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Tournai

50° 36′ nord, 3° 23′ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles ayant des titres homophones, voirTournay etTournet.

Tournai
Tournai
LaGrand-Place de Tournai, leBeffroi et lacathédrale Notre-Dame.
Blason de Tournai
Héraldique
Image illustrative de l’article Tournai
Drapeau
Administration
PaysDrapeau de la BelgiqueBelgique
RégionDrapeau de la Région wallonne Région wallonne
CommunautéDrapeau de la Communauté française de Belgique Communauté française
ProvinceDrapeau de la province de Hainaut Province de Hainaut
ArrondissementTournai-Mouscron
BourgmestreMarie-Christine Marghem (MR)
MajoritéMR -Les Engagés -Ecolo
Sièges
PS
MR
Les Engagés
Ecolo
PTB
39
15
11
7
4
2
SectionCode postal
Tournai,Ere,Saint-Maur
Orcq
Esplechin
Froyennes
Froidmont
Willemeau
Ramegnies-Chin,Templeuve
Chercq
Blandain,Hertain,Lamain,Marquain
Gaurain-Ramecroix
Havinnes
Béclers
Thimougies
Barry,Maulde
Vaulx
Vezon
Kain,Melles,Quartes,Rumillies
Mont-Saint-Aubert
Mourcourt
Warchin
7500
7501
7502
7503
7504
7506
7520
7521
7522
7530
7531
7532
7533
7534
7536
7538
7540
7542
7543
7548
Code INS57081
Zone téléphonique069
Démographie
GentiléTournaisien(ne)
Population
– Hommes
– Femmes
Densité
68 991(2025)
49,38 %
50,62 
%
320,38 hab./km2
Pyramide des âges
– 0–17 ans
– 18–64 ans
– 65 ans et +
()
17,11 
%
60,45 
%
22,43 
%
Étrangers13,78 %(1er janvier 2025)
Taux de chômage15,61 %(2022)
Revenu annuel moyen19 105 €/hab.(2021)
Géographie
Coordonnées50° 36′ nord, 3° 23′ est
Superficie
– Terr. non-bâtis
– Terrains bâtis
– Divers
215,34 km2(2023)
75,49 
%
9,1 
%
15,42 
%
Localisation
Localisation de Tournai
Situation de la ville au sein de l’arrondissement de Tournai-Mouscron et de la province de Hainaut
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte topographique de Belgique
Tournai
Géolocalisation sur la carte :Belgique
Voir sur la carte administrative de Belgique
Tournai
Géolocalisation sur la carte :Région wallonne
Voir sur la carte administrative de la Région wallonne
Tournai
Géolocalisation sur la carte :Hainaut
Voir sur la carte administrative du Hainaut
Tournai
Liens
Site officielwww.tournai.be
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Tournai (en latin :Tornacum, enpicard :Tornai, enwallon :Tornè, ennéerlandais :Doornik, enallemand :Dornick) est unevillefrancophone deBelgique située enRégion wallonne (Wallonie picarde) et enFlandre romane, chef-lieu d’arrondissement de laprovince de Hainaut et siège del'évêché de Tournai.

Tournai, Lille et Courtrai font partie d’uneurodistrict : l’Eurométropole Lille-Courtrai-Tournai (depuis) comptant environ 1 900 000 habitants[1]. Il s'agit du premierGECT (Groupement européen de coopération territoriale) d’Europe. Avec les villes de l'ancienbassin minier du Nord-Pas-de-Calais, Tournai participe aussi à un ensemble métropolitain de près de 3,5 millions d'habitants, appelé « aire métropolitaine de Lille ».

Tournai est une des plus vieilles villes gallo-romaines deBelgique avecArlon etTongres. Première capitale duroyaume franc, elle a joué un rôle historique, économique, religieux et culturel important au sein duComté de Flandre durant leMoyen Âge et laRenaissance[2].

Lebeffroi, le plus ancien de Belgique, ainsi que lacathédrale Notre-Dame de Tournai sont inscrits aupatrimoine mondial de l’UNESCO. La cathédrale, imposante construction d’art roman et d’architecture gothique, est célèbre pour ses cinq tours ainsi que pour son trésor. Tournai est surnommée la ville aux cinq clochers.

LeTournaisis est le nom que l’on donne à la région de Tournai.

Les habitants de Tournai sont les Tournaisiens/siennes.

Géographie

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Tournai se situe dans la Basse-Belgique, à la limite sud de la plaine flamande, dans le bassin de l'Escaut. Elle fait partie de laprovince de Hainaut, de laRégion wallonne et de laCommunauté française de Belgique. Tournai a son proprearrondissement qui réunit les communes de Tournai,Antoing,Brunehaut,Celles,Comines-Warneton,Estaimpuis,Leuze-en-Hainaut,Mont-de-l'Enclus,Mouscron,Pecq,Péruwelz etRumes. Tournai est une ville qui comprend de nombreux parcs, églises etremparts.

Cette ville francophone fut pendant longtemps un des centres urbains les plus importants ducomté de Flandre, duroyaume de France et desPays-Bas (autrichiens,espagnols,Belgica Regia…), mais un déclin économique et une stagnation démographique à larévolution industrielle a fait d'elle une ville de petite taille de ladorsale européenne.

Sa superficie de 213,75 km2 en fait la commune la plus étendue de Belgique, et elle est la plus importante en population duHainaut occidental. Elle est située à85 kilomètres à l'ouest deBruxelles et à25 kilomètres à l'est deLille. Elle est constituée de30 communes avant lafusion.

