En partant de Tyr vers le nord en direction deSidon, on passe près de la source d'Aïn Babouk, puis près de la source thermale d'Aïn Habrian, et on atteint l'embouchure dufleuve El Qasmiyé, partie aval duLitani. À l'époque desÉtats latins d'Orient, c'était la frontière nord entre le royaume de Tyr etcelui de Sidon (1110 à 1289) quand ils se sont séparés, mais la frontière nord a dépassé ce fleuve plusieurs fois et elle s’est élargie jusqu'àSarepta et même un peu plus parfois.
En dehors de laroute menant à Sidon, une importante route côtière partait de Tyr vers le sud, appelée « Échelle de Tyr » (de l'italienscala, « escale »), menant à la colline El Rachidieh après le cap El Aïn. Certainshistoriens spécialistes, ont identifié cettecolline àPalætyros (« ancien Tyr ») ouUshu(en) mais cette identification n'exclut pas les autres possibilités. La route franchit le cap El Abyad, bifurque à gauche vers Oum El Amed située sur une colline à une dizaine de mètres au-dessus de la route côtière, et, vers le sud, dessertAchziv, Acre etHaïfa aux pieds dumont Carmel qui constituait la frontière sud du royaume de Tyr.
Une rue étroite typique du quartier chrétien maronite.
L’histoire de Tyr se confond avec celle deSaïda principalement parce que, sur plusieurs périodes, les deux villes étaient unifiées.Hérodote, qui visite la ville en450 av. J.-C., est informé par les prêtres du temple deMelkart que la ville avait été fondée en même temps que le temple et que Tyr était habitée depuis 2 300 ans, soit dès2700 av. J.-C. Cette date fut attestée par l’archéologie, et surtout par le sondage effectué par Patricia Bikai dans le centre de Tyr l’insulaire, ce sondage ayant livré vingt-sept niveaux ; le premier niveau remonte au premier quart dutroisième millénaire.
Du troisième à la fin dudeuxième millénaire av. J.-C., Tyr joue un rôle secondaire dans l’histoire duLevant, ce qui explique son omission dans les sourcesmariotes eteblabites. Elle figure dans les textes égyptiens du deuxième millénaire pour sa situation stratégique méridionale ; mais elle n’était qu’un petit port d’escale entre l’Égypte etByblos (Jbeil en arabe) en premier lieu et un port de transit entre les ports levantins et l’intérieur. Le statut de Tyr entre le règne deThoutmôsis II etRamsès III lui a permis de profiter de sa position pour développer son rôle comme port stratégique, son commerce et son industrie, surtout par ses relations avec les autres villes levantines.
QuandNabuchodonosor II accède au trônebabylonien, après la chute deNinive en612 av. J.-C., il assiège Tyr pendant treize ans (585-572), mais quelques hypothèses présument qu'une sorte de compromis s'établit finalement entre les Tyriens et les Babyloniens au terme duquel Tyr conserve une certaine autonomie. Le prophèteÉzéchiel, contemporain deNabuchodonosor II, prononça une complainte contre la ville de Tyr la décrivant comme fabuleusement riche (Livre d'Ézéchiel, chapitre 27). Il prédit sa chute, qui eut lieu deux siècles plus tard, aux mains d'Alexandre le Grand.
Le professeurWallace B. Fleming[3] affirme que le nomSyrie est dérivé deTyr, le nom de la plus importante cité phénicienne. « De toutes les cités phéniciennes, Tyr était la plus importante ; elle était si importante que les Grecs donnèrent son nom à toute la région, l'appelant Συρία, de צורTsour, Tyr, et ce nom grec s'est perpétué jusqu'à nos jours avec notre mot Syrie.Hérodote parle de la Syrie comme uneabréviation d'Assyrie, mais, en cela, il a été trompé par la similitude entre les mots. Elle [la cité] prit son nom Tyr (grec Τύρος, phénicien 𐤑𐤓, arabe صور, assyrien et babylonienSur-ru, hébreu צור ou צר , égyptienDara ouTar, ouTaru dans les lettres de Tell El Amarna, ancien latinSarra) de l'île, la Sour sémitique, qui signifie roc ». Ainsi Tyr aurait donné son nom à toute la zone d'influence issue de sa richesse.
Certains sites archéologiques deMésopotamie semblent cependant attester de la migration à la même époque d'un peuple d'origineasiatique vers une région qui s'étend tout au long du massif libanais incluant Tyr qui aurait été pendant une période de plus de 680 ans la capitale de ce peuple. La majorité des historiens pensent qu'il s'agit de Turcs, d'autres prétendent qu'il s'agit de Mongols alors qu'une minorité d'historiens duXXe siècle affirment qu'il s'agit d'Arméniens.
