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Trédarzec

48° 47′ 15″ nord, 3° 11′ 56″ ouest
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Trédarzec
Trédarzec
La chapelle Saint-Nicolas de Kerhir.
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionBretagne
DépartementCôtes-d'Armor
ArrondissementLannion
IntercommunalitéCommunauté d'agglomération Lannion-Trégor Communauté
Maire
Mandat
Yvon Le Séguillon
2020-2026
Code postal22220
Code commune22347
Démographie
GentiléTrédarzécois, Trédarzécoise
Population
municipale
1 069 hab.(2022en évolution de −1,2 % par rapport à 2016)
Densité92 hab./km2
Géographie
Coordonnées48° 47′ 15″ nord, 3° 11′ 56″ ouest
Altitude59 m
Min. 0 
m
Max. 84 
m
Superficie11,68 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineTréguier
(banlieue)
Aire d'attractionTréguier
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Tréguier
LégislativesCinquième circonscription
Localisation
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Trédarzec
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Trédarzec
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Trédarzec
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Trédarzec
Liens
Site webtredarzec.fr
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Trédarzec[tʁedaʁzɛk] est unecommune française située dans ledépartement desCôtes-d'Armor, enrégionBretagne.

Géographie

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Trédarzec fait partie de la "Presqu’île Sauvage", une appellation touristique regroupant 7 communes (Pleudaniel,Lanmodez, Trédarzec,Pleumeur-Gautier,Lézardrieux,Pleubian etKerbors).

Localisation

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La commune est située sur la rive est duJaudy.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontKerbors,Pleumeur-Gautier etLa Roche-Jaudy.

Carte
Les limites communales de Trédarzec et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deTrédarzec
LeJaudy
Plouguiel
Kerbors
LeJaudy
Tréguier
TrédarzecPleumeur-Gautier
LeJaudy
Minihy-Tréguier
TroguéryPouldouran (désormaisHengoat)

Relief

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Lefinage communal est constitué principalement d'un plateau en pente douce vers l'ouest, atteignant un peu plus de 80 mètres d'altitude à la limite orientale de la commune avecPleumeur-Gautier, une soixantaine de mètres dans la partie centrale du territoire communal (le bourg est vers 60 mètres d'altitude) et s'abaissant à une quarantaine de mètres aux abords du littoral de larive droite duJaudy.

Seul ce littoral est escarpé, formant des falaises échancrées seulement par les vallons encaissés de quelques tous petits cours d'eau (ravins de Pont Bégou à la limite nord de la commune avecKerbors, du Carpont, de Kerdalo, de Traou Meur (juste au sud du Pont Canada) et vallée du Ruisseau du Moulin de Bizien, qui forme uneria annexe de celle du Jaudy, découvrant totalement à marée basse et qui sert de limite communale avec l'ncienne commune dePouldouran [enHengoat désormais] etTroguéry).

Hydrographie

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Pour un article plus général, voirRéseau hydrographique des Côtes-d'Armor.

La commune est située dans lebassin Loire-Bretagne. Elle est drainée par le Jaudy et le Moulin de Bizien[1],[Carte 1].

LeJaudy, unfleuve côtier d'une longueur de 48 km, prend sa source dans la commune deTréglamus et se jette dans laManche en limite dePlouguiel et deKerbors, après avoir traversé13 communes[2]. Saria sépare notamment Trédarzec de Tréguier.

Le Ruisseau duMoulin de Bizien est un petit cours d'eau, d'une longueur de 11 km qui prend sa source dans la commune dePloëzal et se jette dans leJaudy ; il sépare Trédarzec etTroguéry[3].

Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Trédarzec[Note 1].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de la Bretagne etClimat des Côtes-d'Armor.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[7]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de11,3 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de0,6 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 779 mm, avec 13,7 jours de précipitations en janvier et 6,9 jours en juillet[4]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune deLa Roche-Jaudy à 6 km àvol d'oiseau[10], est de11,8 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 887,1 mm[11],[12]. La température maximale relevée sur cette station est de37,2 °C, atteinte le ; la température minimale est de−8,5 °C, atteinte le[Note 2].

Pour afficher une liste d’indicateurs climatiques caractérisant la commune aux horizons 2030, 2050 et 2100 et pouvoir ainsi s'adapter aux changements climatiques, entrer son nom dans Climadiag-commune[13], un site de Météo-France élaboré à partir des nouvellesprojections climatiques de référence DRIAS-2020.

