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En pratique :Quelles sources sont attendues ?Comment ajouter mes sources ?| Tribune de Genève | |
| Pays | Suisse |
|---|---|
| Langue | Français |
| Périodicité | Quotidienne |
| Format | Berlinois |
| Genre | Généraliste |
| Diffusion | 25 576ex. (2022) |
| Date de fondation | 1er février1879 |
| Ville d’édition | Genève |
| Propriétaire | Tamedia |
| Rédacteur en chef | Frédéric Julliard |
| ISSN | 1010-2248 |
| OCLC | 31882232 |
| Site web | www.tdg.ch |
| modifier | |
LaTribune de Genève est unquotidiensuissefrancophone, fondé en 1879 parJames T. Bates, un banquier américain.
En 1991, l'entreprise de presse rejoint le groupeEdipresse. Vingt ans plus tard, celui-ci la revend au groupe de médias privé suisseTamedia. Après la faillite de son concurrent direct le journalLa Suisse, en 1994, laTribune de Genève est le seul quotidien populaire d’importance sur le sol genevois.


Le paraît le premier numéro de laTribune de Genève. Elle est issue du quotidien alors anglophone leGeneva Times. C’est un journal du soir vendu à la criée dès17 h pour le prix de cinq centimes, ce qui en fait le premier quotidien romand à un sou. L’abonnement annuel coûte alors onzeCHF, quinze dès le. Elle est imprimée à 3 000 exemplaires. Dès la première édition, la ligne est claire : « Nous n'accepterons aucun mot d'ordre nous réservant toute notre indépendance, nous garderons notre liberté d'appréciation vis-à-vis de tous les partis... ».
Le premier format de laTribune de Genève était de 30 × 45,4 cm. LaTribune de Genève était composée de quatre pages. Le premier rédacteur en chef,Alfred Bouvier, compte sous ses ordres quatre journalistes et quelques correspondants à l’étranger. Les rubriques considérées comme mineures (beaux-arts, musique, théâtre) sont alors laissées aux pigistes dont l’honneur d’être publié constitue le seul salaire. Le journal devient francophone dès 1879. En 1882, toute la publicité est concentrée en Une. En 1893, trois éditions quotidiennes sont éditées, cinq de février 1886 à 1918. On revient alors à deux éditions. Le quotidien est imprimé en 30 000 exemplaires en 1894, elle pointe au deuxième rang en Suisse après leTages-Anzeiger.
En 1900, deux rotatives typo assuraient le tirage du journal.
Durant l'entre-deux-guerres, le tirage s'élève à 46 000 exemplaires contre 26 000 pourLa Suisse.
En 1945, l'entreprise Chapalay + Mottier S.A. devient propriété de laTribune de Genève. Cette maison d'édition a été fondée par deux banquiers genevois, Chapalay et Mottier. Leur but est de créer des annuaires, indispensables à la vie économique et commerciale d'une ville comme Genève.
En 1954,La Tribune de Genève s'unit à Roto-Sadag S.A., une imprimerie qui lui apporte les deux procédés - hélio et offset - qui lui manquaient.
En, le journal compte près de 20 000 abonnés.
En 1971, le journal abandonne la typographie au plomb pour devenir le premier quotidien suisse imprimé grâce à l’offset. C’est l’arrivée de la couleur. Le journal occupe près de 350 employés et imprime cinq éditions par jour avec une pagination qui peut dépasser les 100 pages quotidiennes. En, laTribune de Genève ajoute une corde à son arc : l'édition.
Le, le feu se déclare au troisième sous-sol de l’immeuble abritant les deux rotatives offset deLa Tribune de Genève. L’édition du jour paraît tout de même grâce à la collaboration des techniciens deLa Suisse.
Au printemps 1990, le journal devient définitivement un journal du matin. La même année, son tirage tombe à près de 60 000 exemplaires. L’entreprise emploie alors une cinquantaine de journalistes et quelque 20 correspondants et collaborateurs extérieurs enSuisse et à l’étranger. Le journal perd 5 millions de francs à la suite d'une grève des ouvriers typographes qui éclate le. Pendant quatre jours, les membres de la Direction passent par les toits pour rejoindre leurs bureaux, les grévistes bloquant l'entrée du bâtiment. Le blocus les força même à installer le Q.G. du journal dans un hôtel pour quelque temps. En 1991, les pertes s'élèvent à 8 millions de francs suisses. La direction de l'époque décide d'éliminer des points de vente pour réduire les charges, provoquant un effondrement du tirage.
C'est dans ce contexte difficile et alors que Genève entre dans une phase de récession publicitaire qu'intervient le rachat du journal parEdipresse. Après quelques mois d'observation, un plan de sauvetage est décidé, sous la houlette du directeur des publications du groupe Edipresse, Marcel A. Pasche.