En333 av. J.-C., après sa victoire contre les Perses à labataille d'Issos,Alexandre le Grand se dirige vers la côtephénicienne, en direction de l'Égypte. Les cités commencent à se rallier volontairement et pacifiquement au nouveau conquérant. Seule Tyr résiste à Alexandre, qui l’assiège pendant sept mois, en332, se heurtant à ses solides murailles et à sa position insulaire. À cette époque, Tyr est essentiellement bâtie sur une île que l'on appelle parfoisAncharadus, située à quatre stades (720 mètres) du continent[4]. Alexandre parvient cependant à construire une digue jusqu'à l'île, avec les pierres et le bois de la partie continentale de la ville de Tyr — Palaetyr (la Vieille-Tyr) —, déjà sous domination macédonienne[4]. Des recherches géoarchéologiques contemporaines, notamment celles de Nick Marriner etChristophe Morhange, confirment que cette digue est toujours partiellement visible et constitue aujourd’hui une base de l’isthme actuel reliant l’ancien site insulaire au littoral libanais[5]. Ainsi, depuis l’époque hellénistique, Tyr n’est plus une île mais une presqu’île façonnée par l’intervention humaine et l’évolution naturelle du littoral.
Après la mort d’Alexandre le Grand (juin323 av. J.-C.), l’Orient subit les conséquences des conflits entre ses successeurs (lesDiadoques) qui se font la guerre pour partager l’empire créé par leur maître.Ptolémée Ier fonde la dynastie desLagides en Égypte vers305-304. Ayant adopté la politique égyptienne classique, il se tourne vers laPhénicie. Il occupe Tyr et les autres cités phéniciennes.
Séleucos Ier ayant participé aux guerres des Diadoques conquiert Babylone, fonde l’État séleucide et se nomme roi deSyrie en 305 avant de la délocaliser àAntioche. Alors une guerre éclate entre lesLagides et les Séleucides, qui ne se termine qu'avec labataille d'Ipsos en 301. La Phénicie, devenue séleucide sousDémétrios Ier Poliorcète, devient lagide avec Ptolémée Ier en 290 av. J.-C. C'est sous le règne des Lagides que débute la première ère tyrienne (275-274 av. J.-C.).
L’affaiblissement de l’État lagide après la mort dePtolémée IV (203-202 av. J.-C.) marque la fin de la domination lagide sur le Sud de la Phénicie, qui passe sous la tutelle des Séleucides vers l’an200 av. J.-C.. La deuxième ère tyrienne débute avec les Lagides vers l'an 126 av. J.-C. et se termine vers l'an 69-70apr. J.-C..
La cité phénicienne devient une ville de province paisible. Elle commence à regagner un peu de son influence sous les Romains (l'hippodrome de Tyr est l'un des plus grands hippodromes romains déjà construits, mais inachevé). Mais l'époque de sa gloire est bien passée.
En, Tyr tomba aux mains desArabes lors de lacampagne du Levant conduite parMu'awiya[10]. Les versions se contredisent sur la manière dont la ville est tombée : certains évoquent un siège naval conduit par les flottes de Tripoli et de Césarée, d'autres une ruse de l'ancien gouverneur de la province d'Alep, le patrice Youqanna, converti à l'Islam, qui fit ouvrir les portes àYazid Ibn Abi Safian[11]. Dans les décennies qui suivirent, les califesomeyyades puisabbassides renforcèrent les fortifications Tyr pour repousser une éventuelle offensivebyzantine, et armèrent des flottes pour attaquerChypre et razzier les côtes byzantines de la Méditerranée orientale[12]. Le commerce maritime s'arrêta brusquement, rompant les circuits entre la Méditerranée occidentale et la Méditerranée orientale pour un temps, avant de reprendre avec l'Egypte et le reste de l'Empire[13].
La ville fut prise en ou 971 par lesFatimides durant la conquête du littoral levantin par les troupes maghrébines du califat fatimide. Tyr devient une tête de pont fortifiée de l'Egypte fatimide contre ses adversaires du califat de Bagdad. Mais très rapidement, les bédouins de Palestine et de Syrie se révoltèrent. En 997-998, c'est un marin de Tyr ('Allâqa) qui fut à l'origine d'un soulèvement anti-fatimide dans un contexte d'appauvrissement de la cité et de sa région, selon les auteursel Qalanisi et le chrétienYahya Sa'id al-Antaki. Certains appelèrent même à l'aide les Byzantins qui tentèrent de prendre la ville par la mer, sans y parvenir[14].
