Lefinage communal est constitué principalement d'un plateau en pente douce vers l'ouest, atteignant un peu plus de 80 mètres d'altitude à la limite orientale de la commune avecPleumeur-Gautier, une soixantaine de mètres dans la partie centrale du territoire communal (le bourg est vers 60 mètres d'altitude) et s'abaissant à une quarantaine de mètres aux abords du littoral de larive droite duJaudy.
Seul ce littoral est escarpé, formant des falaises échancrées seulement par les vallons encaissés de quelques tous petits cours d'eau (ravins de Pont Bégou à la limite nord de la commune avecKerbors, du Carpont, de Kerdalo, de Traou Meur (juste au sud du Pont Canada) et vallée du Ruisseau du Moulin de Bizien, qui forme uneria annexe de celle du Jaudy, découvrant totalement à marée basse et qui sert de limite communale avec l'ncienne commune dePouldouran [enHengoat désormais] etTroguéry).
Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat océanique franc, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[4]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[5]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique[6]. Parallèlement l'observatoire de l'environnement en Bretagne publie en 2020 un zonage climatique de la région Bretagne, s'appuyant sur des données de Météo-France de 2009. La commune est, selon ce zonage, dans la zone « Littoral doux », exposée à un climat venté avec des étés cléments[7]. Elle est en outre dans lazone H2a au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[8],[9].
Sauf le bourg et les villages de Traou Meur et de Canada, l’habitat rural est dispersé en de nombreux écarts ; la commune compte 17 fontaines et 28 puits[14]. Les restes de nombreuxroutoirs parsèment le territoire communal, rappelant son passélinier.
La commune a conservé son caractère rural en dépit de la proximité de la ville de Tréguier ; une modeste périurbanisation existe toutefois aux alentours du bourg, traditionnellement d'importance modeste, principalement en direction de Traou Meur et de Crec'h Urustal.
Le littoral est quasi inhabité en raison des falaises d'une quarantaine de mètres de dénivelé qui dominent la rive droite du Jaudy, sauf en de rares endroits (installations piscicoles du Carpont, abords du pont Canada)/
La commune est traversée par la D 786 (ancienneRoute nationale 786 déclassée), axe routier est-ouest venant côté est dePaimpol viaLézardrieux et se dirigeant côté ouest versTréguier (leJaudy est traversé par lePont Canada) et, au-delà,Lannion. Le bourg de Trédarzec, légèrement à l'écart de cet axe routier, n'est desservi que par des routes secondaires (D 20 et D 70 principalement).
Lesentier de grande randonnéeGR34 traverse la partie nord-ouest de la commune, y entrant par le pont Canada ; il longe un temps le littoral du côté de Beg Mezéven et quitte la commune au niveau du vallon de Pont Bégou.
Au, Trédarzec est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[15].Elle appartient à l'unité urbaine de Tréguier, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[16],[17]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Tréguier, dont elle est une commune de la couronne[Note 3],[17]. Cette aire, qui regroupe2 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[18],[19].
La commune, bordée par l'estuaire duJaudy, est également une commune littorale au sens de la loi du, diteloi littoral[20]. Des dispositions spécifiques d’urbanisme s’y appliquent dès lors afin de préserver les espaces naturels, les sites, les paysages et l’équilibre écologique dulittoral, tel le principe d'inconstructibilité, en dehors des espaces urbanisés, sur la bande littorale des 100 mètres, ou plus si leplan local d’urbanisme le prévoit[21].
L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (89,9 % en 2018), en diminution par rapport à 1990 (90,9 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (53,8 %), zones agricoles hétérogènes (36 %), zones urbanisées (5,1 %), eaux continentales[Note 4] (2,5 %), forêts (2,2 %), eaux maritimes (0,3 %)[22]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).
La paroisse de Trédarzec est issue du démembrement de la paroisse de l'Armorique primitive dePleumeur-Gautier[25]. Trédarzec fait historiquement partie duTrégor.
Saint Autrom (ou Vautrom), abbé d'origine irlandaise, se fixa à Trédarzec auhaut Moyen Âge, on ignore quel siècle précisément[26]. La chapelle Saint-Votrom lui est dédiée.
