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Tour de France 1998

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Tour de France 1998
Généralités
Course
Étapes
21
Date
Distance
3 875 km
Pays traversé(s)
Lieu de départ
Lieu d'arrivée
Partants
189Voir et modifier les données sur Wikidata
Vitesse moyenne
39,983 km/h
Résultats
Vainqueur
Deuxième
Troisième
Classement par points
Meilleur grimpeur
Meilleur jeune
Super-combatif
Meilleure équipe

modifier -modifier le code -modifier WikidataDocumentation du modèle

LeTour de France 1998 est la85e édition duTour de France cycliste. Il commence àDublin, enIrlande, le11 juillet et se termine àParis le, après 21 étapes pour 3 875 km. Cette date inhabituelle est due à la concurrence de laCoupe du monde de football 1998 organisée en France. Il est remporté par l'ItalienMarco Pantani, devant l'AllemandJan Ullrich et l'AméricainBobby Julich. Ce Tour de France est marqué par plusieurs affaires de dopage, dont l'affaire Festina, qui entraînent l'exclusion ou le départ de plusieurs équipes.

Présentation

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Parcours

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Le grand départ du Tour a lieu àDublin, enIrlande : il s'agit du treizièmedépart à l'étranger depuis la création de l'épreuve en1903, et du premier depuis une île[1]. LaCoupe du monde de football 1998 étant organisée enFrance, le départ du Tour est décalé pour des raisons d'attention médiatique et de maintien de la sécurité : il s'effectue donc plus tard que lors des éditions précédentes, le[1].

Les premières négociations à propos d'un éventuel grand départ en Irlande remontent au mois d'octobre 1996, le gouvernement irlandais ayant réuni une somme de 2 millions delivres irlandaises pour assurer le financement de l'évènement[2]. L'accord est officialisé au mois d'avril 1997[3] et les autorités du pays espèrent alors des retombées importantes pour l'économie locale, à hauteur de 30 millions de livres irlandaises[4].

Le parcours est dévoilé le, lors de la présentation officielle auPalais des congrès de Paris[5]. L'ensemble du tracé comporte 3 875 km répartis en 21 étapes, dont un prologue et deux contre-la-montre[6]. Un seul jour de repos est prévu dans le département de l'Ariège[6]. Avec 248 km, la4e étape entrePlouay etCholet est la plus longue de cette édition, tandis que la dernière étape entreMelun etParis, est l'étape en ligne la plus courte. L'arrivée finale est jugée sur l'avenue des Champs-Élysées[7],[6]. Plusieurs villes accueillent une étape pour la première fois, à savoir Dublin,Enniscorthy,Cork, Plouay,Châteauroux,Meyrignac-l'Église,Corrèze,Montauban,Tarascon-sur-Ariège,Le Cap d'Agde,Frontignan,Vizille,Albertville,Neuchâtel,La Chaux-de-Fonds,Autun,Le Creusot etMontceau-les-Mines. Le Tour comporte également deux arrivées en altitude inédites auPlateau de Beille et auxDeux Alpes[6]. Lecol du Galibier, à 2 642 mètres d'altitude, est le plus haut sommet du parcours[6].

Comme à son habitude, le Tour commence par unprologue, entièrement tracé dans le centre historique de Dublin[1]. L'Irlande accueille également les deux premières étapes, avant le retour en France des coureurs. Le parcours rend hommage àStephen Roche etSean Kelly, deux anciens champions cyclistes irlandais impliqués dans l'organisation : ainsi, le départ réel de la première étape est donné depuis le village natal de Stephen Roche, tandis que la deuxième étape traverseCarrick-on-Suir, la commune de résidence de Sean Kelly[1],[8].Seamus Elliott, premier Irlandais vainqueur d'étape et porteur dumaillot jaune sur leTour de France 1963, est également mis à l'honneur par les organisateurs de l'épreuve qui déposent une gerbe sur sa tombe à la veille du grand départ[9],[10].

Le retour en France s'effectue en avion pour les coureurs[11], et en bateau, à bord du navireKoningen Beatrix pour les véhicules et l'équipement[12]. DepuisRoscoff en Bretagne, le parcours se dirige ensuite vers la régionCentre et leLimousin. Deux étapes de transition conduisent ensuite les coureurs versPau, point de départ d'une traversée desPyrénées en deux étapes. Après la journée de repos, trois étapes de transition conduisent le peloton vers lesAlpes, où trois étapes de montagne sont organisées. Le Tour fait ensuite étape enSuisse, avant une transition vers laBourgogne, où se déroule le contre-la-montre à la veille de l'arrivée finale[1].

Équipes sélectionnées et coureurs engagés

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La société organisatrice du Tour de France,Amaury Sport Organisation, réduit le nombre d'équipes participantes de 22 à 21 pour cette édition, dans l'espoir de limiter le nombre de chutes survenues la première semaine lors des précédentes éditions[13]. La liste des seize premières équipes qualifiées sur la base duclassement UCI au est annoncée en février. Il s'agit des équipesFestina,La Française des Jeux,Gan,Casino,Mapei,Saeco,Mercatone Uno,Polti,ONCE,Banesto,Kelme,TVM,Rabobank,Telekom,Lotto, etUS Postal[14]. En juin, à l'issue duTour d'Italie et duCritérium du Dauphiné libéré, quatrewild-cards sont attribuées aux équipesAsics-CGA,Riso Scotti,Vitalicio Seguros etCofidis. La formationBigMat-Auber 93 bénéficie quant à elle d'une invitation spéciale[15].

Chaque équipe étant composée de neuf coureurs, c'est donc un total de 189 participants qui s'élancent deDublin le[7]. La présentation des équipes est organisée la veille devant la porte d'entrée duTrinity College[16].

L'Italie est la nation la mieux représentée avec 51 coureurs engagés. Elle devance la France, qui compte 38 représentants, et l'Espagne, avec 29 engagés[17].Jörg Jaksche, membre de l'équipePolti, est le plus jeune coureur au départ, âgé de21 ans et353 jours, tandis que le plus vieux estMassimo Podenzana, de la formationMercatone Uno, âgé de36 ans et347 jours à la date du prologue[18]. Par ailleurs, 51 coureurs disputent leur premier Tour de France[19].

Principaux favoris

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Photographie d'un cycliste en course portant un maillot jaune.
Jan Ullrich entend rééditer sa performance duTour de France 1997.

Tenant du titre, l'AllemandJan Ullrich suscite les interrogations des suiveurs après un début de saison peu convaincant doublé d'une importante prise de poids[20]. Depuis sa victoire dans la Grande Boucle, le champion allemand a peu couru et ses différentes apparitions n'ont pas rassuré sur son état de forme[21] : après avoir abandonnéTirreno-Adriatico dès la première étape, il a terminé laSemaine catalane à 48 minutes du vainqueur[22]. Au départ de Dublin, le vainqueur sortant se dit néanmoins affûté et prêt à rééditer sa performance de l'année précédente[21]. Son coéquipierBjarne Riis, premier coureur danois vainqueur du Tour en1996, affirme quant à lui ses propres ambitions et déclare vouloir disputer la victoire finale[21].

