Lastation de Météo Trets Paca en plein centre-ville de Trets permet de connaître en continu l'évolution des indicateurs météorologiques en climatologie urbaine
Statistiques 1981-2010 et records TRETS (13) -alt : 264 m43° 26′ 42″ N, 5° 41′ 54″ E Statistiques établies sur la période 1988-2010 - Records établis sur la période du 01-06-1988 au 04-01-2022
Au, Trets est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[11].Elle appartient à l'unité urbaine deMarseille-Aix-en-Provence, une agglomération inter-départementale dont elle est une commune de labanlieue[12],[13]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Marseille - Aix-en-Provence, dont elle est une commune de la couronne[Note 2],[13]. Cette aire, qui regroupe 115 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[14],[15].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des forêts et milieux semi-naturels (53 % en 2018), une proportion identique à celle de 1990 (53 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante : milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (34,6 %), zones agricoles hétérogènes (20,9 %), forêts (18,4 %), cultures permanentes (13,7 %),terres arables (6,4 %), zones urbanisées (5,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (0,7 %)[16]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 1].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
Plusieurs théories existent sur l'origine du nom de Trets. La plupart des noms anciens attestés maintenant cependant le t présent dans la graphie classiqueTretz. Ainsi, Mistral tout en écrivantTres souligne les formes anciennesCastrum de Tretis etTrittis[17]. Ce qui élimine donc tout lien avec le chiffre 3 (qui s'écrittres dans les deux normes, du latintrēs), qui aurait pu être en être rapproché postérieurement pour donner son blason à 3 anémones à 3 lobes.
Une des hypothèses fait référence à la déesse grecque Tritée, ou Trittia[18], en lien avec de maigres découvertes archéologiques. Une autre hypothèse rattacherait l'origine de Trets à un peuple celto-ligure, peut-être les Tritolli déjà connus par Pline[19]. Enfin, une troisième hypothèse courante évoque l'installation par Rome d'un entrepôt à blé (triticum en latin).
Le territoire de Trets est occupé par l'Homme dès le Néolithique[20]. Plusieurs stations existent sur des monticules naturels dans la plaine de l'Arc. Vers 4000av. J.-C. (datations selon les dernières découvertes archéologiques à la station de Pierre Longue) se développe le faciès culturel duChasséen de Trets. En particulier sur le site des Terres-Longues daté de la même période, une opération d'archéologie préventive en 2016 a mis au jour 4500 pièces enobsidienne soit dix fois plus que l'ensemble des objets de cette nature recensés sur tous les autres sites de la région[21]. Lesstèles trouvées à la Bastidonne, comme l'ensemble des quelque cinquante stèles ou fragments de stèles du sous-groupe provençal à chevrons, apparaissent comme l'une des plus anciennes manifestations d’art statuaireanthropomorphe de Méditerranée occidentale, entre 3900 et 3600 av. J.-C. environ[22].
Après son installation,Arlulf de Marseille construit uncastrum sur les collines qui dominent la ville, aujourd'hui colline de Saint-Michel. Plus tard, le castrum prend le nom de son fondateur :castrum arnulfo (en 1001 et 1051)[25], puis « Château Arnoux »[26]. Cette fortification perchée sur une colline au pied de l'Olympe est le siège du pouvoir seigneurial à Trets. Une chapelle, dédiée à saint Michel, y est consacrée en 1051. Plus bas, dans la plaine, et plus proche des terres cultivables et des voies commerciales, se trouve l'agglomération de Trets à proprement parler, autour de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Nazareth, peut-être bâtie à l'emplacement ou non loin d'un établissement antique ou tardo-antique. L'abbaye Saint-Victor de Marseille installe un monastère à l'ouest de cette agglomération vers 1056, année où est consacrée l'église de la Sainte-Trinité[27].
Guillaume Artaud, seigneur de Saint-André-en Beauchêne, eut de Béatrix de la Roche, dame de Trets, fille de Sibille, dame de Trets et du Revest et de Raimond de Montauban, Raymond de Montauban, viguier de Marseille (1352-1353)[31]. Béatrix institua, par testament du 17 juin 1342[32], ses fils Dragonet et Raymond de Montauban ses héritiers. Raymond devint seigneur de Trets, de Montmaur et du Revest.
