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| Transports publics genevois | |
Logo des TPG. | |
Une rameStadler Tango. | |
| Création | |
|---|---|
| Dates clés | 1996 : contrat de prestations avec l'État de Genève |
| Forme juridique | Établissement autonome de droit public |
| Slogan | La vie mobile |
| Siège social | Lancy |
| Direction | Stéphanie Lammar (présidente du conseil d'administration) Lionel Brasier (directeur général) |
| Actionnaires | État de Genève (100 %) |
| Activité | Transport en commun |
| Produits | Tramway,Trolleybus,Autobus |
| Filiales | TPG France (100 %)TP2A (49 % via TPG France) TPG Vélo SA (100 %) |
| Effectif | 2 168 (2023) |
| RC | CHE-108.954.323 |
| TVA européenne | CHE108954323MWST |
| Site web | www.tpg.ch |
| Fonds propres | 9 516 360 millions de CHF (2019) |
| Chiffre d'affaires | 45 582 000 millions deCHF (2019) |
| Résultat net | - 441 400 millions de CHF (2019) |
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LesTransports publics genevois (TPG, stylisétpg) sont unerégie et unétablissement autonome de droit publiccantonal, fondée en1977 àGenève. Elle a pour objectif l'exploitation du réseau detransports en commun de voyageurs du même nom, non seulement sur le territoire ducanton de Genève, mais aussi dans certaines communes ducanton de Vaud et desdépartements français de l'Ain et de laHaute-Savoie.
Les Transports publics genevois exploitent actuellement les cinq lignes dutramway de Genève, les six lignes dutrolleybus de Genève, les 65 lignes d'autobus de Genève et co-exploitent le réseauTransports annemassiens collectifs via sa filiale TPG France.
Le 13 septembre1833 à Genève, MM. Enneveux et Avanzine, qui étaient voituriers, ouvrirent un service à l'heure entre laplace Neuve et la ville deCarouge sur une longueur de 2,5 kilomètres. Ce service passa par la suite à la demi-heure et la fréquentation moyenne journalière était de 500 personnes transportées[1]. Au vu de ce succès, ce furent d'autres entrepreneurs qui établirent d'autres liaisons pourChancy-Thônex,Lancy,Saint-Julien-en-Genevois,Ferney-Voltaire,Vernier etVandœuvres ; il y eut jusqu'à neuf lignes pour autant de concessions différentes[1].
Au début, une simple charrette à quatre places assurait le service. Le matériel roulant se perfectionna par la suite et les différentes lignes reçurent par la suite desomnibus, comprenant douze places, tirés par plusieurs chevaux[1].
L'entreprise « Compagnie générale des omnibus de Genève », liée à la « Compagnie générale des omnibus » de Paris, reprit dès1855 les lignes existantes et fit construire ses propres voitures dans les ateliers de la Compagnie-mère à Paris et réorganise le réseau urbain, en fusionnant les lignes existantes[1].
Comme ce fut le cas plus tard pour les tramways, Genève avait très vite adopté l'omnibus, contrairement à d'autres villes qui ne suivirent que bien plus tard :


Au cours des années1870 à1890, laCompagnie générale des tramways suisses et laSociété genevoise des chemins de fer à voie étroite développent chacune de leur côté leur propre réseau de tramway, reprenant la base des lignes ouvertes au cours des années 1860[2].
À la fin duXIXe siècle, Genève possède un réseau important de tramways avec trois modes de traction (électrique, àvapeur ethippomobile pour certains services). Il existe à cette époque deux entreprises de transport en commun[3] :
C'est le que se constitue, dans le but de réorganiser et de développer le réseau des transports publics, laCompagnie genevoise des tramways électriques (CGTE)[4]. Dotée d'uncapital social de 5 millions defrancs suisses, la CGTE rachète, le la TS, et, un mois plus tard, la VE. La modernisation du réseau peut alors commencer avec la mise à voie métrique de l'ancien réseau de la TS, l'électrification des lignes existantes de la VE et l'acquisition d'un nouveau matériel roulant.
