À l'Ouest, lesCarpates occidentales roumaines (monts Apucènes, monts Poiana Ruscăi et monts du Banat) composées de roches diversifiées où lescalcaires prédominent, séparent le plateau transylvain de la plaine occidentale (appeléecâmpia Tisei oucâmpia de Vest en Roumanie etplaine de Pannonie enHongrie[n 1]). Dans les Carpates occidentales, quatre rivières ont leurs sources dont la confluence, en Hongrie, forme leCriș. Le plateau est creusé de dépressions et par les vallées des rivières qui y prennent leur source (Mureș,Olt etSomeș).
Le plateau transylvain est une vaste zone d'ennoyage où lessédiments se sont déposés sur plusieurs centaines de mètres d'épaisseur lors des périodes de repos tectonique. le substrat du plateau est de ce fait très riche encharbon,lignite,cuivre,pyrites, sel etgaz naturel[1].
Au niveau climatique, la Transylvanie bénéficie de précipitations abondantes sur les reliefs montagneux qui assurent l'approvisionnement en eau de la plaine centrale. Abritée par un cercle de montagnes, la cuvette centrale transylvanienne est marquée par de fortes amplitudes thermiques (été brûlants et hivers rigoureux) et une relative sécheresse[1].
La Transylvanie borde l'Ukraine au nord, laHongrie à l'ouest et laSerbie au sud-ouest. Au nord, l'ancienneMarmatie forme laRuthénie subcarpathique en Ukraine et leMaramureș en Transylvanie. À l'ouest, l'ancienneCrișana est partagée entre la Transylvanie, et plus à l'ouest encore, la Hongrie, où elle s'appelle Körösvidék. Au sud-ouest, l'ancienBanat est partagé entre la Transylvanie, et plus au sud-ouest encore, la Serbie, où elle s'appelleVoïvodine.
À l'est, lesCarpates orientales séparent la Transylvanie de larégion historique roumaine deMoldavie, plus précisément deMoldavie occidentale. Au sud, lesAlpes de Transylvanie séparent la Transylvanie de laValachie, où se trouve la capitale roumaine,Bucarest. Dans les Carpates orientales et les Alpes de Transylvanie, la limite transylvaine, et par conséquent la superficie de la Transylvanie, sont variables, selon que l'on suit laligne de séparation des eaux (limite physique), l'ancienne frontièreaustro-hongroise plus à l'est et au sud (limite historique), ou encore les limites des actuelsjudețe (limite administrative et statistique).
Les villes les plus importantes sontCluj-Napoca (Cluj pour lesRoumains,Kolozsvár pour lesHongrois etKlausenbourg pour lesAllemands),Brașov (Brassó,Kronstadt),Sibiu (Nagyszeben,Hermannstadt) etTârgu Mureș (Marosvásárhely,Neumarkt),Baia Mare (Nagybánya,Frauenbach ouGroß-Neustadt)Satu Mare (Szatmárnémeti,Sathmar),Oradea (Nagyvárad,Großwardein),Arad etTimișoara (Temesvár,Temeswar).
Sur le plandémographique, d'une part la population transylvaine (commecelle de toute la Roumanie) baisse, et d'autre part sur le planlinguistique la Transylvanie est de plus en plus homogène : entre 1992 et 2002, le nombre de Roumains a chuté de 7,3 % ; celui des Hongrois de 12,7 % ; quant aux Saxons, ils ont rejoint à 95 % l'Allemagne dès 1990-1992 : laminorité allemande en Roumanie est désormais très réduite.
Lors de laPréhistoire, l'Homme de Néandertal était présent dans les grottes du plateau transylvain. On en a retrouvé des traces remontant à - av.J.C[5].
