| Course | |
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| Compétition | |
| Étapes | 21 |
| Date | 9 mai – |
| Distance | 3 452,7 km |
| Pays traversé(s) | |
| Lieu de départ | |
| Lieu d'arrivée | |
| Équipes | |
| Partants | |
| Coureurs au départ | 198 |
| Coureurs à l'arrivée | 156 |
| Vitesse moyenne | 39,128 km/h |
| Vainqueur | |
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| Deuxième | |
| Troisième | |
| Classement par points | |
| Meilleur grimpeur | |
| Meilleur sprinteur | |
| Meilleur jeune | |
| Super-combatif | |
| Meilleure équipe |
LeTour d'Italie 2014 est la97e édition duTour d'Italie, qui s'est déroulée du9 mai au. Il s'agit de la15e épreuve de l'UCI World Tour 2014. Le départ de l'épreuve est donné àBelfast enIrlande, ainsi un jour de repos supplémentaire est prévu pour le transfert vers l'Italie. Pour compenser cela, le Giro part exceptionnellement un vendredi[1]. Vainqueur de l'étape-reine et du chrono en côte, leColombienNairo Quintana (Movistar) remporte ce Tour d'Italie, son premiergrand tour, et le classement du meilleur jeune. Gagnant du contre-la-montre et porteur du maillot rose, son compatrioteRigoberto Urán (Omega Pharma-Quick Step) est deuxième pour la seconde année consécutive, tandis que l'ItalienFabio Aru (Astana), lui aussi vainqueur d'une étape, complète le podium. Grâce notamment à ses trois victoires d'étapes, leFrançaisNacer Bouhanni (FDJ.fr) s'adjuge le maillot rouge. Un autre ColombienJulián Arredondo (Trek Factory Racing) repart avec le maillot bleu et une étape. L'équipe françaiseAG2R La Mondiale place trois coureurs dans le Top 20 (Domenico Pozzovivo est cinquième,Alexis Vuillermoz onzième etHubert Dupont seizième) et est la meilleure équipe au temps, alors que la formationbelge Omega Pharma-Quick Step s'impose dans le classement par équipe aux points.
Le Tour d'Italie 2014 démarre enIrlande, par un contre-la-montre par équipes de 21,7 km autour deBelfast. Les deux étapes suivantes sont des étapes de plaine, avec des arrivées à Belfast etDublin. Le lendemain, le premier jour de repos sera consacré au transfert vers l'Italie.
Après une étape de plaine, une étape de moyenne montagne, avec une arrivée au sommet à Viggiano, a lieu, suivie d'une étape longue de 247 km avec une arrivée en côte, à Montecassino. L'étape suivante est vallonnée, mais le sommet de la dernière côte est à plus de 40 km de l'arrivée. Les deux premières étapes de montagne sont ensuite au programme, avec l'enchaînement de 3 cols, dont la montée finale vers Montecopiolo, lors de la8e étape, puis une arrivée au sommet à Stetola précédée de 2 cols.
S'ensuivront le2e jour de repos, une étape de plaine et une étape de 249 km dont le final est marqué par l'ascension du Naso di Gato et sa descente jusqu'à l'arrivée. Les coureurs disputent alors un contre-la-montre de 46,4 km, puis une étape de plaine.
La14e étape comporte 4 ascensions répertoriées, avec notamment l'enchaînement de l'Alpe Noveis, du Bielmonte et de la montée finale vers Oropa. L'étape suivante est plate jusqu'à la montée finale, le Plan di Montecampione. Après un jour de repos, la16e étape est la même que la19e étape de l'édition précédente, annulée pour cause de neige, avec lePasso Gavia, leStelvio (Cima Coppi) et la montée finale versVal Martello. Les coureurs disputent ensuite une étape de plaine, avant une étape avec 3 cols dont la montée finale vers le Refuge Panarotta, un chrono en côte sur les pentes de la Cima Grappa et une arrivée sur les terribles pentes duMonte Zoncolan (10,1 km à 11,9 % avec des pointes à 22 %). La course se termine par une étape de plaine, qui arrive àTrieste[2],[3].
Le parcours est ainsi assez classique, avec un contre-la-montre par équipes inaugural, un contre-la-montre individuel pas facile à mi-course, un chrono en côte et une dernière semaine très difficile. Cependant, un seul col célèbre verra une arrivée au sommet, le Zoncolan, et les grandes villes italiennes seront évitées[4]. Pour les coureurs, ce Tour d'Italie propose un parcours« bien équilibré, qui avantagera les grimpeurs »[5], où« le contre-la-montre et les arrivées au sommet se compensent »[6],« équilibré qui devrait avantager les coureurs réguliers en montagne »[7] et« très beau, mais aussi et surtout très dur »[8]. Enfin,Nicolas Roche n'a participé au Giro que lors del'édition 2007, pour sa première saison professionnelle, mais trouve« vraiment excitant » le départ d'Irlande[9].
