Movatterモバイル変換


[0]ホーム

URL:


Aller au contenu
Wikipédial'encyclopédie libre
Rechercher

Toulouse

43° 36′ 16″ nord, 1° 26′ 38″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.
Wikipédia:Articles de qualité

Vous lisez un « article de qualité » labellisé en 2008.

Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirToulouse (homonymie) etville rose.

Page d’aide sur la paronymie

Cet article possède desparonymes, voirToujouse etToulouges.

Toulouse
Toulouse
De haut en bas et de gauche à droite : lepont Saint-Pierre, une réplique de la fuséeAriane 5 à laCité de l'espace, labasilique Saint-Sernin, laplace du Capitole, le premierAirbus A380 et lemusée des Augustins.
Blason de Toulouse
Blason
Toulouse
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie (préfecture)
DépartementHaute-Garonne
(préfecture)
ArrondissementToulouse
(chef-lieu)
IntercommunalitéToulouse Métropole
(siège)
Maire
Mandat
Jean-Luc Moudenc
2020-2026
Code postal31000, 31004, 31090, 31100, 31200, 31300, 31400 et 31500
Code commune31555
Démographie
GentiléToulousain, Toulousaine
Population
municipale
511 684 hab.(2022en évolution de +7,62 % par rapport à 2016)
Densité4 325 hab./km2
Population
agglomération
1 081 726 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées43° 36′ 16″ nord, 1° 26′ 38″ est
AltitudeMin. 115 m
Max. 263 
m
Superficie118,3 km2
TypeGrand centre urbain
Unité urbaineToulouse
(ville-centre)
Aire d'attractionToulouse
(commune-centre)
Élections
DépartementalesBureau centralisateur de 11 cantons
LégislativesCirconscriptions1,2,3,4, et9
Patrimoine mondial Patrimoine mondial
Inclus les BiensCanal du Midi
Inclus des Sites deChemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Toulouse
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Toulouse
Géolocalisation sur la carte :Haute-Garonne
Voir sur la carte topographique de la Haute-Garonne
Toulouse
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
Toulouse
Liens
Site webToulouse Mairie-Métropole
modifier 

ToulouseÉcouter (Tolosa enoccitan) est unecommune dusud-ouest de laFrance,préfecture de la régionOccitanie et du département de laHaute-Garonne, ainsi que siège deToulouse Métropole. Ses habitants sont appelés lesToulousains etToulousaines.

En 2022, Toulouse est laquatrième ville la plus peuplée de France, avec 511 684 habitants[Note 1] (aprèsParis,Marseille etLyon). L'agglomération toulousaine compte 1 081 726 habitants en 2022, également au quatrième rang national (aprèsParis,Lyon etMarseille). Enfin, sonaire d'attraction est, avec 1 513 396 habitants, la cinquième du pays (aprèsParis,Lyon,Marseille etLille).

Riches d'une longue histoire, Toulouse et ses environs sont occupés depuis lePaléolithique puis habités par lesVolques Tectosages dès leIIIe siècle av. J.-C. La cité deTolosa est fondée au début duIer siècle par lesRomains au bord de laGaronne, à l'emplacement de la ville actuelle. AuVe siècle, à la suite desinvasions germaniques, elle est la capitale duroyaume wisigoth[1]. Réunie auroyaume des Francsmérovingiens etcarolingiens, elle est entre leVIIe et le IXe siècle une des capitales duroyaume d'Aquitaine. Elle est ensuite le cœur d'un puissant comté conservé par lesRaimondins jusqu'au milieu duXIIIe siècle. Elle devient alors une importante cité royale, capitale duLanguedoc[2]. La ville de Toulouse était également le chef-lieu de l'anciennerégion Midi-Pyrénées jusqu'à sa disparition au.

Ville à l'architecture caractéristique des cités duMidi de la France[3], Toulouse est souvent surnommée « la ville rose » en raison de la couleur du matériau de construction traditionnel local, labrique deterre cuite. Le développement de la culture de laviolette de Toulouse auXIXe siècle en fait un emblème de la ville et lui vaut le surnom de « cité desviolettes »[4]. Elle est aussi, beaucoup plus rarement, surnommée la « cité Mondine » (laCiutat Mondina en occitan), en référence à la dynastie descomtes de la ville, souvent nommés Raymond[5].

Reliant Toulouse àMarseillan, lecanal du Midi est inscrit aupatrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996. Labasilique Saint-Sernin, plus grandédifice roman d'Europe, y est également inscrite depuis 1998 au titre deschemins de Saint-Jacques de Compostelle.

Toulouse est la capitale européenne de l'industrie aéronautique et spatiale avec les sites d'Airbus Commercial Aircraft et de sa maison mèreAirbus.

Elle compte plus de 100 000 étudiants[6], répartis en grande partie au sein des trois universités de la ville (Capitole,Jean-Jaurès etPaul-Sabatier).

Le sport emblématique de Toulouse est lerugby à XV, son club duStade toulousain détenant le plus riche palmarès sur le plan national comme sur le plan continental, avec vingt-trois titres dechampion de France et six titres dechampion d'Europe.

Lecassoulet, lasaucisse et laviolette sont les spécialités emblématiques de lagastronomie toulousaine.

Métropole

[modifier |modifier le code]
Toulouse vue par le satellite SPOT en 2002.

Très tôt industrieuse grâce auxmoulins du Bazacle sur la Garonne, puis berceau de nombreux constructeurs d'aéronefs commeLatécoère,Sud Aviation, de la firmeAirbus créée àBlagnac en 1970, Toulouse est unetechnopole européenne qui regroupe de nombreuses industries de pointe dans les secteursaéronautique,spatial,électronique,informatique,chimie,pharmacie ou de services tel leMétéopole. Elle dispose de nombreux centres de recherches comme lelaboratoire d'analyse et d'architecture des systèmes, lecentre national d'études spatiales, l'Agrobiopole (INRA,ENSAT) et concentre aussi des recherches liées à la médecine humaine et vétérinaire (Oncopole,INSERM,CNRS,CHU dePurpan et deRangueil).

Elle est une importante ville étudiante : l'université, créée auMoyen Âge (en 1229, l'une des plus anciennes deFrance avecParis etMontpellier), accueille 100 000 étudiants[6].Jean Jaurès a été maître de conférence à la faculté de lettres,Paul Sabatier,prix Nobel de chimie en 1912 a été doyen de la faculté des sciences etVincent Auriol,président de la République française, titulaire d'un doctorat de la faculté de droit.

La ville est dotée d'institutions culturelles comme lethéâtre du Capitole célèbre pour sa tradition d'opéras et debel canto, doublé de son auditorium atypique laHalle aux Grains. Au grandthéâtre Sorano sont venus s’ajouter le grandthéâtre de la Cité TNT et de nombreuses autres salles disséminées dans la ville comme lethéâtre Garonne.

Parmi les équipements récents : lecentre des congrès Pierre-Baudis, lamédiathèque José-Cabanis, leZénith, lacité de l'espace, lemuséum du jardin des plantes, lecasino-théâtre.

Géographie

[modifier |modifier le code]

Localisation

[modifier |modifier le code]
Représentations cartographiques de la commune
Carte
Mairie
Carte OpenStreetMap
Carte OpenStreetMap
Carte topographique
Carte topographique
Avec les communes environnantes
Avec les communes environnantes
Play Pause Stop Précédent Suivant Select
 
1 : carte dynamique ; 2. carte OpenStreetMap ; 3 : carte topographique ; 4 : avec les communes environnantes

Toulouse est située dans leMidi de la France, au nord du département de laHaute-Garonne, sur l'axe de communication entre lamer Méditerranée et l'océan Atlantique. Elle est située sur un coude de laGaronne qui, provenant desPyrénées, s’oriente au nord-est avant de changer de direction au niveau de Toulouse pour se diriger au nord-ouest vers l’océan Atlantique. Vers le sud par temps clair, la chaîne pyrénéenne est visible. C'est sur ce coude de laGaronne, carrefour naturel des voies de communication, que les premiers hommes à l'origine de Toulouse se sont implantés[7].

Elle est à la croisée de grands itinéraires européens, comme les axes majeurs est-ouestE80Rome-Lisbonne, nord-sudE9 Paris-Barcelone oule futur itinéraire de désenclavement de ladiagonale continentale Saragosse-Lyon[Quoi ?].

Géographiquement, elle se situe à122 kilomètres dupic d'Aneto (3 404 mètres) point culminant des Pyrénées, source de la Garonne dans lemassif de la Maladeta (Espagne),144 kilomètres de lamer Méditerranée àGruissan dans l'Aude à l'est et233 kilomètres de l'océan Atlantique àCapbreton dans lesLandes à l'ouest.

La rive droite de Toulouse se trouve sur uneterrasse insubmersible sur laquelle la villeromaine s'est établie. C'est aussi sur cette terrasse que la ville marchande et commerciale de Toulouse s'est formée. De l’autre côté de laGaronne, se trouve la rive gauche avec l'ancien faubourgSaint-Cyprien, longtemps quartier pauvre car construit en dehors desremparts de la ville et enzone inondable : situé en contrebas de quelques mètres par rapport à la rive droite, le quartier Saint-Cyprien a souvent été soumis à de fortes inondations. Ainsi en 1875, le quartier Saint-Cyprien futsubmergé par les eaux de la Garonne et plusieurs ponts furent emportés[8]. Cette situation basse explique l'évolution de la courbe dufleuve au fil des siècles du côté de la rive gauche, entre la rivièreTouch qui se jette au nord dePurpan et l’actuelle chaussée duBazacle.

Lecanal du Midi, œuvre dePierre-Paul Riquet, qui reprend une courbe artificielle de la Garonne vers lamer Méditerranée, remonte au sud-est la vallée de l’Hers-Mort et traverse la rive droite de la ville.

La commune de Toulouse a une superficie de11 830 hectares, soit environ1 300 hectares de plus queParis et 7 000 de plus queLyon, mais 13 000 de moins queMarseille.

Communes limitrophes

[modifier |modifier le code]

Toulouse est limitrophe de dix sept autres communes.

Carte
Le territoire de la commune et ses communes limitrophes[Note 2].
Communes limitrophes deToulouse[9]
Fenouillet,
Beauzelle (par unquadripoint),
Blagnac
Aucamville,LaunaguetL'Union
Colomiers,
Tournefeuille
Toulouse[9]Balma,
Quint-Fonsegrives
Cugnaux,
Portet-sur-Garonne
Vieille-Toulouse,PechbusqueSaint-Orens-de-Gameville,
Labège,
Ramonville-Saint-Agne

Géologie et relief

[modifier |modifier le code]
Vue sur les Pyrénées depuis Toulouse (Balma).

Le relief toulousain est marqué par la convergence des vallées d’affluents de laGaronne. L’Ariège au sud est dominée par les coteaux pentus deVieille-Toulouse, qui dominent la ville sur le promontoire dePech-David. L’Hers-Mort, qui se jette dans la Garonne au nord de Toulouse, forme une vaste plaine dite de « Lalande ». Elle est séparée à l’est par une ligne formée des collines de Montaudran et de Jolimont. À l'ouest de la ville, à bonne distance du centre-ville (six à sept kilomètres en moyenne), troisterrasses s'étagent pour atteindre les coteaux deGascogne.

Hydrographie

[modifier |modifier le code]
Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseaux hydrographique et routier de Toulouse.

La commune est dans lebassin de la Garonne, au sein dubassin hydrographiqueAdour-Garonne[10]. Elle est drainée par lecanal du Midi, laGaronne, lecanal de Saint-Martory, leTouch, l'Hers-Mort, laMarcaissonne, laSaune, laSausse, leruisseau de la Saudrune, leruisseau de Maltemps, un bras de l'Hers, le Fossé de Larramet, le Fossé le Mère, et par deux petits cours d'eau, constituant unréseau hydrographique de 97 km de longueur totale[11],[Carte 1].

Lecanal du Midi, d'une longueur totale de 239,8 km, est uncanal de navigation àbief de partage qui relie Toulouse à lamer Méditerranée depuis lexviie siècle[12].

LaGaronne est unfleuve principalement français prenant sa source enEspagne et qui coule sur 529 km avant de se jeter dans l’océan Atlantique[13].

Lecanal de Saint-Martory, d'une longueur totale de 71,2 km, prend sa source dans la commune deSaint-Martory et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il se jette dans laGaronne sur le territoire communal, après avoir traversé19 communes[14].

LeTouch, d'une longueur totale de 74,5 km, prend sa source dans la commune deLilhac et s'écoule du sud-ouest vers le nord-est. Il traverse la commune et se jette dans laGaronne àBlagnac, après avoir traversé29 communes[15].

L'Hers-Mort, d'une longueur totale de 89,3 km, prend sa source dans la commune deLaurac (11) et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Il traverse la commune et se jette dans laGaronne àGrenade, après avoir traversé40 communes[16].

LaMarcaissonne, d'une longueur totale de 26,5 km, prend sa source dans la commune deBeauville et s'écoule du sud-est vers le nord-ouest. Elle se jette dans l'Hers-Mort sur le territoire communal, après avoir traversé14 communes[17].

LaSaune, d'une longueur totale de 31,8 km, prend sa source dans la commune deVaux et s'écoule vers le sud-est. Elle se jette dans l'Hers-Mort sur le territoire communal, après avoir traversé18 communes[18].

Climat

[modifier |modifier le code]
LePont Saint-Pierre et leDôme de la Grave enneigés en.

Le climat de Toulouse est tempéré-chaud,océanique dit dégradé à tendanceméditerranéenne caractérisé par un été chaud et sec, un automne bien ensoleillé, un hiver doux et un printemps humide, marqué par des pluies récurrentes, souvent orageuses et parfois accompagnées degrêle, comme en et 2009.

Ce climat peut être considéré comme un climat de transition entre le climat océanique et le climat méditerranéen même si selon les classifications climatiques, l'amalgame de ces deux climats peut placer Toulouse en situation de climat subtropical humide[19]. Au sens deGaussen, le mois de juillet est assez chaud et sec pour considérer le climat toulousain comme sub-méditerranéen[20],[21],[22]. D'après laclassification de Köppen, la température du mois le plus froid est comprise entre0 °C et18 °C (janvier avec6,3 °C) et la température du mois le plus chaud est supérieure à10 °C (août avec23 °C) donc c'est unclimat tempéré. Les précipitations sont assez bien réparties sur l'année, il n'y a pas de saison sèche sauf deux minimums pluviométriques en février et en juillet, mais pas assez marqué pour parler de saison sèche. C'est donc unclimat tempéré chaud sans saison sèche. L'été est chaud car la température moyenne du mois le plus chaud est supérieure à22 °C (juillet et août avec23 °C).

Le climat de Toulouse est donc classé commeCfa dans laclassification de Köppen, autrement-dit il s'agit d'unclimat subtropical humide.

Comparaison des données météorologiques de Toulouse avec les données nationales
VilleEnsoleillement
(h/an)
Pluie
(mm/an)
Neige
(j/an)
Orage
(j/an)
Brouillard
(j/an)
Médiane nationale1 852835162550
Toulouse2 29762712634
Paris1 717634132026
Nice2 7607911282
Strasbourg1 747636262869
Brest1 5551 23061278
Bordeaux2 07098733278

Toulouse connaît en moyenne38 jours de fortes chaleurs et 23,1 jours de gel par an. La température moyenne annuelle est de14,3 °C. La température la plus chaude jamais enregistrée à Toulouse est44 °C[23] le (relevée à Saint Simon, quartier situé au sud de Toulouse, ainsi qu'à l’aéroport de Francazal), et constitue le record français jusqu'en 2003. La température la plus froide est -19,2 °C, enregistrée le.

Le jour le plus arrosé eut quant à lui une pluviométrie de 82,7 mm le selon les sources deMétéo-France. L'année la plus arrosée a été 1993 avec un cumul annuel de précipitations de 914,9 mm et la plus sèche 1967 avec un cumul annuel de 377,8 mm.

L'ensoleillement est supérieur à 2 200 heures par an en moyenne[24].

Les vents dominants sont, par ordre d'importance, le vent d'ouest (apportant généralement l'humidité de l'océan Atlantique), levent d'autan (venant du sud-est) et le vent du nord, nettement moins fréquent et généralement froid et sec (amenant l'air de masses anticycloniques froides placées sur le nord de l'Europe)[25]. Le vent d’autan est aussi appelé « le vent qui rend fou », voire « le vent du diable » en raison de son influence supposée sur les comportements humains et animaux (irritabilité, trouble du rythme cardiaque, accroissement du nombre des accouchements...). Parfois, ce vent peut devenir très puissant comme le, où il renversa le train Toulouse-Revel[26].

Toulouse fut frappée par une tornade le vers20 h 15. La tornade s'était formée sur l'aéroport de Blagnac avant de continuer en direction de Toulouse pour finir sa course vers le quartier deCasselardit, près dePurpan. Cette tornade, classée F2, avec des vents de200 km/h, arracha des toits et causa d'autres dommages importants[27].

Le est le jour le plus enneigé avec 21 cm deneige[28].

Les relevés suivants ont été effectués à l'aéroport de Toulouse-Blagnac.

Tableau climatologique de Toulouse-Blagnac (période : 1990-2020).
Moisjan.fév.marsavrilmaijuinjui.aoûtsep.oct.nov.déc.année
Température minimale moyenne (°C)2,935,57,911,4151717,113,910,96,33,69,6
Température moyenne (°C)6,37,210,312,816,620,522,82319,415,39,97,114,3
Température maximale moyenne (°C)9,711,21517,621,425,728,228,524,819,713,510,418,8
Record de froid (°C)
date du record
−18,6
16/01/1985
−19,2
15/02/1956
−8,4
01/03/2005
−4,3
06/04/1911
−0,8
01/05/1960
4
02/06/1962
7,6
08/07/1954
5,5
30/08/1986
1,9
27/09/1972
−3
29/10/1949
−7,5
23/11/1988
−12
28/12/1962
−19,2
15/02/1956
Record de chaleur (°C)
date du record
21,2
15/01/1955
24,1
27/02/2019
27,1
21/03/1990
30
13/04/1949
33,9
11/05/1922
40,2
27/06/2019
40,2
08/07/1982
44
23/08/2023
37,5
07/09/1911
33
01/10/2023
24,3
01/11/1968
21,1
17/12/1987
44
23/08/2023
Ensoleillement (h)82118,6173,6195,1211,1244,1265,3247,2207160,3100,991,72 096,9
Précipitations (mm)52,637,145,465,774,264,439,644,345,854,355,248,8627,6
Source : Météo France (en °C et mm, moyennes mensuelles 1990/2020 et records depuis 1882)[29]
Diagramme climatique
JFMAMJJASOND
 
 
 
9,7
2,9
52,6
 
 
 
11,2
3
37,1
 
 
 
15
5,5
45,4
 
 
 
17,6
7,9
65,7
 
 
 
21,4
11,4
74,2
 
 
 
25,7
15
64,4
 
 
 
28,2
17
39,6
 
 
 
28,5
17,1
44,3
 
 
 
24,8
13,9
45,8
 
 
 
19,7
10,9
54,3
 
 
 
13,5
6,3
55,2
 
 
 
10,4
3,6
48,8
Moyennes :• Temp.maxi etmini°C• Précipitationmm

Voies de communication et transports

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Transports à Toulouse.

Le tableau suivant présente les grands liens routiers autour de Toulouse.

DestinationVoie routièreDistanceTemps de parcours automobile (sans pause)Temps de parcours trainDistance à vol d'oiseau
MontaubanA62-A2045 km30 minutes30 minutes40 km
CastelsarrasinA6268 km45 minutes40 minutes56 km
AlbiA6877 km50 minutes56 minutes67 km
AuchN12478 kmh 5 aujourd'hui,50 minutes par 2 × 2 voies en 2025h 3069 km
CastresA68-A680-D20-N12678 kmh 15 aujourd'hui,50 minutes par autoroute en 2025h 1064 km
FoixA61-A66-N2089 kmhh 1071 km
CarcassonneA6196 kmh 541 minutes86 km
AgenA62114 kmh 15h94 km
CahorsA62-A20104 kmh 5h 695 km
RodezA68-N88148 kmh 10h 15123 km
TarbesA64154 kmh 40h 30118 km
MontpellierA61-A9245 kmh 30h 5198 km
NarbonneA61151 kmh 20h 15134 km
BordeauxA62246 kmh 25h211 km
Brive-la-GaillardeA62-A20199 kmhh 20172 km
LimogesA62-A20290 kmh 50h 20248 km
AngoulêmeA20 -A62 -N10354 kmh 58h 7249 km
La RochelleA62-A10-N137421 kmh 35h350 km
Saint-SébastienA64-A63-AP-8346 kmh 20h 20280 km
AndorreA61-A66-N20-N22 (E9)189 km2 h 44123 km
BarceloneA61-A9-AP-7395 kmhh 50254 km
MarseilleA61-A9-A54-A7405 kmhh 50320 km
ChâteaurouxA62-A20408 kmhh 30356 km
ToursA62-A10584 kmh 49h424 km
LyonA61-A9-A7540 kmh 10h 6360 km
OrléansA62-A20-A71554 kmh 15h479 km
NantesA62-A10-A83-N137585 kmh 53h466 km
ParisA62-A20-A71-A10-A6675 kmh 30h 10590 km

Voies routières

[modifier |modifier le code]
Unerocade de nuit dans le quartier deJules-Julien (Toulouse), sur le sud du périphérique toulousain

Toulouse est le centre de plusieurs axes de communications autoroutiers et routiers. Lepériphérique de Toulouse, partiellement doublé parplusieurs[Lesquelles ?] rocades (dont notamment, à l'ouest, laRocade Arc-en-Ciel) permet de faire le tour du cœur de l'agglomération. À ce périphérique ou à ces rocades sont reliés la plupart des grands axes routiers interurbains :

  • au nord-ouestBordeaux en prenant l'A62.
  • au nordParis par lesN20 etA20, connectée à l'A62 au niveau deMontauban.
  • au nord-estAlbi, par l'A68. Son prolongement en 2x2 voies jusqu'àLyon est prévu sans qu'aucune date n'ait été arrêtée à ce jour.
  • à l'est le sud du département duTarn, par l'A680, connectée à l'A68 au niveau deGragnague. Son prolongement à moyen terme (ouverture prévue en 2025), prenant le nom d'autoroute A69, est également prévu jusqu'àCastres.
  • à l'estNarbonne avec l'A61, puis toute la côte méditerranéenne (dePerpignan àMenton) grâce à la connexion de l'A61 avec l'A9.
  • au sud-est, l'Ariège (Pamiers etFoix) et l'Andorre par l'A66. Son prolongement jusqu'à la frontière espagnole, pour relierBarcelone, est prévu, mais aucune date n'est programmée.
  • au sud ouest,Tarbes,Pau,Bayonne, la côte basque et l'ouest de l'Espagne,via l'A64.

De plus, l'agglomération est desservie par plusieurs voies rapides et autoroutes secondaires qui complètent le réseau métropolitain :

Carte du réseau routier et autoroutier de Toulouse

Les déplacements sont parfois difficiles dans l'agglomération, lepériphérique étant souvent encombré aux heures de pointe (plus de 135 000 voitures par jour sur la section Purpan-Empalot en 2011 selon la DRE[30], soit le seuil de saturation d'une2 fois 3 voies).

Le grand contournement de l'agglomération, a été l'objet d'un débat public[31] sur les traces de la Translauragaise, mais aussi d'une variante nouvelle par l'ouest en continuité de l'A20 E9. Sa construction, à la suite duGrenelle de l'environnement, a été jugée prématurée en juin 2008 par le ministre de l'Écologie,Jean-Louis Borloo[32].

La rocade Arc en Ciel (D980), encore inachevée et pourtant dessinée dès 1965, reste une alternative pour doubler le périphérique à l'ouest et au sud-ouest de l'agglomération toulousaine.

Une série de boulevards urbains sont aussi attendus pour mailler le réseau des voies rapides urbaines (voie du canal de Saint Martory, boulevard urbain nord, voie de dégagement est, etc.)

Certaines rues de Toulouse pouvant accueillir une circulation de transit ou des lignes de bus « stratégiques » (sic) ont une vitesse maximale élevée à50 km/h[33]. Les rues élevées à50 km/h en tout ou partie sont notamment des boulevards longeant le canal du Midi, le boulevard des Crêtes et des artères pénétrantes à l’entrée de ville[34].

Transports en commun

[modifier |modifier le code]
Le premier bus à impériale de Toulouse (de 1863).
Article détaillé :Transports en commun de Toulouse.
Carte de transport en commun de Toulouse, montrant les lignes de métro, de tramway, et du réseau des autobus à haut niveau de service, les Linéos.

L'agglomération étant particulièrement étendue et morcelée entre zones d'habitat, zones commerciales et pôles d'emplois bien distincts, la voiture règne comme le mode principal de déplacements (64 % des déplacements)[35]. L'ensemble du réseau métro et bus peut transporter jusqu'à 412 000 voyageurs certaines journées en semaine (le 10 décembre 2010)[36].

Bus

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des lignes de bus de Toulouse.

Le réseau urbainTisséo, compte149 lignes de bus (Linéo incluses) en 2021[37]. Les lignes du réseau permettent la desserte de l'ensemble du territoire de l'agglomération toulousaine. Il existe, en plus des lignes de bus classiques, les lignesLinéo. Ce sont des lignes debus à haut niveau de service, au nombre de 7 en 2019 et 10 en 2023. Elles permettent, grâce à un matériel roulant de plus grande capacité et à une fréquence bien plus large, une desserte importante de quartiers toulousains non desservis par le métro ou le tramway.

Métro

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Métro de Toulouse.

L'agglomération toulousaine est desservie par un réseau de métro de typeVAL[38], composé de deux lignes (A etB). Une troisième ligne, laligne C, est en construction.

Une rameVAL 206 sur une portion aérienne dela ligne A du métro toulousain entre les stationsMirail – Université etBagatelle.

Celles-ci totalisent 27,5 km (12,5 km + 15 km) et38 stations (18 + 20), qui enregistrent des fréquentations moyennes de 219 000 validations par jour (ligne A) et 207 000 validations par jour (ligne B)[39].

Cars

[modifier |modifier le code]

Leréseau liO Arc-en-Ciel permet de desservir de nombreuses communes deHaute-Garonne depuis Toulouse[40].

Rail hors tramway

[modifier |modifier le code]

Toulouse est actuellement desservie par quatre lignes ferroviaires majeures que sont laligne de Bordeaux-Saint-Jean à Sète-Ville, laligne classique des Aubrais - Orléans à Montauban-Ville-Bourbon en provenance deParis-AusterlitzviaLimoges-Bénédictins, laligne de Toulouse à Bayonne (et son prolongement versLatour-de-Carol et Puigcerda) et laligne de Saint-Agne à Auch.

Lagare de Toulouse-Matabiau, gare principale, est située dans le quartier du même nom à proximité du centre-ville. D’autres gares secondaires se situent à Toulouse, desservies uniquement par leTER Occitanie.

La ville n’est desservie par aucuneligne à grande vitesse. Cependant la ligne de Bordeaux à Sète est équipée pour la circulation des TGV, et avec la nouvelle LGV Sud Europe Atlantique, Toulouse se situe à quatre heures et quinze minutes deParis-Montparnasse, quatre heures deLyon-Part-Dieu et deMarseille-Saint-Charles, en Intercités pour ce dernier trajet. Un projet de desserte de Toulouse à grande vitesse est cependant en cours : laLGV Bordeaux - Toulouse.

Il existe une ligne SNCF d'agglomération intégrée au réseau Tisséo, appeléeligne C (Arènes - Saint-Cyprien / Colomiers).

Lacarte Pastel[41] permet d'avoir dans un même support des titres de transport TER, Tisséo, du réseau Arc-en-Ciel du conseil départemental et des abonnements auxVelôToulouse.

Tramway

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Ancien tramway de Toulouse.

L'ancien tramway de Toulouse a été installé en 1881, avant d'être désinstallé en 1957[42].

LaLigne T1 du tramway de Toulouse a été inaugurée en et a été l'objet d'un prolongement jusqu'à la stationPalais de Justice afin de se connecter à laligne B du métro.
Article détaillé :Tramway de Toulouse.

Depuis le, letramway toulousain est de retour avec laligne T1 (10,9 km), qui relieBeauzelle (viaBlagnac) à la station Palais de Justice. Elle dessert l'île du Ramier,Fer à cheval,Avenue de Muret,Croix de Pierre,Déodat de Séverac, laGare de Toulouse-Saint-Cyprien-Arènes, leZénith, le CHUPurpan, le nouveau quartier d'Andromède à Blagnac et Cartoucherie à Toulouse. Le, laligne T1 du tramway est prolongée jusqu'à la station de métroPalais de Justice afin d'être connectée à laligne B du métro. Le parcours est agrémenté à sesronds-points de créations originales[43]. Apparaîtront donc cinq œuvres artistiques se répartissant comme suit :Le mirador de Stéphane Pencreac'h (avenue de Lombez),Le locataire de Gloria Friedmann (La Flambère),Le chien et le moustique de Richard Fauguet (Ancely),La jambe de cheval de Daniel Coulet (Blagnac), l'ouvrage lumineux le long des 11 km du trajet étant, quant à lui, dû à Hervé Audibert.

Le, laligne T2 est inaugurée. Ayant le même trajet que la ligne T1 jusqu'à la stationAncely, elle bifurque ensuite vers la zone aéroportuaire puis l'aéroport où son terminus est situé devant le hall principal. Les lignes T1 et T2 du tramway de Toulouse transportent à cette époque quotidiennement environ 50 000 passagers. Elle est cependant supprimée le 5 juin 2023, pour laisser place à une navette prévue pour 2026 vers l'aéroport de Toulouse-Blagnac utilisant ses anciennes infrastructures[44].

Téléphérique

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Téléphérique de Toulouse.
Le Téléo à l'approche de la stationOncopole - Lise Enjalbert en 2022.

Le téléphérique de Toulouse, nommé Téléo, circule depuis le 14 mai 2022[45] dans le sud de la ville, reliant l'Oncopole à l'université Paul Sabatier avec un arrêt à l'hôpital de Rangueil. Son trajet de 3 km se fait en10 minutes.

Transports aériens

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Aéroport de Toulouse-Blagnac.

Enfin, le trafic de l'aéroport de Toulouse-Blagnac, classé au quatrième rang des aéroports de province[46], s'est beaucoup développé au cours des dernières années. Il a atteint plus de 9,6 millions de passagers en 2019. La liaison aérienne entre l'aéroport de Toulouse-Blagnac et celui deParis-Orly est la plus fréquentée d'Europe[47], en raison de l'insuffisante rapidité de la desserte ferroviaire avec Paris et de l'importance du trafic pour des voyages professionnels.

Article détaillé :Aéroport de Toulouse Francazal.

L'aéroport de Toulouse Francazal est un aéroport civil géré par la société SNC-Lavalin depuis le 3 janvier 2011 puis par l'entreprise d'ingénierieEdeis. À la suite de la reconversion de labase aérienne 101 Toulouse-Francazal, ancienne base de l'Armée de l'Air au sud de l'agglomération, a fermé dans le cadre de réforme de la carte militaire annoncée en juillet 2008, a été confiée à l'agence Devillers, un géant de l'urbanisme français.

Il existe également l'aérodrome de Toulouse - Lasbordes et une ancienne plate-forme aérienne, l'aéroport de Toulouse-Montaudran, situés tous les deux au sud-est la ville, le long du périphérique.

