| Trolleybus de Grenoble | ||
Un Berliet ER100 devant la gare de Grenoble en 1984. | ||
| Situation | Grenoble (Rhône-Alpes) | |
|---|---|---|
| Type | Trolleybus | |
| Entrée en service | ||
| Fin de service | ||
| Lignes | 2 à 6 (en fonction des époques) | |
| Exploitant | SGTE puisSémitag | |
| Lignes du réseau | 1, 2, 3, 4, 7, 71, 12, 17, 25, 31, 32 (liste de toutes les lignes qui furent équipés) | |
| Réseaux connexes | Ancien tramway de GrenobleTramway de GrenobleAutobus de Grenoble | |
| modifier | ||
LesTrolleybus deGrenoble ont succédé aux tramways à la fin des années 1940. Après un important développement, ils ont disparu le.
Note : Cet historique se concentre uniquement sur les trolleybus, il ne comprend pas l'évolution des lignes d'autobus, sauf si l'histoire est commune entre les deux modes.

Le, la ligne de tramway de laSGTE entreGrenoble etLa Tronche est fermée et remplacée par la ligne detrolleybus 1 reliant la Gare SNCF de Grenoble à La Tronche, avec un terminus au Cèdre. La ligne est exploitée en Vetra VBB[1]. Le, la ligne est prolongée de la Gare au Rondeau[1].
Le, mise en service de la ligne 3 entre la Gare et les Hôpitaux puis le lendemain (1er septembre), les dernières lignes de tramways de laSGTE — entreGrenoble,Fontaine etSassenage — sont remplacées par la ligne 2 barré entre la rue Félix-Poulat etFontaine (exploitée en autobus jusqu'au en attendant la mise en place des trolleybus), ainsi que par la ligne 4 entre la rue Félix-Poulat etSassenage qui ne fut exploitée en trolleybus qu'à partir du et prolongée dans le même temps jusqu'aux hôpitaux[1].
Le, les lignes 2 barré et 3 fusionnent pour former la nouvelle ligne 2 entreFontaine et les Hôpitaux[1]. Le, la ligne 1 est prolongée de 550 mètres du Cèdre jusqu'àMontfleury[1].
Au début des années 1960, la ligne 1 est limitée au trajet entreGrenoble et le Rondeau. Une ligne de trolleybus, numérotée 12, reprend le tronçon compris entre le Rondeau et Montfleury[1].
Le, les lignes 2 et 4 sont prolongées de l'ancien Hôpital au nouveau CHU des Sablons[1].
Le, la ligne de trolleybus 25 est mise en place entre la place Victor Hugo àGrenoble et la mairie deMeylan via le CHU des Sablons, soit 3,3 km de lignes supplémentaires, et un service sur deux de la ligne 4 est prolongée deFontaine au Centre cryogénique de l'Air liquide, soit 1,5 km de lignes nouvelles[1]. Le, la ligne 71, créée en de la renumérotation des antennes de la ligne 7, est convertie en trolleybus entreGrenoble etMeylan, les dessertes deBrié-et-Angonnes (cédée auxVFD le) etBresson restant exploitée en autobus, soit 6,3 km de lignes supplémentaires[1]. Le, la ligne 1 est prolongée àÉchirolles La Luire, et jusqu'auPont-de-Claix à certains services tandis que la ligne 12 est limitée au parcours ente la Gare et Montfleury, soit 2,3 km de lignes supplémentaires[1].
Toujours en1979, les lignes 2 et 4 sont jumelées sous l'indice 2/4, puis à la rentrée scolaire1980 sous le seul indice 4[1].
Le, la ligne 71 devient la ligne 7 et création d'une ligne d'autobus 17 entre Victor Hugo et Grand'Place, jumelée à la ligne 7[1]. En, la desserte deBresson est effectuée sous forme de navette au départ d'Eybens afin de n'exploiter que des trolleybus sur la ligne 7[1]. La ligne 17 est convertie en ligne de trolleybus le, soit 1,5 km de ligne nouvelle[1].
Le, la ligne 25 est prolongée vers le quartier des Béalières, soit 1,5 km de ligne nouvelle[1]. Le, le terminus partielRondeau de la ligne 1 est supprimé à la suite de la redynamisation de la ligne d'autobus 8[1].
En prévision de l'ouverture de la ligne A du tramway, le réseau de transport restructuré le[1] : La ligne 1 voit son terminusMaison du Tourisme ramené àVictor Hugo, la ligne 4 perd ses trolleybus, la ligne 7 ne subsiste que sur la navette entreEybens etBresson, les lignes 12, 17 et 25 disparaissent. Deux nouvelles lignes sont créées : La ligne 31 entreMeylan d'un côté et Grand'Place etEybens de l'autre, qui remplace les lignes 7, 17 et 25, et la ligne 32 entre Grand'Place etCorenc Montfleury qui remplace la ligne 12 et un tronçon, électrifié pour l'occasion, de la ligne 10.6[1].
Le tronçon subsistant de la ligne 7, exploité en autobus est, après un prolongement à Grand'Place le, définitivement supprimé le à la suite du prolongement de la ligne 16 àEybens viaBresson[1]. Quant à la ligne 4, elle aussi exploitée en autobus, elle est prolongée àVeurey, en remplacement desVFD, le, création d'une branche vers Le Gua àSassenage, le[1]. Le à la suite de l'ouverture de la ligne A, la ligne est limitée au court tronçon entreVictor Hugo etLa Tronche Hôpital A. Michallon pour être définitivement supprimée le à l'ouverture de la ligne B du tramway qui reprend son trajet[1].
Le, les branches de la ligne 31 sont remplacées par un trajet unique en prévision de l'ouverture de la ligne A du tramway[1]. Le, la ligne 32 est prolongée au Lycée du Grésivaudan, ce nouveau tronçon fut toutefois exploité dès le par un système de navettes[1]. Entre le et le, à la suite des travaux de la ligne B, les lignes 31 et 32 sont exploitées en autobus thermiques. La SEMITAG profite de cette période pour rénover les trolleybus ER 100[1].
Entre1993 et1999, les lignes 31 et 32 virent leurs trolleybus remplacés par des autobus de façon récurrente en raison de travaux dans les communes traversées[1]. Dans le cadre de la restructuration du réseau dans le sud de l'agglomération à la suite du prolongement de la ligne A àÉchirolles, la ligne 1 est supprimée le au soir[1].
La suppression des trolleybus sur la ligne 32 a lieu le[1]. Le, c'est au tour de la ligne 31 de voir ses trolleybus ER 100 retirés du service, marquant la fin définitive des trolleybus àGrenoble, des autobusRenault Agora S prirent alors le relais des ER 100 sur ces deux lignes[1]. Les lignes 31 et 32 continuèrent d'exister, sur tout ou partie de leur trajet d'avant 1999, jusqu'en 2014 et disparaissent lors de la restructuration du réseau organisée au mois de septembre.
Lors du conseil du SMMAG du 11 mai 2023, sur les études préalables lancées, la délibération intègre l'étude préalable du retour du trolleybus en mode trolley IMC, avec des tronçons sous bifilaire et d'autres sur batterie[2]
Les lignes à l'étude sont les lignes C1, C3 et C4 transformées en trolleybus IMC