En tant qu'épreuve World Tour, les 18 équipes de la division participent à la course. L'équipeAndroni Giocattoli-Venezuela, vainqueur en 2013 de lacoupe d'Italie de cyclisme sur route, est automatiquement invitée pour la course[10]. Le jeudi16 janvier2014, les organisateurs annoncent les équipes sélectionnées, sans surprises, ils ont fait la part belle aux équipes transalpines :Bardiani CSF, Yellow Fluo devenu en marsNeri Sottoli, malgré les contrôles positifs surl'édition 2013 deDanilo Di Luca etMauro Santambrogio, etColombia, soit les quatre même invitations qu'en 2013. Les équipes qui avaient également leurs chances sont lesMTN-Qhubeka deGerald Ciolek, vainqueur la saison passée deMilan-San Remo, la formation suisseIAM, qui a recrutéSylvain Chavanel etMathias Frank, etNetApp-Endura, ces deux dernières devraient néanmoins faire au moins un autregrand Tour[11].Luca Scinto, le manager de l'équipe Neri Sottoli (ex Yellow Fluo), se dit« très heureux » de cette invitation, soulignant qu'il s'agit d'« une nouvelle équipe, [repartie] de zéro »[12]. De son côté,RCS Sport justifie son choix par« le souhait de soutenir le cyclisme italien en cette période »[11], tout en rappelant que l'ouverture à l'international se poursuit avec le départ enIrlande et que les autrescourses World Tour de RCS Sport ont invité de nombreuses équipes non italiennes[13].
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Le dossard 108 est retiré pour la troisième année consécutive en hommage auBelgeWouter Weylandt décédé sur les routes duTour d'Italie 2011 avec ce même dossard[14],[15].
En l'absence du tenant dutitreVincenzo Nibali, les deux principaux favoris sontNairo Quintana (Movistar) etJoaquim Rodríguez (Katusha)[16]. Quintana est un excellent grimpeur et sera très bien entouré, cependant il sera pour la première fois leader d'un Grand Tour. Sa dernière course remonte auTour de Catalogne fin mars, il risque donc de manquer de rythme dans la première partie de l'épreuve, néanmoins le parcours se prête à une montée en puissance tout au long de la course[17]. Rodriguez, très souvent placé mais jamais vainqueur sur les Grands Tours, misera, malgré sa chute sur l'Amstel Gold Race, sur sa fraîcheur, son expérience et ses qualités de grimpeur-puncheur pour battre Quintana[18]. Les 2 dauphins de Nibali l'an passé,Rigoberto Urán (Omega Pharma-Quick Step), désormais leader unique d'une équipe qui n'est pas habituée à viser la victoire finale d'une Grand Tour[19], etCadel Evans (BMC Racing), auteur d'un très bon début de saison et qui cette fois a axé sa saison sur le Giro[20], font eux aussi partie des favoris.
Ryder Hesjedal (Garmin-Sharp), vainqueur en2012, ainsi que les irlandaisDaniel Martin (Garmin-Sharp) etNicolas Roche sont également candidats à un bon classement général[16],[21]. Du côté italien, les chances reposent sur les anciens vainqueursMichele Scarponi (Astana),Damiano Cunego (Lampre-Merida) etIvan Basso (Cannondale), les équipes des 2 premiers pouvant également miser surFabio Aru etDiego Ulissi.Domenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale), dans le Top 10 des deux derniers Tour d'Italie et6e duTour d'Espagne 2013, cherchera à faire encore mieux[16].Franco Pellizotti (Androni Giocattoli-Venezuela) espère aussi jouer la victoire finale[22].Rafał Majka (Saxo-Tinkoff),7e du classement général et2e de celui du meilleur jeune en 2013,Pierre Rolland,Stefano Pirazzi (Bardiani-CSF), meilleur grimpeur en 2013,Przemysław Niemiec,Winner Anacona (Lampre-Merida),Robert Kišerlovski,Julián Arredondo (Trek),Fabio Duarte (Colombia) comptent également parmi les coureurs attendus en montagne[23],[24],[25],[26].
Marcel Kittel (Giant-Shimano), vainqueur de 4 étapes sur leTour de France 2013,Nacer Bouhanni (FDJ.fr) etElia Viviani (Cannondale), seront les principaux favoris des sprints[27]. Seront présents égalementMichael Matthews (Orica-GreenEDGE), double vainqueur d'étapes sur leTour d'Espagne 2013, ainsi queFrancisco Ventoso (Movistar),Roberto Ferrari (Lampre-Merida),Alessandro Petacchi (Omega Pharma-Quick Step),Tyler Farrar (Garmin-Sharp) tous anciens vainqueurs d'étape sur leGiro. On peut également citerLuka Mezgec (Giant-Shimano),Davide Appollonio (AG2R La Mondiale) etBen Swift (Sky).
