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Tramway de Berne

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Tramway de Berne
(de)Strassenbahn Bern
Image illustrative de l’article Tramway de Berne
Logo deBernmobil

Image illustrative de l’article Tramway de Berne

SituationDrapeau de la SuisseBerne (Suisse)
TypeTramway
Entrée en service1890(traction à air comprimé)
1894(traction vapeur)
1901(traction électrique)
Longueur du réseau39,6 km
Lignes5
Stations71
Rames57
Écartement des railsmétrique(1 000 mm)
PropriétaireBernmobil
ExploitantBernmobil
Lignes du réseau3, 6, 7, 8, 9
Réseaux connexesTrolleybus de Berne

Image illustrative de l’article Tramway de Berne
Carte du tramway deBerne.
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Letramway de Berne (enallemand :Strassenbahn Bern) est le réseau detramway desservant la ville deBerne, capitale ducanton éponyme et de laSuisse. Le réseau fonctionne depuis1890 et est de nos jours est composé de cinq lignes d'une longueur totale de 39,6 km et àécartement métrique. Il est exploité depuis1947 par laStädtische Verkehrsbetriebe Bern qui opère depuis2000 sous la marqueBernmobil.

La ligne 6 a la particularité d'emprunter lechemin de fer Berne-Worb Dorf (de) duRegionalverkehr Bern-Solothurn (RBS), dont la concession a été cédée àBernmobil en2010. Le tramway, comme l'ensemble des lignes de transport ducanton de Berne fait partie de la communauté tarifaireLibero (de).

Histoire

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Le tramway à air comprimé

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Automotrice système Mékarski des tramways de Berne

L'Office fédéral des transports accorde le à laBerner Tramway-Gesellschaft (BTG ; en français :Compagnie des tramways bernois) une concession de 80 ans pour l'exploitation d'un réseau de tramway àBerne[1]. La construction du réseau démarré immédiatement et la première ligne est mise en service le[2],[3].

La ligne, longue de 3,1 km reliait lafosse aux ours (où se trouve le dépôt) aucimetière de Bremgarten (de) par lagare ferroviaire[1],[2],[4] ; chaque terminus disposait d'uneplaque tournante pour permettre auxtramways à air comprimé (en allemand :Lufttrams) de repartir dans l'autre sens[2]. L'une des particularités de la ligne est d'utiliser le système développé par l'ingénieur françaisLouis Mékarski[2].

Le système présentait un défaut majeur : en hiver, les conduites d'air gelaient et provoquaient donc l'interruption du service pour plusieurs jours[1].

Le tramway à vapeur

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Réplique d'un tramway à vapeur avec remorque.

Refroidie par les problèmes des tramways « Mékarski » de la BTG et par la topographie de la ville, la population vote pour la création d'une seconde ligne pour un système plus conventionnel de tramway à vapeur[1]. Cette seconde ligne ouvre en1894 et relieLänggasse (de) à Wabern par la gare,Mattenhof (de) (le dépôt de la ligne est localisé à Eigerplatz dans le quartier, il est toujours utilisé parBernmobil) etWeissenbühl (de)[1],[3],[4].

La ligne existante à air comprimée est désormais identifiée par l'indiceI (enchiffre romain), tandis que la nouvelle ligne, à traction vapeur est identifiée par l'indiceII[3]. Cette dernière chasse les omnibus hippomobiles du centre-ville, qui sont redéployés pour assurer une correspondance à Wabern versBelp-Steinbach. Des extensions versKehrsatz et Belp sont projetées durant ce temps.

Électrification du réseau

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Le, les bernois votent pour le rachat de la compagnie des tramways par la ville, pour un montant de 1,3 million defrancs suisses, laBerner Tramway-Gesellschaft devient une compagnie municipale le et change de nom pour devenir laStädtische Strassenbahn Bern (SSB)[1],[3].

La ville planifie peu de temps après la3e ligne, la population vote cette fois en faveur d'un troisième mode d'alimentation différent, l'électricité, suivie par l'électrification des lignes existantes[1]. Ce projet ne se réalise pas sans heurs, les habitants duKirchenfeld (de) protestant contre les lignes aériennes[1]. Un autre référendum, qui voit aussi le non l'emporter, portait sur le maintien ou non desLufttrams de la ligneI[1].

La ligneIII est mise en service le1er juillet 1901 et relieBreitenrainplatz àBurgenziel en passant par la célèbreZytglogge[3],[4]. Durant les quatre mois et demi qui suivent, chaque ligne avait son propre système de propulsion. Les omnibus disparaissent à cette époque avec l'ouverture de laGürbetalbahn (de), tandis que les projets d'extension de la ligneII sont abandonnés. Les tramways à air comprimés sont retirés du service le puis démolis, le dépôt est abandonné et vendu trois ans plus tard, ce dernier ainsi qu'une aubette à proximité existent toujours ; la ligne est rouverte le en traction électrique[1]. Le dépôt est utilisé entre 1971 et 1982 comme garage, puis comme lieu de stockage pour un théâtre et est de nos jours un restaurant[2].

Le dépôt de Burgernziel est terminé pour l'hiver 1901/1902 afin de pouvoir entamer l'exploitation de la ligneII en traction électrique le[1]. La ligne est désormais exploitée avec 24 motrices à deux essieux et sept motrices à bogies « Maximum-traction », les seules de ce type qui circuleront enSuisse, plus les douze remorques de l'ancien tramway à vapeur qui sont conservés. La compagnie forme durant l'année les conducteurs dutramway de Bienne qui passe progressivement à la traction électrique jusqu'à l'année suivante.

