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Trou noir de Kerr

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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirTrou noir (homonymie).

Page d’aide sur l’homonymie

Ne doit pas être confondu avecTrou noir de Kerr-Newman.

Pour un article plus général, voirTrou noir.

Animation de la trajectoire et de l'entrainement d'un objet au passage de l'horizon d'un trou noir en rotation (trou noir de Kerr). Vue stylisée. La « surface » du trou noir est ici modélisée par unecaténoïde.

Enastrophysique, untrou noir de Kerr[1], ainsi désigné en l'honneur du mathématiciennéozélandaisRoy Kerr, est untrou noir enrotation et dépourvu decharge électrique.

Plus précisément :

D'après laconjecture decalvitie, proposée parJohn Wheeler, il est un des quatre types théoriques de trous noirs[4].

Il est décrit, dans le cadre de larelativité générale, par lamétrique de Kerr, découverte par Roy Kerr en[5],[6]. La métrique est une solution exacte deRμν=0{\displaystyle R_{\mu \nu }=0}[7] à laquelle l'équation d'Einstein se réduit pour levide[8],[9](Tμν=0){\displaystyle \left(T_{\mu \nu }=0\right)} en l'absence deconstante cosmologique[8](Λ=0){\displaystyle \left(\Lambda =0\right)} ; elle ne dépend que des deux paramètresm{\displaystyle m} eta{\displaystyle a}[9],[10], c'est-à-dire lamasseM=m{\displaystyle M=m} et lemoment cinétiqueJ=Mac{\displaystyle J=Mac}[10],[11]. L'espace-temps dont la métrique de Kerr décrit lagéométrie a quatre dimensions[12] ; il estvide[12] mais courbe bien qu'asymptotiquementplat[12] ; il eststationnaire[12] età symétrie axiale[13].

La métrique de Kerr ne décrit un trou noir qu'avecma{\displaystyle m\geq {a}}[14],[10]. Lamétrique de Schwarzschild correspond au cas particuliera=0{\displaystyle a=0} de celle de Kerr[15],[16]. Letrou noir extrémal que celle-ci décrit correspond au cas limitem=a{\displaystyle m=a}[14],[10] ; latempérature de Hawking d'un tel trou noir est nulle[10]. Avecm<a{\displaystyle m<a}, la métrique de Kerr prédit l'existence desingularités nues[14],[10], c'est-à-dire desingularités gravitationnelles qui, contrairement à celles des trous noirs sans rotation, ne seraient pas vraiment occultées par unhorizon des événements, hypothèse à laquelle s'oppose la conjecture decensure cosmique, proposée parRoger Penrose[17]. Lamétrique de Minkowski correspond au cas particulierm=0{\displaystyle m=0} de celle de Kerr[18].

La métrique de Kerr ne peut décrire qu'un trou noir[19]. Lethéorème de Birkhoff ne lui est pas applicable[20],[21] et elle ne décrit pas lechamp gravitationnel à l'extérieur d'uneétoile en rotation[22], y compris pendant soneffondrement gravitationnel[23].

L'hypothèse de Kerr[24],[25],[26] est l'hypothèse selon laquelle tous les trous noirs astrophysiques sont, quand ils sont proches de l'équilibre, bien décrits par la métrique de Kerr[25]. En effet, les trous noirs astrophysiques sont considérés comme neutres, dans une très bonne approximation[24].

Description

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Fig. 1 —Horizon des événements etergosphère d'un trou noir en rotation. Les particules passant à l'intérieur de l'ergosphère peuvent, dans certaines conditions, gagner de l'énergie mécanique au détriment du trou noir puis s'en échapper. Ce dernier perd alors du moment angulaire.

Contrairement au cas du trou noir sans rotation et sans charge électrique (appelétrou noir de Schwarzschild), lasingularité gravitationnelle d'un trou noir de Kerr n'est pas ponctuelle mais annulaire.

D'autre part, un trou noir de Kerr possède quatre régions : deuxhorizons des événements[5],[27],[28] (r±{\displaystyle r_{\pm }}) : l'un extérieur (r+{\displaystyle r_{+}}), l'autre intérieur (r{\displaystyle r_{-}}) ; et deux surfaces limites de stationnarité : l'une externe, l'autre interne avec sa singularité annulaire. La limite de stationnarité externe est l'ergosphère[29]. Alors que l'horizon des événements est décrit par une sphère de rayonrh{\displaystyle r_{h}}, l'ergosphère est unellipsoïde de révolution (oblate) dont lepetit axe est aligné avec l'axe de rotation du trou noir et de même taille querh{\displaystyle r_{h}}, et le plan équatorial est de diamètrerstat{\displaystyle r_{\mathrm {stat} }}. De plus,rstatrh{\displaystyle r_{\mathrm {stat} }\geq r_{h}}. (voir la Fig. 1).