Urbanisme

[modifier |modifier le code]

Typologie

[modifier |modifier le code]

Au, Toulouse est catégorisée grand centre urbain, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[48].Elle appartient à l'unité urbaine de Toulouse[Note 3], une agglomération inter-départementale regroupant81 communes, dont elle estville-centre[Note 4],[49],[50]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Toulouse, dont elle est la commune-centre[Note 5],[50]. Cette aire, qui regroupe527 communes, est catégorisée dans les aires de 700 000 habitants ou plus (hors Paris)[51],[52].

Occupation des sols

[modifier |modifier le code]

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires artificialisés (88,4 % en 2018), en augmentation par rapport à 1990 (77,8 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :zones urbanisées (55,4 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (27,9 %), espaces verts artificialisés, non agricoles (5,1 %), zones agricoles hétérogènes (5 %), eaux continentales[Note 6] (2,3 %),terres arables (1,6 %), forêts (1,6 %), milieux à végétation arbustive et/ou herbacée (0,9 %), cultures permanentes (0,3 %)[53]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

Morphologie urbaine

[modifier |modifier le code]

La ville est organisée en zones concentriques[54] correspondant à sa croissance urbaine.

Un cœur ancien

[modifier |modifier le code]
Plan de Toulouse en 1631, par Melchior Tavernier.
Tours d'escalier en brique desXVe et XVIe siècles.

On décrivait jadis le centre sous la forme d'un cœur avec ses deux lobes (rive droite) et sa pointe (rive gauche) :

Le pont Neuf et surtout la place du Capitole sont le centre de ce « cœur » qui s'inscrit à l'intérieur des boulevards (sur l'emplacement du mur médiéval encore visible cité administrative). La circulation y a été aérée auXIXe siècle par des percées haussmanniennes (rue de Metz et rue Alsace-Lorraine).

Des faubourgs et quartiers duXVIIIe au XIXe siècle

[modifier |modifier le code]

Entre les boulevards et le canal du Midi, au-delà des embellissements duXVIIIe siècle (parcs, places, allées, Grand Rond) qui frôlent le centre ancien, une ceinture de faubourgs ou de quartiers s'organise le long des boulevards ou des axes qui quittent la ville (Saint-Michel,Saint-Aubin,Chalets,Minimes...) puis autour des gares (Matabiau surtout mais aussi, au sud-est,Saint-Agne). Des logements sociaux entre les années 1930 et l'après-guerre se sont élevés en bordure de cet espace urbain qui a tenté de s'adapter à l'automobile dans les années 1950-1960 (voies le long du canal...).

Les bouleversements urbains duXIXe

[modifier |modifier le code]
Architecte en chef ville de ToulouseUrbain Vitry, plan général des alignements de la ville
La place du Capitole a été conçue parJacques-Pascal Virebent (première moitié duXIXe siècle).

À la veille de la Révolution, la population toulousaine compte 60 000 habitants : en 1886, ils sont 150 000. Sur cent ans, la population a presque triplé. Avec cette augmentation tout au long du dix-neuvième siècle, les nouveaux habitants se sont principalement logés dans les faubourgs mais cela n’empêcha pas le changement d'apparence du centre-ville.

La première moitié de ce siècle va vivre l'héritage des Lumières : il s'agit d'embellir et d'aérer. Au cours de la seconde moitié, les Toulousains se sont inspirés du Paris haussmannien.

Toulouse était une ville à l'aspect encore médiéval : déséquilibrée par la clôture de grands couvents, encerclée par d'anciens remparts, traversée de ruelles étroites et sinueuses.

Un homme des Lumières,Jacques-Pascal Virebent, accompagné deJoseph Vitry, a songé aux transformations de la ville. Il avait déjà travaillé dans l'esthétique néo-classique. Malgré des moyens économiques peu favorables, cet homme a travaillé avec l'une de ses seules ressources : son acharnement.

L'objectif de son « plan d'alignement » était que le surplus de population provoque peu de changement dans l'apparence de la ville, tout en ménageant de bonnes conditions de vie et de circulation.Sous le second Empire (1852-1870), Toulouse commence à être moins isolée. Elle est connectée aux autres villes par le chemin de fer : lagare de Toulouse-Matabiau fut inaugurée en 1857. Les Toulousains utilisent aussi la Garonne pour le transport de marchandises. Mais un problème demeure : comment pénétrer dans la ville ancienne ?

La solution fut d'aérer le tissu urbain pour permettre une meilleure circulation. Toulouse s'inspira du modèle haussmannien.

Une des grandes tâches à mener par les ingénieurs de la ville était l'alignement des rues, c'est-à-dire leur élargissement et leur rectification.

Déjà au cours du dix-huitième siècle, dans un souci d'harmonie s'était affirmé le principe d'un plan général des alignements. Sous la Révolution cette tâche fut confiée aux autorités locales. C'est seulement au début du dix-neuvième siècle que la municipalité de Toulouse se préoccupa de l'organisation des alignements (un arrêté municipal du 10 juillet 1801 dispose qu'il importe de fixer de manière stable et uniforme la largeur à donner aux rues). Ainsi, la largeur des rues principales fut fixée à10 mètres, celle des rues secondaires à6 mètres et celle des rues peu fréquentées à5 mètres.

Le projet fut confié à l'ingénieur Rivet et les travaux débutèrent seulement en 1807. De nombreux projets furent rejetés par le ministère de l'Intérieur. Finalement, les travaux commencèrent véritablement en 1829.

La destruction des remparts
[modifier |modifier le code]

Les remparts, condamnés en 1808, furent détruits entre 1829 et 1832 et remplacés par une ceinture de boulevards.Le maire souhaite détruire les vieux remparts. Il doit pour cela demander l'accord du roi, qui tarde à le donner car les remparts protègent la ville de Toulouse contre les armées étrangères.

Dès leXVIIIe siècle, un mouvement de destruction des remparts est déjà en cours. Le problème de la propriété des remparts se pose entre la municipalité et le roi. C'est finalement Napoléon1er qui donnera les remparts à la ville, mais ils ne seront pas détruits tout de suite car la France est en guerre contre les armées étrangères à ce moment-là.La période de paix qui suit la chute de l'empire est propice à la démolition des remparts. Les matériaux de démolition vont être utilisés pour construire d'autres bâtiments[55].

Les percées haussmanniennes de Toulouse
[modifier |modifier le code]

En 1865, alors que l'on termine la place duCapitole, on décide de percer de « grandes artères » sur le modèle des grandes percées effectuées sur Paris par le préfet Haussmann (d'où le nom de percées haussmanniennes).Urbain Maguès est chargé du plan d'alignement et des percées de Toulouse. Il propose alors de construire deux grandes rues perpendiculaires se croisant au centre de la ville. Le Conseil municipal en discute et propose de réduire la largeur initialement prévue de ces axes qui était de25 mètres (comme à Paris, à Lyon et à Marseille) pour un projet moins ambitieux de16 mètres dont4 mètres de trottoir. Ces deux grandes rues furent alors percées entre 1871 et 1874 et furent nommées la rue d’Alsace-Lorraine et la rue de Metz. Sont ensuite percées la rue du Languedoc et la rue Ozenne qui détruiront de nombreux bâtiments et habitations. Le percement de la rue Ozenne de 1907 à 1911 va provoquer la disparition totale ou partielle de sept vieux hôtels particuliers. En 1868, le réfectoire ducouvent des Augustins, proche de la percée de la rue d'Alsace-Lorraine est rasé. En 1892, le marché couvert de la place de la Halle-au-Blé (place Esquirol) est démoli, la Halle est alors transférée place Victor-Hugo. Les travaux des percées dureront jusqu'à la Première Guerre mondiale.

L’axe longitudinal : rues Alsace-Lorraine et du Languedoc
[modifier |modifier le code]
La rue Alsace-Lorraine et de Metz auXIXe siècle.

Après acquisition des terrains, les premières constructions de larue d'Alsace-Lorraine (place Rouaix au square du Capitole) sont réalisées entre 1871 et 1879.

Le conseil municipal décide de prolonger cette voie de la rue Lafayette jusqu'aux boulevards. La ville achète les terrains, procède aux démolitions et rétrocède aux particuliers les parcelles constructibles[56]. Les immeubles sont édifiés de 1878 à 1885 et, comme les constructions du tronçon sud, mesurent tous (ou presque) 17,80 m de hauteur. Les architectes étant pour la plupart parisiens, est utilisée essentiellement de la brique jaune. Un projet de théâtre est proposé mais est vite remplacé par la poste centrale en 1886. Ces deux tronçons sont désignés sous la même appellation : rue Alsace-Lorraine.

En 1897 et 1898, le conseil municipal autorise le prolongement de la rue Alsace-Lorraine (de la place Rouaix à la place de Salin). On l’appelle rue du Languedoc en 1904.

Le projet ne respecte pas la rectitude des deux percées en raison notamment de la nécessité de conserver l’hôtel de Lasbordes (dit aussi du Vieux-Raisin). Les démolitions s’étalent de 1899 à 1904 et les constructions s’échelonnent sur10 ans de 1900 à 1910. Les architectes étant cette fois-ci toulousains (Joseph Galinier ou Étienne), les maisons ont pour la plupart des façades en brique rouge correspondant à la couleur toulousaine traditionnelle. La première moitié du siècle s’inspire des Lumières et des espérances du plan Mondran d’une ville ouverte et régulière. La seconde, s’inspirant du Paris haussmannien, aménage la ville en perçant des avenues rectilignes bordées d’immeubles. Ces percées sont aussi le reflet de l’émergence d’une bourgeoisie, la hiérarchie sociale étant symbolisée par l’étage occupé.

La rue Ozenne
[modifier |modifier le code]

Afin d’assainir le quartier Montgaillard, on adopte la réalisation d’une percée allant de la place des Carmes vers le Jardin des plantes. Beaucoup de projets initiaux restent inachevés ou délaissés. Les premières constructions se dressent en 1926. La nouvelle rue reçoit le nom de Théodore Ozenne (bienfaiteur de la ville). Plusieurs petites places regroupant des commerces modernes sont détruites. Désormais, les rues Alsace-Lorraine et de Metz sont les deux grandes artères de la ville[56].

L’axe transversal : Rue de Metz
[modifier |modifier le code]

Dans le même temps que le premier tronçon de la rue Alsace-Lorraine, les premiers travaux de la rue de Metz débutent en 1868 par l’acquisition des terrains. À partir de 1871, des immeubles identiques à ceux de la rue Alsace-Lorraine s’élèvent. Ces premiers travaux s’achèvent en 1879. La délibération du 25 mars 1893 décide de terminer cet axe depuis le musée jusqu’aux boulevards. La plupart des immeubles sont bâtis à partir de 1898 jusqu’en 1910. Pour achever la liaison du pont Neuf à la porte Saint-Étienne, le marché couvert construit sur la place Esquirol est démoli en 1892. Il est remplacé par trois halles : Carmes, Saint-Cyprien et Victor-Hugo. En 1895, le square du musée des Augustins voit le jour[56].

Une banlieue récente

[modifier |modifier le code]

Jusque vers 1950, la commune, vaste autour de l'espace urbanisé compact, reste un espace rural où les noyaux villageois (Pouvourville, Saint-Simon, Saint-Martin-du-Touch, Lardenne...), les domaines de plaisance (Reynerie, Purpan...) et les rectilignes routes nationales sont le point de départ d'une urbanisation pavillonnaire le long des lignes de tramway ou d'implantations universitaires, hospitalières, ou surtout industrielles (cartoucherie, aviation) allant jusqu'aux communes voisines (Colomiers vers l'ouest). Depuis plusieurs décennies, le dynamisme économique et la forte poussée démographique sont à l'origine d'une profonde mutation des infrastructures, des logements et des installations industrielles (forteartificialisation du territoire) avec des urbanisations collectives (Empalot, Jolimont...) et deux projets urbains développés dans les années 1958 à 1970 (LeMirail etColomiers). Les années 1980-1990 sont marquées par une croissance du pavillonnaire et d'opérations immobilières qui ont urbanisé un territoire autour du périphérique extérieur.

Logement

[modifier |modifier le code]
Rue de l'Homme-armé, dans le vieux Toulouse.
Vue sur les grands ensembles d'Empalot depuisPech-David. En arrière-plan, leDôme de la Grave.

Toulouse comptait 226 154 logements en 1999. Les constructions neuves sont peu présentes puisqu'en 1999, seulement 16,8 % des résidences principales dataient de 1990 ou après. Près de la moitié du parc de logements date d'entre 1949 et 1974. 88,2 % des logements sont des résidences principales, réparties à 17,7 % en maisons individuelles et à 82,3 % en appartements (respectivement 68,2 % et 31,8 % dans la région). En effet, Toulouse compte de nombreuximmeubles anciens, dont la majorité sont des résidences principales.

Les habitants sont pour 31,4 % propriétaires de leur logement, 64,1 % sont locataires (respectivement 58,9 % et 35,6 % dans la région)[57],[58].

Comptant 28 642 logementsHLM, soit 14,4 % du parc en 1999 (8,5 % pour la région), la ville ne respectait pas les dispositions de l’article 55 de laloi solidarité et renouvellement urbain (SRU) de décembre 2000 fixant à 20 % le taux minimum de logements sociaux pour les communes les plus importantes. En outre, en 1999, 9,4 % des logements étaient vacants, contre seulement 7,5 % dans la région. Depuis, la ville a atteint quasiment les 19 % de logements sociaux, et impose dans tous les nouveaux quartiers un seuil de 30 % de logements sociaux, au lieu de 20.

La plupart des habitations possèdent4 pièces (36 %), ou3 pièces (24,3 %), puis2 pièces (21,8 %). Les petits logements restent peu nombreux (studios : 17,8 %). La ville possède par conséquent des logements de taille assez importante[57],[59]. Enfin il faut préciser que ces logements sont bien dotés puisque 96,4 % ont le chauffage central et 53,9 % possèdent un garage, box ou parking (respectivement 80 % et 66,6 % pour la région).

Le prix du mètre carré à la location en 2003 hors charge pour l'ensemble des logements est de 6,79 €/m2, soit 406,10 € pour 60 m2. Pour les logements en relocation, il est de 7,49 €/m2, soit 420,11 € pour 56 m2 et pour les logements datant d’après 1990, il est de 8,19 €/m2, soit 413,89 € pour 51 m2. Comme beaucoup de grandes villes françaises, Toulouse connaît depuis une quinzaine d'années une importante hausse des loyers. Elle concerne tous les types de logements. La hausse des loyers en 2003 pour lesappartements est 2,8 % pour l'ensemble et 6 % pour un appartement reloué en 2002. Pour lesmaisons, la hausse est de 3,8 % pour l'ensemble et de 6,3 % pour une maison relouée. Les secteurs les plus chers sont le centre de Toulouse et le sud-est mais aussi de nouveaux quartiers commeBorderouge ouPouvourville[60].

En 2019, quelque 5 000 personnes sans domicile fixe sont recensées à Toulouse[61].

Le problème des sols pollués

[modifier |modifier le code]

Le passé industriel de certaines zones de la ville permet de supposer la présence depolluants dans les sols et lesnappes phréatiques. Un cas a particulièrement été mis en avant par les médias, celui d'un terrain de 16 829 m2, qui s’étend duno 67 auno 93 duchemin de Lapujade, où le groupeVinci envisage de construire des logements, unecrèche et d'aménager des espaces verts. Un rapport du bureau d'étude Calligee conclut en 2006 : « Des teneurs auplomb supérieures aux valeurs guides ont été observées sur de nombreux sondages. En règle générale, ces teneurs sont présentes en surface (entre 0 et 0,5 m) ». Une zone de 600 m2 est particulièrement touchée avec un pic de 1 000 milligrammes par kilo. Soit deux fois et demi plus élevé que le « VCI », le seuil d’alerte au-delà duquel les risques pour la santé humaine sont avérés. « Le niveau depollution est effectivement très préoccupant », réagit André Picot, toxico-chimiste, directeur de recherche honoraire auCNRS et expert français honoraire auprès de l’Union Européenne pour les produits chimiques en milieu de travail. Pour lui, « ce sont les enfants et lesfemmes enceintes qui sont les plus exposés. Surtout qu’une corrélation entre letaux de plomb et lequotient intellectuel des jeunes enfants est aujourd’hui clairement établie »[62].

« Ces teneurs mettent en garde sur l’utilisation deseaux souterraines », notamment concernant « lespuits de l’impasse Fourcaran », enclave d’anciens pavillons ouvriers qui coupe en deux parties le terrain de Vinci. « Sur seize maisons, la moitié possèdent unpuits dans leur jardin. Et certains s’en servent évidemment pour arroser leurs fruits et légumes »[62].

« L'écoquartier de la Cartoucherie est bâti sur des résidus de munitions dont duplomb, dumercure et de l’arsenic. Unepollution qui fait sans cesse reporter les travaux de l’école promise dans les plans initiaux ». Le cas de La Cartoucherie est typique du problème que posent en France« de nombreuxéco-quartiers, construits sur des poubelles industrielles [...] d’anciennesfriches industrielles dépolluées à minima à la fermeture des usines. Avec un risque sanitaire non mesuré[63] ».

Projets d'aménagement

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Toulouse Aerospace,Grand Matabiau,LGV Bordeaux - Toulouse etTour Occitanie.

De nombreux projets d'aménagement sont inscrits dans l'optique du développement de la ville et de sa diversification économique. L'aéroport de Blagnac est la principale plate-forme de transport permettant d'atteindreParis ; le projet deligne à grande vitesse entre Bordeaux et Toulouse, devait permettre de relier plus rapidement les deux villes. Initialement prévu pour l'année 2024, le projet a étédéclaré d'utilité publique au printemps 2016 par le ministre des transportsAlain Vidalies, mais cette déclaration d'utilité publique a été annulé par letribunal administratif de Bordeaux le[64].

Le centre-ville de Toulouse, semi piéton, devrait lentement évoluer vers la piétonisation même sila municipalité ne favorise pas ce type de développement urbain[65]. En revanche, elle réfléchit à de nouveaux aménagements piétons dont l'objectif affiché est de faciliter le passage entre les deux rives de la Garonne.

Un projet urbain en cours, financé par laMairie de Toulouse prévoit la transformation desallées Jean-Jaurès, s'étendant dumétro Jean-Jaurès àMarengo enramblas sur le modèle desramblas de Barcelone. L'élaboration de cet espace semi-piéton a été confié à l'architecte catalanJoan Busquets[66].

Un projet de grand contournement autoroutier de Toulouse ou de nouvelle voie rapide est aussi à l'étude pour permettre au trafic autoroutier de l'axeBordeauxNarbonne d'éviter l'agglomération toulousaine, saturée aux heures de pointe. La solution à court terme choisie, est celle du prolongement de laRD980 au sud jusqu'àl'autoroute A64, et de laRD902 au nord vers le secteur deLespinasse -Saint-Jory -Eurocentre.

D'autres projets sont évoqués comme le projet de deuxième aéroport, actuellement abandonné[67], celui de ligne LGV Toulouse-Montpellier-Perpignan ou l'Aerospace Valley avec le pôleToulouse Aerospace à Montaudran qui devrait regrouper sur 355 000 m2 des centres de recherche dudomaine aérospatial. Ce pôle devrait accueillir deux tours de 60 et100 mètres de haut.

Un autre projet d'envergure est en cours, déployé sur le quartierMatabiau et lagare de Toulouse et nomméGrand Matabiau, il prévoit un développement important de l'accès aux différents modes detransports publics en particulier à travers une nouvelleLigne à Grande Vitesse, la création d'une nouvelleligne de métro et le développement de l’offre detransports en commun, ainsi que la transformation du quartier enquartier à vivre selon la municipalité. Grandement controversé le projet est accusé par ses détracteurs de vouloir transformer un quartier populaire en quartier d'affaires destiné aux plus fortunés, il est analysé par certains médias et observateurs comme un phénomène degentrification urbaine[68].

Un quartierHaute qualité environnementale(HQE) est en construction sur le site de l'ancienne Cartoucherie avec 350 000 m2 de surfaces comprenant des logements, des bureaux, une école régionale de la santé, et des commerces. Le quartier Malepère, au sud-est de Toulouse, est aussi en projet avec 6 500 logements, bureaux, commerces, avec une superficie à construire d'environ 750 000 m2.

Risques majeurs

[modifier |modifier le code]

Le territoire de la commune de Toulouse est vulnérable à différentsaléas naturels :météorologiques (tempête,orage,neige, grand froid,canicule ousécheresse),inondations, mouvements de terrains etséisme (sismicité très faible). Il est également exposé à deuxrisques technologiques, et lerisque industriel et larupture d'un barrage[69]. Un site publié par leBRGM permet d'évaluer simplement et rapidement les risques d'un bien localisé soit par son adresse soit par le numéro de sa parcelle[70].

Risques naturels

[modifier |modifier le code]

Lacommune fait partie duterritoire à risques importants d'inondation (TRI) de Toulouse, regroupant15 communes concernées par un risque de débordement de laGaronne, un des18 TRI qui ont été arrêtés fin 2012 sur lebassin Adour-Garonne[71]. Les événements significatifs passés sont la crue généralisée sur le bassin de la Garonne des 23 et 24 juin 1875 (7 500 m3/s à Toulouse), qui a fait208 morts et détruit 1 219 maisons, et la crue des1er au (3 300 m3/s) à Toulouse, qui a fait7 victimes. Des cartes des surfaces inondables ont été établies pour trois scénarios : fréquent (crue detemps de retour de10 ans à30 ans), moyen (temps de retour de100 ans à300 ans) et extrême (temps de retour de l'ordre de 1 000 ans, qui met en défaut tout système de protection)[72]. La commune a été reconnue enétat de catastrophe naturelle au titre des dommages causés par les inondations etcoulées de boue survenues en 1983, 1991, 2000, 2003, 2014, 2015, 2018 et 2022[73],[69].

Carte des zones d'aléa retrait-gonflement des sols argileux de Toulouse.

La commune est vulnérable au risque de mouvements de terrains constitué principalement du retrait-gonflement des sols argileux[74]. Cet aléa est susceptible d'engendrer desdommages importants aux bâtiments en cas d’alternance de périodes desécheresse et de pluie. 99,5 % de la superficie communale est en aléa moyen ou fort (88,8 % au niveau départemental et 48,5 % au niveau national). Sur les 42 980 bâtiments dénombrés sur la commune en 2019, 42 602 sont en aléa moyen ou fort, soit 99 %, à comparer aux 98 % au niveau départemental et 54 % au niveau national. Une cartographie de l'exposition du territoire national auretrait gonflement des sols argileux est disponible sur le site duBRGM[75],[Carte 3].

Par ailleurs, afin de mieux appréhender le risque d’affaissement de terrain, l'inventaire national descavités souterraines permet de localiser celles situées sur la commune[76].

Risques technologiques

[modifier |modifier le code]

La commune est exposée au risque industriel du fait de la présence sur son territoire d'une entreprise soumise à ladirective européenne SEVESO[77].

La commune est en outre située en aval des barrages deCap de Long sur laNeste de Couplan (Hautes-Pyrénées) et de l'Estrade sur laGanguise (Aude). À ce titre elle est susceptible d’être touchée par l’onde de submersion consécutive à larupture d'un de ces ouvrages[78].

Toponymie

[modifier |modifier le code]

Le nomTolosa apparaît dans des écrits antiques mais pas antérieurs auIIe siècle av. J.-C. : Τολώσσα [Tolossa] (Posidonios etStrabon) ;Tolosa (Cicéron,César,Plineetc.)[79].

Selon une légende toponymique,Tolosa, jadis la « cité de Minerve » (Palladia Tolosa) selon l’expression de Martial, ferait référence à laTholos desGrecs, cf. les légendes de l'Or de Delphes à Toulouse. Une autre version, tout aussi fantaisiste, fait deTholus, petit-fils deJaphet, lui-même deuxième fils deNoé, celui qui aurait donné son nom à la cité[80]. C'est ce mythe qui se retrouve mis en ouverture duRamelet Mondin du poète toulousainPèire Godolin.

Il est acquis depuis longtemps queTolosa (ouTolossa[81]) représente un toponyme indigène que les auteurs antiques se sont contentés de transcrire[79] dans leur langue. Cependant sonétymologie est aujourd'hui encore incertaine[81],[79].

Ce nom de lieu étant associé à celui desVolques Tectosages[82], certains linguistes ont essayé de mettre en évidence le caractère celtique du toponyme. Ils se reposent notamment sur l'existence d'une racineTol- que l'on retrouverait par exemple dans le nom de la peuplade celtique desTolistobogii[79] et dans celui du nom d'au moins quatre autresToulouse en France, dont l'unToulouse-le-Château (Jura,Montis Tolose 1090)[79] dans le nord-est. Cet élémentTol- est possiblement le même que celui rencontré dans les Toulon, Thollon, Thulon, Montholon, Monthelon, etc. de l'hexagone et qui signifierait « colline, éminence »[79]. Cependant, la topographie de Toulouse s'accorde mal avec le sens de « colline, éminence », car la localité est située dans une plaine[79].

Le nom étant difficilement explicable par le celtique, la plupart des toponymistes le considèrent comme pré-celtique, peut-êtreibère[83] ou pré-celtique d'« origine et de sens incertain »[81]. Les hypothèses pré-celtiques, c'est-à-direibériques etaquitaniques ont été étudiée par Pierre Moret[84], ces langues sont peu ou pas documentées.

Le nom antiqueTolosa est également le nomoccitan de la ville, présent dans sa devisePer Tolosa totjorn mai. Il devientTholose en français, avant de se transformer enToulouse, probablement sous l'influence de la prononciation occitane ([tuˈluzɔ]), vers la fin duXVIIe siècle.

Histoire

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Histoire de Toulouse etHistoire de Midi-Pyrénées.

Préhistoire, protohistoire

[modifier |modifier le code]
Hache polie du néolithique trouvée chemin des Récollets -Muséum de Toulouse

Les environs de Toulouse sont occupés dès lePaléolithique inférieur mais ce ne sont que des traces d'occupation humaine duNéolithique qui sont retrouvées sous forme de village comme àVilleneuve-Tolosane. D'autres traces d'occupations par l'homme auVIIIe siècle av. J.-C. et auVIIe siècle av. J.-C. ont été trouvées comme en témoigne lanécropole du quartier Saint-Roch (vers larue du Feretra), mise au jour en 2002[85].

Dès le milieu duIIIe siècle av. J.-C., bien avant l'installation romaine, le Languedoc occidental est occupé par une confédération de peuples gaulois, lesVolques Tectosages, parmi lesquels un peuple, celui desTolosates, occupe les environs de Toulouse. AuIIe siècle av. J.-C., unoppidum d'une centaine d'hectares est créé àVieille-Toulouse, à quelques kilomètres au sud de l'actuelle Toulouse. Probable capitale des Volques Tectosages, le site est urbanisé à la mode italique, sur unplan orthogonal[86]. Les Tolosates entretiennent des liens commerciaux avec l'Espagne et l'Italie et le reste de la Gaule par l'échange de vin, de blé et de métaux. De nombreusesamphores ont été retrouvées et prouvent la vigueur de ces échanges[87].

Ville gallo-romaine

[modifier |modifier le code]

D'abord alliés deRome, lesVolques Tectosages se révoltent et sont défaits par les Romains en 107av. J.-C., et Toulouse (Tolosa en latin) devient romaine. La ville protohistorique est alors un important centre administratif et militaire de la provinceNarbonnaise. Sous Auguste, vers la fin duIer siècle av. J.-C., une ville nouvelle est établie à l'emplacement du centre historique actuel de Toulouse. Les Gallo-Romains, comme en d'autres grandes villes, édifient desaqueducs[88] ainsi que de nombreux bâtiments maintenant détruits pour un grand nombre d'entre eux : unthéâtre, unamphithéâtre de 14 000 places encore visible dans le quartierPurpan-Ancely, desthermes et plusieurstemples[89]. Dès l'an 30, ils entourent la ville d'un grand mur d'enceinte fait de briques dont des pans sont encore debout de nos jours.

L'itinéraire de l'Anonyme de Bordeaux passe dans la région et mentionne ce site.

En 250, Toulouse est marquée par le supplice deSaturnin de Toulouse qui deviendra saint Sernin. Cet épisode marque l'apparition d'un culte minoritaire dans le Haut-Empire[90]. LeIIIe siècle etIVe siècle sont prospères et la ville grandit. La premièrebasilique Saint-Sernin est construite en 403 avec l'essor duchristianisme dans la région[91]. Labrique est largement utilisée comme matériau de construction.

Capitale du royaume Wisigoth

[modifier |modifier le code]

En 413, lesWisigoths envahissent la ville et choisissent Toulouse comme capitale de leurroyaume. Les vestiges dupalais Wisigoth de Toulouse, qui se situait sous l'actuelle place de Bologne, ont été redécouverts en 1988-1989[92].Sidoine Apollinaire a relaté en détail les fastes de la cour toulousaine deThéodoric II. Ayant une culture et une religion différentes, les Gallo-Romains et les Wisigoths se côtoient à Toulouse sans se mélanger jusqu'en 508 lorsqueClovis prend la ville, après avoir vaincu les Wisigoths à labataille de Vouillé (en 507).

Le comté de Toulouse duVIe au XIIIe siècle

[modifier |modifier le code]
L'entrée à Toulouse du pape Urbain II en 1096Benjamin-Constant.
Plan du quartier latin.
La chambre de saint Dominique à lamaison Seilhan est considérée comme le lieu de naissance de l'ordre dominicain (1215).
DuXIIIe au XVIIIe siècle lescapitouls tinrent desannales municipales qui constituent une exceptionnelle collection de portraits de consuls municipaux.

LesFrancs ne restent cependant pas à Toulouse et la ville, maintenant coupée de laMéditerranée, perd de son influence. Elle sert surtout de place-forte face à laSeptimanie à l'est et la péninsule ibérique au sud, détenus par les Wisigoths[93]. Elle reprend néanmoins son indépendance pour former en 629 l'éphémère royaume de Toulouse puis devient auxVIIe et VIIIe siècles la capitale d'un grand duché dont les frontières vont des Pyrénées à la Loire, et de Rodez à l'Océan[94]. En 721, la ville est assiégée par l'armée arabe, qui est finalement défaite lors de labataille de Toulouse le, signant la fin de sa progression vers le nord[95]. En844, une flotte vikings remonte laGaronne et atteint Toulouse[96].

AuMoyen Âge, la ville reste longtemps indépendante. Lescomtes de Toulouse étendent leur domaine sur la plus grande partie du Midi de la France. Témoin de la présence des comtes de Toulouse, les restes des fondations du château comtal ont été récemment mis au jour près de la porte sud de la ville médiévale à l'emplacement du palais de justice. Le christianisme s'impose à Toulouse et de nombreuses églises sont construites. En 1096, le papeUrbainII se rend à Toulouse pour consacrer labasilique Saint-Sernin. Lacathédrale Saint-Étienne est édifiée auXIIIe siècle[97].

En 1152, un conseil commun de la Cité et des Faubourgs est mis en place par le comte. C'est le « capitoulat » formé de douzecapitouls qui assurent dans un premier temps un rôle judiciaire. Puis ils acquièrent du pouvoir en rendant des ordonnances, percevant des taxes, levant une milice et assurant l'ordre et la justice dans la ville. À la suite de la révolte du, le Comte ne conserve plus que le pouvoir de battre lamonnaie, et de lever des troupes en cas de menace extérieure. En 1190, les capitouls acquièrent une maison commune contre les remparts à proximité de la porte nord, qui deviendra leCapitole, aujourd'hui symbole de la ville. Cette période permet l'instauration de nombreuseslibertés municipales. Parallèlement émergeune des premières sociétés par actions de l'histoire, lesmoulins du Bazacle sur la Garonne.