Les principaux favoris pour le classement général Nairo Quintana (vainqueur de ce classement spécifique lors duTour de France 2013) et Joaquim Rodríguez sont des candidats naturels au maillot bleu grâce au nombre important d'arrivées au sommet.Stefano Pirazzi, le tenant du titre,Matteo Rabottini (Neri Sottoli) vainqueur en 2012 sont des prétendants à ce classement spécifique tout comme Pierre Rolland,Julián Arredondo (Trek),Fabio Duarte (Colombia) etJackson Rodríguez (Androni Giocattoli-Venezuela) qui sont réputés pour leur tempérament offensif en montagne[28].
Nairo Quintana est le favori pour l'obtention du maillot blanc.Rafał Majka etWilco Kelderman (Belkin) respectivement deuxième et troisième de classement en 2013 derrièreCarlos Betancur sont également des outsiders.Fabio Aru sixième de ce classement en 2013 peut également être cité[29].
La formationOrica-GreenEDGE remportele contre-la-montre par équipe inaugural, avec cinq et sept secondes d'avance surOmega Pharma-Quick Step etBMC Racing, permettant ainsi àSvein Tuft d'endosser le maillot rose le jour de ses 37 ans. L'équipeMovistar deNairo Quintana termine huitième à 55 secondes et la formationKatusha deJoaquim Rodríguez19e à 1 minute et 33 secondes. L'équipeTinkoff-Saxo est quatrième,Astana sixième etAG2R La Mondiale dixième, avec respectivement 23, 38 et 58 secondes de retard. L'IrlandaisDaniel Martin (Garmin-Sharp) chute, entraînant dans son sillage trois coéquipiers, et doit abandonner, tandis que l'équipe termine dernière à 3 minutes et 26 secondes.Marcel Kittel (Giant-Shimano) s'impose au sprintle lendemain et s'empare du même coup du maillot rouge, en devançantNacer Bouhanni (FDJ.fr) etGiacomo Nizzolo (Trek Factory Racing). Une cassure a lieu dans le dernier kilomètre, les 20 premiers terminent 3 secondes devant le reste du peloton :Michael Matthews (Orica-GreenEDGE),8e de l'étape, est le nouveau leader du classement général. Pour son26e anniversaire, Marcel Kittel gagne latroisième étape. Il devance au sprintBen Swift (Sky) etElia Viviani (Cannondale). Les 32 premiers de l'étape terminent avec 11 secondes d'avance sur le reste du peloton : le maillot rose ne se fait pas piéger, tout commeRobert Kišerlovski (Trek Factory Racing),Rafał Majka (Tinkoff-Saxo) etMichele Scarponi (Astana), malgré une chute de ce dernier à 55 kilomètres de l'arrivée en compagnie de quatre coéquipiers. Après ces trois jours enIrlande,Rigoberto Urán (Omega Pharma-Quick Step) est le mieux placé des favoris, huitième à 19 secondes du maillot rose[30].
Après la journée de repos-transfert vers l'Italie, Marcel Kittel ne prend pas le départ de laquatrième étape, fiévreux[31]. Les coureurs prennent ensuite la décision de neutraliser la course, jugeant le circuit urbain trop dangereux à cause de la pluie. L'organisation décide que les temps seront pris lors de l'avant-dernier passage sur la ligne d'arrivée et qu'il n'y aura pas de bonifications. De nombreuses chutes ont lieu dans les deux derniers kilomètres, puis Nacer Bouhanni obtient au sprint sa première victoire sur un grand tour, devant Giacomo Nizzolo etTom Veelers (Giant-Shimano), et endosse le maillot rouge[32].Le lendemain, Viviani se glisse dans l'échappée, remporte le sprint intermédiaire, ce qui lui permet de prendre le maillot rouge.Diego Ulissi (Lampre-Merida) s'impose, une seconde devant Cadel Evans etJulián Arredondo (Trek Factory Racing) puis le reste du groupe maillot rose.Daniel Moreno (Katusha) perd 38 secondes sur Ulissi,Samuel Sánchez (BMC Racing) 1 minute et 15 secondes.