C'est après laPremière Guerre mondiale que le déficit des lignes de campagne commence, la CGTE doit se résoudre à supprimer la desserte de certains tronçons, elle manque de moyens pour développer son réseau et ne peut ni doubler certains tronçons ni même remplacer les rails usés datant du siècle précédent, elle manque de peu de faire faillite en1926[5],[6]. La situation ne s'améliore pas, et en1938 sont supprimées plusieurs dessertes ferroviaires qui sont remplacées par des services de bus. Puis vient laSeconde Guerre mondiale, et le manque de carburant et de pneus oblige la CGTE à remettre en service des tramways sur certains tronçons.
Après la guerre, le trafic automobile ne cesse d'augmenter, si bien que la CGTE en est victime[7]. Le tramway est considéré comme gênant le trafic automobile, il est progressivement remplacé par les autobus et trolleybus, au point qu'une seule ligne subsiste en 1969, la ligne 12 reliantCarouge à Moillesulaz, sauvée par son fort trafic[7],[6].
En1967 l'État envisage de changer en profondeur le fonctionnement de la CGTE, dont elle est l'actionnaire majoritaire[8]. En1971 uneinitiative populaire demande auGrand Conseil que la CGTE soit reprise par le canton, un projet constitutionnel est ainsi présenté en1975 au peuple genevois qui acte sa création[9]. Le Grand Conseil vote le une nouvelle loi sur les buts et l'organisation des Transports publics genevois, qui entre en vigueur le[10].
C'est le que la CGTE, compagnie privée, est reprise et remplacée par les TPG,régie dedroit cantonal[9].
Dès lors, et à la suite de lavotation du favorable au développement des transports publics, les TPG connaissent une nouvelle période d'expansion, qui s'accélère avec l'introduction de tarifs en faveur des jeunes et des rentiers de l'AVS et de l'AI (supprimés en2004)[6]. La modernisation du parc des véhicules, tant des tramways que des véhicules sur pneus, a également un impact très positif sur la fréquentation qui atteint un sommet au début desannées 1990.
En1996 est signé le premier contrat de prestation avec lecanton de Genève et le principe du plan directeur quadriennal est instauré[6].
Les TPG ont changé de logo au printemps 2007 pour marquer les 30 ans de l'entreprise[11].
Le 19 novembre 2014, à la demande dusyndicat des transports SEV, unegrève des conducteurs d'une durée de 24 heures a lieu et concerne la totalité des lignes detramway et la majorité des lignes debus. Le trafic est fortement perturbé dans le canton de Genève[12]. Depuis cette même année, il est possible d'acheter un ticket parSMS, tandis qu'une application poursmartphones tournants surAndroid (viaGoogle Play), et suriOS (via l'App Store) est disponible et permet d'afficher les horaires aux points d'arrêts, l'information sur les perturbations en cours, les plans du réseau ainsi qu'un calculateur d'itinéraire[13],[14].
En, les TPG annoncent la mise en place unenavette sans conducteur entre le village deMeyrin et lagare de Meyrin (ligne XA) dont l'exploitation en véhicule autonome ne débute finalement qu'en pour des questions d'autorisations fédérales manquantes[15], et inaugurent les bus électriquesTOSA sur laligne 23, qui sont mis en service en[16]. Enfin, les TPG suppriment à cette même date le principe de l'arrêt obligatoire à chaque arrêt pour les bus et les trolleybus en ville, ainsi que pour certaines stations de tramway, afin d'augmenter lavitesse commerciale ; les véhicules ne s'arrêtent plus qu'à la demande des voyageurs ; les arrêts situés dans la campagne genevoise étaient déjà desservis uniquement à la demande[17],[18].
Dès le, les TPG réduisent leur offre de plus de 40 % à la suite de l'inquiétude des conducteurs par rapport à lapandémie de maladie à coronavirus de 2020.[19]. Cette réduction d'offre s'est caractérisée notamment par le passage quasi généralisé aux horaires dominicaux, l'arrêt des lignes Noctambus et de ligne XA, cette dernière n'ayant été rétablie que le[20] pour finalement être suspendue à nouveau à cause de la seconde vague et supprimée officiellement le, les TPG souhaitant se concentrer sur des navettes sans trajet fixe[21].