Masse

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La masse d'un trou noir de Kerr est donnée par[30],[31] :

M2=Mirr2+(cJ2GMirr)2Mirr2{\displaystyle M^{2}=M_{\mathrm {irr} }^{2}+\left({\frac {cJ}{2GM_{\mathrm {irr} }}}\right)^{2}\geq {M_{\mathrm {irr} }^{2}}},

avec[32] :

où :

PourJ0{\displaystyle J\neq {0}},M>Mirr{\displaystyle M>M_{\mathrm {irr} }}[34].

PourcJM2=G{\displaystyle {\frac {cJ}{M^{2}}}=G},M=2Mirr{\displaystyle M={\sqrt {2}}M_{\mathrm {irr} }}[35],[34] : le moment cinétique est maximal(J=GM2/c){\displaystyle \left(J=GM^{2}/c\right)} et la masse irréductible est minimale(Mirr=M/2){\displaystyle \left(M_{\mathrm {irr} }=M/{\sqrt {2}}\right)}[36].

PourJ=0{\displaystyle J=0},M=Mirr{\displaystyle M=M_{\mathrm {irr} }}[34] : le trou noir est untrou noir de Schwarzschild[36].

Taux de rotation du trou noir et paramètre de spin

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 aJcM{\displaystyle \!\ a\equiv {\frac {J}{cM}}}définit le taux de rotation du trou noir et a pour dimension une longueur.a{\displaystyle a} ne peut être supérieur àGMc2{\displaystyle {\frac {GM}{c^{2}}}} (voirespace-temps de Kerr rapide ci-dessous).

Leparamètre de spina=c2aGM{\displaystyle a_{*}={\frac {c^{2}a}{GM}}} est un paramètre sans dimension tel que1a1{\displaystyle -1\leq a_{*}\leq 1}, le signe représentant le sens de rotation.

Régions

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La géométrie des régions peut se décrire en fonction des caractéristiques du trou noir (sa masse réduitem=GMc2{\displaystyle m={\frac {GM}{c^{2}}}}homogène à une distance et leparamètre de Kerr ou paramètre de spina=am{\displaystyle a_{*}={\frac {a}{m}}}), de la coordonnée radialer{\displaystyle r} et de la colatitudeθ{\displaystyle \theta }, avecG{\displaystyle G}constante gravitationnelle,c{\displaystyle c}vitesse de la lumière dans le vide etM{\displaystyle M} masse du trou noir.

Les quatre régions d'un trou noir de Kerr sont incluses les unes dans les autres, de la plus grande à la plus petite : l'ergosphère externe, l'horizon des évènements, l'horizon de Cauchy et l'ergosphère interne avec la singularité annulaire.

Dans le cas d'un trou noir de Kerr extrême(|a|=1){\displaystyle (|a_{*}|=1)}, leshorizons des évènements et deCauchy sont confondus. Pour untrou noir de Schwarzschild(a=0){\displaystyle (a_{*}=0)}, l'horizon des évènements et l'ergosphère externe sont confondus, et il n'y a pas d’horizon de Cauchy ni d’ergosphère interne.

Ergosphère externe

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Article détaillé :Ergosphère.

L'ergosphère externe est ditelimite statique en ce sens que les particules qui la franchissent sont obligatoirement entraînées dans le sens de rotation du trou noir, autrement dit, elles y possèdent un moment angulaire de même signe queJ{\displaystyle J}. Cet entraînement confère du moment cinétique et de l'énergie mécanique à une particule qui pénètre dans l'ergosphère externe puis s'en échappe, de sorte que le trou noir voit son moment cinétique diminuer. C'est leprocessus de Penrose, qui permet de pomper de l'énergie à un trou noir en rotation.

L'ergosphère externe est décrite par l'équation polaire :

rergoext=m(1+1a2cos2θ){\displaystyle r_{ergoext}=m(1+{\sqrt {1-a_{*}^{2}\cos ^{2}\theta }})}

Il s'agit d'unellipsoïde de révolution de petit axerh{\displaystyle r_{h}} et de grand axerstat=2m{\displaystyle r_{\mathrm {stat} }=2m}.

Horizon des évènements

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La présence de l'horizon des évènements ne dépend pas de la rotation du trou noir, c'est une caractéristique commune à tous les types de trous noirs qui représente finalement l'essence même de ce qu'est untrou noir. Les particules qui franchissent l'horizon des évènements ne peuvent revenir dans leur univers initial (diagramme de Penrose).