Durant l'été 1904, huit remorques ouvertes sont mises en service et sont rapidement très appréciées par la population, mais deux d'entre elles doivent être prématurément retirées du service, les railsDemerbe utilisés sur la ligneI ayant provoqué des dommages au châssis. En 1905, cinq nouvelles remorques, fermées et plus résistantes, sont mises en service, suivies de 29 autres remorques entre 1906 et 1914.

Le le réseau se dote d'une quatrième ligne, planifiée dès1906[1], laIV, qui relie lagare ferroviaire au Brückfeld[3],[4]. En vue du Tir-Fédéral de 1910, la ligneIII est prolongée durant l'hiver précédent jusqu'àPapiermühlestrasse (Guisantplatz) et neuf remorques à deux essieux ont été achetées[1],[4]. En 1909, le réseau franchit pour la première fois la barre des dix millions de voyageurs annuels.

En1911, les lignesII,III etIV sont réorganisées et lagare de Berne devient le nouveau point central du réseau, tandis que la numérotation des lignes change[3] :

Ce nouveau réseau s'accompagne en1912 de l'ouverture du tronçonHirschengraben (de)-Friedheim à travers le quartier deMonbijou (de), permettant à la ligne D d'aller à Wabern en contournant Mattenhof etWeissenbühl (de)[4]. La section Weissenbühl-Friedheim préexistante devient une voie de service.

Peu appréciée, cette numérotation est abandonnée dès 1912 et remplacée par des chiffres, arabes cette fois-ci, avec un système particulier[3] : le chiffre change selon la direction de la rame[4]. Ainsi :

  • La ligne A est désormais nommée ligne 1 en direction du cimetière et ligne 2 en direction de la fosse aux ours ;
  • La ligne B est désormais nommée ligne 3 en direction de Papiermühlestrasse et ligne 4 en direction de Weissenbühl ;
  • La ligne C est désormais nommée ligne 5 en direction de Burgernziel et ligne 6 en direction de Länggasse ;
  • La ligne D est désormais nommée ligne 7 en direction de Brückfeld et ligne 8 en direction de Wabern ;

En1913, les tronçons dans Länggasse et vers Brückfeld sont converties endouble voie en prévision de l'Exposition nationale de 1914 où la SSB gère la ligne circulaire (Rundbahn) autour des installations[1]. La compagnie achète de nouvelles remorques à deux essieux afin d'augmenter la capacité des convois pour faciliter le transport des visiteurs, portant le parc total à 60 motrices et 54 remorques.

La Première Guerre mondiale

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Le leConseil fédéral décrète la mobilisation générale de l'armée, privant la SSB de 125 de ses 319 employés, soit 40 % mobilisé sur les fronts de laPremière Guerre mondiale. 144 conducteurs auxiliaires sont nécessaires pour compenser la pénurie d'employés. Les femmes n'avaient pas le droit de postuler.

Durant ce temps, afin de faciliter l'extension duWorblentalbahn dePapiermühlestrasse àKornhausplatz, effectif le, l'espacement entre les voies est augmenté, à commencer par les courbes, afin de contourner les interdictions de croisement dues au gabarit important du matériel de la ligne. La poursuite de laPremière Guerre mondiale et l'inflation constante oblige la SSB à réduire ses activités, le coût d'importation du charbon devenant élevé. Les six motrices de la ligne circulaire de l'exposition de 1914 ne sont plus utilisées que comme remorque ouverte en été, en raison de leur faible motorisation, sont transformées en véhicules fermés, trois en remorques et trois vendues autramway de Zurich.

Durant l'été 1918, la SSB a aidé le chemin de fer Berne-Worb à plusieurs reprises le dimanche en mettant en ligne des tramways pour transporter les nombreux excursionnistes en l'absence de voitures.

L'entre-deux guerres

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Lagare de Berne durant lesannées 1930.

En1919, le conseil municipal deBerne débat de deux projets d'extension du réseau : si celui de la ligne 1/2 de la fosse aux ours àOstermundigen par Aargauerstalden, Laubeggstrasse et Ostermundigenstrasse est rejeté, celui prévoyant la création d'une ligne versBümpliz, rattachée à Berne la même année, est approuvé en compensation à la suppression de lacommune. Demandé dès1914, il est mis dans un carton en1920[3]. Le tramway n'arrivera finalement dans l'ex-commune qu'en ...2010[3].

Après guerre, la situation économique reste difficile et la SSB est limité aux de travaux de maintenance les plus urgents et, pour la première fois, la compagnie fini l'année 1920 par un déficit, nécessitant la mise à pied de 65 employés entre 1920 et 1921. La vente du surplus de pièces détachées autramway de Lucerne rapporte 700francs suisses.

Entre 1921 et 1932 la SSB reconstruit l'ensemble de sa flotte de tramway ouvert, utilisés en été uniquement, en voitures fermées utilisables toute l'année ; certaines d'entre elles servent à différents tests avant de se voir toutes, à une exception près, équipées de plates-formes intérieures circulaires, typiques du réseau bernois.