Le 12 octobre 2022, une grève des conducteurs a lieu. Le trafic est très perturbé en ville, cependant, le service minimum mis en place permet de limiter les perturbations sur les lignes régionales et transfrontalières. Dans l'après-midi, la grève est prolongée au 13 octobre. Dans ces conditions, le service minimum de la veille n'a pas pu être mis en place et le trafic est très fortement perturbé. Un accord est trouvé entre la direction et les syndicats, il est approuvé par une majorité des grévistes et le trafic reprend progressivement dans l'après-midi du 13 octobre. Le 14 octobre la situation est de retour à la normale[22].
Le, l'offre nocturne est complètement réorganisée avec la mise en place du « réseau nocturne » composé uniquement de prolongement des lignes diurnes en lieu et place de l'ancien « Noctambus » composé en partie de dessertes spécifiques[23].
Les TPG proposent en 2024 un « rallye urbain », librement accessible, qui nécessite l’utilisation d’unsmartphone. Ce rallye nommé « De kiosque en aubette » invite à découvrir les kiosques et les abris emblématiques du réseau (énigmes, présentations historiques)[24],[25]. Ce rallye est complété par une « vitrine » de sources audio-visuelles sur l’histoire du réseau présentées par l’associationMemoriav[26].
Le capital de dotation des TPG est de 44 millions defrancs suisses et compte, en 2019, 7 087 929 CHF de fonds propres[27].
Les TPG sont dirigés par unconseil d'administration, renouvelé tous les quatre ans, composé de[27] :
Les décisions du conseil d'administration sont mises en application par un collège de direction de huit membres : le directeur général et sept autres directeurs, un par domaine d'activité[27] : Exploitation, Marketing, ventes et communication, Ressources humaines, Finances et gestion, Infrastructures et bâtiments, Technique et Systèmes d’information et télécommunications.
Au niveau des moyens humains, l'entreprise compte, au, 2 035 salariés dont 1 541 sont chargés de l'exploitation (cela inclut les conducteurs), 346 salariés aux ateliers et à la maintenance et 281 personnes aux services administratifs[27].
En 2023, l'entreprise compte près de 45 % de salariés non-suisses et seulement 14,35 % de femmes[réf. nécessaire] ; l'ancienneté moyenne est de 13 ans et 6 mois[28]. Près de 300 conducteurs sont employés par les sous-traitants en 2018[29].
La baisse des tarifs adopté en a créé un manque à gagner important pour l'entreprise, estimé à l'époque à près de 16 MCHF[30],[31]. Les charges totales de l'entreprise se montent à 448 525 171 CHF en 2018, et le total des produits à 434 820 000 CHF, ce qui a permis de conclure l'exercice avec une perte de −4 413 801 CHF[27]. Les produits liés directement aux activités de transport (vente de billets...) atteignent les 153 751 903 CHF tandis que les contributions ducanton de Genève atteignent les 240 451 440 CHF[27].
Le, leGrand Conseil a voté une loi visant à ce que le canton compense les pertes à hauteur de dix millions de francs par an, afin de respecter la volonté du peuple genevois de voir les tarifs baisser exprimée en 2014 puis confirmée en 2017 par le non au référendum sur la hausse des tarifs[32]. Cette compensation a pour objectifs de faire revenir l'offre à son niveau de 2014 et de préparer les TPG à la mise en service duLéman Express en 2019[32].
Une étude commandée par les TPG évalue en 2019 les retombées économiques engendrées par ses activités : pour 1 million investi il y aurait 1,18 million de francs de retombées économiques en termes d’environnement, de santé publique et de valeur foncière[33].
Tous les quatre ans, les TPG et l'État de Genève définissent un contrat de prestations définissant entre autres le montant de la subvention accordée par le Canton à la compagnie[34].
