Cet article est uneébauche concernant ledroit belge.
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EnBelgique, letribunal de l'entreprise (jusqu'en 2018 letribunal du commerce) est une juridiction spécialisée[1]. Cette juridiction statue enpremier ressort sur les litiges entre entreprises, contre les entreprises, et gère les procédures d'insolvabilité.
La compétence du tribunal de l’entreprise est définie par la notion d’« entreprise », qui inclut :
La notion d’entreprise est donc très large, englobant notamment :
Les tribunaux de l’entreprise sont compétents pour toutes les contestations entre entreprises, sauf celles qui relèvent de la compétence d'autres juridictions spécialisées. En ce qui concerne les personnes physiques, leur compétence s'étend aux actes qui ne sont pas manifestement étrangers à l'activité professionnelle de l’entreprise[3].
Une action dirigée contre une entreprise peut également être portée devant ce tribunal, même si le demandeur n'est pas une entreprise.

Il existe un tribunal de l’entreprise dans chaque ressort d’unecour d’appel. Au total, la Belgique compte neuf tribunaux de l'entreprise, situés à :
Certains tribunaux possèdent plusieurs divisions territoriales avec des lieux d'audience distincts, notamment à Anvers, Gand, Hainaut et Liège.
Chaque tribunal est dirigé par un président, magistrat de carrière nommé pour un mandat temporaire. Les tribunaux sont organisés en chambres, dont certaines spécialisées, comme les « chambres des entreprises en difficulté ».
Chaque chambre comprend :
Les juges consulaires sont nommés pour cinq ans renouvelables, choisis parmi les entrepreneurs, administrateurs de société, comptables, réviseurs d'entreprises, etc.[6]. En plus de leurs activités professionnelles, ils consacrent une partie de leur temps à la magistrature et exercent des fonctions telles que :
La loi du a élargi la notion de « commerçant » en introduisant la notion plus inclusive d’« entreprise ». À cette occasion, le « tribunal de commerce » a été renommé « tribunal de l'entreprise ».
Cette réforme a élargi la compétence du tribunal aux litiges impliquant :
Dans le cadre des procédures d'insolvabilité (réorganisation judiciaire ou faillite), le tribunal peut désigner un curateur ou un administrateur provisoire. Un « cocurateur » peut également être nommé par les ordres ou instituts professionnels concernés, garantissant le respect du secret professionnel[7].
La réforme a également modifié le régime de la preuve pour les entreprises :
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