Paysages et habitat

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Sauf le bourg et les villages de Traou Meur et de Canada, l’habitat rural est dispersé en de nombreux écarts ; la commune compte 17 fontaines et 28 puits[14]. Les restes de nombreuxroutoirs parsèment le territoire communal, rappelant son passélinier.

La commune a conservé son caractère rural en dépit de la proximité de la ville de Tréguier ; une modeste périurbanisation existe toutefois aux alentours du bourg, traditionnellement d'importance modeste, principalement en direction de Traou Meur et de Crec'h Urustal.

Le littoral est quasi inhabité en raison des falaises d'une quarantaine de mètres de dénivelé qui dominent la rive droite du Jaudy, sauf en de rares endroits (installations piscicoles du Carpont, abords du pont Canada)/

Transports

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La commune est traversée par la D 786 (ancienneRoute nationale 786 déclassée), axe routier est-ouest venant côté est dePaimpol viaLézardrieux et se dirigeant côté ouest versTréguier (leJaudy est traversé par lePont Canada) et, au-delà,Lannion. Le bourg de Trédarzec, légèrement à l'écart de cet axe routier, n'est desservi que par des routes secondaires (D 20 et D 70 principalement).

Lesentier de grande randonnéeGR34 traverse la partie nord-ouest de la commune, y entrant par le pont Canada ; il longe un temps le littoral du côté de Beg Mezéven et quitte la commune au niveau du vallon de Pont Bégou.

Urbanisme

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Typologie

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Au, Trédarzec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Tréguier, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tréguier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].

La commune, bordée par l'estuaire duJaudy, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[21].

Occupation des sols

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L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (2,5 %), forêts (2,2 %), eaux maritimes (0,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Toponymie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesTredarzec en 1330,Trederzaco en 1330,Trederzec en 1407,Tredarzec auXVe siècle[23].

Trédarzec vient de l’ancien bretontreb (village) et detarz (« éclat, fracas, crevasse, éruption, jaillissement »)[24].

Histoire

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Antiquité

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Des débris de tuiles et de briques au village du Cosquer témoignent d'une occupation romaine du territoire.

Moyen Âge

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La paroisse de Trédarzec est issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive dePleumeur-Gautier[25]. Trédarzec fait historiquement partie duTrégor.

Saint Autrom (ou Vautrom), abbé d'origine irlandaise, se fixa à Trédarzec auhaut Moyen Âge, on ignore quel siècle précisément[26]. La chapelle Saint-Votrom lui est dédiée.

Trédarzec est mentionné commeparoisse dès 1330 dans le procès encanonisation desaint Yves sous les noms de Trederzacum, Tredarzacum ou Trédarzec.

La famille de Kerdérien fut une famille noble de Trédarzec[27]

L'histoire de Kerhir remonte au début duXVe siècle. Les premiers habitants identifiés sont les Trolong; ils étaient considérés comme fondateurs de l'église de Trédarzec, avec les privilèges afférents.

Les Templiers et les Hospitaliers

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LesTempliers vécurent au village du Cosquer et lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem y créèrent uneléproserie.

Temps modernes

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En 1589 la ville deTréguier est prise par desLigueurs : « un grand nombre d'hommes que l'on disoit estre de l'Isle de Bréhat et desparouesses de Tredarzou (Trédarzec),Ploermur,Pleudaniel,Pleubihan,Lanmodez et autres parouesses » écrit un témoin oculaire[28].

Meuble desacristie duXVIe siècle provenant de l'église de Trédarzec (revueL'Art pour tous).

Selon uneordonnance deLouis XV datant de 1759 laparoisse de Trédarzec doit fournir 15 hommes et payer 98livres pour la défense des côtes de Bretagne,[29].

Carte de Cassini de la paroisse de Trédarzec et de ses environs (1790).

Jean-Baptiste Ogée décrit ainsi Trédarzec en 1778 :

« Trédarzec ; sur une hauteur ; à une demi-lieue à l'Est deTréguier, sonévêché et sasubdélégation ; et à 3 lieues deRennes. Cetteparoisseressortit àLannion, et compte 1 300 communiants[Note 5] : lacure est présentée par leChapitre de Tréguier. Ce territoire, borné par laRivière de Tréguier et arrosé de plusieurs petits ruisseaux, offre à la vue des campagnes riches et bien cultivées. Parlettres, données à Paris au mois d'avril 1579, le roiHenri III accorda à François de Kerouzi, sieur de Quérir, unefoire, qui doit se tenir tous les ans à la chapelle de Saint-Nicolas, dans cette paroisse, avec tous les privilèges dont jouissent les autres seigneurs des environs qui ont des foires. Les maisons nobles du lieu sont le Bot , Kerino, la Chapponière, Kervazec, Kervaëc, Kerantrez, Kerderien, Kergroas, Kerguezec, Kerhir, et le Verfer[30]. »