À la même époque, la papauté lance lacroisade des albigeois. Malgré la mort du chef des croisésSimon de Montfort et l'abandon de son fils Amaury, les hostilités aboutissent à l'entrée en dépendance du comté de Toulouse à l'égard de la royauté capétienne avec la signature dutraité de Paris le. L'université de Toulouse est fondée la même année. En 1271, à la mort deJeanne fille deRaimond VII, dernière représentante de la maison des comtes de Toulouse, le comté est intégré audomaine royal français et devient leLanguedoc.

C'est précisément pour contrer l'influence de « l'hérésie cathare », particulièrement vive dans la région, queDominique de Guzmán fonde à Toulouse, en 1215, dans lamaison Seilhan, l'Ordre des frères prêcheurs (aussi appelés Dominicains). En 1365, le pape Urbain V attribue aux dominicains de Toulouse les reliques du philosophe et théologien saintThomas d'Aquin, dominicain célèbre, vraisemblablement pour dédommager la ville qui fut le berceau de l'ordre de n'avoir pu obtenir celles de saint Dominique lui-même. Ces reliques sont conservées à l'église des Jacobins.

Les Hospitaliers et les Templiers

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Prieuré hospitalier de Toulouse.

Au début duXIIe siècle lesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem s'installent à Toulouse. Ils occupent d'abord, jusqu'en 1110, l'église de la Dalbade, qui dépend duprieur de la Daurade, mais ils en sont expulsés[98]. C'est pourquoi ils obtiennent, entre 1116 et 1121, de l'évêque de la ville,Amelius Raymond du Puy, dont un frère,Raymond du Puy, est un futursupérieur de l'ordre, la concession de l'église Saint-Rémi[99]. Cette petite église, qui aurait été fondée par l'évêqueGermier, se trouve à l'angle desrues Saint-Rémésy etSaint-Jean[100],[101]. Les hospitaliers accroissent progressivement leurs droits, tels que l'autorisation d'acquérir des biens dans tout lediocèse de Toulouse, le droit donné en 1160 par l'évêqueRaimond de Lautrec d'avoir un cimetière pour les membres de leur ordre[102] ou encore la possibilité accordée en 1175 par lecomte de ToulouseRaimond V d'avoir un four[99]. Ils reçoivent également le droit de faire construire une tour, connue comme la tour des Archives.

Les Hospitaliers entrent cependant en concurrence avec les Templiers[103], qui ont établi leur maison toulousaine non loin de la leur, dans la rue du Temple (actuelno 31 rue de la Fonderie)[104]. Mais en 1307, leroi de FrancePhilippe IV le Bel fait arrêter les Templiers dans tout leroyaume de France et mettre leurs biens sous séquestre. Après la suppression de leur ordre par leconcile de Vienne en 1311, ladévolution des biens de l'ordre du Temple sont accordées aux Hospitaliers l'année suivante. C'est Déodat de Roaix qui est chargé, à Toulouse, de surveiller le transfert des propriétés.

La grande richesse de la maison hospitalière toulousaine lui permet de recevoir en 1315 le rang degrand prieuré[105] : elle est placée, au côté dugrand prieuré de Saint-Gilles, à la tête de lalangue de Provence. Les hospitaliers, devenus propriétaires de la Maison du Temple, y installent en 1408 un hôpital, appelé hôpital du Temple. Leprieur provincial fait aussi construire son logis dans la maison voisine (actuelno 13 rue de la Dalbade). Ils agrandissent également l'église (actuelno 15 rue de la Dalbade), placée dès lors sous les vocables de Notre-Dame de la Conception et de Sainte-Barbe. Derrière les bâtiments qui donnent sur la rue se trouve également un cimetière, du côté de laGaronnette[106].

De la Renaissance à la Révolution : crises et âge d'or du pastel

[modifier |modifier le code]
L'hôtel d'Assézat,XVIe siècle.

AuXIVe siècle, la ville prospère grâce au commerce et devient la quatrième ville duroyaume de France[107]. Mais, en 1348, la ville est touchée par lapeste noire qui reviendra en 1361 puis auXVe siècle. Elle doit aussi assurer l'effort de laguerre de Cent Ans et subir le brigandage. Les faubourgs sont détruits et la ville se replie derrière ses fortifications. LeGrand incendie de Toulouse, le, détruit les trois quarts de la cité et ruine plusieurséglises,couvents et autres édifices publics[108]. La ville prospère et s'agrandit malgré cela : le, par ses lettres patentes, le roiLouisXI ordonne le rétablissement du Parlement et de la Cour des aides à Toulouse, transférés auparavant àMontpellier[109]. En 1476, Toulouse devient la quatrième ville de France à accueillir l'imprimerie.

Durant laRenaissance, de la fin duXVe au XVIe siècle, Toulouse connaît une période de grande prospérité, grâce à l'industrie dupastel. C'est l'époque de construction de grands hôtels particuliers comme l'hôtel de Bernuy ou l'hôtel d'Assézat.

En 1560, les protestants et les catholiques s'affrontent dans de sanglants combats[110]. En 1562, des Huguenots furent ainsi massacrés et leurs maisons pillées lors de troubles à la suite d'un édit de la reine autorisant les hérétiques à pratiquer leur culte en dehors des villes. Cela mena à une conjuration contre les catholiques et à de nombreux affrontements, qui se soldèrent par la défaite des Huguenots en mai de cette même année[111].

AuXVIIe siècle, lecatholicisme triomphe. Les églises sont très fréquentées et de nombreux couvents s'installent en ville. Le parti pro catholique s'oppose au pouvoir central, en particulier lors de la révolte du gouverneur du LanguedocHenriII de Montmorency exécuté en 1632 place du Capitole. Deux symboles de la ville, lePont-Neuf et lecanal du Midi, sont réalisés respectivement en 1632 et en 1682. LeCapitole est reconstruit, quant à lui, auXVIIIe siècle. En 1762, se déroule l'affaire Calas : le cas d'un protestant injustement condamné provoque une célèbre intervention deVoltaire.

Toulouse entre dans laRévolution sans grand heurt. Seuls quelques pillages et quelques attaques de châteaux se produisent, le pouvoir du Parlement est respecté car il fait vivre la ville. Des conflits éclatent lorsque la suppression des provinces et des Parlements et la réforme ecclésiastique sont déclarées en 1790 et 1791[112]. La ville est privée de son rang de capitale régionale et devient le chef-lieu de laHaute-Garonne. Les jacobins parviennent à la maintenir hors de la révolte fédéraliste (ce qui est déterminant pour éviter la jonction entre l'Ouest et le Sud Est). De même, en 1799, les républicains parviennent à faire échouer une révolte populaire dont le motif principal est le refus du service militaire obligatoire et le rejet de la politique répressive duDirectoire vis-à-vis des prêtres.

Époque contemporaine

[modifier |modifier le code]

XIXe siècle

[modifier |modifier le code]
Carte de Toulouse par Melchior Tavernier en l’an 1631.
Place de la Trinité.
Vue générale de Toulouse vers 1877.

Le, labataille de Toulouse oppose les hispano-britanniques du maréchalWellington aux Français du maréchalSoult, qui, bien que parvenant à résister, sont contraints de se retirer. La ville rose a donc été le théâtre de la dernière bataille franco-anglaise sur le sol français[113]. La ville se rallie au roiLouis XVIII et à laRestauration après la chute deNapoléonIer. Les républicains et les légitimistes sont majoritaires à Toulouse et il est difficile aux partisans de Louis-Philippe ou de Napoléon III de lutter contre leur alliance de circonstance. Les Républicains, en particulierArmand Duportal sont très actifs ; en 1848, laRépublique est proclamée parHenri Joly depuis le balcon duCapitole ; en 1871 uneCommune échoue.

Le, Toulouse connaît sa plus fortecrue. Au débit de 8 000 m3 d’eau par seconde (300 m3 en temps normal), la Garonne monte à 9,47 m, inondant la quasi-totalité de la rive gauche, détruisant le pont d’Empalot, lepont Saint-Pierre et lepont Saint-Michel. Seul lePont Neuf résiste. On dénombre208 morts, plus de 1 200 maisons détruites et 25 000 sans-abri[114]. Le, le maréchalMac Mahon se rend à Toulouse. À la vue du spectacle, il prononce la désormais célèbre phrase « Que d’eau, que d’eau ! »[115].

L'arrivée au pouvoir des radicaux, commerçants et entrepreneurs républicains soutenus par le journalLa Dépêche du Midi où écritJean Jaurès se traduit par de grands travaux urbains avec la construction des grandes rues de typehaussmannien comme larue Alsace-Lorraine et larue de Metz ; la ville s'agrandit progressivement du fait de l'immigration espagnole et de l'exode rural.

En 1856, l’arrivée du chemin de fer s’avère déterminante pour Toulouse. À partir des années 1870, quelques grandes artères sont percées sur le modèle parisien. Elles sont bordées de grands immeubles bourgeois et accueillent les premiers grands magasins.

Les grands magasins
[modifier |modifier le code]
Toulouse 1877, « La Maison Universelle », ou « Grand Bazar », d'Antoine Labit.
Grand Magasin 41 rue de Rémusat, par Georges Debrie.

Au Capitole, les galeries Lafayette maison actuelles,Au printemps,Au gaspillage etLes grands magasins Lapersonne[116] sont les principales enseignes de Toulouse fin19e, début20e. Une concurrence acharnée se joue entre les magasins toulousains et les succursales parisiennes (« Au Capitole » a été ouvert par la société Paris-France des frères Gompel, qui ouvrent desDames de France dans les grandes villes de province. Les Toulousains, MM. Bourgeat, Bessières et Oustalet, s'associent pour agrandir les magasins Lapersonne, qui s'ouvrent sous la nouvelle place Esquirol récemment percée.

XXe siècle

[modifier |modifier le code]
La rue d'Alsace-Lorraine dans les années 1930, parcourue par une rame de l'ancien tramway de Toulouse.

Dans le premier conflit mondial, un service militaire mobilise tous les hommes aptes au Front ou comme réservistes ; nombreux sont les morts. Ces pertes seront comblées par la venue d'immigrés italiens, espagnols et polonais.

Avec laPremière Guerre mondiale, Toulouse entre enfin dans l'ère industrielle avec la poudrerie et l'Arsenal qui emploient à eux seuls 50 000 ouvriers en 1917 ; c'est aussi en 1917 qu'un industriel venu de Bagnères-de-Bigorre,Latécoère, qui fabriquait jusque-là des wagons de chemin de fer, obtient de l'État un important marché de construction d'avions qui marque les débuts de l'industrie aéronautique à Toulouse, alors que la ville était jusque-là restée à l'écart de larévolution industrielle. Toutefois, dès avant la Grande Guerre, la population ouvrière était nombreuse, voire majoritaire, dans cette ville sans grande industrie (à l'exception des industries d'État, manufacture des tabacs, poudrerie et Arsenal) : les multiples petites entreprises spécialisées dans l'habillement, la chaussure et autres « articles de Paris »[117] opposaient une foule d'ouvriers (socialistes) des petits indépendants (radicaux) et une population de tradition plus rurale (très catholique).

Entre 1906 et 1924, les radicaux laissent progressivement la place à unsocialisme municipal que dirigentAlbert Bedouce puisÉtienne Billières. Sous les mandats d'Étienne Billières (1925-1935) et d'Ellen-Prévot (1935-1940), la ville est transformée par la construction de grands équipements publics, tels l'actuelle Bibliothèque municipale sise rue du Périgord, le parc des Sports, un vaste programme de rénovation ou de création d'écoles, tous marqués par un style Art déco solennel et lumineux.

Entre l'été et l'automne 1940, des exilés germanophones réorganisent à Toulouse la direction du Parti communiste d'Allemagne (KPD)[118].

À la fin duXXe siècle, 9 % des habitants de Toulouse sont immigrés, soit un peu moins de 70 000 personnes, représentant 40 % de la population immigrée deMidi-Pyrénées[119]. La population est plutôt présente dans le centre, où ils sont plus de 43 000, plutôt qu'en banlieue, où ils ne sont que 26 000[119]. Les quartiersBellefontaine,Reynerie,Bagatelle ont plus du tiers de leur population qui est immigrée, et concentrent 20 % des immigrés de la ville ;La Faourette etPapus ont chacun plus de 20 % de leur population qui est immigrée[119]. La moitié des immigrés de Toulouse sont d'origine africaine[119].

Aéronautique

[modifier |modifier le code]

Pendant plus d'un siècle, des usines aéronautiques ont été créées dans la région toulousaine, marquant définitivement l'économie et l'histoire locale. Ces usines ont été construites d'abord dans la zone deMontaudran (sud), Saint-Éloi (nord-ouest) puis Toulouse-Colomiers-Blagnac, à la frontière de la ville. La ville a été choisie pour devenir l’une des métropoles d’équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de la décentralisation.

L'Aéropostale
[modifier |modifier le code]
Un avion des lignes aériennes Latécoère, vers 1918
Article détaillé :Compagnie générale aéropostale.

Dans les années 1920, Toulouse est la ville des pionniers de l'aviation, sous l'impulsion dePierre-Georges Latécoère, qui met en place des liaisons avecCasablanca etDakar. En 1927, est créée l'Aéropostale, avec des figures commeAntoine de Saint-Exupéry etJean Mermoz[120].Pierre-Georges Latécoère était venu dans la ville rose pour créer des wagons dechemin de fer, mais, lorsque la guerre éclate, il est chargé par le gouvernement de développer des avions sur son site industriel deMontaudran. Quand la guerre se termine, il reste passionné par l'aviation et son site initial de fabrication de wagons est désormais une chaîne de montage d’avions de guerre. C'est à ce moment qu'il imagine une ligne aérienne commerciale allant de Toulouse à l'Amérique du Sud. Avec les Lignes aériennes Latécoère, après la Première Guerre mondiale, il ira d'abord jusqu'à Dakar, puis tentera l'aventure en Argentine. Mais face à de nombreuses difficultés, en 1927, Latécoère cède la Ligne à Marcel Bouilloux-Lafont, entrepreneur français au Brésil qui poursuit l'aventure jusqu'à Santiago du Chili sous le nom de l'Aéropostale en continuant d'exploiter le site de Montaudran. Ainsi de 1920 à 1933, plus de120 pilotes se succèdent sur les pistes deMontaudran, notamment Daurat,Jean Mermoz,Antoine de Saint-Exupéry. L'Aéropostale relie bientôt la France à l'Amérique du Sud, après que la première traversée de l'Atlantique Sud a été assurée par Mermoz. Elle développe de nombreuses autres lignes aériennes entre les villes de l'Amérique du Sud, parfois au-dessus de lacordillère des Andes[121]. Les récits d'Antoine de Saint-Exupéry lui assureront aussi une certaine notoriété, tel le romanVol de nuit.

Les premiers pas de l'aérospatiale seront posés par un ancien mécanicien :Émile Dewoitine qui va concevoir les premiers avions en métal avec pare-brise, et cela dès 1920. Par la suite, l'État va soutenir l'industrie aéronautique toulousaine.

Vue aérienne de la Place du Capitole en 1948.

Pendant laSeconde Guerre mondiale, la ville est épargnée par les combats, mais la résistance s'y développe fortement. Les troupes d'occupation allemandes l'abandonnent le peu après ledébarquement de Provence.

Au début des années 1960, de nombreux rapatriés d'Algérie viennent s'installer à Toulouse et s'ajoutent aux nombreuxexilésrépublicains espagnols arrivés après la victoire par la force du dictateurFranco en 1939, après laGuerre d'Espagne.

Airbus
[modifier |modifier le code]
Premier décollage de l'A380 depuis l'aéroport de Toulouse-Blagnac.

Dans l'histoire plus récente, de nouveaux avions parfois révolutionnaires ont été conçus à Toulouse ; comme leConcorde ou l'Airbus A380. Aujourd'hui encore,Airbus reste un acteur clé de l'économie locale, dans les domaines de l'aéronautique (Airbus etATR) comme spatiaux avecAirbus Defence and Space. En 2013 Airbus Toulouse devient le premier site industriel de France avec 13 217 salariés[122].

En 2016, Airbus Group va inaugurer son université située proche des usines d'assemblement de ses avions : une tour de11 étages surplombera l'ensemble.

En 2016, Airbus Group inaugure également dans un nouveau complexe immobilier de 25 000 m2 son nouveau siège mondial précédemment partagé entre Paris et Munich.

Le développement de l'après-guerre

[modifier |modifier le code]
Parc de laReynerie, résidence du Lac.

La ville est choisie pour devenir l'une des métropoles d'équilibre du pays en accueillant les activités aéronautiques et spatiales lors de ladécentralisation[123]. La ville devient rapidement la préfecture de la régionMidi-Pyrénées. Le nombre d'habitants de la commune augmenta très rapidement, de 269 000 habitants en 1954 à 380 000 en 1968 puis 390 350 habitants en 1999 pour atteindre les 453 317 habitants fin 2012. Cet afflux démographique provoque la mise en place de grandes opérations d'urbanisme comme la construction de nouveaux quartiers : leMirail,Empalot etBagatelle, aujourd'huiquartiers prioritaires. Toulouse est l'une des grandes métropoles françaises les plus actives enMai 68, avec une population étudiante qui compte de nombreux enfants de réfugiés espagnols.Mai 68 à Toulouse voit une longue grève chez Sud-Aviation et de nombreuses entreprises, et le soutien des campagnes pour ravitailler une ville en désorganisation du fait des transports arrêtés.

L'usine AZF

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Explosion de l'usine AZF de Toulouse.

Le, l'usine AZF explose, traumatisant durablement les Toulousains. Cette catastrophe industrielle, la pire que la France ait connu depuis 1945, fait30 morts, 2 500 blessés et détruit de nombreux bâtiments et logements, principalement dans les quartiers populaires duMirail et d'Empalot. La thèse de l'accident est retenue par les enquêteurs. Le procès de lacatastrophe de l'usine AZF s'est tenu en 2009 et s'est soldé par une relaxe générale[124]. Le procès en appel a eu lieu en 2012. La société Grande Paroisse et son directeur, Serge Biechlin, ont été condamnés pour homicide involontaire, et se pourvoient en cassation. Total et son ex-PDG, pour leur part, ont été relaxés, et la thèse de l’accident chimique retenue[125].

Le site de l'usine a depuis été rasé et dépollué. Les terrains à proximité[126] restent pollués[127],[128] à ce jour, pollution issue à la fois de l'activité industrielle contemporaine[128] et historique[129]. La pollution des ballastières de Braqueville[130] jouxtant l'ancien terrain d'AZF[131] est notable[132] (estimée entre 4300, 5800 et 46 000 tonnes[133],[134] denitrocellulose immergée) et a été mise en cause dans des incendies volontaires[130],[133] et une explosion le[135] d'une usine proche[136] de l'ancien site d'AZF. Le site a été placé sous contrôle militaire[137] après l'explosion d'AZF et la dépollution (estimée à40 millions d'euros[138] pour 120 000 tonnes[136],[139] de vase contaminée) devrait commencer en 2022[139].

L'Oncopole de Toulouse a été construite à proximité du site d'AZF. Le projet impulsé par la municipalité et l'État a débuté en septembre 2006[140] et s'est terminé en 2014[141].

Politique et administration

[modifier |modifier le code]
Lecapitole de Toulouse, mairie.
Salle des Illustres du Capitole.

La ville est le chef-lieu de larégionOccitanie (Midi-Pyrénées jusqu'en 2016), dudépartement de laHaute-Garonne et de l'arrondissement de Toulouse. Elle est par ailleurs le siège de l'académie de Toulouse et de laprovince ecclésiastique de Toulouse. Elle est également à la tête de lacommunauté urbaine de Toulouse Métropole.

Tendances politiques et résultats

[modifier |modifier le code]

Politiquement, Toulouse est une ville avec une sensibilité degauche. La droite républicaine, notamment sous l'impulsion des mairesPierre Baudis,Dominique Baudis,Philippe Douste-Blazy etJean-Luc Moudenc, a tout de même géré la ville de 1971 à 2008 et de nouveau depuis 2014. Pour les autres élections, la gauche est généralement en tête. LeFront national y est plus faible qu'au niveau national et n'y a plus d'élus municipaux depuis 2001.

À l’élection présidentielle de 2002, le premier tour a vu arriver en têteLionel Jospin avec 20,23 %, suivi deJacques Chirac avec 17,34 %, puis deJean-Marie Le Pen avec 14,65 % et enfinNoël Mamère avec 8,75 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 7 %. Au second tour, les électeurs ont voté à 86,06 % pourJacques Chirac contre 13,94 % pourJean-Marie Le Pen avec un taux d’abstention de 21,88 % (nationalement 82,21 % et 17,79 % ; abstention 20,29 %)[142].

Au référendum sur letraité constitutionnel pour l’Europe du, les Toulousains ont voté pour la Constitution européenne, avec 51,31 % de Oui contre 48,69 % de Non avec un taux d’abstention de 33,65 % (France entière : Non à 54,67 % ; Oui à 45,33 %). Ces chiffres sont contraires à ceux du reste du département de laHaute-Garonne (Non à 53,90 % ; Oui à 46,10 %), l'électorat ayant choisi le vote positif étant, selon les analystes politiques, le fait d'un niveau social supérieur à la moyenne des Français[143].

À l’élection présidentielle de 2007, le premier tour a vu se démarquer en têteSégolène Royal avec 36,15 %, suivie parNicolas Sarkozy avec 29,75 %,François Bayrou avec 19,21 %, puisJean-Marie Le Pen avec 6,35 %, etOlivier Besancenot avec 3,64 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en têteSégolène Royal avec 57,60 % (résultat national : 46,94 %) contre 42,40 % pourNicolas Sarkozy (national : 53,06 %)[144].

L'élection présidentielle de 2012 a confirmé cette tendance : le premier tour a vu se démarquer en têteFrançois Hollande avec 34,44 %, suivi parNicolas Sarkozy avec 23,12 %,Jean-Luc Mélenchon avec 15,91 %,Marine Le Pen avec 10,34 %,François Bayrou avec 9,04 % etEva Joly avec 4,32 %, aucun autre candidat ne dépassant le seuil des 2 %. Le second tour a vu arriver en têteFrançois Hollande avec 62,54 % (résultat national : 51,64 %) contre 37,46 % pourNicolas Sarkozy (national : 48,36 %)[145].

Ce tropisme de gauche se confirme lors de l'élection présidentielle de 2017, lors de laquelle arrive en têteJean-Luc Mélenchon sur la commune (29,17 %), devantEmmanuel Macron (27,26 %). Les candidats de droite obtiennent des scores inférieurs à leur résultat national : 17,67 % pourFrançois Fillon, 9,41 % pourMarine Le Pen, 2,5 % pourNicolas Dupont-Aignan.Benoît Hamon arrive en quatrième position devant Marine Le Pen avec 10,35 % des voix. Au second tour, Emmanuel Macron arrive en tête avec17 points de plus que son score national (82,98 % contre 66,10 %), confirmant la faible implantation du Front national dans la ville[146].

Récapitulatif de résultats électoraux récents

[modifier |modifier le code]
Scrutin1er tour2d tour
1er%2e%3e%4e%1er%2e%3e%4e%
Municipales 2014LR38,20PS32,26FN8,15EELV6,99UMP52,06PS47,94Pas de3ePas de4e
Européennes 2014[147]UMP19,15PS18,44EELV16,88FN14,08Tour unique
Régionales 2015[148]PS31,65UCD22,71FN17,24EELV16,29UGE59,12UCD22,61FN18,27Pas de4e
Présidentielles 2017[149]LFI29,17LREM27,26LR17,67PS10,35EM82,98FN17,02Pas de3ePas de4e
Européennes 2019[150]LREM24,62EELV21,28RN11,43PS-PP9,25Tour unique
Municipales 2020LR36,18EELV27,56PS18,53G.s5,66LR51,98UGE48,51Pas de3ePas de4e
Régionales 2021[151]PS36,86EELV17,52LR12,25LREM11,83PS67,88LR20,38RN11,74Pas de4e
Présidentielle 2022[152]LFI36,93LREM26,42RN9,54EELV7,34LREM77,48RN22,52Pas de3ePas de4e
Résultats des dernières élections présidentielles

Candidats ayant obtenu plus de 5 % des suffrages exprimés :

Élection présidentielle de 2007[153]
Candidat1er tour2e tour
ToulouseNationalToulouseNational
Nicolas Sarkozy26,75 %31,18 %42,40 %53,06 %
Ségolène Royal36,15 %25,87 %57,60 %46,94 %
François Bayrou19,21 %18,57 %
Jean-Marie Le Pen6,35 %10,44 %
Votants84,17 %83,77 %83,01 %83,97 %
Élection présidentielle de 2012[154]
Candidat1er tour2e tour
ToulouseNationalToulouseNational
François Hollande34,44 %28,63 %62,54 %51,64 %
Nicolas Sarkozy23,12 %27,18 %37,46 %48,36 %
Jean-Luc Mélenchon15,91 %11,10 %
Marine Le Pen10,34 %17,90 %
François Bayrou9,04 %9,13 %
Votants77,53 %79,48 %77,10 %80,35 %
Élection présidentielle de 2017[155]
Candidat1er tour2e tour
ToulouseNationalToulouseNational
Emmanuel Macron27,26 %24,01 %82,98 %66,10 %
Marine Le Pen9,41 %21,30 %17,02 %33,90 %
François Fillon17,67 %20,01 %
Jean-Luc Mélenchon29,17 %19,58 %
Benoît Hamon10,35 %6,36 %
Votants73,68 %77,77 %67,40 %74,56 %
 

Auxélections européennes du 9 juin 2024, le parti au pouvoir arrive quatrième avec 12,80 % (contre 24,62 % en 2019)[156],[157], derrière PS-Place publique (21,24% contre 9,25 % en 2019)[156],[157] et LFI (20,06 % contre 8,77 % en 2019)[156],[157], tous deux en forte hausse, et le4e, leRassemblement national (13,69 % contre 11,43 % en 2019)[156],[157].

Administration municipale

[modifier |modifier le code]

Leconseil municipal est composé de soixante-neuf membres, dont le maire et vingt-six adjoints au maire, dix conseillers municipaux délégués, dix-sept conseillers municipaux délégués chargés de mission et quinze conseillers municipaux[158]. Dix-sept des adjoints du maire ont en charge une des mairies de quartier de la ville de Toulouse, dont l'objectif est de faciliter l'accès aux administrations de la ville[159].

Le maire de Toulouse estJean-Luc Moudenc depuis le. Il fut déjà maire de 2004 à 2008 et a été élu en juin 2012 député de latroisième circonscription de la Haute-Garonne, siégeant au sein du groupeUMP. Il est aussi le président de la communauté urbaine deToulouse Métropole. Le conseil municipal se réunit publiquement plus d'une fois par trimestre dans la salle du conseil municipal en l’hôtel de ville[160].

Un conseil municipal des enfants a été mis en place[Note 7], dont les membres sont élus tous les deux ans au cours du1er trimestre de l’année scolaire, dans les écoles élémentaires qui adhèrent au projet. Il compte41 élèves de CE2 et CM1, élus le en présence du maire à cette période,Jean-Luc Moudenc : (21 élèves issus des écoles publiques et 20 des écoles privées)[161].

Composition du conseil municipal (mandature 2020-2026)[162]
ListeTendanceEffectifStatut
Jean-Luc MoudencAimer Toulouse

DVD-LR-LREM-UDI

54Majorité municipale
Antoine Maurice (diss.)Alternative municipaliste citoyenne

DVG-LFI

7Opposition
Antoine MauriceToulouse Écologiste, Solidaire et Citoyenne

DVG-EELV

5Opposition
Non-inscrits3Opposition

Cantons

[modifier |modifier le code]

Toulouse est divisée en onze cantons (voir aussiliste des cantons de la Haute-Garonne)[163] :

CantonConseillers départementauxCode cantonPopulation (2017)
Canton de Toulouse-1Julien Klotz
Christine Stebenet
31 1556 177
Canton de Toulouse-2Christine Courade
Jean-Michel Fabre
31 1656 609
Canton de Toulouse-3Anne Boyer
Alain Gabrieli
31 1751 808
Canton de Toulouse-4André Ducap
Jacqueline Winnepenninckx-Kieser
31 1852 846
Canton de Toulouse-5Patrick Pignard
Paulette Salles
31 1944 636
Canton de Toulouse-6Zohra El Kouacheri
Jean-Louis Llorca
31 2056 137
Canton de Toulouse-7Camille Pouponneau
Arnaud Simion
31 2159 506
Canton de Toulouse-8Marie-Claude Farcy
Vincent Gibert
31 2270 296
Canton de Toulouse-9Jean-Jacques Mirassou
Marie-Dominique Vezian
31 2355 062
Canton de Toulouse-10Jean-Baptiste De Scorraille
Sophie Lamant
31 2458 696
Canton de Toulouse-11Serban Iclanzan
Marion Lalane-De Laubadère
31 2548 899

Députés

[modifier |modifier le code]
Article connexe :Élections législatives de 2024 dans la Haute-Garonne.

Depuis leredécoupage des circonscriptions législatives de 2010, Toulouse est divisée en cinq circonscriptions législatives incluant également (hormis la4e) des communes voisines. De 2012 à 2017, quatre députés sont membres duParti socialiste et un député est membre desRépublicains. Lesélections législatives de 2017 sont toutefois l'occasion d'un renouvellement complet des députés toulousains, avec la victoire dela République en marche et de son allié, leMouvement démocrate. Lesélections de 2022 équilibrent le rapport de force entre la gauche, représentée par la coalitionNUPES, et la majorité présidentielle, avec un avantage pour la gauche.Celles de 2024 voient la réélection des mêmes députés :

Liste des maires

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des maires de Toulouse.
Jean-Luc Moudenc élu auxmunicipales de 2014.

Secteurs municipaux

[modifier |modifier le code]

La commune de Toulouse est divisée en six secteurs municipaux dans lesquels on trouve les mairies de quartiers[165].

Articles détaillés :Secteurs de Toulouse etQuartiers de Toulouse.
Carte
Secteurs de Toulouse.
  • Toulouse Centre : SECTEUR 1
  • Toulouse Rive Gauche : SECTEUR 2
  • Toulouse Nord : SECTEUR 3
  • Toulouse Est : SECTEUR 4
  • Toulouse Sud-Est : SECTEUR 5
  • Toulouse Ouest : SECTEUR 6

SECTEUR 1 : 5,18 km2, 70 636 habitants en 2015

SECTEUR 2 : 9,69 km2, 69 097 habitants en 2015

SECTEUR 3 : 25,91 km2, 88 182 habitants en 2015

SECTEUR 4 : 14,43 km2, 76 928 habitants en 2015

SECTEUR 5 : 26,96 km2, 101 600 habitants en 2015

SECTEUR 6 : 35,91 km2, 65 399 habitants en 2015

Durant le mandat de Jean-Luc Moudenc, la commune a été divisée par la mairie en dix-sept grandsquartiers possédant chacun une mairie de quartier et un maire délégué s'occupant de celui-ci. Ce découpage suivait le découpage historique de petits quartiers, d'anciens bourgs ou de villages comme Saint-Martin-du-Touch. Mais, il ne suivait pas le découpage cantonal qui coupe certains quartiers historiques en deux, comme le quartier desMinimes[166].

En, un redécoupage de Toulouse en six secteurs[167] a pour vocation, selon la nouvelle équipe municipale, à servir de support à un nouvel essor de la démocratie locale.

Ce ne sont donc pas des arrondissements municipaux, comme àParis,Lyon ouMarseille.

