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Tulle

45° 16′ 02″ nord, 1° 45′ 56″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirTulle (homonymie).

Tulle
Tulle
L'hôtel de préfecture à Tulle.
Blason de Tulle
Blason
Image illustrative de l’article Tulle
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionNouvelle-Aquitaine
DépartementCorrèze
(préfecture)
ArrondissementTulle
(chef-lieu)
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Tulle Agglo
(siège)
Maire
Mandat
Bernard Combes
2020-2026
Code postal19000
Code commune19272
Démographie
GentiléTullistes
Population
municipale
13 602 hab.(2022en évolution de −5,89 % par rapport à 2016)
Densité557 hab./km2
Population
agglomération
20 722 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées45° 16′ 02″ nord, 1° 45′ 56″ est
Altitude323 m
Min. 185 
m
Max. 460 
m
Superficie24,44 km2
TypePetite ville
Unité urbaineTulle
(ville-centre)
Aire d'attractionTulle
(commune-centre)
Élections
DépartementalesCanton de Tulle
(bureau centralisateur)
LégislativesPremière circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Tulle
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Tulle
Géolocalisation sur la carte :Corrèze
Voir sur la carte topographique de la Corrèze
Tulle
Géolocalisation sur la carte :Nouvelle-Aquitaine
Voir sur la carte administrative de Nouvelle-Aquitaine
Tulle
Liens
Site webville-tulle.fr
modifier 

Tulle est unecommune du centre-ouest de laFrance,préfecture dudépartement de laCorrèze dans larégionNouvelle-Aquitaine. Leshabitants de la ville sont appelés lesTullistes.

Surnommée « la ville aux sept collines », la cité a construit sa renommée sur le développement de sonindustrie et de sonartisanat : elle est devenue l'un des centres de fabrication de ladentelle (avec son festival international), des armes (Manufacture d'armes) et de l'accordéon (Accordéons Maugein).

Étirée sur plus de trois kilomètres dans les gorges de laCorrèze, Tulle étage ses vieux quartiers au flanc des collines dominant la rivière, tandis qu'émerge, du cœur de la cité, l'élégant clocher de pierre de lacathédrale Notre-Dame.

Géographie

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  • Représentations cartographiques de la commune
  • Carte OpenStreetMap.
    Carte OpenStreetMap.
  • Carte topographique.
    Carte topographique.

Localisation

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La rivièreCorrèze à Tulle.

Troisième ville duLimousin, derrièreLimoges etBrive-la-Gaillarde, Tulle est située dans une partie très encaissée de la rivièreCorrèze, à sa confluence avec plusieurs de ses affluents, laSolane et laCéronne en rive droite, et laSaint-Bonnette et laMontane en rive gauche[1]. Elle s'étire sur une bande très étroite, longue de plusieurs kilomètres du nord-est (près du stade) au sud-ouest (au-delà de lagare). Elle est située à la croisée de plusieurs voies de communication :

Point de rencontre entre le Sud-Ouest de la France et leMassif central, Tulle est l'ancienne capitale duBas-Limousin[2], dont les limites correspondent approximativement à l'actuel département de laCorrèze.

La ville est située au nord de l'isoglosse du « cha/ca » et au sud de l'isoglosse du « ja/ga », dans une zone de transition progressive du dialecteoccitan limousin (rencontré dèsSeilhac) au dialectelanguedocien (rencontré dèsNonards).

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontChameyrat,Chanac-les-Mines,Gimel-les-Cascades,Laguenne-sur-Avalouze,Naves etSainte-Fortunade.

Carte
Les limites communales de Tulle et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deTulle
NavesGimel-les-Cascades
TulleChanac-les-Mines
ChameyratSainte-FortunadeLaguenne-sur-Avalouze

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Nouvelle-Aquitaine etClimat de la Corrèze.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique altéré, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[3]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfa, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été chaud sans saison sèche[4]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat de montagne ou de marges de montagne[5] et est dans la région climatique Ouest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[6]. Elle est en outre dans lazone H1c au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[7],[8].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de4,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 125 mm, avec 12,4 jours de précipitations en janvier et 7,4 jours en juillet[3]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique installée sur la commune est de12,1 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 1 236,1 mm[9],[10]. La température maximale relevée sur cette station est de40,8 °C, atteinte le ; la température minimale est de−21 °C, atteinte le[Note 1].

Statistiques 1991-2020 et records station TULLE (19)- alt : 235 m, lat : 45°14'32"N, lon : 1°44'25"E
Records établis sur la période du
1er janvier 1957 au
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)0,50,12,54,98,311,613,2139,67,33,30,96,3
Température moyenne (°C)4,65,28,611,214,818,320,220,216,412,97,9512,1
Température maximale moyenne (°C)8,710,414,717,521,42527,227,323,218,512,49,218
Record de froid (°C)
date du record
−21
18.01.1987
−16,1
06.02.12
−13
06.03.1971
−7
03.04.1970
−2,4
06.05.19
−0,5
07.06.1969
4,7
15.07.16
2
20.08.1972
0
14.09.1996
−5,4
25.10.03
−10
24.11.1998
−15,5
11.12.1967
−21
1987
Record de chaleur (°C)
date du record
20,5
28.01.24
25
27.02.19
27
30.03.21
30,1
30.04.05
34
16.05.1992
39,7
27.06.19
40,8
18.07.22
40,5
12.08.03
36,7
12.09.22
31,4
02.10.23
25,8
08.11.15
20,2
19.12.15
40,8
2022
Précipitations (mm)117,595,797111,2101,493,177,478,192,2110,3130,5131,71 236,1
Record de pluie en 24 h (mm)
date du record
80,8
12.01.04
64
05.02.1974
59,8
01.03.07
68,7
18.04.1964
84,6
22.05.23
62,3
09.06.1977
138,2
04.07.01
72
21.08.1964
95
17.09.1921
124,5
03.10.1960
73,4
07.11.1962
61,5
12.12.1958
138,2
2001
Source :« Fiche 19272001 »[PDF], surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/data, édité le : 06/10/2025 dans l'état de la base(consulté le)
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
8,7
0,5
117,5
 
 
 
10,4
0,1
95,7
 
 
 
14,7
2,5
97
 
 
 
17,5
4,9
111,2
 
 
 
21,4
8,3
101,4
 
 
 
25
11,6
93,1
 
 
 
27,2
13,2
77,4
 
 
 
27,3
13
78,1
 
 
 
23,2
9,6
92,2
 
 
 
18,5
7,3
110,3
 
 
 
12,4
3,3
130,5
 
 
 
9,2
0,9
131,7
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[11], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Urbanisme

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Panorama de la ville de Tulle.

Typologie

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Au, Tulle est catégorisée petite ville, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[12].Elle appartient à l'unité urbaine deTulle, une agglomération intra-départementale dont elle estville-centre[13],[14]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tulle, dont elle est la commune-centre[Note 2],[14]. Cette aire, qui regroupe 43 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[15],[16].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (42,3 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (46,7 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : forêts (28,5 %), zones urbanisées (24,2 %), zones agricoles hétérogènes (21,7 %), prairies (20,6 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (4,9 %)[17].