Le FrançaisRichard Virenque et l'ItalienMarco Pantani, respectivement deuxième et troisième du dernierTour de France, figurent parmi les principaux favoris de l'épreuve, bien qu'ils déplorent tous deux le tracé qu'ils jugent trop peu montagneux[20],[21]. Une interrogation subsiste également quant à la forme du grimpeur italien, qui vient de remporter leTour d'Italie. De son côté, Richard Virenque nourrit de grandes ambitions et peut compter sur de solides équipiers. Sa formationFestina domine alors leclassement mondial et se présente avec deux leaders : le SuisseAlex Zülle, deuxième duTour de France 1995 et double vainqueur duTour d'Espagne, a rejoint l'équipe en début de saison et semble plus avantagé que Virenque par le parcours qui propose deux longs contre-la-montre[20],[21]. Virenque et Zülle sont notamment épaulés par le grimpeur suisseLaurent Dufaux, quatrième duTour 1996 et neuvième l'année suivante, et lechampion du mondeLaurent Brochard[21].

Champion de France en titre, champion du monde du contre-la-montre et vainqueur de laClassique des Alpes,Laurent Jalabert annonce son objectif de monter sur le podium final du Tour, malgré deux dernières éditions décevantes[20],[21]. L'EspagnolAbraham Olano, successeur deMiguel Indurain au sein de la formationBanesto, est lui aussi cité régulièrement parmi les prétendants à la victoire[21].

Déroulement de la course

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Grand départ en Irlande

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Carte dessinée sur openstreetmap faisant apparaître le tracé en noir et jaune, avec le kilométrage affiché.
La carte du prologue àDublin.

Grand favori duprologue, le coureur britanniqueChris Boardman, déjà vainqueur en1994 et1997, l'emporte en couvrant les 5,6 km du parcours à une moyenne supérieure à54 km/h. Les principaux favoris du Tour réalisent un bon temps :Abraham Olano se classe deuxième à 4 secondes de Boardman, devantLaurent Jalabert,Bobby Julich,Christophe Moreau etJan Ullrich, tous à 5 secondes[23],[24]. SeulMarco Pantani, qui n'est pas spécialiste de ce type d'épreuve, accuse un retard important : il concède 48 secondes au vainqueur et se classe au181e rang du prologue[25]. Le Tour rencontre un immense succès populaire : selon la police irlandaise, entre 80 000 et 100 000 spectateurs sont massés sur les routes de ce prologue[23].

Les deux premières étapes tracées sur le sol irlandais sont marquées par de nombreuses chutes. Lors de la1re étape, le sprinteur italienMario Cipollini, que rêvait de revêtir lemaillot jaune par le biais des bonifications, comme il l'avait fait l'année précédente, est victime d'une chute provoquée par l'un de ses coéquipiers à 8 km de l'arrivée[26]. Malgré la longue échappée animée parJacky Durand, le peloton n'a aucun mal à contrôler la course et c'est le sprinteur belgeTom Steels qui remporte sa première victoire d'étape dans le Tour de France[26].

Photographie en gros plan d'un cycliste portant des lunettes et un maillot rose et bleu.
Ján Svorada (ici en 2001) remporte la2e étape.

Le lendemain, la deuxième étape est fatale au leader de la courseChris Boardman : victime d'une chute à 50 km de l'arrivée, il est contraint à l'abandon, pour la quatrième fois depuis ses débuts dans l'épreuve en1994[27]. De nombreux incidents émaillent la course :Federico De Beni, de l'équipe Riso Scotti, percute une jeune spectatrice de 11 ans qui est évacuée vers l'hôpital et placée dans uncoma artificiel[27]. Le coureur poursuit la course mais il abandonnera deux jours plus tard. Enfin, à 7 km du terme de l'étape, des rafales de vent provoquent une nouvelle chute dans laquelle sont pris de nombreux leaders, parmi lesquelsRichard Virenque,Laurent Jalabert etAbraham Olano[27]. À l'arrivée, le TchèqueJán Svorada, coéquipier de Tom Steels, s'impose au sprint tandis que l'AllemandErik Zabel endosse le maillot jaune grâce aux bonifications acquises en cours d'étape[27].

Retour en France : de la Bretagne au Limousin (3e-6e étapes)

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Photographie en gros plan d'un cycliste portant une casquette et un maillot vert et blanc.
Stuart O'Grady (ici en 2002) s'empare du maillot jaune dans la4e étape.

Dès l'arrivée de la2e étape, les coureurs embarquent à bord de plusieursAirbus A320 affrétés spécialement pour leur transfert deCork àBrest[11]. Le lendemain,, jour defête nationale, une échappée de neuf coureurs anime l'étape entreRoscoff etLorient.Xavier Jan etJens Heppner parviennent à s'extraire dans les derniers kilomètres et c'est ce dernier qui s'impose, mais le coureur danoisBo Hamburger, membre de l'équipe Casino et quatrième de l'étape, s'empare du maillot jaune grâce aux secondes de bonifications qu'il empoche lors des différents sprints intermédiaires[11].

Les trois étapes suivantes s'achèvent par un sprint massif. Dans la4e étape entrePlouay etCholet, l'AustralienStuart O'Grady réussit le coup parfait. Échappée la veille, il pointe au3e rang du classement général à seulement trois secondes de Bo Hamburger[28]. Dès le premier sprint intermédiaire, il bénéficie du travail de son coéquipierFrédéric Moncassin pour empocher les secondes de bonification qui font de lui le nouveau leader de la course. À l'arrivée, le NéerlandaisJeroen Blijlevens s'impose : sprinteur très endurant, il remporte une étape chaque année depuis ses débuts dans le Tour en1995[28].

Malchanceux depuis le départ à Dublin,Mario Cipollini évite les chutes dans le final versChâteauroux et remporte la5e étape au terme d'un sprint houleux[29]. Il récidive le lendemain àBrive-la-Gaillarde, lors d'une arrivée à laquelle participent cette fois l'ensemble des meilleurs finisseurs[29]. Stuart O'Grady, blessé à la cuisse et au genou droit après une chute dans la5e étape, résiste aux assauts deGeorge Hincapie qui convoite les bonifications, et parvient à conserver son maillot jaune[29].

Dans la chaleur du Sud-Ouest (7e-9e étapes)

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Photographie en gros plan d'un cycliste portant un maillot rouge, bleu et blanc.
Laurent Desbiens (ici en 1997) profite d'une longue échappée pour revêtir le maillot jaune à Montauban.

Empêtrés dans uneaffaire de dopage depuis le départ du Tour, les coureurs de l'équipe Festina sont exclus par la direction de course à la veille du contre-la-montre[30]. Dans ce climat lourd de tension,Jan Ullrich, le vainqueur sortant, rassure les observateurs sur sa condition physique. Il se montre le plus rapide sur les 58 km du parcours tracé entreMeyrignac-l'Église etCorrèze, devant les AméricainsTyler Hamilton etBobby Julich. Ullrich prend également la tête du classement général oùLaurent Jalabert, quatrième, confirme sa bonne forme[31].