Trédarzec est mentionné commeparoisse dès 1330 dans le procès encanonisation desaint Yves sous les noms de Trederzacum, Tredarzacum ou Trédarzec.
La famille de Kerdérien fut une famille noble de Trédarzec[27]
Selon uneordonnance deLouis XV datant de 1759 laparoisse de Trédarzec doit fournir 15 hommes et payer 98livres pour la défense des côtes de Bretagne,[29].
Carte de Cassini de la paroisse de Trédarzec et de ses environs (1790).
« Trédarzec ; sur une hauteur ; à une demi-lieue à l'Est deTréguier, sonévêché et sasubdélégation ; et à 3 lieues deRennes. Cetteparoisseressortit àLannion, et compte 1 300 communiants[Note 5] : lacure est présentée par leChapitre de Tréguier. Ce territoire, borné par laRivière de Tréguier et arrosé de plusieurs petits ruisseaux, offre à la vue des campagnes riches et bien cultivées. Parlettres, données à Paris au mois d'avril 1579, le roiHenri III accorda à François de Kerouzi, sieur de Quérir, unefoire, qui doit se tenir tous les ans à la chapelle de Saint-Nicolas, dans cette paroisse, avec tous les privilèges dont jouissent les autres seigneurs des environs qui ont des foires. Les maisons nobles du lieu sont le Bot , Kerino, la Chapponière, Kervazec, Kervaëc, Kerantrez, Kerderien, Kergroas, Kerguezec, Kerhir, et le Verfer[30]. »
Dieuleveut, médecin à Tréguier, écrit en 1787 : «J'ai vu dans la paroisse de Trédarzec de pauvres malades traînant leurs corps desséchés, empreints des stigmates de la maladie à laquelle ils venaient d'échapper et du cachet de la misère, pire peut-être que le mal lui-même, demander le pain qu'ils n'ont pas. Quelques-uns m'ont dit: «Laissez-nous mourir par le mal, s'il faut mourir par la faim ; la mort sera plus courte ». La paroisse, jusqu'à ce moment, faisait un fonds annuel de 40 écus pour une aumône en pain qu'elle vient de faire cesser, lafabrique, épuisée, ne pouvant plus la continuer »[31].
En raison du saccage de lacathédrale Saint-Tugdual de Tréguier en 1793, le culte deSaint-Yves-de-Vérité se déplaça dans la commune voisine de Trédarzec, au lieu-ditPors-Bihan, où se trouvait un petitoratoire, dédié initialement à saint Sul (un saint inconnu, dont le nom provient sans doute d'un ancien culte solaire), patron de la paroisse.
« Lorsque l'on s'estimait victime d'une injustice, on allait trouver dans cet oratoire celui que l'on nommait Saint-Yves-de-Vérité ("Sant-Erwan-ar-Wirionez"), représentée ce lieu par sa statue. L'objectif était de vouer à la mort celui que l'on accusait d'un tort dont on n'avait pu obtenir réparation. (...) On faisait Saint-Yves-de-Vérité juge de la querelle., mais il fallait être sur de son bon droit. Si l'accusation était fausse, le sort se retournait contre l'accusateur qui séchait sur pied au bout de neuf mois »[32].
En 1879, sur ordre des autorités religieuses, le curé de Trédarzec fit abattre l'oratoire, afin de faire cesser ces pratiques impies. Les pierres de l' oratoire furent transportées en 1896 sur l'île Illiec et servirent à restaurer les maisons d'Ambroise Thomas, deCharles Lindbergh et de la famille Heidsieck[33]. La statue de Saint-Yves-de-Vérité fut brûlée en 1920 au monastère des Augustines de Tréguier.
La statue de Saint-Yves-de-Vérité provenant de l'ancien oratoire de Trédarzec.
