Contrairement à ce que prétend le club, le Toulouse FC n'a pas été fondé en1937. Il y a un amalgame fait avec lepremier Toulouse FC, qui a disparu en1967. Les deux clubs n'ont pas de rapport, le Toulouse FC actuel ayant de surcroît été fondé en 1970 sous le nom d'Union sportive de Toulouse.
Ce dernier reçoit à sa création le soutien de la mairie, qui lui propose de jouer auStadium municipal, et de laFédération française de football, qui l'intègre parmi les clubs choisis pour accéder directement à la nouvelleDivision 2 ouverte aux clubs amateurs pour lasaison 1970-1971 lors de la réforme des championnats de 1970.
En1979, l'US Toulouse prend le nom de Toulouse FC et adopte le statut professionnel. Il intègre laDivision 1 en 1982 et termine dans la foulée à trois reprises dans les cinq premières places du championnat. Le Toulouse FC découvre laCoupe d'Europe en1986, où il élimine leSSC Naples deDiego Maradona.
Les années 1990 sont plus difficiles, avec trois relégations sportives enDivision 2 en 1994, 1999 et 2001, année où le club dépose le bilan. Reparti en troisième division en2001-2002, le club retrouve l'élite dès 2003 après deux montées consécutives. Il termine à la3e place en 2007, qualificative pour letour préliminaire de la Ligue des champions. Après plusieurs saisons où le club joue le ventre mou de la Ligue 1, il sauve sa placein extremis à de nombreuses reprises entre 2014 et 2020, année où le club descend finalement en Ligue 2.
Le club est racheté par le fonds d'investissement américainRedBird Capital Partners peu après sa descente. Deux ans plus tard, il retrouve laLigue 1. À la fin de sa saison de promotion, le club remporte sa premièreCoupe de France[note 1], et se qualifie pour la phase de groupes de laLigue Europa, lors de laquelle le club se distinguera notamment par une victoire contreLiverpool et une qualification en phase finale.
En 1970, l'Union sportive de Toulouse est fondée. Les couleurs adoptées sont le rouge et le jaune (pour « les sang et or ») et le club reçoit de laFédération française de football le numéro d'affiliation 24 391[note 2],[7]. La mairie met alors à la disposition du nouveau club l'enceinte duStadium. Pour s'assurer une base solide, l'UST absorbe les Cadets de Gascogne et l'AS Mermoz-Bonnefoy.Richard Boucher, ancien pro de l'ancienToulouse Football Club, employé de Buzzichelli Toulouse Levage, est intronisé directeur sportif.Just Fontaine rejoint le club en tant que découvreur de talents tandis que l'ArgentinJosé Farías est lui recruté au poste d'entraîneur-joueur. La Fédération invite l'UST à participer à lasaison 1970-1971 duchampionnat National (D2).
Le club s'établit durablement enDivision 2 et y mène une existence de haut de tableau, en terminant par exemple3e du groupe B en1974.
En 1977, le président fondateur, las de ne pas trouver d'écoute à la mairie de Toulouse, quitte le club, bientôt suivi par ses amis, autres bailleurs de fonds du club. Il laisse ce dernier sans aucun déficit mais avec les caisses vides. Dix joueurs majeurs quittent alors le club. Un seul joueur du cru conservé a plus de22 ans, le défenseur remplaçant Christian Biard.
Le nouveau président Y. de Lagarcie se débat comme il peut, et engage le rugueux défenseur Hughes Buffat (passé par la D1 avec Monaco), l'attaquant Bernard Garcia (ex Red Star) arrivent de l'AS Béziers, et l'attaquant algérien de25 ans Bennani. Deux jeunes attaquants d'Avignon, le buteur de21 ansFrédéric Kassoyan et l'ailier gauche de22 ans Jean-Claude Louis signent aussi au club, tout comme l'amateur congolaisJoseph Loukaka (24 ans, attaquant polyvalent deChartres), ainsi qu'une pléiade de jeunes régionaux, tel les frères Francis (gardien de but) et Denis (défenseur ou milieu) Fernandez, arrivants d´Albi.