Une grosse chute a lieu juste avant la montée finale de lasixième étape, explosant le peloton. Michael Matthews s'impose devantTim Wellens (Lotto-Belisol), Cadel Evans etMatteo Rabottini (Neri Sottoli).Wilco Kelderman (Belkin) règle un groupe d'une vingtaine d'unités pour la septième place, à 49 secondes. Le classement général se retrouve bouleversé par cette étape[33]. Matthews est toujours en tête de la course, avec désormais 21 secondes d'avance sur Evans. Rigoberto Urán est troisième à 1 minute et 18 secondes, Rafał Majka,Steve Morabito (BMC Racing) et Rabottini à 1 minute et 25 secondes.Ivan Basso (Cannondale), Quintana etDomenico Pozzovivo (AG2R La Mondiale) sont à plus de deux minutes. Certains ont perdu le Tour d'Italie : Joaquim Rodríguez abandonne,Nicolas Roche (Tinkoff-Saxo) est à près de seize minutes, Arredondo à près de vingt minutes. Nacer Bouhanni remporte au sprint la7e étape, en devançant Giacomo Nizzolo etLuka Mezgec (Giant-Shimano), et reprend les rênes du classement par points.Pierre Rolland (Europcar) attaque dans la descente du Cippo di Carpegna lors de l'étape suivante, reprend puis lâche à trois kilomètres de l'arrivée Arredondo, membre de l'échappée matinale et nouveau maillot bleu, mais est repris à 250 mètres de la ligne par Daniel Moreno. Ce dernier est contré par Robert Kišerlovski, suivi par Diego Ulissi. Ulissi le bat au sprint, Wilco Kelderman est troisième à six secondes, juste devant Quintana et deux secondes devant Evans, Urán et Pozzovivo, la plupart des favoris terminent à moins de 30 secondes du vainqueur. Le grand perdant du jour est Scarponi, qui accuse un retard de 9 minutes et 39 secondes. Cadel Evans s'empare du maillot rose, avec 57 secondes d'avance sur Urán et 1 minute et 10 secondes sur le nouveau maillot blanc Majka.Le lendemain, onze coureurs s'échappent,Pieter Weening (Orica-GreenEDGE) etDavide Malacarne (Europcar) se détachent dans l'ascension finale et disputent la victoire au sprint, qui revient à Weening. Domenico Pozzovivo attaque dans la montée et finit troisième de l'étape à 42 secondes. Ulissi règle le groupe maillot rose pour la quatrième place, à 1 minute et 8 secondes. Pozzovivo grimpe à la quatrième place du classement général, à 1 minute et 20 secondes de Cadel Evans. Evans conserve le maillot rose à l'issue de ladixième étape, que s'adjuge au sprint Bouhanni devant Nizzolo et Matthews.Michael Rogers (Tinkoff-Saxo) attaque dans la dernière descente de laonzième étape, à 22 kilomètres de l'arrivée, et s'impose avec dix secondes d'avance sur le groupe maillot rose, réglé parSimon Geschke (Giant-Shimano) devantEnrico Battaglin (Bardiani CSF).
Rigoberto Urán remporte ensuitele contre-la-montre, avec 1 minute et 17 secondes d'avance sur Diego Ulissi et 1 minute et 34 secondes sur Cadel Evans. Rafał Majka, Wilco Kelderman et Domenico Pozzovivo sont respectivement quatrième, septième et neuvième et se tiennent en 30 secondes. Urán est le nouveau leader du classement général, 37 secondes devant Evans, 1 minute et 52 secondes devant Majka et 2 minutes et 32 secondes devant Pozzovivo. Kelderman remonte au cinquième rang, à 2 minutes et 50 secondes, tandis que Quintana, treizième de l'étape, etFabio Aru (Astana) sont à environ 3 minutes et 30 secondes.Wout Poels (Omega Pharma-Quick Step), Morabito et Kišerlovski complètent le Top 10, à plus de quatre minutes. Lors de latreizième étape, l'équipe FDJ.fr assume la poursuite derrière les six échappés, mais à quinze kilomètres de l'arrivée elle disparaît de la tête du peloton. Personne ne prend le relais etMarco Canola (Bardiani-CSF) devance au sprintJackson Rodríguez (Androni Giocattoli-Venezuela) etAngélo Tulik (Europcar), Nacer Bouhanni règle le peloton pour la quatrième place, à onze secondes du trio. 21 coureurs s'échappent lors de laquatorzième étape et se départagent dans l'ascension finale.Dario Cataldo (Sky) etJarlinson Pantano (Colombia) sont en tête à la flamme rouge, mais voient le retour deJan Polanc (Lampre-Merida) puis Enrico Battaglin. L'étape revient au sprint à Battaglin devant Cataldo, Pantano est troisième à sept secondes. Derrière, Pierre Rolland attaque dans l'avant-dernier col avec son équipierBjörn Thurau et Ryder Hesjedal. Hesjedal termine treizième de l'étape à 2 minutes et 22 secondes, quatre secondes devant Rolland. Derrière, Domenico Pozzovivo attaque, et Quintana termine quinzième à 2 minutes et 39 secondes, quelques secondes devant Aru, Pozzovivo, Kelderman et Majka. Evans et Urán terminent un peu plus loin, à environ trois minutes du vainqueur. Rolland fait son entrée dans le Top 10, il est désormais neuvième du classement général à 5 minutes et 7 secondes d'Urán, toujours maillot rose. Fabio Aru s'imposeau sommet du Montecampione, une vingtaine de secondes devantFabio Duarte (Colombia), Nario Quintana et Pierre Rolland. Urán concède 42 secondes, Majka 57 secondes, Hesjedal, Evans, Kelderman, Pozzovivo et Kišerlovski 1 minute et 13 secondes. Aru grimpe à la quatrième place du classement général, à 2 minutes et 24 secondes de Rigoberto Urán, qui devance désormais Evans de 1 minute et 3 secondes et Majka de 1 minute 50 secondes, et possède une vingtaine de secondes d'avance sur Quintana et Pozzovivo, tandis que Rolland gagne un rang.