Dieuleveut, médecin à Tréguier, écrit en 1787 : «J'ai vu dans la paroisse de Trédarzec de pauvres malades traînant leurs corps desséchés, empreints des stigmates de la maladie à laquelle ils venaient d'échapper et du cachet de la misère, pire peut-être que le mal lui-même, demander le pain qu'ils n'ont pas. Quelques-uns m'ont dit: «Laissez-nous mourir par le mal, s'il faut mourir par la faim ; la mort sera plus courte ». La paroisse, jusqu'à ce moment, faisait un fonds annuel de 40 écus pour une aumône en pain qu'elle vient de faire cesser, lafabrique, épuisée, ne pouvant plus la continuer »[31].

L'oratoire de Saint-Yves-de-Vérité

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En raison du saccage de lacathédrale Saint-Tugdual de Tréguier en 1793, le culte deSaint-Yves-de-Vérité se déplaça dans la commune voisine de Trédarzec, au lieu-ditPors-Bihan, où se trouvait un petitoratoire, dédié initialement à saint Sul (un saint inconnu, dont le nom provient sans doute d'un ancien culte solaire), patron de la paroisse.

L'oratoire deSaint-Yves-de-Vérité à Trédarzec en 1879 (dessin deLouis-Marie Faudacq publié en 1909 dansLe Fureteur breton).

« Lorsque l'on s'estimait victime d'une injustice, on allait trouver dans cet oratoire celui que l'on nommait Saint-Yves-de-Vérité ("Sant-Erwan-ar-Wirionez"), représentée ce lieu par sa statue. L'objectif était de vouer à la mort celui que l'on accusait d'un tort dont on n'avait pu obtenir réparation. (...) On faisait Saint-Yves-de-Vérité juge de la querelle., mais il fallait être sur de son bon droit. Si l'accusation était fausse, le sort se retournait contre l'accusateur qui séchait sur pied au bout de neuf mois »[32].

Article détaillé :Saint-Yves-de-Vérité.

En 1879, sur ordre des autorités religieuses, le curé de Trédarzec fit abattre l'oratoire, afin de faire cesser ces pratiques impies. Les pierres de l' oratoire furent transportées en 1896 sur l'île Illiec et servirent à restaurer les maisons d'Ambroise Thomas, deCharles Lindbergh et de la famille Heidsieck[33]. La statue de Saint-Yves-de-Vérité fut brûlée en 1920 au monastère des Augustines de Tréguier.

  • La statue de Saint-Yves-de-Vérité provenant de l'ancien oratoire de Trédarzec.
    La statue de Saint-Yves-de-Vérité provenant de l'ancien oratoire de Trédarzec.

LeXIXe siècle

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UneOrdonnance du Roi datée du autorise une donation faite à lafabrique de Trédarzec afin que celle-ci puisse être utilisée comme chapelle de secours[34] ; une autre Ordonnance du Roi, datée du, accepte la donation de la chapelle de Traou-Meur et de ses dépendances à la fabrique de Trédarzec afin que celle-ci puisse également être utilisée comme chapelle de secours[35]. Le l'ancienne église, qui menaçait ruine, fut détruite par un ouragan ; une nouvelle église fut construite en 1837-1838[25].

Plan cadastral de la commune de Trédarzec (tableau d'assemblage, 1828).

Le, vers deux ou trois heures de l'après-midi, se déroula entrePleumeur-Gautier et Trédarzec, aux confins des deux paroisses, un combat depomme de discorde (une peau de veau remplie de cendre et bien frottée de graisse) ; elle fut lancée d'un point haut, probablement un arbre). À sa seule vue les gars de Trédarzec sautèrent comme des furieux sur ceux de Pleumeur-Gautier et le combat commença : ce fut un pêle-mêle affreux, certains étant foulés au pied ; le combat a duré quatre heures,800 personnes au moins y ont pris part ; ä la fin deux corps inanimés, des blessés graves que l'on désespère de sauver. Les trophées de la victoire furent visibles dans une auberge de Trédarzec[36].