UneOrdonnance du Roi datée du autorise une donation faite à lafabrique de Trédarzec afin que celle-ci puisse être utilisée comme chapelle de secours[34] ; une autre Ordonnance du Roi, datée du, accepte la donation de la chapelle de Traou-Meur et de ses dépendances à la fabrique de Trédarzec afin que celle-ci puisse également être utilisée comme chapelle de secours[35]. Le l'ancienne église, qui menaçait ruine, fut détruite par un ouragan ; une nouvelle église fut construite en 1837-1838[25].
Plan cadastral de la commune de Trédarzec (tableau d'assemblage, 1828).
Le, vers deux ou trois heures de l'après-midi, se déroula entrePleumeur-Gautier et Trédarzec, aux confins des deux paroisses, un combat depomme de discorde (une peau de veau remplie de cendre et bien frottée de graisse) ; elle fut lancée d'un point haut, probablement un arbre). À sa seule vue les gars de Trédarzec sautèrent comme des furieux sur ceux de Pleumeur-Gautier et le combat commença : ce fut un pêle-mêle affreux, certains étant foulés au pied ; le combat a duré quatre heures,800 personnes au moins y ont pris part ; ä la fin deux corps inanimés, des blessés graves que l'on désespère de sauver. Les trophées de la victoire furent visibles dans une auberge de Trédarzec[36].
A. Marteville et P. Varin, continuateurs d'Ogée, décrivent ainsi Trédarzec en 1853 :
« Trédarzec :commune formée par l'ancienne paroisse de ce nom ; aujourd'huisuccursale. (..) Principaux villages : Saint-Vatron, Pont-Bégou, Le Carpont, Kerilis, Kervoisin, Kervoern, Kerhervy, Kerquiniou, Kerbellec, Kervengant, Poul-ar-Fantan, Pors-Bihan, Kernavarec, Sainte-Marguerite, Traoumeur, Paimpol, Kerbiguet, Kerberennes, Le Cosquer, Saint-Nicolas, Keredern, Trohadiou, Pen-ar-Parcou, couvent Mevello. Maison importante : château de Kerhir. Superficie totale 1 166 hectares 35 ares, dont (..) terres labourables 892 ha, prés et pâturages 37 ha, bois 27 ha, landes et incultes 94 ha, étangs 2 ha (..). Moulins : 7 (à eau, du Verger, de Launay, Duault, Kerguezec, Lescop, de Marée, du Carpont. Il y a, en outre de l'église, les chapelles de Traonmeur, de Sainte-Marguerite et de Saint-Lévias.foire le samedi avant le troisième dimanche de septembre. Géologie : rochesfeldspathiques au sud, dans le resteschistes modifiés par ces mêmes roches. On parle lebreton[37]. »
En 1860 le maire de Trédarzec interdit dans sa commune la représentation d'Huon de Bordeaux, une pièce de théâtre enbreton à thème profane[39].
Joachim Gaultier du Mottay écrit en 1862 que Trédarzec possède une école de garçons ayant68 élèves et une de filles en ayant 20, que « son territoire est accidenté dans les parties sud et ouest, plat et uni au nord et à l'est. Il est assez bien boisé et planté de pommiers ; ses terres sont bonnes, bien cultivées et productives », que « l'église, sous le vocable desaint Pierre, a été reconstruite en 1837 » et qu'« il existe en Trédarzec 7 chapelles, toutes modernes, à l'exception de celle de Saint-Nicolas, qui dépendait du château de Kerhir, le seul des anciens manoirs qui ait été restauré et ait conservé son caractère primitif »[40].
Yves Moreau, né à Trédarzec en 1846, futzouave pontifical entre mars 1868 et juin 1869 ; il participa ensuite à laGuerre de 1870 et fut tué à l'ennemi àSedan le[41]. Yves Garel, né le à Trédarzec fut gravement blessé pendant cette même guerre, une balle lui ayant traversé un poumon[42].
Ernest Renan dans son ouvrageSouvenirs d'enfance et de jeunesse (publié en 1883) évoque le village de Trédarzec et le manoir de Kermelle qui en dépendait à travers le récit d'une histoire d'amour qui finit très tristement.