De ce fait, elle a toujours été pluriethnique comme en témoigne satoponymie : par exemple, la bourgade de Săvădisla/Szent-László vient duslave Sveti Vladislav (saint Ladislas), tandis que le pays deTârnava a en roumain un nom slave et en hongrois un nom d'originefinno-ougrienne (Küküllő) (signifiant respectivement « épineux » et « prunier »). Les noms des montagnes (Pietrosu, Găina, Codru, Pleșu, Căpățâna...) sont presque tous d'originelatine, comme la rivièreArieș (enhongrois Aranyos) qui tire son nom dulatinAuraneus (« doré », en référence à l'orpaillage) ; les noms de beaucoup d'autres rivières sont hérités de l'antiquité. Néanmoins, les nomsfinno-ougriens dominent le long de ces mêmes fleuves et dans les plaines, ce qui montre que des populationsmagyares étaient préférentiellement implantées le long des grands cours d'eau et dans les zones de végétation ouverte. De leur côté, les « Valaques » (comme on appelait alors lesromanophones) dominaient sur les piémonts, dans les « valachies » :nom commun désignant des communautés autonomesrurales etpastorales (țări ouvlachfölds) régies par unecharte de franchises dénomméeJus valachicum (en ancienroumain λеџѩ стръмошѩскѣ -legea strămoșească soit « droit ancestral ») et dirigées par desjoupans et desboyards qui y rendaient la justice, levaient la troupe, collectaient l’impôt et veillaient au partage des droits de pâturage, de meunerie, de pêche, chasse, cueillette et bûcheronnage[6].
En effet, depuis l'édit deTorda émis en1366 par le roiLouisIer de Hongrie, l'accessibilité à lacongregatio generalis (société transylvaine) et à laDiète (assemblée transylvaine), est conditionnée par l'appartenance à l'Église catholique ou, après l'« édit de tolérance » de1565, à l'Église réformée. Bien que l'édit de Torda ne le mentionne pas ouvertement, cela en exclut lesorthodoxes, obligeant lesjoupans et boyards roumains à se convertir etse magyariser, ou à s'exiler enMoldavie ouValachie. La fin desfranchises roumaines et de l'« Universitas Valachorum » qui regroupait les « valachies », ruine lesValaques orthodoxes qui, en1437, se joignent à lajacquerie de Bobâlna. La répression exercée par les privilégiés l'année suivante scelle l'« Union des trois nations » qui crée en Transylvanie un ordre social foncièrement inégalitaire où la religion orthodoxe n'est plus quetolerata et nonrecepta, de sorte que seuls les catholiques (magyars,sicules etsaxons) sont reconnus comme « nations », tandis que les orthodoxesroumanophones sontasservis. Lesaristocrates hongrois,sicules etsaxons règnent désormais sans partage et leurs immenses domaines s'agrandissent encore des valachies disparues[9],[10],[11]. Par la suite, les Roumains systématiquementasservis vécurent dans des villages et églises qui étaient construits en bois, et, en cas d'invasion, n'étaient pas admis dans les villes, les domaines et les châteaux magyars ou allemands bâtis en pierre : ils devaient s'abriter dans la forêt[12].
Pour officialiserde jure (de droit) l'union votée àAlba Iulia, il faut attendre letraité de Trianon signé le. Durant cette période, les armées roumaines du Sud, épaulées par lamission française Berthelot, se positionnent dans la province à partir de, tandis que le gouvernement est assuré par uncondominium hongro-roumain et par un gouvernement transylvain autonome (Consiliul Dirigent,1918 –1920, à majorité roumaine pour la première fois dans l'histoire du territoire)[n 2].De mai à août 1919, laHongrie, devenue communiste, tente vainement de reprendre la Transylvanie : aujourd'hui, la partie nationaliste de l'historiographie hongroise (et, à sa suite, internationale) considère l'ensemble de la période du au comme une guerre nationale d'un an et demi entre la Hongrie et la Roumanie ayant pour enjeu l'appartenance de la Transylvanie à l'un ou l'autre belligérant[13],[14],[15],[16], alors qu'en fait, cette guerre n'a duré que quatre mois, son enjeu étant surtout lalutte contre le communisme et les belligérants étant plusieurs : outre les Roumains à l'est, la coalition antibolchévique comprenait aussi les troupestchécoslovaques au nord, l'armée franco-serbe deFranchet d'Espèrey au sud et le gouvernement hongrois anticommuniste deGyula Peidl[17],[18],[19].