L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].

Voies de communication et transports

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Distances de Tulle aux grandes villes françaises

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LimogesClermont-FerrandBordeauxToulouseMontpellierLyonNantesParisMarseilleLilleStrasbourg
89 km143 km230 km237 km327 km336 km415 km478 km497 km694 km714 km

Transport routier

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Transport ferroviaire

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La gare de Tulle.

Lagare de Tulle constituait jusqu'en 1970 un nœud ferroviaire local important comme :

Actuellement, lagare de Tulle est desservie par :

Transports urbains

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Logo du réseau de bus.
Article détaillé :Transports en commun de Tulle.

TuT' Agglo est le réseau de transport en commun de laCommunauté d'agglomération Tulle Agglo qui dessert les44 communes du territoire autour de3 lignes urbaines et d'un service de transport à la demande.

Risques majeurs

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Le territoire de la commune de Tulle est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations,feux de forêts, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, letransport de matières dangereuses et lerisque industriel, et à un risque particulier : le risque deradon[19]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[20].

Risques naturels

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Carte de la zone inondable de la commune définie pour le scénario fréquent, dans le territoire à risque important d’inondation (TRI) Tulle-Brive[Note 3].

La commune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Tulle-Brive, regroupant20 communes concernées par un risque de débordement de laCorrèze et de laVézère (17 dans la Corrèze et trois dans la Dordogne), un des18 TRI qui ont été arrêtés le 11 janvier 2013 sur lebassin Adour-Garonne[21]. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[22]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations et coulées de boue survenues en 1982, 1988, 1993, 1994, 1999, 2001, 2010 et 2014[23],[19]. Le risque inondation est pris en compte dans l'aménagement du territoire de la commune par le biais duplan de prévention des risques (PPR) inondation « Corrèze amont », approuvé le[24].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Tulle.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[25]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 26,2 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (26,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 3 120 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 746 sont en aléa moyen ou fort, soit 24 %, à comparer aux 36 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[26],[Carte 2].

Concernant lesfeux de forêt, aucun plan de prévention des risques incendie de forêt (PPRIF) n’a été établi en Corrèze, néanmoins le code de l’urbanisme impose la prise en compte des risques dans les documents d’urbanisme. Le périmètre des servitudes d'utilité publique et des zones d'obligation légale de débroussaillement pour les particuliers est quant à lui défini pour la commune dans une carte dédiée[27].

Concernant les mouvements de terrains, la commune a été reconnue en état de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par des mouvements de terrain en 1999 et 2001 et par des glissements de terrain en 1993 et 1994[19].

Risques technologiques

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La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[28].

Le risque detransport de matières dangereuses sur la commune est lié à sa traversée par une canalisation de transport d'hydrocarbures. Un accident se produisant sur une telle infrastructure est susceptible d’avoir des effets graves sur les biens, les personnes ou l'environnement, selon la nature du matériau transporté. Des dispositions d’urbanisme peuvent être préconisées en conséquence[29].

Risque particulier

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Dans plusieurs parties du territoire national, leradon, accumulé dans certains logements ou autres locaux, peut constituer une source significative d’exposition de la population auxrayonnements ionisants. Certaines communes du département sont concernées par le risque radon à un niveau plus ou moins élevé. Selon la classification de 2018, la commune de Tulle est classée en zone 2, à savoir zone à potentiel radon faible mais sur lesquelles des facteurs géologiques particuliers peuvent faciliter le transfert du radon vers les bâtiments[30].

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesTutela en 894,in Tutelensi ecclesia peu après, puisde Tuella en 1030 (dans cette dernière forme, le-t- intervocalique s'est déjà amuï),Tutella en 1180,Tuela en 1186,Tulla en 1346-48[31].

Ce nom de lieu évoque la divinité romaineTutela, chargée d'assurer la conservation, la protection du lieu, sans doute au point de passage de laCorrèze d'une très ancienne route entre Armorique et Méditerranée[31]. Cependant, aucune trace de sa vénération n'a été trouvée sur place. D'autre part, le-t- intervocalique ne s'est pas amuï dans le toponymeTudeils (Corrèze) qui proviendrait de l'anthroponyme latinTutelius[32].

De cette étymologie dérivent les nomslimousin (dialecteoccitan)Tula[33] et le françaisTulle.

Histoire

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Article connexe :Histoire de la Corrèze.

Antiquité

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Les origines de la ville sont encore aujourd'hui sujettes à débat mais il semblerait que l'actuel puy Saint-Clair, un éperon rocheux aux pentes abruptes séparant la vallée de laCorrèze de celle de laSolane, ait constitué un emplacement idéal pour l'établissement d'un oppidum gaulois. Depuis longtemps, il semblerait que la ville ait été un carrefour important sur la route entreArmorique etMéditerranée et sur celle entreAquitaine etMassif central qui toutes deux franchissaient laCorrèze par un gué en ce lieu.

Avec l'occupation romaine, le lieu aurait été aménagé en nécropole et un temple en l'honneur deTutela[Note 4], puissance divine romaine à laquelle on confiait la protection des personnes, des choses et surtout des lieux, aurait été bâti. C'est de cette déesse romaine, protectrice des voyageurs qui empruntaient le gué, que proviendrait le nom de la ville. Le temple de Tutela devait se trouver dans le quartier duTrech, dont le nom désigne la traversée d'une rivière. Le réel pôle urbain de la région se déplaça quelques kilomètres au nord, sur la commune deNaves et le site deTintignac, devenu lieu de croisement entre les voies romaines reprenant les anciens itinéraires de l'époque celte.

Fondation historique

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L'époquemérovingienne aurait vu la christianisation de la ville et l'établissement de trois lieux de culte dédiés àsaint Martin,saint Pierre etsaint Julien. La ville n'entre officiellement dans l'Histoire qu'avec la transformation auVIIe siècle de l'église dédiée àsaint Martin en un monastère sous l'impulsion deCalmine, déjà fondateur dumonastère de Mozat enAuvergne. Autour des lieux de culte commencent à se grouper les habitants du pays et Tulle redevient un pôle urbain, un statut perdu depuis la conquête romaine.

La ville est pillée à plusieurs reprises par lesVikings, bien que située à plusieurs centaines de kilomètres de la mer, et c'est à l'occasion de l'un de ces saccages, en 846, que le premier monastère est détruit. Pour prévenir les habitants de la ville de l'arrivée desVikings, un poste de surveillance est bâti sur un promontoire rocheux àCornil, à quelques kilomètres en aval de laCorrèze. Le lieu était pourtant considéré comme sûr par beaucoup d'églises de la côte atlantique qui y avaient envoyé leurs reliques pour les préserver des pillages, notamment celles desaint Clair, desaint Lô ou desaint Baumard. Le monastère est par la suite reconstruit mais disparaît auXIe siècle. En 1989, des fouilles entreprises sous la nef de l'actuelle cathédrale ont permis de dégager les vestiges d'uneabsidiole datant de l'époque carolingienne ainsi qu'unportail polylobé d'influencemozarabe.