En1923 le réseau voit sa première extension en 15 ans. La branche entreEffingerstrasse etFischermätteli est mise en service le, portant la longueur totale du réseau à 18,2 km[3]. Le réseau est réorganisé avec la création de la ligne 9/10 entreBrückfeld etFischermätteli, tandis que la ligne 7/8 est désormais limitée au trajet entre le centre-ville etWabern[3].

Une demande d'autorisation duchemin de fer Berne-Worb Dorf (de) pour déménager son terminus deHelvetiaplatz (de) àCasinoplatz (de) (Hotelgasse) à l'autre extrémité dupont de Kirchenfeld a été refusée par la ville de Berne, craignant qu'une telle relocalisation entraînerait une détérioration substantielle des conditions de circulation en bordure du centre-ville. Au lieu de cela, la proposition a débouché sur un débat politique qui s'est prolongé au cours des huit décennies suivantes, jusqu'à ce qu'il soit finalement mis en œuvre à la fin des années 1990.

À partir de1924 et pour des questions de coût, la SSB engage des convois de trois tramways en heures de pointe. Dans les années qui suivent, la compagnie n'engage aucune modification significative, en dehors des extensions événementielles vers lestade du Wankdorf et celui du Brückfeld, la compagnie se contentant de l'entretien des infrastructures existantes. La compagnie cherche à racheter des tramways à différentes compagnies allemandes en faillite, victimes de l'hyperinflation de l'entre-deux-guerres, mais ne trouve pas de matériel convenant à ses attente, la compagnie devant conserver le matériel du début du siècle, se contentant de les recarrosser. . De plus, les tramways à bogies Maximum-traction étaient équipés de moteurs plus puissants ; La SSB a donc espéré prolonger leur durée de vie de 15 à 20 ans. Cependant, il n'a pas été possible d'y installer des freins de voie, c'est pourquoi ils ont continué à fonctionner principalement sur la ligne 3/4. À partir de 1928, la compagnie remplace les perches de typetrolley par despantographes.

En 1930, les travaux menés dans les environs de lagare de Berne et de laBubenbergplatz (de) changent radicalement le visage de cette partie de la ville. La seconde est dotée d'une zone de manœuvre pour les trams, la gare ferroviaire est amputée de son grand hall et l'entrée est reculée de près de 30 mètres. La SSB réorganise son réseau et dote chaque ligne d'un code couleur, toujours en partie utilisé de nos jours[1],[4] :

  • Ligne 1/2 (bleu) : Friedhof - Bahnhof - Brückfeld (abandonne la desserte de Bärengraben à la 7/8 et reprend la desserte du Brückfeld à la 9/10) ;
  • Ligne 3/4 (blanc) : Weissenbühl - Bahnhof - Papiermühlestrasse (inchangée) ;
  • Ligne 5/6 (rouge) : Länggasse - Bahnhof - Burgernziel (inchangée) ;
  • Ligne 7/8 (jaune) : Bärengraben - Bahnhof - Schönegg - Wabern (prolongement à Bärengraben à la place de la 1/2) ;
  • Ligne 9/10 (vert) : Bahnhof - Fischermätteli (abandonne la desserte du Brückfeld à la 1/2).

En août de la même année, la compagnie reçoit deux Be 4/4 à quatre essieux, ses premiers véhicules neufs depuis 16 ans. En 1931 la SSB demande la concession pour l'extension de la ligne 5/6 sur 800 m de long de laMuristrasse jusqu'àEgghölzli, rejetée par les autorités cantonales au motif que les tramways auraient gênés la circulation automobile très importante sur cet axe.

En1932/1932 les éléments des trainsLandibahn sont reliés entre-eux par une intercirculation et sont cantonnés quasi-exclusivement à la ligne 11/12. En 1933, trois nouvelles remorques ont été mises en service : deux véhicules à quatre essieux et un véhicule à trois essieux, chacun avec un bogiepony truck (en)SLM.

Dès1932, les premiers signes de laGrande dépression se faisaient sentir enSuisse, faisant chuter continuellement les revenus et faisant atteindre un pic de chômage en1936, ce qui n'empêcha pas la SSB à continuer les travaux sur ses infrastructures et à retirer les remorques à deux essieux de 1905 et 1910 pour en récupérer des éléments pour en reconstruire de nouvelles, tandis que les remorques héritées du tramway à vapeur sont recarrossées et réaménagées. En, la livraison de sept tramways à quatre essieux commencent, marquant la fin des anciennes voitures à bogies Maximum-traction bien que certaines survécurent jusqu'en 1975 comme véhicule de soudure.

Le a lieu l'accident le plus grave de l'histoire du réseau : À l'arrêtHenkerbrünnli sur la ligne 1, les feuilles tombées reposent sur des rails humides. Au retour d'un match de football, un convoi de trois tramways qui exploitait un service spécial déraille sur les feuilles, puis heurte lourdement un tram stationné effectuant un service régulier. Au total, 28 passagers ont été blessés, certains sérieusement.

La seconde guerre mondiale

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Au début de l'année 1939 une épidémie de grippe cloue au lit jusqu'à un cinquième des employés de la SSB. À la fin de l'été, leConseil fédéral proclame la mobilisation générale, occasionnant comme lors du précédent conflit mondial une pénurie d'employés et de nombreuses restrictions. Ces dernières n'empêchent pas le réseau de franchir la barre des 20 millions de voyageurs annuels cette même année.