Après une répression sévère du pouvoir fatimide qui reprit le contrôle, la cité de Tyr entra dans une ère de conflits presque constante avec différentes puissances turques. Elle passa ensuite temporairement sous la coupe des TurcsSeldjoukides en, avant de tomber dans l'influence de l'atabeg de Damas après la 1ère croisade (1096-1099).
Elle est prise par lescroisés en après un long siège qui met fin à lacroisade vénitienne et provoque l'annexion de la côte levantine par le royaume latin de Jérusalem.
En,Saladin entama des négociations avecRenaud Granier afin d'obtenir la reddition de Tyr mais celles-ci furent interrompues par l'arrivée deConrad de Montferrat qui prit le commandement des défenseurs. Devant le refus de Conrad de céder la ville, Saladin lança plusieurs assauts mais sans succès. Le, ayant subi de lourdes pertes, il décida de lever le siège[15]. La ville servit ensuite de point de ralliement pour les croisés au moment de latroisième croisade. Elle deviendra ensuite une ville importante où seront couronnés les rois de Jérusalem au sein de sa cathédrale, lieu de repos du tombeau de l'empereurFrédéric Barberousse[16].
Aux XVIIème et XVIIIème siècles, les conflits plus au nord (Kesrouan, Békaa) poussent les tribus chiites à émigrer vers l'actuelSud-Liban, pressées par les migrations maronites dans ces régions et décimées par les répressions des troupes druzes et ottomanes[24] (dont le célèbreDjezzar Pacha (dit le Boucher), gouverneur de la province de Saïda, qui provoqua de nombreuses destructions dans les localités chiites duḠabal ʿĀmil et de Galilée à la fin duXVIIIe siècle, mettant fin à leur autonomie[25].
En 1920, après la dominationottomane, Tyr est restituée à laRépublique libanaise. Depuis lors, Tyr connaît une croissance urbaine de 1 %, mais une économie évoluant selon les crises politiques du Liban.
Tyr est particulièrement touchée par lesbombardements israéliens en 2024. L'électricité est coupée et les quartiers centraux de la ville sont visés par plusieurs frappes meurtrières, notamment sur des zones résidentielles où les habitants sont réputés sympathisants duHezbollah. L’église de Derdghaya est également bombardée, ce qui aboutit à la mort de membres de ladéfense civile et duCroissant rouge[27]. La plus grande partie des 40 000 habitants quitte la ville pour se réfugier dans le nord du pays[28].
Le 9 novembre, de nouvelles frappes font sept morts, parmi lesquels deux petites filles, et une cinquantaine de blessés. Des dizaines de maisons sont détruites ou endommagées[29]. Le 18 novembre, onze personnes sont tuées et une cinquantaine blessées dans les frappes israéliennes[30]. Deux élus du conseil municipal sont tués par une frappe israélienne sur l'Office des eaux de la ville le 18 novembre[31]. Douze personnes sont tuées le 25 novembre[32].
À la fin novembre 2024, Tyr est « une ville en ruines » selon Radio France[33].
En décembre 1983, Tyr fait l’objet d’une demande officielle du gouvernement libanais auprès de l’UNESCO pour être inscrite sur la liste dupatrimoine mondial. Lors de sa huitième session en 1984, leComité du patrimoine mondial culturel et naturel, sur la recommandation de l’Icomos, décide d'inscrire Tyr sur la liste du patrimoine mondial, essentiellement au titre des critères (iii)[34] et (vi)[35].
Le patrimoine culturel de Tyr est constitué des sites suivants[36].
La partie la plus visible de l'histoire ancienne et médiévale perdure dans les sites archéologiques.
Après les premières fouilles archéologiques d'Ernest Renan et deJohann Nepomuk Sepp(en) dans les années 1860 et 1870 respectivement, d'autres furent entreprises en 1903 par l'archéologue grecThéodore Macridy Bey, conservateur du musée impérial de Constantinople. Des découvertes importantes comme des fragments de sarcophages en marbre ont été envoyées dans la capitale ottomane[38].
En 1921, une étude archéologique de Tyr a été effectuée par une équipe française sous la direction deDenyse Le Lasseur en 1921, suivie d'une autre mission entre 1934 et 1936 qui comprenait des relevés aériens et des expéditions de plongée, dirigé par l'archéologue et missionnaire jésuiteAntoine Poidebard, un pionnier de l'archéologie aérienne[38].