Laseizième étape est disputée sous la neige, le froid et le brouillard. Dario Cataldo passe leStelvio en tête et file à vive allure dans la descente, qui sera l'objet d'une polémique. L'organisation annonce qu'une voiture équipée d'un drapeau rouge précèdera le peloton pour sécuriser la descente, certains directeurs sportifs comprennent, à tort, une neutralisation de la descente. Pierre Rolland et son coéquipierRomain Sicard attaquent dans la descente, accompagnés par Nairo Quintana et son coéquipierGorka Izagirre, ainsi que Ryder Hesjedal et Matteo Rabottini. Le groupe prend deux minutes d'avance sur le groupe maillot rose, certains directeurs sportifs s'estiment lésés et réclament une annulation de ce gain de temps, la requête ne sera logiquement pas acceptée[34]. Le groupe Quintana reprend les poursuivants de Dario Cataldo intercalés, parmi lesquels Pierre Rolland, et aborde l'ascension finale avec environ 1 minute et 30 secondes d'avance sur le groupe maillot rose. Quintana, Rolland et Hesjedal reprennent ensuite Cataldo puis le lâchent. Quintana s'adjuge l'étape, avec huit secondes d'avance sur Hesjedal et 1 minute et 13 secondes sur Rolland victime d'une déshydratation dans le final. Wilco Kelderman, Domenico Pozzovivo et Fabio Aru terminent à plus de 3 minutes et 30 secondes, Rafał Majka et Rigoberto Urán 40 secondes plus loin, Cadel Evans et Robert Kišerlovski à 4 minutes et 48 secondes. Quintana s'empare du maillot rose, 1 minute et 41 secondes devant Urán. Evans est troisième à 3 minutes et 21 secondes, et lui-même, Rolland, Majka, Aru, Pozzovivo, Kelderman et Hesjedal se tiennent en moins d'une minute.
Le lendemain, 25 coureurs s'échappent, puis cinq d'entre eux s'extirpent dans le final et vont se jouer la victoire d'étape.Stefano Pirazzi (Bardiani-CSF) remporte l'étape devant Tim Wellens etJay McCarthy (Saxo-Tinkoff). Aucun changement notable au classement général n'est à noter. Julian Arredondo gagne ladix-huitième étape, au sommet d'Oropa, en solitaire devant Fabio Duarte etPhilip Deignan (Sky), après avoir passé en tête les deux autres cols de la journée et s'assure ainsi presque de remporter le classement du meilleur grimpeur, avec 87 points d'avance sur son premier poursuivant, Dario Cataldo. Du côté des favoris, Fabio Aru est9e de l'étape à 2 minutes 43, quelques secondes devant Quintana, Urán, Pozzovivo, Rolland et Majka. Hesjedal concède une vingtaine de secondes à Aru, Kelderman 15 de plus. Cadel Evans,21e de l'étape à 4 minutes 24, chute au9e rang du classement général, toujours dominé par Nairo Quintana avec 1 minute 41 d'avance sur Rigoberto Urán. Pierre Rolland monte sur la3e marche du podium, mais ne possède que 2 secondes de marge sur Aru et Majka, 23 sur Pozzovivo. Hesjedal passe à la7e place, 5 secondes devant Kelderman. Nairo Quintana conforte son maillot en s'adjugantle chrono en côte, en devançant Fabio Aru de 17 secondes et Rigoberto Urán de 1 minute 26. Au classement général, Quintana possède désormais 3 minutes 7 secondes d'avance sur Urán. Aru grimpe sur le podium, à 3 minutes 48. Pierre Rolland est4e à 5 minutes 26 et possède 40 secondes d'avance sur Domenico Pozzovivo et plus d'1 minute 30 sur Rafal Majka. Cadel Evans et Wilco Kelderman sont7e et8e à près de 9 minutes 30, Ryder Hesjedal, victime d'un incident mécanique, rétrograde au9e rang, à 10 minutes 11. Lors de l'étape suivante, Michael Rogers etFrancesco Manuel Bongiorno (Bardiani-CSF) prennent la tête de la course dans leMonte Zoncolan. À 3 kilomètres de l'arrivée, un spectateur pousse Bongiorno. Cela le fait déchausser, il perd ainsi la roue de Rogers[35], qui s'impose avec 37 secondes d'avance surFranco Pellizotti (Androni Giocattoli-Venezuela) et 48 sur Bongiorno. Du côté des favoris, un seul changement est à noter au général : Wilco Kelderman prend la7e place devant Cadel Evans. Luka Mezgac remporte ladernière étape, devançant au sprint Giacomo Nizzolo etTyler Farrar (Garmin-Sharp). Aucun changement n'est à observer au classement général, Nairo Quintana s'adjuge donc ce Tour d'Italie, devant Rigoberto Urán et Fabio Aru, ainsi que le maillot blanc. Nacer Bouhanni,4e de l'étape, est le vainqueur du classement par points, tandis que Julian Arredondo termine maillot bleu, AG2R La Mondiale gagne le classement par équipe au temps et Omega Pharma-Quick Step celui aux points.
