Conseil fédéral[31]. Le parti annonce le jour même qu'il entre alors dans une stratégie d'opposition au niveau fédéral[32] même si celle-ci ne fait pas l'unanimité dans ses rangs[33]. C'est pourquoi le groupe parlementaire UDC décide d'exclure la section grisonne après que celle-ci a confirmé son soutien à son ancienne conseillère d'État ;Samuel Schmid était déjà exclu pour sa part de toutes les commissions du parti depuis sa propre élection[réf. nécessaire].

Par la suite, deux partis sont créés aux Grisons : leBürgerliche Partei Schweiz, formé le en tant que première section de ce qui devrait devenir leParti bourgeois-démocratique (Bürgerlich-Demokratische Partei Schweiz) et auquel Widmer-Schlumpf se rallie[34], et la nouvelle section de l'UDC grisonne soutenant la ligne du parti national. Le, un autre parti dissident de l'UDC est créé dans lecanton de Berne : leBürgerlich-Demokratische Partei Bern auquel Samuel Schmid annonce se rallier[35]. L'UDC se retrouve ainsi privé de facto de ses deux sièges au Conseil fédéral jusqu'à l'élection, le, d'Ueli Maurer en remplacement de Samuel Schmid.

En élisant le Ueli Maurer au Conseil fédéral, le Parlement fait un premier pas vers le rétablissement de la concordance. Compte tenu de sa part aux suffrages, le parti reste cependant largement sous-représenté au Conseil fédéral. Avec l'élection de Guy Parmelin en, l'équilibre est à peu près rétabli[27].

Positionnement

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Ancien logo de l'Union démocratique du centre.
Positionnement politique de l'UDC en 2007.

L'UDC possède une aileconservatrice, dont les conseillers fédérauxSamuel Schmid etEveline Widmer-Schlumpf faisaient partie jusqu'à leur départ[36], et une ailesouverainiste. L'aile conservatrice, aussi appelée « aile paysanne », est notamment représentée par la puissante section cantonale de Berne ainsi que par celles des Grisons, de Thurgovie et par certaines sections romandes. L'aile souverainiste, aussi appelée « aile zurichoise » — son leaderChristoph Blocher etUeli Maurer de Zurich en font partie — occupe une grande partie du débat politique et tend à supplanter l'aile modérée. L'UDC est fréquemment qualifiée dexénophobe[37],[38],[39] de « droite dure (...) isolationniste et xénophobe »[39], depopuliste[40] ou d'extrême droite[41],[42],[43],[9],[44].

Parmi les thèmes souvent mis en avant par l'UDC, on trouvel'anti-écologisme, l'immigration, l'indépendance nationale, laneutralité suisse et la réduction du poids de l'État.

Dans le domaine de l'immigration, la stratégie de l'UDC passe par le lancement ou le soutien régulier à des objets référendaires ayant pour thèmes l'immigration[45],[46], les naturalisations[47], ledroit d'asile[48],[49], la limitation des aides sociales, etc. Ses positions et parfois ses méthodes de campagne lui valent de fréquentes accusations de xénophobie[37],[39]. Ainsi, leministère public ducanton du Valais a demandé le aujuge d'instruction cantonal d'ouvrir une enquête pour incitation à la haine raciale contre l'UDC valaisanne qui a publié une affiche affublée du slogan : « Utilisez vos têtes ! » sur fond de musulmans prosternés devant lePalais fédéral[50],[51],[52]. Toutefois, l'affiche a été considérée comme non discriminatoire par la plus haute juridiction suisse, leTribunal fédéral[53]. De manière générale, alors que les cercles libéraux étaient d'emblée opposés à la norme anti-raciste, l'UDC comme son leaderChristoph Blocher (convaincu en son temps parSigi Feigel (en), président de la communauté israélite de Zurich[54]) se sont d'abord prononcé en faveur de la norme anti-raciste, l'article 261bis duCode pénal suisse, qui punit la discrimination raciale comme la négation du crime degénocide. Puis à la lumière de son application, le parti a demandé son abrogation ou sa révision au nom de laliberté d'expression[55],[56].