Les deux étapes suivantes, disputées sous une chaleur accablante, sont favorables aux baroudeurs. EntreBrive-la-Gaillarde etMontauban, une échappée prend le large en bénéficiant de l'apathie du peloton : l'équipe Telekom, de Jan Ullrich, considère qu'il est encore trop tôt pour défendre le maillot jaune et veut préserver ses forces. Dans ce contexte, l'étape sourit aux coureurs français : tandis que la victoire revient àJacky Durand, qui domine au sprint ses compagnons de route,Laurent Desbiens, cinquième de l'étape, endosse le maillot jaune[32]. Le lendemain vers Pau, un groupe de quatre coureurs parvient à conserver une douzaine de secondes d'avance sur le peloton.Léon van Bon s'impose devantJens Voigt,Massimiliano Lelli etChristophe Agnolutto[33].

Traversée des Pyrénées (10e et11e étapes)

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Photographie d'un cycliste suivi d'une moto et entouré par la foule dans une ascension.
Marco Pantani (ici sur leTour 1997 marque les esprits dans les Pyrénées.

La première étape pyrénéenne est celle des grands cols. Les coureurs doivent gravir les cols d'Aubisque, duTourmalet, d'Aspin et dePeyresourde, avant une descente de 15 km versLuchon. Échappé dès la première ascension, le grimpeur italienRodolfo Massi, très brillant depuis le début de la saison, se défait de ses compagnons de route dans le dernier col pour remporter sa première victoire d'étape, la deuxième en quatre jours pour son équipeCasino. Derrière, les favoris se livrent une première bataille :Marco Pantani attaque à deux kilomètres du col de Peyresourde et prend la deuxième place de l'étape, ce qui lui permet de remonter au11e rang du classement général, àmin 41 s deJan Ullrich, nouveau leader.Laurent Jalabert etAbraham Olano figurent parmi les coureurs distancés, mais ils préservent tous deux une bonne place au classement général, respectivement4e et6e, dans une étape qui enregistre 17 abandons, un record depuis dix ans[34].

Pantani marque de nouveau les esprits le lendemain, en plaçant une accélération dès le pied de l'ascension finale vers leplateau de Beille. Il franchit la ligne d'arrivée en vainqueur et remporte la cinquième étape de sa carrière sur le Tour, tandis que Jan Ullrich, qui a perdu beaucoup d'énergie pour rejoindre le peloton à la suite d'une crevaison à 15 km de l'arrivée, concèdemin 40 s à son rival. Pantani s'affirme alors comme le meilleur grimpeur de cette édition, et remonte au4e rang du classement général, dans le même temps que Laurent Jalabert,3e[35]. Dans leur sillage, le nombre des favoris s'amoindrit : outre l'abandon d'Olano[35], les deux leaders deLa Française des Jeux,Evgueni Berzin etStéphane Heulot, encore membres dutop 10 la veille, concède plus de quatre minutes.

Des Pyrénées aux Alpes

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Photographie d'un cycliste avant la course, portant une casquette.
Tom Steels, ici en 1997, remporte plusieurs étapes au sprint lors de ce Tour de France.

La12e étape au départ deTarascon-sur-Ariège est marquée par une grève des coureurs, qui entendent protester contre les diverses perquisitions et gardes à vue opérées la veille, lors de la journée de repos. Tous les coureurs mettent pied à terre au niveau du départ réel et s'assoient sur la chaussée[36],[37]. Sur les ondes de Radio Tour, Laurent Jalabert s'emporte :« Puisque le cyclisme passe au second plan, puisque ça n'intéresse personne que l'on fasse du sport, alors on ne fera pas de vélo »[37]. Le départ est finalement donné avec deux heures de retard et l'étape s'achève auCap d'Agde par la victoire au sprint deTom Steels[37].

Les deux étapes suivantes, dites de transition, sourient aux baroudeurs et n'apportent aucun changement au classement général. C'estDaniele Nardello qui s'impose àCarpentras, en réglant au sprint ses cinq compagnons d'échappée, puisStuart O'Grady àGrenoble, dans la même configuration[38].

Photographie d'un cycliste portant une casquette retournée avec l'inscription Codifis.
Christophe Rinero endosse le maillot à pois après l'exclusion deRodolfo Massi.

Le Tour de France bascule dans la15e étape entre Grenoble et la station desDeux Alpes. La pluie et le froid rendent encore plus difficiles cette étape qui comprend, outre l'ascension finale, celles ducol de la Croix-de-Fer et ducol du Galibier. C'est sur les pentes de ce dernier queMarco Pantani place une attaque décisive. Il creuse rapidement l'écart sur le groupe des favoris puis rejoint les derniers coureurs échappés, le porteur du maillot à poisRodolfo Massi,Fernando Escartín etChristophe Rinero. Pantani s'isole dès le début de l'ascension versLes Deux Alpes et continue de creuser les écarts sur les autres leaders : à l'arrivée, Jan Ullrich concède près de neuf minutes et Marco Pantani endosse le maillot jaune pour la première fois de sa carrière[39].Bobby Julich, deuxième du classement général, pointe àmin 53 s du nouveau leader, et Jan Ullrich àmin 56 s. Parmi les grands battus du jour figure Laurent Jalabert, qui passe de la3e à la2e place du classement général[39].

Jan Ullrich réagit dès le lendemain dans la16e étape entreVizille etAlbertville, en attaquant dès le pied de la dernière ascension de la journée, lecol de la Madeleine[40]. Pantani ne cède rien et parvient à l'accompagner jusqu'à la ligne d'arrivée, laissant la victoire d'étape à Ullrich. Le grimpeur italien réalise par ailleurs une excellente affaire puisque son plus proche poursuivant, Bobby Julich, est distancé, et accuse désormais un retard demin 42 s[40]. Grand animateur de l'étape,Stéphane Heulot passe en tête de quatre des cinq cols de la journée et remonte à la17e place du classement général[41].

Une fin de Tour sous tension

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La17e étape est entièrement neutralisée à la suite d'un nouveau mouvement de grève de la part des coureurs. Le peloton se montre solidaire des membres de l'équipe TVM, interpellés la veille après l'arrivée àAlbertville pour être entendus dans le cadre d'une affaire de dopage dont l'instruction a commencé avant le départ du Tour[42][43],. Le directeur de la course,Jean-Marie Leblanc, se dit lui-même choqué du traitement infligé aux coureurs[42]. Dès le départ réel de l'étape, les coureurs roulent au pas, avant de mettre pied à terre dans la ligne droite qui précède le premier sprint intermédiaire de la journée, àSaint-Jorioz[44]. Tandis que les coureurs repartent, pour la plupart sans dossard, l'ensemble de la formationONCE, l'équipe de Laurent Jalabert, décide de quitter la course à la demande de son directeur sportif,Manolo Saiz[44]. Désigné porte-parole du peloton, le DanoisBjarne Riis, vainqueur duTour de France 1996, réclame auprès de la direction de course des garanties sur les interventions policières[43],[42]. Les coureurs mettent pied à terre une nouvelle fois, au sommet duSemnoz, pour que Riis rende compte de ses négociations, puis décident de rejoindre l'arrivée en convoi, sans disputer l'étape. Au ravitaillement deLescheraines, c'est au tour des équipesBanesto etRiso Scotti de quitter la course[44]. Il est seulement19 h 30 quand le peloton rejoint l'arrivée àAix-les-Bains, laissant symboliquement les coureurs de l'équipe TVM franchir la ligne les premiers[42].

Photographie d'un cycliste en course.
Magnus Bäckstedt sur le Tour de France 1998.