Moyen Âge

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Cathédrale Notre-Dame de Tulle.

De nouvelles constructions sont entreprises pour l'abbaye, désormais dédiée àsaint Martin et convertie à la règle bénédictine auXIe siècle. En visite à Tulle en 1095, le papeUrbainII lui accorde sa protection. La première pierre de la nouvelle abbatiale est posée en 1130 mais l'édifice n'est terminé que deux siècles plus tard. La flèche duXIIe siècle culmine à une hauteur de 75 mètres, faisant d'elle la plus haute duLimousin. En 2005, lors de la construction aux abords de lacathédrale, des fouilles ont permis la mise au jour du mur nord de l’église médiévale de Saint-Julien, la découverte d'un cimetière et de 3 sarcophages en granit datant duHaut Moyen Âge[34]. Par ailleurs, on peut toujours admirer le cloître gothique, le seul conservé enLimousin.

En 1317, le papeJeanXXII crée le diocèse de Tulle en détachant cinquante-deux paroisses du diocèse de Limoges et l'abbatiale devient cathédrale. Pendant laguerre de Cent Ans, les Anglais prennent la ville en 1346 avant d'en être chassés un mois plus tard par lecomte d'Armagnac, subissant coup sur coup deux sièges éprouvants au cours desquels les habitants sont réduits à la famine. En 1370, la ville prend le parti du roi de France,CharlesV, ce qui lui vaut une exemption d'impôts et l'anoblissement de plusieurs familles bourgeoises. Mais en 1373, leduc de Lancastre se présente devant la ville et exige qu'on lui en ouvre les portes, et, en l'absence de quelconque commandement, c'est une assemblée représentative de la population qui est réunie et qui décide de s’exécuter pour se prémunir d'un nouveau saccage. Le pardon duroi de France pour cette trahison a lieu en1375.

Lapeste noire touche la ville en1348 et, le soir du, dans le désespoir, les autorités religieuses et de la ville décident d'organiser une procession derrière une statue de saint-Jean pour faire cesser ce qui était considéré comme un fléau divin. La peste cessant peu après, les Tullistes promirent de renouveler cette procession tous les ans, par une confrérie de pénitents gris la veille, et de pénitents blancs le jour anniversaire même[35] ; elle est encore aujourd'hui perpétuée et appelée « procession de la Lunade »[Note 5].

Au début duXVe siècle, la ville est victime de ceux que l'on appelle les « routiers », des brigands comme Jean de La Roche qui incendia la ville en 1426 ouRodrigue de Villandrando à qui la ville dut verser une forte rançon afin d'être épargnée en 1436. En 1430, l'évêque reconnaît le pouvoir de trente-quatre prud'hommes, aussi appelés « boniviri » et dotés de pouvoirs militaires et financiers mais qui s'occupaient en réalité des affaires de la communauté de façon officieuse depuis leXIIIe siècle. En 1443,CharlesVII réunit à Tulle lesÉtats généraux du Bas-Limousin.

La ville est divisée entre l'Enclos, le quartier autour de l'abbatiale où résident les nobles, les bourgeois et les clercs, et la ville haute, où réside la plus grande partie de la population, autour du château, située sur le puy Saint-Clair et qui se caractérise, toujours aujourd'hui, par ses ruelles étroites et pentues, parfois en escaliers. AuXIVe siècle, plusieurs familles nobles (Saint-Martial de Puy-de-Val, Rodarel de Seilliac...) commencent à étendre la ville sur la rive gauche de la Corrèze, en face de la Cathédrale, dans le quartier de l'Alverge, sur la route de l'Auvergne. LeXVe siècle voit la ville s'étendre à l'extérieur de ses remparts, dans des faubourgs situés le long des routes vers l'Aquitaine et leMidi (laBarrière et lePilou), versLimoges etParis (laBarussie, leTrech, leFouret, laRivière) et vers l'Auvergne (l'Alverge et leCanton).

Époque moderne

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La place de la cathédrale.

L'abbaye est pratiquement désaffectée avec la sécularisation de 1514. L'évêque se fait construire un château et le réfectoire devient le siège du tribunal. En 1566, le roiCharlesIX dote la ville d'une mairie et d'un consulat venant définitivement réduire le pouvoir de l'évêque.

Au cours desguerres de Religion, Tulle tient pour lescatholiques ; la ville résiste une première fois auxhuguenots en 1577, mais les troupes du vicomte deTurenne prennent une sanglante revanche en 1585. Ils mettent la ville à sac et la dévastent, après un assaut que le poète protestantAgrippa d'Aubigné a relaté.

AuXVIe siècle, les nobles et bourgeois de Tulle se livrent à une véritable compétition architecturale dont subsistent aujourd'hui des bâtiments aux façades finement ouvragées dans un styleRenaissance comme l'hôtel de Lauthonye (1551), l'hôtel de Ventadour ou la maison Loyac aussi surnommée « maison de l'Abbé » et décrite parProsper Mérimée en 1838. AuXVIe siècle, un collège fut créé et en 1620, l'enseignement fut confié auxJésuites. En 1670, la ville fut dotée d'un hôpital général.

De nombreuses congrégations religieuses s'installent dans la ville, les Récollets (1601), les Clarisses (1605), les Feuillants (1615), les Ursulines (1618), les Bernardines (1622), les Visitandines et les Carmes (1644) ainsi que les Bénédictines en 1650. En 1705, la sœurMarcelline Pauper fonde à Tulle une maison de la congrégation dessœurs de la charité de Nevers, pour soulager la misère du peuple et apprendre à lire aux enfants.

À partir duXVIIe siècle, de nouvelles activités économiques apparaissent, les moulins sur laCorrèze et laSolane servant ainsi à produire du papier par exemple. L'artisanat de la dentelle se développe avec le « poinct de Tulle », jusqu'à voir sa renommée devenir mondiale, letulle étant fréquemment utilisé pour les robes de mariées notamment.

C'est aussi le début de l'industrie de l'armement à Tulle avec l'établissement d'unemanufacture en 1691 résultant de la collaboration entre le maître-arquebusier Pauphile et le financier Fénis de Lacombe[36]. La fabrique d'armes à feu deviendra manufacture royale en 1777.

Les mutilations de la cathédrale et des bâtiments abbatiaux seront très importantes pendant laRévolution car, converties en manufacture d'armes, toutes les ferrures, y compris les fers de soutènement de la coupole, sont arrachés pour récupération, ce qui provoque l'effondrement de la coupole, du chevet, du transept et de la galerie nord du cloître en 1796. Le palais épiscopal, deux églises paroissiales et plusieurs chapelles dans les faubourgs sont détruites au cours de laRévolution. L'église est rouverte au culte en 1803 mais ne retrouvera son titre decathédrale qu'en 1823 tandis que la coupole ne sera jamais reconstruite, la nef étant simplement close et l'espace dégagé servant à l'aménagement d'une promenade le long de la Corrèze sur l'actuel quai Edmond-Perrier.

