La ville est également divisée en cinq districts d'états civils où les registres d'état civil de la ville sont divisés et tenus séparément dans chaque district. C'est aussi le cas pourAnvers, mais à Anvers les districts sont des districts urbains, donc dotés d'un conseil élu, d'un bureau et d'un président.Ceux-ci à Tournai sont :
La « cité aux cinq clochers » est traversée par l'Escaut et fait partie du sous-bassinHaut-Escaut. Elle fait partie du chapelet de villesscaldiennes, toutes distantes entre elles d'une trentaine de kilomètres :Cambrai,Valenciennes, Tournai,Audenarde,Gand,Termonde etAnvers. L'Escaut naît sur les plateaux de la Picardie. Après avoir divagué dans la plaine alluviale, le fleuve se resserre aux environs d'Antoing, en perçant le dôme duMélantois, jusqu'à Tournai pour ensuite pénétrer la plaine flamande et continuer une route autrefois pleine de méandres. Tournai est donc entre deux régions duales : des plateaux au sud et des plaines au nord, régions de pierre calcaire propice à l'exploitation de carrières en amont et la plaine flamande propice au commerce en aval.
Grâce à cette ouverture de la vallée de l'Escaut, Tournai a eu dès sa fondation une vocation de ville de passage et de contact. La rive gauche est plus redressée que la rive droite, avec un point culminant à77 mètres (le Pic-Au-Vent). Par contre, la rive droite est occupée par une plaine alluviale d'un petitrieu, le rieu d'Amour. La position surélevée de la rive gauche y a favorisé l'établissement de la ville, en plus de la rencontre entre lavoie romaineArras-Asse et l'Escaut, ainsi qu'une voie romaine secondaire, la voieBavay-Cassel-Boulogne-sur-Mer.
L'Escaut a eu un rôle économique important tout au long de l'histoire de la ville. Le tonnage autorisé de l'Escaut à Tournai est en 2019 de 1 350 tonnes. Des travaux d'agrandissement de l'Escaut ont commencé en 2015 à fin de laisser passer des bateaux à plus grands tonnages. Notons ainsi la démolition du Pont-à-Ponts et son remplacement par un gabarit plus moderne en 2018, la réfection des quais et l'agrandissement des arches du pont des trous.
La qualité de l'eau est contrôlée depuis le début desannées 2000 grâce à la construction de stations d'épuration. Ainsi, l'eau est nettoyée régulièrement. Au début duXXe siècle, l'Escaut était réputé pour contenir énormément de poissons, particulièrement des saumons à la belle saison. Les populations de poissons sont assez faibles maintenant.
La ville est située au-dessus d'un réseau abondant denappes phréatiques du calcaire carbonifère.
Cette grande nappe phréatique du calcaire carbonifère dépasse les frontières régionales et nationales et est surexploitée. Elle ne connaît pas de frontière administrative. Ce sont d’abord les Français qui ont puisé excessivement, puis les Belges (côté francophone et néerlandophone) sans tenir compte l'un de l'autre. Le niveau piézométrique diminue d’un mètre par an depuis les années 1960 (bien que ce niveau ait tendance à stagner ces derniers temps). La nappe a ainsi perdu près de70 mètres en50 ans. Les trois régions (wallonne, flamande et Nord-Pas-de-Calais) ont aujourd'hui[Quand ?] instauré une concertation pour mettre fin à cette surexploitation qui entraîne des puitskarstiques, plus connus sous le nom de « puits naturels », dans la région de Tournai.
Tournai est situé sur unanticlinal, l'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis. Cette structure géologique est orientée est ouest et ses failles longitudinales sont pour la plupartdécrochantes dextres. Elle s'ennoie à l'est et passe à une dépressionsynclinale au nord : le Synclinal de Roubaix.