Avant le départ de la18e étape, deux autres formations quittent la course : l'équipeKelme, dont le leaderFernando Escartín occupe la4e place du classement général, et l'équipe Vitalicio Seguros. Le porteur du maillot à pois,Rodolfo Massi, placé en garde à vue, est lui aussi non-partant. Son poursuivant au classement du meilleur grimpeur,Christophe Rinero, refuse pourtant d'endosser le maillot, par respect[45]. ÀNeuchâtel,Tom Steels parvient à déborderErik Zabel pour remporter sa troisième victoire d'étape[46]. Le lendemain, c'est une longue échappée qui anime la course en direction d'Autun, à l'initiative dePascal Deramé. Dans les derniers mètres,Magnus Bäckstedt fait parler sa puissance pour devancer ses compagnons d'échappée. Il s'agit de la première victoire d'étape suédoise dans l'histoire du Tour de France, et de la troisième pour l'équipe Gan lors de cette édition[46].

Jan Ullrich confirme sa domination en contre-la-montre et remporte la20e étape entreMontceau-les-Mines etLe Creusot, ce qui lui permet de s'emparer de la deuxième place du classement général aux dépens deBobby Julich[45]. Le Tour de France s'achève le lendemain par la traditionnelle étape desChamps-Élysées, que Tom Steels remporte au sprint. Avec quatre victoires d'étapes, il est le coureur le plus prolifique de cette édition[47].

Dopage

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Photographie d'un homme portant un costume et une cravate.
Jean-Marie Leblanc, ici en 1997, directeur du Tour de France.

Le Tour de France 1998 marque un tournant dans l'histoire du cyclisme et dans celle de la lutte contre ledopage[48]. Le journalistePhilippe Brunel le qualifie notamment de« Tour des ombres et des perquisitions en chaîne, des abandons furtifs et des arrestations policières »[49].

Avant course : le début de l'affaire Festina

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Le Tour de France 1998 s'ouvre dans un climat délétère. Trois jours avant le grand départ, le, un soigneur belge de l'équipe Festina,Willy Voet, est interpelé lors d'un contrôle de routine au poste-frontière deNeuville-en-Ferrain, à hauteur du hameau flamand deDronckaert[50],[51]. Dans le coffre de son véhicule, les douaniers découvrent 235 ampoules d'érythropoïétine (EPO), 120 capsules d'amphétamines, 82 solutions d'hormones de croissance et 60 flacons detestostérone[52].

Placé engarde à vue, Willy Voet finit par avouer et dit avoir agi à la demande de sa direction. Il est écroué à laprison de Loos, tandis que le siège de son équipe est perquisitionné par la police[51]. C'est le début de l'affaire Festina, qui aboutira à l'exclusion de l'ensemble des coureurs de l'équipe avant le départ de la7e étape[51],[50].

Une édition entachée par plusieurs scandales

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L'enquête de police continue pendant l'épreuve. Le directeur sportifBruno Roussel et le médecin Eric Ryckaert sont interpelés par un commissaire de la police judiciaire de Lille le, à l'arrivée de la4e étape àCholet, puis mis en examen et écroués à leur tour le[53],[30]. Après les aveux de Roussel,Jean-Marie Leblanc annonce dans la soirée du l'exclusion des Festina et le retrait de sa licence au directeur sportif[30]. Dans un premier temps, les coureurs annoncent leur intention de se présenter malgré tout au départ du contre-la-montre le lendemain, avant d'y renoncer le matin même au terme d'une réunion de crise improvisée dans l'arrière-salle du café « Chez Gillou », àGare-de-Corrèze[30].

Le, les soupçons se portent désormais sur l'équipe TVM, dont plusieurs membres sont interpelés pour des faits remontant à plusieurs mois, et la saisie de 104 doses d'EPO lors de l'arrestation de deux mécaniciens de l'équipe[30]. C'est à la suite de cette intervention que les coureurs organisent une grève au pied du montSemnoz, ce qui entraîne l'annulation de l'étape entreAlbertville etAix-les-Bains, quelques jours après une première manifestation àTarascon-sur-Ariège[54]. En deux jours, l'ensemble des équipes espagnoles (Once-Deutsche Bank,Banesto,Kelme etVitalicio Seguros) et la formation italienneRiso Scotti se retirent de la compétition. Vainqueur d'étape dans les Pyrénées et porteur du maillot à pois, l'ItalienRodolfo Massi est lui aussi interpelé et mis hors course. La direction de l'épreuve, sous la coordination deJean-Marie Leblanc, parvient à sauver cette édition en maintenant les dernières étapes et l'arrivée à Paris[42].

Conséquences immédiates

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Dans les semaines qui suivent l'arrivée du Tour de France, les perquisitions se poursuivent auprès des équipes et de nombreux coureurs sont interrogés. Les véhicules des équipesCantina Tollo etLa Française des Jeux sont notamment fouillés à la frontière par les douaniers français alors que ces formations se rendent respectivement en Espagne pour y disputer laClasica San Sebastian et en Allemagne pour leRegio-Tour[55]. La crainte de ces interventions pousse certaines équipes à annuler leur participation : c'est le cas de la formationRabobank qui renonce à laClassique de Plouay, tandis que les organisateurs duTour d'Espagne s'interrogent sur une éventuelle modification du parcours de la13e étape, celle-ci devant traverser la France sur 80 km[55].

Deux réunions ont lieu pour évoquer la question du dopage peu après le Tour : la première, entre l'Union cycliste internationale, les organisateurs de courses et les équipes, se tient seulement quatre jours après la fin de l'épreuve à Paris ; la seconde, le, réunit l'UCI et les représentants des coureurs. Cependant, aucune de ces deux réunions ne donne de résultat[56]. Les coureurs expriment notamment leur inquiétude quant à la longueur des courses et la question d'une amnistie générale pour les coureurs qui ont utilisé des substances interdites est brièvement discutée[57]. Dans un communiqué de presse publié le, l'UCI affirme« [qu]'il est difficile de faire plus que ce qui est déjà fait » dans la lutte contre le dopage et que les tests sanguins imposés en 1997 ont permis à l'autorité« de contrôler le problème de l'EPO », ce que réfutent les nombreux scandales dans les années qui suivent[56].

Les suites de l'affaire Festina

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Le, à Lyon, les neuf coureurs de l'équipe Festina sont entendus comme témoins à l'hôtel de police de Lyon. Des prélèvements de sang, de cheveux et d'urines sont pratiqués en vue d'analyse, et certains coureurs avouent s'être dopés, à l'exception du leader de la formationRichard Virenque et de ses équipiersPascal Hervé etNeil Stephens. Le suivants, les résultats des analyses établissent que huit des neuf coureurs de l'équipe ont pris de l'EPO et quatre d'entre eux desamphétamines[58].

L'équipe effectue son retour à la compétition dès le mois d'août en participant auTour de Burgos puis auTour d'Espagne, où elle reçoit un accueil favorable de la part du public[59].

Le, Richard Virenque, qui continue de nier les faits, est mis en examen pour complicité de facilitation à l'usage de produits dopants[60]. Le procès de l'affaire Festina s'ouvre le à Lille et bénéficie d'une grande couverture médiatique[60]. Virenque passe alors aux aveux : acquitté sur le plan pénal, il est néanmoins suspendu neuf mois par la Fédération suisse de cyclisme[60]. Les autres protagonistes de l'affaire sont condamnés à des amendes ou à des peines de prison avec sursis[60]. Lors du procès, Pascal Hervé effectue lui aussi des aveux[61].