En raison de la guerre, les célébrations des 50 ans du réseau en1940 n'ont pas lieu. Dès l'année suivante, la suppression des sections envoie unique est amorcée, sur un réseau soumis à de multiples restrictions en raison de la guerre, la pénurie de matériaux se faisant de plus en plus sentir au fil des années. Cela n'empêche pas le tramway de voir sa fréquentation augmenter. Le tronçon Zytglogge-Bärengraben est supprimé en1941[4], la ligne 7/8 est limitée à lagare de Berne, la desserte est reprise par lestrolleybus.

En 1944, les derniers véhicules à bancs longitudinaux, et les derniers achetés par la SSB, sont entrés en service : il s'agit de cinq motrices à quatre essieux et six remorques à quatre essieux. Les motrices étaient inhabituelles, d'un côté il y avait des portes pliantes pneumatiques modernes, mais de l'autre seules des portes coulissantes étaient installées.

L'après-guerre

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Plusieurs générations de tramways regroupés en 2004 au dépôt d'Eigerplatz.

Le, le couvre-feu est levé après trois ans d'instauration et peu de temps après la fin du conflit en 1945, la SSB réintroduit l'intervalle de cinq minutes sur le réseau. La population approuve l'extension de la ligne 5/6 deBurgernziel àFreudenbergerplatz (Ostring), cette extension ouvre le1er décembre 1946[4].

Le, laStädtische Strassenbahn Bern (SSB) qui exploitait les tramways et lestrolleybus fusionne avec laStadt-Omnibus Bern (SOB), qui opérait les autobus de la ville, la compagnie qui résulte de cette fusion se nommeStädtische Verkehrsbetriebe Bern (SVB)[1]. La tarification est unifiée entre les réseaux des deux anciennes compagnies et concernant le tramway, des changements de desserte et l'abandon de la double numérotation sont effectués, c'est ce système de numérotation qui est en vigueur depuis[1],[4] :

  • Ligne 1 : Güterbahnhof (anciennement Friedhof) - Bahnhof - Brückfeld (ex-ligne 1/2) ;
  • Ligne 3 : Weissenbühl - Bahnhof (ex-ligne 3/4 limitée à la gare, l'autre partie est reprise par la ligne 9) ;
  • Ligne 5 : Länggasse - Bahnhof - Ostring (ex-ligne 5/6) ;
  • Ligne 9 : Wabern - Bahnhof - Guisanplatz (anciennement Papiermühlestrasse ; ex-ligne 7/8 prolongée à Guisanplatz à la place de la ligne 3/4) ;
  • Ligne 11 : Fischermätteli - Bahnhof (ex-ligne 9/10).

À l'automne, la compagnie reçoit ses premierstramways standards suisses, lereceveur est déplacé à la troisième porte. Le renouvellement de la flotte, vieillissante, se poursuit, bien que le rachat des remorques 41 à 46 dutramway de Bienne, supprimé en 1948, n'a jamais eu lieu, les numéros 215 à 220 qui leur aurait dû être attribués ont été laissés libres.

Le boom économique de la fin des années 1940 provoque une hausse du trafic automobile, tout comme l'usage des transports en commun. L'année suivante, les lignes de Wyler et Lorraine fusionnent. En1951/1952, la SVB reçoit dix remorques à quatre essieux, toujours basées sur le standard suisse. Ces remorques sont attelées aux motrices commandées quatre ans auparavant et permettent de former des convois de plusieurs remorques, rendant excédentaire une partie du matériel ancien. À Weissenbühl, un dépôt est construit pour stocker 20 à 24 tramways à deux essieux. Ce dépôt est devenu par la suite lemusée du tramway de Berne (de).

En 1952 la ligne deBümpliz abandonne laEffingerstrasse au profit de laLaupenstrasse en vue de la construction d'un nouveau bâtiment pour l'hôpital de l'Île. Au début de l'été 1954, un rapport d'une société de consultants deZurich suggère la conversion du réseau de tramway en un réseau d'autobus, dans l'objectif de favoriser l'automobile. Ce rapport provoque l'opposition de la population bernoise, qui manifeste en faveur de la conservation des tramways. En 1955, des travaux commence en vue de la reconstruction des voies ferrées devant le dépôt d'Eigerplatz et la rénovation de celles du pont de Kirchenfeld.

En1958 les tramways sont dotés declignotants. En novembre de la même année, la SVB a introduit des services express de la gare à Guisanplatz et à Ostring. Aussi, en 1958, la rénovation de lagare de Berne commence. La construction du nouveau pont deSchanzen (de) provoque la suppression des tramways de la ligne 5 entre la gare etLänggasse, remplacés par des bus, la section restante absorbe la ligne 11 pour former une unique ligne 5 reliantFischermätteli àOstring[1].

En conséquence, les trainsLandibahn, en service depuis 1914, et les dernières remorques datant des tramways à vapeur sont réformées. De plus, l'introduction de la deuxième série de tramways standard (dix motrices et dix remorques) entraîne le retrait d'une grande partie des véhicules à deux essieux restants. La fréquentation augmente de 6 % par an.