Afin de préserver ce qu'elle considère l'indépendance nationale, l'UDC lutte contre les rapprochements avec des organisations internationales, notamment l'Union européenne[57]. Elle lutte également pour promouvoir sa vision de la neutralité suisse, refusant notamment l'envoi de soldats suisses à l'étranger. L'UDC a lutté avec succès contre l'adhésion de la Suisse à l'Espace économique européen, refusée par référendum le. Depuis, la mise en place de multiplesaccords bilatéraux ont su largement contourner cetisolationnisme : le parti s'est d'abord opposé à cette voie avant de se raviser en abandonnant le lancement d'un référendum contre l'extension de ces accords en2008. Malgré tout, la victoire électorale de 1992 a donné au parti une place importante dans le débat politique national. En2002, sa lutte contre l'adhésion de la Suisse à l'Organisation des Nations unies a également échoué. Cette position isolationniste est appeléeAlleingang (de), soit la « voie solitaire ».

L'UDC considère que l'État-providence doit être limité. Elle s'oppose de manière générale aux hausses d'impôts et aux nouvelles taxes, milite pour la suppression des aides allouées à la culture, à la petite enfance et à la promotion de l'égalité entre hommes et femmes. Elle veut mettre fin à la « mentalité de tutelle » qui rendrait les citoyens « dépendants »[58].

La collaboration de l'UDC avec des groupes classés à l'extrême droite, comme le groupenéonazi Junge Tat, le mouvementopposé aux mesures anti-Covid 19Mass-Voll! et leCollectif Némésis, est critiquée[59],[60],[61],[62],[63].

Une section non officielle[64] « Gay UDC »[65], créée à l'initiative de jeunes du parti[66], notammentThomas Fuchs[67], existe de 2010 à 2024[68]. Elle compte quelque 60 membres en 2022[69].

Lignes politiques

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Leslignes directrices de l'UDC sont les suivantes[70][réf. à confirmer] :

  • anti-écologisme
    • à l'encontre de toutes les réglementations environnementales
    • contre toutes les obligations, notamment celles relatives à la production d'énergie
  • conservation de la neutralité
    • contre l'adhésion et la collaboration de la Suisse à l'OTAN
    • contre l'adhésion de la Suisse à l'Union européenne
    • contre la collaboration avec l'ONU (dont la Suisse est membre)
  • pour une politique d'asile restrictive
    • contre une naturalisation automatique des étrangers de la troisième génération
    • contre les abus en matière d'asile
  • pour la sauvegarde de la famille traditionnelle
    • contre des subventions versées aux familles pour les frais de crèches
    • contre l'égalité de traitement despartenaires enregistrés par rapport aux couples mariés en matière d'impôt sur les successions et donations (votation du dans lecanton de Genève)[71]
  • pour une amélioration duréseau autoroutier dans le pays
    • contre une restriction des transports individuels au profit des transports publics
  • conservation de l'armée suisse sous sa forme traditionnelle (armée de milice)
    • contre les missions à l'étranger (maintien de la paix, auKosovo par exemple)
  • pour une sécurité intérieure accrue (police)
  • pour une baisse des impôts et des dépenses de l'État
  • contre les critiques à l'égard de la politique suisse durant laSeconde Guerre mondiale[réf. nécessaire]

Résultats électoraux

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Élections au Conseil national

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AnnéeDéputésVotesRang
Voix%
1971
23  / 200
220 48711,14e
1975
21  / 200
192 0539,94e
1979
23  / 200
212 70511,64e
1983
23  / 200
217 16611,14e
1987
25  / 200
213 25311,04e
1991
25  / 200
243 26811,94e
1995
29  / 200
283 90214,94e
1999
44  / 200
440 15922,61er
2003
55  / 200
560 75026,71er
2007
62  / 200
672 56228,91er
2011
54  / 200
648 67526,61er
2015
65  / 200
740 95429,41er
2019
53  / 200
620 34325,61er
2023
62  / 200
713 47027,91er
Évolution des résultats électoraux de l'UDC au Conseil National, de 1971 à 2019.