En 2022, le Conseil d'administration des TPG a décidé de confier la gestion de la publicité à des sociétés externes et de dissoudre sa propre filiale du fait des résultats financiers insuffisants[35].



Le réseau des Transports publics genevois s'étend sur 426,490 km à travers lecanton de Genève, quelques communes ducanton de Vaud et les régions transfrontalières françaises voisines, incluant notammentGex etSaint-Julien-en-Genevois[36]. En2019, il a assuré 227 845 milliers de voyages dont 767 000 voyages sur les lignes nocturnes[27].
Ce réseau est exploité en2019 à l'aide de 659 véhicules répartis en 117 rames de tramways, 89 trolleybus et 450 autobus, sous-traitants compris. Ils ont parcouru 29 671 076 kilomètres en2019[27].
Le raccordement ferroviaire genevoisCEVA (Cornavin–Eaux-Vives–Annemasse), bien que géré par lesCFF, devrait avoir un impact important sur la mobilité à Genève et donc sur les Transports publics genevois, en particulier dans cadre duLéman Express. Les travaux ont officiellement démarré le 15 novembre 2011, la mise en service est intervenue en décembre2019[37]. À terme, leCEVA fluidifiera les transports transversaux entre Genève-Cornavin et Annemasse en déchargeant ainsi laligne 12 ainsi que la correspondance de Bel-Air.
Le réseau de transport exploité par les TPG comprend[28] :
| 2006 | 2007 | 2008 | 2009 | 2010 | 2011 | 2012 | 2013 | 2014 | 2015 | 2016 | 2017 | 2018 | 2019 | 2020 | |
|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|---|
| Tramway | 47,243 | 51,040 | 61,335 | 61,261 | 65,631 | 69,999 | 85,747 | 84,324 | 83,993 | 83,624 | 87,565 | 88,693 | 90,926 | 94,416 | 66,589 |
| Trolleybus | 31,970 | 35,491 | 39,107 | 38,523 | 38,053 | 37,516 | 34,826 | 36,590 | 36,219 | 37,356 | 39,515 | 40,100 | 39,320 | 39,178 | 26,136 |
| Autobus (dont l'ancienNoctambus) | 60,839 | 64,906 | 67,101 | 69,682 | 67,092 | 68,859 | 70,930 | 74,810 | 76,030 | 78,254 | 85,706 | 87,496 | 89,097 | 87,267 | 59,709 |
| Services spéciaux | 1,048 | 1,139 | 1,070 | 1,001 | 1,254 | 0,493 | |||||||||
| Total | 140,052 | 151,437 | 167,543 | 169,466 | 170,776 | 176,374 | 191,502 | 195,723 | 196,242 | 200,282 | 213,809 | 217,360 | 220,344 | 227,845 | 152,227 |
Note : Les chiffres avant 2010 n'intègrent pas les Noctambus urbains, les chiffres entre 2011 et 2014 n'intègrent pas les services spéciaux, ceux avant 2011 sont comptabilisés avec les bus.
Dans le cadre d'une loi de 1995, la part des activités que les TPG peuvent sous-traiter ne doit pas excéder 10 % des dépenses totales de la régie, les TPG sous-traitent ainsi les lignes rurales essentiellement, lui permettant d'économiser près de 22 % de charges[44],[45] ; en 2018 les TPG sous-traitent à hauteur de 9,5 %[29]. La sous-traitance un sujet régulier de polémiques et deréférendums, notamment en raison des conditions de travail inférieures à celle des TPG[46], ainsi en 2005 les citoyens rejettent à 66,3 % une hausse du recours à la sous-traitance[44]. Il revient sur la table en2014 après les baisses tarifaires ayant forcé les TPG à faire des économies pour combler le manque à gagner, puis en2017 quand des élus duParti libéral-radical proposent auGrand Conseil du canton de Genève un projet de loi pour doubler cette part, tandis que leMouvement citoyen genevois propose un compromis à 15 % et que la gauche s'y oppose[44]. Ce projet de loi est adopté par le Grand Conseil fin 2017 et cette hausse du recours à la sous-traitance est défendue parLuc Barthassat dans le cadre de l'arrivée du Léman Express[29]. Après un débat houleux au Grand Conseil en mars 2019, le projet de loi sur l'augmentation du recours à la sous-traitance est retoqué avec 57 voix contre 39[47].