La municipalité s'implique alors financièrement sous l'impulsion de Robert Gely, missionné par le mairePierre Baudis attaqué politiquement. Jean-Jacques Astoux, un ancien de l'équipe deLilian Buzzichelli, accède à la présidence. Sa première décision est de limoger Marcos qu'il remplace parJust Fontaine, de retour duPSG et à qui il donne tous les pouvoirs sportifs. Avec l'ancien de « l'autre » TFC Brunet, qui est nommé entraineur adjoint, mais sans argent, le recrutement se limite au gardien de but du FC Martigues Alain Palma, au solide défenseur d'Angoulême Francis Baly, au duo de milieux de terrain dePoissy Ahmed Rached (23 ans) et Yvon Robinson (24 ans, ancien du PSG), et à l'attaquant serbe de Dunkerque Zoran Vekic (25 ans) auteur de14 buts la saison précédente en D2.
De l'équipe précédente, le nouvel entraineur conserve le latéral gaucheHervé Desrousseaux, le stoppeur Hughes Buffat, l'ailier droit et désormais capitaine Bernard Garcia et le fantasque attaquant gauche Jean-Claude Louis. Avec les jeunes telsGilles Brisson emmené du PSG etFrançois Blaquart prêté par Bordeaux, et ceux du cru comme les frères Fernandez, l'ailier droit Jean Diaz (pisté par leFC Nantes), Francis Andrade, Daniel Lacroix, Serge Stéfani ou Marc Panuzetti, l'équipe oscille entre la4e et la16e place.
D'autres investisseurs sont contactés par la mairie, comme le groupe Malardeau realisation, un constructeur immobilier ayant pignon sur rue à Toulouse. Sur le terrain, renforcée en cours de saison avec le défenseur centralGérard Madronnet (ex Reims), l'équipe finit en trombe, inscrivant12 buts lors des trois derniers matchs à domicile pour finalement terminer10e.
Robert Pintenat en 1979 à l'US Toulouse (le futur TFC, premier capitaine et meneur de jeu).
C'est lors de l'été 1979 que l'UST adopte le nom de TFC[8], rapidement surnommé "Téfécé". Soutenu par la mairie, les finances du club sont bien meilleures, permettant au TFC d'adopter le statut professionnel. Le club recrute l'entraîneur bastiaisPierre Cahuzac (joueur de "l'ancien"TFC de 1952 à 1961) et de nouveaux joueurs confirmés de D1 (l'espoir du FC ToursMichel Le Blayo en étant l'exception) :Marc Weller de Bastia au poste de gardien de but, le libéro Daniel Sanlaville (ex Nîmes), les milieux de BordeauxRaymond Camus etAndré Tota, le meneur de jeu du FC RouenAndré Guttierez (ancien de Sochaux), l'ailier de Sochaux Léon Maier et le buteur nancéien et ancien internationalRobert Pintenat, nommé capitaine. De l'ancien UST, le gardien de but Alain Palma, le latéral droit Francis Baly, le jeune issu du PSGGilles Brisson, les milieuxJean-Pierre Laverny, Jean Diaz et Daniel Lacroix et le jeuneJean-Luc Vinuesa au poste d'attaquant seront régulièrement utilisés. Le Téfécé de Pierre Cahuzac aligne ainsi treize joueurs professionnels et cinq promotionnels au départ de la saison 1979-80[9]. Avec son adjoint et entraîneur de l'équipe réserve Guy Roussel (gardien de but de "l'ancien" TFC de 1955 à 1964, recordman de matchs pour ce club), ils mettent en place un centre de formation digne de ce nom. Le démarrage est difficile. Bernard Garrigues, soutenu par la municipalité, accède à la présidence en octobre. Le Téfécé remonte la pente et termine6e de son groupe.