Dans le cas d'un trou noir de Kerr, le rayon de l'horizon des évènements est appelé lerayon de Kerr[37] et s'écrit :

r+=rh=m(1+1a2){\displaystyle r_{+}=r_{h}=m(1+{\sqrt {1-a_{*}^{2}}})},

La valeur du rayon de l'horizon du trou noir de Kerr est donc comprise entre la moitié du rayon de Schwarzschildrs=2m{\displaystyle r_{s}=2m} (quand le moment cinétique est maximal,Jc=G.M2{\displaystyle Jc=G.M^{2}}soita=1{\displaystyle a_{*}=1}) et ledit rayon (moment angulaire nul,J=0{\displaystyle J=0} soita=0{\displaystyle a_{*}=0}, cas dutrou noir de Schwarzschild).

Horizon de Cauchy

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Le rayon de l'horizon de Cauchy s'écrit :

r=rCauchy=m(11a2){\displaystyle r_{-}=r_{Cauchy}=m(1-{\sqrt {1-a_{*}^{2}}})}.

Ergosphère interne

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Le rayon de l'ergosphère interne s'écrit :

rergoint=m(11a2cos2θ){\displaystyle r_{ergoint}=m(1-{\sqrt {1-a_{*}^{2}\cos ^{2}\theta }})}.

Singularité annulaire

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Un trou noir de Kerr est associé à une singularité ditesingularité de Kerr[38] dont la particularité est d'être, d'une part, annulaire[5],[38] (sa topologie est celle d'un anneau de rayon|a|{\displaystyle |a|} situé dans le plan équatorial et bordant l'ergosphère interne) et, d'autre part, dugenre temps[5],[38].

La singularité annulaire borde le disque qui marque la limite avec l'espace négatif (coordonnée radialer<0{\displaystyle r<0}) (diagramme de Penrose).

Métrique de Kerr

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Expression en coordonnées de Boyer-Lindquist

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L'espace-temps dont la métrique de Kerr décrit la géométrie étant stationnaire et à symétrie axiale, il admet deux vecteurs de Killing linéairement indépendants :ξ(t)μ{\displaystyle \xi _{(t)}^{\mu }} etξ(ϕ)μ{\displaystyle \xi _{(\phi )}^{\mu }}, respectivement associés à la stationnarité et à la symétrie axiale ; il admet un troisième vecteur de Killing défini comme la combinaison linaire des deux précédents :ζ±μ=ξ(t)μ+Ω±ξ(ϕ)μ{\displaystyle \zeta _{\pm }^{\mu }=\xi _{(t)}^{\mu }+\Omega _{\pm }\xi _{(\phi )}^{\mu }}. Il existe unsystème de coordonnées d'espace-temps tel queξ(t)μ=(1,0,0,0){\displaystyle \xi _{(t)}^{\mu }=(1,0,0,0)},ξ(ϕ)μ=(0,0,0,1){\displaystyle \xi _{(\phi )}^{\mu }=(0,0,0,1)} etζ±=(1,0,0,Ω±){\displaystyle \zeta _{\pm }=(1,0,0,\Omega _{\pm })}[39].

La métrique de Kerr s'écrit généralement dans lescoordonnées de Boyer-Lindquist :

xμ={t,r,θ,ϕ}{\displaystyle x^{\mu }=\left\{t,r,\theta ,\phi \right\}},

où :

En coordonnées de Boyer-Lindquist, l'espace-temps est l'union disjointe de troiscomposantes connexes[40] :

MBL=MIMIIMIII{\displaystyle {\mathcal {M}}_{\mathrm {BL} }={\mathcal {M}}_{\mathrm {I} }\cup {\mathcal {M}}_{\mathrm {II} }\cup {\mathcal {M}}_{\mathrm {III} }},

avec[41] :

MI=R×(r+,+)×S2{\displaystyle {\mathcal {M}}_{\mathrm {I} }=\mathbb {R} \times \left(r_{+},+\infty \right)\times \mathbb {S} ^{2}},
MII=R×(r+,r)×S2{\displaystyle {\mathcal {M}}_{\mathrm {II} }=\mathbb {R} \times \left(r_{+},r_{-}\right)\times \mathbb {S} ^{2}},
MIII=R×(,r)×S2R{\displaystyle {\mathcal {M}}_{\mathrm {III} }=\mathbb {R} \times \left(-\infty ,r_{-}\right)\times \mathbb {S} ^{2}\setminus {\mathcal {R}}},

[42] :

0<r<m<r+<2m{\displaystyle 0<r_{-}<m<r_{+}<2m},
R={pR2×S2,r(p)=0etθ(p)=π2}{\displaystyle {\mathcal {R}}=\left\{p\in \mathbb {R} ^{2}\times \mathbb {S} ^{2},\;r(p)=0\;{\text{et}}\;\theta (p)={\frac {\pi }{2}}\right\}}.