En 1363, le papeUrbain V, ancien abbé de Saint-Victor, fonde à Trets unstudium (ou collège) pontifical destiné à former des juristes pour les institutions pontificales qui se trouvent alors à Avignon. Lestudium accueille très vite une centaine d'étudiants. Mais deux ans plus tard, à la suite d'une épidémie de peste en Basse-Provence, il est transféré àManosque.
AuXVe siècle, le château d'Arlulfe est définitivement abandonné tant par les seigneurs que par les habitants. Seule y subsiste une cellule d'ermite qui continue à desservir la chapelle Saint-Michel. De même, le faubourg de Saint-Martin disparaît également. Il ne reste plus que la ville de Trets à proprement parler. En 1536, l'empereurCharles Quint envahit la Provence.FrançoisIer, roi de France, n'ayant pas les moyens d'arrêter cette invasion, donne l'ordre de la retraite et demande aux habitants de détruire les récoltes et de vider leurs greniers pour empêcher l'ennemi de se ravitailler. Trets refuse d'obéir à cet ordre. Pour faire exécuter la volonté du roi, le maréchal de Bonneval fait pointer deux pièces d'artillerie sur les remparts. Les soldats pénètrent dans les maisons les unes après les autres, détruisent les récoltes, tuent le bétail, vident les greniers. Lorsque les Autrichiens arrivent, ils mettent le feu à quelques maisons. C'est le sac de Trets, appelé « Bassacagi de Tres ».
En 1590, pendant lesguerres de Religion, Trets est de nouveau assiégée. Le seigneur d'Ampus, protestant, campe devant la ville. C'est le seigneur de Carcès, catholique, qui vient délivrer la ville. Les deux armées livrent bataille à Peynier dans la nuit du 29 juillet 1590.
AuXVIIe siècle, Trets se relève de ses ruines. Des tanneries et des manufactures de drap se développent et y prospèrent.Christophe Veyrier, sculpteur élève dePierre Puget, fait ouvrir une carrière de marbre à Saint-Jean-du-Puy. Il est l'auteur du retable en marbre de Carrare de l'église paroissiale Notre-Dame-de-Nazareth.
À Trets, lecomité de surveillance est institué en 1793. Il se recrute en partie chez les simples paysans, parfois illettrés, et son institution marque en quelque sorte l’apogée démocratique de la Révolution. Le comité, chargé de la surveillance de l’application des lois, consacre une grande part de son activité à les lire, les recopier, discuter de leur portée, participant ainsi à la formation politique et démocratique des citoyens[35].
Trois mines de charbon à ciel ouvert sont recensées en 1793 à Trets. La concession pour une mine souterraine est accordée en 1809 par Napoléon. En 1877, la mine et ses cinq puits sont acquis par la compagnie des mines de la Grande Combe. L'ensemble est agrandi l'année suivante avec l'ouverture de la galerie Saint-Jean. La mine ferme définitivement en 1935[36].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[38],[Note 3].
En 2022, la commune comptait 10 933 habitants[Note 4], en évolution de +0,13 % par rapport à 2016 (Bouches-du-Rhône : +2,48 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Ces listes gagneraient à être rédigées sous la forme de paragraphes synthétiques, plus agréables à la lecture, les listes pouvant être aussi introduites par une partie rédigée et sourcée, de façon à bien resituer les différents items. D'autre part,Wikipédia n'a pas pour rôle de constituer une base de données et privilégie uncontenu encyclopédique plutôt que la recherche de l'exhaustivité.
La commune de Trets bénéficie du label "Capitale Provençale de la Culture" pour l'année 2017. Attribué pour la première fois par le Département des Bouches-du-Rhône, ce label conforte à la fois la programmation existante par de nouveaux moyens et partenariats mais apporte également de nouveaux événements, notamment dans les domaines du spectacle jeune public, du patrimoine et de la musique. Au total, la « Capitale Provençale de la Culture » à Trets est constituée, pour l’année 2017, de 42 événements, dont 13 nouvelles manifestations.