Pour la saison suivante, Pierre Cahuzac change sa défense. Exit Palma, les frères Fernandez, Francis Baly, Madronnet et Sanlaville (ainsi que les décevants Guttierez et Tota). Marc Weller, ballotté la saison précédente, est confirmé titulaire dans les buts.Raymond Camus endosse le numéro 2, Joël Ahache, défenseur reconnu en D2, est recruté de Béziers. "La" recrue de l'été est le libéro -ou latéral- international BelgeGilbert Van Binst, d'Anderlecht. L'effectif est complété avec le meneur de jeu du FC Gueugnon (champion de D2 en 1979) Gérard Albert, l'attaquant d'AjaccioGuy Mauffroy, le gaucher polonais de Valenciennes Attila Ladinszky (mais qui ne s'imposera pas, éclipsé par Vinuesa et Mauffroy) et par des jeunes, tel le gardien Jean-Michel Raymond et l'arrière polyvalent Denis Elie, venus de l'INF. Deuxième de son groupe, le TFC échoue en barrages face auTours FC en1981 (0-1, 2-2) malgré les34 buts de Pintenat tout au long de la saison.
Sous l'impulsion d'un nouveau président, l'ambitieuxDaniel Visentin, le Téfécé va intégrer laDivision 1 l'année suivante. Le nouveau président recrute l'ancien international néerlandaisRobert Rensenbrink, sorti de sa retrait, mais ce sera un échec et il quittera le sud-ouest après12 matchs. Poussé par son adjoint Guy Roussel,Pierre Cahuzac s'intéresse aux jeunes. Il souhaite engagerBernard Casoni mais l'AS Cannes refuse ; il embauche alors l'autre défenseur central cannois,Claude Deplanche, ainsi qu'un joueur du Toulouse-Fontaines voisin, à l'époque inconnu,Jean-Philippe Durand. Il lance des jeunes (Jean-Luc Sassus, Patrice Ségura,Claude Lowitz, l'explosif gardien venu de ThionvilleStéphane d'Angelo...) et réussit sa mission grâce, entre autres, aux passes du meneur Gérard Albert, au solide et expérimenté défenseur hongrois du FC Bruges alors âgé de33 ansLaszlo Balint, et au capitaine buteurRobert Pintenat associé en attaque au marocainAbdelkrim Krimau, prêté par leLOSC.
Après quatre saisons pleines,Pierre Cahuzac n'est pas reconduit par l'omniprésent président Visentin, mais reste à la disposition du club. Le SuisseDaniel Jeandupeux arrive, libre depuis la fin de son contrat au FC Zürich. L'ambiance s'améliore, les joueurs eux-mêmes élisent leur capitaine qui sera soitChristian Lopez, soitGérard Soler au gré des absences et blessures. Le président libère une dizaine de joueurs, parmi lesquels le Hongrois Csapó et les artisans de la montée un an plus tôt (Weller, Le Blayo, Balint, Vinuesa, Maier, Pintenat (qui quitte le club en tant que meilleur buteur en première division de son histoire avec quatre-vingt-trois buts marqués[10],[11])...) et impose le recrutement du gardien internationalPhilippe Bergeroo (exLOSC) pour concurrencerStéphane d'Angelo, lequel, vexé de ce manque de confiance, sera plus ou moins écarté du groupe jusqu'à son départ en 1985. Arrivent aussi, cet été 1983, le latéral gauche lyonnaisJean-Francois Domergue, ancien de Bordeaux, repositionné défenseur central, le meneur de jeu Suisse du Servette de GenèveLucien Favre, l'ailier du FC ToursGuy Lacombe et le jeune avant-centre prometteur de St-Étienne,Laurent Roussey. Avec ces internationaux en devenir, le TFC réalise une bonne saison, conclue à la5e place, prometteuse d'un avenir européen à court terme.
Quant à Pierre Cahuzac, il annonce sa retraite, mais en sera sorti en par l'OM pour remplacerRoland Gransart.