Fin 2018, seulement deux des sous-traitants (RATP Dev et Globe Limousines) sont regroupés au sein duGroupement des entreprises sous-traitantes des TPG (GEST), qui accueillait aussi Genève-Tours par le passé et dont Odier, filiale locale du géant espagnolAlsa, nouveau venu fin 2018 avec les lignes U et Z, n'a pas rejoint[46].
Les lignes transfrontalières placées sous la gestion duGroupement local de coopération transfrontalière des transports publics transfrontaliers (GLCTTPT), organisme binational ayant un budget de fonctionnement distinct, ne sont pas concernées par la loi de 1995, en l'occurrence les lignes60,61,64,66,67,68,69 et80[44],[48]. Le GLCT est unsyndicat mixte ouvert selon le droit français basé àArchamps enHaute-Savoie et coordonne aussi trois lignes interurbaines transfrontalières (Ligne 271 pourThonon Agglomération et 272 et 274 pour le réseauCars Région Haute-Savoie) ; il est composé des membres suivants[49] : lecanton de Genève, la régionAuvergne-Rhône-Alpes, les communautés d'agglomérationPays de Gex Agglo etThonon Agglomération et lacommunauté de communes du Genevois. Les autres extensions en territoire français font l'objet de conventions, comme celle liant les TPG avecPays de Gex Agglo concernant les lignes40 et52[50].
En France, toute ligne ayant au moins deux arrêts sur le territoire national est soumise à la concurrence, et son exploitation est remise en jeu au bout d'un certain nombre d'années[45]. C'est le cas par exemple de la ligne 80 dont les TPG ont remporté l'exploitation mais qu'elle sous-traite pour des questions de coût[45].
Le, les lignes M et N sont reprises par lacommunauté de communes du Genevois et sortent du giron du GLCT[51].

Depuis2001, les TPG font partie de la communauté tarifaire intégraleUnireso qui est une union permettant au voyageur d'emprunter bus, trolleybus, tramway, train et navettes lacustre avec un seul et même titre de transport dans le canton et les régions avoisinantes. Un billet unitaire « Tout Genève » coûte 3 CHF. En décembre 2019, avec l’arrivée du Léman Express, la communauté tarifaire Unireso a été scindée en deux communautés distinctes. Unireso régit la zone 10 Tout Genève auprès des CFF et SMGN et Léman Pass régit les tarifs régionaux intégrant les divers opérateurs du Grand Genève opérant dans les zones desservies par le Léman Express. Ces deux communautés tarifaires sont gérées par la société GCT – Gestion communautés tarifaires.
Depuis le, les touristes hébergés dans les hôtels, auberges de jeunesse ou campings genevois peuvent circuler gratuitement durant toute la durée de leur séjour sur le réseau grâce à laGeneva Transport Card[52].
Le taux de couverture assuré par les usagers, via l'achat d'un titre de transport, est de 48,7 % pour les réseaux appartenant à la communauté tarifaireUnireso, selon le comptage officiel, il tombe à 38,35 % en tenant compte de la redevance payée par les TPG pour l'utilisation, par exemple, des voies du tramway[53]. Enfin, il varie fortement selon les lignes, il n'est que de 24,1 % en2016 pour les lignes de bus secondaires (31 à 54), et monte à 72,7 % sur les lignes transfrontalières, le reste des frais est couvert par des subventions du canton ou des communes desservies[53].
Les TPG possèdent trois agences commerciales pouvant assurer la vente des titres de transport[54] : à lagare de Genève-Cornavin, à côté de lagare de Lancy-Pont-Rouge et à Rive.