Révélations ultérieures

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1999, le Tour du renouveau ?

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Photographie d'un cycliste en course.
Lance Armstrong, ici sur le Tour de France 2001, est destitué de ses 7 victoires dans la Grande Boucle.

Comme le souligne l'écrivainChristian-Louis Eclimont, à l'arrivée à Paris,Marco Pantani« s'instaure enmessie dans lequel les observateurs et le public veulent entrevoir la promesse d'un cyclisme renouvelé, sans tache »[62]. Mais les espoirs sont vite déçus : le, alors qu'il est en passe de remporter leGiro pour la deuxième année consécutive, Pantani est exclu de la course après que les contrôleurs ont décelé un taux d'hématocrite trop élevé dans son sang. Suspendu six mois, il ne peut s'aligner au départ duTour de France 1999[63].

Cette édition est présentée par l'organisateur comme« le Tour du renouveau »[64], mais bien que de nombreux coureurs de l'édition 1998 sont absents, Richard Virenque, banni dans un premier temps, doit finalement être réintégré à une semaine du départ à la suite d'une injonction de l'Union cycliste internationale[64]. Vainqueur de l'épreuve,Lance Armstrong est finalement reconnu coupable de dopage en 2012 et sanctionné par l'UCI qui lui retire ses sept Tours de France victorieux[65],[64].

Aveux de dopage

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Bien des années après le Tour de France 1998, de nombreux coureurs ont confié avoir réagi au scandale qui se développait alors en cachant ou en détruisant les preuves de leur dopage. Dans son autobiographie publiée en 2005,Philippe Gaumont reconnaît que la direction de son équipeCofidis avait demandé à ses coureurs de détruire leurs substances dopantes le jour de l'expulsion des membres de la formation Festina, ce que les coureurs ont fait en se rendant ensuite dans une forêt à proximité du lieu où se disputait l'étape[66]. Il affirme par ailleurs que tous les coureurs de sa formation avaient été préparés de la même manière par le docteur Vezzani, médecin de l'équipe, qui leur« envoyait en colis express de l'EPO et deshormones de croissance, emballés dans des packs de glace »[67]. Troisième de cette édition, son coéquipierBobby Julich révèle en 2012 qu'il avait commencé à utiliser de l'EPO en avant de stopper définitivement après l'éclatement de l'affaire Festina sur le Tour 1998[68],[69].

D'autres coureurs se confessent à leur tour.Rolf Aldag, membre de l'équipeTelekom, dit avoir jeté ses produits dopants dans les toilettes avant le début de la course à Dublin[70]. Son coéquipier Bjarne Riis déclare dans son autobiographie parue en 2012 qu'il avait lui aussi jeté ses flacons d'EPO dans les toilettes après la troisième étape[71]. Le coureur américainTyler Hamilton affirme que son équipeUS Postal a fait de même immédiatement après l'arrestation deWilly Voet[72]. Début 2013,Michael Boogerd, ancien coureur de la formationRabobank, avoue s'être dopé de 1997 à 2007[73].

Commission d'enquête sénatoriale

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Fin 2004, dans le cadre de recherches scientifiques afin d'éprouver un nouveau test de détection de l'EPO, le laboratoire deChâtenay-Malabry effectue des analyses d'échantillons sanguins prélevés sur des coureurs pendant le Tour 1998[74]. Le, la commission d'enquête sénatoriale sur l'efficacité de la lutte antidopage publie son rapport, qui comprend une liste de coureurs contrôlés positifs à la suite de ces analyses. On y retrouve, entre autres, le vainqueur de l'épreuveMarco Pantani, son dauphinJan Ullrich, le vainqueur du classement par pointsErik Zabel, les ItaliensAndrea Tafi,Nicola Minali,Mario Cipollini,Fabio Sacchi etEddy Mazzoleni, les FrançaisLaurent Jalabert,Jacky Durand etLaurent Desbiens, les EspagnolsMarcos Serrano,Abraham Olano etManuel Beltrán, mais égalementBo Hamburger,Jens Heppner,Jeroen Blijlevens ou encoreKevin Livingston[74]. D'autres coureurs font l'objet d'un contrôle positif dit « litigieux » commeBobby Julich, troisième du classement général,Ermanno Brignoli,Alain Turicchia,Pascal Chanteur,Frédéric Moncassin,Roland Meier,Giuseppe Calcaterra,Stefano Zanini,Stéphane Barthe,Stuart O'Grady ou encoreAxel Merckx[74]. Parmi ces coureurs, Jacky Durand et Stuart O'Grady reconnaissent dès le lendemain de la publication du rapport s'être dopés lors de ce Tour de France[75],[76].

Adaptation cinématographique

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Le réalisateur britanniqueKieron J. Walsh s'inspire librement duTour de France 1998 et des affaires de dopage qui l'ont entaché pour son filmL'Équipier, sorti en 2020. Il relate le parcours d'un coureur fictif, Dom Chabol, cycliste âgé de39 ans, en fin de carrière et désormais cantonné à un rôle de domestique auprès de son leader[77]. Le film, qui porte« le souci de rester accessible au néophyte, mais sans froisser les connaisseurs avec des reconstitutions hasardeuses »; selon le journaliste deTélérama Jérémie Couston[78], reçoit des critiques plutôt négatives[78], à l'image de Lelo Jimmy Batista, journaliste àLibération, qui le qualifie de« grotesque »[79].

Étapes

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Le sprinteur belgeTom Steels remporte quatre étapes sur cette édition, une performance qui n'avait pas été réalisée depuis les quatre succès deJean-Paul van Poppel en1988[80].