Époque contemporaine

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DuXIXe siècle au début duXXe siècle

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Façade du théâtre des sept collines à Tulle, dans le styleart nouveau.

Au cours duXIXe siècle, la physionomie de la ville de Tulle évolue beaucoup. Le quartier deSouilhac accueille lagare en 1871 et la ville est alors reliée au réseau national de chemin de fer viaBrive-la-Gaillarde. En parallèle, ce quartier accueille de nouvelles industries, notamment la manufacture d'armes à feu. En 1886, celle-ci est nationalisée et s'installe dans le nouveau quartier deSouilhac, le long de laCéronne, une rivière qui lui fournira de l'électricité avec la construction d'une centrale hydroélectrique en 1888. À partir de 1917, les trains passant sur les voies toutes proches alimenteront la centrale thermique en charbon au niveau de l'actuel Centre socio-culturel. Jusqu'à 5 000 employés vont travailler à la« Manu' » comme on la surnomme alors. Véritable poumon économique de la ville, elle influe sur la composition sociale de la population tulliste qui se teinte d'une forte coloration ouvrière.

La jonction urbaine entre le quartier ouvrier deSouilhac et le quartier historique de la Cathédrale se fait par l'urbanisation de l'actuelle avenue Victor-Hugo. Comme dans beaucoup d'autres villes françaises inspirés par lesrénovations du baron Haussmann à Paris, la fin duXIXe siècle voit la ville s'ouvrir avec notamment le percement de l'actuelle avenue du Général-de-Gaulle dans le quartier duTrech ou l'agrandissement de la place de la Cathédrale. Des travaux sont entrepris au même moment pour limiter les fréquentes inondations et assainir la ville en enfouissant laSolane[37] qui coulait jusqu'alors aux pieds des bâtisses. La ville se dote aussi de nouveaux bâtiments publics incombant à son rôle de préfecture et de principale ville du département avec par exemple la construction de la mairie (ancien évêché), de la préfecture, de l'Hôtel Marbot (ancien grand séminaire), du palais de Justice, de la poste, de la halle-gymnase (actuelle salle Latreille) et dulycée Edmond-Perrier, dont beaucoup dans un styleart nouveau. Achevé en 1899, le théâtre est un monument d'Anatole de Baudot, la première réalisation de ce genre au monde en ciment armé[38].

Tulle devient une ville de garnison à partir de 1841 où un régiment d'infanterie s'installe dans l'ancienne caserne située sur le Champ-de-Mars, à l'emplacement actuel de la cité administrative, le long de laCorrèze. À la fin duXIXe siècle, la caserne de la Botte est construite et le couvent des Récollets est transformé en caserne. En 1907, la ville accueille le100e régiment d'infanterie, auparavant en garnison àNarbonne et déplacé à cause de son soutien à larévolte des vignerons du Languedoc[39].

À partir du début duXXe siècle, la ville commence à s'étendre sur les très escarpés versants de la vallée et l'urbanisation s'étend.

En 1912, legrand séminaire devient l'Hôtel Marbot (actuel conseil départemental) et accueille en son sein l'école desenfants de troupe.

De 1917 à 1922, la ville de Tulle est le théâtre d'une dramatique affaire de mœurs sociales, diteaffaire du corbeau de Tulle, source d'inspiration en 1943 pour le filmLe corbeau, deHenri-Georges Clouzot.

Seconde Guerre mondiale

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Articles détaillés :Bataille de Tulle,Massacre de Tulle etMaquis du Limousin.

Grande terre de résistance, la Corrèze est victime depuis le début del'année 1944 d'une sévère répression des autorités allemandes dont sont aussi victimes les civils.

Le, laLégion nord-africaine entre à Tulle, avec à sa têteHenri Lafont. L'hôtel Saint-Martin et le théâtre municipal sont réquisitionnés pour loger les officiers et la troupe[40].

Le, lesFrancs-tireurs et partisans (FTP) dirigent une première attaque sur la ville au cours de laquelle les nazis abattent18 garde-voies à la gare. Le, lesSS de la divisionDas Reich commandée par le généralHeinz Lammerding rentrent dans Tulle, libérée la veille par les FTP deJacques Chapou. Par rétorsion et pour terroriser la population d'une des « capitales du maquis », les SS procèdent à une rafle de 3 000 hommes dans la ville, qu'ils réunissent dans la manufacture d'armes. Cent hommes sont désignés parmi les raflés, triés parun membre de laGestapo du nom deWalter Schmald ou deHauptsturmführer Aurel Kowatsch[pas clair] ; 99 d'entre eux sont ensuite pendus aux balcons de la ville. Les nazis désignent ensuite149 autres hommes en vue d’être déportés : 101 vont en périr[41].

Lammerding, responsable des deux massacres de Tulle et d'Oradour, celui d'Oradour a été organisé par le major supérieur SS-StubafAdolf Diekmann et des adjointsOtto-Erich Kahn etHeinz Barth du 3./I./SS-Panzergrenadier-Regiment.4 « Der Führer » ou Les SS de la “Das Reich” et les négationnistes avancent l’enlèvement du commandantHelmut Kämpfe, le 9 juin 1944, comme la seule cause du massacre d’Oradour. Helmut Kämpfe a été capturé sur la routeGuéret àLimoges près deMoissannes d'où depuis 1986 un menhir, conçu par l'artisteJean-Joseph Sanfourche, rappelle la capture les maquisards commandés par le sergent Jean Canou appartenant au groupeGeorges Guingouin l'enlèvent et fut exécuté dès la nouvelle Oradour et de la communication du commandant des partisans en Creuse, le commandantAlbert Fossey-François, qui lui apprend la « boucherie » duMassacre de Combeauvert, ordonnée sous le commandement de Kämpfe[42],[43],[44],[45]. Heinz Lammerding n'a jamais été extradé en France par l’Allemagne, bien que condamné. Tous les9 juin, une grande procession d'hommage est organisée entre la place de la Gare, puis celle de Souilhac — autour de laquelle furent pendus les otages — et le champ des Martyrs, la décharge sur la route deBrive où leurs corps furent jetés.

Depuis les années 1960

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Vue du centre-ville depuis le pont de l'Escurol.

Après leputsch des généraux du21 avril 1961, la prison de Tulle accueille dix-huit responsables militaires putschistes dont les quatre généraux instigateursRaoul Salan,Edmond Jouhaud,Maurice Challe,André Zeller, ceux-ci ayant tenté un coup d'État en réaction à la politique du présidentCharles de Gaulle et de son gouvernement sur l'Algérie française. Ont également été emprisonnés à Tulle,Hélie de Saint Marc,Jean-Louis Nicot,Jacques Faure,Charles-Gilbert de La Chapelle, Georges Masselot etPierre Guillaume Gratien.Salan, le dernier occupant, est amnistié le15 juin 1968 par de Gaulle à la suite des événements demai 68. Il semblerait que le choix de Tulle soit dû aux tendances républicaines, voire communistes de la population, et ce afin de compliquer l'implantation de filières d'évasion de l'OAS[46].