En1964, la population vote en fameur d'une interdiction totale de fumer dans les transports en commun, alors que cette interdiction n'avait court que dans les zones assises des tramways. Le la ligne 1 est convertie en ligne de trolleybus (et partagée de nos jours entre les actuelles lignes 11 et 12[2]), il s'agit de la seule fermeture complète d'une ligne et de la dernière suppression de ligne du réseau, réduit à 13,55 km de lignes[1]. L'année1965 est aussi celle du début de la conversion du réseau au libre-service avec la suppression des receveurs, la transformation du matériel a lieu entre1967 et1973. En, en vue du remplacement du matériel à quatre essieux et à bancs longitudinaux, la SVB reçoit à titre expérimental un tramway bi-caisse articulé à quatre bogies construit par SWS-Schlieren.

En1965, le réseau ne se compose plus que des trois lignes suivantes[4] :

  • Ligne 3 : Weissenbühl - Bahnhof ;
  • Ligne 5 : Fischermätteli - Bahnhof - Ostring ;
  • Ligne 9 : Wabern - Bahnhof - Guisanplatz.

Les années 1970 à 2000

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Le prototype Be 4/6genevois en essais en 1986.
Une Be 4/8, dérivée des Be 4/6 et 4/8 genevoises, àSaali sur la ligne 3 en 1990. La livrée rouge n’apparaîtra que dix ans plus tard.

Durant l'hiver 1972/1973, la SVB met en service des rames articulées, principalement sur la ligne 9, permettant la mise au rebut des derniers tramways à deux essieux, ainsi que de l'ultime motrice à bogiesMaximum-traction de 1902, qui avait été conservée en tant quetrain de travaux, remplacée par une motrice plus jeune de 30 ans. Le, l'extension de 1,67 km de la ligne 3 deBurgernziel à la nouvelle banlieue de Wittigkofen (Saali) est mise en service, la ligne est prolongée depuis la gare et est en tronc commun avec la ligne 5 jusqu'àBurgernziel[1],[4].

Le, la mise en service de la gare souterraine duchemin de fer Berne-Zollikofen (de), aussi utilisée par les ligneschemin de fer Soleure–Worblaufen (de) etchemin de fer Worb Dorf–Worblaufen (de) tarit une source de revenus pour la ville. En effet, les compagnies qui exploitaient ces lignes payaient un droit d'accès aux infrastructures des tramways sur le territoire communal. Dans le cadre de la grande fête organisée pour célébrer la fin des 17 ans de reconstruction de lagare de Berne, la nouvelle Bubenbergplatz est inauguré le et, dans le même temps, est présenté le premier tramway-restaurant de Suisse, composé d'une motrice à bancs longitudinaux et d'une remorque. Toujours en 1976, la ligne 9 est déplacée de 800 mètres sur laEigentrassee au lieu de laSeftigenstrasse afin d'améliorer la vitesse de la ligne aux heures de pointe.

Dans les années 1980, la fréquentation toujours plus importante du réseau conduit en 1984 à un manque de véhicules, poussant la SVB à racheter des tramways standards autramway de Zurich et à faire venir desDuewag dumétro léger de Bielefeld. En1986 cinq remorques desVerkehrsbetriebe Zürich sont rachetées, permettant le retrait des ultimes remorques à bancs longitudinaux. En1987, le réseau procède à des essais avec du matériel surbaissé : UneDuewag Be 4/6 dutramway de Genève et uneTram 2000 (de) dutramway de Zurich.

En1987, tandis que la ligne versWorb est identifiée par la lettre G, cette dernière voit son projet de terminus à Helvetiaplatz annulé.

La rénovation dupont de Kirchenfeld à l'été 1988 conduit à l'exploitation du réseau en deux parties distinctes : sur la partie orientale, une boucle de retournement est mise en place àHelvetiaplatz pour les lignes versOstring etSaali. La liaison entre les deux parties est assurée par deux lignes de bus temporaires, indicées 31 et 32. Le matériel genevois testé en1987 ayant été apprécié, cela conduit la SVB à commander douze véhicules aux caractéristiques proches en 1990, permettant de mettre au rebut l'ancien matériel zurichois, et deviennent les premières rames surbaissées du réseau et depuis seul ce type de matériel est commandé.

En 1993, la SVB rachète les remorques qu'elle avait revendue auBaselland Transport (BLT). Durant la rénovation dupont du Kornhaus, accompagnée du remplacement des rails, des autobus de Lucerne et de Baden-Wettingen viennent remplacer les tramways.

Une étude menée durant les années 1990 prévoit de convertir les lignes de bus et detrolleybus desservantBümpliz,Berne-Bethlehem (de),Ostermundigen et Wyler à l'horizon 2020. Les lignes 13 et 14 dutrolleybus de Berne étaient ef effet les lignes les plus chargées du réseau routier, avec près de 40 000 voyageurs quotidiens et une fréquence en heures de pointe de deux minutes[1].

LeXXIe siècle

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Deux lignes ayant disparu au cours des années 2010, les lignes 5 et G. Depuis 2010, la ligne 6 les remplace.

Le, la SVB adopte la marque commercialeBernmobil et troque le vert historique pour la livrée rouge actuelle[1].

Un premier projet d'extension, présenté en2002, de 153 millions de francs est rejeté par référendum en2004 à une très courte majorité[1],[3]. Lors de la votation populaire du, les Bernois ont cette fois dit oui au prêt d'investissement de 60 millions de francs destiné à créer 6,8 km de lignes nouvelles vers l'ouest de la ville, projet estimé moins cher de 20 millions par rapport à celui présenté en2004[1],[3]. Les travaux commencent le et s'achèvent fin[5],[6].