Dans ce système de coordonnées, le métrique peut s'écrire comme suit[43],[44],[45],[46],[47],[48] :

ds2=c2dτ2=(gttgtϕ2gϕϕ)c2dt2+grrdr2+gθθdθ2+gϕϕ(dϕ+gtϕgϕϕcdt)2=α2c2dt2+ρ2Δdr2+ρ2dθ2+ϖ(dϕωc2dt)2{\displaystyle {\begin{aligned}\mathrm {d} s^{2}=-c^{2}\mathrm {d} \tau ^{2}&=\left(g_{tt}-{\frac {g_{t\phi }^{2}}{g_{\phi \phi }}}\right)c^{2}\mathrm {d} t^{2}+g_{rr}\mathrm {d} r^{2}+g_{\theta \theta }\mathrm {d} \theta ^{2}+g_{\phi \phi }\left(\mathrm {d} \phi +{\frac {g_{t\phi }}{g_{\phi \phi }}}c\mathrm {d} t\right)^{2}\\&=-\alpha ^{2}c^{2}\mathrm {d} t^{2}+{\frac {\rho ^{2}}{\Delta }}\mathrm {d} r^{2}+\rho ^{2}\mathrm {d} \theta ^{2}+\varpi \left(\mathrm {d} \phi -\omega \,c^{2}\mathrm {d} t\right)^{2}\end{aligned}}},

avec[49],[50] :

Δ=r2+a22Mr,ρ2=r2+a2cos2θ,Σ2=(r2+a2)2a2Δsin2θ{\displaystyle \Delta =r^{2}+a^{2}-2Mr,\quad \rho ^{2}=r^{2}+a^{2}\cos ^{2}\theta ,\quad \Sigma ^{2}=\left(r^{2}+a^{2}\right)^{2}-a^{2}\Delta \sin ^{2}\theta },

et[49],[50] :

α2=ρ2Σ2Δ,ϖ2=Σ2ρ2sin2θ,ω=2aMrΣ2{\displaystyle \alpha ^{2}={\frac {\rho ^{2}}{\Sigma ^{2}}}\Delta ,\quad \varpi ^{2}={\frac {\Sigma ^{2}}{\rho ^{2}}}\sin ^{2}\theta ,\quad \omega ={\frac {2aMr}{\Sigma ^{2}}}}.

Δ{\displaystyle \Delta } est la fonction de la coordonnéer{\displaystyle r}[51] dont les zéros donnent les deux horizons[52],[53] :Δ(r)=(rr+)(rr)=0{\displaystyle \Delta (r)=\left(r-r_{+}\right)\left(r-r_{-}\right)=0}.

ρ2{\displaystyle \rho ^{2}} est la fonction des coordonnéesr{\displaystyle r} etθ{\displaystyle \theta }[51] dont le zéro donne la singularité[52] :ρ2=0{\displaystyle \rho ^{2}=0}.

ϖ{\displaystyle \varpi } est le rayon de la base d'un cylindre autour de l'axe de symétrie[54].

ω{\displaystyle \omega } est lavitesse angulaire d'unobservateur eulérien[55].

La représentation tensorielle des coefficients de la métrique est la suivante[56] :

gμν=(α2+ω2ϖ200ωϖ20ρ2Δ0000ρ20ωϖ200ϖ2)=(β2α200βϕ0γrr0000γθθ0βϕ00γϕϕ){\displaystyle g_{\mu \nu }={\begin{pmatrix}-\alpha ^{2}+\omega ^{2}\varpi ^{2}&0&0&-\omega \varpi ^{2}\\0&{\frac {\rho ^{2}}{\Delta }}&0&0\\0&0&\rho ^{2}&0\\-\omega \varpi ^{2}&0&0&\varpi ^{2}\end{pmatrix}}={\begin{pmatrix}\beta ^{2}-\alpha ^{2}&0&0&\beta _{\phi }\\0&\gamma _{rr}&0&0\\0&0&\gamma _{\theta \theta }&0\\\beta _{\phi }&0&0&\gamma _{\phi \phi }\end{pmatrix}}}

Les coefficients de la métrique sont[57],[58] :

gtt=β2α2=βϕ2γϕϕα2{\displaystyle g_{tt}=\beta ^{2}-\alpha ^{2}={\frac {\beta _{\phi }^{2}}{\gamma _{\phi \phi }}}-\alpha ^{2}}
gtϕ=γtϕ=βϕ{\displaystyle g_{t\phi }=\gamma _{t\phi }=\beta _{\phi }}
grr=γrr=ρ2Δ,gθθ=γθθ=ρ2,gϕϕ=γϕϕ=ϖ2{\displaystyle g_{rr}=\gamma _{rr}={\frac {\rho ^{2}}{\Delta }},\quad g_{\theta \theta }=\gamma _{\theta \theta }=\rho ^{2},\quad g_{\phi \phi }=\gamma _{\phi \phi }=\varpi ^{2}}.