Après letraité de Trianon, la traditionjacobine de la Roumanie, fidèle au modèle français, intègre la province dans le système desjudețe, calqué sur le modèle français desdépartements : pas plus qu'à l'époque hongroise, la Transylvanie n'a d'autonomie politique et administrative, comme l'ont souhaité lesHongrois de Roumanie. Ce centralisme, couplé au manque d'esprit démocratique deBucarest (du moins jusqu'aux réformes démocratiques de1923), provoque le mécontentement des élites roumaines de Transylvanie (boycott du couronnement duroi en octobre1922). De leur côté, lesMagyars, principale « minorité nationale », ne se satisfont pas du rattachement à la Roumanie : ils oscillent entre un « Erdélysme » sentimental (ressuscitant les souvenirs de leur âge d'or duXVIIe siècle) et un irrédentisme larvé qui ira croissant dans lesannées 1930, avec la montée des crispations nationalistes attisées par lagrande Dépression. Parmi eux, lesaristocrates, influents, grands perdants de laréforme agraire de1921, jouent un rôle majeur dans la cristallisation des revendications contre le traité de Trianon. Chez lesSaxons, le déclin démographique et les difficultés économiques après1929 favorisent l'essor duparti nazi local animé parAndreas Schmidt, qui propage les idées duGrand Reich (Assemblée deSibiu en).
À l'aube de laSeconde Guerre mondiale, les extrémismes nationalistes perturbent la société transylvaine, malgré des signes positifs de volonté de coexistence au sein des populations ou parmi certains artistes et intellectuels commeKároly Kós. En juin1940, sous la pression deMussolini et d'Hitler, alors que ni laFrance ni laGrande-Bretagne ne peuvent plus la soutenir, la Roumanie est contrainte de rétrocéder lapartie nord de la Transylvanie à la Hongrie le (deuxième arbitrage de Vienne). Entre 1940 et 1944, la Transylvanie est coupée en deux. On procède à des échanges de populations, Hongrois renvoyés au nord, Roumains expulsés vers le sud. La Hongrie organise son ultime colonisation de quelque 300 000 familles hongroises dans la région rattachée. Quant auxSaxons (restés en Roumanie), ils forment un quasi-État dans l'État, en s'organisant comme groupe ethnique allemand. Andreas Schmidt se considère comme le représentant local du Führer : sa garde rejoint à partir de mai1943 laWaffen-SS, tandis que les Saxons sont incorporés — parfois de force, parfois avec enthousiasme — dans laWehrmacht. LesJuifs de Transylvanie (nombreux dans les villes de l'Ouest et du Nord,Oradea,Cluj, et dans les campagnes duMaramureș) sont déportés par les autorités hongroises au printemps1944 et livrés à l'Allemagne (ce qui est évoqué dans le livreLa Vingt-cinquième Heure deVirgil Gheorghiu et dans les évocations de lamémoire d'Éva Heyman).
Après1944, la Transylvanie entièrement reconquise par lesarmées roumaine etsoviétique, est remise à la Roumanie dans les frontières de 1939 (ce que confirme letraité de Paris de1947). Elle subit les contrecoups de la guerre et de la mise en place durégime communiste de Roumanie : les Saxons voient leurs terres confisquées, et ceux qui avaient servi dans l'armée allemande sont réclamés par l'URSS, livrés par la Roumanie et déportés enSibérie. Les survivants reviennent dans lesannées 1950, certaines maisons sont restituées. Ils formeront, jusqu'en 1989, la plus grande minorité allemande compacte d'Europe de l'Est (100 000 h. en 1989). Les Hongrois, présents dans les structures duParti communiste de Roumanie et profitant de la doctrine « socialiste » de « dépassement des nationalismes bourgeois », obtiennent la création d’unerégion autonome magyare dans l'Est de la Transylvanie (soit au centre de la Roumanie) sur le modèle des républiques autonomes d'URSS (1952 –1972) : dans cette région, le magyar devient langue officielle. À cette époque, l'enseignement, la presse et les théâtres de Transylvanie sont trilingues :roumain –hongrois –allemand.