En la ville accueille l'annexe de l'École d'enseignement technique de l'Armée de terre (EETAT). Au quartier Marbot sont formés les électromécaniciens et, à la Bachellerie, les comptables et mécaniciens monteurs. En, l'EETAT devient l’École nationale technique des sous-officiers d'active (ENTSOA). En 1984, l'annexe de Tulle ferme, elle est remplacée par l’École de gendarmerie de Tulle, implantée dans la caserne de la Bachellerie et qui accueille environ 1 100 élèves gendarmes.

Depuis 1973, le centre-ville est doté d'une tour, la tour de la cité administrative, composée de 22 niveaux et d'une hauteur de 86 m (côtérivière).

XXIe siècle

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Aujourd'hui, Tulle, préfecture de la Corrèze et évêché, n'est plus le siège d'une manufacture d'armes. Jusque dans lesannées 1980, celle-ci avait été le premier employeur du Limousin mais l'entreprise publique Giat Industries, devenueNexter, a opéré de multiples restructurations au cours des dernières décennies jusqu'à réduire le site historique de production de Tulle à120 employés. Un musée des armes est créé en 1979 par le personnel de la manufacture[47]. Aujourd'hui fermé, il intègre l'un des trois parcours proposés à la Cité de l'accordéon et des patrimoines consacré à l'histoire de laManufacture d'armes de Tulle[48].

Le, le président nouvellement élu,François Hollande, maire de Tulle entre 2001 et 2008, prononça sur la place de la Cathédrale son premier discours en tant queprésident de la République française, attirant plusieurs milliers de personnes dont quelque 400 journalistes français et étrangers et plusieurs hélicoptères[49].

Politique et administration

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Tendances politiques et résultats

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Les personnalités exerçant une fonction élective dont le mandat est en cours et en lien direct avec le territoire de Tulle sont les suivantes :

ÉlectionTerritoireTitreNomTendance politiqueDébut de mandatFin de mandat
MunicipalesTulleMaire de TulleBernard CombesDVG2026
DépartementalesCanton de TulleConseillers départementauxBernard Combes et Annick TaysseDVG2028
LégislativesPremière circonscription de la CorrèzeDéputéFrançois HollandeNouveau Front populaire
RégionalesNouvelle-AquitainePrésident du conseil régionalAlain RoussetPS2028
PrésidentielleFrancePrésident de la RépubliqueEmmanuel MacronEM/LREM/REmai 2027

Récapitulatif de résultats électoraux récents

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Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%
Municipales 2014PS65,15DVD34,85Pas de3e ni de4ePas de2d tour
Européennes 2014[50]PS33,72UMP18,04FN14,61FG10,40Tour unique
Départementales 2015[51]PS49,85UMP26,16FN12,80DVG11,19PS64,22UMP35,78Pas de3e
Régionales 2015[52]PS39,76LR22,48FN15,77FG9,39PS57,22LR28,95FN13,83
Présidentielle 2017[53]EM30,81LFI23,71LR14,10FN13,82EM77,93FN22,07Pas de3e
Législatives 2017[54]PS33,44LREM27,93LFI10,66LR9,65PS58,43LREM41,57Pas de3e
Européennes 2019[55]RN18,54LREM18,38PP-PS14,17EÉLV11,85Tour unique
Municipales 2020PS64,34DVD35,65Pas de3e ni de4ePas de2d tour
Présidentielle 2022LFI24,70LREM22,32RN18,98LR6,74LREM60,50RN39,50Pas de3e

Administration municipale

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Article détaillé :Liste des maires de Tulle.
Liste des maires successifs depuis 1944
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
18 août 194412 mai 1947Jules Lafue Inspecteur des impôts
12 mai 194720 avril 1949Clément ChaussonPCFInstituteur, député
20 avril 194921 mars 1959Jean MassoulierRadicalAvocat
21 mars 195921 mars 1971Jean MontalatSFIO[56]Pharmacien
Député
21 mars 197124 mars 1977Georges MoulyRPRProfesseur
Sénateur
24 mars 197719 juin 1995Jean CombasteilPCFInspecteur de l'information et de l'orientation
Député
19 juin 199524 mars 2001Raymond-Max AubertRPRDéputé
Ministre
24 mars 200117 mars 2008François HollandePSDéputé
Premier secrétaire du Parti socialiste
Président de la République Française (2012-2017)
17 mars 2008en coursBernard Combes[57]
Réélu pour le mandat 2020-2026
PSConseiller départemental

Intercommunalité

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Tulle fait partie de lacommunauté d'agglomération de Tulle, « Tulle Agglo », dont elle est le siège.

Administration départementale

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Tulle est le chef-lieu du département de laCorrèze[58] et abrite le siège duconseil général de la Corrèze[59] ainsi que la préfecture de laCorrèze.
Tulle était jusqu'en 2015 le chef-lieu de quatre cantons mais à partir du redécoupage effectif au, la ville de Tulle forme à elle seule un canton, lecanton de Tulle, tandis que les communes composant les anciens cantons de Tulle-Campagne-Sud et Tulle-Campagne-Nord sont répartis entre lecanton de Naves et lecanton de Sainte-Fortunade.

Politique environnementale

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Dans son palmarès 2024, leConseil national de villes et villages fleuris de France a attribué deux fleurs à la commune[60].

Jumelages

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[61],[Note 6].

En 2022, la commune comptait 13 602 habitants[Note 7], en évolution de −5,89 % par rapport à 2016 (Corrèze : −0,59 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
9 6629 3629 1538 0978 6899 7009 66910 76911 895
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
11 65312 41012 60613 68015 34216 19616 27718 96417 374
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
17 41217 24515 94213 73214 34915 02115 61718 20219 372
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
19 08420 01620 10018 88017 16415 55315 73414 66614 453
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
13 99213 602-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[62] puisInsee à partir de 2006[63].)
Histogramme de l'évolution démographique

La commune est la deuxième ville la plus peuplée du département, derrièreBrive-la-Gaillarde bien que celle-ci ne soit que sous-préfecture : la population de Brive était inférieure à celle de Tulle au moment de la constitution desdépartements (5 847 àBrive en1793 contre 9 662 habitants à Tulle). Le pic de population a été atteint en 1975, avec 20 100 habitants. Depuis la fin desannées 1970 la population décline avec une stabilisation autour des 15 000 habitants depuis la fin desannées 1990.

Économie

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Industrie et artisanat

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L'économie industrielle et artisanale tulliste est en déclin depuis la fin de laSeconde Guerre mondiale, notamment sous l'effet du processus dedésindustrialisation. Ainsi,BorgWarner[64], équipementier automobile américain installé sur la ZAC de la Montane (env. 360 emplois[65]), ferme définitivement les portes de son usine corrézienne en 2022[66].