La fin des années 1980 voit le Toulouse Football Club connaître des difficultés financières. Les grands noms, hormis Márcico, quittent le club ainsi que Jacques Santini qui est remplacé par Pierre Mosca. D'abord relégué à la suite de la19e place en 1990-1991, le TFC est repêché grâce à la rétrogradation financière desGirondins de Bordeaux.Victor Zvunka devient alors le nouvel entraîneur du club haut-garonnais. Le club doit alors recruter intelligemment et s'appuyer sur sesPitchouns. Il réussit en partie avec le développement d'une filière de recrutement tchèque (Viliam Hyravy puis Vaclav Nemecek la saison suivante) et en s'appuyant sur son centre de formation (Fabien Barthez,Jean-François Hernandez,Michel Pavon,Anthony Bancarel).
En 1992,Alberto Márcico quitte le club. Après une saison ponctuée par seulement trois victoires, le Toulouse FC descend en Division 2 en 1994.
C'est avecAlain Giresse que le club se reconstruit. D'abord directeur sportif avecRolland Courbis comme entraineur, puis lui-même à la tête de l'équipe à la suite de la démission de ce dernier en. Le Téfécé retrouve la D1 en 1997-1998, parvenant alors à un difficile maintien.Alain Giresse ayant succombé aux sirènes parisiennes,Guy Lacombe lui succède. Le club termine cependant dernier à la conclusion de la saison 1998-1999, malgré un record d'affluence le contre l'Olympique de Marseille avec 36 680 spectateurs.
À la suite de la relégation enNational, le Toulouse Football Club est repris en par l'homme d'affairesOlivier Sadran, se transforme de SAOS (Société anonyme à objet sportif) à SASP (Société anonyme sportive professionnelle), et sauve son statut professionnel ainsi que son centre de formation[13]. Autour du capitaineChristophe Revault ou de joueurs commeStéphane Lièvre etWilliam Prunier restés au club[14], l'équipe a pour objectif de remonter enLigue 2 et ceci le plus rapidement possible. Autour deCédric Fauré, le club remonte de deux divisions en deux ans avec un effectif presque inchangé, retrouvant laLigue 1 en 2003. Après deux saisons stables en Ligue 1 et un nouveau recrutement, le TFC vise la pérennité dans le haut du tableau à court terme et une qualification pour l'Europe à moyen terme.
Lors de la saison 2005-2006, le club est éliminé de toutes les coupes nationales et termine16e de Ligue 1.Élie Baup est engagé alors au poste d'entraîneur pour trois ans en en remplacement d'Erick Mombaerts, et le présidentOlivier Sadran revoit les ambitions du club à la baisse, fixant l'objectif 2006-2007 « entre la huitième et la douzième place » de Ligue 1. Après un excellent début de championnat suivi d'une nette baisse de régime à l'automne, Toulouse réalise une excellente deuxième partie de saison en effectuant la meilleure phase retour à égalité avecMarseille, qui tout commeLyon est défait au Stadium. Après l'interruption du match Nantes-Toulouse à la suite de l'envahissement du terrain par les supporters nantais, une décision de justice[15] attribue au TFC une victoire sur tapis vert et permet au club d'aborder la dernière journée avec une petite chance de viser la troisième place, qualificative pour laLigue des champions. Ainsi, le TFC bat à domicile son rival directBordeaux (3-1), grâce à un triplé du SuédoisJohan Elmander. LeRC Lens, autre prétendant, est lui aussi sèchement battu (3-0) àTroyes et seul leStade rennais peut encore barrer la route aux Violets en cas de victoire àLille. Les Bretons mènent 1-0 jusqu'à la93e minute et l'égalisation deNicolas Fauvergue, qui envoie le TFC en Ligue des champions[16].