Les coureurscolombiens ont dominé ce Tour d'Italie.Nairo Quintana a remporté le classement général et celui du meilleur jeune. Il s'est emparé du maillot rose après la16e étape, disputée dans des conditions très difficiles, puis conforte sa position lors duchrono en côte. Le précédent leader de la course fut son compatrioteRigoberto Urán, porteur du maillot rose quatre jours après son succès dans lecontre-la-montre et finalement deuxième du classement général. Les Colombiens repartent avec un autre classement annexe dans leur escarcelle, le classement du meilleur grimpeur remporté parJulián Arredondo, très offensif et également vainqueur d'une étape.Sebastián Henao est une des révélations de la course : plus jeune participant de la course à 20 ans, il se classe8e des étapes glânées par Quintana et finit22e du classement général[36],[37].
Il s'agit du premier doublé colombien sur unGrand Tour et la deuxième victoire dans une épreuve de trois semaines, après le succès deLucho Herrera sur leTour d'Espagne 1987. Ces performances viennent confirmer la deuxième place d'Urán en2013, le premier podium colombien sur le Giro, et les deux premiers succès colombiens sur desépreuves World Tour, ceux de Quintana sur leTour du Pays basque 2013 et deCarlos Betancur surParis-Nice 2014. Ces succès s'expliquent par une politique de formation fructueuse : les colombiens brillent depuis plusieurs années sur leTour de l'Avenir et l'équipe U23472-Colombia permet l'émergence des talents. Cependant, des considérations politiques, avec des conflits entre les dirigeants de la fédération et ceux de l'équipe 472-Colombia, pourraient menacer cette dynamique[36],[38].
Les jeunes coureurs ont particulièrement brillé sur ce Giro. Outre les colombiens Quintana et Arredondo, plusieurs candidats au maillot blanc se sont distingués.Fabio Aru termine3e du classement général et remporte une étape,Rafał Majka etWilco Kelderman figurent aux6e et7e rangs du classement final.Nacer Bouhanni s'adjuge 3 étapes et le maillot rouge etMichael Matthews repart avec une étape et 6 jours avec le maillot rose.Diego Ulissi profite de ses qualités de puncheur pour aller chercher 2 étapes etEnrico Battaglin gagne une étape sur le Tour d'Italie pour la2e année consécutive. Ainsi, ces 9 coureurs cumulent 4 places dans le Top 10 dont la victoire finale, 12 jours avec le maillot rose, 13 victoires d'étapes et les 3 principaux classements annexes. À l'inverse,Cadel Evans, du haut de ses 37 ans, a manqué de fraîcheur en dernière semaine, tandis que lesitaliensIvan Basso,Michele Scarponi etDamiano Cunego furent très discrets[37],[39],[40].
Après avoir soutenu jusqu'au boutVincenzo Nibali lors de son sacre l'année précédente, Fabio Aru est devenu leader de sa formation après la défaillance de Michele Scarponi. Aru est régulièrement comparé àMarco Pantani, de par notamment ses qualités de grimpeurs et sa relation avecOlivano Locatelli. Ce dernier a pris Aru dans l'équipe amateur Palazzago, dont il est le directeur technique et lui a appris à courir en leader. Aru a signé plusieurs performances de haut niveau avec cette équipe et l'a remercié publiquement à plusieurs reprises durant le Giro. Si Aru n'a jamais été cité dans une affaire de dopage, Locatelli s'est fait arrêter dans une affaire de trafic de produits dopants en 2003. Cependant, plus que la réputation de son mentor, il conviendra de gérer sa relation avec Nibali, les médias italiens parlent de la possible future grande rivalité du cyclisme italien[41],[37],[40].
La formationAG2R La Mondiale était venu pour soutenirDomenico Pozzovivo dans son objectif de Top 5, voire de podium. L'objectif est atteint, puisque l'italien termine5e de la course, en étant jusqu'au chrono en côte en course pour le podium. L'équipe a fait preuve d'une remarquable densité en montagne, en menant régulièrement le peloton, en plaçant deux autres éléments dans le Top 20 (Alexis Vuillermoz est11e etHubert Dupont est16e) et en remportant le classement par équipes. Les dirigeants estiment ainsi que« toute l’équipe dans son ensemble a été superbe » et que« [le] bilan [est] très positif ». L'équipeEuropcar affiche« un bilan plus que positif », avec la4e place finale dePierre Rolland. Ce dernier a été offensif durant toute la course, bien aidé par ses équipiers, notammentRomain Sicard. Le seul regret est d'être passé à plusieurs reprises près d'une victoire d'étape. LaFDJ.fr a réussi son Tour d'Italie, avec les trois victoires de Nacer Bouhanni et son maillot rouge, ainsi que la13e place au classement général d'Alexandre Geniez. Lors de la4e étape, Bouhanni décroche sa première victoire en Grand Tour, ce qui« a été un véritable déclic pour toute l'équipe »[42].