Sections

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#NomSuperf.
(km2)[3]
Habitants
(2020)[3]
Habitants
par km2
Code INS
1Tournai (I)15,7630 275192157081A
2Warchin (XX)3,411 45342757081B
3Chercq (II)3,0895631157081C
4Havinnes (XXI)9,481 25013257081D
5Melles (XXII)2,8631911257081E0
6Quartes (XXIII)4,642615657081E1
7Beclers (XXV)13,501 0707957081F
8Thimougies (XXIV)3,722717357081F4
9Barry (XXVII)8,251 27215457081G
10Maulde (XXVI)5,583676657081G1
11Vezon (XXVIII)7,731 35817657081H
12Gaurain-Ramecroix (XXIX)12,293 61929457081J
13Vaulx (XXX)4,031 33233057081K
14Saint-Maur (III)3,7741010957081L
15Ere (IV)6,375448557081L3
16Willemeau (V)3,7962916657081M
17Froidmont (VI)5,161 03620157081M2
18Esplechin (IX)8,8190910357081N
19Orcq (VII)4,641 01121857081P0
20Marquain (VIII)5,2075814657081P1
21Lamain (X)3,5957015957081P2
22Blandain (XII)11,512 20019157081R
23Hertain (XI)2,412319657081R3
24Templeuve (XIII)15,623 64623357081S
25Ramegnies-Chin (XIV)4,3395322057081T
26Froyennes (XV)5,932 17736757081U
27Kain (XVI)11,276 77060157081V
28Mont-Saint-Aubert (XVII)8,905886657081V4
29Rumillies (XIX)6,861 84026857081W
30Mourcourt (XVIII)12,189718057081W2

Districts

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La ville est également divisée en cinq districts d'états civils où les registres d'état civil de la ville sont divisés et tenus séparément dans chaque district. C'est aussi le cas pourAnvers, mais à Anvers les districts sont des districts urbains, donc dotés d'un conseil élu, d'un bureau et d'un président.Ceux-ci à Tournai sont :

Communes limitrophes

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Communes limitrophes deTournai
EstaimpuisPecqCellesFrasnes-lez-Anvaing
FranceTournaiLeuze-en-Hainaut
RumesBrunehautAntoingPéruwelz

Milieu physique

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Tournai et l'Escaut

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La « cité aux cinq clochers » est traversée par l'Escaut et fait partie du sous-bassinHaut-Escaut. Elle fait partie du chapelet de villesscaldiennes, toutes distantes entre elles d'une trentaine de kilomètres :Cambrai,Valenciennes, Tournai,Audenarde,Gand,Termonde etAnvers. L'Escaut naît sur les plateaux de la Picardie. Après avoir divagué dans la plaine alluviale, le fleuve se resserre aux environs d'Antoing, en perçant le dôme duMélantois, jusqu'à Tournai pour ensuite pénétrer la plaine flamande et continuer une route autrefois pleine de méandres. Tournai est donc entre deux régions duales : des plateaux au sud et des plaines au nord, régions de pierre calcaire propice à l'exploitation de carrières en amont et la plaine flamande propice au commerce en aval.

Grâce à cette ouverture de la vallée de l'Escaut, Tournai a eu dès sa fondation une vocation de ville de passage et de contact. La rive gauche est plus redressée que la rive droite, avec un point culminant à77 mètres (le Pic-Au-Vent). Par contre, la rive droite est occupée par une plaine alluviale d'un petitrieu, le rieu d'Amour. La position surélevée de la rive gauche y a favorisé l'établissement de la ville, en plus de la rencontre entre lavoie romaineArras-Asse et l'Escaut, ainsi qu'une voie romaine secondaire, la voieBavay-Cassel-Boulogne-sur-Mer.

L'Escaut a eu un rôle économique important tout au long de l'histoire de la ville. Le tonnage autorisé de l'Escaut à Tournai est en 2019 de 1 350 tonnes. Des travaux d'agrandissement de l'Escaut ont commencé en 2015 à fin de laisser passer des bateaux à plus grands tonnages. Notons ainsi la démolition du Pont-à-Ponts et son remplacement par un gabarit plus moderne en 2018, la réfection des quais et l'agrandissement des arches du pont des trous.

La qualité de l'eau est contrôlée depuis le début desannées 2000 grâce à la construction de stations d'épuration. Ainsi, l'eau est nettoyée régulièrement. Au début duXXe siècle, l'Escaut était réputé pour contenir énormément de poissons, particulièrement des saumons à la belle saison. Les populations de poissons sont assez faibles maintenant.

Nappes phréatiques

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La ville est située au-dessus d'un réseau abondant denappes phréatiques du calcaire carbonifère.

Cette grande nappe phréatique du calcaire carbonifère dépasse les frontières régionales et nationales et est surexploitée. Elle ne connaît pas de frontière administrative. Ce sont d’abord les Français qui ont puisé excessivement, puis les Belges (côté francophone et néerlandophone) sans tenir compte l'un de l'autre. Le niveau piézométrique diminue d’un mètre par an depuis les années 1960 (bien que ce niveau ait tendance à stagner ces derniers temps). La nappe a ainsi perdu près de70 mètres en50 ans. Les trois régions (wallonne, flamande et Nord-Pas-de-Calais) ont aujourd'hui[Quand ?] instauré une concertation pour mettre fin à cette surexploitation qui entraîne des puitskarstiques, plus connus sous le nom de « puits naturels », dans la région de Tournai.

Géologie

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Tournai est situé sur unanticlinal, l'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis. Cette structure géologique est orientée est ouest et ses failles longitudinales sont pour la plupartdécrochantes dextres. Elle s'ennoie à l'est et passe à une dépressionsynclinale au nord : le Synclinal de Roubaix.

L'Anticlinal faillé du Mélantois-Tournaisis est entaillé par la vallée de l'Escaut, ce qui fait qu'entre Tournai etAntoing, la roche calcaire affleure plus ou moins la surface du sol. Cette roche du soclepaléozoïque est appelée « Calcaire de Tournai » et fait partie d'un étage duCarbonifère inférieur, appeléTournaisien. C'est un calcaire argilo-siliceux formant un ensemble assez monotone de couches dont l'épaisseur totale dépasse les300 mètres et est large d'environ25 mètres.