Croisement de deux rames de type Be 4/8 et Be 4/6 dans le centre ancien de Berne

Ce nouveau tronçon en Y est parcouru par deux nouvelles lignes, 7 et 8, la première versBümpliz, qui voit enfin arriver le tram après des décennies de tergiversations[3], et la seconde versBrünnen Westside Bahnhof mise en service lors du changement d'horaire du, et s'accompagne d'une refonte de deux des trois lignes existantes[6] — la ligne 9 restant inchangée —, la ligne 3 retourne à son ancien trajet d'avant 1973 (Weissenbühl-Bahnhof), la desserte de Saali est reprise par la ligne 8 tandis que celle d'Ostring est reprise par la ligne 7[4]. La ligne 5 — amputée du tronçon vers Ostring — devient la ligne 6 dans le cadre de sa fusion avec la ligne de tramway suburbain G duRegionalverkehr Bern-Solothurn (RBS) qui relieBerne àWorb-Village, le RBS transfère la concession de la ligne à Bernmobil au précédent[7].

L'année suivante et à la suite de plaintes concernant le matériel roulant du RBS sur la ligne 6, cette dernière est limitée au printemps 2011 au trajet entre Worb et laZytglogge tandis qu'entre lagare de Berne et Fischermätteli le service est assuré par une ligne d'autobus, la 6B. Après le changement des roues des rames RBS et l'installation de systèmes de graissage dans les courbes vers Fischermätteli l'exploitation normale de la ligne est rétablie au changement d'horaire du. Un nouveau dépôt est construit à côté deBernexpo (stationGuisanplatz), qui remplace celui de Burgernziel[8].

Au changement d'horaire de, la ligne 9 est prolongée de trois stations, deGuisanplatz àWankdorf Bahnhof, le réseau prenant alors sa forme actuelle[4].

Le réseau actuel

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Lignes

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Articles détaillés :Ligne 3,ligne 6,ligne 7,ligne 8 etligne 9 du tramway de Berne.
Une curiosité du réseau : le passage sous laKäfigturm (de).

Le réseau comprend cinq lignes, toutes exploitées parBernmobil, s'étendant sur 39,6 km à traversBerne et quelques communes limitrophes ; il est situé en grande majorité dans les zones 100 et 101 de la communauté tarifaireLibero (de), la ligne 6 s'étendant jusque dans la zone 115. Il est exploité à l'aide de 57 rames de tramways qui ont assuré 45,9 millions de voyages en2011. Les lignes se rejoignent toutes à lagare de Berne et toutes, à l'exception de la ligne 3 qui est une ligne radiale au départ de la gare, sont des lignes diamétrales traversant la ville d'un bout à l'autre.

Le réseau est conçu pour recevoir du matériel unidirectionnel, seule la ligne 6 voit ce type de matériel cohabiter avec des rames bidirectionnelles, héritées de l'ancienne ligne GBerne-Worb duRBS, et est aussi la seule ligne à posséder un tronçon périurbain.

LigneParcoursMise en serviceLongueur
(en km)
StationsTemps de parcours moyenMatériel
3Bern BahnhofWeissenbühl (de)02,067 km079 minutes
6Fischermätteli ↔Worb Dorf13,067 km2439 minutes
7Bümpliz ↔ Ostring08,109 km2329 minutes
8Brünnen Westside Bahnhof (en) ↔ Saali10,383 km2736 minutes
9WabernWankdorf Bahnhof05,958 km2127–28 minutes

Aménagement des stations

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Article connexe :Liste des stations du tramway de Berne.

Les stations du tramway de Berne sont équipées d'un abri dans lequel est situé un distributeur de titres de transport, les horaires de la ou des lignes de tramway, ainsi que des bornes d'informations en temps réel pour les arrêts les plus importants. Des kiosques de journaux gratuits tels20 Minuten peuvent être présents.

  • L'abri de Bärengraben, datant de 1890. C'est aujourd'hui un arrêt de bus.
    L'abri deBärengraben, datant de 1890. C'est aujourd'hui un arrêt de bus.
  • La station Helvetiaplatz en 1983.
    La stationHelvetiaplatz en 1983.
  • Un arrêt type.
    Un arrêt type.
  • Autre arrêt type (à droite).
    Autre arrêt type (à droite).
  • Certaines stations ont un mobilier spécifique, ici la gare de Berne.
    Certaines stations ont un mobilier spécifique, ici lagare de Berne.
  • Un distributeur de tickets.
    Un distributeur de tickets.
  • Borne d'information aux voyageurs.
    Borne d'information aux voyageurs.
  • Un arrêt type de la ligne 6 sur sa partie issue du Regionalverkehr Bern-Solothurn.
    Un arrêt type de la ligne 6 sur sa partie issue duRegionalverkehr Bern-Solothurn.

Matériel roulant

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Matériel actuel

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Depuis2010, le parc du réseau se compose de 57 rames entièrement ou partiellement à plancher bas et accessibles aux personnes àmobilité réduite, et en dehors des Be 4/10, toutes sont unidirectionnelles[9]. Il n'y a plus, depuis2009, de rames à plancher haut ou de remorques. En 2019, 27 ramesStadler Tramlink sont commandés dont 20 rames bidirectionnelles et 7 unidirectionnelles[10]. Les livraisons se dérouleront de 2022 à 2024.