A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Trédarzec en 1853 :

« Trédarzec :commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale. (..) Principaux villages : Saint-Vatron, Pont-Bégou, Le Carpont, Kerilis, Kervoisin, Kervoern, Kerhervy, Kerquiniou, Kerbellec, Kervengant, Poul-ar-Fantan, Pors-Bihan, Kernavarec, Sainte-Marguerite, Traoumeur, Paimpol, Kerbiguet, Kerberennes, Le Cosquer, Saint-Nicolas, Keredern, Trohadiou, Pen-ar-Parcou, couvent Mevello. Maison importante : château de Kerhir. Superficie totale 1 166 hectares 35 ares, dont (..) terres labourables 892 ha, prés et pâturages 37 ha, bois 27 ha, landes et incultes 94 ha, étangs 2 ha (..). Moulins : 7 (à eau, du Verger, de Launay, Duault, Kerguezec, Lescop, de Marée, du Carpont. Il y a, en outre de l'église, les chapelles de Traonmeur, de Sainte-Marguerite et de Saint-Lévias.foire le samedi avant le troisième dimanche de septembre. Géologie : rochesfeldspathiques au sud, dans le resteschistes modifiés par ces mêmes roches. On parle lebreton[37]. »

En 1856Napoléon III rétrocède à un négociant de Tréguier, Le Goaster, environ5 ha dudomaine public maritime dans l'anse de Traou Meur afin de lui permettre de construire unmoulin à marée[38].

En 1860 le maire de Trédarzec interdit dans sa commune la représentation d'Huon de Bordeaux, une pièce de théâtre enbreton à thème profane[39].

Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Trédarzec possède une école de garçons ayant68 élèves et une de filles en ayant 20, que « son territoire est accidenté dans les parties sud et ouest, plat et uni au nord et à l'est. Il est assez bien boisé et planté de pommiers ; ses terres sont bonnes, bien cultivées et productives », que « l'église, sous le vocable desaint Pierre, a été reconstruite en 1837 » et qu'« il existe en Trédarzec 7 chapelles, toutes modernes, à l'exception de celle de Saint-Nicolas, qui dépendait du château de Kerhir, le seul des anciens manoirs qui ait été restauré et ait conservé son caractère primitif »[40].

Yves Moreau, né à Trédarzec en 1846, futzouave pontifical entre mars 1868 et juin 1869 ; il participa ensuite à laGuerre de 1870 et fut tué à l'ennemi àSedan le[41]. Yves Garel, né le à Trédarzec fut gravement blessé pendant cette même guerre, une balle lui ayant traversé un poumon[42].

Ernest Renan dans son ouvrageSouvenirs d'enfance et de jeunesse (publié en 1883) évoque le village de Trédarzec et le manoir de Kermelle qui en dépendait à travers le récit d'une histoire d'amour qui finit très tristement.

Il décrit le vieux noble qui habitait ce manoir vers le milieu duXIXe siècle : « Un beau vieillard, grand et vigoureux comme un jeune homme (…). Il portait les cheveux longs relevés par un peigne, et ne le laissait tombe que le dimanche quand il allait communier. Je le vois encore (…), sérieux, grave, un peu triste, car il était presque seul de son espèce. Cette petite noblesse de race avait disparu en grande partie ; les autres étaient venus se fixer à la ville depuis longtemps. Toute la contrée l'adorait. Il avait un banc à part à l'église ; chaque dimanche, on l'y voyait assis au premier rang des fidèles, avec son ancien costume et ses gants de cérémonie, qui lui montaient presque jusqu'au coude. Au moment de la communion, il prenait par le bas duchœur, dénouait ses cheveux, déposait ses gants sur une petitecrédence préparée pour lui près dujubé, et traversait le chœur, seul, sans perdre une ligne de sa haute taille. Personne n'allait communier que quand il était de retour à sa place et qu'il avait achevé de remettre ses gantelets. Il était très pauvre, mais il le dissimulait par devoir d'état. (…) ».

On a souvent voulu voir le manoir du Carpont comme celui ayant servi de modèle à Renan. Cependant contrairement au récit, les propriétaires de ce manoir ne l'occupaient plus au moment présumé des faits[43]. C'est probablement à la suite de la publication d'un conte d'Anatole Le Braz La maison du "Broyeur de lin" en 1901[44] qu'est née cette version. Le conteur se met en scène débarquant du bac de Pors-Bihan, cheminant au hasard et découvrant fortuitement, aidé par une laveuse, la demeure del'homme au lin, celui à qui tout le pays était redevable de la prospérité née de la culture du lin qu'il avait initiée. Joseph Marie Fidèle Cillart, chevalier de Saint-Louis châtelain de Kerhir et y résidant dans la première moitié duXIXe siècle est proche par de nombreux aspects du personnage de Renan[45].