La roche calcaire servit dès l'Antiquité de matériau de construction à la fois brute et taillée mais également transformée enchaux et enciment. Elle est toujours exploitée à notre époque, même si de nombreuses carrières ont fermé.

L'ensemble de la région de Tournai est recouvert par des limons éoliens du Pléistocène (lœss). Le fond des vallées est colmaté partiellement par des alluvions anciennes (Pléistocène) et récentes (Holocène).

Milieu naturel

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Seconde enceinte -XIIIe siècle.

Tournai se trouve entre deux parcs naturels, leparc naturel des Plaines de l'Escaut au sud et le parc naturel duPays des Collines[4] au nord-est. La région de Tournai a donc vocation à être une zone de liaison entre ces deux parcs naturels.

Il y a quelques types de milieux naturels dans la commune de Tournai : les parcs, les friches, les haies, leszones humides comme les marais du rieu d’amour, les anciennes carrières comme celle de « l’Orient », les rieus et fonds de vallée, et les espaces boisés.

Climat

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Tournai jouit d'un climattempéré océanique. Les principaux traits de ce climat sont les faibles amplitudes thermiques saisonnières et des précipitations modérées tout au long de l'année.

Vue sur l’Escaut, lepont des Trous, lebeffroi et lacathédrale Notre-Dame.

Étymologie

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Le nom de la localité est attesté sous les formesTurris Nerviorum (auIer siècle),Turnacum (vers 300), qui devientTurnaco (vers 365), ce qui signifie : lieu (suffixe celtique-āko(n) >-ACU) des collines (gauloisturno- « hauteur » [?], cf. bretontorn-aot « hauteur du rivage », « falaise »)[5],[6],[7]. La racine *turn- « hauteur » serait préceltique pour Jean Loicq[8], celtique pour Xavier Delamarre[9].

Homonymie avecTournai-sur-Dive et les nombreuxTournay,Tourniac,Tornac, etc. Le même élémentturno- est identifiable dansTurno-magus >Tournon,*Turno-durum >Tonnerre.

Histoire

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Article détaillé :Histoire de Tournai.

La ville, fondée il y a plus de 2 000 ans, est d'origine gallo-romaine. Située sur la chaussée qui va de Boulogne à Cologne, elle est un poste important. Elle a changé bien souvent de culture dominante :gallo-romaine,franque (cité royale sous le règne deChildéricIer et deClovisIer, et donc ainsi la première capitale duroyaume franc).

AuIIIe siècle,saint Piat évangélise la ville qui passe auVe siècle sous la domination des Francs Saliens. Aux alentours de850, elle est intégrée dans lecomté de Flandre, qui deviendra pays vassal du roi de France.

À partir de1187, à la suite des luttes des Tournaisiens, la ville acquiert une certaine indépendance vis-à-vis du reste du comté en dépendant directement de la couronne de France (tandis que son pays, le Tournaisis, reste flamand jusqu’à son annexion parPhilippe le Bel). Tournai résistera à deux tentatives d'annexion par les troupes ducomte de Flandre en 1197 et 1213.

En 1214, labataille de Bouvines se déroule non loin de Tournai.

En 1316, la ville connaît une grave crise alimentaire, due aux intempéries qui ont touché une partie de l'Europe occidentale en 1314/1315, engendrant une famine intense.Gilles le Muisit, abbé de Saint-Martin-de-Tournai, a décrit les conséquences de ces intempéries sur Tournai, dans sesChronique et sesAnnales.

Ces bijoux appartenaient au trésor deChildéric Ier découvert en 1653 près du cimetière de l'église Saint-Brice et remis à Louis XIV par l'empereur d'Autriche.
Monument deMarcel Wolfers (1936) érigé en hommage àRogier Van der Weyden. Situé sur la place du Vieux Marché aux Poteries.
Pierre Lenfant (1747),La bataille de Fontenoy, le 11 mai 1745. Château de Versailles.

Au cours duXVe siècle, la ville est réputée pour sa production de tapisseries et pour ses peintres :Jacques Daret,Robert Campin etRogier van der Weyden (d'abord appelé Roger de La Pasture). Commune libre et petite république à la manière des villes italiennes, la ville est convoitée parHenri VIII qui s'en empare en1513 et y fait construire des fortifications (Tour Henri VIII). Tournai a alors une représentation au Parlement d'Angleterre. Henri VIII doit toutefois rendre la ville au royaume de France en1519 à la suite dutraité de Londres (1518).

En1521, lesiège de la ville la fait passer aux mains deCharles Quint. Tournai rejoint ainsi lesPays-Bas espagnols. AuXVIe siècle, Tournai, surnommée la Genève du Nord, est le foyer de la résistance contre le régime espagnol dans les provinces wallonnes des Pays-Bas. Elle est également le siège d'uneuniversité. La ville, où les protestants sont majoritaires, ratifie l'Union d'Utrecht.

Elle est reconquise par lesEspagnols, en1581, après une résistance héroïque sous la direction deChristine de Lalaing. La répression qui s'ensuit provoque l'exil d'une grande partie de la population.

Louis XIV la conquiert en1668, mais doit la rétrocéder auxPays-Bas méridionaux qui passent, à ce moment (1713), des Habsbourg d'Espagne aux Habsbourg d'Autriche. À partir de cette date, la cité connaîtra le même sort que l'ensemble desPays-Bas autrichiens. Toutefois, aux termes dutraité de la Barrière, lesProvinces-Unies obtiennent le droit d'établir desplaces fortes dans plusieurs villes desPays-Bas autrichiens, dont Tournai. Sous la protection de la garnisonnéerlandaise, uneéglise wallonne s'implante, qui accueille lors des fêtes chrétiennes la diaspora protestante française duHainaut français et dePicardie dont le culte est interdit en France à la suite de larévocation de l'édit de Nantes. Ce système durera jusqu'en 1785.