Maires de quartiers

[modifier |modifier le code]

Toulouse Centre[168],[169] (Secteur 1)

  • Julie Escudier, maire de quartier 1.1 (Capitole)
  • Ghislaine Delmond, maire de quartier 1.2 (Amidonniers, Compans-Caffarelli)
  • Caroline Adoue-Bielsa, maire de quartier 1.3 (Châlets, Bayard, Belfort, Saint-Aubin, Dupuy)

Toulouse Rive Gauche[170] (Secteur 2)

  • Jean-Paul Bouche, maire de quartier 2.1 (Saint-Cyprien)
  • Julie Pharamond, maire de quartier 2.2 (Croix de Pierre – Route d’Espagne)
  • Marine Lefèvre, maire de quartier 2.3 (Fontaine Lestang, Bagatelle, Papus)
  • Bertrand Serp, maire de quartier 2.4 (Fontaine Bayonne, Cartoucherie)

Toulouse Nord[171] (Secteur 3)

  • Cécile Dufraisse, maire de quartier 3.1 (Minimes, Barrière de Paris)
  • Olivier Arsac, maire de quartier 3.2 (Sept Deniers, Ginestous – Lalande, Grand Selve)
  • Maxime Boyer, maire de quartier 3.3 (Les Izards/Trois-Cocus, Borderouge, Croix-Daurade, Paleficat)

Toulouse Est[172] (Secteur 4)

  • Souhayla Marty, maire de quartier 4.1 (Lapujade, Bonnefoy, Périole, Marengo, La Colonne)
  • Isabelle Ferrer, maire de quartier 4.2 (Jolimont, Soupetard, Roseraie, Gloire, Gramont)
  • Laurence Arribagé, maire de quartier 4.3 (Bonhoure, Côte Pavée, Château de l'Hers, Limayrac)

Toulouse Sud-Est[173] (Secteur 5)

  • Emilion Esnault, maire de quartier 5.1 (Pont-des-Demoiselles, Montaudran, Terrasse)
  • Fella Allal, maire de quartier 5.2 (Rangueil, Sauzelong, Pech David, Pouvourville)
  • Jonnhy Dunal, maire de quartier 5.3 (Saint-Michel, Empalot, Saint-Agne, Busca)

Toulouse Ouest[174] (Secteur 6)

  • Jean-Jacques Bolzan, maire de quartier 6.1 (Arènes, Saint-Martin-du-Touch)
  • Christophe Alvès, maire de quartier 6.2 (Lardenne, Pradettes, Basso Cambo)
  • Gaëtan Cognard, maire de quartier 6.3 (Mirail, Reynerie, Bellefontaine)
  • Nina Ochoa, maire de quartier 6.4 (Saint-Simon, Lafourguette)

Politique de développement durable

[modifier |modifier le code]

La ville a engagé une politique dedéveloppement durable en lançant une démarche d'Agenda 21 en 2004. L'agenda 21 local est reconnu par le ministère de l'environnement[175].

Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Finances locales

[modifier |modifier le code]

La commune de Toulouse faisant partie d'unétablissement public de coopération intercommunale à fiscalité propre,Toulouse Métropole, son budget ne reflète qu'imparfaitement la réalité de la fiscalité locale en raison des transferts de dépenses de fonctionnement et d'investissement vers l'EPCI, d'une part, et de la perception par la métropole du produit de la fiscalité professionnelle, d'autre part. Ainsi, de nombreuses ressources fiscales toulousaines sont prélevées au niveau métropolitain, et de nombreuses dépenses sont également effectuées au niveau métropolitain. À titre d'exemple, des équipements culturels et sportifs définis d'intérêt métropolitain, conformément à la délibération du conseil métropolitain du, ont été transférés au budget de la métropole à compter du, comme celui du Théâtre et de l'Orchestre du Capitole, ou encore le Centre de congrès Pierre Baudis[176].

Cette section est consacrée auxfinances locales de Toulouse de 2000 à 2014[Note 8].

Pour l'exercice 2014, le compte administratif dubudget municipal de Toulouse s'établit à 789 185 000 € endépenses et 790 307 000 € enrecettes[A2 1] :

Pour Toulouse en 2014, la section de fonctionnement[Note 9] se répartit en 637 575 000 € de charges (1 401 € par habitant) pour 643 468 000 € de produits (1 414 € par habitant), soit un solde de la section de fonctionnement de 5 893 000 € (13 € par habitant)[A2 1],[A2 2] :

La dotation globale de fonctionnement est quasiment égale à celle versée en 2013.

Les taux destaxes ci-dessous sont votés par la municipalité de Toulouse. En 2014, ils n'ont pas varié par rapport à 2013[A2 3] :

Les emplois d'investissement en 2014 comprenaient par ordre d'importance[A2 4] :

Les ressources en investissement de Toulouse se répartissent principalement en[A2 4] :

L'endettement de Toulouse au peut s'évaluer à partir de trois critères : l'encours de la dette[Note 20], l'annuité de la dette[Note 21] et sa capacité de désendettement[Note 22] :

Jumelages

[modifier |modifier le code]

La ville de Toulouse est jumelée avec les villes suivantes (par ordre chronologique)[177] :

Elle a noué des accords de coopération avec[178],[179] :

Population et société

[modifier |modifier le code]

Évolutions démographiques

[modifier |modifier le code]

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[180],[Note 23].

En 2022, la commune comptait 511 684 habitants[Note 24], en évolution de +7,62 % par rapport à 2016 (Haute-Garonne : +8,02 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
52 61250 17151 68952 32859 63977 37290 36894 22796 564
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
103 144113 714126 936124 852131 642140 289147 617149 791149 963
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
149 841149 438149 576175 434180 771194 564213 220264 411268 863
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620112016
323 724370 796373 796347 995358 688390 350437 715447 340475 438
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20212022-------
504 078511 684-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[181] puisInsee à partir de 2006[182].)
Histogramme de l'évolution démographique
Vue depuis les coteaux du quartierPech-David dans le sud de la ville, en 2012

En 2021, Toulouse est laquatrième commune de France avec 504 078 habitants (populationintra muros), soit 28 640 habitants de plus qu'en 2016, et également la quatrièmeagglomération avec 1 063 235 habitants (recensement de 2021, délimitation de 2020). Elle constitue la cinquièmeaire d'attraction avec 1 490 640 habitants (recensement de 2021) aprèsParis,Lyon,Marseille etLille.

La population de laville de Toulouse augmente principalement grâce à unsolde migratoire largement positif, dû à son positionnement géographique privilégié lui conférant unclimat agréable, une situation stratégique entre plusieurs bassins touristiques (Massif central,Pyrénées,mer Méditerranée, côtesatlantiquesbasque etlandaise) et ses terroirs midi-pyrénéens, mais aussi grâce à une image positive sur sa qualité de vie, la variété de ses filières de formation, son positionnement socio-économique sur des industries et ses services à forte valeur ajoutée (aéronautique,espace,biotechnologies,systèmes embarqués,électronique,météorologie). L'agglomération de Toulouse bénéficie d'ailleurs de la croissance démographique la plus dynamique des grandes villes de France, ce qui peut être un atout pour le développement de la ville. On observe cependant un ralentissement de l'augmentation de la populationintra-muros et de celle de l'agglomération depuis 2006, alors que la couronne périurbaine poursuit sa forte expansion.

En 1700, Toulouse compte entre 40 000 et 50 000 habitants et se classe6e à9e ville de France par sa population[183].

Depuis le recensement de 1999, la commune de Toulouse gagne, en moyenne, environ 5 000 habitants par an. Mais si le rythme d'accroissement a été de près de 6 800 habitants supplémentaires chaque année de 1999 à 2006, il s'est considérablement ralenti entre 2006 et 2011 avec une croissance moyenne d'un peu moins de 2 000 habitants par an, pour reprendre au rythme de 6 150 habitants par an de 2011 à 2015.Entre le recensement de mars 1999 et celui de janvier 2008, l'unité urbaine de Toulouse (l'agglomération toulousaine) a gagné 103 846 habitants, soit 11 407 par an par effet de densification et seulement 1 180 habitants sur l'ensemble de la période dus à l'extension du périmètre de l'agglomération. L'aire urbaine de Toulouse a gagné 237 975 habitants entre ces deux recensements, soit 18 525 par an par effet de densification et 71 247 habitants sur l'ensemble de la période dus à l'extension son périmètre.

Unité urbaine ou agglomérationAire urbaine
1936213 220--
1946264 411--
1954268 865--
1962329 044--
1968439 764474 000
1975509 939585 000
1982541 271645 000
1990650 336797 373
1999761 090964 797
2006851 9451 169 866
2011892 1151 250 251
2015948 4331 330 954
2017968 6381 360 829
20201 047 8291 470 899Aire d'attraction de Toulouse[184]
20211 063 2351 490 640
Source :Insee ; Chiffres dans les limites de l'unité urbaine et de l'aire urbaine à chaque recensement (les limites de l'aire urbaine ont été rétropolées de 1990 à 1968 par l'Insee). Les comparaisons entre recensements ne sont donc pas à limites constantes.

Toulouse possède une forte attractivité par rapport aux autres métropoles françaises. En plus de lavariation naturelle de 12 000 habitants supplémentaires net par an en 2014, l'aire urbaine de Toulouse possède unsolde migratoire de 8 000 nouveaux arrivants net par an (60 000 arrivées pour 52 000 départs), le deuxième des principales agglomérations françaises derrièreBordeaux. 35 % des nouveaux arrivants sont desétudiants, et 15 % arrivent de l'étranger, une plus grande proportion que dans toute autre aire urbaine en France. Parmi les plus de45 ans, le solde migratoire est en revanche négatif. Les migrations depuis et vers les autres villes du Sud-Ouest sont importantes, en particulier entre Toulouse etMontauban[185]. Cette arrivée massive de population renforce le caractère métropolitain de Toulouse, les nouveaux Toulousains rajeunissent la population et augmentent le niveau de qualification des actifs (souvent des cadres, professions intellectuelles supérieures, techniciens, ingénieurs).

Enfin, la réalisation de certains projets à dimension nationale et internationale a contribué à accroître la renommée de la ville : un campus de220 ha voué à la cancérologie, l'Oncopole de Toulouse, a progressivement ouvert, de 2009 à 2014, sur l'ancien siteAZF.

Par ailleurs,Galileo, l'équivalent européen duGPS, a eu son siège social sur les anciennes pistes deMontaudran, au sud-est de la ville.

Pyramide des âges

[modifier |modifier le code]

En 2021, le taux de personnes d'un âge inférieur à30 ans s'élève à 46,6 %, soit au-dessus de la moyenne départementale (38,4 %). À l'inverse, le taux de personnes d'âge supérieur à60 ans est de 17,2 % la même année, alors qu'il est de 22,1 % au niveau départemental.

En 2021, la commune comptait 244 831 hommes pour 259 247 femmes, soit un taux de 51,43 % de femmes, légèrement supérieur au taux départemental (51,27 %).

Les pyramides des âges de la commune et du département s'établissent comme suit :

Pyramide des âges de la commune en 2021 en pourcentage[186]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,6 
90 ou +
1,6 
4,3 
75-89 ans
6,5 
9,7 
60-74 ans
11,6 
15,3 
45-59 ans
14,7 
22,7 
30-44 ans
20,0 
32,6 
15-29 ans
31,9 
14,9 
0-14 ans
13,7 
Pyramide des âges du département de laHaute-Garonne en 2021 en pourcentage[187]
HommesClasse d’âgeFemmes
0,7 
90 ou +
1,6 
5,8 
75-89 ans
7,9 
13,5 
60-74 ans
14,7 
19,3 
45-59 ans
18,8 
20,8 
30-44 ans
19,9 
22 
15-29 ans
20,7 
17,9 
0-14 ans
16,4 

Populations

[modifier |modifier le code]

L'extraordinaire croissance de la population de la ville de Toulouse depuis les années 1990 est due à la conjonction d'un solde naturel positif et d'un solde migratoire élevé en raison d'abord de l'arrivée de populations de l'ensemble des régions françaises, y compris d'outre-mer, mais aussi de populations immigrées. Concernant les populations françaises d'outre-mer, il s'agit principalement d'Antillais, secondairement deRéunionnais et deMahorais, répartis dans l'ensemble de la ville. Toutefois, le quartierSaint-Michel est connu pour être le quartier de la plus importante communautécaribéenne de Toulouse.

À l'instar des autres grandes métropoles françaises (Paris,Lyon,Marseille), Toulouse est une ville cosmopolite[188] et aux multiples influences. En 2008, elle compte 57 743 immigrés soit 13,1 % de la population (3,5 % nés en Europe et 9,6 % nés hors d'Europe)[189]. 8,6 % des habitants (immigrés ou non) sont des étrangers[190]. L'immigration est un processus ancien. Une part importante est due à l'immigration espagnole de l'entre-deux-guerres, ce qui explique qu'au recensement de 1954 Toulouse comptait 9 540 naturalisés et 14 320 étrangers, soit 5,4 % de sa population. Une autre part est due à l'arrivée des populations nord-africaines à partir des années 1950-1960, dans des foyers d'hébergement, descités d'urgence (Bordelongue), le camp deharki de Ginestous, puis des cités d'habitat social comme leMirail, important lieu d'hébergement dePied-noir et deHarkis. Les Pieds-Noirs représentaient en 1970 plus de 2 000 familles. À partir des années 1980, les populations immigrées du Maghreb, d'Afrique subsaharienne et d'Asie se sont de plus en plus concentrées dans les quartiers d'habitat social et les immeubles en copropriété de l'ouest de la ville construits dans les années 1960 et 1970[191]. En revanche, les populations d'Europe du Sud se retrouvent plutôt dans les faubourgs.

La communauté espagnole : exil républicain, résistance et culture

[modifier |modifier le code]
LePont des Catalans de nuit

La proximité géographique de Toulouse avec l'Espagne et les anciennes relations historiques entre le comté de Toulouse et le royaume d'Aragon, ont fait que de tout temps la présence d'une population espagnole à Toulouse a été sensible. En effet elle représente l'une des plus importantes communautés de la ville avec près de20 000 à 25 000 personnes. Il suffirait pour s'en apercevoir de fréquenter quelques marchés populaires de Toulouse (Cristal, Saint-Aubin, Saint-Cyprien, Saint-Sernin…) où on ne manquera pas d'entendre parler castillan. Toulouse a d'abord vécu l'immigration de travail des années 1920 et du début des années 1930, avec des installations dans des quartiers à l'époque insalubres ou malfamés comme celui deSaint-Cyprien, puis est la principale destination de l'exil républicain espagnol en 1939, après laRetirada et laguerre d'Espagne.

De grandes personnalitésrépublicaines menacées par le dictateurFranco, commeFederica Montseny, premièrefemme ministre en Europe[192], ou encore la médecinAmparo Poch, dont une rue porte le nom à Toulouse[193], ont choisi la ville comme terre d'exil.Ainsi,Victòria Pujolar Amat (1921-2017), peintrerépublicaine espagnole, incarcérée avec sa mère et sa grand-mère auCamp du Récébédou dePortet-sur-Garonne, camp de concentration de familles juives et républicaines espagnoles, s'est réfugiée à Toulouse après son évasion[194]. Il en est de même pourDolors Prat Coll (1905-2001), syndicaliste de laConfédération nationale du travail, menacée par lesreprésailles enEspagne franquiste, qui refait sa vie à Toulouse après sa fuite par les Pyrénées depuisBarcelone[195].

C'est également depuis Toulouse queTeresa Carbó i Comas rejoint laRésistance durant laSeconde Guerre mondiale contre les nazis[196], ainsi qu'Elisa Garrido (1909-1990), rescapée deRavensbrück et deBuchenwald, qui décide de s'installer dans la ville après guerre[197]. Cette dernière fait partie dugroupe Ponzán, réseau d'évasion organisé par le résistantFrancisco Ponzán Vidal à partir de Toulouse, composé majoritairement d'anarchistes espagnols[198]. Une stèle en mémoire de Francisco Vidal, dans l'allée qui porte son nom, est érigée dans lejardin Compans-Caffarelli[199].

La résistanteConchita Ramos (1925-2019), survivante descamps de la mort, devient une grande personnalité toulousaine à laLibération[200]. Une place publique duquartier de la Reynerie porte son nom[201].

Cependant, lesEspagnols proprement dits sont aujourd'hui peu nombreux, 2 386 au recensement de 2006, soit 6,3 % seulement des étrangers de la commune. La ville a fêté en 2006 le75e anniversaire de la république espagnole au cours duquel l'ancien maire de Toulouse,Jean-Luc Moudenc a fait un discours qui permit à de nombreux jeunes et nouveaux toulousains de comprendre l'importance de cet exil,« Oui, l'émotion rejoint ici le calendrier de la tragédie de l’Histoire, de la tragédie d’une guerre fratricide qui jeta l’une contre l'autre, l'Espagne républicaine et l'Espagne franquiste et conduisit 100 000 républicains et leurs familles à Toulouse. Toulouse qui se souvient de la nouvelle topographie politique qu’avaient inventée les partis politiques en exil, lescommunistes à la Bourse du travail, lesanarchistes au 4 rue de Belfort et autour de la fontaine de laplace Wilson, lesguérilleros au café de la Paix de laplace du Capitole, les socialistes au 69 rue du Taur dans la future cinémathèque, un peu tous à l’Ateneo de la rue de l’Étoile, les moins politisés à la Casa de España. »[202].

L'empreinte espagnole est donc forte à Toulouse, faisant d'elle la plus grande ville espagnole de France avecMontpellier. Son relais direct est la Casa de España qui existe depuis 1986 et abrite une association socio-culturelle et socio-éducative, qui regroupe huit associations espagnoles. Toulouse attire aussi plus largement d'autres communautés du monde hispanique (Basques,Andorrans,Catalans[203],[204],Valenciens,Andalous,Mexicains,Argentins,Cubains...). Ainsi, on retrouve dans la ville rose une atmosphère très « latine »[205], avec de nombreux bars à tapas, des clubs desardane[206] (avecDéodat de Séverac, Toulouse a toujours été l'une des villes essentielles de la sardane[207]), deflamenco, desalsa, detango, demerengue, de cha-cha et d'autres danses latines[208] ainsi qu'une ambiance nocturne très festive qui rappelle celles deBarcelone ouMadrid. L'espagnol est la deuxième langue parlée à Toulouse après le français. La ville est également le siège de l'Eurorégion Pyrénées-Méditerranée depuis.

Autres populations étrangères ou d'origine étrangère à Toulouse

[modifier |modifier le code]
Empalot au premier plan etîle du Ramier au second.

L'Insee évalue en 2006 à près de 15 000 le nombre d'étrangers originaires d'Afrique du Nord (8 300 Algériens, 5 100 Marocains, 1 400 Tunisiens, soit près de 40 % des étrangers de la ville de Toulouse). Si l'on prend en compte les naturalisations, le nombre des immigrés nord-africains serait de l'ordre de 26 000. À cette immigration maghrébine s'ajoute, dans des proportions moindres, une immigration en provenance d'Asie occidentale,libanaise notamment. Lequartier Arnaud-Bernard, dans le centre-ville, auparavant peuplé majoritairement d'immigrés italiens et espagnols, est surnommé « le petit souk », du fait de la présence de nombreuses petites échoppes arabes. Cependant, lagentrification du centre-ville par descatégories socio-professionnelles élevées s'est désormais étendue à ce quartier qui tend donc à perdre de plus en plus son caractère populaire, à l'instar du quartierSaint-Cyprien. Ces communautés d'Afrique du Nord et duProche-Orient, mais aussi une partie des communautés d'Afrique noire, étant majoritairement de religion musulmane, il existe quatre mosquées à Toulouse : une dans le quartier d'Empalot, une autre dans le quartier desIzards-Trois Cocus et deux dans le quartier duGrand Mirail, àBellefontaine et à laReynerie.

On trouve également à Toulouse une proportion croissante d'étrangers en provenance d'Afrique noire (6 300 habitants en 2006), desComores et deMadagascar. Outre une présence sur les divers marchés du centre-ville, ces communautés sont particulièrement établies dans le quartier Saint-Cyprien où l'on trouve des salons de coiffure afros et divers restaurants et épiceries exotiques.

La commune de Toulouse héberge environ 3000 italiens, mais la population française d'origine italienne est nombreuse. Il s'agit d'une immigration ancienne, commencée à la fin duXIXe siècle, qui s'est prolongée pendant l'entre-deux-guerres et qui perdure depuis par l'expatriation de nombreux intervenants du secteur aéronautique et spatial. De 1995 à fin 2013, le consulat d'Italie de Toulouse, situé en plein centre-ville à l'intersection de la rue de Metz et de la rue d'Alsace-Lorraine, gérait les régions du Sud-Ouest :Midi-Pyrénées,Aquitaine etPoitou-Charentes, soit 20 % du territoire français. Depuis 2014, le Consulat a été fermé et remplacé par une Antenne du Consulat Général d'Italie à Marseille, qui assure désormais la gestion de ces régions. L'antenne consulaire se trouve rue Riquet, dans le quartier Saint-Aubin[209].

LesBritanniques sont arrivés plus récemment, notamment avec l'essor d'Airbus ; ils sont aujourd'hui de plus en plus nombreux à rejoindre Toulouse. LesAllemands, attirés également par l'industrie aéronautique, sont un peu moins nombreux. D'autres communautés diverses sont présentes :Irlandais,Américains,Asiatiques (principalementVietnamiens),Portugais,latino-américains, dont desBrésiliens avec des clubs deforró, desamba, debossa nova, decapoeira et d'autresmusiques brésiliennes etlatines.

Budget et fiscalité

[modifier |modifier le code]

Lors du vote dubudget primitif principal 2003, la section de fonctionnement présentée se montait à la somme de 195 M€ et la section investissement présentée se montait à 181 M€ (les deux équilibrés en dépenses et recettes). Sous l'impulsion deDominique Baudis, la mairie a choisi de maintenir une dette quasiment nulle, impliquant son auto-financement, la stabilité fiscale et un investissement par habitant parmi les plus élevés des villes de France[210]. Ce budget tient compte des remboursements des assurances et des investissements dus aux dégâts de l'explosion de l'usine AZF de Toulouse[210]. Les quatre taxes de 2003 furent votées par le conseil municipal de Toulouse pour des taux de : 19,02 % pour lataxe d'habitation, 21,36 % pour lataxe foncière bâti, 82,49 % pour la taxe foncière non bâti, et 18,64 % pour lataxe professionnelle (taux intercommunal)[211].

La fiscalité directe locale est supérieure à la moyenne départementale pour les communes de population équivalente. Cette situation s'explique par le fait que Toulouse subit une pression démographique et urbaine importante. Elle attire une grande partie de la population et de l'économie du département. Cet attrait nécessite de la part de la municipalité de gros efforts d'aménagement et d'investissement qui se répercutent sur la fiscalité.

Évolution du budget de la ville de Toulouse
AnnéeBudget totalInvestissementsDépenses de fonctionnementRéférences
2006723,0 M€222,0 M€[212]
2011693,5 M€146,2 M€580,6 M€[213]
2013765,0 M€180,0 M€585,0 M€[214]
2014772,0 M€166,6 M€605,5 M€[215]

Sécurité

[modifier |modifier le code]
Police municipale de Toulouse sur la place du Capitole
Police nationale lors d'une manifestation dans le centre
Icône d'horloge obsolète.
Cette section doit êtreactualisée.
Des passages de cette section sont obsolètes ou annoncent des événements désormais passés.Améliorez-la oudiscutez-en.

Le nombre total depoliciers nationaux à Toulouse en 2008 est de 870[216].Le taux de criminalité de la circonscription de police de Toulouse est de 111,49 actes pour 1 000 habitants (crimes et délits, chiffres 2005) ce qui en fait le plus élevé de laHaute-Garonne, largement supérieur à la moyenne nationale (83 ‰). Ce taux est aussi largement supérieur au taux de criminalité de la région Midi-Pyrénées (85,46 ‰). Le taux de résolution des affaires par les services de police est de 22,8 %, le plus faible du département et de la région et est assez éloigné des moyennes régionale (28,25 %) et nationale (28,76 %)[217]. En 2008, le nombre de faits élucidés par policier s'élevait à 14,1, pour une moyenne nationale de 10,6[216].

La police municipale dispose d'un budget annuel de 14 M€ en 2013[218], avec des effectifs globaux de269 personnes (dont180 policiers en tenue). En 2018, la ville compte 330 policiers municipaux.

Depuis novembre 2012, 2ZSP ont été créées auMirail et auxIzards.

La mairie, a également décidé depuis juillet 2007 d'installer une douzaine decaméras réparties dans la ville pour prévenir la délinquance[219], un nombre porté à 21 depuis octobre 2012. Elles permettent de surveiller 24h/24h et 7j/7j plusieurs quartiers. Deux mois plus tard, Toulouse est officiellement une ville placée sousvidéosurveillance[220]. Au total, 17 caméras sont installées dans tout le territoire toulousain.

En octobre 2009, la Ville a créé l’Office de la Tranquillité[221], intervenant en cas de nuisances sonores la nuit, a redéployé la police municipale dans des quartiers à risque de délinquance élevé, demande à l'État la création d'une charte et se pose maintenant la question de l'importance de la vidéosurveillance dans la ville, en interrogeant plusieurs professionnels dans ce domaine. En 2020, ce sont plus de 400 caméras qui sont installées à Toulouse.

Enseignement

[modifier |modifier le code]
Lycée Pierre-de-Fermat.

Toulouse dépend de l'académie du même nom (zone C), l’une des plus grandes de France[222]. Mostafa Fourar est le recteur de l'académie de Toulouse depuis juillet 2020[223].

Écoles maternelles et élémentaires

[modifier |modifier le code]

Pour le premier degré d'éducation, Toulouse possède110 écoles maternelles publiques,22 écoles maternelles privées[224],100 écoles élémentaires publiques et22 écoles élémentaires privées[225].

Enseignement secondaire

[modifier |modifier le code]
Lycée Ozenne.
Article détaillé :Liste des collèges et lycées de Toulouse.

Pour le secondaire, Toulouse dénombre 24 collèges publics[226] et douze collèges privés[227]. La ville possède douze lycées publics[228] dont les plus connus sont lelycée Pierre-de-Fermat, lelycée Saint-Sernin, lelycée Ozenne ou lelycée Déodat-de-Séverac, et treize lycées privés[229] dont l'Ensemble ScolaireSaint-Joseph etLe Caousou.

Enseignement supérieur

[modifier |modifier le code]
Entrée en forme d’aile d’avion de l’École nationale de l'aviation civile.
Article détaillé :Université de Toulouse.

Au cours de l'année scolaire 2008-2009, l'agglomération de Toulouse comprenait 111 000 étudiants. Cela en fait la troisième agglomération estudiantine de France après Paris et Lyon et la deuxième ville étudiante car le réseau d'établissements est plus centré à Toulouse que dans d'autres métropoles plus multipolaires (Lyon, Lille, Aix-Marseille). Cependant, faute de concertation des établissements situés dans la zone d'influence de Toulouse (Albi, Montauban, Castres), le nombre d'étudiants par « pôle supérieur » est inférieur à celui centré sur Lille (114000)[230].

L'université de Toulouse a été fondée en 1229 après l'épisode cathare. Elle a connu un développement important dès sa fondation grâce à la renommée de ses cours de droit. En 1968, elle a été divisée en troispôles universitaires : l'université Toulouse 1 Capitole (UT1 - Toulouse I), l'université de Toulouse-Le Mirail (UTM - Toulouse II) et l'université Paul-Sabatier (UPS - Toulouse III). Cette dernière est la plus grande université de Toulouse, avec 28 056 étudiants[230]. À ces trois pôles s'ajoutent l'Institut national polytechnique de Toulouse (INPT) qui possède le statut d'université, l'Institut national des sciences appliquées de Toulouse (INSA) et une quinzaine d'autres écoles supérieures. Ces dernières années, l'essentiel des activités d'enseignement et recherche se regroupent autour d'une unique entité, l'université fédérale de Toulouse.

La ville de Toulouse compte plusieurs établissements proposant des classes préparatoires aux grandes écoles (CPGE), dont certaines sont particulièrement réputées. Lelycée Pierre-de-Fermat héberge les CPGE scientifiques, économiques ainsi que des sections littéraires. Ailleurs, on trouve les CPGE scientifiques aulycée Bellevue, des CPGE économiques et commerciales aulycée Ozenne et des CPGE littéraires pour les filières modernes (prépa A/L) et en sciences sociales (prépa B/L) aulycée Saint-Sernin.

Toulouse possède aussi plusieurs grandes écoles spécialisées dans l'aéronautique comme :

  • l'ISAE (Institut supérieur de l'aéronautique et de l'espace), rapprochement deSUPAERO (École nationale supérieure de l'aéronautique et de l'espace) et de l'ENSICA (École nationale supérieure d'ingénieurs de constructions aéronautiques).
  • l'ENAC (École nationale de l'aviation civile).
  • l'IPSA (Institut polytechnique des sciences avancées).

D'autres grandes écoles parmi lesquelles :

Enfin, d'autres pôles d'enseignement ont émergé à Toulouse, parfois rattachés à l'université, et couvrent de nombreux domaines tels que la recherche en économie avec l'École d'économie de Toulouse (TSE), les métiers de l'entreprise avec l'Toulouse School of Management (IAE Toulouse), l'Institut de la promotion supérieure du travail, l'IFAG (l'institut de formation aux affaires et à la gestion), l'école supérieure de commerce et de management (ESARC) et le Centre de formations commerciales et administratives en alternance (CEFIRE), l'Institut supérieur européen de gestion (ISEG). L'art et la publicité sont représentés par l'institut supérieur des arts de Toulouse (isdaT — anciennement l'École supérieure des beaux-arts et le Centre d'études supérieures de musique et de danse) et l'institut supérieur de communication et publicité (ISCOM).

Dans le privé, Toulouse possède l'Institut catholique de Toulouse qui est un établissement d'enseignement supérieur privé comprenant plusieurs facultés (droit, philosophie, théologie, etc.) et écoles supérieures professionnelles ou d'ingénieurs telles que l'école de journalisme de Toulouse (EJT) et l'école d'ingénieurs de Purpan.

Depuis 2016 on y trouve également la deuxième école de danse urbaineJuste Debout School dirigée par Anthony Bardeau. Toulouse accueille aussi la seule école de cinéma publique non parisienne, l'École nationale supérieure de l'audiovisuel (ESAV).

Toulouse est également fortement dotée en écoles spécialisées dans les nouvelles technologies et l'informatique comme l'école supérieure en informatique appliquée (Exia); l'EPITECH (École pour l'informatique et les nouvelles technologies) et l'IST (Institut supérieur de technologie).

Recherche

[modifier |modifier le code]

L'importance de la vie universitaire à Toulouse se manifeste également par la richesse et la diversité deslaboratoires de recherche présents sur les campus universitaires et les centres hospitaliers universitaires, avec onze mille chercheurs (biotechnologies, aéronautique, chimie, environnements, etc.).

Avec plus de 1 700 salariés, leCentre spatial de Toulouse est le principal établissement duCNES.

Le Centre national de calcul deMétéo-France est installé depuis 1982 pour les prévisions météorologiques. Au sein de ce centre sont effectuées lesprévisions météorologiques pour la France entière. Il regroupe sur50 hectares près de 1 400 météorologues soit plus du quart des météorologues du service public. LaMétéopole regroupe également le Centre national de recherches météorologiques (CNRM) pour la recherche et l'école nationale de la météorologie pour l'enseignement[231].

Manifestations culturelles et festivités

[modifier |modifier le code]
Photographie couleur d'une scène montée en plein air, avec une foule nombreuse au premier plan et des arbres en arrière plan.
La scène principale deRio Loco en 2015.