Liste des étapes
Étape[81],[82],[83],[84]DateVilles étapesDistance (km)Vainqueur d’étapeLeader du classement général
Prologue11 juilletDublin(IRL)Dublin(IRL)
Contre-la-montre individuel
5,6Chris BoardmanChris Boardman
1re étape12 juilletDublin(IRL)Dublin(IRL)
Étape de plaine
186,5Tom SteelsChris Boardman
2e étape13 juilletEnniscorthy(IRL)Cork(IRL)
Étape de plaine
205,5Ján SvoradaErik Zabel
3e étape14 juilletRoscoffLorient
Étape de plaine
169Jens HeppnerBo Hamburger
4e étape15 juilletPlouayCholet
Étape de plaine
252Jeroen BlijlevensStuart O'Grady
5e étape16 juilletCholetChâteauroux
Étape de plaine
228,5Mario CipolliniStuart O'Grady
6e étape17 juilletLa ChâtreBrive
Étape de plaine
204,5Mario CipolliniStuart O'Grady
7e étape18 juilletMeyrignac-l'ÉgliseCorrèze
Contre-la-montre individuel
58Jan UllrichJan Ullrich
8e étape19 juilletBriveMontauban
Étape de plaine
190,5Jacky DurandLaurent Desbiens
9e étape20 juilletMontaubanPau
Étape de plaine
210Léon van BonLaurent Desbiens
10e étape21 juilletPauLuchon
Étape de montagne
196,5Rodolfo MassiJan Ullrich
11e étape22 juilletLuchonPlateau de Beille
Étape de montagne
170Marco PantaniJan Ullrich
23 juilletDépartement de l'Ariège
Jour de repos
Journée de repos
12e étape24 juilletTarascon-sur-AriègeLe Cap d'Agde
Étape de plaine
222Tom SteelsJan Ullrich
13e étape25 juilletFrontignan - La PeyradeCarpentras
Étape de plaine
196Daniele NardelloJan Ullrich
14e étape26 juilletValréasGrenoble
Étape de moyenne montagne
186,5Stuart O'GradyJan Ullrich
15e étape27 juilletGrenobleLes Deux Alpes
Étape de montagne
189Marco PantaniMarco Pantani
16e étape28 juilletVizilleAlbertville
Étape de montagne
204Jan UllrichMarco Pantani
17e étape29 juilletAlbertvilleAix-les-Bains
Étape de montagne
149[N 1]Marco Pantani
18e étape30 juilletAix-les-BainsNeuchâtel(SUI)
Étape de moyenne montagne
218,5Tom SteelsMarco Pantani
19e étape31 juilletLa Chaux-de-Fonds(SUI)Autun
Étape de plaine
242Magnus BäckstedtMarco Pantani
20e étape1er aoûtMontceau-les-MinesLe Creusot
Contre-la-montre individuel
52Jan UllrichMarco Pantani
21e étape2 aoûtMelunParis -Champs-Élysées
Étape de plaine
147,5Tom SteelsMarco Pantani
  1. L'étape a été neutralisée par les coureurs en raison des derniers développements de l'affaire Festina.

Classements

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Classement général final

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Marco Pantani remporte le Tour de France avecmin 21 s d'avance surJan Ullrich, à la moyenne horaire de39,983 km/h, ce qui constitue alors un nouveau record[6]. Il est le premier Italien vainqueur du Tour depuisFelice Gimondi en1965, et apporte à son pays sa neuvième victoire sur le Grande Boucle[85]. Il est par ailleurs le premier coureur à réaliser la même année le doubléGiro-Tour depuisMiguel Indurain en 1993, une performance déjà établie douze fois dans l'histoire à cette date[85]. Le sprinteur françaisDamien Nazon, de l'équipeLa Française des Jeux, est lalanterne rouge de cette édition : il termine le Tour de France à la96e et dernière place, àh 12 min 15 s du vainqueur[6].

Classement général[86]
Classement général[86]
 CoureurPaysÉquipeTemps
1erMarco PantaniLeader du classement généralDrapeau de l'ItalieItalieMercatone Uno-Bianchien92 h 49 min 46 s
2eJan UllrichDrapeau de l'AllemagneAllemagneDeutsche Telekom+min 21 s
3eBobby JulichDrapeau des États-UnisÉtats-UnisCofidis-Le Crédit par Téléphone+min 8 s
4eChristophe RineroLeader du classement du meilleur grimpeurDrapeau de la FranceFranceCofidis-Le Crédit par Téléphone+min 16 s
5eMichael BoogerdDrapeau des Pays-BasPays-BasRabobank+11 min 26 s
6eJean-Cyril RobinDrapeau de la FranceFranceUS Postal Service+14 min 57 s
7eRoland MeierDrapeau de la SuisseSuisseCofidis-Le Crédit par Téléphone+15 min 13 s
8eDaniele NardelloDrapeau de l'ItalieItalieMapei-Bricobi+16 min 7 s
9eGiuseppe Di GrandeDrapeau de l'ItalieItalieMapei-Bricobi+17 min 35 s
10eAxel MerckxDrapeau de la BelgiqueBelgiquePolti+17 min 39 s
11eBjarne RiisDrapeau du DanemarkDanemarkDeutsche Telekom+19 min 10 s
12eDariusz BaranowskiDrapeau de la PolognePologneUS Postal Service+19 min 58 s
13eStéphane HeulotDrapeau de la FranceFranceLa Française des Jeux+20 min 57 s
14eLeonardo PiepoliDrapeau de l'ItalieItalieSaeco-Cannondale+22 min 45 s
15eBo HamburgerDrapeau du DanemarkDanemarkCasino+26 min 39 s
16eKurt Van De WouwerDrapeau de la BelgiqueBelgiqueLotto-Mobistar+27 min 20 s
17eKevin LivingstonDrapeau des États-UnisÉtats-UnisCofidis-Le Crédit par Téléphone+34 min 3 s
18eJörg JakscheDrapeau de l'AllemagneAllemagnePolti+35 min 41 s
19ePeter FarazijnDrapeau de la BelgiqueBelgiqueLotto-Mobistar+36 min 10 s
20eAndrei TeterioukDrapeau du KazakhstanKazakhstanLotto-Mobistar+37 min 3 s
21eUdo BöltsDrapeau de l'AllemagneAllemagneDeutsche Telekom+37 min 25 s
22eLaurent MadouasDrapeau de la FranceFranceLotto-Mobistar+39 min 54 s
23eGeert VerheyenDrapeau de la BelgiqueBelgiqueLotto-Mobistar+41 min 23 s
24eCédric VasseurDrapeau de la FranceFranceGan+42 min 14 s
25eEvgueni BerzinDrapeau de la RussieRussieLa Française des Jeux+42 min 51 s
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Classements annexes finals

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Classement par points

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Grand Prix de la montagne

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Classement du meilleur jeune

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Classement de la combativité

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Classement par équipes

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Classement par équipes[87],[92]
Classement par équipes[87],[92]
 ÉquipePaysTemps
1reCofidis-Le Crédit par TéléphoneDrapeau de la FranceFranceen278 h 29 min 58 s
2eCasinoDrapeau de la FranceFrance+29 min 9 s
3eUS Postal ServiceDrapeau des États-UnisÉtats-Unis+41 min 40 s
4eDeutsche TelekomDrapeau de l'AllemagneAllemagne+46 min 1 s
5eLotto-MobistarDrapeau de la BelgiqueBelgique+h 4 min 14 s
6ePoltiDrapeau de l'ItalieItalie+h 6 min 32 s
7eRabobankDrapeau des Pays-BasPays-Bas+h 46 min 20 s
8eMapei-BricobiDrapeau de la BelgiqueBelgique+h 59 min 53 s
9eBigMat-Auber 93Drapeau de la FranceFrance+h 3 min 32 s
10eMercatone Uno-BianchiDrapeau de l'ItalieItalie+h 23 min 4 s
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Évolution des classements