En 1745 a lieu labataille de Fontenoy (village situé à plus ou moins 10 km de Tournai), qui se solde par la victoire française contre les troupesanglaises etautrichiennes.

La ville est conquise par laFrance sous laRévolution et l’Empire. Après la défaite de Napoléon àWaterloo, elle est rattachée auroyaume des Pays-Bas en1815.

En1830, la ville de Tournai est intégrée dans laBelgique indépendante.

Au début de laSeconde Guerre mondiale, les bombardements de la ville par l'aviation allemande puis américaine détruisent une grande partie du centre historique. Par la suite, la ville fut un réel lieu de passage, surtout au niveau de l'aviation militaire.

Armoiries

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Blason de Tournai avec la couronne murale reconnu en 1931 et confirmé en 1979.
Blasonnement :De gueules à la tour d’argent ouverte, crénelée d’une pièce et de deux demies, à la herse levée du même, percée de deux meurtrières, maçonnées de sable, au chef cousu d’azur chargé de trois fleurs de lis d’or rangées, l’écu timbré d’une couronne murale d’or à cinq créneaux[10].
Un diplôme néerlandais du 31 mars 1824, confirmé par un arrêté royal de 1838, accordait à Tournai les armoiries suivantes :
Blasonnement :De gueules à un fort d’argent, donjonné de 3 tours de même, au chef cousu d’azur chargé de 3 fleurs de lis d’or ; l’écu timbré d’une couronne d’or.
- AR 10 mars 1834
Parc de l’hôtel de ville - Pierre décorée du blason de la ville.


Démographie

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Démographie : avant la fusion des communes

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  • Source : INS recensements population.

Démographie : commune fusionnée

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En tenant compte des anciennes communes entraînées dans la fusion de communes de 1977, on peut dresser l'évolution suivante :

  • Source : INS, de 1831 à 1981 = recensements population ; à partir de 1990 = nombre d'habitants chaque1er janvier[11].
Nombre d'habitants de 1992 à nos jours (au1er janvier)
Évolution démographique[11]
AnnéePopulationÉvolution 1992=index 100
199267 776100,0
199367 875100,1
199468 127100,5
199568 086100,5
199667 926100,2
199767 891100,2
199867 65199,8
199967 61199,8
200067 37999,4
200167 22799,2
200267 23299,2
200367 40799,5
200467 34199,4
200567 47699,6
200667 53499,6
200767 844100,1
200868 191100,6
200968 426101,0
201069 043101,9
201169 440102,5
201269 593102,7
201369 667102,8
201469 842103,0
201569 756102,9
201669 471102,5
201769 493102,5
201869 554102,6
201969 370102,4
202069 083101,9
202168 795101,5
202268 518101,1
202368 710101,4
202468 554101,1
202568 991101,8
 

Politique et administration

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Conseil et collège communal 2024-2030

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Collège communal
BourgmestreMarie-Christine MarghemMR
1er ÉchevinBenjamin BrotcorneLes Engagés
2e ÉchevineCoralie LadavidEcolo
3e ÉchevinVincent LucasMR
4e ÉchevineDelphine DelaunoisLes Engagés
5e ÉchevineCaroline MiotriEcolo
6e ÉchevinEmmanuel VandecaveyeMR
7e ÉchevineNatacha DuroisinLes Engagés
Présidente du CPASHéloïse RenardMR

Liste des bourgmestres

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MandatBourgmestre[12]
1804 - 1818Charles de Rasse
1818 - 1824Idesbalde Vander Gracht (nl)
1824 - 1830Bernard de Bethune Hesdigneul (nl)
1830 - 1831Charles Le Hon
1831 - 1848Désiré de Hults (nl)
1848 - 1852Augustin Dumon-Dumortier(Parti libéral)
...
1855 - 1868Alphonse de Rasse
1868 - 1872Léopold Fontaine (nl)(bourgmestre faisant fonction - ff.)
1872 - 1883Louis Crombez(Libéral)
1883 - 1907Victor Carbonnelle(Libéral)
1907 - 1908Jules Boucher (nl)(ff.)
1908 - 1918Alphonse Stiénon du Pré(Parti catholique)
1918 - 1919Ambroise Derick (nl)(ff.)
1919 - 1925Edmond Wibaut (nl)(Catholique)
1925 - 1927Albert Asou(Libéral)
MandatBourgmestre
1927 - 1933Edmond Wibaut(Catholique)
1933 - 1940Albert Asou(Libéral)
1940Emile Derasse (nl)(Libéral)
1940Charles Mauroy (nl)(ff.)
1940 - 1944Louis Casterman
1944 - 1956Emile Derasse(Libéral)
1956 - 1959Jules Hossey (nl)(Parti Socialiste Belge)
1959 - 1968Louis Casterman
1968 - 1970Jean Hachez (nl)(Parti Social Chrétien)
1971 - 1976Fernand Dumont(PSC)
1977 - 1992Raoul Van Spitael (nl)(Parti Socialiste Belge)
1992 - 2000Roger Delcroix (nl)(PS)
2001 - 2012Christian Massy(PS)
2013 - 2018Rudy Demotte(PS)
Paul-Olivier Delannois(PS - ff.)
2019 - 2024Paul-Olivier Delannois(PS)
2024 - aujourd'huiMarie-Christine Marghem(MR)

Patrimoine

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Article détaillé :Liste du patrimoine immobilier classé de Tournai.

Plusieurs abbayes

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Architecture religieuse

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Architecture civile

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Unplan-relief de la ville de Tournai a été établi en 1701 par l'ingénieur Jean François de Montaigu. L'original composé de 11 tables (654 × 580 cm) se trouve au sous-sol du musée des beaux-arts de la ville de Lille. Il en existe une copie récente au Musée du Folklore de la ville de Tournai.

Ensembles architecturaux

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Lesquais.

Architecture militaire

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Monument rappelant le souvenir des soldats français morts durant le Siège de la citadelle d'Anvers en 1832. (Tournai, place de Lille).