Dans la nuit du 13 au des portraits duduc d'Orléans[Note 6], entourés de liserés tricolores et portant l'inscription : « Vive le duc d'Orléans ! » furent apposés en grand nombre sur les murs deTréguier, deLa Roche-Derrien et des communes avoisinantes, dont Trédarzec ; la population a fait un très bon accueil à cette manifestation de propagande royaliste, écrit le journalLe Courrier de l'Aude[46].

Un décret du Président de la République en date du autorise la création d'unbureau de bienfaisance dans la commune de Trédarzec[47].

Albert Clouard écrit en 1892 qu'« à Trédarzec l'on invoque les saints évêques Sul et Levias[Note 7] pour la guérison des enfantsrachitiques et languissants[48].

L'Arbre de la liberté de Trédarzec fut broyé par la foudre le[49].

LeXXe siècle

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La Belle Époque

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Le une représentation enbreton d'une comédie deFrançois JaffrennouAr bourc'his lorc'luz ("Le bourgeois vaniteux"), avec la participation deThéodore Botrel et de plusieurs bardes bretons, réunit une foule considérable à Trédarzec[50].

Une première tentative d'inventaire des biens d'église ayant échoué, les portes de l'église de Trédarzec restaient depuis fermées et gardées, ne s'ouvrant que pour les cérémonies religieuses , mais le dimanche, « jour dupardon, deux gendarmes rodaient au bourg, sous prétexte de maintenir l'ordre. Profitant d'un moment propice, ils se précipitèrent dans l'église, suivis aussitôt par lepercepteur deLézardrieux », qui procéda à l'inventaire[51].

La création d'un bureau de facteur-receveur des postes est autorisée à Trédarzec en novembre 1906[52].

En 1907 la coupe dugoémon eut lieu le lundi 14 janvier ; « le travail a été favorisé par le beau temps et la récolte a été satisfaisante. Tout s'est bien passé et on ne signale aucun incident »[53]. Cette tradition a perduré longtemps : le journalLa Dépêche de Brest du annonce par exemple que la coupe du goémon de rive aura lieu le[54].

Lepardon du à Trédarzec est ainsi décrit par le journalL'Ouest-Éclair : « Une foule de promeneurs deTréguier et des environs s'est rendue dimanche au pardon de Trédarzec. Plusieurs baraques foraines s'étaient installées sur la place du bourg et durent faire une bonne recette, ainsi que les divers débits de boisson qui, par la chaleur quasi estivale de la journée, regorgaient de consommateurs »[55].

Trédarzec à la Belle Époque

Le « la rivière, grossie par la marée, a débordé, et plusieurs maisons ont été envahies par les eaux. La Place du Marché est changée en lac »[56].

La Première Guerre mondiale

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Article relatant la pénurie de pain à Trédarzec en avril 1918 (JournalLe Nouvelliste de Bretagne).

Lemonument aux morts de Trédarzec porte les noms de54 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale ; par exemple François Benech, marin mort lors du naufrage ducuirasséBouvet le ; Eugène Le Diouris, mort le lors du naufrage ducuirasséSuffren ; Yves Magueur, mort le lors du naufrage dutorpilleur 317 àDunkerque ; François Adam, marin sue lecroiseur cuirasséGloire, mort (de maladie) le àNew-Yok[57]. Sur les 39 cités sur le livre d'or du ministère des pensions, 5 sont morts enBelgique en 1914 ou 1915 (dont Yves André, François Daniel et Jean Le Bescond àLangemarck, Charles Guyomarch àZuidschote et Olivier Guyomarch àBoezinge) ; Jean Lanlo est mort en captivité enAllemagne ; les autres sont morts sur le sol français[58].Le monument aux morts de Trédarzec porte à son sommet la statue en fonte d'unpoilu avec une couronne de laurier dans sa main droite et son fusil dans la gauche. Cette statue est placée sur un pilier commémoratif engranite orné d'unepalme et d'uneCroix de guerre ; il porte deux inscriptions : "AUX ENFANTS DE TRÉDARZEC MORTS POUR LA FRANCE" et, enbreton, "LEUN A C'HENED, A YAOUANKIZ INT ZO MARO'VIT AR FRANKIZ CANT OC'H EVOR MIROMP'N HON CHREIZ KARANTE FRANS, KARANTE BREIZ"[59].