Le Toulouse Football Club retrouve alors l'Europe et, pour le premier match de Ligue des champions de son histoire, affronte le grandLiverpool FC en. Après un match aller perdu au Stadium (0-1), le TFC sombre quinze jours plus tard àAnfield (4-0) dans un match à sens unique. Reversé enCoupe de l'UEFA, le TFC élimine très difficilement leFK CSKA Sofia (0-0 au Stadium, puis 1-1 à Sofia avec un but inespéré à la96e minute du match retour) et se retrouve dans un groupe de qualification composé duBayer Leverkusen, duFC Zurich, duSparta Prague et duSpartak Moscou. Avec une série de trois défaites amères, et malgré une victoire pour l'honneur contre le Spartak Moscou (2-1, la première victoire en Coupe d'Europe depuis plus de vingt ans), le TFC est éliminé. La saison 2007-2008 est très difficile pour le club toulousain qui, en plus d'être donc rapidement éliminé de toutes les coupes (nationales ou européennes), lutte pour son maintien en Ligue 1 jusqu'à la dernière journée, se sauvant grâce à une victoire contreValenciennes (2-1) et un match nul deLens contreBordeaux (2-2). Cette bataille contre la relégation entraîne le limogeage d'Élie Baup.
Lors de la saison 2008-2009, le TFC souhaite se relancer à partir des bases posées en 2006-2007, avec comme nouvel entraîneurAlain Casanova ainsi qu'une équipe renouvelée à la suite de nombreux départs (Douchez, Elmander, Emana…). L'excellente forme de son gardienCédric Carrasso et l'éclosion du futur meilleur buteur du championnat,André-Pierre Gignac, permet au TFC de réaliser un beau parcours encoupe de France (élimination contreGuingamp en demi-finales) et de terminer à la quatrième place du classement, qualificative pour laLigue Europa 2009-2010. Le club franchit les barrages contreTrabzonspor (victoire 1-3 en Turquie, défaite 0-1 au Stadium) et se retrouve dans le groupe de qualification avec lePartizan Belgrade, leChakhtar Donetsk et leFC Bruges. Le bilan est frustrant, car le TFC bat le club serbe par deux fois (2-3 puis 1-0), mais sombre face à l'épouvantail ukrainien (4-0 puis 0-2). Les rencontres avec le club belge (dont le niveau est proche) sont alors décisives pour déterminer le deuxième qualifié de la poule, mais Bruges arrache le nul à la dernière seconde au Stadium (2-2) avant de battre le TFC à la dernière minute du match retour (1-0). Toulouse est éliminé, mais retiendra surtout une campagne européenne endeuillée par le décès d'un supporter, Brice Taton, battu à mort par deshooligans serbes[17] à Belgrade le et décédé douze jours plus tard.
Alors que l'équipe doit repartir enLigue 2 pour lasaison 2020-2021,Patrice Garande est nommé entraîneur de l'équipe première[26], tandis queDenis Zanko retourne à son poste de directeur technique du centre de formation du TFC et redevient l'entraîneur de la réserve[27].Damien Comolli est nommé président du club le à la suite de la vente du club au fonds d'investissement américainRedBird Capital Partners[28]. Alors que le TFC a le plus gros budget de Ligue 2, l'objectif annoncé par le président du club est d'obtenir la promotion enLigue 1 dès sa première saison en Ligue 2 et de pouvoir viser à plus long terme la sixième place de Ligue 1 en se basant sur la formation[29].
La seconde partie de saison va voir Toulouse reprendre sa place de leader, notamment grâce à une série de dix matchs sans défaite (7 victoires, 3 nuls), série une nouvelle fois stoppée par une défaite face àCaen à l'extérieur. Après une nouvelle série de matchs sans défaite, le club toulousain valide officiellement son retour en Ligue 1 le au terme d'une victoire 2-0 face auChamois niortais. Deux semaines plus tard, le, il est officiellement sacré champion deLigue 2, grâce à sa victoire sur le score de 2-1 face auNîmes Olympique.