Musées

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Éléments urbains, statues et monuments

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Le pavé P de Tournai est situé au milieu de la placette du Bas Quartier parmi un pavage plus récent.

Le « Pavé P de Tournai » est un ancienpavé de pierre sur lequel est gravée la lettreP. Il est situé au milieu de la placette du Bas Quartier, dans le centre historique de la ville. Lors de la transformation de cette placette en zone piétonne dans les années 1980, la décision est prise de garder cet élément particulier.

Les aveugles, groupe de bronze (1908) situé derrière la cathédrale.
  • Monument àJean Noté
  • La statue deLouis Gallait
  • La statue deMartine, créée, en hommage à la Martine deMarcel Marlier, par Carlos Surquin et située à larue Perdue près du Fort Rouge.
  • La Naïade : cette œuvre deGeorge Grard fut installée sur le pont à Pont en 1950. Sa nudité fit scandale à l'époque et entraîna sa relégation en bas du pont. Elle regagna son emplacement d'origine en 1983.
  • La fontaine du Pichou Saint Piat
  • LaPrincesse d'Espinoy
  • Saint Luc peignant la Vierge
  • La statue deJules Bara

Parcs et jardins

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  • Le parc communal de l'Hôtel de Ville, à côté de la maison communale, dans le centre de la ville, se compose du parc Georges Brassens et du parc Reine Astrid[14]. Fin 1924, un buste degorille, sculpture en bronze de l’artiste liégeoisYvan Hendrick offerte à la ville de Tournai par Eric Domb, CEO dePairi Daiza, est installée dans le parc Georges Brassens, en hommage à la chansonLe Gorille. Arguant l'absence d'autorisation de l'Agence wallonne du Patrimoine (AWaP) de placer cette statue dans un parc classé, la nouvelle majorité communale la fait retirer quelques semaines plus tard[15]. L'AwaP affirme toutefois avoir marqué son accord[16].

Tournai, ville flamande d'expression romane

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Tournai est une ville belge de langue française. La langue locale est lepicard, comme dans le reste des autres communes du Hainaut occidental et du nord de la France.

La ville de Tournai, qui a par le passé toujours profité d'une assez large autonomie, fait partie de laFlandre romane, tout commeLille,Douai,Tourcoing ouMouscron. Ces villes, bilingues ou non, font partie de l'espace culturel flamand et possèdent donc des caractéristiques flamandes que l'on retrouve dans leur héritage artistique (architecture, peinture, sculpture...)[17].

La Grand-Place,Christine de Lalaing (Statue), lebeffroi et lacathédrale Notre-Dame de Tournai.

Ainsi, la ville de Tournai fut l'un des grands centres culturels et économiques flamands. Lechœur gothique de lacathédrale « Notre-Dame flamande » de Tournai est un élément précurseur dugothique scaldien qui est typiquement flamand.

  • Tournai fut la capitale religieuse duComté de Flandre durant plus de mille ans (de 496 à 1559).
  • La tapisserie et la draperie tournaisienne appartiennent à la grande école flamande et Tournai faisait même partie de laHanse flamande de Londres qui regroupait les villes drapières de Flandre.
  • L'église Saint-Brice de Tournai est le premier exemplaire du styleéglise-halle typique des villes et campagnes flamandes.
  • Certains grands noms desprimitifs flamands sont originaires de Tournai :Robert Campin (considéré comme le premier maître de cette école),Roger de la Pasture,Jacques Daret.
  • La tradition dulundi perdu ou parjuré (en néerlandaisverloren maandag ouverzworen maandag) est une tradition flamande très vivace à Tournai.

Même si elle se situe dans l'espace culturel flamand, Tournai possède également des trésors de l'art mosan, style typique de l'espace culturel wallon. En effet, les deux plus importantes châsses de lacathédrale Notre-Dame de Tournai, leschâsses deNotre-Dame et desaint Éleuthère (XIIIe siècle), sont deux œuvres deNicolas de Verdun (orfèvre né àVerdun en 1130 et mort à Tournai en 1205) à qui l'évêque Étienne avait passé commande. Ces reliquaires témoignent de l'opulence de la ville auMoyen Âge. La châsse de Notre-Dame est considérée comme l'une des« sept merveilles de Belgique[18] ».

Rayonnement artistique

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La ville de Tournai est le cadre de la farce duXIIIe siècleLe Garçon et l'Aveugle. La ville est citée au vers 30 et d’autres indications du texte le confirment[19]. Cette farce, antérieure de près de deux siècles à celle deLa Farce de Maître Pathelin, est le plus ancien texte théâtral en français (picard).

Déjà connue pour son orfèvrerie à l'époque mérovingienne, la ville devint à la fin du Moyen Âge un centre artistique de grande importance, à partir duXIVe siècle organisée enconfrérie de Saint-Luc. Avec la châsse desaint Éleuthère, les orfèvres tournaisiens se distinguent de nouveau dans l'art des métaux, et auXVe siècle, les dinandiers de Tournai concurrencent ceux du pays mosan.

Dès leXIIe siècle, l'emploi de la pierre locale dans l'architecture a donné naissance à une école florissante de sculpture. AuXVe siècle, fonts baptismaux et monuments funéraires sont taillés de façon magistrale dans cette pierre au grain très fin et à la couleur gris bleuté, voire dans une pierre blanche importée.

Robert Campin,Triptyque de l'Annonciation ouTriptyque de Mérode (vers 1420)

AuXVe siècle,Robert Campin (mort à Tournai en 1444), contemporain deHubert van Eyck, et que certains identifient comme le Maître de Flémalle, est l'auteur anonyme d'un groupe de peintures découvertes danscette localité vers 1900. Les œuvres de cet artiste charment par leur coloris, par la précision avec laquelle sont dépeints les intérieurs et les objets, et par leur sérénité. Dans les sujets les plus graves apparaît une expression plus dramatique, qui rapprocheRobert Campin de son élève Rogier de la (ou le) Pasture. Connu également sous le nom deVan der Weyden, ce dernier, né à Tournai (1399–1464), devint peintre de la ville de Bruxelles en 1436.