Durant l'année, la ville accueille de nombreux festivals consacrés à la musique, la danse, le cinéma, le théâtre, ou encore la littérature. Le festival attirant le plus de spectateurs estRio Loco[232]. Il a pour thème lesmusiques du monde (le pays mis à l'honneur changeant chaque année) et se déroule chaque mois de juin, en plein centre-ville, dans le parc de laPrairie des filtres bordant laGaronne. Le festivalPiano aux Jacobins propose chaque automne des concerts depiano dans le cadre patrimonial de l'église des Jacobins. De même,Toulouse les Orgues est un festival international de musique d'orgues se déroulant en octobre dans plusieurs églises de la ville. En juin, la musique classique deJean-Sébastien Bach est à l'honneur dans divers lieux du centre, historiques ou inattendus, avecPasse ton Bach d'abord[233]. D'autres festivals concernent les musiques actuelles, commeLes Siestes électroniques, un festival né à Toulouse en 2002 qui s'exporte désormais à Paris et à l'étranger[234],Novelum pour la musique contemporaine, ou encoreConvivencia dont le concept de scène ambulante voit unepéniche arpenter tout au long de l'été leCanal du Midi, deSète à Toulouse, au rythme des musiques du monde[235]. Enfin la fête toulousaine traditionnelle duGrand Fénétra, inclut des représentations de danses et musiques folkloriques, et a lieu chaque année la dernière semaine de juin.En 2022, a eu lieu la première édition duRose Festival auMEET, créé par les rappeursBigflo et Oli et rassemblant près de 50 000 festivaliers.

Depuis 2012 a lieu chaque année en juin leUnited Kiz Toulouse Festival, un festival dekizomba, qui est un genre musical et de danse originaire de l'Angola devenu populaire en Europe[236]. Depuis 2008,Tangopostale fait danser pendant le mois de juillet, en plein air sur différentes places de la ville, au rythme dutango argentin[237].

Le cinéma hispanophone est à l'honneur avec, au mois de mars,Cinélatino (anciennementRencontres du cinéma d'Amérique latine) qui se déroule dans plusieurs cinémas de la ville[238], et en octobre le festival du cinémaibériqueCinespaña[239] à lacinémathèque de Toulouse. Le festival internationalSéquence Court-Métrage met le format court à l'honneur[240], alors queLes Rencontres du cinéma italien à Toulouse se déroulent quant à elles en avril, au cinéma l’ABC[241]. Enfin, leFifigrot, festival de cinéma humoristique et décalé promu par l'équipe deGroland, a su conquérir son public chaque année en septembre.

D'autres festivals notables ponctuent l'année toulousaine.Le Printemps du Rire est devenu le premier festival d'humour européen[242], lePrintemps de septembre transforme le centre-ville de Toulouse en espace consacré à l'art contemporain, le Forum de l'image se consacre, en avril, à la photographie contemporaine[243], le Houfastival, leMarathon des mots, en juin, aux rencontres et performances littéraires[244], lefestival Occitània, le festival N7, l'Inox Electronic Festival. Enfin, en mai, leForom des langues du monde, création deClaude Sicre et du Carrefour culturelArnaud Bernard ayant fait des émules dans d'autres villes[245], met à l'honneur les langues de France et du monde entier, ainsi que les cultures qu'elles véhiculent[246].

Plusieurs événements se déroulent sur les communes de la banlieue proche, comme le festivalMarionnettissimo, dont le point d'ancrage se situe àTournefeuille, mais dont plusieurs lieux de représentation sont situés à Toulouse. Depuis 2007, est organisé chaque année leToulouse Game Show, la plus grande convention de jeux vidéo et Japanim de province, avec 34 000 visiteurs en 2012[247], qui se déroule àBeauzelle, dans lenouveau parc des expositions de Toulouse Métropole. En septembre, la commune deRamonville-Saint-Agne est envahie par lefestival de rue organisé par l'association ARTO[248].

Enfin, l'année est ponctuée par divers événements culturels communs à d'autres villes françaises, comme leCarnaval de Toulouse[249] qui existe sous sa forme actuelle depuis 1982, organisé par le Comité d'organisation du carnaval universitaire (COCU), ou lesjournées européennes du patrimoine[250]. L'été voit se déployer en bord de GaronneToulouse Plage, dont les principaux sites sont laprairie des Filtres, lesquais de la Daurade et de l'Exil Républicain Espagnol, ainsi que laFeria Tolosa depuis 2018, inspirée desferias traditionnelles dusud-ouest de la France[251].

Santé

[modifier |modifier le code]
Chapelle Saint-Joseph à l'hôpital de la Grave.
LeCentre hospitalier Gérard-Marchant.

Dès leXIIe siècle, Toulouse possède de nombreuxhospices et maison de Dieu qui, comme tous les établissements médiévaux similaires accueillent les « pauvres, les passants et les pèlerins ». Certains ont voulu y voir un accueil particulier despèlerins de Saint-Jacques-de-Compostelle mais cette hypothèse n'est pas confirmée par les études historiques. Des découvertes archéologiques ont mis en évidence l'existence de nombreuses tombes dans lesquelles ont été retrouvées des coquilles et des extrémités de bourdon mais rien n'indique s'il s'agit de pèlerins de Compostelle ou, plus vraisemblablement, de pèlerins venus vénérer des reliques (dont un corps de saint Jacques) à Toulouse. En 1505, tous ces établissements sont rattachés à l'hôpital Saint-Jacques qui devient l'Hôtel-Dieu. L'hôpital de La Grave reste indépendant sur la rive gauche de la Garonne pour traiter lespestiférés. LesHospitaliers de l'ordre de Saint-Jean de Jérusalem y installent un prieuré et fondent dans une de leurs dépendances, le village de Goutz, une école de chirurgie. AuXIXe siècle, des médecins commeDominique Larrey etJean-Étienne Esquirol pratiquent dans les hôpitaux toulousains.

À partir de 1692, jusqu'à la Révolution, sont créées des maisons de charité pour secourir et soigner les pauvres malades[252],[253],[254],[255]. En 1845, le préfetDuchâtel a mis en place le Bureau de Bienfaisance de Toulouse pour assurer les secours à domicile en remplacement des anciennes maisons de charité[256].

LeCHU de Toulouse regroupe plusieurs établissements implantés sur la ville de Toulouse :

L'hôtel-Dieu Saint-Jacques accueille aujourd'hui l'essentiel de l'administration de ces hôpitaux, ainsi qu'un service de soins dentaires[257].

L'hôpital Joseph-Ducuing est un hôpital général du centre-ville de Toulouse. Il est de statut privé associatif, sans but lucratif et participe à l'exécution du service public hospitalier depuis 1976[258].

Hors du centre-ville, leCentre hospitalier Gérard-Marchant (ancien asile de Braqueville) fut auXIXe siècle un asile d'aliénés modèle, chef-d’œuvre d'esthétisme et derationalisme reconnu où, suivant les principes de l'aliéniste toulousainJean-Étienne Esquirol, les différentes pathologies mentales étaient séparées dans divers pavillons pour faciliter les soins curatifs.

Toulouse possède diverses cliniques comme :

  • La clinique Ambroise-Paré
  • La clinique Pasteur
  • La clinique Saint-Nicolas
  • La clinique Sarrus-Teinturiers
  • La clinique Néphrologique Saint-Exupéry
  • La clinique Médipôle Garonne, spécialisée en orthopédie et médecine du sport

Le groupe suédoisCapio possède 2 cliniques à Toulouse[259] :

Ces deux cliniques fusionnent fin 2018 pour former la clinique de la Croix du Sud située àQuint-Fonsegrives[260].

Un centre de Recherche sur le Cancer, laCancéropôle a ouvert en 2007 sur l'ancien site d'AZF et vient s'ajouter aux autres centres de recherche contre le Cancer de Toulouse comme l'Institut de Pharmacologie et de Biologie Structurale (IPBS)[261].

Sports

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Sport à Toulouse.

Ville sportive

[modifier |modifier le code]
Stadium de Toulouse, capacité de 33 150 places assises.

Toulouse a été classée ville la plus sportive de France par le magazine sportifL'Équipe en octobre 2007. Toulouse possède 368 installations sportives réparties sur 70 sites et jusqu'à 3 500 000 usagers par an d'inscrits dans les clubs de sport de la ville[262]. L'île du Ramier accueille le complexe Nakache (Piscine municipale Alfred Nakache) dès le début du siècle et la construction de nouveaux sites n'a sans cesse évolué. Toulouse accueille plusieurs manifestations sportives comme le cross des violettes, le tournoi international de handball, le tournoi international d’épée Marcel Dutot, la coupe du monde de paintball, le grand prix de tennis de la ville de Toulouse, le championnat du monde de danse sportive et acrobatique, le tour de France féminin, l’open de France de gymnastique, la coupe du monde de handball, le championnat de France de rugby à XV, la coupe du Monde de rugby à XV, le Volant d'OR Open international de badminton, etc.

Clubs professionnels

[modifier |modifier le code]
Liste des clubs sportifs professionnels de Toulouse
NomSportDivisionStade/SalleFondationTitres
Toulouse Métropole BasketBasket-ballLFBPetit palais des sports20080
Stade toulousain basketballBasket-ballNationale 1Petit palais des sports20040
Toulouse Football ClubFootballLigue 1Stadium19700
Fenix Toulouse HandballHandballStarLiguePalais des sports19640
Toulouse olympique XIIIRugby à XIIISuper LeagueStade Ernest-Wallon19376 (1965, 1973, 1975, 2000,2014 et2015)
Stade toulousainRugby à XVTop 14Stade Ernest-Wallon etStadium (grandes affiches)190723 (1912,1922,1923,1924,1926,1927,1947,1985,1986,1989,1994,1995,1996,1997,1999,2001,2008,2011,2012,2019,2021,2023 et2024)
Spacer's Toulouse VolleyVolley-ballLigue APalais des sports19940

Principaux clubs

[modifier |modifier le code]
Voir :Catégorie:Sport à Toulouse.
Article détaillé :Sport à Toulouse.
Supporteurs du Stade toulousain

Toulouse compte près de 500 équipements sportifs avec 89 terrains et équipements sportifs de proximité,80boulodromes,56 gymnases,11 complexes sportifs et stades,19 courts detennis,14piscines,6 bases de sport,6 salles de sport,22 pistes d’athlétisme,7 pistes deBicross,4bowlings,2 salles detennis de table,1 salle d’escrime,1 mur d’escalade,1 aire detir à l’arc,1 centre de tir sportif,1 aire deroller/skate,1patinoire,1 centre devoile et 4 clubs d’aviron.

Plus de 600 clubs sportifs[263] évoluent à Toulouse ce qui représente près de 85 000 licenciés, affiliés à toutes les fédérations sportives, scolaires et universitaires[264].

Rugby à XV
[modifier |modifier le code]

Le sport emblématique de Toulouse est lerugby à XV avec son équipe phare, leStade toulousain, qui joue enTop 14. Créé en 1907, il est devenu le club le plus titré d'Europe avec vingt-trois titres de champion de France, quatre coupes de France et sixcoupes d'Europe[265]. Son stade,Ernest-Wallon, peut accueillir 19 000 personnes. Pour les plus grandes affiches, que ce soit en championnat ou en Coupe d'Europe, le Stade toulousain s'exile régulièrement chez son voisin du TFC auStadium (33 000 places).Ce club compte entre 500 000 et 1 000 000 de supporters dans tous lesdépartements français et dans environ 200pays[réf. nécessaire].

Le Stade toulousain dispose d'importants moyens, et chapeaute12 sections sportives différentes[266] (principalement le rugby et letennis), mais aussi enarts martiaux,athlétisme,baseball,cyclisme,escrime,football australien,golf, handisport rugby,natation etpelote basque.
Il existe d'autre clubs de rugby située dans la ville même de Toulouse ou dans sonagglomération. On peut citer :

  • Toulouse Université Club (TUC) ;
  • Toulouse Olympique Étudiant Club (TOEC nouvellement appelé FCTT).

Concernant les féminines, depuis 2014, l'Avenir Fonsorbais Rugby Féminin devient leStade toulousain rugby féminin[267] (équipe de rugby à XV, évoluant en Top 8).

Football
[modifier |modifier le code]
Toulouse fête la qualification du TFC pour laLigue des Champions 2007-08.

LeToulouse Football Club (TFC), fondé en 1937, évolue enLigue 1. Il s'était distingué en 2007 en se qualifiant pour le troisième tour préliminaire de laLigue des Champions. À l'issue de lasaison 2008-09 en Ligue 1, le TFC a terminé4e du championnat et s'est qualifié pour la ligue Europa, c'est-à-dire la nouvelle formule de laCoupe de l'UEFA. Il est vainqueur de laCoupe de France en1957 et2023.

Lasection féminine du TFC, plusieurs foischampionne de France dispute le championnat deDivision 3 pour la saison 2023-2024. Elle fut créée en 1980 au sein du club masculin de « Toulouse OAC ». La section féminine du TOAC est rattachée au Toulouse Football Club depuis l'été 2001.

LeToulouse Fontaines Club était un club de football français basé à Toulouse fondé en 1932. Le club, qui évoluait enChampionnat de France amateurs, et le Toulouse Saint-Jo sont radiés le pour fusionner et créer le Toulouse Métropole Football Club[268],[269],[270].

Handball
[modifier |modifier le code]

LeFenix Toulouse Handball évolue enpremière division (Starligue) depuis 1995. Longtemps entraîné parClaude Onesta avant qu'il devienne sélectionneur de l'équipe de France masculine, le club a remporté laCoupe de France 1998 et participera en2020-2021 à sa quatrième compétition européenne.

LeToulouse Féminin Handball a joué une saison enpremière division (2009-2010). Rétrogradé administrativement à l'issue de celle-ci, il s'est stabilisé enNationale 1 (3e division).

Rugby à XIII
[modifier |modifier le code]

Le club de rugby à XIII, leToulouse olympique XIII a réalisé le doubléChampionnat-Coupe de France en 2014. Ce club dispose d'une équipe féminine, les Roselionnes, mais le club féminin duToulouse Ovalie XIII est le meilleur représentant toulousain dans cette catégorie.

Basket-ball
[modifier |modifier le code]

LeToulouse Métropole Basket[271] participe, pour sa deuxième année d’existence, au championnat deLigue féminine de basket, élite du basket féminin français.

LeStade toulousain basketball[272] évolue depuis la saison2018-2019 enNationale 1 (3e division).

Autres sports
[modifier |modifier le code]

D’autres sports sont aussi représentés à Toulouse :

et les clubs omnisports :

Trois représentants toulousains de sports majeurs se sont qualifiés pour la coupe d'Europe en 2007. Le Stade toulousain et le Toulouse FC dans la plus prestigieuse de leur discipline, les Spacer's dans la seconde.

Tour de France
[modifier |modifier le code]

26 fois ville-étape[279], dont la première fois en1903, où elle a vu passer le futur vainqueur de la première édition du tourMaurice Garin.

Les passages du Tour de France à Toulouse[280]
Premier Tour de France 1903, Hyppolite Aucouturier arrive avec le meilleur temps au vélodrome du Bazacle de Toulouse, le 8 juillet.
Tour de France 1939, l'arrivée du vainqueur d'étape Edward Vissers, au nouveau Stadium municipal le 19 juillet, pour une journée de repos dans la ville rose.
Vélodrome du Parc des Sports de Toulouse, pour l'arrivée d'étape du Tour de France 1939 - 1.
Vélodrome du Parc des Sports de Toulouse, pour l'arrivée d'étape du Tour de France 1939 - 2.
ÉtapeDateVilles étapeskmVainqueur d'étapeLeader du classement général
1903Marseille - Toulouse423Hippolyte AucouturierMaurice Garin
1904Marseille - Toulouse424Hippolyte AucouturierMaurice Garin
1905Nîmes - Toulouse307Jean-Baptiste DortignacqLouis Trousselier
1906Marseille - Toulouse480Louis TrousselierRené Pottier
1907Nîmes - Toulouse303Émile GeorgetÉmile Georget
1908Nîmes - Toulouse303François FaberLucien Petit-Breton
1909Nîmes - Toulouse303Jean AlavoineFrançois Faber
1939Pau - Toulouse311Edward VissersRené Vietto
1948Lourdes-Toulouse261Gino BartaliLouison Bobet
1949Luchon - Toulouse134Rik Van SteenbergenFiorenzo Magni
1952Perpignan - Toulouse200André RosseelFausto Coppi
1954Luchon - Toulouse203Alfred De BruyneGilbert Bauvin
1955Ax-les-Thermes - Toulouse123Rik Van SteenbergenAntonin Rolland
1956Luchon - Toulouse176Nino DefilippisJan Adriaensens
1958Luchon - Toulouse176André DarrigadeVito Favero
1960Luchon - Toulouse176Jean GraczykGastone Nencini
1961Perpignan - Toulouse206Guido CarlesiJacques Anquetil
1963Luchon - Toulouse207,5André DarrigadeGilbert Desmet
1964Andorre - Toulouse186Edward SelsGeorges Groussard
1967Sète - Toulouse230Rolf WolfshohlRoger Pingeon
1970Montpellier - Toulouse259,5Albert Van VlierbergheEddy Merckx
1978Valence-d'Agen - Toulouse96Jacques EsclassanJoseph Bruyère
1985Aurillac - Toulouse247Frédéric VichotBernard Hinault
2003Narbonne - Toulouse153,5Juan Antonio FlechaLance Armstrong
2008Figeac - Toulouse172,5Mark CavendishKim Kirchen
2019Albi - Toulouse167Caleb EwanJulian Alaphilippe
 

Bilan

Cultes

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Liste des édifices religieux de Toulouse.

Catholique

[modifier |modifier le code]
Le vénérable chanoineMaurice Garrigou, surnommé le« saint Vincent de Paul toulousain[281] ».

Saint Saturnin, premierévêque de Toulouse et aussi connu sous le vocable déformantsaint Sernin, est, pour lescatholiques et lesorthodoxes, lesaint patron de la ville.

À Toulouse, se situe le siège de l'archidiocèsedu même nom et lacathédrale Saint-Étienne.

Toulouse est divisée en plusieurs paroisses, parmi lesquelles :

  • paroisse de la cathédrale Saint-Étienne ;
  • paroisse Saint-Jérôme ;
  • paroisse de la basilique Saint-Sernin ;
  • paroisse Saint-Pierre des Chartreux ;
  • paroisse étudiante de Toulouse ;
  • paroisse dominicaine de Notre-Dame du Rosaire ;
  • paroisse du Christ-Roi ;
  • paroisse Lafourguette ;
  • paroisse le Mirail ;
  • paroisse Sacré-Cœur ;
  • paroisse Saint-Joseph
  • paroisse Saint-Nicolas ;
  • paroisses de Sainte-Germaine - Sainte-Marie des Anges ;
  • paroisse des Minimes ;
  • paroisse Saint-François d'Assise ;
  • paroisse Saint-Vincent de Paul ;
  • paroisse Sainte-Claire.

En sus des lieux de culte ordinaires (sectionBâtiments religieux), des messes selon laforme tridentine du rite romain sont menées en la basiliqueSaint-Sernin par des prêtres diocésains, en lachapelleJean le Baptiste par l'Institut du Christ Roi Souverain Prêtre[282].

À Toulouse, se trouve leGrand séminaire diocésainSaint-Cyprien, qui accueille les séminaristes desprovinces ecclésiastiques deToulouse, deMontpellier et des diocèses d'Aire et Dax, deBayonne, Lescar et Oloron, deSaint-Flour, d'Avignon et deBasse-Terre et Pointe-à-Pitre. Créé en 1684, il est installé, depuis 1908, dans l'ancien monastère de l'ordre cisterciendes Feuillants.

Toulouse donne également son nom à une provincedominicaine[283] dont le centre est lecouventSaint-Thomas d'Aquin[284], présent depuis 1958 et situé impasse Lacordaire. L’histoire des dominicains de Toulouse commence en 1215 à la fondationdupremier de leurs couvents, par celui qui allait devenirsaint Dominique, et où reposent d'ailleurs les reliques du célèbre saintThomas d'Aquin. La vie catholique de Toulouse fut également rythmée par lacompagnie royale des Pénitents bleus.

Toulouse bénéficie aussi d'un des cinq instituts catholiques français, versé dans l'enseignement supérieur, dont l'« ancêtre » était lapremière université de Toulouse (1229-1793).

Labasilique Saint-Sernin de Toulouse est le plus vaste édifice roman actuellement dans le monde.

LaBasilique Notre-Dame de la Daurade serait la plus ancienne église mariale au monde.

Protestant

[modifier |modifier le code]
  • Église Réformée de Toulouse (Temple du Salin)[285] ;
  • Église Réformée Évangélique de Toulouse Ouest[286] ;
  • Église Réformée Evangélique[287] ;
  • ÉgliseBaptiste Toulouse Métropole[288] ;
  • ÉgliseProtestante Baptiste de Toulouse (La Chapelle)[289] ;
  • Église Évangélique Libre de Toulouse[290] ;
  • Église Protestante Évangélique de Beauregard[291] ;
  • Église Protestante Les Deux Rives, Toulouse - Rive Droite[292] ;
  • Église Protestante (Saint-Cyprien) Les Deux Rives, Toulouse - Rive Gauche[292]
  • Église Protestante Évangélique d'Empalot[293] ;
  • Église Protestante Évangélique de Toulouse[294] ;
  • Église ÉvangéliquePentecôte Toulouse Minimes[295] ;
  • Église Évangélique Toulouse Saint-Agne[296] ;
  • Église Mobile de Toulouse[297] ;
  • Toulouse International Church[298] ;
  • Anglican English Church of Midi-Pyrénées & Aude ;
  • Armée Du Salut[299] ;
  • Assemblée Chrétienne de Toulouse (ACT) ;
  • Impact Centre Chrétien ;
  • FPMA Toulouse[300].

Mormon

[modifier |modifier le code]

Toulouse compte deux paroisses de l'Église de Jésus-Christ des saints des derniers jours (mormons).

Orthodoxe

[modifier |modifier le code]

Musulman

[modifier |modifier le code]
  • Lagrande mosquée de Toulouse est située dans la partie sud de la ville, dans le quartier d'Empalot.
  • Lamosquée Es-Salem située dans l'ex-château de Tabar, dans le quartier de la Reynerie.

Des projets de construction d'autres mosquées sont en cours dont la mosquée du Mirail, prévue pour 2016[301].

Judaïsme

[modifier |modifier le code]

Il existe dix[302]synagogues à Toulouse, dont celle dePalaprat, la grande synagogueHekhal David et la synagogue rue Rembrandt.

Bouddhisme

[modifier |modifier le code]

Le centre Détchène Tcheuling[303] propose diverses activités et enseignements en rapport avec lebouddhisme.

Antoinisme

[modifier |modifier le code]

De style éclectique, untemple duculte antoiniste est situé au 14 rue de Cherbourg[304];dédicacé en 1993, il constitue le dernier temple construit par le culte[305].

Économie

[modifier |modifier le code]

Le PIB de l'agglomération toulousaine est d'environ51 milliards d'euros (2013 statistiques de l'OCDE), ce qui la classe au4e rang en France au regard de son poids économique, derrièreParis,Lyon etMarseille. La commune de Toulouse se caractérise aussi par son très faible taux d'endettement : un des plus bas enEurope pour une ville de cette taille[210].

L'économie toulousaine est principalement fondée sur les industries de pointe de l'aéronautique et duspatial, dont Airbus est la locomotive et fait travailler directement et indirectement plus de 50 000 personnes sur l'agglomération et près de 70 000 dans le grand Sud-Ouest. Depuis plusieurs années, la municipalité tente de diversifier les secteurs d'activité[306]. Toulouse est devenue un grand centre industriel en utilisant les ressources régionales enélectricité et engaz naturel.

La ville est aussi riche en emplois dans le tourisme et figure aupalmarès des dix destinations les plus durables en France, dominé parNantes,Angers etLyon[307].

Revenus de la population et fiscalité

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Économie de Toulouse.

Emploi

[modifier |modifier le code]
Centre de congrès Pierre-Baudis

En 2020, le nombre total d'actifs sur la commune de Toulouse était de 335 921[308], se répartissant dans les divers secteurs économiques comme suit :

Répartition de l'emploi[308]
Commerce,transports,services diversAdministration publique,enseignement,santé,action socialeIndustrieConstructionAgriculture
Toulouse54,8 %30,3 %8,6 %6,2 %0,1 %
Moyenne nationale65 %12,6 %6,5 %11,1 %4,8 %

Le taux de chômage était de 9,9 % en 2005[309], de 9,1 % en décembre 2006[310], de8,6 % en décembre 2007[réf. nécessaire] et de 10,9 % en 2020[308].

Entreprises, administrations et commerces

[modifier |modifier le code]

De nombreux organismes sont présents à Toulouse en dehors d'Airbus.

Sans vouloir recenser tous ceux qui se situent dans la ville rose, on peut citer ceux qui se démarquent par leur localisation, unique, ou par leur spécialisation. Par exemple, on peut trouver le site deMétéo-France (à proximité de Basso-Cambo, face au quartier des Pradettes) qui regroupe plusieurs entités :

La ville de Toulouse compte en son sein ou dans sa banlieue proche de nombreux sièges sociaux, comme :

Les centres de recherches Spot Image, Galileo etMétéo-France sont aussi implantés à Toulouse.

À côté de cet ensemble, se trouvent aussi la Direction de la technique et de l'innovation (DTI) qui fait partie de la DGAC (Direction générale de l'Aviation civile) et, versRangueil, leCentre national d'études spatiales (CNES).

Par ailleurs, de nombreuses entreprises sont regroupées dans la zone d'activité de « La Plaine », au sud-est de Toulouse. On y retrouve notamment :

D'autres grandes sociétés sont aussi implantées à Toulouse, comme :

Le magazineL'Express s'accordait à classer Toulouse comme ville la plus dynamique de France en 2009 et 2010[324],[325], tout commeChallenges en 2012[326] et 2015[327].

Quant au magazine américainNewsweek, il classait Toulouse troisième ville la plus dynamique au monde en 2006[328].

Écologie et recyclage

[modifier |modifier le code]
Cette section est vide, insuffisamment détaillée ou incomplète.Votre aide est la bienvenue !Comment faire ?

Depuis novembre 2018, des bornes solaires ont été installées pour recharger des téléphones portables[329].

Toulouse a rejoint le mouvementFab City, suivant l'appel lancé en 2014 par le maire deBarcelone,Xavier Trias, à ce que toutes les villes du monde deviennentautosuffisantes pour 2054[330].

Culture locale et patrimoine

[modifier |modifier le code]
Le commerce international du pastel à la Renaissance est entré dans la culture locale comme le symbole d'un âge d'or pour Toulouse.

Sociétés savantes

[modifier |modifier le code]

La ville de Toulouse possède plusieurssociétés savantes. Elle fut la seule ville de province à avoir trois académies royales sous l'Ancien Régime[331].

Lieux et monuments

[modifier |modifier le code]
Vues aériennes de la ville.
...en 1935 (icila place et le square du Capitole, au fond à droite labasilique Saint-Sernin).
Labrique toulousaine traditionnelle utilisée dans de nombreuses constructions.
Le donjon du Capitole (1525-1530).
Quais de Garonne.
LePont-Neuf.
Lecanal de Brienne.

La ville de Toulouse a reçu le labelVilles et Pays d'art et d'histoire duministère de la Culture le[334]. Un label qui avait été demandé en 2015 par la ville rose pour promouvoir le patrimoine« dans toute sa diversité ».

Matériaux de construction : briques et galets

[modifier |modifier le code]

L'architecture de Toulouse est marquée par labrique foraine, dont la couleur chaude rouge orangé lui vaut le surnom de « ville rose » (bien que ce surnom ait à l'origine été motivé par d'autres raisons). Ce matériau a été introduit par lesRomains auIer siècle av. J.-C., comme le montrent les ruines du rempart romain place Saint-Jacques. Après que sa fabrication a sans doute cessé au haut Moyen Âge, la reprise de la production de la brique foraine est attestée au chantier de Saint-Sernin (deuxième moitié duXIe siècle). Produit cher, elle fut longtemps réservée aux monuments et aux demeures de prestige qui se démarquaient ainsi d'un habitat courant fait de bois et de torchis. Le grand incendie de 1463 amena lescapitouls à édicter des règlements poussant à la généralisation de la construction en brique, ils ne furent cependant que lentement suivis d'effets et à la fin duXVIIIe siècle un tiers des façades de Toulouse étaient encore en bois[335]. À partir de la fin duXVIIIe siècle, la brique fut généralement recouverte d'enduit blanc destiné à lui faire imiter le ton de la pierre, car on en était alors venu à la considérer comme un matériau pauvre[336].

Pierre de Gorsse, dans un article intituléComment nos façades roses devinrent-elles blanches ? paru dans la revue l'Auta de mai 1942[337] rapporte l'ordonnance des Capitouls en date du 15 juin 1783, portant « que toutes les façades extérieures des Maisons de la présente Ville, dans le cas d'être construites ou réparées à l'avenir, seraient peintes ou crépies en blanc » afin « qu'en concourant avec l'établissement des réverbères dont la Ville commence déjà de jouir, il augmente, par la réflexion, la masse de leur lumière ».

La brique a été majoritairement utilisée dans la région à cause d'un environnement géologique qui ne fournit aucunepierre de taille à proximité[338]. Le transport des pierres est coûteux[339]. Au contraire, l'argile, qui permet la fabrication des briques, est abondante.

Aujourd'hui, la brique est mise en valeur comme un symbole de la ville. Cependant, dans les constructions modernes, elle n'est utilisée que comme parement décoratif.

Outre la brique, l'architecture est marquée également par la présence de galets. La brique est très coûteuse, surtout pour les classes populaires. De ce fait, auXIXe siècle on achetait un minimum de briques, et on alternait les briques avec des rangées de galets. Ces galets proviennent du lit mineur de la Garonne, et témoignent d'une activité ancestrale aujourd'hui disparue, la pêche de sable. Elle consistait à ramasser des alluvions du lit de la Garonne. Aujourd'hui, ces maisons construites en galets font l'objet d'une spéculation immobilière très importante qui se traduit par des prix de vente exorbitants.Notons enfin que cette architecture de galets n'est pas spécifique à Toulouse, on retrouve des constructions similaires dans toute la vallée de la Garonne autour de Toulouse.

Bâtiments et lieux publics remarquables

[modifier |modifier le code]

Les boulevards de ceinture déterminent l'un des plus grandssecteurs sauvegardés de France (230 hectares). Le patrimoine de bâtiments religieux comprend notamment labasilique Saint-Sernin etle couvent des Jacobins (nef à piliers centraux en palmiers).Toulouse est la ville française qui compte le plus d'hôtels particuliers de la Renaissance, dus àl'âge d'or du pastel et à la présence dans la ville dudeuxième parlement de France, et le plus de carillons intra-muros (quatorze de neuf cloches et plus)[réf. nécessaire].

Des lieux touristiques se sont développés plus récemment, tels la visite des sites d'Airbus (dont les chaînes de montage de l'A380), leMusée d'art moderne et contemporain (les Abattoirs) et laCité de l'espace.

Cathédrale Saint-Étienne

Toulouse regroupe de nombreux bâtiments remarquables. Le plus connu est leCapitole qui abrite l'hôtel de ville, la salle des Illustres (où se trouvent des chefs-d’œuvre d’artistes toulousains duXIXe siècle), un opéra et un orchestre symphonique, ainsi que laplace du même nom. À l'arrière du Capitole, ledonjon du Capitole est situé dans un parc et regroupe les locaux de l'office du tourisme. Laplace Wilson située à l'entrée du centre-ville en bas des allées Jean-Jaurès est une place dont les bâtiments en brique sont construits de façon concentrique autour d'un parc arboré. C'est un lieu animé avec ses nombreuses terrasses de bars, de cafés et ses cinémas.