Dans ce même système de coordonnées, elle peut aussi s'écrire comme suit[59] :

ds2=(12GMrc2ρ2)c2dt24GMarsin2θc2ρ2cdtdϕ+ρ2Δdr2+ρ2dθ2+(r2+a2+2GMa2rsin2θc2ρ2)sin2θdϕ2{\displaystyle \mathrm {d} s^{2}=-\left(1-{\frac {2GMr}{c^{2}\rho ^{2}}}\right)c^{2}\mathrm {d} t^{2}-{\frac {4GMar\sin ^{2}\theta }{c^{2}\rho ^{2}}}c\mathrm {d} t\mathrm {d} \phi +{\frac {\rho ^{2}}{\Delta }}\mathrm {d} r^{2}+\rho ^{2}\mathrm {d} \theta ^{2}+\left(r^{2}+a^{2}+{\frac {2GMa^{2}r\sin ^{2}\theta }{c^{2}\rho ^{2}}}\right)\sin ^{2}\theta \mathrm {d} \phi ^{2}},

avec :

 Δr22GMc2r+a2{\displaystyle \!\ \Delta \equiv r^{2}-{\frac {2GM}{c^{2}}}r+a^{2}},
 ρ2r2+a2cos2θ{\displaystyle \!\ \rho ^{2}\equiv r^{2}+a^{2}\cos ^{2}\theta }.

En posantG=1{\displaystyle G=1} etc=1{\displaystyle c=1}, elle est donnée par :

ds2=(12Mrρ2)dt24aMrsin2θρ2dtdϕ+ρ2Δdr2{\displaystyle \mathrm {d} s^{2}=-\left(1-{\frac {2Mr}{\rho ^{2}}}\right)\mathrm {d} t^{2}-{\frac {4aMr\sin ^{2}\theta }{\rho ^{2}}}\mathrm {d} t\mathrm {d} \phi +{\frac {\rho ^{2}}{\Delta }}\mathrm {d} r^{2}}+ρ2dθ2+(r2+a2+2a2Mrsin2θρ2)sin2θdϕ2{\displaystyle +\rho ^{2}\mathrm {d} \theta ^{2}+\left(r^{2}+a^{2}+{\frac {2a^{2}Mr\sin ^{2}\theta }{\rho ^{2}}}\right)\sin ^{2}\theta \mathrm {d} \phi ^{2}},

avec :

 Δr22Mr+a2{\displaystyle \!\ \Delta \equiv r^{2}-2Mr+a^{2}},
 ρ2r2+a2cos2θ{\displaystyle \!\ \rho ^{2}\equiv r^{2}+a^{2}\cos ^{2}\theta },

tR{\displaystyle t\in \mathbb {R} } est la coordonnée temporelle,rR+{\displaystyle r\in \mathbb {R} ^{+}} est la coordonnée radiale,θ[0,π]{\displaystyle \theta \in \left[0,\pi \right]} est lacolatitude,ϕ[0,2π]{\displaystyle \phi \in \left[0,2\pi \right]} est lalongitude.
Les pointsθ=0{\displaystyle \theta =0} etθ=π{\displaystyle \theta =\pi } sont lespôles et les pointsθ=π2{\displaystyle \theta ={\frac {\pi }{2}}} forment l'équateur. La droite joignant les pôles est l'axe de rotation du trou noir.
Le système de coordonnées est indéfini aux pôles. En effet, lorsquet=cste{\displaystyle t=cste} etr=cste{\displaystyle r=cste}, le coefficientgϕϕ{\displaystyle g_{\phi \phi }} s'annule pourθ=0{\displaystyle \theta =0} etθ=π{\displaystyle \theta =\pi }.
De plus, les coordonnées sont invalides lorsqueΔ=0{\displaystyle \Delta =0} où le coefficient gr{\displaystyle r}r{\displaystyle r} diverge (singularité dite de coordonnées) ou lorsqueρ2=0{\displaystyle \rho ^{2}=0} où les coefficientsg00{\displaystyle g_{00}},g0ϕ{\displaystyle g_{0\phi }},gϕ0{\displaystyle g_{\phi 0}} etgϕϕ{\displaystyle g_{\phi \phi }} divergent (singularité annulaire).

Les coefficients de la métrique (exprimée dans les coordonnées de Boyer-Lindquist) sont indépendants det{\displaystyle t} etϕ{\displaystyle \phi }. Par conséquent, la géométrie de l'espace-temps est indépendante du temps (c'est-à-dire stationnaire) et à symétrie axiale.
Autrement dit, la métrique de Kerr possède lesvecteurs de Killing :ξ(t)(t)r,θ,ϕ{\displaystyle \xi _{\left(t\right)}\equiv \left({\frac {\partial }{\partial t}}\right)_{r,\theta ,\phi }}ξ(ϕ)(ϕ)t,r,θ{\displaystyle \xi _{\left(\phi \right)}\equiv \left({\frac {\partial }{\partial \phi }}\right)_{t,r,\theta }}

