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Trêve de Tanggu

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Les négociations de la trêve de Tanggu.

Latrêve de Tanggu, parfois orthographiéetrêve de Tangku (chinois simplifié : 塘沽協定,chinois traditionnel : 塘沽协定,pinyin : Tánggū Xiédìng,japonais : 塘沽協定,Tanku kyōtei), est uncessez-le-feu signé entre laChine et l'empire du Japon dans ledistrict de Tanggu àTianjin le, mettant officiellement un terme à l'invasion japonaise de la Mandchourie commencée deux ans plus tôt.

Contexte

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Après l'incident de Mukden du, l'armée japonaise du Guandongenvahi la Mandchourie et, en, prend le contrôle de la région entière.Le dernier empereur de ladynastie Qing,Puyi, qui vit en exil dans lesconcessions étrangères de Tientsin, est convaincu par les Japonais d'accepter le trône du nouvel empire duMandchoukouo, qui reste sous le contrôle de l'armée impériale japonaise. En, dans le but de sécuriser les frontières sud du Mandchoukouo, une force commune japonaise et mandchoue envahi laprovince de Rehe et, après la conquête de la région en mars, repousse les armées chinoises restantesau-delà de la Grande Muraille dans la province duHebei.

Les puissances occidentales condamnent les actions du Japon mais ne prennent aucune autre mesure. Lorsque lasociété des Nations demande que le Japon arrête ses hostilités, les Japonais se retirent de l'organisation le.

Suivant l'ordre explicite de l'empereurHirohito (qui voulait une fin rapide au conflit en Chine) de ne pas aller au-delà de la Grande Muraille[1], les Japonais stoppent leur offensive en.

Négociations

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Le, les représentants chinois et japonais se rencontrent pour négocier une fin au conflit. Les demandes japonaises sont particulièrement sévères : unezone démilitarisée est étendue jusqu'à cent kilomètres au sud de la Grande Muraille, de Pékin à Tianjin, avec la Grande Muraille elle-même sous contrôle japonais. Les unités régulières duKuomintang ne sont pas autorisées à pénétrer dans la zone, alors que les Japonais peuvent utiliser lareconnaissance aérienne et des unités terrestres pour s'assurer que l'interdiction chinoise est respectée. L'ordre public au sein de la zone est maintenue par uncorps de préservation de la paix dans la zone démilitarisée (en) légèrement armé.

Deux clauses secrètes excluent lesarmées de volontaires anti-japonaises du corps de préservation de la paix et statut que les disputes ne pouvant pas être résolues par le corps seront solutionnées par un accord entre les gouvernements japonais et chinois.Ayant perdu tous les engagements majeurs et des territoires importants, et avec un gouvernement chinois mené parTchiang Kaï-chek plus préoccupé à combattre leparti communiste chinois que les Japonais, les représentants chinois acceptent toutes les demandes. En outre, la nouvelle zone démilitarisée couvre une large partie des territoires restants du seigneur de guerre mandchou discréditéZhang Xueliang[2].

Conséquences

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Zone démilitarisée créée par la trêve de Tanggu.

La trêve de Tanggu se solde par la reconnaissance de l'existencede facto duMandchoukouo par le gouvernement du Kuomingtang et la perte de la province deRehe[3]. Elle établit une fin temporaire aux combats entre la Chine et le Japon pendant une courte période et les relations entre les deux pays en sortent améliorées. Le, la légation japonaise en Chine est élevée au statut d'ambassade et, le,l'accord de He-Umezu donnera le contrôle de facto de toute la province du Hebei encore chinoise auConseil Autonome du Hebei Oriental. La trêve de Tanggu donne du temps à Tchiang Kaï-chek pour consolider ses forces et concentrer ses efforts contre le parti communiste chinois, au détriment de la situation en Chine du nord[3]. L'opinion publique chinoise est cependant hostile aux termes de la trêve trop favorables au Japon et trop humiliants pour la Chine. Bien que la trêve établisse une zone tampon démilitarisée, les ambitions territoriales japonaises en Chine restent toujours d'actualité, et le cessez-le-feu est le seul répit jusqu'à la reprise des hostilités en 1937 avec le déclenchement de laseconde guerre sino-japonaise.

Notes et références

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  1. http://www.republicanchina.org/war.htm#Chang-Cheng-Zhi-Zhan Battles of the Great Wall
  2. Fenby 2003,p. 282.
  3. a etbHerbert P. Bix 2000,p. 272.

Bibliographie

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Liens externes

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Source de la traduction

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