La colonne vertébrale du centre-ville se situe autour de l'axe ducardo romain, le parcours idéal pour découvrir les lieux remarquables de la Ville Rose, cet axe démarre de la rue du Taur (basilique Saint-Sernin), il passe ensuite par la place du Capitole, la rue Saint-Rome, la rue des Filatiers, et se termine à la place des Carmes. Les rues qui constituent ce parcours sont intégralement piétonnes.

Les quais et les berges de laGaronne ont été aménagés auXVIIIe siècle. Les quais Henri-Martin et lequai de Tounis construits en brique pour contenir lesinondations permettent de se promener le long du fleuve et de découvrir les anciens ponts de Toulouse. À tort considéré comme le plus vieux pont de Toulouse[340], lepont-Neuf, d’une longueur de220 mètres, n'en reste pas moins un chef-d'œuvre et le premier pont à avoir su résister aux nombreuses crues de la Garonne ! Lepont Saint-Pierre est un pont métallique datant de 1987. Un peu plus en aval sur la Garonne se trouve leBazacle, un gué où les premiers toulousains se sont installés. Il forme aujourd'hui unedigue permettant de maintenir un niveau d'eau suffisant à la Garonne durant les mois d'été. Au bord du fleuve, l'hôpital de La Grave et sa chapelle Saint-Joseph de la Grave sont visibles grâce au dôme de la chapelle recouvert decuivre. Près de la Garonne se trouve aussile Château d'eau qui renferme unegalerie d'expositions photographiques.

Lecanal du Midi, inscrit aupatrimoine mondial de l'Unesco depuis 1996 et qui court dans la ville sur une dizaine de kilomètres desPonts-Jumeaux àRamonville-Saint-Agne, ainsi que lecanal de Brienne décidé par lesÉtats de Languedoc en 1760 et qui relie la Garonne aux Ponts-Jumeaux en passant par l'écluse Saint-Pierre, sont des lieux remarquables de la ville.

La place de la Trinité et la rue des Filatiers sont à découvrir, architectures remarquables des hôtels particuliers, et somptueuses façades d'immeubles. Rue des Filatiers se situe la maison Calas, et au bout de la rue l'église de la Dalbade (Jean Calas, marchand protestant de Toulouse, a été condamné par le Parlement de Toulouse, au supplice de la roue et exécuté le 10 mars 1762, sous l'accusation, sans preuve, d'avoir assassiné un de ses fils réputé converti au catholicisme).

Enfin, quelques bâtiments publics sont remarquables comme lagare Matabiau située au bord ducanal du Midi, laprison Saint-Michel et lepalais Niel qui a été construit sur les anciennes fortifications de Toulouse pour l’installation du maréchal de FranceAdolphe Niel. Et l'amphithéâtre romain de Purpan-Ancely est l'un des seuls édifices pratiquement intacts de l'époque romaine.

Monuments historiques

[modifier |modifier le code]

Toulouse possède un important patrimoine inscrit dans la liste des monuments historiques.

Article détaillé :Liste des monuments historiques de Toulouse.

Bâtiments religieux

[modifier |modifier le code]
Galerie : Les édifices religieux de Toulouse
La Basilique Saint-Sernin avec les Pyrénées en toile de fond.
Vaisseau en brique de l'église des Jacobins, typique de l'art gothique du midi.
Voûte en palmier ducouvent des Jacobins.
Notre-Dame de la Dalbade, céramique deGaston Virebent.

Les monuments catholiques sont nombreux à Toulouse et plusieurs sont des bâtiments remarquables. Trois d'entre eux se distinguent cependant par leur intérêt historique et architectural majeur :

D'autres églises sont caractéristiques comme :

Toulouse possède aussi des monuments protestants comme letemple de la place du Salin et le vieux temple de larue Pargaminières. Deux monuments orthodoxes existent aussi comme l'église Saint-Saturnin situéeavenue de Lavaur et l'église Saint-Nicolas situéeavenue de Grande-Bretagne. Plusieurs synagogues, dont la plus ancienne est lasynagogue Palaprat, et un grand centre communautaire de construction récente représentent les monuments juifs de la ville. Enfin, plusieursmosquées existent sur la commune comme la mosquée Ennour du quartier d'Empalot, avec son minaret, sa coupole, ses trois niveaux sur 2 100 m2[343] encore en construction, la mosquée Al-Rahma, la mosquée Al Hoceine, la mosquée Salam et la mosquée Abou Bakr.

Hôtels particuliers

[modifier |modifier le code]
Hôtel d'Assézat.
Hôtel de Pierre.
Hôtel d'Ulmo.
Galerie : Les hôtels particuliers de Toulouse
Article détaillé :Hôtels particuliers de Toulouse.

Toulouse est la ville française où l'on trouve le plus d'hôtels particuliers datant duXVIe siècle[réf. souhaitée]. Enrichis par le commerce dupastel lors de laRenaissance et par le rayonnement duParlement de Toulouse sur un vaste territoire, de nombreux bourgeois et notables locaux ont érigé leurs hôtels particuliers, souvent surmontés d'une tour (symbole de puissance et signe de reconnaissance des personnages importants de la cité). Aux célèbres hôtels Renaissance du pastel tels que l'hôtel d'Assézat et l'hôtel de Bernuy s'ajoutent ceux des parlementaires, dont le nombre est allé croissant duXVIe siècle jusqu'à la Révolution. Ainsi, dans le centre-ville, on dénombre plus de deux cents hôtels particuliers ou vestiges d'hôtels particuliers[344], dont quelques-uns des plus remarquables sont :

Plaques de rue

[modifier |modifier le code]
Plaques de rue de lamanufacture de faïence Fouque Arnoux.

AuXIXe siècle, les difficultés d'orientation sont telles dans le centre-ville du fait de la densité du tissu urbain que la municipalité commande, en 1815, à lamanufacture de faïence Fouque Arnoux de la place Saint-Sernin la production deplaques de rue rectangulaires à angles tronqués destinées à permettre aux Toulousains et aux visiteurs de se repérer : les plaques jaunes indiquent que les rues sont parallèles à laGaronne, les blanches qu'elles sont perpendiculaires. Les numéros de rue partent de la Garonne. Elles sont remplacées en 1875 par les traditionnelles plaques en fonte émaillée blanc et bleu, complétées en 2002 par les plaques enoccitan[345].

Cafés et hôtels

[modifier |modifier le code]
Le grand café de la Comédie sur la place et le boulevard Lafayette dans les années 1890.

Toulouse possède de nombreuxcafés qui étalent leurs terrasses sur les rues semi-piétonnes du centre-ville.Le centre-ville de Toulouse est en pleine mutation, les activités et les nouveaux projets se déplacent vers le quartier des Carmes et Esquirol (piétonnisation des rues, ouverture de grandes enseignes).

Plusieurs quartiers sont très fréquentés aux beaux jours, comme laplace Wilson, la place Saint-Georges, laplace Saint-Pierre et la place Esquirol, rue des Filatiers à côté de la Trinité. La grande période des cafés s'est déroulée de la fin duXIXe siècle à la première moitié duXXe siècle[346]. Les plus beaux établissements se trouvaient autour de la place Wilson (anciennement nommée le square Lafayette). En 1900, quatre hommes d'affaires créent la Société anonyme des Grands Cafés et possèdent à l'époque cinq établissements : le Lafayette, le grand café glacier Albrighi, le grand café des Américains, le grand café de la Comédie et le grand café Sion[347]. Le grand café des Américains était remarquable par sa terrasse (la plus grande de France) dont l'orchestre animait tout le café en 1960.

Aujourd'hui encore, bien que la spéculation immobilière en ait fait disparaître bon nombre au profit de franchises d'enseignes nationales, quelques cafés sont de véritables monuments comme sur laplace du Capitole, leCafé Bibent classéemonuments historiques en 1978 qui possède une belle décoration 1900 etle café Le Florida, ouvert depuis 1874. Les cafés ont joué un rôle lors de laSeconde Guerre mondiale car des résistants commeJean Cassou ou le colonel Cahuzac tenaient des réunions sur leurs terrasses[348]. Plus récemment, la place Saint-Pierre est le lieu estudiantin de la ville avec les célèbresBar basque etChez Tonton avec son pastis « ô maître ».

Sur laplace du Capitole, plusieurs hôtels ont une architecture caractéristique. Le Grand Hôtel de l'Opéra s'élève sur l'emplacement de l'ancien collège Saint-Martial. C'est un hôtel de luxe depuis 1980. À l'angle opposé se trouve l'hôtel du Grand-Balcon qui hébergeait des grands noms commeJean Mermoz ouAntoine de Saint-Exupéry à l'époque de l'Aéropostale.

Patrimoine environnemental

[modifier |modifier le code]
Jardin royal de Toulouse.
Les Jardins duMuséum à la Maourine.

En plus des berges de la Garonne et ducanal du Midi, Toulouse bénéficie de nombreuxespaces verts représentant un ensemble de1 000 hectares en 2005 avec160 jardins et600 points verts[349]. En 1998, la ville de Toulouse est classée trois fleurs pour la qualité de son fleurissement. C'est en 1754 que Toulouse aménage son premier jardin public, lejardin Royal qui s'étend au-delà des vieilles fortifications médiévales. Cet aménagement est le projet Mondran dont le but était d'ouvrir un espace pour lapromenade, l'hygiène et l'ouverture de larges perspectives. Ainsi, cette politique de grands travaux, avec le Grand Rond, les quais et les façades le long de la Garonne, transforment la ville. Plus tard, auXIXe siècle, le jardin des plantes est créé à Toulouse[350]. Dans les années 1970, plusieurs projets de jardins de quartier sont aménagés en ville au plus près des habitants. En parallèle, des projets d'urbanisme permettent de créer des parcs comme celui de Compans-Caffarelli, le parc de la Maourine ou celui de laReynerie[351].

Les parcs et jardins de la ville sont diversifiés allant dujardin japonais du quartier d'affaires deCompans-Caffarelli au parc de laprairie des Filtres au bord rive gauche de la Garonne. D'autres jardins comme lejardin des Plantes, leGrand-Rond et leJardin Royal sont très anciens. Enfin, en périphérie, leparc de Reynerie offre un havre de paix tandis que quatre zones vertes à vocation sportive entourent la ville depuis 1971, aux quatre points cardinaux en périphérie de la ville : à l'ouest, le parc de la Ramée possède un lac de38 hectares et un espace vert de280 hectares. Au sud, les côtes dePech-David disposent d'un parc de280 hectares et culminent à130 mètres au-dessus de laGaronne dominant la ville et la zone industrielle. Au nord, la zone de loisirs de Sesquières dispose de117 hectares de parcs et un lac de13 hectares sur lequel leski nautique est possible et à l'est le parc des Argoulets.

Enfin, la reconversion du site du parc des expositions due à son déménagement, devrait permettre la création d'un véritable Central Park toulousain, un nouveau « poumon vert de la ville » selonPierre Cohen, sur l'île du Ramier, en plein cœur de la ville.

Les avenues, les allées et les voies d'eau sont plantées de nombreux arbres. Les espèces dominantes sont leplatane (environ 9 000), lepeuplier (environ 5 000), letilleul (environ 4 000), lemicocoulier (environ 3 000), lepin parasol (environ 1 500) et lecèdre (environ 700). La commune est plantée d'environ 500 000 dont 160 000 sont gérés par la municipalité[87]. En plus des arbres, les services municipaux produisent plus de 450 000 plantes à massifs chaque année pour le fleurissement de la ville grâce aux serres municipales.

Patrimoine culturel

[modifier |modifier le code]

La vie culturelle toulousaine est riche de nombreux apports.

Au substrat occitan, académique (jeux floraux, tradition forte des peintres et architectes locaux) et universitaire toujours actif s'est ajouté une situation culturelle particulière: auXIXe siècle la situation politique locale a ouvert les lieux de l'élite (opéra, conférences, musées, sport) à l'ensemble des groupes sociaux Toulousains. L'éloignement de Paris et cette culture de mixité ont conduit à la mise en place d'une culture locale (éditeurs, chanteurs...) bien identifiée et relayée par des pratiques amateurs enrichies par diverses vagues d'immigration (espagnole durant laguerre civile, pied-noir dans les années 1960, maghrébine dans les années 1970) mais également de la diversité et de la jeunesse de la population estudiantine: cette revendication d'une tradition de métissage culturel est la marque de la mouvance culturelle alternative locale (dès les années 1980Claude Sicre, plus récemment lesMotivés !).

Musées

[modifier |modifier le code]
Premier numéro deL'Auta, avril 1906, consacré à la culture toulousaine et toujours imprimé de nos jours.

Les nombreux musées de la ville présentent un patrimoine historique important. Lemusée Saint-Raymond situé près de labasilique Saint-Sernin a été créé en 1892. Il est consacré à l'art et à l'archéologie de l'Antiquité. Lemusée du Vieux Toulouse est un musée privé exposant des objets ou des documents anciens évoquant le passé de la ville. Lemusée Paul-Dupuy présente quant à lui une collection d'objets liés aux arts graphiques et décoratifs allant du Moyen Âge à 1939. Lemusée Georges-Labit, situé au milieu d'un jardin exotique, présente une collection d'objets d'arts asiatiques (Inde,Cambodge,Thaïlande,Indonésie,Népal,Chine etJapon) et d'antiquitéségyptiennes récoltés par l'aventurierGeorges Labit.

Lemusée des Augustins est le musée des Beaux-Arts de Toulouse créé en 1795. C'est le plus vieux musée de la ville mais aussi de France après le Muséum central de Paris[352]. Il regroupe une collection depeintures de primitifs méridionaux, une collection depeinture italienne et une collection de tableaux de peintreshollandais etflamands. il possède aussi une collection desculptures. L'Hôtel d'Assézat renferme aussi lafondation Bemberg qui regroupe une collection de livres, de tableaux et de sculptures. Le musée d'art moderne et contemporain desAbattoirs, créé en 2000, occupe les anciens bâtiments de l'abattoir de la ville. Il regroupe des œuvres de la seconde moitié duXXe siècle.

Toulouse possède d'autres musées comme lemusée des instruments de médecine des hôpitaux de Toulouse, lemusée départemental de la Résistance et de la Déportation, lecentre Méridional de l’Architecture et de la Ville, le MATOU ouMusée de l'Affiche de Toulouse, seule institution de ce type en France.

Lemuséum d'histoire naturelle après rénovation a rouvert ses portes en octobre 2007, et présente de riches collections relative aux sciences naturelles ainsi qu'à l'ethnologie. Enfin, il faut signaler le parc consacré à l'espace qu'est laCité de l'espace et celui consacré à l'aviation qu'estAeroscopia.

Bibliothèques

[modifier |modifier le code]
Les allées Jean-Jaurès et la médiathèque José-Cabanis.

L'ensemble du réseau desbibliothèques de Toulouse (Lecture Publique) comprend[353] :

La médiathèque José-Cabanis a été réalisée en 2003 dans le prolongement des allées Jean Jaurès par l'architecte Jean-Pierre Buffi. Le bâtiment forme une arche moderne aux couleurs de la brique. Elle offre plus de 200 000 titres en consultation et en prêt, de nombreux CD et DVD[358], cinq départements thématiques, un service pour les déficients visuels, un département pour la jeunesse, une salle d'actualités, un espacemultimédia, une salle d'expositions, deux auditoriums et150 postes multimédias. Son nom a été donné en hommage au critique littéraireJosé Cabanis.

Bibliothèque d'étude et du patrimoine

Labibliothèque d'étude et du patrimoine de Toulouse est hébergé dans un bâtimentArt déco construit dans les années 1930 parJean Montariol dans la rue de Périgord. Elle conserve une collection patrimoniale (livres anciens et manuscrits rares) ainsi qu'un importantfonds d'étude et régional[359].

Photographie, art contemporain et galeries d'art

[modifier |modifier le code]
Galerie du château d'eau Laganne.
Galerie sauvage au pont de la Poudrerie.

Dès l'invention de la photographie parNicéphore Niépce, plusieurs toulousains s'approprient cette nouvelle technique. Ainsi en 1875,Charles Fabre créé la Société toulousaine de la photographie. Il publiera aussi des ouvrages importants sur la photographie comme leTraité encyclopédique de photographie. Enfin, il met en place en 1892 un enseignement supérieur de la photographie[360].

Sous l'impulsion du photographeJean Dieuzaide et avec le concours duCercle photographique des XII, la ville de Toulouse ouvre laGalerie du Château d'eau[361] en 1974 dans une anciennestation de pompage en brique construite en 1825. Sous la direction deJean-Marc Lacabe, elle présente régulièrement les plus grands noms internationaux de la photographie ainsi que le travail de jeunes photographes européens prometteurs. Elle regroupe deux espaces d'exposition, un centre de documentation et une collection permanente, qui fait l'objet d'expositions itinérantes.

Très apprécié des Toulousains, le Château d'eau est une institution emblématique dans le paysage des arts plastiques toulousain et fait de Toulouse l'une des villes les plus importantes pour la photographie, aux côtés d'Arles et deChalon-sur-Saône.

Toulouse possédait quelques trop rares galeries privées d'art contemporain proposant une programmation exigeante, mais la galerie Sollertis a fermé ses portes fin 2012[362], Jacques Girard est mort quelques mois plus tard, en mars 2013[363], et la galerie Exprmntl[364] à reconverti récemment les 2/3 de sa surface en librairie de déstockage.

De même, les Galeries Duplex, GHP et la Galerie Lemniscate n'auront perduré que quelques années[362].

Depuis 2000,le musée des Abattoirs présente une importante collection d'Art contemporain.

Depuis 2001, lePrintemps de septembre, hérité de l'ancien Printemps de Cahors et passé de festival de photographie contemporaine à festival de création contemporaine investissait chaque automne pour quelques semaines la quasi-totalité des lieux de culture de Toulouse et plus encore, pour le meilleur comme pour le pire. Renommé FIAT (Festival International d'Art Toulouse) en 2013, et déplacé en mai[365], le festival sera recomposé en biennale à partir de 2016, l'édition 2015 étant annulée[366] puis retrouvera finalement son appellation initiale.

Pour un tour d'horizon plus complet des lieux consacrés aux arts plastiques et arts visuels, ajoutons leBBB centre d'art[367] et Lieux-Communs[368], espace d'art contemporain.

Le quartier Saint-Étienne possède aussi de nombreuses boutiques d'antiquaires, de design et de décoration tandis que les salles des ventes d'objets d'art se concentrent entre Saint-Georges et Saint-Aubin.

Théâtres et salles de spectacle

[modifier |modifier le code]
Théâtre Sorano.
Le théâtre de la Cité TNT.

Depuis 1736, la ville de Toulouse est forte de son théâtre situé dans les murs mêmes de l'Hôtel de Ville consacré exclusivement à l'art lyrique et au ballet, administré en régie municipale autonome (budget annexe) depuis 1994, lethéâtre du Capitole abrite une compagnie de ballet composée de35 danseurs permanents ainsi qu'un chœur mixte composé de45 chanteurs titulaires.

Toulouse a également été le terreau d'éclosion de compagnies dethéâtre de rue commeRoyal de luxe et de tout un mouvement d'artistes liés à la scène urbaine. Mais le principal théâtre consacré principalement à l'art dramatique est lethéâtre de la Cité TNT qui est un bâtiment important ouvert en 1998 construit par l'architecteAlain Sarfati. Il possède unamphithéâtre de898 places, un petit théâtre de250 places et un studio de74 places. Il accueille jusqu'à 100 000 spectateurs par an[369]. Deux autres théâtres ressortent du lot : le théâtre de la Digue et lethéâtre Garonne. Le premier présente des pièces régionales tandis que le second est un théâtre situé dans un esprit de recherche et de création originale. Plusieurs scènes comme le théâtre de la cité, le théâtre Daniel-Sorano, le théâtre du Pavé, le Grenier-Théâtre accueillent aussi de nombreuses pièces chaque année. Citons aussi des scènes proches tel Altigone àSaint-Orens-de-Gameville ouOdyssud àBlagnac. L'église Saint-Pierre-des-Cuisines héberge aussi un auditorium de400 places. La vie théâtrale amateur connaît également une activité importante que sert par exemple le théâtre Jules-Julien ou le théâtre du Chien Blanc. D'autres bâtiments publics servent de salle de théâtre comme laHalle aux Grains, le café-théâtre des Minimes, lecafé-théâtre les 3 T, le casino-théâtre Barrière de Toulouse, le théâtre de la Violette, le théâtre du Grand-Rond et le théâtre du Fil à Plomb[370].

Toulouse possède de nombreuses salles de spectacles plus ou moins grandes. LeZénith de Toulouse Métropole est la plus grande salle de spectacle de la ville. C'est la cinquième salle couverte de France (9 000 personnes), après lepalais omnisports de Paris-Bercy (18 000), l'Arena Montpellier (15 000), leGrand Hall de Tours (11 500) et leZénith Strasbourg Europe (10 000). Le Palais des Sports de Toulouse reconstruit après la catastrophe d’AZF est aussi une des grandes salles de Toulouse. D'autres salles permettent d'accueillir du public commeLe Bikini, petite salle mythique de Toulouse, où de nombreux artistes de renom se sont produits. La salle a été soufflée lors de l'explosion d’AZF. Sa reconstruction au bord ducanal du Midi est initialement prévue pour 2005, dans une configuration un peu plus grande (1 200 personnes) ; dans l'attente, la salle des fêtes deRamonville accueillait la programmation. Sa réouverture a finalement eu lieu en 2007 au parc technologique du Canal de Ramonville Saint-Agne (500 à 1 500 places). Le havana-café était aussi une petite salle de spectacles et de concerts àRamonville-Saint-Agne, près de Toulouse, qui a fermé en 2009. On peut aussi citerle Mandala, un club de Jazz proche du musée des abattoirs qui est une petite salle chaleureuse où ont débuté des artistes commeArt Mengo et où jouent des musiciens de renom commePeter Erskine. LaCave Poésie, fondée en 1968 parRené Gouzenne, est depuis un haut lieu du spectacle sous toutes ses formes. Enfin, l'église Saint-Pierre-des-Cuisines a été transformée en auditorium et salle de spectacle. La mairie de Toulouse édite Toulouse Blog[371] sur lequel on retrouve la programmation des salles publiques et privées.

Tournages

[modifier |modifier le code]

Toulouse est le lieu de tournage de films[372] tels que :

Musique

[modifier |modifier le code]
Articles détaillés :Conservatoire à rayonnement régional de Toulouse,Rock à Toulouse etThéâtre du Capitole de Toulouse.
Entrée du théâtre du Capitole.
Lachapelle des Carmélites accueille régulièrement des concerts sous sa voûte en lambris de chêne.

Depuis le 31 octobre 2023, Toulouse est labelliséeVille créative des musiques par l'UNESCO[373],[374].

L'hymne de Toulouse estLa Toulousaine du compositeurLouis Deffès.

Lesopéras etballets sont proposés par lethéâtre du Capitole, qui abrite unecompagnie de ballet composée de35 danseurs permanents ainsi qu'un chœur mixte composé de45 chanteurs titulaires. L'Orchestre national du Capitole a acquis une réputation internationale dans le domaine de lamusique classique, porté dans les premiers rangs de la scène nationale par le chef d'orchestreMichel Plasson, et placé sous la direction actuelle deTugan Sokhiev. AuxXVIIIe siècle etXIXe siècle, de grandes voix commePierre de Jélyotte etVictor Capoul se sont formées à Toulouse[375]. D'autres s'y illustrent commeMady Mesplé,Tony Poncet,Jean-Philippe Lafont ouPierre Nougaro. Notons aussi la résidence principale de l'orchestre, laHalle aux Grains.

Le, les15evictoires de la musique classique (le plus grand concert annuel de musique classique en France) se sont déroulées à la Halle aux Grains de Toulouse. Durant la cérémonie, il a longuement été fait l'éloge de l'Orchestre national du Capitole, et desa renommée internationale en tant que l'un des meilleurs orchestres au monde[réf. nécessaire].

L'Orchestre national du Capitole est par ailleurs l'orchestre français qui a enregistré le plus de concerts durant l'année 2007[376].

Également réputé, l'Orchestre de chambre de Toulouse, fondé parLouis Auriacombe en 1953, est actuellement dirigé par le violonisteGilles Colliard[377]. Ses multiples initiatives ont considérablement accru le rayonnement de cet ensemble, dont le répertoire varié va de lamusique baroque à lamusique moderne. Il se produit en divers lieux du Grand Toulouse, notamment à l'auditorium de l'église Saint-Pierre-des-Cuisines, à la chapelle Sainte-Anne, au cinémaUtopia deTournefeuille, etc.

Plusieurs artistes et groupes toulousains se sont fait une réputation internationale dans de nombreux styles musicaux commeClaude Nougaro,Art Mengo,Diabologum,Gold,Images,Jean-Pierre Mader,Pauline Ester,Les Malpolis,Zebda ou encoreCats on Trees. Lerap est aussi représenté par des artistes ou groupes commeDadoo,Fabulous Trobadors,KDD et plus de200 artistes de rap toulousain[378] leska avecSpook and the Guay, lesBeautés vulgaires, lerock métal avecPsykup,Sidilarsen,Punish Yourself ouThe Dodoz ainsi que lamusique électronique avecMondkopf,Electrosexual et le DJLaurent Wolf.

Dirigé par Jean Dekyndt, leConservatoire à rayonnement régional de Toulouse compte parmi les grands pôles d'excellence dans le domaine de l'enseignement de la musique en France. Différents établissements dispersés dans la ville enseignent les disciplines instrumentales et vocales, la composition et les disciplines théoriques, les disciplines chorégraphiques, la musique ancienne ainsi qu’une initiation à l’art dramatique[379].

La ville possède un nombre important d’orgues remarquables. Depuis 1996, a lieu tous les ans le festival internationalToulouse Les Orgues[380]

Plusieurs artistes rendent hommage à la ville comme :

Peintures

[modifier |modifier le code]

Parmi les peintures conservées à Toulouse, on retrouve :

Cinémas

[modifier |modifier le code]
Entrée de la cinémathèque rue du Taur.

Toulouse est dotée de nombreuxcinémas. Plusieurs cinémas indépendants sont accessibles en centre-ville dont le plus ancien labelliséCinéma d'art et d'essai est l'ABC, situérue Saint-Bernard. Cinéma associatif et indépendant ouvert dans les années 1950, il comprend trois salles, une salle de réunion, une salle d'exposition et un centre de documentation. Après dix-huit mois de rénovation et la mobilisation de grands noms du cinéma européen, il a rouvert en. Le réseauUtopia, adhérent d'Europa Cinemas, a un complexe àTournefeuille et un autre ouvert plus récemment dans le quartier deBorderouge[382]. L'Utopia-Toulouse est devenu, depuis son rachat en 2016, l'American Cosmograph, cinéma de trois sallesart et essai. La salle unique du Cratère, Grand Rue Saint Michel, également Art et Essai, diffuse à 80 % des reprises après les grandes salles d'Art et Essai du centre-ville[383].

Lacinémathèque de Toulouse est un cinéma associatif créé parRaymond Borde dans les années 1950 qui acquiert un statut officiel en 1964. Elle a longtemps été dirigée parDaniel Toscan du Plantier etPierre Cadars. C'est le deuxième fonds cinématographique de France après la cinémathèque de Paris. Elle possède plus de 24 000 copies de longs-métrages et courts-métrages, ainsi qu'en ensemble de collections de documents consacrés au cinéma[384]. Elle comprend également une bibliothèque. Toulouse possède aussi l'école supérieure d'Audiovisuel (ESAV) qui se trouve rue du Taur près de la cinémathèque depuis 2002. C'est un centre de recherche qui accueille plusieurs chercheurs et de nombreux étudiants du troisième cycle.

Europalaces possède13 salles sous l'enseigneGaumontplace Wilson, et unmultiplexe avec l'une des six salles de France certifiéesIMAX àLabège, au sud de Toulouse[383]. À Blagnac,Mega CGR possède un complexe cinématographique.

Un petit cinéma existe également dans le quartier duMirail, au sein du Centre culturel Alban Minville[385].

Médias

[modifier |modifier le code]

Télévision locale

[modifier |modifier le code]

Toulouse abrite plusieurs chaînes de télévision locales :

  • France 3 Midi-Pyrénées a son siège à Toulouse et ses studios sont situés à la Cépière. Elle propose chaque jour l'actualité régionale ainsi qu'une émission à thème tourné enoccitan,Viure al Païs ;
  • M6 avait un décrochage local situéallées Jean-Jaurès qui a aujourd'hui disparu ;
  • TLT était la télévision locale de Toulouse. Elle a cessé d'émettre le 3 juillet 2015 en raison de difficultés financières[386]. Les locaux se trouvaient à l'Arche Marengo, àMarengo (à l'origine son siège était à Compans-Caffarelli)[387]. En octobre 2016, il est annoncé que sa remplaçante se nommeraTV Sud Toulouse. Elle commencera ses programmes d'ici au printemps 2017[388] ;
  • TV Bruits, uneweb TV associative créée en janvier 2001 et basée à Toulouse[389],[390]. Depuis sa création, TV Bruits a diffusé ses programmes à plusieurs reprises sur lesondes hertziennes avec l'autorisation duCSA. Après le rejet de plusieurs demandes d'autorisation de diffusion sur les réseauxhertziens etcâblés, TV Bruits a fait le choix en 2006 de se concentrer sur la diffusion web[391] ;
  • ÒC tele, une web TV conventionnée par le CSA[392] diffusant des programmes enoccitan[393].

Les chaînes de la TNT émettent sur Toulouse grâce au site duPic du Midi. Il y a aussi 2 réémetteurs TNT sur l'agglomération toulousaine : l'un est situé chemin des Côtes de Pech David et émet les multiplexes R1 (dont France 3 Midi-Pyrénées et TV Sud Toulouse), R4, R6 et R7. Ce site est géré parTowercast. L'autre est sur la Tour de Lafilaire, auchemin de Duroux. Il émet les multiplexes R2 et R3 et est géré parTDF[394].

Radios locales

[modifier |modifier le code]

En plus des stations de radio nationales, la ville est couverte par de nombreuses stations[395] locales :

  • Sud Radio (101,4 FM) : la radio du Sud est contrôlée par le groupeFiducial Médias depuis avril 2013. Ses studios sont àLabège mais Fiducial souhaite la faire déménager à Paris[396] ;
  • FMR (89,1 FM) : radio associative orientée sur la new wave et le punk[397]. Elle partage sa fréquence avec Booster ;
  • Booster (89,1 FM) : radio associative. Elle partage sa fréquence avec FMR ;
  • Radio Mon Païs (90,1 FM) : Radio associative basée à la Bourse du Travail de Toulouse, proche de la CGT de Toulouse, ce qui fait d'elle une radio militante[398] ;
  • France Bleu Occitanie,anciennement France Bleu Toulouse (90,5 FM) : radio locale publique arrivée en 2011, elle occupe les anciens studios duMouv'. Elle émet aussi àAgen sur 99,4 FM depuis 2013 en remplacement deFrance Bleu Périgord. Elle souhaite se développer dans la région[399] ;
  • Canal Sud (92,2 FM) : radio associative[400] ;
  • Toulouse FM (92,6 FM) : radio locale commerciale de Toulouse. Elle appartient au groupeMediameeting et retransmet notamment les matchs duToulouse Football Club. Elle arrive en 2008 ;
  • Ado (93,1 FM) : radio commerciale parisienne orientée sur le hip-hop. Elle appartient à l'ancien groupe de Sud Radio, leGroupe 1981 ;
  • Altitude FM (93,5 FM) : Radio associative émettant depuis le Parc Odyssud, àBlagnac[401] ;
  • Campus FM (94,0 FM) : radio étudiante toulousaine. Le 13 février 2017, les locaux de la radio sont dévastés par une inondation[402] ;
  • Néo (94,8 FM) : radio parisienne sur la nouvelle scène musicale. Elle est arrivée sur Toulouse en 2008 mais aussi àBourges sur 100,0 FM ;
  • Radio Présence (97,9 FM) : radio catholique émettant enMidi-Pyrénées et dans lesHautes-Pyrénées par le biais d'antennes locales émettant4 heures de programmes par jour. Son siège est au 4, rue des feuillants à Toulouse.
  • Radio Occitania (98,3 FM) : radio associative émettant des programmes en langue occitane et en français[403] ;
  • Radio Kol Aviv (101,0 FM) : radio associative visant principalement la communauté juive toulousaine ;
  • Radio (106,8 FM) : radio associative toulousaine[404].