Les composantes de la métrique de Kerr exprimées avec les coordonnées de Boyer-Lindquist sont remarquables car elles sont égales auproduit scalaire des coordonnées indépendantes :

ξ(t).ξ(t)=gtt{\displaystyle \xi _{\left(t\right)}.\xi _{\left(t\right)}=g_{tt}}
ξ(t).ξ(ϕ)=gtϕ{\displaystyle \xi _{\left(t\right)}.\xi _{\left(\phi \right)}=g_{t\phi }}
ξ(ϕ).ξ(ϕ)=gϕϕ{\displaystyle \xi _{\left(\phi \right)}.\xi _{\left(\phi \right)}=g_{\phi \phi }}

Notons que si le moment cinétique par unité de masse est nul,a=0{\displaystyle a=0} (doncJ=0{\displaystyle J=0}), on obtient lamétrique de Schwarzschild. Si on ajoute la contrainteM=0{\displaystyle M=0}, on obtient l'espace de Minkowski.

Expression en coordonnées de Kerr

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Il arrive que la métrique soit exprimée dans les coordonnées de Kerr oùϕ~{\displaystyle {\tilde {\phi }}} est la coordonnée de rotation du trou noir :

ds2=(12Mrρ2)dV~24aMrsin2θρ2dϕ~dV~{\displaystyle \mathrm {d} s^{2}=-\left(1-{\frac {2Mr}{\rho ^{2}}}\right)\mathrm {d} {\tilde {V}}^{2}-{\frac {4aMr\sin ^{2}\theta }{\rho ^{2}}}\mathrm {d} {\tilde {\phi }}\mathrm {d} {\tilde {V}}}+ρ2dθ2+(r2+a2+2a2Mrsin2θρ2)sin2θdϕ~2+2drdV~2asin2θdϕ~dr{\displaystyle +\rho ^{2}\mathrm {d} \theta ^{2}+\left(r^{2}+a^{2}+{\frac {2a^{2}Mr\sin ^{2}\theta }{\rho ^{2}}}\right)\sin ^{2}\theta \mathrm {d} {\tilde {\phi }}^{2}+2\mathrm {d} r\mathrm {d} {\tilde {V}}-2a\sin ^{2}\theta \mathrm {d} {\tilde {\phi }}\mathrm {d} r}

Dans ce cas, les coefficients sont indépendants deV~{\displaystyle {\tilde {V}}} etϕ~{\displaystyle {\tilde {\phi }}}.

Les relations qui relient les deux systèmes de coordonnées sont :

dV~=dt+(r2+a2)Δdr{\displaystyle \mathrm {d} {\tilde {V}}=\mathrm {d} t+{\frac {\left(r^{2}+a^{2}\right)}{\Delta }}\mathrm {d} r}(=dt+(12mrΔ)dr){\displaystyle \left(=\mathrm {d} t+\left(1-{\frac {2mr}{\Delta }}\right)\mathrm {d} r\right)} ,
dϕ~=dϕ+aΔdr{\displaystyle \mathrm {d} {\tilde {\phi }}=\mathrm {d} \phi +{\frac {a}{\Delta }}\mathrm {d} r}.

L'utilisation des coordonnées de Kerr permet d'obtenir des géodésiques régulières et les trajectoires réelles des particules contrairement aux coordonnées de Boyer-Lindquist qui génèrent une singularité sur les horizons et un angleϕ{\displaystyle \phi } non représentatif à leur proximité.

Espaces-temps de Kerr

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Il existe trois types différents d'espace-temps de Kerr suivant l'importance relative deM{\displaystyle M} eta{\displaystyle a}, autrement dit, suivant la vitesse du moment cinétiqueJ=aGM2c{\displaystyle J=a_{*}{\frac {GM^{2}}{c}}}.

L'espace-temps de Kerr lent

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L'espace-temps de Kerr est dit« lent » (slow Kerr space-time) pour0<|a|<M{\displaystyle 0<\left|a\right|<M}[60]. La rotation est lente (|J|<1{\displaystyle \left|J\right|<1}, avec la conventionG=M=c=1{\displaystyle G=M=c=1}).

Δ{\displaystyle \Delta } possède alors deux racines réelles.

r=MM2a2{\displaystyle r_{-}=M-{\sqrt {M^{2}-a^{2}}}}
r+=M+M2a2{\displaystyle r_{+}=M+{\sqrt {M^{2}-a^{2}}}}

C'est la version de l'espace-temps de Kerr la plus souvent étudiée. L'espace-temps possède deux horizons, les sphères de rayonr=r{\displaystyle r=r_{-}} etr=r+{\displaystyle r=r_{+}} disposées symétriquement à la sphère de rayonr=M{\displaystyle r=M}. Lelieu géométriquer=r+{\displaystyle r=r_{+}} est appelé indifféremment l'horizon externe ou l'horizon des événements. Concernantr=r{\displaystyle r=r_{-}}, on le nomme horizon interne ouhorizon de Cauchy. Les deux horizons séparent l'espace-temps en trois parties distinctes nomméesblocs de Boyer-Lindquist (Boyer-Lindquist Blocks) :