À la fin desannées 1960, le nouveau présidentNicolae Ceaușescu revient aux traditions jacobines de la Roumanie, rétablit lesjudețe, supprime la région autonome magyare et rend au roumain son rôle de langue nationale unique : c'est ce queCatherine Durandin a appelé le « national-communisme roumain ». Tandis que le président de l'Allemagne fédérale (RFA) négocie à Bucarest (1981) des accords pour permettre l'émigration des Saxons contre paiement de frais proportionnels au niveau d'études, laHongrie deJános Kádár autorise (malgré le régime communiste « fraternel ») des manifestations àBudapest de « solidarité » envers la Transylvanie voisine, qui se multiplient entre 1987 et 1989. Dans lesannées 1980, l'opinion internationale, alertée par des émigrants hongrois, s'alarme de ces atteintes aux droits des minorités, tandis que la majorité roumaine les subit sans que l'on s'en émeuve, du moins jusqu'en 1989[n 3].
Cela n'a pas empêché le particularisme transylvain de ressurgir en réaction contre le refus du gouvernementpost-communiste d'Ion Iliescu de rendre les propriétés confisquées par le régime communiste. Ce particularisme s'est manifesté en partie dans les rangs duParti national paysan et surtout dans ceux de l'Union démocrate magyare de Roumanie : le pouvoir a répliqué en reprenant les thèmes du « national-communisme roumain » (également véhiculés par les partis de la « Grande-Roumanie » et du « Foyer roumain »). Le débat sur la régionalisation qui oppose lefédéralisme desHongrois de Roumanie à l'ancienne tradition jacobine roumaine, s'est apaisé avec la démocratisation, avec l'intégration dans l'Union européenne, avec le recul des thèmes nationaux-communistes et surtout avec le début des restitutions, non seulement des petites propriétés hongroises confisquées par le régime communiste en 1950, mais même de certaines grandes propriétés de lanoblesse hongroise confisquées par le royaume de Roumanie en 1923 et alors distribuées aux paysans roumains qui y vivaient, dont les descendants, eux, n'ont toujours pas obtenu réparation[20].
La Transylvanie dispose de ressources naturelles, comme lelignite, lefer, lemanganèse, l'or, lecuivre, legaz naturel, lesel, lesoufre et lebois. Des mines y fonctionnent depuis l'Antiquité ; à partir duXIXe siècle sont apparues des industries dufer, de l'acier, chimiques et textiles, ainsi que desexploitations forestières et des voies ferrées pour les desservir. Plus récemment, depuis 1995, leur remplacement par des routes et la privatisation des forêts domaniales ont accentué ladéforestation, qui a mené au lessivage des sols, aux glissements de terrain et à des inondations de plus en plus spectaculaires et meurtrières.
L'activité agricole est importante : élevage, production viticole et activités maraîchères, sans oublier les industries alimentaires.
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À la fin duXIXe siècle,Raoul Chélard(d) écrit, dansLa Hongrie contemporaine[21], que le nombre des ours tués annuellement varie entre 60 et 70 ; celui des loups capturés s'élève à 600 et 700. Le dernier bison aurait été tué en 1775 dans le comitat deUdvarhely. Toujours selon Chélard, on rencontre également en Transylvanie, le cerf, le bouquetin, le sanglier, le renard, le lynx, le vautour et l'aigle.
En partie grâce à une position géographique particulière et à une longue histoire tumultueuse et en partie du fait de la cohabitation de trois groupes ethniques (Roumains, Hongrois et Allemands) pendant près d'un millénaire, lesyncrétisme caractérise toutes les formes de la culture transylvaine, jusqu'au point où les apports des uns ou des autres sont difficiles à déceler : on le trouve dans l'architecture, dans la musique et la danse ainsi que dans la cuisine, voire, dans une certaine mesure, dans les costumes traditionnels des différents groupes ethniques.
La Transylvanie possède un patrimoine culturel matériel riche, mais encore peu restauré. La ville saxonne deSighișoara a vu son centre historique intégré au patrimoine mondial de l'UNESCO, tout comme nombre d'églises fortifiées, d'églises en bois ou deforteresses daces.Sibiu, capitale culturelle de l’Europe en 2007, a gardé entièrement intacte sa vieille ville saxonne. De nombreuses autres villes ont préservé non seulement leur aire médiévale, mais aussi leurs murailles (Bistrița,Târgu Mureș,Aiud) ou leurs citadelles deXVIIIe siècle (Alba Iulia,Arad,Oradea).