L'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis est entaillé par la vallée de l'Escaut, ce qui fait qu'entre Tournai etAntoing, la roche calcaire affleure plus ou moins la surface du sol. Cette roche du soclepaléozoïque est appelée « Calcaire de Tournai » et fait partie d'un étage duCarbonifère inférieur, appeléTournaisien. C'est un calcaire argilo-siliceux formant un ensemble assez monotone de couches dont l'épaisseur totale dépasse les300 mètres et est large d'environ25 mètres.
La roche calcaire servit dès l'Antiquité de matériau de construction à la fois brute et taillée mais également transformée enchaux et enciment. Elle est toujours exploitée à notre époque, même si de nombreuses carrières ont fermé.
L'ensemble de la région de Tournai est recouvert par des limons éoliens du Pléistocène (lœss). Le fond des vallées est colmaté partiellement par des alluvions anciennes (Pléistocène) et récentes (Holocène).
Tournai se trouve entre deux parcs naturels, leparc naturel des Plaines de l'Escaut au sud et le parc naturel duPays des Collines[4] au nord-est. La région de Tournai a donc vocation à être une zone de liaison entre ces deux parcs naturels.
Il y a quelques types de milieux naturels dans la commune de Tournai : les parcs, les friches, les haies, leszones humides comme les marais du rieu d’amour, les anciennes carrières comme celle de « l’Orient », les rieus et fonds de vallée, et les espaces boisés.
Tournai jouit d'un climattempéré océanique. Les principaux traits de ce climat sont les faibles amplitudes thermiques saisonnières et des précipitations modérées tout au long de l'année.
Le nom de la localité est attesté sous les formesTurris Nerviorum (auIer siècle),Turnacum (vers 300), qui devientTurnaco (vers 365), ce qui signifie : lieu (suffixe celtique-āko(n) >-ACU) des collines (gauloisturno- « hauteur » [?], cf. bretontorn-aot « hauteur du rivage », « falaise »)[5],[6],[7]. La racine *turn- « hauteur » serait préceltique pour Jean Loicq[8], celtique pour Xavier Delamarre[9].
La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, est d'origine gallo-romaine. Située sur la chaussée qui va de Boulogne à Cologne, elle est un poste important. Elle a changé bien souvent de culture dominante :gallo-romaine,franque (cité royale sous le règne deChildéricIer et deClovisIer, et donc ainsi la première capitale duroyaume franc).
AuIIIe siècle,saint Piat évangélise la ville qui passe auVe siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de850, elle est intégrée dans lecomté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.
À partir de1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion parPhilippe le Bel). Tournai résistera à deux tentatives d'annexion par les troupes ducomte de Flandre en 1197 et 1213.
En 1316, la ville connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries qui ont touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, engendrant une famine intense.Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, a décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans sesChronique et sesAnnales.
Ces bijoux appartenaient au trésor deChildéric Ier découvert en 1653 près du cimetière de l'église Saint-Brice et remis à Louis XIV par l'empereur d'Autriche.Monument deMarcel Wolfers (1936) érigé en hommage àRogier Van der Weyden. Situé sur la place du Vieux Marché aux Poteries.Pierre Lenfant (1747),La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745. Château de Versailles.
En1521, lesiège de la ville la fait passer aux mains deCharles Quint. Tournai rejoint ainsi lesPays-Bas espagnols. AuXVIe siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la résistance contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'uneuniversité. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.
Elle est reconquise par lesEspagnols, en1581, après une résistance héroïque sous la direction deChristine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.
En1830, la ville de Tournai est intégrée dans laBelgique indépendante.
Au début de laSeconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.
Blason de Tournai avec la couronne murale reconnu en 1931 et confirmé en 1979.
Blasonnement :De gueules à la tour d’argent ouverte, crénelée d’une pièce et de deux demies, à la herse levée du même, percée de deux meurtrières, maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or rangées, l’écu timbré d’une couronne murale d’or à cinq créneaux[10].
Un diplôme néerlandais du 31 mars 1824, confirmé par un arrêté royal de 1838, accordait à Tournai les armoiries suivantes :
Blasonnement :De gueules à un fort d’argent, donjonné de 3 tours de même, au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de lis d’or ; l’écu timbré d’une couronne d’or.