Bloc 1
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{r>r+}{\displaystyle \left\{r>r_{+}\right\}}

C'est la région extérieure au trou noir. L'ergosphère[61] appartient à ce bloc. La limite statique est l'hypersurface définie par la racine supérieure de l'équation :ρ2=2Mr{\displaystyle \rho ^{2}=2Mr}, où le coefficient gt{\displaystyle t}t{\displaystyle t} s'annule. Si on définit l'ergosphère par la coordonnée radialer{\displaystyle r} :

E={r+<r<M+M2a2cos2θ}{\displaystyle E=\left\{r_{+}<r<M+{\sqrt {M^{2}-a^{2}cos^{2}\theta }}\right\}}.

Cette équation permet de retrouver quelques résultats prévisibles :
La limite statique coïncide avec l'horizon des évènements aux pôles.
L'extension radiale de l'ergosphère est maximale à l'équateur du trou noir (Voir Fig. 1).
La limite statique se rapproche de plus en plus de l'horizon des évènements à mesure que le moment cinétique par unité de masse diminue.
Si un observateur franchit l'ergosphère, il lui est physiquement impossible de rester au repos par rapport à un objet extérieur au trou noir. De plus, tous les observateurs possédant une coordonnée radiale et une colatitude fixes se situant dans cette région de l'espace-temps de Kerr doivent décrire des orbites dans le même sens de rotation que le trou noir.

Sir=cste{\displaystyle r=cste} etθ=cste{\displaystyle \theta =cste},dϕdt>asinθΔ(r2+a2)sinθaΔsin2θ0{\displaystyle {\frac {\mathrm {d} \phi }{\mathrm {d} t}}>{\frac {a\sin \theta -{\sqrt {\Delta }}}{\left(r^{2}+a^{2}\right)\sin \theta -a{\sqrt {\Delta }}\sin ^{2}\theta }}\geq 0} lorsquerE{\displaystyle r\in E} eta>0{\displaystyle a>0}.

Bloc 2
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{r<r<r+}{\displaystyle \left\{r_{-}<r<r_{+}\right\}}

C'est la région située sous l'horizon externe. De la même manière que pour l'horizon de Schwarzschild caractérisant un trou noir sans rotation, aucun objet ne peut émerger de l'horizon des évènements.

Bloc 3
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{r<r}{\displaystyle \left\{r<r_{-}\right\}}

C'est la région de l'espace-temps située sous l'horizon interne contenant la singularité annulaire source de la gravité.

L'espace-temps de Kerr extrême

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L'espace-temps de Kerr est dit« extrême » (extreme Kerr space-time) pour|a|=M{\displaystyle \left|a\right|=M}[60]. La rotation est critique (|J|=1{\displaystyle \left|J\right|=1}, avec la conventionG=M=c=1{\displaystyle G=M=c=1}).

M{\displaystyle M} est la racine double deΔ{\displaystyle \Delta } et la sphère de rayonr=M{\displaystyle r=M} est l'horizon unique.Si on reprend les formules précédentes, on trouve que l'ergosphère est la région :

E={r=r+=M<r<M(1+sinθ)}{\displaystyle E=\left\{r_{-}=r_{+}=M<r<M\left(1+\sin \theta \right)\right\}}.

La métrique décrit un objet en rotation qui cesse d'être un trou noir, mais n'atteint pas la vitesse de rupture. La vitesse de rotation à la limite externe est égale à la vitesse de la lumière. Comme l'expliqueJean-Pierre Luminet :« En langage newtonien, on dirait qu'à la surface d'un trou noir maximal les forces de répulsion centrifuges compensent exactement les forces d'attraction gravitationnelles. »[62]

L'espace-temps de Kerr rapide

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L'espace-temps de Kerr est dit« rapide » (over extreme Kerr spacetime) pour|a|>M{\displaystyle \left|a\right|>M}[60]. La rotation est rapide (|J|>1{\displaystyle \left|J\right|>1}, avec la conventionG=M=c=1{\displaystyle G=M=c=1}).

Δ{\displaystyle \Delta } ne possède aucune racine réelle et l'espace-temps n'a pas d'horizon. Les ergosphères externe et interne sont adjacentes ce qui donne une seule hypersurface qui forme une sorte detore. Dans ce cas de figure, il n'y a pas de trou noir, et on parle alors desingularité nue (anneau de rayon|a|{\displaystyle |a|} qui borde l'ergosphère interne). L'intérêt de cette solution particulière est plutôt limité puisqueWerner Israel[63] a démontré dans les années 1980 que toute interaction d'un trou noir tournant à sa fréquence maximale (|J|=1{\displaystyle \left|J\right|=1}) tend à ralentir son moment cinétique. Il semblerait donc qu'il n'existe aucun moyen physique de "construire" un espace-temps de Kerr rapide. C'est l'idée formulée initialement parRoger Penrose appelée conjecture de la "censure cosmique".