Des fouilles à grande échelle ont commencé en 1946 sous la direction de l'émirMaurice Chéhab (1904-1994), « le père de l'archéologie libanaise moderne » qui a dirigé pendant des décennies le Service des antiquités au Liban et a été le conservateur duMusée national de Beyrouth. Ses équipes ont découvert la plupart des vestiges dans l'hippodrome d'El Bass et dans les thermes romains[39].
Au cours des années 1960,Honor Frost née àChypre, et pionnière de l'archéologie sous-marine, a mené des recherches « visant à identifier et à documenter le potentiel archéologique important des installations portuaires sur la côte de Tyr ». H. Frost, en se fondant sur les résultats de son enquête, a suggéré que la tour Al Mobarakee pourrait remonter à l'époque hellénistique[40].
Tous ces travaux se sont arrêtés peu après le début de 1975 de laguerre du Liban (1975-1990) et de nombreux documents ont été perdus[39].
Arc de triomphe.
Rue des colonnes – site d'Al Mina.
Vestiges romains – site d'Al Mina.
En 1984, l'Organisation des Nations unies pour l'éducation, la science et la culture (UNESCO) a déclaré Tyr un site du patrimoine mondial, dans une tentative de mettre fin aux dommages causés aux sites archéologiques par le conflit armé et par le développement urbain anarchique[41].
À la fin des années 1980, des fouilles clandestines ont eu lieu dans le cimetière d'Al-Bass qui « a inondé de ses vestiges le marché des antiquités »[42].
Les activités officielles de fouilles n'ont repris qu'en 1995 sous la supervision d'Ali Khalil Badawi. Peu de temps après, une bombe israélienne a détruit un immeuble dans la ville ; des vestiges d'une église primitive ont été mis au jour sous les décombres. La conception inhabituelle de l'église suggère qu'il s'agit du site de la cathédrale de Paulin qui avait été inaugurée en 315 de notre ère[43].
En 1997, le premier cimetière à crémationphénicien a été découvert sur le site d'Al Bass, près de la nécropole romaine[44]. Au même moment, Honor Frost a encadré des archéologues libanais locaux pour mener d'autres enquêtes sous-marines, ce qui a confirmé en 2001 l'existence d'une structure artificielle dans la zone portuaire nord de Tyr.
Leconflit israélo-libanais de 2006 a mis en danger les anciennes structures de Tyr. Cela a incité le directeur général de l'UNESCO à lancer une "alerte au patrimoine" pour le site[45]. À la suite de la cessation des hostilités en septembre 2006, une visite d'experts en conservation au Liban n'a révélé aucun dommage direct à l'ancienne ville de Tyr ; cependant, les bombardements avaient endommagé des fresques dans une grotte funéraire romaine de lanécropole de Tyr ; « le manque d'entretien, la décomposition des structures exposées en raison du manque de régulation de l'eau de pluie et la décomposition des pierres poreuses et molles » ont contribué à dégrader le site[46].
Depuis 2008, une équipe franco-libanaise sous la direction de Pierre-Louis Gatier de l'université de Lyon mène des travaux archéologiques et topographiques. Lorsque les missions archéologiques internationales en Syrie se sont arrêtées après 2012 en raison de la guerre dans ce pays, certaines d'entre elles se sont réorientées vers Tyr ; c'est le cas notamment d'une équipe dirigée parLeila Badre, et des archéologues belges[39]. L'équipe deLeila Badre a mis au jour notamment un templephénicien de la fin de l’époque perse et un sanctuairehellénistique. Les menaces qui pèsent sur l'ancien patrimoine culturel de Tyr sont liées actuellement aux pressions du développement et au commerce illégal d'antiquités[47]. Une autoroute, prévue pour 2011, devait être construite dans les zones qui sont jugées archéologiquement sensibles.
Une étude de 2018 sur les sites du patrimoine mondial méditerranéen a révélé que le site de Tyr présentait« le risque le plus élevé d'érosion côtière dans les conditions climatiques actuelles, en plus du risque « modéré » lié aux niveaux extrêmes de la mer »[48].
↑Goiran, J-P, et al., 2023, "Evolution of Sea Level at Tyre During Antiquity", BAAL 21, avec une nouvelle hypothèse sur la surélévation relative du niveau marin à Tyr et la découverte majeure du brise-lame phénicien du port sud de Tyr[1]
↑Henri Lammens,La Syrie. Précis historique., Beyrouth, Imprimerie catholique,, 277 pages (volume II)(lire en ligne), p. 8 et 9.