Androni Giocattoli-Venezuela a été offensive en montagne et son leaderFranco Pellizotti se classe douzième de la course. Pellizotti est également passé près d'une victoire d'étape, en terminant deuxièmeau sommet du Monte Zoncolan. Il a fondu en larmes à l'arrivée,Gianni Savio a rendu ensuite hommage à son leader,« un grand coureur et un grand homme »[43].Bardiani-CSF, avec son effectif 100 % italien et jeune (moins de 25 ans de moyenne), affiche un bilan« sans pareil », avec les victoires d'étapes deMarco Canola, Enrico Battaglin etStefano Pirazzi. Avec également des places au sprint deSonny Colbrelli etNicola Ruffoni, la formation termine deuxième du classement par équipes aux points[44]. Le seul regret de l'équipe est la troisième place deFrancesco Manuel Bongiorno en haut du Zoncolan, après une poussette malheureuse d'un spectateur : le coureur se dit« en colère avec ce qu'il s'est passé » et estime que« peut-être que Rogers aurait gagné mais [ils étaient] sur un pied d'égalité »[45]. La formationColombia a animé les étapes de montagne mais sans beaucoup de réussite : sans victoire d'étape, le meilleur représentant au classement général,Fabio Duarte, est28e, de plus l'équipe place deux coureurs dans les dix premiers du classement du meilleur grimpeur (Robinson Chalapud cinquième,Jarlinson Pantano neuvième). Le managerClaudio Corti estime que sa formation a réussi« un grand Giro du début à la fin, [a] attaqué, donné du spectacle et fait parler [d'elle] et du Giro dans le monde entier »[46]. La formationNeri Sottoli fut un peu plus discrète, son meilleur coureur,Matteo Rabottini, termine17e du classement général.
Divers incidents ont jallonné ce Tour d'Italie, dont certains mettent en cause directementRCS Sport. La veille au soir de l'arrivée de la3e étape, une bombe a été découverte àDublin[47]. Lors de la4e étape, les coureurs font pression sur l'organisation pour neutraliser la course, ce qui sera accordé[32]. Un terrible accident a lieu durant la14e étape : un signaleur est percuté par une moto-caméra de laRai[48]. Après la2e journée de repos, lors de l'étape-reine de la course, un couac de l'organisation vient perturber le bon déroulement de la course : Radio Corsa annonce qu'une voiture équipée d'un drapeau rouge précèdera les coureurs pour sécuriser la descente, le twitter officiel du Giro annonce une neutralisation de la descente, certains directeurs sportifs croient à cette neutralisation et s'estiment lésés[34]. Enfin, lors du chrono en côte, il y a énormément de monde sur la route, certains coureurs, notamment Fabio Aru, devront les repousser avec le bras en plein effort, tandis que le lendemain un spectateur pousse Bongiorno et lui fait perdre tout espoir de victoire[35]. Il est alors reproché à l'organisation un manque de vigilance, avec des barrières seulement dans les 500 derniers mètres du Zoncolan[49], au contraire par exemple del'Alpe d'Huez sur leTour de France 2013 où les barrières furent présentes sur les 4 derniers kilomètres de l'étape.
Malgré tout, ce fut une course de très bonne facture, avec notamment cette remarquable16e étape, néanmoins on peut regretter que la course à la victoire ait été relativement peu disputée, car après sa prise de pouvoir Nairo Quintana n'a pas pu être inquiété et a creusé son avance lors du chrono en côte, exercice moins spectaculaire qu'une étape de montagne en ligne[50]. De son côté, le directeur de l'épreuveMauro Vegni estime que le départ enIrlande fut une grande réussite,« c'était génial de voir autant de monde participer à l'évènement et cette fête » et se réjouit d'avoir vu« beaucoup plus de monde le long des routes que ces dernières années ». Il rend également hommage aux coureurs, beaucoup critiqués après l'épisode deBari, qui« ont montré leur professionnalisme et leur courage en courant sous le froid et la neige » lors de la16e étape. Il affirme que la course continuera à aller chercher des hautes altitudes et affirme avoir« toujours montré qu'[il fait] attention aux coureurs ». Enfin, il estime que l'on a eu« une grande course »[51].
Classement par points[modifier |modifier le code] | Classement du meilleur grimpeur[modifier |modifier le code] |
Classement du meilleur jeune[modifier |modifier le code]
| Classement par équipes aux temps[modifier |modifier le code]
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Classement par équipes aux points[modifier |modifier le code]
| Autres classements[modifier |modifier le code]
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CeTour d'Italie attribue des points pour l'UCI World Tour 2014, seulement aux coureurs des équipes ayant un label ProTeam.