L'année est ponctuée par plusieurs records deLigue 2 battus[30] : le Toulouse FC devient la meilleure attaque de Ligue 2, tandis queBranco Van den Boomen égale le nombre de passes décisives effectuées à égalité avecZinédine Ferhat. Le TFC et les supporteurs comptabilisent eux 21 passes décisives, soit une de plus que le précédent record. La Ligue n'en comptabilise que 20, refusant de créditer le milieu d'une passe décisive sur le premier but deRhys Healey contreSochaux, lors de la victoire 4-1 à domicile[31].
Sportivement, le club réussit un bon début de saison. L'équipe obtient des résultats nul à la maison contreNice (1-1) etLorient (2-2), tout en battant sèchementTroyes sur le score de 3-0. Dans les tribunes, le club dépasse également son record de nombre d'abonnement. S'ensuit une première série négative de 3 défaites contreNantes (1-3) etClermont (0-2) à l'extérieur, ainsi queParis à domicile (0-3). Une dynamique se recrée sur les matchs suivants, le TFC obtenant11 points en6 matchs. Parmi eux, le club obtient un bon match nul contre l'Olympique lyonnais à l'extérieur et gagne trois matchs à domicile contre des adversaires au maintient (Reims,Montpellier,Angers). Cette première partie de saison précédent laCoupe du monde 2022 auQatar se termine par 3 défaites contre des adversaires de plus gros calibre :Lens (0-3),Monaco (1-2) etRennes (2-1). Dans l'ensemble, l'équipe aura montré sa capacité à vaincre contre des adversaires de son niveau, mais n'aura réussi à battre aucun adversaire de première partie de tableau[33].
Lors de la coupure, le club écarte l'adjoint dePhilippe Montanier,Michaël Debève, pour motif disciplinaire. Il est remplacé parCarles Martinez Novell, ancien entraîneur des jeunes auFC Barcelone[34]. À la sortie de la coupure, l'équipe est lourdement défaite contre Marseille à l'extérieur (1-6). À la suite d'un discours marquant du discours du président Damien Comolli après le match[35], l'équipe entame une très bonne dynamique avec des victoires en championnat contre Ajaccio (2-0),Auxerre (5-0),Strasbourg (2-1),Troyes (4-1), etRennes (3-1). Par cette victoire contre Rennes, l'équipe parvient enfin à battre une équipe du haut de tableau de Ligue 1. Elle est défaite uniquement contre le PSG à l'extérieur (1-2). De plus, en coupe de France, le TFC élimine successivementLannion (7-1),Ajaccio (2-0), puisReims (3-1), invaincu depuis la prise de fonction de Will Still[36]. Ainsi, le TFC est la meilleure attaque d'Europe début 2023 avec30 buts inscrits, devant Manchester United, grâce notamment àThijs Dallinga[37]. Après la défaite contre Marseille à domicile (2-3), les résultats en Ligue 1 sont plus mitigés. Cependant enCoupe de France, le TFC élimine le club de Ligue 2Rodez au Stadium (6-1) . En demi-finale, Toulouse fait face àAnnecy, club de Ligue 2, outsider de la compétition venant d'éliminer l'Olympique de Marseille. Après une première mi-temps équilibrée dans le jeu et dans le score (1-1 MT), le TFC est dominé par son adversaire mais le joueur algérienFarès Chaïbi profite d'une erreur adverse pour marquer à la85e minute, le "plus important de sa jeune carrière" selon lui. À la91e minute,Moïse Sahi Dion semble briser les espoirs du TFC mais son but somptueux est annulé pour hors-jeu[38]. Ainsi, le TFC se qualifie en finale pour affronter leFC Nantes au Stade de France[39],66 ans après la finale victorieuse de l'ancien TFC contre Angers[40]. Le samedi, Toulouse FC s'impose5 buts à 1 face auFC Nantes, remportant ainsi la106e édition de la Coupe de France[41].
