Comme lors des dernières saisons, le Tour de Romandie commence par unprologue àNeuchâtel de 3,7 kilomètres, favorables aux routier-sprinteurs.
Après le prologue, le peloton quitte Neuchâtel pour une étape vallonnée de 168,4 kilomètres en direction deLa Chaux-de-Fonds, avec cinq ascensions de deuxième catégorie au programme, rappelant lesclassiques ardennaises et une arrivée sur le plat.
La deuxième étape est favorable aux sprinteurs, s'ils parviennent à passer les deux difficultés placées dans les 20 derniers kilomètres, avant l'arrivée àMorges après 174,4 kilomètres. L'étape suivante est tracée autour deRomont contient une montée de 6 kilomètres dans les 10 derniers kilomètres, tandis que l'avant-dernière étape offre aux grimpeurs l'occasion principale de briller, avec une montée de 10 kilomètres jusqu'à l’arrivée àTorgon.
Un contre-la-montre plat de 16,5 kilomètres àGenève clôt la course[1].
Le favori de la course est le tenant du titrePrimož Roglič (Jumbo-Visma). Il court l'épreuve en préparation duTour d'Italie et il a remporté les deux seules courses qu'il a disputées cette année, à savoir leTour des Émirats arabes unis etTirreno-Adriatico. Il est notamment accompagné par son coéquipierSteven Kruijswijk, également considéré comme un candidat à la victoire.
Un groupe de six coureurs se forme dans les cinq premiers kilomètres (Jorge Arcas,Frederik Backaert,Gediminas Bagdonas,Stefan Küng,Nathan Brown,Claudio Imhof) obtient jusqu'à 3 min 40 d'avance. Dans la côte deReverolle, Küng attaque une première fois, Backaert et Bagdonas reste dans ses roues, Küng attaque une seconde fois à l'approche du sprint dansCossonay et part en solitaire pour la gagne de l'étape avec une minute d'avance.