↑Patricia Antaki-Masson (dir. Aliquot, Gatier, Nordiguian),Sources de l'histoire de Tyr. Textes de l'Antiquité et du Moyen Âge, tome 1., Beyrouth, Presses de l'Université Saint-Joseph, Presses de l'IFPO,, 303 pages, p.179 à 200
↑David Bramoullé (dir. Aliquot, Gatier, Nordiguian),Sources de l'histoire de Tyr. Textes de l'Antiquité et du Moyen Âge, tome 1., Beyrouth, Presses de l'Université Saint-Joseph, Presses de l'IFPO,, 303 pages, p.157 à 177
↑David Bramoullé (dir. Aliquot, Gatier, Nordiguian),Sources de l'histoire de Tyr. Textes de l'Antiquité et du Moyen Âge, tome 1., Beyrouth, Presses de l'Université Saint-Joseph, Presses de l'IFPO,, 303 pages, p.157 à 177
↑Maurice Chéhab,Tyr à l’époque des croisades, I, Histoire militaire et politique, deuxième partie,, Paris, A. Maisonneuve,, 611 p., p.575 à 581
↑Maha el-Khalil Chalabi,Rapports Occident-Orient analysés à travers les récits de voyageurs à Tyr du XVIe au XIXe siècle, Beyrouth, Publications de l’université libanaise, 1998, 294 pages.,, 294 p., p.36
↑Patricia Antaki-Masson,Sources de l'histoire de Tyr. Textes de l'Antiquité et du Moyen Âge, tome 1., Beyrouth, Presses de l'université Saint-Joseph,, 303 p., p.198 à 200
↑Maha el-Khalil Cgalabi,Rapports Occident-Orient analysés à travers les récits de voyageurs à Tyr du XVIe au XIXe siècle, Beyrouth, Publications de l'université libanaise,, 294 pages, p.57 à 73
↑Maha el-Khalil Chalabi,Rapports Occident-Orient analysés à travers les récits de voyageurs à Tyr du XVIe au XIXe siècle, Beyrouth, Publications de l'université libanaise,, 294 p., p.84 et 85
↑Pierre-Jean-Charles-Louis le 5em Gatier,Sources de l'histoire de Tyr. Textes de l'Antiquité et du Moyen Âge, tome 1., Beyrouth, Presses de l'IFPO,, 303 pages, p.255 à 265
↑Ali Khalil Badawi,Tyr. L’histoire d’une ville., Tyr, Municipalité de Tyr,, 127 pages, p.33
↑Antoine Abdel Nour,Introduction à l’histoire urbaine de la Syrie ottomane (XVIe –XVIIIe siècle), Beyrouth, Université libanaise, Librairie orientale,, 422 p., p.79 et 80, p.347 à 349
↑François Charles-Roux,Les Échelles de Syrie et de Palestine au XVIIIe siècle, Paris, Librairie orientaliste Paul Geuthner,, 225 pages, p.204
↑Ali Khalil Badawi,Tyr. L'histoire d'une ville., Tyr, Municipalité de Tyr,, 127 p.
↑Soit apporter un témoignage unique du moins exceptionnel sur une tradition culturelle ou civilisation vivante ou disparue.
↑Soit être directement ou matériellement associé à des événements ou des traditions vivantes, des idées, des croyances ou des œuvres artistiques et littéraires ayant une signification universelle exceptionnelle (Ce critère est utilisé uniquement dans des circonstances exceptionnelles et appliqué concurremment avec d'autres critères).
↑UNESCO, 1983, par Maurice Chehab, alors directeur général des antiquités du Liban.
: document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.
Bariaa Mourad,Du Patrimoine à la Muséologie. Conception d'un musée sur le site archéologique de Tyr, Thèse de DEA (études doctorales) ; muséum national d'histoire naturelle, Paris, 1998, (étude réalisée en coopération avec l'UNESCO, secteur de la Culture, division du Patrimoine culturel).
A. Poidebard,Un grand port disparu - TYR - Recherches aériennes et sous-marines 1934-1936, Libr. Orientaliste Paul Geuthner, Paris, 1939.
UNESCO,Proposition d’inscription sur la Liste du Patrimoine Mondial soumis par le Liban : Tyr, Unesco, Paris, 1983.
Josette Elayi,Recherches sur les cités phéniciennes à l'époque perse, Institut Universitaire Oriental, Naples, 1987.
Josette Elayi,Économie des cités phéniciennes sous l'Empire perse, Institut Universitaire Oriental, Naples, 1990.
Josette Elayi et A.G. Elayi,The Coinage of the Phoenician City of Tyre in the Persian Period (5th-4th cent. BCE), Éditions Peeters, Leuven, 2009(ISBN978-90-429-2202-0).
Josette Elayi,Histoire de la Phénicie, Éditions Perrin, Paris, 2013.