Malgré tout, certaines activités perdurent :

  • Production dedentelle de Tulle[67].
  • Manufacture d'accordéonsMaugein, la dernière en France. Elle a employé jusqu'à 200 personnes, mais n'en compte plus depuis mars 2025 que 4, à la suite de plusieurs procédures judiciaires[68].
  • Manufacture d'armes de Tulle (manufacture royale créée en 1777[69]) dans le quartier de Souilhac, à proximité de l'usineMaugein. Le site a employé jusqu'à 4 700 ouvriers pendant laPremière Guerre mondiale et a fonctionné à plein régime dans l'entre-deux guerres et au début de laguerre froide. Dans lesannées 1990, après la chute dumur de Berlin, la « Manu » ferme ses portes[70], mais le site est toujours consacré à des activités dépendant duministère de la Défense[71] : l’imprimerie de la Défense, les réparations militaires et la production des armes (Nexter qui emploie actuellement 500 personnes).

Tulle est le siège de lachambre de commerce et d'industrie de Tulle et Ussel (CCI) et du service de l'emploi pénitentiaire (chargé de gérer le compte de commerce et les ateliers de la Régie industrielle des établissements pénitentiaires). La CCI gère l’aérodrome d'Ussel - Thalamy, la zone industrielle de Tulle-Est et la Maison du pôle interrégional bois.

Tulle est également le siège de lachambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze laquelle fédère environ 6 200 artisans, en 2013.

Zones commerciales

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  • Zone commerciale de Cueille
  • Zone commerciale de Citea
  • Zone commerciale de la Solane
  • Zone commerciale de Mulatet

Endettement

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En 2018, le montant total desdettes dues par la commune de Tulle était de21,7 millions d'euros après un pic à30,7 millions d'euros en 2009 du fait des conséquences de lacrise financière de 2007-2010. Sa capacité de désendettement est évaluée à6,8 ans en 2018, en forte diminution depuis 2007 où elle était estimée à14,9 ans[72].

Patrimoine civil et religieux

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Jusqu'à récemment, la ville de Tulle disposait de deux musées : lemusée du Cloître et le Musée des armes, ouvert en 1977, mais dont la muséographie, inchangée depuis son installation, ne correspondait plus aux attentes des visiteurs d’aujourd’hui — il est fermé depuis plusieurs années[73].

La ville de Tulle s'est donc engagée dans un projet de restructuration de ses musées municipaux qui vise à regrouper un sein d'un nouveau bâtiment des collections aujourd'hui dispersées ou non visibles. Le projet scientifique et culturel deCité de l'accordéon et des patrimoines de Tulle[74] est validé en 2019[75]. Les travaux menés dans plusieurs bâtiments des anciens locaux de la Banque de France[76] conduisent, en avril 2024, à l'ouverture de la Cité. Elle accueille un parcours permanent autour de trois thèmes : l'accordéon, ladentelle en poinct de Tulle et l'histoire de lamanufacture d'armes de Tulle[73],[75].

Patrimoine religieux

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Cathédrale Notre-Dame

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Article détaillé :Cathédrale Notre-Dame de Tulle.

La cathédrale actuelle, place Monseigneur-Bertheaud, a été construite à partir duXIIIe siècle, à l’emplacement d’uneabbaye mérovingienne dont les titulaires avaient acquis la dignité épiscopale. Les retards pris dans la réalisation de l'édifice firent évoluer les plans par rapport à ceux initialement prévus, passant du plan classique bénédictin et du styleroman au stylegothique. Jouxtant la cathédrale se trouve lecloître duXIIIe siècle.

Cloître de Tulle

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Article détaillé :Cloître de Tulle.
Entrée du cloître de Tulle.

Le cloître de Tulle est une des parties restantes des bâtiments de l’antique abbaye Saint-Martin-et-Saint-Michel.

Dès 1819, les lieux deviennent un musée départemental ; le musée du Cloître de Tulle est fondé officiellement en 1893 par Émile Fage, président de la Société des lettres, sciences et arts de la Corrèze. Situé au cœur de la cité médiévale, le musée, devenu municipal à partir de 1904, abritait des collections reflétant la vie, les passions, les découvertes et l'histoire des Tullistes et de leur région. On pouvait y voir une collection de taques de cheminée (XVIe – XVIIIe siècle) et une exposition de sculptures d'art religieux ou populaire sur bois, d'armes à feu, de faïences et de porcelaines.

Le lieu et les collections sont, depuis 2024, rattachés à laCité de l'accordéon et des patrimoines de Tulle.

Autres

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Patrimoine civil

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Patrimoine oral

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  • Enregistrements réalisés sur la commune[94].

Justice

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Palais de justice à Tulle.

Tulle possède un palais de justice (situé au 9 quai Gabriel Péri) abritant lacour d'assises de la Corrèze et letribunal judiciaire, outre unemaison d'arrêt (rue Souham) connue pour avoir reçu de 1961 à 1968 les généraux impliqués dans leputsch des généraux de laguerre d'Algérie.

Équipements et services publics

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Enseignement

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Collèges

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  • Collège Georges-Clemenceau
  • Collège Victor-Hugo

Lycées

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Lycée Edmond-Perrier à Tulle.

Centres de formation des apprentis

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1930, école des enfants de troupe.
  • CFA Les 13-Vents[96] (centre de formation interprofessionnel d'apprentis géré par la chambre de métiers et de l'artisanat de la Corrèze).
  • Centre de formation des apprentis de l'industrie[97].
  • Une école des enfants de troupes de 1924 à 1967.

Études supérieures

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  • Le théâtre municipal.
    Le théâtre municipal.
  • La place Gambetta.
    La place Gambetta.
  • Place Gambetta, passage en escalier.
    Place Gambetta, passage en escalier.
  • Le coin des Clampes.
    Le coin des Clampes.

Santé

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Centre hospitalier Cœur de Corrèzecentre hospitalier public où de nombreuses spécialités médicales et chirurgicales sont présentes ; Centre Hospitalier Le Chandou ; Centre d’Action Médico-Sociale Précoce (CAMSP) départemental.

Culture

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Vie culturelle

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Lieux permanents

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Le quai de la République à Tulle.

Manifestations culturelles

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  • FestivalLes Nuits de Nacre (accordéon), créé en 1982 par Alexandre Juan.Il est aujourd'hui organisé par l'association La Cité de l'accordéon. Il se déroulait chaque année durant le mois de septembre ; désormais, il a lieu fin juin-début juillet pour lancer l'été.
  • Festival O'les Chœurs (musiques actuelles), festival de musique, de cinéma et d'expositions créé en 1997 et organisé par l'association Elizabeth My Dear.Se déroulant en octobre-novembre, il se compose d'une partiein (les1er, 2 et3 novembre) et d'une partieoff.
  • Festival musicalDu bleu en Hiver Jazz(s) en Tête, programmation mélangeant le jazz avec le rock, le blues et injecté çà et là d'électro.