- AR 10 mars 1834
Parc de l’hôtel de ville - Pierre décorée du blason de la ville.
L'église Sainte-Marie-Madeleine de style gothique, est désaffectée depuis plusieurs décennies.Gauthier de Marvis, alors évêque de Tournai, souhaita la construction de cette église. Le chœur et le transept de l'édifice remontent auXIIIe siècle alors que les tours de la façade datent duXIVe siècle. La vie de sainteMarie Madeleine est retracée par les panneaux de bois sculptés du retable du maître-autel. Il s'y trouve un orgue Delmotte datant de 1897 et comportant 17 jeux sur 2 claviers et pédalier.
L'église Sainte-Marguerite, désaffectée depuis les années 1960 et vendue en 2004. (Le plus récent projet concernant ces deux dernières églises est leur éventuelle transformation en logements à caractère social.) Elle fut construite en 1760 sous l'égide du supérieur des religieux de Saint-Médard, l'abbé Jean-Baptiste Vanderheyden, afin de remplacer une église plus ancienne mais détruite par un incendie en 1733. Cette particularité fait que l'église Sainte-Marguerite est composée de deux styles d'architecture distincts : legothique pour la tour duXIVe siècle et lenéoclassique pour le corps principal et la façade duXVIIIe siècle. En 1965, elle fut rattachée à la paroisse Saint-Jacques ; puis, connut une restauration en 1998. Elle possédait un grand orgueMerklin de 19 jeux répartis sur 2 claviers etpédalier qui était vendu[pas clair] (maintenant est dans l'église Saint-Martin àCallosa de Segura (Espagne). En, l’église est vendue à un promoteur et entrepreneur. Des travaux de transformation et de rénovation de l’église sont confiés à un architecte de Tournai. Les travaux envisagés concernent la création d'appartements et d'un espace public.
L'église Saint-Brice. D'abord hésitant, car nourrissant des ressentiments vis-à-vis desaint Martin (son prédécesseur),saint Brice, évêque deTours, se décida à faire construire unechapelle en 437 à l'emplacement où sera érigée plus tard l'église médiévale portant son nom. Le, le tombeau deChildéricIer, père deClovis, fut découvert à côté de la dite église.
Le pavé P de Tournai est situé au milieu de la placette du Bas Quartier parmi un pavage plus récent.
Le « Pavé P de Tournai » est un ancienpavé de pierre sur lequel est gravée la lettreP. Il est situé au milieu de la placette du Bas Quartier, dans le centre historique de la ville. Lors de la transformation de cette placette en zone piétonne dans les années 1980, la décision est prise de garder cet élément particulier.
La statue deMartine, créée, en hommage à la Martine deMarcel Marlier, par Carlos Surquin et située à larue Perdue près du Fort Rouge.
La Naïade : cette œuvre deGeorge Grard fut installée sur le pont à Pont en 1950. Sa nudité fit scandale à l'époque et entraîna sa relégation en bas du pont. Elle regagna son emplacement d'origine en 1983.
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Le parc communal de l'Hôtel de Ville, à côté de la maison communale, dans le centre de la ville, se compose du parc Georges Brassens et du parc Reine Astrid[14]. Fin 1924, un buste degorille, sculpture en bronze de l’artiste liégeoisYvan Hendrick offerte à la ville de Tournai par Eric Domb, CEO dePairi Daiza, est installée dans le parc Georges Brassens, en hommage à la chansonLe Gorille. Arguant l'absence d'autorisation de l'Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) de placer cette statue dans un parc classé, la nouvelle majorité communale la fait retirer quelques semaines plus tard[15]. L'AwaP affirme toutefois avoir marqué son accord[16].
Tournai est une ville belge de langue française. La langue locale est lepicard, comme dans le reste des autres communes du Hainaut occidental et du nord de la France.
La ville de Tournai, qui a par le passé toujours profité d'une assez large autonomie, fait partie de laFlandre romane, tout commeLille,Douai,Tourcoing ouMouscron. Ces villes, bilingues ou non, font partie de l'espace culturel flamand et possèdent donc des caractéristiques flamandes que l'on retrouve dans leur héritage artistique (architecture, peinture, sculpture...)[17].