Dès 1750 apparaissent les premières manufactures deporcelaine. Connue internationalement, laporcelaine de Tournai rivalisera avec celles deLimoges et deSèvres, gagnant plusieurs concours de qualité dans l'Europe duXVIIIe siècle. L'écrivain réalisteHonoré de Balzac y fait d'ailleurs référence dansLe père Goriot lorsqu'il décrit la pension tenue parMme Vauquier :« Elle est plaquée de buffets gluants sur lesquels sont des carafes échancrées, ternies, des ronds de moiré métallique, des piles d'assiettes en porcelaine épaisse, à bords bleus, fabriquées à Tournai"[20]. »

Né à Tournai en 1855, le poète belgeGeorges Rodenbach s'installera à Paris dès 1888.

Enseignement

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Université

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Écoles supérieures des arts

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Hautes écoles

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  • Haute école Louvain en Hainaut (HELHa, regroupant l'École supérieure d’Ingénieurs techniciens, l'École d’Infirmières « Jeanne d’Arc » de l'Institut Don Bosco, et les départementsGRH et Communication de l'ancienne Haute école Libre du Hainaut Occidental)
  • Haute école en Hainaut (HEH, historiquement l'École normale de Tournai, et l'Institut supérieur économique de Tournai)
  • Condorcet, laHaute école provinciale de Hainaut, qui compte deux sites. L'un à la Rue Paul Pastur pour les secteurs techniques et paramédicales, l'autre au Zoning de Tournai Ouest, dans le quartier Negundo, liée avec l'Eurometropolitan e-Campus.

Enseignement secondaire

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La ville de Tournai compte16 établissements d'enseignement secondaire[21][source insuffisante] :

  • Athénée Royal Jules Bara
  • Athénée Royal Robert Campin
  • Collège Notre-Dame
  • IPES
  • IESPP
  • Institut Don Bosco
  • Centre Éducatif de la Sainte-Union
  • ITEHO Jeanne d'Arc
  • Institut des Ursulines - La Madeleine
  • Institut Notre-Dame - École des Frères
  • Val-Itma
  • Institut Saint-André
  • Institut Saint-Luc
  • Collège Notre-Dame de la Tombe
  • Institut de la Sainte-Union
  • École spécialisée Le Ricochet (appartenant au groupe "Les Colibris")[22]

Enseignement secondaire artistique à horaire réduit

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Enseignement primaire

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38 écoles primaires et maternelles[23] se trouvent à Tournai.

Sport

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Le club de handballEHC Tournai est le club phare de la ville mais aussi de la province. C'est aussi le seul club dehandball évoluant enD1 belge dans laprovince de Hainaut.

LeWaterpolo est l'autre fierté sportive de Tournai, puisque leCR Natation Tournai évoluant actuellement endivision 1, fut5 foischampion de Belgique et remporta également5 fois lacoupe de Belgique.

Enfootball, leRoyal Racing Club Tournai a remporté laCoupe de Belgique de football en 1956.

Principales équipes

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Événements occasionnels

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Musique

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LaMesse de Tournai est la plus ancienne messe polyphonique qui nous soit parvenue jusqu'aujourd'hui. Elle rassemble dans un recueil anonyme des pièces datant de 1330 à 1340 environ.

Distinctions

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La ville décerne le Prix artistique de la Ville de Tournai, et, ensemble avec la Commission provinciale des Fondations de Bourses d’Études du Hainaut, décerne lePrixLucien Dasselborne, d'après le Concours du même nom.

Gastronomie

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  • Lelapin du lundi parjuré (ou « lundi perdu »)
  • La salade tournaisienne
  • Le mutiau, tête pressée finement hachée
  • LesSuccès du Jour
  • Les biscuits « Desobry »
  • Les ballons tournaisiens
  • Les apéritifs « Le tournaisien » et « La tournaisienne », « Le pont des trous »

Les produits de l'entité de Tournai :

  • La bière « La Tournay » de la Brasserie de Cazeau (seule brasserie de l'entité de Tournai)
  • La bière « Saint-Martin », blonde ou brune, trouve ses racines en 1096. Son verre représente un des nombreux vitraux de la cathédrale de Tournai. (de la brasserie de Brunehaut)

Folklore

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le Roi Louis XIV, géant de Tournai

Archives

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Les archives de la ville sont conservées auxArchives de l'État à Tournai.

LesArchives de l'État à Tournai hébergent de nombreux documents produits en Hainaut occidental au cours des siècles. Plus récemment, elles ont notamment acquis les archives de l'imprimerie Casterman (2009) ou encore les archives d'Henri Vernes, auteur de Bob Morane (2011).

Médias

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  • Notélé, chaîne de télévision locale qui diffuse ses émissions depuis 1977 et couvre 23 communes autour de la ville.
  • Pacifique FM, radio locale lancée en et couvrant toutes les entités de la Wallonie picarde ainsi que des communes françaises proches duTournaisis.
  • Sud Info - Nord Eclair, journal local du groupeSudmedia créé le 16 décembre 1998.
  • L'Avenir de l'Escaut, journal local du groupeL'avenir créé le 18 octobre 1829 et plus ancien journalbelge encore diffusé. Sa zone de diffusion est leHainaut Occidental.

Économie

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Sur laGrand-Place de Tournai, il y a plusieurs commerces (restaurants, bars, bijouteries, etc.).

Tournai possède deux centres commerciaux (Les Bastions et le centre commercial deFroyennes).

Il y a plusieurs commerces dans la Rue Royale, entièrement réaménagée à partir de 2020[24].

La rue de Courtrai est elle aussi une rue commerçante importante. On y retrouve la célèbre quincaillerie Au Moulin Rouge.