Le monument aux morts
  • Embase bilingue français- breton.
    Embase bilingue français- breton.
  • Statue du soldat victorieux placée au sommet du monument.
    Statue du soldat victorieux placée au sommet du monument.
  • Inscription en langue bretonne à la base du monument.
    Inscription en langue bretonne à la base du monument.

L'Entre-deux-guerres

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En 1921 débute la construction parLouis Harel de la Noë duviaduc sur le Jaudy mis en service en 1924 en même temps que laligne ferroviaire de Tréguier à Paimpol. Ce viaduc fut détruit en 1944 et sa tentative de reconstruction en 1947 échoua, la ligne ferroviaire fermant définitivement en 1950[60].

  • Le clocher de l'église et le cimetière de l'enclos paroissial vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).
    Leclocher de l'église et lecimetière de l'enclos paroissial vers 1925 (carte postaleÉmile Hamonic).
  • Vue intérieure de l'église Saint-Pierre vers 1925 (carte postale Émile Hamonic).
    Vue intérieure de l'église Saint-Pierre vers 1925 (carte postaleÉmile Hamonic).
  • La minoterie de Traou Meur et le Pont Canada sur le Jaudy (carte postale).
    La minoterie de Traou Meur et le Pont Canada sur le Jaudy (carte postale).
  • Le Pont Canada sur le Jaudy (carte postale).
    Le Pont Canada sur le Jaudy (carte postale).
  • Le viaduc ferroviaire sur le Jaudy (carte postale).
    Le viaduc ferroviaire sur le Jaudy (carte postale).
  • Annonce immobilière de la vente du Moulin du Verger, qui servait au teillage du lin (journal L'Ouest-Éclair du 26 octobre 1919).
    Annonce immobilière de la vente du Moulin du Verger, qui servait au teillage du lin (journalL'Ouest-Éclair du).

La culture et le travail dulin était encore pratiqué à Trédarzec comme l'illustre l'incendie d'un atelier deteillage et d'un magasin contenant 17 000 kilos de lin à Traou-Meur le[61].

La Seconde Guerre mondiale

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Le monument aux morts de Trédarzec porte les noms de18 personnes mortes pour la France pendant laSeconde Guerre mondiale ; parmi eux trois résistants : Jean André, déporté le depuisCompiègne versBuchenwald, mort le aucamp de concentration de Dora ; Joseph L'Anthoen, déporté d'abord aucamp de concentration de Natzweiler-Struthof, mort le au camp de concentration deBuchenwald et Jean Le Peuch, mort aucamp de concentration de Bergen-Belsen. Trois marins au moins : Yves Tréveur,premier maître à bord duchalutier arméHenri-Guégan, qui sauta sur une mine le dans les bouches de l'Escaut ; Jean Le Rhun, matelot canonnier à bord ducuirasséBretagne, victime de l'attaque anglaise de Mers el-Kébir le et Yves Lamezec,quartier-maître électricien à bord du chalutier arméVikings desForces navales françaises libres coulé le au large deSaïda (Liban) par le sous-marin allemandU-81. Pierre Le Chalony,lieutenant au155e régiment d'infanterie, fut tué à l'ennemi le àHaudainville (Meuse) lors de laDébâcle[57].

L'après Seconde Guerre mondiale

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Un soldat originaire de Trédarzec est mort pendant laguerre d'Indochine (Marcel Morvan) et deux pendant laguerre d'Algérie (E. Callennec et Jean Nicol). Deux autres sont morts pour la France, l'un en 1953 (René Terrien), l'autre en 1954 (René Derval), sans autre précision[57].

Une entreprise d'aquaculture (notamment d'élevage deturbots), dénommée "France-Turbot", a été créée sur le site du moulin du Carpont en bordure du Jaudy ; elle fonctionnait en 1999[62].