Tournai fut la capitale religieuse duComté de Flandre durant plus de mille ans (de 496 à 1559).
La tapisserie et la draperie tournaisienne appartiennent à la grande école flamande et Tournai faisait même partie de laHanse flamande de Londres qui regroupait les villes drapières de Flandre.
L'église Saint-Brice de Tournai est le premier exemplaire du styleéglise-halle typique des villes et campagnes flamandes.
La tradition dulundi perdu ou parjuré (en néerlandaisverloren maandag ouverzworen maandag) est une tradition flamande très vivace à Tournai.
Même si elle se situe dans l'espace culturel flamand, Tournai possède également des trésors de l'art mosan, style typique de l'espace culturel wallon. En effet, les deux plus importantes châsses de lacathédrale Notre-Dame de Tournai, leschâsses deNotre-Dame et desaint Éleuthère (XIIIe siècle), sont deux œuvres deNicolas de Verdun (orfèvre né àVerdun en 1130 et mort à Tournai en 1205) à qui l'évêque Étienne avait passé commande. Ces reliquaires témoignent de l'opulence de la ville auMoyen Âge. La châsse de Notre-Dame est considérée comme l'une des« sept merveilles de Belgique[18] ».
La ville de Tournai est le cadre de la farce duXIIIe siècleLe Garçon et l'Aveugle. La ville est citée au vers 30 et d’autres indications du texte le confirment[19]. Cette farce, antérieure de près de deux siècles à celle deLa Farce de Maître Pathelin, est le plus ancien texte théâtral en français (picard).
AuXVe siècle,Robert Campin (mort à Tournai en 1444), contemporain deHubert van Eyck, et que certains identifient comme le Maître de Flémalle, est l'auteur anonyme d'un groupe de peintures découvertes danscette localité vers 1900. Les œuvres de cet artiste charment par leur coloris, par la précision avec laquelle sont dépeints les intérieurs et les objets, et par leur sérénité. Dans les sujets les plus graves apparaît une expression plus dramatique, qui rapprocheRobert Campin de son élève Rogier de la (ou le) Pasture. Connu également sous le nom deVan der Weyden, ce dernier, né à Tournai (1399–1464), devint peintre de la ville de Bruxelles en 1436.
Haute école Louvain en Hainaut (HELHa, regroupant l'École supérieure d’Ingénieurs techniciens, l'École d’Infirmières « Jeanne d’Arc » de l'Institut Don Bosco, et les départementsGRH et Communication de l'ancienne Haute école Libre du Hainaut Occidental)
Haute école en Hainaut (HEH, historiquement l'École normale de Tournai, et l'Institut supérieur économique de Tournai)
Condorcet, laHaute école provinciale de Hainaut, qui compte deux sites. L'un à la Rue Paul Pastur pour les secteurs techniques et paramédicales, l'autre au Zoning de Tournai Ouest, dans le quartier Negundo, liée avec l'Eurometropolitan e-Campus.
LaMesse de Tournai est la plus ancienne messe polyphonique qui nous soit parvenue jusqu'aujourd'hui. Elle rassemble dans un recueil anonyme des pièces datant de 1330 à 1340 environ.
La ville décerne le Prix artistique de la Ville de Tournai, et, ensemble avec la Commission provinciale des Fondations de Bourses d’Études du Hainaut, décerne lePrixLucien Dasselborne, d'après le Concours du même nom.
Les apéritifs « Le tournaisien » et « La tournaisienne », « Le pont des trous »
Les produits de l'entité de Tournai :
La bière « La Tournay » de la Brasserie de Cazeau (seule brasserie de l'entité de Tournai)
La bière « Saint-Martin », blonde ou brune, trouve ses racines en 1096. Son verre représente un des nombreux vitraux de la cathédrale de Tournai. (de la brasserie de Brunehaut)
LesArchives de l'État à Tournai hébergent de nombreux documents produits en Hainaut occidental au cours des siècles. Plus récemment, elles ont notamment acquis les archives de l'imprimerie Casterman (2009) ou encore les archives d'Henri Vernes, auteur de Bob Morane (2011).