Type
et autres noms
Quantiténos de parcMise en serviceConstructeurs
Be 4/10
Tram 2000
Müri-Tram
Propriété duRBS
09RBS 81–891987–1988 comme Be 4/8,
rallongées parStadler en 2010
SWP (de) /SIG /ABB
Be 4/812731–7421989–1990Vevey / ABB /Duewag
Be 4/6
Combino Advanced
Combino 1
07753–7592002–2004Siemens
Be 6/8
Combino Advanced
Combino 1 VL
08751, 752, 760–7652002–2004 comme Be 4/6,
rallongées en 2009
Siemens
Be 6/8
Combino Classic
Combino 2
21651–6712009–2010Siemens

Ancien matériel

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En plus de 120 ans d'existence, le réseau bernois a connu divers matériels[11].

Anciennes motrices et rames

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Type
et autres noms
Quantiténos de parcMise en serviceRéformeConstructeurRemarques
Cm 2/2
Luftram
101–1018901901Maschinenfabrik BernTramway à air comprimé systèmeMékarski.
G 3/30811–1818941901SLMTramway à vapeur
Ce 2/2241–241901–19021961SWS / MFOPremiers tramways à traction électrique du réseau.
Ce 2/40751–57 (1901-1913)
151-157 (1913-1936)
1901–19021936SIG / MFOTramways à bogiesMaximum-Traction.
Ce 2/22925–531906–19141973SIG / MFO
Ce 2/206209–21419141932SWS / MFOTramways de l'Exposition nationale de 1914
Ce 4/402158–15919301973SIG / MFO
Ce 2/403160–1621932–19331959SWS / MFOAttelées entre elles en permanence, issues de la reconstruction des tramwaysnos 209 à 214.
Ce 4/407144–1501935–19361976SIG / MFO
Be 4/405171–17519441973SIG / MFOSurnomméesLufter
Be 4/415101–115 (1947-1986)
601-615 (1986-1997)
1947–19481997SWS / BBC / MFOTramway standard.
Be 4/410121–130 (1960-1986)
621-630 (1986-2003)
1960–19612003SWS / BBC / MFOTramway standard. 9 rames revendues àRATP Iași (it) enRoumanie.
Be 4/401401 (1966-1986)
701 (1986-1990)
19661990SWS / MFOSurnomméMuni, prototype de tramway articulé.
Be 8/8161-16 (1973-1986)
711–726 (1986-2009)
1973jusqu'en 2009SWS / BBCSurnomméesSAC-Tram. 14 rames revendues à RATP Iași.

Anciennes remorques

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TypeQuantiténos de parcMise en serviceRéformeConstructeursRemarques
C41219–30 (1894-1901/1904)
71-79 (1901/1904-1913)
301-309 (1913-1959)
18941959SIGRemorques initialement atellées aux tramways à vapeur.
C208101'–108' (1904-1913)
201'-208' (1913-1935)
19041935SWSRemorques ouvertes, carrosserie fermée adoptée dans lesannées 1920.
C206121'–126' (1905-1913)
221'-226' (1913-1935)
19051935SWS
C204127–130 (1910-1913)
227-230 (1913-1973)
19101973SWSAchat combiné avec les motrices 41 à 44 dutramway de Bienne, qui ne seront jamais livrées.
C207131–137 (1912-1913)
231-237 (1913-1973)
19121973SWS
C220238–25719141973SIG
C208201"–208"1929–19341973SWS / SSBConstruite à partir de divers éléments des précédentes remorques 201 à 208.
C30131019331973SWS / SLM
C402311–31219331973SIG
C206221"–226"19351973SWS / SSBConstruite à partir de divers éléments des précédentes remorques 221 à 226.
C406313–3181944–19451988SIGSurnomméesBabeli
B410321–3301951–19522009FFATramway standard. Les 325, 326 et 330 ont été revendues àRATP Iași (it) enRoumanie.
B410331–3401960–19612005SIG / SWSTramway standard
B405341'–3451945–19531992SIGEx-remorquesVBZnos 711–713 et 718–719
B403341"–343"1947–19481998FFAEx-remorquesBVBnos 1402, 1403 et 1406

Véhicules préservés

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Le musée du tramway.
NuméroPropriétaireLieu de conservationRemarques
12TechnoramaDépôtBernmobil d'EigerplatzsurnomméGlettise
18Musée suisse des transportsLucernesurnomméGlettise
26Musée suisse des transportsLucerne
31BTG (de)Dépôt d'EigerplatzRéplique construite en 2002.
37BernmobilMusée du tramway de Berne (de) à Weissenbühl
52Chemin de fer-musée Blonay-ChambyMontreux (Chaulin)
107BernmobilMusée du tramway de Berne
145BernmobilMusée du tramway de BerneUtilisé jusqu'en parLoeb SA (de) pour leMärlitram (de). Est utilisé commeFondue-Tram en hiver.
171BernmobilMusée du tramway de BerneSièges sur un seul côté, surnomméLufter.
175AMITRAMLille (France)En état d'origine, surnomméLufter.
204BernmobilMusée du tramway de Berne
239BernmobilMusée du tramway de Berne
311BernmobilMusée du tramway de BerneFondue-Tram en hiver.
302ParticulierGoumoens-le-Jux (Goumoëns)Numéro affiché, châssis sans bogies.
312BernmobilDépôt d'Eigerplatz
316AMITRAMLilleSurnomméLufter.
317BernmobilMusée du tramway de BerneSurnomméLufter.
337BernmobilMusée du tramway de Berne
501BernmobilMusée du tramway de BerneChasse-neige Xe 2/2, initialement acheté par la ville de Berne, hors-service
502Bahnmuseum Kerzers-Kallnach (de)Musée du tramway de BerneChasse-neige Xe 2/2, hors-service
503BernmobilMusée du tramway de BerneXe 4/4, utilisé pour la soudure des rails
621BernmobilMusée du tramway de BerneAnciennementno 121
647BernmobilDépôt d'EigerplatzAncien "Wagon-Restaurant"no 147