Le 30 juin 2012, la radio associative Radio Plus cesse d'émettre à la suite d'un changement d'activité de l'association qui la gérait[405]. Elle diffusait de l'accordéon, de la chanson française des années 1950, 1960 aux années 2000 et une émission de voyance la semaine, tout ça entre 7 h et 19 h sur le 106.8 FM en partage de fréquence avec Radio. Depuis l'arrêt de Radio Plus, Radio émet sur sa fréquence 24 h/24. Sa deuxième partie s'intitule désormais « Radio Radio + » et émet entre 1 h et 13 h[406].

Quelques radios nationales sont présentes à Toulouse grâce à leurs déclinaisons locales :

Jusqu'en 2013, certaines radios (et anciennement des chaînes de télé analogiques) ont été desservies par le siteTDF de Bonhoure, au chemin de Sansou. Il a été démantelé à cause de son esthétique et de sa pollution aux ondes électromagnétiques[408]. Le siteTowercast du château d'eau de Moscou, chemin de Lafilaire a lui aussi été démantelé. Le site de Pech David est donc le site d'émission toulousain le plus récent.

Presse locale

[modifier |modifier le code]

Lapresse est représentée majoritairement par lequotidien régional deLa Dépêche du Midi, qui y possède son siège social. Ce titre est fortement implanté dans la région toulousaine. Il est étroitement lié à lafamille Baylet depuis l'après-guerre.René Mauriès en fut l'un des chroniqueurs les plus connus. Entre 1982 et 1988, les hebdomadairesToulouse Matin,Voix Du Midi Toulouse,Courrier Sud etJournal de Toulouse sont lancés. Le journalLe Monde lanceTout-Toulouse en 2000[387]. La ville est aussi le siège du bimensuel agricole et ruralLe Trait d'union paysan.

Il existe aussi d'autres magazines comme l'hebdomadaire économique,la Gazette du Midi, créé en 2005, leSatyricon, un journal satirique etToulouse Mag, un magazine généraliste d'information locale, qui appartiennent au groupe la Dépêche. La ville est aussi le siège deséditions Milan créées en 1980 et qui éditent des journaux pour enfants et pour adultes commePyrénées Magazine.

Sur internet plusieurs médias traitent l'actualité toulousaine : Toulouseweb.com, Toulouseblog, Toulouse7.com et ToulouseInfos.

Banque de programmes radiophoniques

[modifier |modifier le code]

L'A2PRL(ex-AFP Audio) est une banque de programmes radiophoniques basée à Toulouse[409]. Elle appartient au groupe toulousainMediameeting depuis début 2014. Dans les années 1980 et 1990, elle transmettait par satellite un programme musical intitulé « L'Essentiel » agrémenté de flashs d'actualité nationale et de chroniques dans le but d'offrir du contenu à des radios locales. Elle possède une rédaction qui fournit des flashs d'information à de nombreuses radios qui n'ont souvent pas les moyens de se doter elles-mêmes d'une rédaction. Aujourd'hui, avec l'apparition d'entreprises spécialisées dans la piste vocale (voice track) et de logiciels informatisant la programmation radiophonique, le programme musical de l'A2PRL est de moins en moins utilisé. Le 15 novembre 2016, l'Agence ouvre un bureau à Paris[410]. Elle se présente aussi comme la première agence audio en Europe.

Pour plus d'informations :Fiche d'A2PRL sur SchooP

La langue occitane

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Occitan.
Signalisation bilingue français/occitan dans le centre-ville de Toulouse.
Drapeau occitan.

Toulouse, deuxième ville de la région culturelle d'Occitanie où celle-ci est la langue vernaculaire. La particularité de la ville est d'être située sur la frontière entre les dialecteslanguedocien etgascon. La légende veut que le gascon soit parlé sur la rive gauche de laGaronne (quartier Saint-Cyprien) et le languedocien dans le centre de la ville. Le parler languedocien de Toulouse, le « toulousain » (tolosan en occitan), parfois appelé la « langue mondine » (de Raymond, référence à la dynastie comtale), est un parler sud-languedocien[411]. La ville a donné d'illustres écrivains et poètes delangue d'oc, dontPierre Goudouli. En 1323 furent créés lesJeux floraux, plus vieux concours de poésie encore en cours, récompensant chaque année un auteur de langue d'oc d'une violette dorée à l'or fin. À la suite de ce concours,Guilhem Molinier rédigeLas Leys d'amors (les Lois d'Amour)[412], décrets linguistiques qui recommandent le toulousain comme écriture préférentielle dans les divers pays occitans (sauf laProvence et laGascogne)[413].

Longtemps interdit d'enseignement dans l'Éducation nationale, l'occitan a cessé d'être régulièrement parlé dans la rue vers les années 1920 en dehors de quelques quartiers populaires commeLalande et Saint-Cyprien où l'on pouvait l'entendre jusque dans les années 1960. Lefrançais pénétra les classes aisées de la ville à la fin duMoyen Âge et le changement delangue (au moins à l'écrit et dans les registres) par l'élite se passa entre 1500 et 1530. Lefrançais parlé à Toulouse a encore (mais de moins en moins) une empreinte occitane, que ce soit dans laprononciation (dit « accent toulousain »), dans lasyntaxe ou dans levocabulaire[414]. C'est ce qui peut justifier, par exemple, qu'en parlant d'un écrivain d'expression strictement française,Pierre Gamarra, on ait dit de lui qu'il était « un écrivain occitan de langue française ».

Le, a été inaugurée laMaison de l'Occitanie, se situant rue Malcousinat, qui a pour vocation d'être la vitrine de l'occitan à Toulouse. Cet hôtel particulier duXVe siècle, rénové par les pouvoirs publics locaux, accueille plus d'une cinquantaine d’associations ayant toutes un rapport avec la langue d'oc[415],[416]. Depuis octobre 2009, les noms des stations du métro sont traduits en occitan.

Gastronomie

[modifier |modifier le code]
Article détaillé :Cassoulet.
Cachou Lajaunie de Toulouse.
Cassoulet toulousain.
Saucisses de Toulouse.
La marchande de violette, peinture de Paul Prouho.

Au cœur du Sud-Ouest, Toulouse occupe une place stratégique à la rencontre de laGascogne et duLanguedoc, et proche desPyrénées. Sa cuisine se nourrit de ces terroirs variés et de leurs produits réputés. Les restaurants de la ville servent avant tout de nombreuses spécialités[417] à base decanard (gras de préférence), volaille emblématique de la région. Le plat le plus connu est sans aucun doute lecassoulet, à base desaucisse de Toulouse, de canard et de haricots blancs (tarbais). Il est l'objet d'une querelle ancestrale entre trois villes (Castelnaudary,Carcassonne et Toulouse) et si la légende place l'origine du cassoulet dans la ville de Castelnaudary durant laguerre de Cent Ans, le plat ne peut être dissocié de la gastronomie toulousaine. L'autre produit emblématique de la ville est leCachou Lajaunie et sa petite boite jaune, qui a été inventé en 1880 par Léon Lajaunie, pharmacien à Toulouse.

Parmi les spécialités de Toulouse et sa région on trouve également lefoie gras, lasaucisse de Toulouse (qui peut s'accommoder ou se consommer simplement grillée), l'aillade toulousaine (ail, noix et huile d'olive),l'estouffat toulousain (à base de bœuf, légumes, vin), le rôti gascon (magret de canard fourré au foie gras) ou encore letourin (soupe à l'ail et à l'oignon).

Le dessert incontournable de la région est lacroustade aux pommes, et sa variante lepastis gascon, pâtisseries aux pommes recouverte d'un feuilletage de pâte beurrée. Le traditionnelfénétra (gâteau au citron, abricot et amandes) est lui typiquement toulousain mais demeure plus confidentiel. Du côté des sucreries on trouve la brique du Capitole (bonbons feuilletés au praliné), la marquise toulousaine (pralines au caramel), le pavé du Capitole (praliné à l'orange ou à la framboise et ganache enrobé de chocolat).

Laviolette est un autre symbole fort lié à la ville de Toulouse. De nombreuses spécialités sucrées y font référence (pétales de violettes cristallisés, bonbons à la liqueur, etc.) mais elle se décline aussi sous forme de thé, de vinaigre ou de moutarde. Il existe une confrérie de la violette à Toulouse, où la production de cette fleur était très importante. La violette est d'autre part l'une des récompenses décernées par l'Académie des jeux floraux de Toulouse.

De nombreux restaurateurs ont gagné leurs étoiles à Toulouse dans les années 1970-1980 comme Dominique Toulousy, Pierre Roudgé et Lucien Vanel. Dans les années 2000 de grands chefs commeMichel Sarran, Patrick Donnay ouYannick Delpech participent au rayonnement de la gastronomie toulousaine et du Sud-Ouest[418].

Toulouse est la capitale duvignoble du Sud-Ouest. Ce dernier,4e vignoble de France par sa production, est très hétéroclite et regroupe les plus de 40 dénominations présentes sur tout leGrand Sud-Ouest français, à l'exception desvins de Bordeaux. Ces appellations se caractérisent par l'utilisation de nombreux cépages rares et rustiques[419]. Toulouse, sous l'impulsion de riches capitouls, était le point de départ desgabares (type de bateau traditionnel affecté au transport de marchandise) contenant les vins de la région à destination duport de Bordeaux[réf. nécessaire]. Les dénominations les plus connues à proximité immédiate de la ville de Toulouse sont leFronton (dit « vin des toulousains »[420]) produisant uniquement des rouges en cépage principal denégrette, et leGaillac (« le vignoble aux 7 vins ») proposant aussi bien des rouges, que des blancs, des rosés ou des mousseux. D'autres vins typiques du Sud-Ouest comme leMadiran ou leCahors se trouvent fréquemment sur les tables toulousaines, ainsi que lesvins du Languedoc proche comme leMinervois ou leCorbières.

La ville de Toulouse possède et produit son proprevin. Elle est propriétaire d'une vigne, auDomaine de Candie, situé dans l'ouest toulousain, on y élève desvins blancs,rosés etrouges, certains sont vieillis enfûts dechêne. Ce vin est principalement revendiqué et commercialisé encomté Tolosan (ou « comté de Toulouse »).

L'eau-de-vie de la région est l'incontournableArmagnac, consommé en tant que digestif ou utilisé dans la cuisine locale notamment pour la préparation de pâtisseries (croustade,pastis, etc).

Personnalités liées à Toulouse

[modifier |modifier le code]
Maison de Claude Nougaro sur les quais de la Garonne.
Voir la catégorie :Naissance à Toulouse.
Article détaillé :Liste de personnalités liées à Toulouse.

Toulouse a vu naître un certain nombre de personnalités diverses parmi lesquelles on trouve les musiciensClaude Nougaro,Carlos Gardel[421],Bigflo et Oli etJain,Ticky Holgado, l'économisteBernard Maris, le journalisteGeorges de Caunes,Joseph de Villèle, le musicienDynam-Victor Fumet, la soprano lyrique des Monuments EnchantésVeronica Antonelli,Benoist Apparu,Louis II d'Anjou, duc de Provence, et roi de Naples,Magyd Cherfi,Philippe Druillet,Raymond IV de Toulouse un des chefs de lapremière croisade,Art Mengo,Laurent Terzieff,Mademoiselle Kat/Fafi/Miss Van, le boxeurSofiane Oumiha,Patrice Carmouze,Jean Dausset, prix nobel de chimie et de science,Marie-Ange Casalta,Jean-Étienne Esquirol considéré comme le père de l'hôpital psychiatrique français,Sylvain Augier,Guy Novès, les footballeursPhilippe Mexès,Blaise Matuidi,Cheikh M'Bengue,Daniel Congré,Gaël Clichy,Christophe Mandanne ou encoreCédric Fauré, le nageurLéon Marchand, le cyclisteJean-Christophe Péraud, la skieuseAnne-Sophie Barthet, l'actriceJennifer Lauret, les rugbymanFabien Pelous,David Skrela ou encoreMaxime Médard etFrédéric Michalak,Jean-Pierre Mader,Jean-Luc Roy,Laetitia Barlerin,Jean-Louis Debré,Justine Fraioli,Bernard Mulé,Christine Albanel,Virginie Desarnauts,Églantine Éméyé ou encorePhilippe Uchan,Aimeric de Péguilhan (troubadour), la Bienheureuse Jeanne Émilie de Villeneuve, religieuse, fondatrice de la congrégation de N.D. de l'Immaculée Conception,Antoine Crozat, premier gouverneur deLouisiane, et son frèrePierre Crozat, le mathématicienPierre de Fermat, mathématicien, naquit tout près de Toulouse et y fut membre duParlement, le juge humanisteJacques Cujas,Carole Delga (présidente de la régionOccitanie), l'ancien maire d'AlbiPhilippe Bonnecarrère, la maire de MontaubanBrigitte Barèges, le maireJean-Luc Moudenc,Christine de Veyrac ou les résistantsAdolphe Coll etPierre Dumas,Marcus Antonius Primus, général de l'Empire romain, ainsi que l'illustrateur franco-britannique duXIXe siècleEdmond Dulac, et les peintres toulousains,Henri Martin,Alexandre Falguière,Antoine Laborde,Antonin Mercié,Cyril Kongo etMichel Bez.

  • Portrait d'un homme de face.
    Claude Nougaro.
  • Portrait d'un homme de face.
    Patrice Carmouze.
  • Portrait d'une femme levant la main.
    Jain.
  • Portrait d'une femme en train de défiler.
    Marie-Ange Casalta.
  • Portrait d'une femme en train de défiler.
    Églantine Éméyé.
  • Guy Novès en 2012
    Guy Novès.
  • Photographie d'un homme avec le micro dans la main.
    Jean-Pierre Mader.
  • Photographie d'un homme avec des lunettes de soleil.
    Ticky Holgado.
  • Bigflo et Oli
    Bigflo et Oli.

Personnages de bande dessinée

[modifier |modifier le code]

Détail méconnu,Tintin et Milou passèrent tout l'été 1940 à Toulouse, à la suite de l'invasion de laBelgique le précédent, comme l'atteste leur première apparition dansLe Soir Jeunesse, le (couvertureTintin et Milou sont revenus)[422],[423]. Passant par lagare Matabiau de Toulouse le vendredi,Hergé découvre quant à lui lesPyrénées toutes proches autour deBagnères-de-Bigorre, lors d'un camp descouts durant trois semaines (tome 1, page 56). Il revint50 ans plus tard dans la « Ville Rose » lors du1er Salon de la Bande dessinée de Toulouse, organisé au parc des expositions de la ville en 1973.

Enav. J.-C., déjà,Astérix et Obélix y sont venus, à la recherche de la spécialité locale de lasaucisse[424].

Le détective privéLéo Loden enquête à Toulouse, dansPropergol sur le Capitole, sur un trafic de drogue et sur les problèmes de lancement desfusées Ariane.

Coyote, l'auteur deLitteul Kévin, a longtemps vécu et travaillé à Toulouse[425].

Écrivains nés à Toulouse

[modifier |modifier le code]

Héraldique, logotype et devise

[modifier |modifier le code]
Les armoiries de Toulouse- Bronze deThéophile Barrau.
Blason de ToulouseBlason
De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'unagneau passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'unchâteau d'argent, et à sénestre d'unebasilique du même, au chef de France[427],[428].
Devise
« Per Tolosa totjorn mai »
Détails
Leblason ancien du Royaume de France était « d'azur semé de fleurs de lys d'or », le nouveau étant « d'azur à trois fleurs de lys d'or ». Aussi, vu la notoriété du blason de France, il n'est pas nécessaire de rappeler sa composition quand il se trouve en chef d'un blason : on peut simplement dire « au chef de France » (en précisant « ancien », ou non) ou « au chef de France moderne » quand il s'agit d'un chef reprenant le blason de France dans sa version moderne.
Officiel.
Alias
Alias du blason de Toulouse
Alias du blason de Toulouse
De gueules à la croix cléchée, vidée, pommetée de douze pièces d'or, sur une vergette du même, accompagnée en pointe d'unagneau passant d'argent, la tête nimbée, contournée, brochant sur la vergette, la croix accostée à dextre d'unchâteau d'argent, et à sénestre d'unebasilique du même, au chef de gueules chargé de trois abeilles d'or, qui est des bonnes villes de l'Empire[426]
Pendant lePremier Empire, Toulouse fut au nombre desbonnes villes et autorisée à ce titre à demander des armoiries au nouveau pouvoir.

Compléments

[modifier |modifier le code]

Bibliographie

[modifier |modifier le code]

Document utilisé pour la rédaction de l’article : document utilisé comme source pour la rédaction de cet article.Par ordre chronologique de publication

Articles connexes

[modifier |modifier le code]

Liens externes

[modifier |modifier le code]

Sur les autres projets Wikimedia :

Unecatégorie est consacrée à ce sujet :Toulouse.

Notes et références

[modifier |modifier le code]

Notes et cartes

[modifier |modifier le code]

Notes

  1. Population municipale légale en vigueur au1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au1er janvier 2024, date de référence statistique :1er janvier 2022.
  2. Accès au lien de l'article Wikipédia de la commune limitrophe en cliquant sur celle-ci.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. Dans le cas de l'unité urbaine de Toulouse, il y a une ville-centre et80 communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. Le conseil municipal des enfants a été établi par délibération du conseil municipal du modifiée le.
  8. Cette section est réalisée à partir des données des données du sitealize2.finances.gouv.fr duministère de l'Économie et des Finances.Pour constituer cette partie, l'outil Finances locales version 2.4.0 : Yin Yang PiLogo de l'outil Finances localesLettre grecque Pi en majuscule et minuscule a effectué la synthèse des105 pages du sitealize2.finances.gouv.fr concernant Toulouse.Finances locales est unlogiciel libre distribué encopyleft souslicenceGNU GPL version 3.
  9. La « section de fonctionnement » est constituée desdépenses courantes et récurrentes nécessaires au bon fonctionnement des services municipaux et à la mise en œuvre des actions décidées par les élus, mais sans influence sur la consistance dupatrimoine de la commune. Y figure aussi leremboursement desintérêts desemprunts. Elle enregistre également lesrecettes fiscales, lesdotations et participations de l’État ainsi que les recettes d’exploitation des services municipaux.
  10. Les « charges de personnel » regroupent les frais derémunération des employés par la commune.
  11. Le poste « achats et charges externes » regroupe les achats non stockés de matières et fournitures (eau,énergie...), le petit matériel, les achats decrédits-bails, leslocations,primes d'assurances...
  12. Les « subventions versées » rassemblent l'ensemble dessubventions à des associations votées par leconseil municipal.
  13. Les « contingents » représentent des participations obligatoires d'une commune au financement de services départementaux, notamment auxsapeurs-pompiers du département.
  14. Les « charges financières » correspondent à la rémunération des ressources d'emprunt.
  15. Les « impôts locaux » désignent lesimpôts prélevés par lescollectivités territoriales comme les communes pour alimenter leur budget. Ils regroupent lesimpôts fonciers, lataxe d'habitation ou encore, pour lesentreprises, lescotisations foncières ou sur lavaleur ajoutée.
  16. Les « dotations globales de fonctionnement » désignent, enFrance, des concours financiers de l'État aubudget descollectivités territoriales.
  17. Les « autres impôts » couvrent certains impôts ettaxes autres que lesimpôts locaux.
  18. Les « dépenses d’équipement » servent à financer des projets d’envergure ayant pour objet d’augmenter la valeur dupatrimoine de la commune et d’améliorer la qualité des équipements municipaux, voire d’en créer de nouveaux.
  19. Les « remboursements d'emprunts » représentent les sommes affectées par la commune au remboursement du capital de la dette.
  20. L'« encours de la dette » représente la somme que la commune doit auxbanques au de l'année considérée
  21. L'« annuité de ladette » équivaut à la somme des intérêts d'emprunts de la commune et du montant de remboursement du capital au cours de l'année
  22. La « capacité dedésendettement » est basée sur le ratio suivant défini par la formule :ratio =encours de la dettecapacité d'autofinancement. Ce ratio montre, à un instant donné, le nombre d'années qui seraient nécessaires au remboursement des dettes en considérant les ressources de Toulouse.
  23. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  24. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.

Cartes

  1. « Carte hydrographique de Toulouse » surGéoportail(consulté le 5 novembre 2021).
  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).
  3. « Cartographie interactive de l'exposition des sols au retrait-gonflement des argiles », surinfoterre.brgm.fr(consulté le).

Base de données du ministère du Budget, relative aux comptes des communes

[modifier |modifier le code]
  1. a etb« Les comptes des communes - Toulouse : chiffres clés »(consulté le).
  2. « Les comptes des communes - Toulouse : opérations de fonctionnement »(consulté le).
  3. « Les comptes des communes - Toulouse : fiche détaillée »(consulté le).
  4. a etb« Les comptes des communes - Toulouse : opérations d'investissement »(consulté le).
  5. a etb« Les comptes des communes - Toulouse : endettement »(consulté le).
  6. « Les comptes des communes - Toulouse : autofinancement »(consulté le).