Avec la mise en service intégrale duLéman Express le 15 décembre 2019, le réseau est situé sur deux systèmes tarifaires : la zone 10 d'Unireso maintenue dans son fonctionnement actuel et les zones régionales 200, 210, 230, 240 et 250 renommées pour faciliter la compréhension du nouveau système tarifaire transfrontalierLéman Pass[55].
Depuis 2025, le canton de Genève a mis en place une prise des abonnements Unireso à 100 % jusqu'à 18 ans et partielle sous conditions jusqu'à 24 ans inclus. Par ailleurs, les bénéficiaires de l'AVS/AI (Assurance-vieillesse et survivants / Assurance invalidité) résidant dans le canton de Genève peuvent obtenir une subvention de 50 % sur ces abonnements[56].
En plus de son réseau historique, les TPG participent à l'exploitation d'autres réseaux et systèmes de transport enFrance.
Depuis2002, à travers TP2A (Transports publics de l'agglomération annemassienne, dont les TPG sont co-actionnaires avecRATP Dev (49 % pour les TPG, 51 % pour le second), chargé de l'exploitation du réseauTransports annemassiens collectifs (TAC) desservant la ville d'Annemasse et son agglomération, lui aussi intégré à la communauté tarifaire Léman Pass[57]. Cette filiale est elle-même une filiale de TPG France, uneSARL créée initialement en1994 pour des raisons juridiques afin de pouvoir immatriculer en France les véhicules assurant la desserte locale sur les lignes transfrontalières[58],[59].
Depuis2013, dans le cadre d'un groupement avecRATP Dev et COMAG (filiale dePoma), les TPG exploitent letéléphérique du Salève enHaute-Savoie[60].
Cette signalisation lumineuse relève de la compétence de la direction générale des transports ducanton de Genève et a pour objectif de donner la priorité aux carrefours équipés aux véhicules des TPG, qu'il s'agisse des bus, des trolleybus ou des tramways[61]. En l'absence de cette signalisation, qui peut être implantée aussi bien ensite propre que dans la circulation générale, les véhicules se soumettent à lasignalisation routière définie par laloi fédérale sur la circulation routière[61].
Cette signalisation est baptisée « feux préférentiels » et est déclenchéee soit au cours du cycle de feux, à l'approche du véhicule, soit par des boucles de détection implantées dans la chaussée ou par un système de transmission hertzien[61],[62].
La signalisation actuelle, modernisée à l'arrivée des feux àLED, est composée d'un feu dit « Signal T » pouvant afficher une barre horizontale (fixe ou clignotante) ou verticale et un point (fixe ou clignotant) placé au-dessus nommé « Lampe témoin », le tout de couleur blanche ou parfois orange en fonction de la période où ont été installés les feux[61].
Le feu préférentiel peut être surmonté d'un feu clignotant pouvant présenter trois aspects, allumé uniquement si le signal T autorise le passage, invitant à passer avec prudence[61],[62] :
À la différence des anciens signaux qui ne donnaient que la direction en plus d'autoriser ou non le passage, le système actuel ne régit que le passage mais ne concerne pas uniquement le tramway[62]. À une bifurcation ou pour des signaux distincts pour les tramway et les bus par exemple, il y a donc deux feux, chacun accompagné d'une plaque indiquant la direction ou le mode concerné[61].
Les TPG comptent trois dépôts, situés àGenève, auGrand-Lancy et àVernier, dont elle est propriétaire des bâtiments[63],[64].
Un4e dépôt est projeté dans le quartier duLignon sur le site de Château-Bloch[65].

Il s'agit du dépôt historique du réseau. Ouvert en1900, il accueillait le siège de laCGTE puis des TPG jusqu'à l'ouverture dudépôt du Bachet-de-Pesay[63],[64]. Accueillant historiquement les tramways, jusqu'à l'ouverture du dépôt du Bachet-de-Pesay, il accueille jusqu'en 2020 les six lignes de trolleybus et une partie des lignes des bus sur un site en comptant au total 42 558 m2, permettant la petite maintenance[63],[64],[66].