Mesure expérimentale du spin d'un trou noir

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RISCO{\displaystyle R_{ISCO}} varie en fonction de la vitesse (et du sens) de rotation du trou noir, ce qui provoque des spectres bien différenciés, caractéristiques de cesdernières orbites circulaires stables.

Depuis2006, il est possible de mesurer expérimentalement le paramètre de spina{\displaystyle a_{*}} de certains trous noirs[64]. Estimer le spin d'un trou noir est beaucoup plus difficile que d'estimer sa masse, car l'effet de la rotation du trou noir ne peut être mesuré que par ses effets sur de la matière observable à proximité du trou noir, comme undisque d'accrétion par exemple.

L'estimation du paramètrea{\displaystyle a_{*}} est réalisée en mesurant le rayon de ladernière orbite circulaire stable (RISCO{\displaystyle R_{ISCO}} pourInnermost Stable Circular Orbit). La formule théorique donnant ce rayon, pour une masse du trou noir donnée, ne dépend que dea{\displaystyle a_{*}} et la relation entre les deux est directe[65].RISCO{\displaystyle R_{ISCO}} est lui-même déterminé en mesurant le spectre desrayons X émis dans le disque d'accrétion par desbinaires X, des étoiles orbitant autour d'un trou noir, ainsi que par laluminosité de ces émissions[64]. Ce spectre est comparé à celui donné par un modèle théorique d'accrétion (Idealized Thin Disk Model[66]), et les paramètres dontRISCO{\displaystyle R_{ISCO}} sont ajustés pour réaliser la meilleure corrélation entre le spectre et la luminosité mesurés, et le modèle[64]. Pour une masse de trou noir d'une dizaine demasses solaires,RISCO{\displaystyle R_{ISCO}} peut varier entre 15 km pour|a|=1{\displaystyle |a_{*}|=1} et 90 km poura=0{\displaystyle a_{*}=0}, variabilité suffisamment grande pour influencer notablement le spectre[64].

Certains trous noirs semblent en rotation extrêmement rapide (a{\displaystyle a_{*}} proche de 1), commeGRS 1915+105.

Paramètre de spin de quelques trous noirs[64]
Binaire XMasse du trou noir (M{\displaystyle M_{\odot }})a{\displaystyle a_{\ast }}
4U 1543-479.4 ± 10.7 - 0.85
GRO J1655-406.3 ± 0.270.65 - 0.8
GRS 1915+10514 ± 4.40.98 - 1

Notes et références

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  2. Bičák 2000,sec. 4,§ 4.1,p. 45.
  3. Heinicke et Hehl 2017,sec. 3, sous-sec. 3.5,§ 3.5.2,p. I-156.
  4. Tailletet al. 2009, encadré« trou noir de Kerr »,p. 560,lire en ligne (consulté le 2 août 2014)
  5. abc etdTaillet, Villain et Febvre 2013,s.v.trou noir de Kerr,p. 700,col. 1.
  6. Kerr 1963.
  7. Grumiller et Sheikh-Jabbari 2022,§ 2.5.1,p. 59.
  8. a etbHeinicke et Hehl 2017,sec. 1,§ 1.3,p. I-119.
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  10. abcde etfPenrose 2007,§ 31.15,p. 881.
  11. Léauté 1968,§ 3, a),p. 97.
  12. abc etdChruściel 2005,sec. 3,p. 110.
  13. Chruściel 2005,sec. 3,p. 111.
  14. ab etcBičák 2000,sec. 4,§ 4.1,p. 46.
  15. Bičák 2000,sec. 4,§ 4.1,p. 42.
  16. Léauté 1968,§ 2, (2),p. 96.
  17. Tailletet al. 2009, entrée« singularité nue »,p. 504,lire en ligne (consulté le 2 août 2014).
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  61. Le terme ergosphère du grec "ergon" signifiant "travail" a été introduit par R. Ruffini et J. A. Wheeler dans Ruffini R. et J. A. Wheeler, "Relativistic cosmology and space platforms",Proceedings of the Conference on Space Physics, European Space Research Organisation, Paris, France,p. 45-174.
  62. Luminet, Jean-Pierre,Les Trous noirs, Éditions du Seuil, Paris, 1992,p. 198.
  63. Israel, Werner,Third Law of Black Hole Dynamics, Physical Review Letters,57-397.
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  65. Shapiro, TeukolskyBlacks Holes, White Dwarfs and Neutron Stars, Wiley, 1983
  66. Novikov, ThorneBlackholes DeWitt & DeWitt 1973

Voir aussi

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