En 1994, son principal concurrentLa Suisse disparaît et laTribune de Genève devient le seul grand quotidien de Genève (qui comptait encore cinq quotidiens dans les années 70). Son tirage augmente en conséquence.

À l’automne 2016, dans un contexte publicitaire et de ventes difficile pour la presse romande, le groupeTamedia annonce un plan de licenciement. Vingt-quatre employés sont concernés entre les rédactions de24 heures et de laTribune de Genève[1]. Après plusieurs semaines de négociations avec les syndicats et la mobilisation de personnalités, telles que Michel Pont[2], le groupe de presse décide de réduire de moitié le nombre de licenciements. Douze collaborateurs se voient finalement licenciés[3].
En 2024,Tamedia annonce la fusion des rédactions de24 heures, de laTribune de Genève et duMatin dimanche (formant ainsi une unique rédaction romande des titres du groupe)[4].
Le titre « La Tribune » vient desÉtats-Unis. C'est à un des cofondateurs et premiers rédacteurs qu'on le doit,Louis Wuarin (1846-1927, théologien et sociologue, il était aussi le gendre du directeur duJournal de Genève)[9]. Wuarin revenait deNew York où il a connu laNew-York Tribune :« J'ai tout d'abord trouvé ce terme de « tribune » un peu bizarre, avouera-t-il plus tard, comme tous les néologismes et toutes les modes à leur naissance, mais il avait l'avantage d'être neuf etinviting... »[10].
Georges Favon, à l’époque rédacteur en chef du titre concurrentLe Genevois, piquait une crise lorsque sa belle-sœur, qui se prénommait Julie et qui résidait chez lui, lui demandait, à chaque fois qu’il rentrait à la maison, s’il pouvait lui prêter laTribune. Elle est donc devenue le journal de Julie. C'est pourquoi, pour les Genevois, laTribune de Genève s’appelle aussi « la Julie ». Auparavant, il l'appelait irrévérencieusement la « meunière de Bel-Air », son siège étant alors à la place Bel-Air[10].
La première rédaction deLa Tribune de Genève est établie au 15, rue du Mont-Blanc, àGenève. C'est le siège duContinental Herald and Swiss Times. L’imprimerie est sise au 7, rue de la Chaponnière. En 1879, le quotidien déménage au 1, place Bel-Air. En 1887, le regroupement avec l’imprimerie s’effectue au 4, rue Bartholoni. Elle prend aussi le nom deTribune de Genève. De 1939 à 1941,La Tribune s’installe au 42, rue du Stand. Après son rachat parEdipresse, elle déménage au 11, rue des Rois. Quant à l'imprimerie après un passage parVernier, le journal est désormais pressé àBussigny.
Avec l'arrivée de la nouvelle formule en, laTribune de Genève met en avant ses objectifs rédactionnels : approfondir et décoder l'information pour le lecteur, donner une place plus importante au reportage.
Dès 2006, la direction est centralisée à Lausanne.
LaTribune de Genève s'est dotée d'une nouvelle formule le. Le journal comprend plusieurs rubriques : opinions, événement, Suisse, Monde, Économie, Genève, Culture, Connexion, Zone VIP, Signature. L'édition du samedi propose des rubriques différentes telles que « Week-end en balade » ou « J'y étais ».
Depuis le, le site internet deLa Tribune propose une zone abonnée. Elle est en libre accès jusqu'en. Depuis 2006, laTribune de Genève et24 h travaillent en synergie. Une rédaction web intégrée met en ligne les informations au rythme de l'actualité.
LaTribune de Genève publie trois suppléments : immo, emploi et auto.
Une numérisation intégrale des anciens numéros de laTribune est décidée en 2019. LaVille de Genève, le groupe Tamedia, devenuTX Group, laNouvelle Association du Courrier et laBibliothèque nationale ont conclu un partenariat en. Trois journaux sont concernés :Le Courrier (dès 1868), laTribune de Genève (dès 1879), etLa Suisse (1898-1994). Plus de deux millions de pages seront numérisées sous la responsabilité de laBibliothèque de Genève, un projet estimé à1,5 million de francs. Les fonds nécessaires seront réunis par l’Association pour la numérisation des journaux patrimoniaux genevois (ANJG), présidée parMartine Brunschwig Graf. L'objectif est de rendre ce patrimoine accessible au plus grand nombre[11].
Depuis février 2021, les éditions numérisées des années de 1879 à 1920 sont disponibles sure-newspaperarchives.ch, la plateforme de journaux suisses numérisés gérée par la Bibliothèque nationale[12].
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