Du fait de sa victoire en finale de laCoupe de France, le TFC est directement qualifié pour la phase de groupe de laLigue Europa 2023-2024. Cette qualification a dû faire l'objet d'une validation spécifique par l'UEFA le 7 juillet 2023 dans le cadre d'une vérification de la compatibilité de la situation du club avec la règle de multipropriété prévue à l'article 5 du règlement des compétitions interclubs de l'instance européenne[42].
Suite à la démission de Damien Comolli le 28 mai 2025 pour rejoindre laJuventus FC, c'estOlivier Cloarec qui est désigné comme nouveau président du TFC le 8 juillet[44].
Le tableau suivant récapitule les performances du Toulouse FC dans les diverses compétitions françaises eteuropéennes depuis sa fondation en 1970. Il n'inclut donc pas les trophées de l'ancienToulouse FC, vainqueur notamment de laCoupe de France en1957, bien que le club actuel revendique cet héritage, et qu'il détient depuis 2017 une réplique du trophée de 1957[46].
Le premier tableau liste l'effectif professionnel du Toulouse FC pour la saison2025-2026. Le second recense les prêts effectués par le club lors de cette même saison.
Effectif professionnel du Toulouse FC de la saison 2025-2026[50],[51]
En grisé, les sélections de joueurs internationaux chez les jeunes mais n'ayant jamais été appelés aux échelons supérieurs une fois l'âge-limite dépassé ou les joueurs ayant pris leur retraite internationale.
A l'occasion de laCoupe du monde 1998 disputée à nouveau enFrance. Le Stadium devient ainsi le sixième stade de France en termes de places disponibles, derrière leStade de la Beaujoire, avec une capacité de 35 472 spectateurs.
Ne faisant pas partie des stades français évalués par l'UEFA au rang destades quatre ou cinq étoiles, le Stadium est l'objet d'une rénovation en vue duChampionnat d'Europe de football 2016. Financés par la ville de Toulouse propriétaire du stade, les travaux entraînent l'abaissement de la capacité à 33 150 places et l'amélioration du confort et de la visibilité.
Le Toulouse Football Club se compose d'une association, titulaire du numéro d'affiliation de laFFF 524 391[7], et d'une société. L'Association TFC gère le centre de formation et la section amateur. La Société TFC a le statut desociété anonyme sportive professionnelle (SASP) depuis2001. Avant cette date, le club était unesociété anonyme à objet sportif (SAOS).
L'actionnaire principal du club est RedBird Capital Partners, qui a racheté 85 % des parts du club en. Olivier Sadran détient les 15 % restantes, de ce fait il reste membre du conseil d'administration.
Huit groupes de supporters se partagent les tribunes duStadium.
Le virage Est (appelé Virage Brice Taton[89] à la suite du décès tragique de ce supporter, fin) est la tribune la plus animée du Stadium. Y sont rassemblés lesIndians Tolosa 1993[90], qui comptent plus de300 membres (possédant une sectionTarn[91]) ainsi que leViola Club créé en1993 (la frange active étant la BFS - Boire Fumer Supporter - élue en 2012 « groupe de supporters au nom le plus improbable » parSo Foot[92]).
Dans la tribune Honneur Sud sont situés des groupes moins dynamiques vocalement et gestuellement, mais possédant un caractère fédérateur et chaleureux autour du club, à l'image par exemple despeñas espagnoles. LesVisca Tolosa[95] comptent près de200 membres venant de l'ensemble de la région Midi-Pyrénées. Quant auFan Club TFC, il est le seul et unique club de supportrices du TFC (femmes, jeunes femmes et jeunes filles) et compte180 membres. Enfin, l'association desSupporters des Violets, doyenne des groupes (créée en1983), rassemble beaucoup de supporters à travers la Haute-Garonne. Elle regroupe18 sections qui sont des antennes visant à regrouper les supporters parrégion française. Elles organisent des déplacements aussi bien auStadium qu'à l'extérieur.