Piétonnier

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Le piétonnier est une ancienne zone commerciale qui se trouve dans le centre-ville de Tournai. Jusqu'à la fin des années90, ce fût une artère commerciale importante dans la ville. Peu à peu depuis, le piétonnier se vida de ses magasins, la clientèle manquant[25]. Cela suit les tendances des principales villes wallonne qui voient leur piétonnier se déserter au profit des centres commerciaux[26].

Parcs d'activités économiques et zone industrielle

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Trois parcs d'activités économiques se situent dans la commune de Tournai et plus précisément àMarquain etBlandain ; il s'agit des zonings Tournai Ouest I, Tournai Ouest II et Tournai Ouest III, gérés parIdeta[27].

ÀGaurain se situe également laCompagnie des Ciments Belges (CCB) qui exploite la plus grandecarrière de calcaire d'Europe.

Transports

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Réseau ferré

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Tournai est située sur laligne 94 reliant Courtrai et Lille à Bruxelles ainsi que sur laligne 78 reliant Tournai àMons.

Réseau de bus

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Tournai, et plus principalement la gare de Tournai, est le point de départ de nombreuses lignes de bus, gérées par leTEC Hainaut. La ville est aussi desservie par7 lignes de bus sous l'appellation de « Le Tournai City »[28] :

Réseau de sentiers de grande randonnée

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Lesentier de grande randonnée 122 traverse la commune.

Associations locales

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  • Service volontaire international ASBL

Bibliographie

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Beaux-Arts

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  • Art et pierre du Tournaisis, ouvr. coll., Wapica, 2018.(ISBN 978-2-87561-031-7).
  • Le Tournai artistique. Les œuvres d'art nous racontent l'histoire de Tournai, des origines à 1801, ouvr. coll., 2012?(ISBN 978-287561-007-2).
  • Aurélie Montignie et Pierre Peeters :Le Tournai artistique. Artistes et courants stylistiques à Tournai de 1800 à 1940, Wapica, 2016.(ISBN 978-2-87561-028-7).

Édifices religieux

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  • Edwige Colin et Benoît Dochy :L'église Saint-Jean-Baptiste à Tournai, un édifice méconnu, éd. Pasquier Grenier, 2015.
  • Jean Dumoulin et Jacques Pycke :La cathédrale de Tournai hier et aujourd'hui, Tournai, Casterman, 1985(ISBN 2-203-28761-6).
  • L'église Saint-Jacques à Tournai, splendeur (néo)gothique, ouvr. coll., éd. Pasquier Grenier, 2009.

Histoire

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  • Aimé-François-Joseph Bozière :Tournai ancien et moderne, description historique et pittoresque de cette ville, de ses monuments, de ses institutions, depuis ses origines jusqu'à nos jours, Tournai, Adolphe Delmée, 1964, rééd. Bruxelles, Culture et Civilisations, 1976.
  • Damien Breuls de Tiecken :Armorial de Tournais et du Tournaisis, 2010.
  • Alexandre-Guillaume Chotin :Histoire de Tournai et du Tournésis, Bruxelles, Culture et Civilisations, 1982.
  • Jean Cousin,Histoire de Tournay, ou quatre livres des chroniques annales, ou démonstrations du christianisme de l'évesché de Tournay, Douai, Marc Wyon,, 380 p.(lire en ligne)
  • Guy Demeulemeester et Serge Le Bailly de Tilleghem :La carte postale raconte Tournai de 1897 à 1914, éd. par Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1982.
  • Bernard Desmaele :Le tournoi d'Henry VIII, Tournai 1513-1913, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 2013.
  • Yvon Gahide :Tournai sous les bombes, éd. Société Royale d'Histoire et d'Archéologie de Tournai, 1984.
  • Gaston Lefebvre :Biographies tournaisiennes desXIXe et XXe siècles, éd. par Archéologie industrielle de Tournai, 1990.
  • Paul Rolland :Histoire de Tournai, Tournai, Casterman, 1957.

Urbanisme

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  • Béatrice Pennant :Tournai perdu, Tournai gagné, éd. Pasquier Grenier, 2013.
  • Les ponts de Tournai, d'une rive à l'autre, ouvr. coll. éd. Pasquier Grenier, 2011.

Musique

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  • Abel Delzenne :Le chanoine Nicolas Joachim (1872-1945), un maître de chapelle de la cathédrale de Tournai, Bibliothèque centrale de l'Université de Louvain, 1973.
  • Stéphane Detournay :L'Académie de Musique Saint-Grégoire à Tournai, in :L'orgue francophoneno 63/64, revue de la FFAO, 2022.
  • Stéphane Detournay :La Société de Musique de Tournai (1888-1938), in : Le Courrier de Saint-Grégoireno 119, 2023-24/VIII[29].
  • Stéphane Detournay :Les Matinées de Saint-Grégoire (1948-1963), in : Le Courrier de Saint-Grégoire n°124, 2024-25/V[30].
  • Jean-Pierre Félix et Roland Servais :Les orgues de la cathédrale de Tournai, éd. Louvain-la-Neuve, 1991.
  • Bruno Lestarquit :Entretiens avec André Dumortier, Tournai, édition Culture, 2001.
  • Walter Ravez :Jean Noté, La vie d'un Artiste et d'un Philanthrope, Tournai, éd. Lucq et Delcourt-Vasseur, 1923.

Personnalités liées à la ville

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Voir la catégorie :naissance à Tournai.
Voir la catégorie :décès à Tournai.

Histoire

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Armée

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Résistance

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  • Cécile Detournay (1911-1970), résistante (seconde guerre mondiale).
  • Gabrielle Petit (1893-1916), espionne (première guerre mondiale).
  • Gisèle Wibaut, femme politique et résistante (seconde guerre mondiale)

Industrie, artisanat

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Politique

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Église

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Arts

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Architecture

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Peinture, sculpture, tapisserie

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Littérature, histoire

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Bandes dessinées, illustrations
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Musique, musicographie, musicologie

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Variétés

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Art du spectacle

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  • Bruno Coppens (°1960), humoriste et chroniqueur, y est né.
  • Luc Petit (°1962), metteur en scène et créateur de spectacles, y est né.
  • Charlie Dupont (°1971), acteur et comédien, y est né.