Politique et administration

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Liste des maires

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L'articlehistoire des maires de France retrace l'évolution des modalités d'élection ou de nomination desmaires de la commune.
Liste des maires successifs[63]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Liste des maires de 1800 à 1945
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
Les données manquantes sont à compléter.
1790 Le Dû[Note 8] Tisserand.
1792 Corlouër  
1793 Le Berre  
septembre 1800janvier 1808Guillaume Le Berre[Note 9]  
janvier 18081815Charles Le Bever[Note 10] Cultivateur. Propriétaire.
1815juin 1824
(décès)
François Lanier(1757-1824) Propriétaire
18241829
(révocation)
François Le Bever[Note 11] Propriétaire. Cultivateur.
18291830Yves Feutren[Note 12] Cultivateur.
1830septembre 1843
(décès)
Charles Le Bever Déjà maire entre 1808 et 1815. Cultivateur, rentier
Conseiller d'arrondissement(1833 → 1939).
18431847Guillaume Le Guével[Note 13] Cultivateur.
1847février 1865
(décès)
Yves Le Bever[Note 14] Cultivateur. Propriétaire.
18651869Charles Marie Le Bever[Note 15] Propriétaire. Cultivatur. Fils de Charles Le Bever, maire à 2 reprises entre 1808 et 1815 et entre 1830 et 1843.
18691876Yves Marie Nouël de Kerangué[Note 16] Cultivateur.
1876mai 1896Guillaume Guyomarch[Note 17] Cultivateur. Fervent défenseur de la laïcité[64]. Fait officier duMérite agricole en 1897.
mai 1896décembre 1919Charles Marie Garel[Note 18] Propriétaire exploitant.
décembre 19191924
(démission)
Yves Jézequel Administrateur des colonies.Sénateur des Côtes-du-Nord entre 1948 et 1959.
1924mai 1925François Gautier  
mai 1925juillet 1941
(décès)
François Le Coz[Note 19] Cultivateur.
octobre 1941[65]1945Armand Perrot Ancien adjoint au maire
Nommé par arrêté préfectoral.
 
19451951
(démission)
Louis Boulc'h[Note 20]RPFCultivateur[66].
1951mai 1953Yves Le Carvennec[Note 21] Tanneur.
mai 1953mars 1954
(démission)
Charles Le Noan[Note 22] Retraité.Résistant pendant laSeconde Guerre mondiale.
mars 1954février 1955Paul Gratiet[Note 23] Cultivateur
février 1955mars 1959Yves Le Carvennec Tanneur. Déjà maire entre 1951 et 1953.
mars 1959mars 1965Paul Gratiet Cultivateur. Déjà maire entre 1954 et 1955.
mars 1965mars 1977Yves Le Carvennec Déjà maire entre 1951 et 1953 et entre 1955 et 1959. Ancien tanneur
Chevalier des Palmes académiques (1977)
mars 1977mars 1989Yves Le Coz[Note 24] Cultivateur, maire honoraire.
mars 1989juin 1995Jean-Claude Le Marer[67] Entrepreneur en maçonnerie
Premier adjoint au maire(1977 → 1989)
juin 1995mars 2008Jean-Pierre Briant[68]DVDCadre bancaire
Président de laCC de la Presqu'île de Lézardrieux(2001)
mars 2008en coursYvon Le Séguillon[69]DVGRetraité de la fonction publique

Jumelages

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Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[73].

En 2022, la commune comptait 1 069 habitants[Note 25], en évolution de −1,2 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
1 3871 4731 5601 6121 6071 6351 6251 6441 619
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
1 5531 5781 5661 6451 6391 6241 5121 4271 411
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
1 3651 3851 4021 3011 2911 2181 2091 1811 231
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200420062009
1 1911 1289971 0581 0239991 0561 0731 117
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
201420192022------
1 0961 0601 069------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[74] puisInsee à partir de 2006[75].)
Histogramme de l'évolution démographique

Lieux et monuments

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  • Lesjardins de Kerdalo, sur la commune de Trédarzec, ont obtenu le label « Jardin remarquable » en 2005 et ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 2007. Ces jardins, dans un domaine vallonné de18 hectares situé sur larive droite duJaudy, ont été aménagés à partir de 1965 par Peter Wolkonsky.
Les jardins de Kerdalo et le manoir
  • Plan des Jardins de Kerdalo.
    Plan des Jardins de Kerdalo.
  • Le manoir de Kerdalo vu depuis le jardin.
    Le manoir de Kerdalo vu depuis le jardin.
  • Vue d'ensemble des jardins et du manoir.
    Vue d'ensemble des jardins et du manoir.
  • Vue partielle des jardins.
    Vue partielle des jardins.
  • Le bassin avec son escalier d'eau.
    Le bassin avec son escalier d'eau.
  • Grotte italienne entourée de Gunnera manicata.
    Grotte italienne entourée deGunnera manicata.
  • Mur de la grotte orné de sirènes en coquillages
    Mur de la grotte orné de sirènes en coquillages
  • L'étang.
    L'étang.
  • Le manoir de Kerdalo.
    Le manoir de Kerdalo.
  • Le colombier de Kerdalo.
    Lecolombier de Kerdalo.
Article détaillé :Jardins de Kerdalo.
  • L'église Saint-Pierre vue de l'ouest.
    L'église Saint-Pierre vue de l'ouest.
  • L'église Saint-Pierre vue du sud et le calvaire.
    L'église Saint-Pierre vue du sud et lecalvaire.
  • Le calvaire près de l'église : vue d'ensemble.
    Le calvaire près de l'église : vue d'ensemble.
  • Le calvaire près de l'église : partie sommitale.
    Le calvaire près de l'église : partie sommitale.
  • Le calvaire près de l'église : embase.
    Le calvaire près de l'église :embase.
La chapelle Saint-Nicolas de Kerhir
  • La façade.
    La façade.
  • Vue du côté sud.
    Vue du côté sud.
  • Vue de l'arrière de la chapelle.
    Vue de l'arrière de la chapelle.
  • Détail de la rosace avec le bas-relief de saint Nicolas.
    Détail de la rosace avec lebas-relief desaint Nicolas.
  • Détail du bas-relief de saint Nicolas.
    Détail du bas-relief de saint Nicolas.
  • Détail du blason (très érodé, presque illisible).
    Détail dublason (très érodé, presque illisible).
  • La chapelle Saint-Votrom et son calvaire.
    La chapelle Saint-Votrom et son calvaire.
  • Chapelle de Traou Meur : le tableau des martyrs.
    Chapelle de Traou Meur : le tableau des martyrs.
Article détaillé :Pont Canada.