| Position | 1er | 2e | 3e | 4e | 5e | 6e | 7e | 8e | 9e | 10e | 11e | 12e | 13e | 14e | 15e | 16e | 17e | 18e | 19e | 20e |
| Classement général | 170 | 130 | 100 | 90 | 80 | 70 | 60 | 52 | 44 | 38 | 32 | 26 | 22 | 18 | 14 | 10 | 8 | 6 | 4 | 2 |
| Par étape | 16 | 8 | 4 | 2 | 1 |
Vainqueur de deux étapes et du classement général,Nairo Quintana s'empare de la tête duclassement World Tour, en devançantAlberto Contador etSimon Gerrans.Domenico Pozzovivo etCadel Evans, respectivement5e et8e de l'épreuve italienne, montent dans le Top 10, aux9e et10e positions. Au classement par équipe, la formationMovistar se rapproche de la1re place, toujours détenue par l'équipeOmega Pharma-Quick Step deRigoberto Urán,2e du Giro et vainqueur d'une étape.AG2R La Mondiale complète désormais le podium. Nation dominatrice sur ce Tour d'Italie, laColombie grimpe à la2e place du classement par nation[55].
| # | Coureur | Équipe | Points |
|---|---|---|---|
| 1 | Movistar | 208 | |
| 2 | Omega Pharma-Quick Step | 154 | |
| 3 | Astana | 124 | |
| 4 | Europcar | 98 | |
| 5 | AG2R La Mondiale | 86 | |
| 6 | Tinkoff-Saxo | 73 | |
| 7 | BMC Racing | 69 | |
| 8 | Belkin | 68 | |
| 9 | FDJ.fr | 61 | |
| 10 | Garmin-Sharp | 52 |
Leclassement général, dont le leader porte lemaillot rose, s'établit en additionnant les temps réalisés à chaque étape, puis en ôtant d'éventuelles bonifications (10, 6 et 4 s à l'arrivée des étapes en ligne et 3, 2 et 1 s à chaque sprint intermédiaire). En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : centièmes de seconde enregistrés lors des contre-la-montre, addition des places obtenues lors de chaque étape, place obtenue lors de la dernière étape. Ce classement est considéré comme le plus important de la course et le gagnant est le vainqueur duGiro.
Le leader duclassement par points porte lemaillot rouge. Cette année, le règlement change. Auparavant, la répartition des points était la même pour toutes les étapes. Cette année, la répartition des points est différente selon le type d'étape. Ainsi, le classement par points est établi en fonction du barème suivant :
En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de victoires d'étape, nombre de sprints intermédiaires, classement général[54].
Leclassement de la montagne, dont le leader porte lemaillot bleu, change dans la répartition des points. Le nombre de catégories reste le même. Ce classement consiste en l'addition des points obtenus au sommet de laCima Coppi (40, 28, 21, 15, 10, 7, 4, 2 et 1 pts) et des ascensions de1re (32, 20, 14, 10, 7, 4, 2 et 1 pts),2e (14, 9, 6, 4, 2 et 1 pts),3e (7, 4, 2 et 1 pts) et4e (3, 2 et 1 pts) catégorie. En cas d'égalité de points, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans la Cima Coppi, les ascensions de1re, de2e, de3e, puis de4e catégorie, classement général[54].
Leclassement du meilleur jeune, dont le leader porte lemaillot blanc, est le classement général des coureurs nés depuis le1er janvier 1989.
Il existe également deux classements pour les équipes.
Le premier est le Trofeo Fast Team (classement par équipe au temps). Le classement par équipes de l'étape est l'addition des trois meilleurs temps individuels de chaque équipe, sauf lors du contre-la-montre par équipes, où l'on prend le temps de l'équipe. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : addition des places des 3 premiers coureurs des équipes concernées, place du meilleur coureur sur l'étape. Calculer le classement par équipes revient à additionner les classements par équipes de chaque étape. En cas d'égalité, les critères de départage, dans l'ordre, sont : nombre de premières places dans le classement par équipes du jour, nombre de deuxièmes places dans le classement par équipes du jour, etc., place au classement général du meilleur coureur des équipes concernées.
Le second est le classement Trofeo Super Team (classement par équipe par points). Après chaque étape, l'équipe du premier marque 20 points, l'équipe du deuxième 19 points, et ainsi de suite jusqu'à l'équipe du vingtième qui marque 1 point, les points des différents coureurs d'une même équipe se cumulant.
| Légende | |||
|---|---|---|---|
| Num | Dossard de départ porté par le coureur sur ce Tour d’Italie | Pos | Position finale au classement général |
| | Indique le vainqueur duclassement général | | Indique le vainqueur duclassement par points |
| | Indique le vainqueur duclassement de la montagne | | Indique le vainqueur duclassement du meilleur jeune |
| | Indique un maillot de champion national ou mondial, suivi de sa spécialité | # | Indique la meilleure équipe aux temps |
| NP | Indique un coureur quin'a pas pris le départ d'une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré | AB | Indique un coureur quin'a pas terminé une étape, suivi du numéro de l'étape où il s'est retiré |
| HD | Indique un coureur qui a terminé une étapehors des délais, suivi du numéro de l'étape | * | Indique un coureur en lice pour le maillot blanc (coureurs nés après le1er janvier 1989) |
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