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Évolution des leaders des classements par étape[93],[94]
ÉtapeVainqueurClassement général
Leader du classement général
Classement par points
Leader du classement par points
Classement de la montagne
Leader du classement du meilleur grimpeur
Classement du meilleur jeuneClassement par équipesPrix de la combativité
ÉtapeLeader du classement de la combativitéLeader
PChris BoardmanChris BoardmanChris Boardmannon décernéJan UllrichFestina-Lotusnon décerné
1Tom SteelsTom SteelsStefano ZaniniJacky DurandJacky Durand
2Ján SvoradaErik ZabelChristophe Agnolutto
3Jens HeppnerBo HamburgerJán SvoradaPascal HervéGeorge HincapieCasinoBo Hamburger
4Jeroen BlijlevensStuart O'GradyStuart O'GradyJacky Durand
5Mario CipolliniErik ZabelAart Vierhouten
6Mario CipolliniMax Sciandri
7Jan UllrichJan UllrichStefano ZaniniJan UllrichDeutsche Telekomnon décerné
8Jacky DurandLaurent DesbiensCofidis-Le Crédit par TéléphoneAndrea Tafi
9Léon van BonJens VoigtJens Voigt
10Rodolfo MassiJan UllrichRodolfo MassiCédric Vasseur
11Marco PantaniRoland Meier
12Tom SteelsLaurent Jalabert
13Daniele NardelloAndrea Tafi
14Stuart O'GradyGiuseppe Calcaterra
15Marco PantaniMarco PantaniChristophe Rinero
16Jan UllrichStéphane Heulot
17[N 1]non décerné
18Tom SteelsChristophe RineroChristophe Mengin
19Magnus BäckstedtJacky Durand
20Jan Ullrichnon décerné
21Tom SteelsPascal Chanteur
Classements finalsMarco PantaniErik ZabelChristophe RineroJan UllrichCofidis-Le Crédit par TéléphoneJacky Durand
  1. Étape neutralisée par les coureurs.