Depuis 2020 il est dédié exclusivement aux trolleybus, les autobus étant transférés audépôt En Chardon, la partie libérée du site sera reconverti en parc urbain[67],[65].
Dépôt situé àGrand-Lancy, ouvert en 1992, il accueille sur 53 500 m2 lesiège social des TPG ainsi que tout le service administratif, les cinq lignes de tramway et l'autre partie des lignes de bus[63],[64].
Situé à Vernier (accès depuis la route deMeyrin) à proximité de l'aéroport international de Genève, ce dépôt semi-enterré dont la construction s'est étalée de 2014 à 2019, remplace de façon partielle celui dela Jonction depuis 2020 et accueille sur une surface totale de 80 000 m2 sur trois niveaux près de 70 tramways et 130 bus articulés[63],[64],[68],[65],[69].
En 2020, la numérotation se présente ainsi, une transition vers un système à quatre chiffres est en cours au fur et à mesure du retrait des anciens véhicules, par ajout du chiffre des milliers au système existant[70] :
En2021, deux livrées différentes se côtoient aux TPG[71] :
Par le passé, d'autres livrées ont existé[71] :
Des livrées publicitaires habillent un ou plusieurs véhicules chaque année, en voici quelques exemples :
Ces espaces étaient commercialisés par une filiale des TPG, lasociété anonyme TP Publicité SA, qui commercialisait aussi les espaces publicitaires intérieurs, extérieurs et sur les supports numériques TPG[72]. Jusqu'au elle se nommait TPG Publicité SA, elle change de nom à l'occasion de l'obtention du contrat avec lesTL, le réseau de transport en commun deLausanne[72]. TP Publicité souhaitait développer ses activités sur les réseaux deBâle etZurich[72].
Avec la dissolution de TP publicité en 2022, la gestion de la publicité est confiée à des sociétés externes[35].
En2016, la rameStadler Tangono 1820 a revêtu une livrée intégralement rose, aussi bien à l'intérieur qu'à l'extérieur. Cette livrée est l'œuvreMonochrome Rose dePipilotti Rist, dans le cadre duprojet artistique « art&tram » au long de laligne 14 qui a débuté en 2009.
Les TPG, via leur filiale TP Publicité, peuvent refuser certaines campagnes, telle celle du parti d'extrême-droite cantonalMouvement citoyens genevois (MCG) en janvier 2018 contre« l'afflux de frontaliers » et« la vermine », ce dernier terme se référant ici aux délinquants[73]. Le parti a édulcoré ses messages afin qu'ils soient acceptés sur les flancs des tramways, tout en dénonçant ce qui s'apparente selon eux à une censure[73]. En mai 2019 et dans un autre genre, une campagne de l'association « Dites non à la drogue » (diffusée sur les écrans embarquées et sous forme brochures) a été retirée après que la régie se soit rendu compte qu'elle était liée à l'église de Scientologie en invoquant« des clauses de déontologie relatives aux messages publicitaires à caractère confessionnel pouvant être assimilés à du prosélytisme »[74]. Un autre sujet de controverse concernant les publicités aux TPG concerne celles pour des entreprises ou des commerces en France, comme celle faisant la promotion des commerçants annemassiens qui a fait son apparition en novembre 2019, un mois avant la mise en service du tronçon annemassien du tramway, qui a été ouvertement critiqué par le Conseiller d'ÉtatMauro Poggia (MCG) et dont les TPG ont rappelé qu'elle n'enfreint pas les règles de TP Publicité[75].
Cet article ou cette section contient des informations sur unprojet de transport.
Déployé en 2018 sur la ligne 23, le bus TOSA (Trolleybus Optimisation Système Alimentation) est le premier système de bus articulé de grande capacité 100 % électrique, à batterie rechargeable, à la fois écologique et d'une large autonomie pour la desserte des villes. Avec sa technologie, il positionne Genève et la Suisse sur la carte de l'innovation en matière de mobilité durable.