Langue et culture régionale

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Médias

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  • Adrien Joveneau, né en 1960 à Tournai, animateur et producteur de radio et télévision (RTBF).
  • Luc Varenne (1914-2002), né à Tournai, commentateur sportif.

Sports

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Jumelages

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Stèle commémorant l'inauguration de l'avenue du Jumelage le 25 avril 1982, évoquant celui avec Troyes.
Carte
Jumelages et partenariats de Tournai.Voir et modifier les données sur Wikidata
Jumelages et partenariats de Tournai.Voir et modifier les données sur Wikidata
VillePaysPériode
Bethléem[31],[32]Palestinedepuis
Canterbury[33]Royaume-Unidepuis
Mogi das Cruzes[34]Brésildepuis
Troyes[35]Francedepuis
Villeneuve-d'Ascq[31]Francedepuis

Notes et références

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  1. PopulationData.net : Palmarès des plus grandes villes du monde
  2. Élisabeth Dhanens et Jellie Dilkstra,Rogier de le Pasture van der Weyden, La Renaissance du Livre, Collection Références, Tournai, 23 septembre 1999.
  3. a etbhttps://statbel.fgov.be/fr/open-data/population-par-secteur-statistique-10
  4. Site du pays des collines
  5. A.Vincent,Les noms de lieux de la Belgique, Bruxelles,
  6. JulesHerbillon,Les noms des communes de Wallonie, Bruxelles, Crédit communal,coll. « Histoire » (no 70),
  7. Xavier Delamarre,Dictionnaire de la langue gauloise, éditions errance 2003,p. 303–304.
  8. « Avant le latin, la Gaule Belgique », dansDaniel Blampainet al. (dir.),Le Français en Belgique, Duculot, Bruxelles, 1997,p. 11.
  9. Op. cité.
  10. LieveViaene-Awouters et ErnestWarlop,Armoiries communales en Belgique, Communes wallonnes, bruxelloises et germanophones,t. 2 :Communes wallonnes M-Z, Communes bruxelloises, Communes germanophones, Bruxelles, Dexia,,p. 749
  11. a etbhttps://view.officeapps.live.com/op/view.aspx?src=https%3A%2F%2Fstatbel.fgov.be%2Fsites%2Fdefault%2Ffiles%2Ffiles%2Fdocuments%2Fbevolking%2F5.1%2520Structuur%2520van%2520de%2520bevolking%2FPopulation_par_commune.xlsx&wdOrigin=BROWSELINK
  12. JEANCE Gérard;Bourgmestres du Tournaisis: Tournai et ses 29 villages; Geniwaltournaisis; 24 juni 2013
  13. a etbJoseph Delmelle,Abbaye et béguinages de Belgique, Rossel Édition, Bruxelles, 1973,p. 57.
  14. « Parc communal de l'Hôtel de Ville », surpajawa.be(consulté le).
  15. Vincent Clérin, « Tournai : "Gare au gorille" ou pourquoi une statue a-t-elle été retirée du parc Georges Brassens »,Actus, surRTBF,(consulté le).
  16. C.D.C., « L'agence du Patrimoine réagit à l'enlèvement de la tête de gorille à Tournai : « Nous ne l’avons jamais demandé » », surnotele.be,(consulté le).
  17. « Tournai, enclave de France dans les terres de Flandre, siège d'un évêché flamand et boulevard avancé de la France vers les Pays-Bas, ville flamande par ses tendances artistiques et française par sa langue ! » Mémoires de la société historique et littéraire de Tournai,vol. 21, Tournai, 1888,p. 270.
  18. « La Châsse de Notre-Dame ou la perfection classique », dans Albert d'Haenens (dir.),Sept merveilles de Belgique, Elsevier,
  19. Mario Roques,Le garçon et l’aveugle. Jeu duXIIIe siècle, Honoré Champion, 1921, p.IIIlire en ligne
  20. Honoré de Balzac, « Le Père Goriot », surbeq.ebooksgratuits.com(consulté le)
  21. « Annuaire : Enseignement secondaire en Province de Hainaut », surenseignement.be
  22. « Implantation « Le Ricochet » - École Spécialisée : Les Colibris », surÉcole spécialisée "Les Colibris"(consulté le)
  23. « Annuaire : Enseignement fondamental ordinaire en Province de Hainaut », surenseignement.be
  24. « La ville de Tournai a dévoilé son projet d'aménagement du plateau de la gare et de la rue royale », surrtbf.be,RTBF
  25. « Le piétonnier de Tournai est à l’agonie », sursudinfo.be,(consulté le)
  26. « Opinion | Mobilisation générale pour sauver nos centres-villes », surLes Echos,(consulté le)
  27. « Parc d'activité économique Tournai-Ouest - Froyennes », surIdeta(consulté le)
  28. « Me déplacer - InfoTEC », surwww.infotec.be(consulté le)
  29. https://www.seminaire-tournai.be/images/PDF/Academie_Saint-Gregoire/Courrier_de_Saint-Gregoire/Courrier-119.pdf
  30. https://academiesaintgregoire.be/wp-content/uploads/2025/03/Courrier-124.pdf
  31. a etb« https://www.tournai.be/jumelages »
  32. « http://www.dhnet.be/archive/tournai-jumele-avec-bethleem-51b7e24ce4b0de6db993d7c0 »
  33. « https://www.tournai.be/jumelages »
  34. « https://www.tournai.be/toutes-les-actualites/tournai-jumelee-a-mogi-das-cruzes-bresil.html »
  35. « https://www.tournai.be/jumelages »

Voir aussi

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Articles connexes

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Liens externes

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