Personnalités liées à la commune

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Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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La chapelle Saint-Votrom

Notes et références

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Notes

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  1. Les ruisseaux intermittents sont représentés en traits pointillés.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  4. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  5. Personnes en âge de communier.
  6. Le duc d'Orléans était le prétendantorléaniste au trône de France.
  7. Ces deux saints sont totalement inconnus.
  8. Probablement Joseph Le Dû, né le à Trédarzec, décédé le à Trédarzec
  9. Guillaume Le Berre, né le, décédé le à Trédarzec.
  10. Charles Le Bever, né le à Trédarzec, décédé le à Trédarzec.
  11. François Le Bever, né le à Trédarzec, décédé le à Trédarzec.
  12. Yves Feutren, né le àPleumeur-Gautier, décédé le à Trédarzec.
  13. Guillaume Le Guével, né le àPleubian, décédé le à Trédarzec.
  14. Yves Le Bever, né le à Trédarzec, décédé le à Trédarzec.
  15. Charles Marie Le Bever, né le 18 fructidor an IX () à Trédarzec, décédé le à Trédarzec.
  16. Yves Marie Nouel de Kerangué, né le àPleubian, décédé le à Trédarzec.
  17. Guillaume Guyomarch, né le à Trédarzec, décédé le à Trédarzec.
  18. Charles Marie Garel, né le à Trédarzec, décédé le à Trédarzec.
  19. François Le Coz, né le àKerbors, décédé le à Trédarzec.
  20. Louis Boulch, né le àLannion, décédé le à Trédarzec.
  21. Yves Le Carvennec, né le à Trédarzec, décédé le à Saint-Brieuc.
  22. Charles Le Noan, né le à Trédarzec, décédé en 1982.
  23. Paul Gratiet, né le àPleumeur-Gautier, décédé le à Trédarzec.
  24. Yves Le Coz, né le à Trédarzec, décédé le àTréguier.
  25. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

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  1. « Réseau hydrographique de Trédarzec » surGéoportail(consulté le 1 mai 2025).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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  2. Sandre, « Le Jaudy ».
  3. Sandre, « Le Moulin de Bizien ».
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  5. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012,lire en ligne, consulté le)
  6. « Le climat en France hexagonale et Corse. », surmeteofrance.com(consulté le)
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  8. « Réglementation environnementale RE2020 », surecologie.gouv.fr,(consulté le)
  9. « Répartition des départements par zone climatique »[PDF], surecologie.gouv.fr(consulté le)
  10. « Orthodromie entre Trédarzec et La Roche-Jaudy », surfr.distance.to(consulté le).
  11. « Station Météo-France « Pommerit-Jaudy », sur la commune de La Roche-Jaudy - fiche climatologique - période 1991-2020. », surobject.files.data.gouv.fr/meteofrance/(consulté le)
  12. « Station Météo-France « Pommerit-Jaudy », sur la commune de La Roche-Jaudy - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le)
  13. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surMétéo-France,(consulté le)
  14. « Présentation de la commune de Trédarzec », surpatrimoine.bzh,(consulté le).
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  18. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Tréguier », surinsee.fr(consulté le).
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v ·m
Plus de 15 000 habitants
Plus de 3 500 habitants
Moins de 3 500 habitants
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