Un pingouin pour les fêtes du bout d'an.
Marché tous les mercredis matin
Salon de la Gastronomie début septembre
Marché « paysan » le samedi matin d'avril à septembre
Foire de Printemps à la mi-mars (en général le deuxième week-end de mars)
Victor Valérian, né le 29 mai 1854 à Trets, docteur en médecine de la Faculté de Paris, médecin de l'hôpital et du dispensaire de Salon-de-Provence ;
Urbain Dubois, né le 26 mai 1818 à Trets, décédé le 14 mars 1901 à Nice, cuisinier du roi de Prusse. Il a publiéLa cuisine classique, puisÉcole des cuisinières en 1869 ;
Marius Chaillan (1858-1937) auteur du livreRecherches archéologiques, historiques sur Trets et sa vallée en 1893, et de divers ouvrages scientifiques portant sur l'histoire et l'archéologie provençale ;
La commune de Trets compte de nombreux commerces implantés en centre-ville, une zone commerciale et artisanale en plein développement à La Burlière, en périphérie et une zone commerciale et artisanale route de Gardanne.
Lecastrum Saint-Michel, dit château d'Arlulfe ou Château-Arnoux (castrum arnulfo/castrum Arnulfi en latin), encoreCastellar est l'ancien château fort, datant du début duXIe siècle, installé au pied duMont Olympe, autour duquel s'est développé le premier village de Trets[49]. Le site est abandonné au début duXIVe siècle[49].
Elle se trouve dans la chaîne des monts Auréliens, Olympe et Regagnas, sur une colline qui culmine à 658 m d'altitude. L'ermitage aurait été fondé en 412 par saintJean Cassien. Au Moyen Âge, il appartient à l'abbaye Saint-Victor de Marseille, et les habitants de Saint-Zacharie y établissent une autre chapelle, dédiée à sainte Élisabeth. Il ne subsiste de cette dernière que la voûte. Au sommet de la colline se trouve un clocher.
La place Pailheret : ancienne place du marché et ancien cœur de la ville médiévale. Une des maisons possède encore un encorbellement typique du Moyen Âge. D'autres maisons ont également été construites sur des arcs jetés au-dessus des rues, formant ainsi des porches.
La mairie est installée dans les anciens bâtiments du monastère bénédictin de l'abbaye Saint-Victor-de-Marseille, qui y avait fondé une église dédiée à la Sainte-Trinité en 1056.
↑Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑voir en particulier p.90La Pierre Magique inLes Grandes Enigmes en Archéologie Provence-Alpes-Côte-D'Azur de Xavier Delestre Ed. Mémoires Millénaires (mai 2015)(ISBN978-2-919056-42-2)
↑p.190L'or noir des néolithiques à Trets inLe Guide des sites préhistoriques Provence-Alpes-Côte-d'Azur de Bertrand Roussel et Frédéric Boyer Ed. Mémoires Millénaires (avril 2018)(ISBN978-2-919056-61-3)
↑Guérard B.,Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, collection des cartulaires de France, t. VIII, Paris, typographie de Ch. Lahure, 1857, charte n° 1041.
↑Mazel Fl.,La noblesse et l’Église en Provence, finXe-débutXIVe siècle, Paris, éd. du CTHS, 2002, p. 33-34.
↑Gérin-Ricard H., Isnard E., Actes concernant les vicomtes de Marseille et leurs descendants, Monaco-Paris, Archives du Palais-A. Picard, 1926, charte n° 23 ; voir également la pierre de consécration de la chapelle Saint-Michel de Trets, conservée à l'église paroissiale Notre-Dame-de-Nazareth.
↑Poly J.-P.,La Provence et la société féodale (879-1166), Paris, Bordas, 1976, p. 116 et 126 ; Mazel Fl.,La noblesse et l’Église en Provence, finXe-débutXIVe siècle, Paris, éd. du CTHS, 2002, p. 37 et 144.
↑Guérard B.,Cartulaire de l'abbaye de Saint-Victor de Marseille, collection des cartulaires de France, t. VIII, Paris, typographie de Ch. Lahure, 1857, charte n° 112.