Élections au Conseil des États

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AnnéeSiègesRang
1971
5  / 44
3e
1975
5  / 44
3e
1979
5  / 46
4e
1983
5  / 46
4e
1987
4  / 46
4e
1991
4  / 46
3e
1995
5  / 46
3e
1999
7  / 46
3e
2003
8  / 46
4e
2007
7  / 46
4e
2011
5  / 46
4e
2015
5  / 46
4e
2019
6  / 46
4e
2023
6  / 46
4e

Initiatives populaires lancées par l'UDC

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Ayant fait l'objet d'une votation

Publications

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Franc-parler
PaysDrapeau de la SuisseSuisse
Languefrançais
Périodicitémensuel
GenrePolitique
Diffusion10 000ex. (novembre 2011)
ÉditeurMichèle Berger, Kevin Grangier, Patrice Piquerez
Ville d’éditionBerne

PropriétaireStiftung SVP-Parteizeitung
Site webhttps://www.udc.ch/parti/publikationen/journal-du-parti/
modifier 

L'UDC publie le mensuelFranc-parler (en français), ainsi que le pendant alémaniqueKlartext. Elle publie également le mensuel desJeunes UDCL'Idée et son pendant alémaniqueDie Idee.

De nos jours, l'UDC est aussi présente sur les réseaux sociaux et publie régulièrement, sur ses comptesInstagram etTwitter, du contenu visant à toucher de nouveaux électeurs.

Président

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Personnalités contemporaines

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Notes et références

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Notes

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  1. a etbEn allemand et enromanche, la traduction littérale est « Parti populaire suisse ».
  2. Le, la section grisonne de l'UDC, dont Eveline Widmer-Schlumpf est membre, est exclue de l'UDC suisse. Le, les délégués de la section décident de changer de nom pour prendre celui deBürgerliche Partei Schweiz, formant ainsi la première section de ce qui devrait devenir leBürgerlich-Demokratische Partei Schweiz.
    « 
    Un nouveau parti bourgeois sur la scène politique », sur.swissinfo.ch,
  3. Le, 225 délégués de la section bernoise de l'UDC, dont Samuel Schmid est membre, décident de faire scission pour former leBürgerlich-Demokratische Partei, formant ainsi la seconde section après celle des Grisons de ce qui devrait devenir leBürgerlich-Demokratische Partei Schweiz. Samuel Schmid confirme dans une déclaration vouloir adhérer au nouveau parti.« Article Swissinfo »(Archive.orgWikiwixArchive.isGoogleQue faire ?) consulté le 29 juin 2008.

Références

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  2. (fr) Benjamin Biard,L’UDC en action ou comment le populisme de droite radicale est mobilisé en Suisse au-delà des campagnes électorales,Politique et Sociétés, vol. 39, no 2, 2020, pp. 111–134. [En ligne](https://www.erudit.org/fr/revues/ps/2020-v39-n2-ps05351/1070041ar/).
  3. (fr) Oscar Mazzoleni,Définir le parti : un enjeu scientifique et politique,Cahiers de la sécurité intérieure, no 56, 2004, pp. 147–164. [En ligne](https://www.researchgate.net/publication/303404080_Definir_le_parti_un_enjeu_scientifique_et_politique)
  4. (en) Hans-Georg Betz,The Radical Right in Switzerland: Continuity and Change,West European Politics, vol. 27, no 3, 2004, pp. 464–481. [En ligne](https://doi.org/10.1080/0140238042000228107)
  5. (en) Damir Skenderovic,The Radical Right in Switzerland: Continuity and Change,West European Politics, vol. 32, no 5, 2009, pp. 1028–1049. [En ligne](https://doi.org/10.1080/01402380903065036)
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Voir aussi

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Articles connexes

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