Le réseau ayant vu son nombre de lignes, leurs itinéraires et leurs numéros fortement varier au fil des décennies, ces tableaux permettent de suivre de façon synthétique son l'évolution.
En1952, le réseau comptait alors trois lignes, plus une quatrième provisoirement exploitée en autobus avant son électrification, la ligne 4[1].
| Ligne | Trajet |
|---|---|
| 1 | Le Rondeau ↔ La Tronche Le Cèdrevia Rue Félix-Poulat et la Gare |
| 2 barré | Rue Félix-Poulat ↔Fontaine |
| 3 | Gare de Grenoble ↔ Hôpitaux |
| 4 | Rue Félix-Poulat ↔Sassenage(en attente d'électrification) |
En1953, le réseau comptait trois lignes à la suite de la fusion des lignes 2 barré et 3 et l'électrification de la ligne 4[1].
| Ligne | Trajet |
|---|---|
| 1 | Montfleury ↔ Le Rondeauvia Rue Félix-Poulat |
| 2 | Hôpitaux ↔Fontainevia Rue Félix-Poulat |
| 4 | Hôpitaux ↔Sassenagevia Rue Félix-Poulat |
En1963, le réseau se compose de quatre lignes à la suite de la séparation de la ligne 1 pour former les lignes 1 et 12[1].
| Ligne | Trajet |
|---|---|
| 1 | Rue Félix-Poulat ↔ Le Rondeau |
| 2 | Hôpitaux ↔Fontainevia Rue Félix-Poulat |
| 4 | Hôpitaux ↔Sassenagevia Rue Félix-Poulat |
| 12 | Gare de Grenoble ↔ Monfleuryvia Rue Félix-Poulat |
En1985, le réseau se composait de six lignes[1].
| Ligne | Trajet |
|---|---|
| 1 | Échirolles — La Luire - Jean Moulin ↔Grenoble — Maison du Tourismevia Le Rondeau et Louise Michel |
| 4 | Sassenage — Air Liquide /Sassenage — Place de la Libération ↔La Tronche — Sablons 2via Estacade et Notre-Dame |
| 7 | Grenoble — Victor Hugo ↔Eybensdesserte deBresson par une navette d'autobus au départ d'Eybens ; jumelée à la ligne 17 |
| 12 | Grenoble — Gare SNCF ↔Corenc — Montfleury |
| 17 | Grenoble — Victor Hugo ↔Grenoble — Grand'Placevia la Villeneuve ; jumelée à la ligne 7 |
| 25 | Grenoble — Grand'Place ↔Corenc — Montfleuryvia Cité Paul Mistral, Docteur Martin et Petite Tronche |
À la suite de la restructuration du en prévision de l'ouverture du tramway, la ligne 4 perd ses trolleybus et les lignes 7, 12, 17 et 25 laissent place aux lignes 31 et 32. Seule la navette en autobus deBresson de la ligne 7 subsiste[1].
| Ligne | Trajet |
|---|---|
| 1 | Échirolles — La Luire - Jean Moulin ↔Grenoble — Victor Hugovia Le Rondeau et Louise Michel |
| 31 | Grenoble — Grand'Place /Eybens ↔Meylan — Les Béalièresvia Maison Neuves, Chavant et Hôpital des Sablons |
| 32 | Grenoble — Grand'Place ↔Corenc — Montfleuryvia Cité Paul Mistral, Docteur Martin et Petite Tronche |
La ligne 1 disparaît en1996. Le réseau ne composait plus que de deux lignes jusqu'à sa suppression en[1].
| Ligne | Trajet |
|---|---|
| 31 | Eybens ↔Meylan — Maupertuisvia Grand'Place, Chavant et La Tronche Hôpital |
| 32 | Grenoble — Grand'Place ↔Corenc — Montfleury /Meylan — Lycée du Grésivaudan via Cité Paul Mistral, Docteur Martin et Hôtel de Police |