Depuis décembre 2017, les TPG expérimentent les technologies de conduite autonome avec la ligne de proximité XA qui permet de rallier le village et la gare de Meyrin et en participant au projet européen de recherche AVENUE (Autonomous Vehicles to Evolve to a New Urban Experience). Pour des raisons de sécurité, un opérateur est constamment présent à bord durant la période d'expérimentation et si besoin, il reprend la conduite en mode manuel. En novembre 2020, les TPG ont annoncé l'abandon définitif du projet, en raison de l’intention du village de Meyrin d’installer des dos d’âne sur les routes.
À la place, les TPG se concentrent sur un second projet sur le site privé de l’Hôpital des Trois-Chêne, dit de « Belle-Idée », sous la forme d'un transport à la demande permettant à terme de relier les différents bâtiments du site en renfort des lignes régulières desservant le site, ce que ce second projet aura pour objectif initial ; l'autorisation d'exploitation a été accordée le 3 juin 2020 avec une mise en service partielle alors envisagée pour l'été 2020[76],[77].
En 2022, la flotte est composée à 51 % de véhicules électriques pour un effectif total de 458 véhicules et qui comprend notamment les parcs de tramway et de trolleybus pour seulement une dizaine de bus électriques[78]. Dans le cadre du plan Climat cantonal voté par le Conseil d’État genevois, les TPG ambitionnent de disposer d’un parc de véhicules 100% électriques d'ici 2030[79]. À la suite d'un appel d'offres lancé le, les TPG ont sélectionnéHESS, en collaboration pour la partie électrique avec Hitachi Energy à Genève[A 1], pour la commande de 119 véhicules dont 65 bus articulés (HESS LighTram 19 TOSA) et 54 bus bi-articulés (HESS LighTram 25 TOSA)[80]. Les bus seront alimentés par un système de recharge par opportunité développé initialement dans le cadre du projetTOSA. Le premier véhicule est attendu pour le premier semestre 2025. Ils remplaceront les autobus thermiquesCitaro[81].
Le canton étudie depuis 2016 la création d'untéléphérique urbain, dont un tracé de 12 km de long a été dégagé à l'été 2017 entre leP+R 47 et la douane deBardonnex en passant notamment par l'aéroport, le quartier de Blandonnet,Bernex,Confignon, le quartier des Cherpines etPerly-Certoux[82],[83]. Il est envisagé de faire fonctionner cette ligne à l'aide de 80 à 90 cabines, transportant 20 à 30 personnes chacune, portées par trois câbles et pouvant fonctionner avec des vents forts jusqu'à100 km/h[82]. En, les études préliminaires sont en cours[82]. Le tracé fait toutefois débat : Le projet initial ne prévoyait pas de desservir Perly et Bardonnex, soit une longueur initiale de 9 km, le tracé rallongé ne plait pas à tout le monde : le députéLes Verts François Lefort, pourtant partisan de ce projet, explique notamment qu'il« [préférerait] qu'on fasse des choses plus raisonnables, mais maintenant » et préfère voir se réaliser« une première ligne entre Bernex et l'aéroport »[83].
En avril 2019, leGrand Conseil de la République et canton de Genève refuse par 51 voix contre 42 le déblocage d'un crédit de 3 millions de francs suisses destinés à mener les études d'avant-projet, condamnant de fait la réalisation de la ligne, le rapporteur de la majorité Serge Hiltpold jugeant qu'il faut« prioriser les investissements dans l'agglomération et mettre l'accent sur les projets en cours, comme le développement des lignes de tram et l'extension de la gare Cornavin » ; le risque de nombreux recours concernant l'impact visuel du projet est aussi pointé par les élus du conseil[84].
Depuis 2011, il existe une application mobile pour les appareils fonctionnant sousiOS (App Store) et pour les appareilsAndroid (Google Play Store). L'application permet de consulter les horaires en temps réel, de créer ses itinéraires et d'acheter ses titres de transport de manière intégrée via carte de crédit[85]. Une nouvelle application nommée TPG+ (anciennement TPG Preview) a été développée et proposée en décembre 2019.
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