Organisé par lascène nationale de Brive-Tulle, L'Empreinte, il se déroule tous les ans fin janvier

  • Festival international dedentelle de Tulle, en août.
  • Festival Balad'Oc, en juin, consacré à la cultureoccitane.
  • Concours international de photo, organisé chaque année le dernier week-end d'octobre.Cette manifestation est suivie dufestival d'art photographique de Tulle, d'une durée de 15 jours, en novembre. Ces deux rendez-vous sont organisés par le Photo club ASPTT Tulle[103].
  • Festival du jeu de société, créé en 2018 par l'association Air de jeux. Il se déroule en Novembre et accueille plus de 1000 visiteurs chaque année.
  • Biennale européenne d'histoire locale à Tulle et en Corrèze, créée en 2018.Présidée par l'historienJean Boutier, la première édition s'est tenue du 10 au 12 septembre 2021[104]. Dans le cadre d'une réflexion sur« l'apport des territoires et des acteurs locaux à la construction de nos sociétés, dans une Europe ouverte sur le Monde[104] », la Biennale 2021 avait pour thème« Lesannées 50 en Europe ».

Sports

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En 1996, Tulle accueille l'arrivée d'une étape duTour de France partie deSuper-Besse (Puy-de-Dôme). Tulle avait déjà accueilli une arrivée d'étape du Tour en 1976 (étape Ste Foy la Grande - Tulle) remportée par le FrançaisHubert Mathis. Cette étape avait également vu l'abandon deBernard Thévenet.

Depuis le début desannées 2000, plusieurs équipements sportifs ont été créés ou réhabilités. Le gymnase Victor-Hugo et la plaine de jeux ont été restaurés en 2002, un skatepark a été créé en, et un centre aquarécréatif ainsi qu'unboulodrome couvert ont été ouverts en 2003.

En 2008, Tulle est candidate auchallenge de la ville la plus sportive de France[105]. Le24 juin, elle est désignée première ex æquo avecTignes[106].

Sporting club tulliste (rugby)

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Sporting club tulliste.

LeSporting club tulliste[107], club derugby à XV fondé en 1904, demeure emblématique dans le paysage sportif tulliste. Le SCT a évolué pendant 42 années consécutives en première division et a compté parmi ses rangs plusieurs internationaux tels queMichel Yachvili,Jean-Claude Berejnoï,Roger Fite et Jean-Pierre Fauvel. Le SCT réalise l'exploit, durant les matchs de poules du championnat de France 1965/1966 de gagner tous les matchs sur son terrain mais surtout de ne laisser marquer aucun point à ses adversaires.

En 1980, le SCT parvient aux 1/4 de finale du championnat de France de1re division et joue contre le CA Brive (distant de 30 km à peine) à Clermont Ferrand. Le score est de 19-19 à la fin du temps réglementaire pour les deux clubs corréziens ! Brive l'emportera finalement 22-19 après prolongations grâce à un drop de son ouvreur J.-F. Thiot.

Le SCT est également à l'origine duChallenge de l'Espérance, compétition lancée en 1955.

Autres clubs

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De nombreux autres clubs constellent le paysage sportif tulliste, parmi lesquels :

  • Union sportive Tulle Corrèze[108], club de basket-ball
  • Kayak Club tulliste[109], club très actif auprès des écoles tullistes
  • Club de gymnastique La Tulliste[110]
  • Véloce Club tulliste[111], club de cyclisme
  • École tulliste de judo[112]
  • Tulle Football Corrèze[113]
  • TulleTriathlon[114], évoluant en troisième division
  • Volley-ball Tulle Naves[115], équipe féminine endivision Excellence
  • Tulle roller skating[116]
  • Club des Archers tullistes[117], Club et École de tir à l'arc Salle, Fédéral, Fita
  • Tulle Athlétic Club[118]
  • Union cycliste corrézienne : club cycliste fondé en 1970 organisateur d'épreuves cyclistes et école de VTT pour les jeunes
  • Handball Club Tulle Corrèze
  • Cercle des Nageurs tullistes
  • Cercle des Boxeurs tullistes
  • Club de danse Eve y Danse
  • Le Carreau tulliste, club de pétanque
  • Club subaquatique tulliste, club de plongée
  • Aéroclub de Tulle, club d'aviation

Philatélie

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Untimbre postal, d'une valeur de 0,50 euro, représentant la cathédrale de Tulle a été émis le21 juin2003[119].

En, un nouveau timbre postal d'une valeur de 0,66 € a été émis à l'occasion du70e anniversaire du massacre par les SS, de99 victimes par pendaison le.

Médiathèque

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En 2007, la construction d’une médiathèque est décidée pour 9 millions d’euros[120], somme à laquelle il faut ajouter des dépenses annuelles d’exploitation de 21 personnes[121]. Elle porte le nom d'Eric Rohmer, réalisateur né à Tulle.

Médias

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Presse écrite

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Radios locales

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Télévision

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  • France 3 Pays de Corrèze émet sur Tulle. Elle propose, en guise de décrochage local dans le 19/20, une édition consacrée à laCorrèze depuis des studios situés àBrive.
  • Télim TV était la chaîne locale privée duLimousin. Elle a cessé ses programmes le après des difficultés financières suivies d'une liquidation judiciaire[130].

Il y a deux émetteurs TNT sur Tulle, afin de couvrir correctement la ville[131] :

  • Tulle 1 situé à la Bachellerie, au sud de Tulle. Il appartient à l'opérateurTDF.
  • Tulle 2 situé aux Treize Vents, à l'est de la ville. Il y a deux sites : l'un appartient àTDF (multiplexes R1, R2, R3 et R6) et l'autre àTowercast (multiplexes R4 et R6).
Films
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En a été diffusé pour la1re fois un épisode de la collectionMeurtres à... intituléMeurtres en Corrèze dont l'action se situe notamment à Tulle, avec la procession de la Lunade en toile de fond.

Personnalités liées à Tulle

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Personnalités nées à Tulle

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Personnalités liées à Tulle, sans y être nées

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François Hollande, maire de Tulle de 2001 à 2008.