Liste des coureurs

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Légende
NumDossard de départ porté par le coureur sur ce Tour de FrancePosPosition finale au classement général
 Leader du classement général Indique le vainqueur duclassement général Leader du classement par points Indique le vainqueur duclassement par points
 Leader du classement de la montagne Indique le vainqueur duclassement de la montagne Leader du classement du meilleur jeune Indique le vainqueur duclassement du meilleur jeune
 Meilleure équipe Indique lameilleure équipe Super combatif Indique lesuper combatif
  Indique un maillot de champion national ou mondial,
suivi de sa spécialité
NPIndique un coureur quin'a pas pris le départ d'une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
ABIndique un coureur quin'a pas terminé une étape,
suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré
HDIndique un coureur qui a terminé une étapehors des délais,
suivi du numéro de l'étape
EXCoureur exclu pour non-respect du règlement,
suivi du numéro de l'étape
*Indique un coureur en lice pour le classement du meilleur jeune
(coureurs nés après le1er janvier 1973)
Liste des participants
Deutsche Telekom
___
NumCoureurPos
1GERJan Ullrich(GER)2e
2GERRolf Aldag(GER)43e
3GERUdo Bölts(GER)21e
4ITAFrancesco Frattini(ITA)93e
5GERChristian Henn(GER)80e
6GERJens Heppner(GER)56e
7DENBjarne Riis(DEN)11e
8AUTGeorg Totschnig(AUT)27e
9GERErik Zabel(GER)Course en ligne masculine aux championnats d'Allemagne de cyclisme sur route(route)maillot vert de leader du classement par points62e
Festina-Lotus
FES
NumCoureurPos
11FRARichard Virenque(FRA)NP-7
12FRALaurent Brochard(FRA)championnat du monde masculin de cyclisme sur route(route)NP-7
13SUILaurent Dufaux(SUI)NP-7
14FRAPascal Hervé(FRA)NP-7
15SUIArmin Meier(SUI)NP-7
16FRAChristophe Moreau(FRA)NP-7
17FRADidier Rous(FRA)NP-7
18AUSNeil Stephens(AUS)NP-7
19SUIAlex Zülle(SUI)NP-7
Mercatone Uno-Bianchi
___
NumCoureurPos
21ITAMarco Pantani(ITA)maillot jaune de leader du classement général1er
22ITASergio Barbero(ITA)AB-15
23ITASimone Borgheresi(ITA)52e
24ITARoberto Conti(ITA)60e
25ITAFabiano Fontanelli(ITA)72e
26ITARiccardo Forconi(ITA)46e
27RUSDimitri Konyshev(RUS)AB-10
28ITAMassimo Podenzana(ITA)37e
29ITAMario Traversoni(ITA)95e
Mapei-Bricobi
MAP
NumCoureurPos
31ITAFranco Ballerini(ITA)AB-16
32ITAGiuseppe Di Grande(ITA)9e
33BELBart Leysen(BEL)92e
34ITADaniele Nardello(ITA)8e
35BELWilfried Peeters(BEL)68e
36BELTom Steels(BEL)Course en ligne masculine aux championnats de Belgique de cyclisme sur route(route)85e
37CZEJán Svorada(CZE)Course en ligne masculine aux championnats de République tchèque de cyclisme sur route(route)AB-16
38ITAAndrea Tafi(ITA)Course en ligne masculine aux championnats d'Italie de cyclisme sur route(route)42e
39ITAStefano Zanini(ITA)73e
ONCE
ONC
NumCoureurPos
41FRALaurent Jalabert(FRA)Course en ligne masculine aux championnats de France de cyclisme sur route(route)NP-18
42BELJohan Bruyneel(BEL)AB-8
43ESPRafael Díaz Justo(ESP)NP-18
44ESPHerminio Díaz Zabala(ESP)NP-18
45ESPMarcelino García(ESP)NP-18
46ESPFrancisco Javier Mauleón(ESP)NP-18
47ESPMelchor Mauri(ESP)NP-8
48ESPLuis Pérez Rodríguez(ESP)NP-18
49ESPJosé Roberto Sierra(ESP)NP-18
Rabobank
RAB
NumCoureurPos
51NEDMichael Boogerd(NED)Course en ligne aux championnats des Pays-Bas de cyclisme sur route(route)5e
52NEDErik Dekker(NED)AB-2
53NEDMaarten den Bakker(NED)33e
54AUSPatrick Jonker(AUS)34e
55NEDLéon van Bon(NED)63e
56NEDKoos Moerenhout(NED)44e
57AUSRobbie McEwen(AUS)89e
58NEDAart Vierhouten(NED)88e
59SUIBeat Zberg(SUI)40e
Casino
___
NumCoureurPos
61DENBo Hamburger(DEN)15e
62FRAChristophe Agnolutto(FRA)31e
63FRAStéphane Barthe(FRA)AB-18
64FRAPascal Chanteur(FRA)35e
65FRAJacky Durand(FRA)65e
66ITAAlberto Elli(ITA)29e
67ESTJaan Kirsipuu(EST)Course en ligne masculine aux championnats d'Estonie de cyclisme sur route(route)AB-10
68ITARodolfo Massi(ITA)NP-18
69FRABenoît Salmon(FRA)28e
Banesto
BAN
NumCoureurPos
71ESPAbraham Olano(ESP)AB-11
72ESPMarino Alonso(ESP)NP-18
73ESPJosé Luis Arrieta(ESP)AB-15
74ESPManuel Beltrán(ESP)NP-18
75ESPJosé Vicente García Acosta(ESP)NP-18
76ESPJosé María Jiménez(ESP)AB-16
77ESPMiguel Ángel Peña(ESP)NP-18
78POROrlando Rodrigues(POR)NP-18
79ESPCésar Solaun(ESP)NP-18
Gan
C.A
NumCoureurPos
81GBRChris Boardman(GBR)AB-3
82SWEMagnus Bäckstedt(SWE)70e
83FRAFrédéric Moncassin(FRA)AB-10
84AUSStuart O'Grady(AUS)54e
85ITAEros Poli(ITA)86e
86FRAEddy Seigneur(FRA)HD-15
87FRAFrançois Simon(FRA)57e
88FRACédric Vasseur(FRA)24e
89GERJens Voigt(GER)83e
Lotto-Mobistar
___
NumCoureurPos
91FRALaurent Madouas(FRA)22e
92BELPeter Farazijn(BEL)19e
93FINJoona Laukka(FIN)NP-13
94BELAndreï Tchmil(BEL)NP-16
95KAZAndrei Teteriouk(KAZ)20e
96BELKurt Van de Wouwer(BEL)16e
97BELPaul Van Hyfte(BEL)64e
98BELRik Verbrugghe(BEL)69e
99BELGeert Verheyen(BEL)23e
TVM-Farm Frites
___
NumCoureurPos
101FRALaurent Roux(FRA)NP-10
102NEDJeroen Blijlevens(NED)AB-18
103NEDSteven de Jongh(NED)NP-19
104RUSSergueï Ivanov(RUS)Course en ligne masculine aux championnats de Russie de cyclisme sur route(route)NP-19
105NEDServais Knaven(NED)NP-19
106DENLars Michaelsen(DEN)HD-11
107UKRSergueï Outschakov(UKR)NP-19
108BELPeter Van Petegem(BEL)AB-15
109NEDBart Voskamp(NED)NP-19
Saeco-Cannondale
SAE
NumCoureurPos
111ITAMario Cipollini(ITA)AB-9
112ITAGiuseppe Calcaterra(ITA)AB-16
113ITAMassimo Donati(ITA)50e
114ITAGian Matteo Fagnini(ITA)AB-10
115ITAPaolo Fornaciari(ITA)90e
116ITAEddy Mazzoleni(ITA)71e
117ITAMassimiliano Mori(ITA)91e
118ITALeonardo Piepoli(ITA)14e
119ITAMario Scirea(ITA)AB-10
La Française des jeux
FDJ
NumCoureurPos
121RUSEvgueni Berzin(RUS)25e
122FRAFranck Bouyer(FRA)94e
123FRAFrédéric Guesdon(FRA)67e
124FRAStéphane Heulot(FRA)13e
125FRAXavier Jan(FRA)77e
126FRAEmmanuel Magnien(FRA)AB-10
127FRAChristophe Mengin(FRA)66e
128FRADamien Nazon(FRA)96e
129GBRMaximilian Sciandri(GBR)NP-18
Cofidis-Le Crédit par Téléphone
COF
NumCoureurPos
131ITAFrancesco Casagrande(ITA)AB-10
132FRALaurent Desbiens(FRA)61e
133FRAPhilippe Gaumont(FRA)AB-10
134FRANicolas Jalabert(FRA)49e
135USABobby Julich(USA)3e
136ITAMassimiliano Lelli(ITA)36e
137USAKevin Livingston(USA)17e
138SUIRoland Meier(SUI)7e
139FRAChristophe Rinero(FRA)maillot blanc à pois rouges du leader du classement du meilleur grimpeur4e
Polti
PLT
NumCoureurPos
141FRALuc Leblanc(FRA)NP-18
142ITARossano Brasi(ITA)82e
143ITAMirko Crepaldi(ITA)75e
144ITAFabrizio Guidi(ITA)AB-6
145ITALeonardo Guidi(ITA)AB-15
146GERJörg Jaksche(GER)18e
147ITASilvio Martinello(ITA)NP-6
148BELAxel Merckx(BEL)10e
149ITAFabio Sacchi(ITA)47e
Asics-CGA
___
NumCoureurPos
151ITACarlo Marino Bianchi(ITA)AB-10
152ITAAlessio Bongioni(ITA)AB-9
153ITADiego Ferrari(ITA)76e
154ITAOscar Pozzi(ITA)32e
155ITAFabio Roscioli(ITA)79e
156ITASamuele Schiavina(ITA)AB-4
157KAZAlexandr Shefer(KAZ)AB-10
158ITAFilippo Simeoni(ITA)55e
159ITAAlain Turicchia(ITA)74e
Vitalicio Seguros
VIT
NumCoureurPos
161ESPSantiago Blanco(ESP)NP-18
162ESPFrancisco Benítez(ESP)NP-18
163COLHernán Buenahora(COL)AB-10
164ESPÁngel Casero(ESP)Course en ligne masculine aux championnats d'Espagne de cyclisme sur route(route)NP-18
165ITAAndrea Ferrigato(ITA)NP-18
166ESPDavid García Marquina(ESP)AB-10
167ESPFrancisco Tomás García(ESP)AB-5
168ESPPrudencio Indurain(ESP)NP-18
169COLOliverio Rincón(COL)HD-8
Kelme-Costa Blanca
KEL
NumCoureurPos
171ESPFernando Escartín(ESP)NP-18
172ESPFrancisco Cabello(ESP)NP-18
173COLCarlos Alberto Contreras(COL)AB-10
174ESPJuan José de los Ángeles(ESP)AB-15
175ESPJosé Javier Gómez(ESP)NP-18
176ESPSantos González(ESP)NP-18
177ESPJosé Luis Rodríguez García(ESP)AB-16
178ESPMarcos Serrano(ESP)NP-18
179ESPJosé Ángel Vidal(ESP)NP-18
US Postal Service
USP
NumCoureurPos
181FRAJean-Cyril Robin(FRA)6e
182USAFrankie Andreu(USA)58e
183POLDariusz Baranowski(POL)12e
184FRAPascal Deramé(FRA)84e
185RUSViatcheslav Ekimov(RUS)38e
186USATyler Hamilton(USA)51e
187USAGeorge Hincapie(USA)Course en ligne masculine aux championnats des États-Unis de cyclisme sur route(route)53e
188USAMarty Jemison(USA)48e
189DENPeter Meinert-Nielsen(DEN)45e
Riso Scotti-MG Boys Maglificio
___
NumCoureurPos
191ITAFabio Baldato(ITA)AB-15
192RUSVladislav Bobrik(RUS)AB-11
193ITAErmanno Brignoli(ITA)NP-18
194ITARoberto Caruso(ITA)AB-10
195ITAStefano Casagranda(ITA)AB-10
196ITAFederico de Beni(ITA)AB-4
197ITANicola Minali(ITA)NP-18
198ITARoberto Pistore(ITA)HD-8
199ITAAlessandro Spezialetti(ITA)NP-18
BigMat-Auber 93
BIG
NumCoureurPos
201FRAPascal Lino(FRA)78e
202FRALudovic Auger(FRA)NP-2
203FRAPhilippe Bordenave(FRA)30e
204FRAThierry Bourguignon(FRA)26e
205RUSViatcheslav Djavanian(RUS)81e
206FRAThierry Gouvenou(FRA)59e
207FRALylian Lebreton(FRA)41e
208FRADenis Leproux(FRA)39e
209RUSAlexei Sivakov(RUS)87e

Notes et références

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  1. abcd eteLa grande histoire du Tour de France,p. 14.
  2. (en) Jim Dunne, « Ireland may host start of 1998 Tour de France », surThe Irish Times,(consulté le).
  3. (en) Jim McArdle, « Irish stages confirmed for 1998 Tour de France », surThe Irish Times,(consulté le).
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Annexes

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