Infrastructures

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Le réseau est alimenté par uneligne aérienne de contact délivrant une tension de 600 volts encourant continu.

Le réseau voit ses rames remisées dans deux dépôts différents :

  • Eigerplatz, commun avec les autobus et les trolleybus, accueillant le poste de contrôle centralisé du réseau[12] ;
  • Guisanplatz, ouvert en 2011, et qui a remplacé celui de Burgernziel, devenu lieu d'expositions artistiques en attendant d'être remplacé par un programme immobilier[13],[14].

Le RBS dispose de son propre dépôt àWorb.

Projets

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La conversion de la ligne d'autobus 10, la plus chargée du réseau, qui relieKöniz àOstermundigen viaBerne, envisagée de longue date, est refusée par référendum le par les deux communes périphériques concernée, tandis que les bernois ont dit oui à ce projet[15],[16],[17]. En revanche, le prolongement de la ligne 9 àBahnhof Kleinwabern est validée par ce même référendum[15]. Le, ce projet revient sur la table quand Ostermundigen se déclare favorable à la suite d'un nouveau vote, permettant, sans avoir toutefois un calendrier défini, de relancer le projet entre la commune etBerne[18].

En le réseau envisage l'achat de rames bi-directionnelles — seules les rames du RBS le sont actuellement — afin d'apporter une meilleure souplesse d'utilisation, les rames unidirectionnelles ne pouvant rebrousser qu'à des boucles spécialement construites[19]. Le retour du tramway dansLänggasse (de) est aussi envisagé[20].

Notes et références

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  1. abcdefghijklmnopqrstuvw etx(de) « Geschichte », surtram-bus-bern.ch(consulté le).
  2. abcde etf(en) John Prentice, « Compressed Air Trams - Bern, Switzerland », surtramwayinfo.com(consulté le).
  3. abcdefghijklmn eto(de) Adrian Zurbriggen, « Die Berner Tramgeschichte begann 1890 mit neun Drucklufttrams », surbernerzeitung.ch,(consulté le).
  4. abcdefghijklmn eto(de) « Netzentwicklung », surtram-bus-bern.ch(consulté le).
  5. Tram Bern West schafft zweite Hürde im Online-Archiv derSF Tagesschau, abgerufen am 2. Dezember 2012.
  6. a etbDossier TramBernWest« Copie archivée »(version du surInternet Archive) (PDF; 2,5 MB) auf derInternetseite von Bernmobil, abgerufen am 2. Dezember 2012.
  7. Übertragung der Konzession Linie G, neu Linie 6 der SVB« Copie archivée »(version du surInternet Archive) auf derInternetseite desBundesamts für Verkehr, abgerufen am 2. Dezember 2012.
  8. (de) « Neues Tramdepot von Bernmobil bietet Platz für 28 Trams », surbernerzeitung.ch,(consulté le).
  9. (de) « Tram », surtram-bus-bern.ch(consulté le).
  10. (de)« Be 570: Neue Züge für die Uetlibergbahn von Stadler »,.
  11. (de) « Ausrangierte Trams », surtram-bus-bern.ch(consulté le).
  12. (de) « Tramdepot Eigerplatz », surtram-bus-bern.ch(consulté le).
  13. (de) Nadine Ellis, « Boxmatch statt Wohnung im alten Tramdepot? », sur20min.ch,(consulté le).
  14. (de) Christoph Aebischer, « 3000 Tonnen Stahl geben dem neuen Tramdepot Halt und Form », surbernerzeitung.ch,(consulté le).
  15. a etb(de) « Köniz sagt Nein zu Tramlinie 10 und Ja zu Tramverlängerung 9 », Gemeinde Köniz,(consulté le).
  16. (de)« Tram Region Bern; Abstimmungsresultat vom 28. September 2014 »[archive du][PDF], Gemeinde Ostermundigen,(consulté le).
  17. (de) « Protokoll der Gemeindeabstimmung vom 28. September 2014 »[PDF], Stadt Bern,(consulté le).
  18. [1], Bericht Berner Zeitung vom 3. April 2016
  19. (de) Stephan Künzi, « Neue Trams könnten Wendeschleifen bald überflüssig machen », surbernerzeitung.ch,(consulté le).
  20. (de) Esther Diener-Morscher, « Fährt künftig ein Tram durch die Länggasse? », surbernerzeitung.ch,(consulté le).

Voir aussi

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Articles connexes

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Lien externe

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