Le piétonnier est une ancienne zone commerciale qui se trouve dans le centre-ville de Tournai. Jusqu'à la fin des années90, ce fût une artère commerciale importante dans la ville. Peu à peu depuis, le piétonnier se vida de ses magasins, la clientèle manquant[25]. Cela suit les tendances des principales villes wallonne qui voient leur piétonnier se déserter au profit des centres commerciaux[26].
Parcs d'activités économiques et zone industrielle
Trois parcs d'activités économiques se situent dans la commune de Tournai et plus précisément àMarquain etBlandain ; il s'agit des zonings Tournai Ouest I, Tournai Ouest II et Tournai Ouest III, gérés parIdeta[27].
Tournai, et plus principalement la gare de Tournai, est le point de départ de nombreuses lignes de bus, gérées par leTEC Hainaut. La ville est aussi desservie par7 lignes de bus sous l'appellation de « Le Tournai City »[28] :
Le Tournai artistique. Les œuvres d'art nous racontent l'histoire de Tournai, des origines à 1801, ouvr. coll., 2012?(ISBN978-287561-007-2).
Aurélie Montignie et Pierre Peeters :Le Tournai artistique. Artistes et courants stylistiques à Tournai de 1800 à 1940, Wapica, 2016.(ISBN978-2-87561-028-7).
Aimé-François-Joseph Bozière :Tournai ancien et moderne, description historique et pittoresque de cette ville, de ses monuments, de ses institutions, depuis ses origines jusqu'à nos jours, Tournai, Adolphe Delmée, 1964, rééd. Bruxelles, Culture et Civilisations, 1976.
Damien Breuls de Tiecken :Armorial de Tournais et du Tournaisis, 2010.
Alexandre-Guillaume Chotin :Histoire de Tournai et du Tournésis, Bruxelles, Culture et Civilisations, 1982.
Jean Cousin,Histoire de Tournay, ou quatre livres des chroniques annales, ou démonstrations du christianisme de l'évesché de Tournay, Douai, Marc Wyon,, 380 p.(lire en ligne)
Guy Demeulemeester et Serge Le Bailly de Tilleghem :La carte postale raconte Tournai de 1897 à 1914, éd. par Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1982.
Bernard Desmaele :Le tournoi d'Henry VIII, Tournai 1513-1913, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 2013.
Yvon Gahide :Tournai sous les bombes, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1984.
Gaston Lefebvre :Biographies tournaisiennes desXIXe et XXe siècles, éd. par Archéologie industrielle de Tournai, 1990.
Paul Rolland :Histoire de Tournai, Tournai, Casterman, 1957.
Abel Delzenne :Le chanoine Nicolas Joachim (1872-1945), un maître de chapelle de la cathédrale de Tournai, Bibliothèque centrale de l'Université de Louvain, 1973.
Robert Dubois (1709–1769), céramiste, cofondateur de laManufacture de Vincennes (porcelaine) ; travailla avec son frère à Valenciennes, Saint-Amand et Tournai où il dirigea la Manufacture en 1750 ; décédé dans cette ville.
Alphonse Stiénon du Pré (1853-1918), bourgmestre de Tournai (1900-1918), fondateur de laSociété de Musique des grands concerts de Tournai et initiateur du Cortège-Tournoi de 1913.
↑« Tournai, enclave de France dans les terres de Flandre, siège d'un évêché flamand et boulevard avancé de la France vers les Pays-Bas, ville flamande par ses tendances artistiques et française par sa langue ! » Mémoires de la société historique et littéraire de Tournai,vol. 21, Tournai, 1888,p. 270.
↑« La Châsse de Notre-Dame ou la perfection classique », dans Albert d'Haenens (dir.),Sept merveilles de Belgique, Elsevier,