Trois véhicules, construits en1948, numérotés 600 à 602, provenant de la ligne d'Aix-en-Provence àMarseille, sont acquis en1958[3]. Ils sont rejoints en1951 par les 616 et 617, acquis neufs, puis par les 618 à 623 en1952[3]. Ils sont réformés et mis à la ferraille de1967 à1969.
Trois véhicules, construits en1947, numérotés 603 à 605[3], provenant du réseau deBordeaux, sont acquis en1954. Cinq véhicules, construits entre1947 et1948, numérotés 624 à 628[3], provenant du réseau deStrasbourg, sont acquis en1961. Les 603 à 605 furent équipés d'un capot de ligne à l'avant. Ils sont réformés et mis à la ferraille de1966 à1968.
Ces neuf véhicules, construits en1947, numérotés 606 à 614[3], sont livrés neufs à Grenoble. Ils sont réformés et mis à la ferraille de1964 à1966.
Cet unique véhicule, acquis neuf, est livré en1950 et numéroté 615[3]. Il est réformé et mis à la ferraille en1966.
Ces 38 véhicules, construits entre1957 et1958 par Vétra et laSociété Franco-Belge, sont numérotés 629 à 666[3]. Ils proviennent du réseau deParis et acquis en1963 (11 unités) et1966 (27 unités). À l'origine, pour se déplacer dans les dépôts RATP, non équipés de lignes de contact, ce véhicule était équipé d'un groupe électrogène d'autonomie mû par un moteur à essence dePeugeot 202, placé sous le poste de conduite. Ce groupe a été supprimé lors de la cession au réseau SGTE. Ils furent réformés et mis à la ferraille entre1972 et1979, le 666 en premier dès 1972 pour récupérer des pièces, et à l'exception des 633, 637, 653 et 662 qui furent préservés[3].
Ces 50 véhicules sont livrés en1978 (20 unités) et1979 (30 unités), numérotés 701 à 750. Leur mise en service entraîne la disparition des anciennes séries[3]. Ces véhicules étaient équipés d'un groupe électrogène d'autonomie, constitué d'un moteur Diesel Deutz à refroidissement par air et d'une génératrice à courant continu, réversible, redevenant moteur à courant continu en mode électrique, entraînant les auxiliaires. Les moteurs de ces véhicules sont situés à l'arrière. Ils furent réformés entre1987 et2000[3]. Les 704, 705, 707, 710, 713 et 719 furent vendus àSaint-Étienne et les 702, 707, 717, 718, 732 et 749 furent préservés. Les autres véhicules ont été mis à la ferraille.

En 1984, six unités de ce trolleybus articulé sont livrées en1984, numérotées 801 à 806[3]. Les 802 et 803 sont vendus àSaint-Étienne en1989 (ils ont ensuite été vendus à Toula, en Russie) ; les autres sont transformés en autobus thermiques PR 180 R en1988, puis mis à la ferraille en2004[3].
On peut encore observer d'anciennes lignes aériennes de contact des trolleybus sur certaines sections des feue lignes 31 et 32[4].

Huit véhicules de l'ancien réseau de trolleybus de Grenoble ont été préservés :
Cet article ou cette section contient des informations sur unprojet de transport.
En, leSMMAG a voté le lancement d'études pour réintroduire les trolleybus sur les lignes C1, C3 et C4[4].
Sur les autres projets Wikimedia :
Transport dans lamétropole de Grenoble | ||
|---|---|---|
| Réseaux | ||
| Tramway | ||
| Autobus |
| |
| Rocade | ||
| Gares ferroviaires | ||
| Aviation | ||
| Autres | ||
| Historique | ||
| Organisation |
| |
| Réseaux en service | |
|---|---|
| Anciens réseaux | |