On a souvent voulu voir le manoir du Carpont comme celui ayant servi de modèle à Renan. Cependant contrairement au récit, les propriétaires de ce manoir ne l'occupaient plus au moment présumé des faits[43]. C'est probablement à la suite de la publication d'un conte d'Anatole Le Braz La maison du "Broyeur de lin" en 1901[44] qu'est née cette version. Le conteur se met en scène débarquant du bac de Pors-Bihan, cheminant au hasard et découvrant fortuitement, aidé par une laveuse, la demeure del'homme au lin, celui à qui tout le pays était redevable de la prospérité née de la culture du lin qu'il avait initiée. Joseph Marie Fidèle Cillart, chevalier de Saint-Louis châtelain de Kerhir et y résidant dans la première moitié duXIXe siècle est proche par de nombreux aspects du personnage de Renan[45].
Dans la nuit du 13 au des portraits duduc d'Orléans[Note 6], entourés de liserés tricolores et portant l'inscription : « Vive le duc d'Orléans ! » furent apposés en grand nombre sur les murs deTréguier, deLa Roche-Derrien et des communes avoisinantes, dont Trédarzec ; la population a fait un très bon accueil à cette manifestation de propagande royaliste, écrit le journalLe Courrier de l'Aude[46].
Un décret du Président de la République en date du autorise la création d'unbureau de bienfaisance dans la commune de Trédarzec[47].
Albert Clouard écrit en 1892 qu'« à Trédarzec l'on invoque les saints évêques Sul et Levias[Note 7] pour la guérison des enfantsrachitiques et languissants[48].
Le une représentation enbreton d'une comédie deFrançois JaffrennouAr bourc'his lorc'luz ("Le bourgeois vaniteux"), avec la participation deThéodore Botrel et de plusieurs bardes bretons, réunit une foule considérable à Trédarzec[50].
Une première tentative d'inventaire des biens d'église ayant échoué, les portes de l'église de Trédarzec restaient depuis fermées et gardées, ne s'ouvrant que pour les cérémonies religieuses , mais le dimanche, « jour dupardon, deux gendarmes rodaient au bourg, sous prétexte de maintenir l'ordre. Profitant d'un moment propice, ils se précipitèrent dans l'église, suivis aussitôt par lepercepteur deLézardrieux », qui procéda à l'inventaire[51].
La création d'un bureau de facteur-receveur des postes est autorisée à Trédarzec en novembre 1906[52].
En 1907 la coupe dugoémon eut lieu le lundi 14 janvier ; « le travail a été favorisé par le beau temps et la récolte a été satisfaisante. Tout s'est bien passé et on ne signale aucun incident »[53]. Cette tradition a perduré longtemps : le journalLa Dépêche de Brest du annonce par exemple que la coupe du goémon de rive aura lieu le[54].
Lepardon du à Trédarzec est ainsi décrit par le journalL'Ouest-Éclair : « Une foule de promeneurs deTréguier et des environs s'est rendue dimanche au pardon de Trédarzec. Plusieurs baraques foraines s'étaient installées sur la place du bourg et durent faire une bonne recette, ainsi que les divers débits de boisson qui, par la chaleur quasi estivale de la journée, regorgaient de consommateurs »[55].
Article relatant la pénurie de pain à Trédarzec en avril 1918 (JournalLe Nouvelliste de Bretagne).
Lemonument aux morts de Trédarzec porte les noms de54 soldats et marinsmorts pour la France pendant laPremière Guerre mondiale ; par exemple François Benech, marin mort lors du naufrage ducuirasséBouvet le ; Eugène Le Diouris, mort le lors du naufrage ducuirasséSuffren ; Yves Magueur, mort le lors du naufrage dutorpilleur 317 àDunkerque ; François Adam, marin sue lecroiseur cuirasséGloire, mort (de maladie) le àNew-Yok[57]. Sur les 39 cités sur le livre d'or du ministère des pensions, 5 sont morts enBelgique en 1914 ou 1915 (dont Yves André, François Daniel et Jean Le Bescond àLangemarck, Charles Guyomarch àZuidschote et Olivier Guyomarch àBoezinge) ; Jean Lanlo est mort en captivité enAllemagne ; les autres sont morts sur le sol français[58].Le monument aux morts de Trédarzec porte à son sommet la statue en fonte d'unpoilu avec une couronne de laurier dans sa main droite et son fusil dans la gauche. Cette statue est placée sur un pilier commémoratif engranite orné d'unepalme et d'uneCroix de guerre ; il porte deux inscriptions : "AUX ENFANTS DE TRÉDARZEC MORTS POUR LA FRANCE" et, enbreton, "LEUN A C'HENED, A YAOUANKIZ INT ZO MARO'VIT AR FRANKIZ CANT OC'H EVOR MIROMP'N HON CHREIZ KARANTE FRANS, KARANTE BREIZ"[59].