Au-delà des supporters effectuant les déplacements depuis Toulouse, le TFC peut également compter sur le soutien de groupes de supporters expatriés, suivant de loin les performances de leur équipe.
LesOccifans[96] constituent un rassemblement de supporters toulousains expatriés àParis et enÎle-de-France, et sont surtout présents lors des déplacements de l'équipe auParc des Princes, ainsi que dans d'autres stades de la moitié Nord de la France. De plus, le groupe desJokers Chypriotes[97] (créé en 2001) tente de fédérer autour du TFC les amateurs de football qui suivent, depuisChypre, le championnat de France. Ils sont aujourd'hui une vingtaine et envisagent un déplacement annuel auStadium pour certains d'entre eux.
Le Toulouse Football Club comprend nombre de formations de jeunes, des débutants aux juniors. Ces derniers ont atteint la finale de laCoupe Gambardella en 1972[113] puis remportent la compétition en 2005[113] face à l'Olympique lyonnais deBenzema etBen Arfa (6-2). Il retrouve la finale en 2019, perdu face àSaint-Étienne[114]. Aucun autre titre national n'a été remporté par les sections de jeunes, si ce n'est chez les benjamins qui ont remporté la Coupe nationale U13, en 2006.
La section féminine du Toulouse Football Club a brillé au début des années 2000, remportant successivement quatrechampionnats de France et unChallenge de France féminin, équivalent féminin de laCoupe de France, en2002. La meilleure performance enCoupe d'Europe reste une demi-finale perdue face auFFC Francfort en2002, futur vainqueur de l'épreuve. Jusqu'en 2010-2011, la section féminine évoluait enpremière division sur leStadium annexe. À l'issue d'une saison terne, les Toulousaines sont reléguées en Division 2.
↑Un nombre important d'articles de médias indiquent qu'il s'agit de la deuxième Coupe de France remportée par la ville deToulouse. Cette affirmation est exacte, mais le premier de ces deux trophées a été remporté par l'ancienToulouse Football Club, dissout en 1967. Il n'entre pas dans le palmarès du nouveau Toulouse Football Club, créé en 1970. Le club, à travers son logo et sa communication, mais aussi laFédération française de football, entretiennent cette confusion, cette dernière ayant récemment offert au club une réplique du trophée de 1957, ce dernier ayant été perdu.
↑Seule lanationalité sportive est indiquée. Un joueur peut avoir plusieurs nationalités mais n'a le droit de jouer que pour une seule sélection nationale.
↑Seule la sélection la plus importante est indiquée.
↑JérômeBergot, « Équipe de France. Grands attaquants, uniques buteurs en Bleu : Robert Pintenat, la parenthèse dorée »,Ouest-France,(lire en ligne, consulté le).
↑ChristianAuthier, « Toulouse d’avant : le TFC de Robert Pintenat »,L'opinion indépendante,(lire en ligne, consulté le).
↑Bruno Caussé (avec Alexandre Borget), « Avec Olivier Sadran, le Toulouse Football Club "vit au rythme d'une entreprise qui progresse" »,Le Monde,(ISSN0395-2037,lire en ligne, consulté le).
↑« Toulouse FC - Joueurs records », surtransfermarkt.fr(consulté le) [cette source est incomplète, ne comptabilisant pas les matchs de deuxième division avant la saison 1994-1995 ainsi que les matchs de troisième division lors de la saison 2001-2002]
↑« Le PSG 34 fois plus riche que Le Havre, le PFC déjà au pied du podium : le classement des budgets des clubs de Ligue 1 en 2025-2026 »,L'Equipe,(lire en ligne, consulté le).
Toulouse Football Club, de 1937 à nos jours, de Jean-Louis Berho et Didier Pitorre, avec la collaboration de Jean-Paul Cazeneuve et Jérôme Leclerc (Éditions Universelles)
La Grande Histoire du TFC, de Nicolas Bernard (Éditions Universelles)
TouFoulCan, la Bande-dessinée qui supporte le Toulouse Football Club.