La Transylvanie est surtout connue à l'étranger (à tort, historiquement) par association avec le légendairevampireDracula etLe Château des Carpathes de Jules Verne.
Néanmoins, deux personnages historiques réels ont inspiré à l'auteur son titre : les deuxvoïvodes deValachie (et non de Transylvanie) nommés Vlad : « Dracul » et « Țepeș » (ledragon etl'empaleur).VladII le Dragon, de ladynastie des Basarab, était ainsi surnommé parce que le roi de Hongrie Sigismond de Luxembourg l'avait adoubé chevalier de l'ordre du Dragon Ourobore, voué à la lutte contre lesTurcsottomans.
Vlad III Țepeș (« l'empaleur »), son fils, devait son surnom à une transgression de l'immunité diplomatique : il avait empalé un ambassadeur turc,Hamza Bey, et son chambellan Thomas Catavolinos, parce que ceux-ci avaient cherché à l'empoisonner. Vlad ayant augmenté les droits de douane en Valachie des marchands saxons deBrașov, ceux-ci publièrent contre lui (Johannes Gutenberg venait d'inventer l'imprimerie) des gravures le traitant de monstre et de vampire, et le montrant devant une forêt de pals : il y figurait sous le surnom de « Dracula ».
Stoker eut connaissance de ces gravures et de ces légendes par son correspondant austro-hongroisÁrmin Vámbéry et y puisa des éléments de son fameux roman, où Vámbéry est cité sous le nom d'Arminius Vambery et figurent aussi des éléments de biologiesud-américaine (leschauves-souris vampiresDesmodus rotundus).
LecomtevampireDracula n'est ni un personnage historique ou même une légende transylvaine mais un romangothique de l'époque victorienne, dont l'action se situe en Transylvanie.
↑Sicâmpia Tisei signifie « plaine de laTisza » et correspond effectivement aubassin hydrographique de cette rivière, en revanche « plaine de Pannonie » est une expression impropre, car laPannonie se trouvait sur l'autre rive duDanube, dans ce qui est aujourd'hui la moitié sud-ouest de la Hongrie, qui a un relief de collines.
↑Alexandru Cihac,Dictionnaire d'étymologie daco-romane, Volume 1, éd. Rudolf St-Giar, Frankfurt am Main 1870-1879.
↑Ioan Marian Țiplic, « Considerații cu privire la liniile întărite de tipul prisăcilor din Transilvania » dansActa terræ Septemcastrensis, vol. I, Sibiu, 2002,p. 147 – 164 sur[1].
↑József Breit,Hungarian Revolutionary Movements of 1918-19 and the History of the Red War, Vol. I :Main Events of the Károlyi Era, Budapest 1929,p. 115 – 16
↑Priscilla Mary Roberts,World War I : a Student Encyclopedia
↑A. Webb,The Routledge companion to Central and Eastern Europe since 1919, Routledge,1re édition, 2008
↑Joe C. Dixon,Defeat and Disarmament : allied Diplomacy and Politics of Military Affairs in Austria, 1918-1922, Associated University Presses, 1986,p. 34.
↑Jean-Claude Dubois,Souvenirs de la Grande Guerre du général Henri-Mathias Berthelot, éd. Paraiges Histoire, Paris 2018
↑Jean-Noel Grandhomme,La Roumanie de la Triplice à l’Entente, éd. Soteca, Paris 200
↑Constantin Kirițescu,Istoria războiului pentru întregirea României 1916-1919 (« Histoire de la guerre pour l'unification de la Roumanie 1916-1919 »), vol. III, chap. 3, éd. Cartea Românească, Bucarest 1929 et Editura Științifică și Enciclopedică, 1989
Sayous affirme page 25 que « Deux petits royaumes, celui deGelu en Transylvanie, celui deGlad entre l'Aluta et laTheiss, semblent avoir été surtout valaques ».