Vue intérieure de l'église Saint-Pierre vers 1925 (carte postaleÉmile Hamonic).
La minoterie de Traou Meur et le Pont Canada sur le Jaudy (carte postale).
Le Pont Canada sur le Jaudy (carte postale).
Le viaduc ferroviaire sur le Jaudy (carte postale).
Annonce immobilière de la vente du Moulin du Verger, qui servait au teillage du lin (journalL'Ouest-Éclair du).
La culture et le travail dulin était encore pratiqué à Trédarzec comme l'illustre l'incendie d'un atelier deteillage et d'un magasin contenant 17 000 kilos de lin à Traou-Meur le[61].
Un soldat originaire de Trédarzec est mort pendant laguerre d'Indochine (Marcel Morvan) et deux pendant laguerre d'Algérie (E. Callennec et Jean Nicol). Deux autres sont morts pour la France, l'un en 1953 (René Terrien), l'autre en 1954 (René Derval), sans autre précision[57].
Une entreprise d'aquaculture (notamment d'élevage deturbots), dénommée "France-Turbot", a été créée sur le site du moulin du Carpont en bordure du Jaudy ; elle fonctionnait en 1999[62].
L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[72]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2004[73].
En 2022, la commune comptait 1 069 habitants[Note 25], en évolution de −1,2 % par rapport à 2016 (Côtes-d'Armor : +1,78 %,France horsMayotte : +2,11 %).
Lesjardins de Kerdalo, sur la commune de Trédarzec, ont obtenu le label « Jardin remarquable » en 2005 et ont été inscrits à l'inventaire des monuments historiques en 2007. Ces jardins, dans un domaine vallonné de18 hectares situé sur larive droite duJaudy, ont été aménagés à partir de 1965 par Peter Wolkonsky.
Le moulin à marée de Ty Nod (ancien moulin seigneurial)[81] ;
Les manoirs :
Le manoir du Carpont bâti auXVe siècle[82]. (auquel fait allusionErnest Renan dansSouvenirs d'enfance et de jeunesse sous le nom de manoir de Kermelle)[83].
Leviaduc du Jaudy, ancien pont ferroviaire de laligne allant de Tréguier à Paimpol, construit par l'ingénieurLouis Harel de la Noë et mis en service en 1924 ; long de450 mètres, il a été détruit le pour empêcher son utilisation par l'armée allemande. Une tentative de reconstruction échoua en 1947[60] ;
↑Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
↑Yves Le Coz, né le à Trédarzec, décédé le àTréguier.
↑Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
↑a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,(DOI10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le)
↑Joachim Gaultier du Mottay,Géographie départementale des Côtes-du-Nord : rédigée sur les documents officiels les plus récents, Saint-Brieuc, Guyon frères,(lire en ligne),p. 630-631.
↑Matricule des zouaves pontificaux. Liste des zouaves du n° 4001 au n° 11030, Lille, H. Morel,(lire en ligne),p. 218.
↑Jean-Charles Chenu,Rapport au conseil de la Société française de secours aux blessés des armées de terre et de mer, sur le service médico-chirurgical des ambulances et des hôpitaux, pendant la guerre de 1870-1871,vol. 2, Paris, Dumaine, 1870-1871(lire en ligne),p. 506.
↑Archives départementales des Côtes d'Armor. Cadastre et états de sections. 3P6 Trédarzec.