Autres

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Héraldique

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Article connexe :Armorial des communes de la Corrèze.
Blason de TulleBlason
De gueules à trois rocs d'or, au chef de France.
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. Les records sont établis sur la période du au.
  2. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  3. Cette cartographie du TRI est indicative. Elle n’a pas vocation à se substituer aux cartes d’aléas des PPRI (lorsqu’elles existent sur le TRI) dont les fonctions et la signification ne sont pas les mêmes.
  4. Tutela était invoquée non seulement à Rome et en Espagne, mais aussi enGaule, et notamment àVesunna (Périgueux). Son culte s'est conservé jusqu'au déclin dupaganisme. D'après Marcel Villoutreix,Noms de lieux du Limousin ; Paris, Christine Bonneton éditeurs, 1995.
  5. Elle a lieu pour laSaint-Jean en hommage àsaint Jean Baptiste qui aurait libéré la ville de la peste depuis 1347.
  6. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  7. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  • Cartes
  1. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  2. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le)

Références

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  1. Selon diverses références, laMontane est un affluent de laSaint-Bonnette ou l'inverse.
  2. « Carte géographique, touristique et plan de la Corrèze, 19, Tulle », surcanalmonde.fr(consulté le).
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  4. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
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  6. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le)
  7. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  8. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  9. « Station Météo-France « Tulle » - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  10. « Station Météo-France « Tulle » - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  11. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  12. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  13. « Unité urbaine 2020 de Tulle », surinsee.fr(consulté le).
  14. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  15. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tulle », surinsee.fr(consulté le).
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  30. « Cartographie du risque radon en France. », surle site de l’IRSN,(consulté le)
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  35. Maximin Deloche, « Mémoire sur la procession ditede la Lunade et les feux de la Saint-Jean à Tulle (bas Limousin) »,Mémoires de l'Institut de France,t. 32,2e partie,‎,p. 143-200(ISSN 2493-979X,e-ISSN 0398-3609,DOI 10.3406/minf.1891.1522,lire en ligne).
  36. BernadetteBarrière et ClaudeAndrault-Schmitt,Tulle, Presses universitaires de Limoges,, 46 p.(ISBN 978-2-84287-065-2,lire en ligne).
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  43. https://www.lepopulaire.fr/limoges-87000/loisirs/a-moissannes-se-dresse-un-menhir-pour-la-liberte_14110932/
  44. https://www.aerostories.org/ext/2012/MB/A-Essais-historiques.pdf
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  46. PierreCalvas, « Les généraux de l’OAS à la prison de Tulle : réalités et rumeurs »,Criminocorpus. Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines,‎(ISSN 2108-6907,lire en ligne, consulté le).
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  53. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 ».
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  55. « Résultats des élections européennes 2019 ».
  56. En 1969, sous l’impulsion d’Alain Savary, la SFIO fusionne avec l'Union des clubs pour le renouveau de la gauche pour créer le Parti socialiste, lors du congrès d'Issy-les-Moulineaux en 1969.
  57. Site de la préfecture« Copie archivée »(version du surInternet Archive), consulté le 20 août 2008
  58. Préfecture de la Corrèze.
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  60. Les communes labellisées, Site des villes et villages fleuris, consulté le.
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  62. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  63. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  64. Voir sur le sitemetalcorreze.com.
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  72. « Dette de Tulle (19000) », surjournaldunet.com(consulté le).
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  88. Arrêté du.
  89. Arrêté du.
  90. Arrêté du.
  91. Arrêté du.
  92. Construit de 1899 à 1902 par les architectes Auberty etAnatole de Baudot précurseurs pour la mise en œuvre des voûtes minces enciment armé (toiture en dôme).
  93. Arrêté du.
  94. Accès à un des enregistrements, mis en ligne sur le site des archives audio-visuelles de l'I.E.O Lemosin La Biaça.
  95. Voir sur le site de la ville.
  96. Site du CFA Les 13 Vents.
  97. CFAI du Bas Limousin.
  98. Site de l'ISMIB.
  99. Site de l'IUT de Tulle.
  100. « Classe préparatoire aux grandes écoles PCSI-PC, lycée Edmond-Perrier, 19000 Tulle », surprepa-tulle.fr(consulté le).
  101. Présentation et historique de l'école de gendarmerie de Tulle.
  102. Voir sur le site des concerts.
  103. Missions et manifestations sur le site du Photo-Club ASPTT de Tulle. Consulté le 17 août 2011.
  104. a etbVoir sur le site de la Biennale.
  105. Vidéo de présentation des clubs tullistes.
  106. Une deLa Montagne du. Voir l'articlep. 10 « L'Équipe décerne l'or au collectif tulliste ».
  107. Site officiel du SC Tulle.
  108. Site de l'Union sportive Tulle Corrèze.
  109. Site du KCT.
  110. Site de La Tulliste.
  111. Site du Véloce Club tulliste.
  112. Site de l'École tulliste de judo.
  113. Site du Tulle Football Corrèze.
  114. Site de Tulle Triathlon.
  115. Volley Ball Tulle Naves.
  116. Tulle roller skating sur le site de la ville de Tulle.
  117. Club des Archers tullistes.
  118. Site du TAC.
  119. Le timbre.
  120. « 9 millions d'euros, une médiathèque employant 21 personnes ».
  121. Les grandes dates et les intervenants du projet.
  122. lamontagne.fr - Tulle.
  123. Voir surlepopulaire.fr.
  124. Voir surpqr.org.
  125. Le Corrézien, site de laBibliothèque nationale de France
  126. Fiche de Chéroe FM Canal 19 sur SchooP
  127. Fiche d'RFM Corrèze sur SchooP
  128. Fiche de Jordanne FM sur SchooP
  129. "RCF Corrèze"« Copie archivée »(version du surInternet Archive) sur ffrc.fr
  130. « Télim TV, c'est fini » surfrancetvinfo.fr.
  131. Émetteurs TNT dans la Corrèze.
  132. Naissance Paris 20e, 11 décembre 1915 (acte n° 2372)-29 décembre 1915 (acte n° 2499), cote 20N302, page 10/22 acte N°2431

Voir aussi

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Tulle, surWikimedia Commons
  • Tulle,sur leWiktionnaire

Bibliographie

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Ouvrages généraux

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  • Bernadette Barrière, Claude Andrault-Schmitt, Gilbert Beaubatie, Geneviève Cantié, Luc Ferran, Isabelle Ribièras, Nathalie Roux et Thierry Zimmer,Tulle, Limoges, Presses universitaires de Limoges,coll. « Patrimoine limousin »,, 46 p.(ISBN 978-2-84287-065-2)
  • Gilbert Beaubatie,Je découvre Tulle, La Crèche, Geste Éditions, 2016
  • Gilbert et Yannick Beaubatie,Tulle de A à Z, Saint-Cyr-sur-Loire, Éditions Alan Sutton, 2009
  • Étienne Baluze,Historiae Tutelensis libri Tres ; Paris, 1717 ; traduction de l'Abbé Borie :Histoire de Tulle par Étienne Baluze ; Tulle, 1928
  • François Bonnelye,Histoire de Tulle et de ses environs ; Tulle, s.d.
  • Abbé Bertry,Histoire de la ville de Tulle ; Tulle, 1900
  • Johannès Plantadis,Histoire de Tulle, des origines à nos jours, Tulle, 1913, préface d'Edmond Perrier
  • Joseph Nouaillac,Histoire de la ville de Tulle ; S.S.H.A., Brive, 1949
  • Bertrand de Latour,Institutio Ecclesiae Tutelensis ; Tulle, 1963
  • Philippe Wolff, « L'histoire de Tulle - Essai bibliographique », inLe Bas-Limousin ; actes du Congrès des sociétés savantes du Centre, Tulle, 1966

Études particulières sur l'histoire de Tulle

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Articles connexes

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Liens externes

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