Références

[modifier |modifier le code]
  1. Association pour le développement durable et local,« Toulouse, Capitale du Royaume Wisigoth »(version du surInternet Archive).
  2. Louis-Marie Prudhomme,Dictionnaire universel, géographique, statistique, historique et politique de la France, Paris, Baudouin,(lire en ligne),p. 241.
  3. « Géographie générale contenant la géographie physique, politique... parLouis Dussieux,p. 226, « Au Sud. 18. Languedoc, Capitale Toulouse. ».
  4. « La "Cité des violettes", d’où provient ce surnom méconnu de Toulouse ? », L'Opinion indépendante,(consulté le).
  5. « Lexique des troubadours »(version du surInternet Archive)
  6. a etbAtlas régional des effectifs d'étudiants MENESR 2015-2016.
  7. Philippe Wolff,Histoire de Toulouse,2e édition, 1961, édition Édouard Privat
  8. Histoire de Toulouse,p. 22.
  9. Carte IGN sousGéoportail
  10. « Le réseau hydrographique du bassin Adour-Garonne. »[PDF], surdraaf.occitanie.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  11. « Fiche communale de Toulouse », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines en Occitanie(consulté le).
  12. Sandre, « le canal du Midi »
  13. Sandre, « la Garonne »
  14. Sandre, « le canal de Saint-Martory »
  15. Sandre, « le Touch »
  16. Sandre, « l'Hers Mort »
  17. Sandre, « la Marcaissonne »
  18. Sandre, « la Saune »
  19. « Climat Toulouse: Pluviométrie et Température moyenne Toulouse, diagramme ombrothermique pour Toulouse - Climate-Data.org », surfr.climate-data.org(consulté le).
  20. Henri Gaussen et F. Bagnouls, « Les climats biologiques et leur classification »,Annales de Géographie,vol. 6,no 355,‎,p. 200(ISSN 0003-4010,DOI 10.3406/geo.1957.18273,lire en ligne).
  21. [Massip 1906] Maurice Massip, « Les variations du climat de Toulouse »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,10e série,t. 6,‎,p. 252-264(lire en ligne).
  22. [Massip 1907] Maurice Massip, « Les variations du climat de Toulouse (suite et fin) »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,10e série,t. 7,‎,p. 142-153(lire en ligne).
  23. [1]
  24. (moyenne annuelle 1981-2010)
  25. « CAPITOUL, Météorologie de Toulouse », Météo France(consulté le).
  26. « Article du 5 juin 1916 », La Dépêche(consulté le).
  27. Les données climatiquesà Toulouse de 1947 à 2002
  28. Spécial météo à Toulouse, L'express,no 2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008,Les crues les plus dévastatrices, p.III
  29. « Climat Toulouse-Blagnac relevés »,Météo-France(consulté le).
  30. Toulouse Métropole, « Toulouse Métropole en chiffres », surtoulouse-metropole.fr, Toulouse Métropole,(consulté le).
  31. CPDP Contournement de Toulouse
  32. Feu vert pour l'A65, mais stop aux contournements de Toulouse et Bordeaux
  33. Larédaction, « Toulouse, ville à 30 km/h en 2024 », surToulouse Infos,(consulté le).
  34. LeopoldSalzenstein, « Toulouse : les limites de la « ville à 30 km/h » », surmediacites.fr,(consulté le).
  35. Source : Enquête ménage
  36. Pénurie d'essence : système D pour les Toulousains - Toulouse : LaDépêche.fr
  37. Tisséo, « Métro / Tram / Bus », surTisséo Collectivités(consulté le).
  38. Midi Mobilités,« Le système VAL - Quelques chiffres », surmidimobilites.fr(version du surInternet Archive).
  39. Dossier de presse Tisséo
  40. « Réseau des cars Arc-en-Ciel »,CD31,‎(lire en ligne, consulté le).
  41. Carte Pastel, un pass unique pour le train, l'autocar et le métro
  42. Tramway de Toulouse
  43. « Les œuvres d'art s'installent dans le sillage du tramway », surladepeche.fr(consulté le)
  44. « Le tramway T2 arrêté à partir du 5 juin 2023 », surTisséo Collectivités,(consulté le).
  45. « Le téléphérique urbain de Toulouse doit ouvrir le 14 mai au public », surwww.20minutes.fr,(consulté le)
  46. « Résultats d'activité des aéroports français 2014 », Union des aéroports français(consulté le).
  47. La ligne aérienne Toulouse-Orly est la plus fréquentée d'Europe, consulté le 21/08/2015
  48. « La grille communale de densité », surinsee,fr,(consulté le).
  49. « Unité urbaine 2020 de Toulouse », surinsee.fr(consulté le).
  50. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Toulouse ».
  51. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Toulouse », surinsee.fr(consulté le).
  52. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  53. « CORINE Land Cover (CLC) - Répartition des superficies en 15 postes d'occupation des sols (métropole). », surle site des données et études statistiques du ministère de la Transition écologique.(consulté le).
  54. * « Toulouse » surGéoportail..
  55. Toulouse, parcelles de mémoire, 2 000 ans d'histoire urbaine au regard de 8 siècles d'archives municipales, Archives Municipales de Toulouse, 2005.
  56. ab etcParcelles de mémoire, Archives Municipales de Toulouse
  57. a etbInsee - Logements à Toulouse : le parc.
  58. Insee - Logements en Midi-Pyrénées : les occupants.
  59. Insee - Logements en Midi-Pyrénées : le parc.
  60. [PDF]Une reprise de la hausse des loyers en 2002 sur Toulouse - Agence d'urbanisme et d'aménagement du territoire
  61. « A Toulouse, 5 000 personnes sont sans domicile fixe »,Le Monde,‎(lire en ligne).
  62. a etb"Quand Vinci veut construire immeubles, crèches et espaces verts sur un terrain pollué au plomb et à l’arsenic", 4 mai 2015,http://www.bastamag.net/Quand-Vinci-veut-construire-immeubles-creches-et-espaces-verts-sur-un-terrain
  63. « Des éco-quartiers construits sur des décharges industrielles », surEurope 1(consulté le).
  64. SERGE BARDY, « La déclaration d'utilité publique de la LGV au sud de Bordeaux annulée »,La Dépêche,‎(lire en ligne, consulté le).
  65. La Depêche - Piétonisation, la Mairie va faire des annonces
  66. Toulouse.fr - Des ramblas-jardins sur les allées Jean-Jaurès
  67. « Le nouvel aéroport: un dossier provisoirement au point mort »,L'Express du 07/06/2007(consulté le).
  68. Médiacités, L'ombre de l'embourgeoisement plane sur le futur quartier Matabiau
  69. a etb« Les risques près de chez moi - commune de Toulouse », surGéorisques(consulté le).
  70. BRGM, « Évaluez simplement et rapidement les risques de votre bien », surGéorisques(consulté le).
  71. « Liste des territoires à risque important d'inondation (TRI) de 2012 sur le bassin Adour-Garonne », suroccitanie.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  72. « cartographie des risques d'inondations du TRI de Toulouse », suroccitanie.developpement-durable.gouv.fr(consulté le).
  73. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », surhaute-garonne.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Risque inondation.
  74. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », surhaute-garonne.gouv.fr(consulté le), partie 1 - chapitre Mouvements de terrain.
  75. « Retrait-gonflement des argiles », surle site de l'observatoire national des risques naturels(consulté le).
  76. « Liste des cavités souterraines localisées sur la commune de Toulouse », surgeorisques.gouv.fr(consulté le).
  77. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », surhaute-garonne.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque industriel.
  78. « Dossier départemental des risques majeurs dans la Haute-Garonne », surhaute-garonne.gouv.fr(consulté le), chapitre Risque rupture de barrage.
  79. abcdef etgPierre Moret, « Le nom de Toulouse », inPallas. Revue d'études antiques, 1996,p. 11 (lire en ligne surPersée)[2].
  80. Anne Le Stang,Histoire de Toulouse illustrée, avril 2006, éd. Le Pérégrinateur,(ISBN 978-2-910352-44-8),p. 8.
  81. ab etcErnest Nègre,Toponymie générale de la France, VolumeIer.Formations préceltiques, celtiques, romanes, Librairie Droz, Genève, 1990,p. 57,no 1189 (lire en ligne surGoogle Livres)[3]
  82. Histoire de Toulouse, 1974, Éditions Privat,(ISBN 978-2-7089-4709-2),p. 11.
  83. Albert Dauzat etCharles Rostaing,Dictionnaire étymologique des noms de lieu en France, Paris, Librairie Guénégaud,(ISBN 2-85023-076-6),p. 680-681.
  84. Pierre Moret,op. cit.,p. 10-23
  85. Anne Le Stang,op. cit.,p. 9.
  86. Philippe Gardes, « Toulouse avant Toulouse ? : Recherches récentes sur l'oppidum gaulois de Vieille-Toulouse »,JDA,no 49,‎(lire en ligne).
  87. a etbAnne Le Stang,op. cit.,p. 11.
  88. dont un très important :les-petites-toulousaines.com
  89. Christian Cau,Petite Histoire de Toulouse,p. 10.
  90. Anne Le Stang,op. cit.,p. 20.
  91. Ib.,p. 28.
  92. Cette découverte a eu lieu en 1988-1989 sur le site de l'ancien hôpital Larrey. Les vestiges archéologiques ont été détruits au profit de la réalisation d'un projet immobilier construit autour de l'actuelle place de Bologne.
  93. Ib.,p. 36.
  94. Histoire de Toulouse, Éd Privat, 1974,p. 57.
  95. Suivirent plusieurs expéditions depillage, dont la plus célèbre fut vaincue parCharles Martel lors de labataille de Poitiers (732)
  96. Barfleur, son église : leur histoire, Les Amis de l'église de Barfleur,, 159 p.(ISBN 978-2957499304),p. 15.
  97. Ib.,p. 51.
  98. Jules Chalande, 1915,p. 102.
  99. a etbJules Chalande, 1914,p. 225.
  100. Jules Chalande, 1914,p. 201.
  101. Nelly Pousthomis-Dalle,« Toulouse (Haute-Garonne) : un programme de recherches sur l’ancien grand Prieuré des Hospitaliers de St Jean de Jérusalem »,Archéologie du Midi médiéval, vol. 19,no 1, 2001,p. 182 et 184.
  102. Ce cimetière, connu comme le cimetière des Hospitaliers de Saint-Rémésy, est aménagé à l'angle de la rue Saint-Rémésy et Saint-Jean. Voir Jules Chalande, 1914,p. 201.
  103. Damien Carraz, « Les commanderies dans l’espace urbain », Mélanges de l’École française de Rome - Moyen Âge, vol. 124, no 1, 2012,p. 6.
  104. Jules Chalande, 1914,p. 218.
  105. Jules Chalande, 1915,p. 101.
  106. Jules Chalande, 1914,p. 219.
  107. Ib.,p. 73.
  108. Pierre Saliès, « Le grand incendie de Toulouse de 1463 », dans M.S.A.M.F., tome XXXII (1966)
  109. Lettres patentes de Louis XI, Montilz-lèz-Tours, le(lire en ligne).
  110. Ib.,p. 98.
  111. Rey Marc Michel,Histoire de la délivrance de la ville de Toulouse arrivée le 17 mai 1562., Amsterdam, Rey Marc Michel,(lire en ligne).
  112. Ib.,p. 140.
  113. Ib.,p. 150.
  114. « L’inondation de 1875 », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  115. Spécial météo à Toulouse,L'Express,no 2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008,Les crues les plus dévastatrices, p. II
  116. Max Puech, « La grande époque des grands magasins »[PDF].
  117. Jean-MarcOlivier,« L’industrie dispersée dans la ville : le cas toulousain au fil duXIXe siècle », dans Jean-Claude Daumas, Pierre Lamard et Laurent Tissot (dir.),Les territoires de l’industrie en Europe (1750-2000). Entreprises, régulations et trajectoires, Besançon, Presses universitaires de Franche-Comté,, 57-70 p.(ISBN 978-2-84867-178-9,DOI 10.4000/books.pufc.27364,lire en ligne)
  118. CécileDenis,Continuités et divergences dans la presse clandestine de résistants allemands et autrichiens en France pendant la Seconde Guerre mondiale : KPD, KPÖ, Revolutionäre Kommunisten et trotskystes, (thèse de doctorat réalisée sous la direction d’Hélène Camarade, soutenue publiquement le 10 décembre 2018 à l’université Bordeaux-Montaigne)(lire en ligne).
  119. abc etdJean-Claude Cousture et Christian Ratte, « Atlas des populations immigrées : Midi-Pyrénées »,Les Dossiers de l'INSEE,no 127,‎.
  120. Anne Le Stang,op. cit.,p. 178.
  121. Ib.,p. 178-179.
  122. Le Figaro
  123. Ib.,p. 198.
  124. Relaxe générale au procès AZF - LeMonde.fr
  125. Journaliste 20minutes, « AZF: L'ex-directeur condamné à un an ferme, la défense va se pourvoir en cassation »,20 minutes,‎(lire en ligne, consulté le).
  126. « Toulouse : les explosifs au bois dormant »,SudOuest.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  127. « L'armée de moins en moins pressée de dépolluer les ballastières »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  128. a etbEricDourel, « La décharge d'AZF oubliée par Total »,Mediacités,‎(lire en ligne, consulté le).
  129. « Dépollution des ballastières de Braqueville près de Toulouse - Sénat », sursenat.fr(consulté le).
  130. a etb« Une véritable poudrière au fond d'un lac toulousain »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  131. « Nitrocellulose : 5000 tonnes en attente »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  132. « Villes polluées : Toulouse dans le Top 5 »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  133. a etb« 5000 tonnes de poudre à canon aux portes du Cancéropôle »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  134. « no 3559.- Rapport de M. Jean-Yves Le Déaut, au nom de la commission d'enquête sur la sûreté des installations industrielles et des centres de recherche et sur la protection des personnes et de l'environnement en cas d'accident industriel majeur. », surassemblee-nationale.fr(consulté le).
  135. « AZF : l’explosion d’une autre usine pourrait expliquer la catastrophe de 2001 »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  136. a etb« AZF : interrogations après une explosion près de l'ancien site »,FIGARO,‎(lire en ligne, consulté le).
  137. « Toulouse dort toujours près d'une poudrière »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  138. « Toulouse: Silence radio de l'armée sur la dépollution des ballastières », sur20minutes.fr(consulté le).
  139. a etb« Ballastières La promesse d'une dépollution »,ladepeche.fr,‎(lire en ligne, consulté le).
  140. Dates et chiffres-clés du Cancéropôle
  141. « 13 ans après AZF, Manuel Valls inaugure l'Oncopole de Toulouse »,La Tribune,‎(lire en ligne, consulté le).
  142. « Scrutin présidentiel de 2002 - Toulouse », ministère de l'Intérieur(consulté le).
  143. « Scrutin du 29 mai 2005 sur la constitution Européenne - Toulouse », ministère de l'Intérieur(consulté le).
  144. « Scrutin présidentiel de 2007 - Toulouse », ministère de l’Intérieur(consulté le).
  145. « Scrutin présidentiel de 2012 - Toulouse », ministère de l’Intérieur(consulté le).
  146. Ministère del'Intérieur, « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  147. « Résultats des élections européennes 2014 - TOULOUSE (31) », surinterieur.gouv.fr.
  148. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2015 - Toulouse », surlemonde.fr.
  149. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielles 2017 - Toulouse », surlemonde.fr.
  150. « Les résultats des élections précédentes - Européennes 2019 - Toulouse », surlemonde.fr.
  151. « Les résultats des élections précédentes - Régionales 2021 - Toulouse », surlemonde.fr.
  152. « Les résultats des élections précédentes - Présidentielle 2022 - Toulouse », surlemonde.fr.
  153. Résultat de l'élection présidentielle de 2007 à Toulouse sur le site du ministère de l'intérieur
  154. Résultat de l'élection présidentielle de 2012 à Toulouse sur le site du ministère de l'intérieur
  155. « Résultats de l'élection présidentielle 2017 », surinterieur.gouv.fr(consulté le).
  156. abc etd[4][5]
  157. abc etd[6]
  158. « Le conseil municipal », Site de la ville de Toulouse(consulté le).
  159. « Mairies de quartier », Site de la ville de Toulouse(consulté le).
  160. « Les délibérations du conseil municipal », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  161. « Présentation du conseil municipal des enfants », Site de la ville de Toulouse(consulté le).
  162. SeverineSarrat, « Toulouse : dans l'opposition municipale, Archipel Citoyen s'organise », surLe Journal Toulousain, journal de solutions et JAL,(consulté le).
  163. « Cantons de Toulouse », Insee(consulté le).
  164. Guy Hersant maire de Toulouse pendant53 jours
  165. « Vos quartiers - Toulouse.fr », surtoulouse.fr(consulté le).
  166. « 17 quartiers passés au crible », L'Express(consulté le).
  167. « Les secteurs et vos contacts », Mairie de Toulouse(consulté le).
  168. « Les 20 maires de quartier à Toulouse », suractutoulouse.fr(consulté le).
  169. Quartier Toulouse Centre
  170. Quartier Toulouse Rive Gauche
  171. Quartier Toulouse Nord
  172. Quartier Toulouse Est
  173. Quartier Toulouse Sud-Est
  174. Quartier Toulouse Ouest
  175. Agenda 21 de la ville de Toulouse
  176. Budget 2016 de Toulouse Métropole, consulté le 17 janvier 2016
  177. « Les villes jumelées », surtoulouse.fr(consulté le).
  178. « Accords de coopération », surtoulouse.fr(consulté le).
  179. « Carte des villes jumelées ou ayant des accords de coopération », surtoulouse.fr(consulté le).
  180. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  181. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  182. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  183. Les villes en France auxXVIe siècle,XVIIe et XVIIIe siècles - Benoît Garnot - Google Livres
  184. Insee Flash Occitanieno 74 (27 décembre 2017), Données complémentaires du fichier Excel téléchargeable, consulté le 2017-12-31.
  185. Pierrick Merlet, « Attractivité : qui sont les nouveaux arrivants à Toulouse ? »,La Tribune,‎(lire en ligne).
  186. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Commune de Toulouse (31555) »,(consulté le).
  187. Insee, « Évolution et structure de la population en 2021 - Département de la Haute-Garonne (31) »,(consulté le).
  188. « Toulouse, ville cosmopolite en fête », La Dépêche du Midi,.
  189. Commune : Toulouse - 31555 IMG1B - Les immigrés par sexe, âge et pays de naissance
  190. Insee - Recensement de la population de 2006 - Population par nationalité à Toulouse
  191. ACSÉ, Histoire et mémoire des immigrations en Midi-Pyrénées juin 2007
  192. « Toulouse. Federica Montseny, la mère de l'IVG en Espagne repose à Saint-Cyprien », surladepeche.fr(consulté le).
  193. « Conseil municipal de Toulouse ».
  194. (ca) « Victòria Pujolar i Amat », surDepartament de la Presidència(consulté le).
  195. (en) « Prat Coll, Dolores (1905-2001) | libcom.org », surlibcom.org.
  196. « Comunicació Palafrugell - Donació a l’Arxiu de documentació de Teresa Carbó Comas », surcomunicaciopalafrugell.cat(consulté le).
  197. « Elisa Garrido, la libertaria que voló una fábrica nazi de bombas », surpublico.es(consulté le).
  198. « Comptes-rendus de lecture Le réseau d'évasion du groupe Ponzan. Anarchistes dans la guerre secrète contre le franquisme et le nazisme (1936-1944) », surfondationresistance.org(consulté le).
  199. PhilippeSalvador, « Un parcours à la mémoire des exilés espagnols à Toulouse », surlejournaltoulousain.fr,(consulté le).
  200. « Toulouse. Conchita Ramos, une grande figure de la Résistance, s'est éteinte », suractu.fr(consulté le).
  201. « Baptême de la place Conchita Grangé-Ramos »(consulté le).
  202. Discours prononcé par Jean-Luc Moudenc, place du Capitole de Toulouse, dimanche 9 avril 2006
  203. « La Catalogne s'expose à Toulouse », La Dépêche du Midi(consulté le).
  204. Site de l'Association des Cadres Catalans de Toulouse
  205. « Toulouse, capitale latine », La Dépêche du Midi(consulté le).
  206. La Dépêche du Midi, « La sardane, danse et symbole de l'identité catalane ».
  207. « Souvenirs de Céret », surDéodat de Séverac,(consulté le).
  208. « Carnet d'adresses des cours, stages et danses à Toulouse ».
  209. Ministero degli Affari Esteri e della CooperazioneInternazionale, « Consolato Generale d'Italia a Marsiglia », surconsmarsiglia.esteri.it(consulté le)
  210. ab etc[PDF]Rapport d'orientation budgétaire 2003 de Toulouse
  211. [xls]Site officiel de la direction générale des Impôts - Données communales - Toulouse
  212. Toulouse: Un budget de724 millions d’euros pour Toulouse en 2006, Action municipale, Actualité, fr, toulouse.fr, le site officiel de la ville de Toulouse
  213. « Budget 2011 », Mairie de Toulouse(consulté le).
  214. « Budget 2013 », Mairie de Toulouse(consulté le).
  215. « Budget 2014 », Mairie de Toulouse(consulté le).
  216. a etb« Palmarès 2008 des commissariats », Le Figaro -(consulté le).
  217. « Palmarès 2005 de Midi-Pyrénées », Le Figaro - Délinquance(consulté le).
  218. Les enjeux clés de la sécurité à Toulouse - Le Point du 3 octobre 2013
  219. « Douze caméras pour prévenir la délinquance », Site officiel de la mairie de Toulouse(consulté le).
  220. « Toulouse. Le cœur de la ville sous vidéo surveillance », La Dépêche du Midi(consulté le).
  221. « Office de la tranquillité. Composer le « 3101 » : la ville à l'écoute 24h/24h », La Dépêche du Midi(consulté le)
  222. « Présentation », Académie de Toulouse(consulté le).
  223. « L'académie de Toulouse », surAcadémie de Toulouse(consulté le).
  224. Liste des écoles maternelles de Toulouse
  225. Liste des écoles primaires de Toulouse
  226. « Toulouse : collèges publics », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  227. « Toulouse : collèges privés », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  228. « Toulouse : Lycées publics », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  229. « Toulouse : Lycées privés », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  230. a etbAtlas 2008-2009 de l'éducation nationale Consulté le 16/06/2011
  231. Spécial météo à Toulouse,L'Expressno 2948, semaine du 3 au 9 janvier 2008,Capitale de la météorologie, p. IX
  232. « Record de fréquentation battu pour le festival Rio Loco de Toulouse », surFrance 3 Occitanie(consulté le).
  233. « Le festival Passe ton Bach d'abord de retour à Toulouse pour une édition ouverte sur le monde », surLEFIGARO,(consulté le).
  234. « Export - Les Siestes Electroniques », surles-siestes-electroniques.com(consulté le).
  235. « Festival Convivencia », surladepeche.fr(consulté le).
  236. « Festival United Kiz - Festival France 2022 Guide, Programmation, concerts, billets... », surleguidedesfestivals.com(consulté le).
  237. « Tangopostale », surladepeche.fr(consulté le).
  238. « Éditions précédentes », surCinelatino(consulté le).
  239. site officiel du festival du cinéma espagnol de Toulouse Midi-Pyrénées
  240. Site officiel du festival Séquence Court-Métrage
  241. site officiel des Rencontres du cinéma italien à Toulouse
  242. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié,Toulouse, hier aujourd'hui, demain,p. 79.
  243. « Toulouse. Forum de l'image : c'est à vous de voir », surladepeche.fr(consulté le).
  244. « Festival "Le Marathon des Mots" à Toulouse / France Culture », surFrance Culture(consulté le).
  245. « FOROM DES LANGUES – Carrefour Culturel Arnaud-Bernard »(consulté le).
  246. « Toulouse : les langues du monde devant le Capitole », surFrance Bleu,(consulté le).
  247. « Toulouse Game Show - Présentation », surtoulouse-game-show.fr(consulté le).
  248. « ARTO », surFestival de rue de Ramonville(consulté le).
  249. Site du carnaval de Toulouse
  250. « Journées du patrimoine 2021 : la sélection du Figaro à travers la France », surLEFIGARO,(consulté le).
  251. « Toulouse. La Feria Tolosa : le retour des fêtes du sud-ouest », surladepeche.fr(consulté le).
  252. [Pradelle 1933] Joseph Pradelle, « Les maisons de charité de Toulouse (1703-1903) »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,12e série,t. 11,‎,p. 217-240(lire en ligne).
  253. [Pradelle 1934] Joseph Pradelle, « Les services des Maisons de Charité à Toulouse »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,12e série,t. 12,‎,p. 193-226(lire en ligne).
  254. [Guyader 1994] Josseline Guyader, « Bureau et maisons de charité : l'assistance à domicile aux « pauvres malades » dans le cade des paroisses toulousaines (1687-1797) »,Revue d'histoire de l'Église de France,no 205,‎,p. 217-247(lire en ligne).
  255. Archives de Toulouse : Sœurs grises de Toulouse
  256. [Pradelle 1940] Joseph Pradelle, « Le bureau de bienfaisance de Toulouse; ses services, ses œuvres (1845-1940) »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,13e série,t. 2,‎,p. 65-96(lire en ligne).
  257. « CHU de Toulouse », Site officiel des hôpitaux de Toulouse(consulté le).
  258. Site officiel de l'hôpital
  259. « Cliniques à Toulouse », Site officiel de la ville de toulouse(consulté le).
  260. Corinne Lebrave, « A l'est de Toulouse, la nouvelle clinique Capio la croix du sud accueille ses premiers patients », surfrance3-regions.francetvinfo.fr,(consulté le).
  261. « Site web d'un des Centres de Recherche contre le Cancer, l'IPBS », suripbs.fr(consulté le).
  262. « Sports et loisirs », Site officiel de la mairie de Toulouse(consulté le).
  263. Guide des sports de Toulouse
  264. « Toulouse, ville sportive », Site officiel de la mairie de Toulouse(consulté le).
  265. « Palmarès », Site officiel du Stade toulousain(consulté le).
  266. « Les autres associations du Stade toulousain », Site officiel du Stade toulousain(consulté le).
  267. Stade Toulousain Rugby Féminin
  268. Radiation du Toulouse Fontaines Club sur le site de lafff.fr.
  269. Fiche du Toulouse Métropole Football Club sur le site de lafff.fr.
  270. « Les Fontaines et Saint-Jo : finalement, ils ont dit « oui » surLa Dépêche (15 juin 2016).
  271. Toulouse Métropole Basket
  272. Stade toulousain basket-ball
  273. Site officiel de l'Aviron toulousain
  274. Site officiel de l'Émulation nautique
  275. Site officiel du TASL
  276. Site officiel du TUC Aviron
  277. Site du Toulouse Université Club
  278. Site du Toulouse Cheminots Marengo sports
  279. « Tour de France 2008 étape 8 », surletour.fr(consulté le).
  280. « Mémoire du cyclisme, le Tour de France », surmemoire-du-cyclisme.eu(consulté le).
  281. « Un prêtre toulousain sur la voie de la béatification », surFrance 3 Occitanie(consulté le).
  282. Site de la chapelle Saint Jean-Baptiste
  283. Site de la province dominicaine de Toulouse
  284. Site du couvent dominicain Saint-Thomas d'Aquin (de Toulouse)
  285. « Église Protestante Unie de France ».
  286. « ERE Toulouse Ouest ».
  287. « Église Réformée Évangélique de Toulouse ».
  288. « Église Baptiste Toulouse Métropole ».
  289. « La Chapelle Église Baptiste ».
  290. « Église Protestante ».
  291. « Église Protestante Évangélique de Beauregard ».
  292. a etb« Église Les Deux Rives ».
  293. « Église Protestante Évangélique d'Empalot ».
  294. « Église Protestante Évangelique de Toulouse ».
  295. « Église de Toulouse Minimes ».
  296. « Église de Toulouse Saint-Agne ».
  297. « Église Mobile de Toulouse ».
  298. « Toulouse International Church ».
  299. « Liste des églises évangéliques dans le département de Haut-Garonne : Toulouse », surl'annuaire électronique des Églises évangéliques(consulté le).
  300. « FPMA Toulouse ».
  301. Mosquées : les quatre projets
  302. « La plus ancienne synagogue de Toulouse ouvre ses portes », surladepeche.fr(consulté le)
  303. Détchène Tcheuling
  304. « Temples en France », surle site de culte antoiniste,(consulté le).
  305. RégisDericquebourg,Les Antoinistes, Belgique, Brepols,, 167-168 p.(ISBN 2-503-50325-X).
  306. « Toulouse dans 15 ans ? », Le Point(consulté le).
  307. "Tourisme durable : 10 destinations en France pour les voyageurs engagés", dans lemagazine fémininElle le 19 juin 2023[7]
  308. ab etcInstitut national de la statistique et des études économiques, « Dossier complet − Commune de Toulouse (31555) », surinsee.fr(consulté le).
  309. Chômage en 2005 L'Internaute (source Insee)
  310. Dossier Insee Midi-Pyrénées
  311. Site web du CERFACS
  312. (en) « Company profile ».
  313. « Historique de Latécoère Groupe ».
  314. « Filiale Latelec ».
  315. (en) « Opportunities in Europe ».
  316. « Newrest.eu ».
  317. « Airbus Group pose la première pierre du nouveau siège près de Toulouse »,Libération,(consulté le).
  318. « Airbus Group ».
  319. « pagesjaunes.fr: Geo Astrium S.A ».
  320. « Qui sommes-nous ? ».
  321. « Mentions Légales ».
  322. « Veolia Environnement : Un nouveau siège régional à La Plaine »,La Dépêche du Midi,‎(lire en ligne, consulté le).
  323. « Le groupe de construction GA inaugure son nouveau siège toulousain », surlemoniteur.fr,(consulté le) :« Le bâtiment de 3 300 m² SP (R+2), posé sur un parking de 79 places en sous-sol, se situe à côté de l’ancien siège sur le parc d’activités de La Plaine à Toulouse. ».
  324. [8]
  325. « Palmarès des villes les plus dynamiques : la revanche de la province », surlexpress.fr,L'Express,.
  326. [9].
  327. Benjamin Lacombe, « Toulouse, métropole la plus dynamique »,La Dépêche,‎(lire en ligne, consulté le).
  328. [10]
  329. « Nouveau : des bornes solaires pour recharger son téléphone portable arrivent à Toulouse », suractu.fr(consulté le).
  330. « Fab City Global Initiative », surfab.city(consulté le).
  331. a etbMichel Taillefer, « Toulouse au temps des Lumières : L'Académie des Sciences, Inscriptions et Belles-Lettres de Toulouse auXVIIIe siècle ». Lien :https://www.persee.fr/doc/anami_0003-4398_1985_num_97_171_2093_t1_0322_0000_4
  332. « Notice historique »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,vol. 124,‎,p. 5-6(lire en ligne).
  333. Henri Louyat, « Garipuy académicien »,Mémoires de l'Académie des sciences, inscriptions et belles-lettres de Toulouse,vol. 144,‎,p. 171(lire en ligne).
  334. « Toulouse reconnue "ville d'art et d'histoire" », surFrance 3 Occitanie(consulté le).
  335. Valérie Nègre, « L'ornement en série. Architecture, terre-cuite et carton-pierre », Editions Mardaga, 2006, 247 pages.
  336. Sandrine Benassy et Jean-Jacques Germain,La brique, L'or rouge du Midi Toulousain, Tourisme Médias Éditions, juin 2004,(ISBN 978-2-915188-04-2).
  337. L'Autano 135 mai 1942 : Pierre de Gorsse : Propos d'urbanisme ancien et futurComment nos façades roses devinrent-elles blanches ?, 77-83
  338. voir le Guide géologique :Le Bassin d'Aquitaine orientale, éditions Masson.
  339. Les pierres calcaires claires duCapitole de Toulouse proviennent de carrière de l'Ariège, de l'Aude ou de l'Aveyron.
  340. Le plus ancien vestige de pont est celui de la première arche du pont de la Daurade, toujours bien visible au beau milieu de la façade sur Garonne de l'Hôtel-Dieu et datant de 1179. Le plus vieux pont encore en service est le pont de Tounis, daté de 1528, donc de plus d'un siècle l'aîné du Pont-Neuf ! (c.f.: COPPOLANI, Jean : Les ponts de Toulouse, Éditions Privat, 1992)
  341. a etbClassement à l'UNESCO des Chemins de Saint-Jacques-de-Compostelle en France, document d'évaluation de l'ICOMOS. Lien :http://whc.unesco.org/document/154482
  342. Le gothique toulousain, un art militant, par Caroline de Barrau. Paru dans leno 231 de mars 2010 de La revue des vieilles maisons françaises (VMF).
  343. Détails sur Portail-Religion.com
  344. Livre blanc du3e forum Toulouse patrimoine d'avenir, page 12, communication de Sophie Fradier (21 mai 2019), chargée d'inventaire : « 211 hôtels particuliers ou vestiges d'hôtels particuliers ». Lien :https://fr.calameo.com/read/00597181105152ece1806
  345. « Un système d'orientation infaillible », surscah-architecte-toulouse.blogspot.com.
  346. Hervé Martin et Alain Zambeaux,La Haute-Garonne,éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002,(ISBN 978-2-7089-5811-1),p. 422.
  347. Jean Arlet,Toulouse à la belle Époque, éd. Loubatières
  348. Jean Estèbes,Toulouse 1940-1944, éd. Perrin
  349. Jean-Marie Granier,Toulouse côté jardins,p. 9.
  350. Ib.,p. 6.
  351. Ib.,p. 7.
  352. la Haute-Garonne encyclopédie illustrée, page 292,(ISBN 978-2-7089-5811-1).
  353. « Architecture et Histoire », Bibliothèques de Toulouse(consulté le).
  354. « Médiathèque José Cabanis », Bibliothèques de Toulouse(consulté le).
  355. « Bibliothèque d'étude et du patrimoine », Bibliothèques de Toulouse(consulté le).
  356. « Médiathèque d'Empalot », Bibliothèques de Toulouse(consulté le).
  357. « Médiathèque Grand M », Bibliothèques de Toulouse(consulté le).
  358. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié,Toulouse, hier aujourd'hui, demain,p. 74.
  359. Ib.,p. 76.
  360. Hervé Martin et Alain Zambeaux,La Haute-Garonne,éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002,(ISBN 978-2-7089-5811-1),p. 370.
  361. Galerie du Château d'eau
  362. a etbLes galeriens de l'art contemporain
  363. Jacques Girard
  364. Exprmntl galerie
  365. http://www.toulouseartfestival.com/fr/parcours
  366. Gilles-R. Souillés, « Festival d'art contemporain : Toulouse réduit la voilure »,La Dépêche,‎(lire en ligne, consulté le).
  367. le BBB
  368. Lieu-Commun
  369. Ib.,p. 374.
  370. « Les théâtres de Toulouse », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  371. « Toulouse Blog », Site officiel des sorties de la ville de Toulouse(consulté le).
  372. Films tournés à Toulouse.
  373. « 55 nouvelles villes rejoignent le Réseau des Villes créatives de l’UNESCO à l’occasion de la Journée mondiale des Villes », surunesco.org,(consulté le).
  374. « Toulouse labellisée « Ville créative » par l’Unesco dans la catégorie musique », surradiofrance.fr,(consulté le).
  375. Hervé Martin et Alain Zambeaux,La Haute-Garonne,éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002,(ISBN 978-2-7089-5811-1),p. 425.
  376. Soirée des15e victoires de la musique classique sur France 3[réf. non conforme].
  377. « Titre inconnu », surOrchestre de chambre de Toulouse(consulté le).
  378. TolozaZik site de rap toulousain & de la Région Midi-Pyrénées
  379. « Conservatoire national de région (CNR) », Site officiel de la ville de Toulouse(consulté le).
  380. « Toulouse les orgues », surToulouse Les Orgues(consulté le).
  381. http://www.toulouseenscene.com/produit/toulouse-en-chanson/
  382. « Utopia Borderouge ⋅ Toulouse Mairie Métropole, site officiel. », surToulouse Mairie Métropole, site officiel.(consulté le).
  383. a etb« Toulouse », surnord-cinema.com.
  384. Hervé Martin et Alain Zambeaux,La Haute-Garonne,éditions Privat, coll. Encyclopédie illustrée, octobre 2002,(ISBN 978-2-7089-5811-1),p. 368.
  385. Cinéma Le Métro au sein du centre culturel Alban Minvillehttp://albanminville.toulouse.fr/index.php/cinema
  386. "Télé Toulouse ne répond plus" sur tvmag.lefigaro.fr
  387. a etbHervé Martin et Alain Zambeaux,La Haute-Garonne,p. 405.
  388. "La Télé locale de Toulouse accordée à TV Sud" sur francetvinfo.fr
  389. Site Web de TV Bruits
  390. Toulouse. TV Bruits fête sa décennie,La Dépêche du Midi,
  391. Historique de la chaîne TV Bruits
  392. La première série en occitan à la rentrée sur Òc Tele,La République des Pyrénées, 21 mai 2016
  393. Site web d'OC Télé
  394. Emetteurs TNT de la Haute-Garonne
  395. Liste de fréquences de radios à Toulouse
  396. "Sud Radio quitte Toulouse pour Paris" sur leparisien.fr
  397. Fiche radio de FMR sur SchooP
  398. Fiche radio de Radio Mon Païs sur SchooP
  399. "France Bleu Toulouse va étendre sa diffusion sur une grande partie de l'Occitanie" par cotetoulouse.fr
  400. Fiche radio de Canal Sud sur SchooP
  401. Site web d'Altitude FM
  402. "Inondation à Toulouse : les locaux de Campus FM dévastés" sur ladepeche.fr
  403. Site web de Radio Occitania
  404. Site web de Radio Radio
  405. Fiche de Radio Plus Toulouse sur SchooP
  406. Grille des programmes de Radio Radio +
  407. "RTL2 à Toulouse et Jazz Radio à Annecy : changements de titulaire et de catégorie" sur csa.fr
  408. "L'antenne de Bonhoure va disparaître du paysage toulousain" sur francetvinfo.fr
  409. Site web de l'A2PRL
  410. "L'Agence audio toulousaine A2PRL ouvre un bureau à Paris" sur francetvinfo.fr
  411. La langue occitane et le Lauragais Consulté le 17/01/2008
  412. Les Leys d'amors de Toulouse, dépaysement de la poésie courtoise Consulté le 17/01/2008
  413. La Provence et la Gascogne sont exclues, car les Leys concernent un pays qui est senti comme celui du roi de France, la part occitane du royaume (Périgord, Quercy, Velay, Auvergne, Limousin, Rouergue, Gévaudan, Agenais, Albigeois, Toulousain, Carcassonnais, Narbonnais, Biterrois, Montpelliérain et pays d'Agde), source :Histoire d'Occitanie, par une équipe d'historiens sous la direction d'André Armengaud et Robert Lafont.
  414. Vocabulaire toulousain de survie
  415. Convergéncia Occitana Consulté le 17/01/2008
  416. L’Ostal d’Occitània ouvre ses portes Site officiel de la mairie de Toulouse, Consulté le 17/01/2008
  417. « Gastronomie et restauration », Site officiel de la mairie de Toulouse(consulté le).
  418. Fernand Cousteaux et Michel Valdiguié,Toulouse, hier aujourd'hui, demain,p. 94.
  419. « Les vins du Sud-Ouest », surtechnoresto.org(consulté le).
  420. « Fronton > L’AOP »(consulté le).
  421. Il y a toutefois unecontroverse sur son lieu de naissance, à Toulouse ou enUruguay.
  422. Tintin et Milou sont revenus)
  423. Philippe Goddin,Hergé, Chronologie d'une œuvre, 1939 à 1943 (tome 4 - novembre 2004), page 72.
  424. Le Tour de Gaule d'Astérix, éd. Dargaud, 1968, page 36
  425. Coyote n'a besoin de personne,La Dépêche du Midi, 20 novembre 2009.
  426. Armes de Toulouse, sur euraldic.com
  427. « Armoiries de la ville de Toulouse. », sursvowebmaster.free.fr(consulté le).
  428. « Un logo à l'ancienne : le blason de la ville de Toulouse », surblogspot.com(consulté le).
Précédé parSuivi par
-- par laVia Tolosana
Baziège
(34,5 km à pied)
-- par la liaison Conques-Toulouse
Montastruc-la-Conseillère
(26,5 km à pied)
Via Tolosana
Fin de la liaison Conques-Toulouse
Léguevin
(23,1 km km à pied)
v ·m
Monuments et sites
Culture
Musées
Théâtres et opéras
Cinémas emblématiques
Divers
Histoire
Géographie
Collines
Cours d'eau
Espaces verts
Divers
Administration territoriale
Transports
En commun
Voies principales
Gares principales
Aéroports et aérodromes
Divers
Éducation
Hôpitaux et santé
Sport
Équipements sportifs
Clubs
Économie
Événements
v ·m
Découpage administratif actuel
Secteurs
Quartiers administratifsQuartiers historiques
Secteur 1
-
Centre
1. Capitole - Arnaud Bernard - Carmes
2. Amidonniers - Compans-Caffarelli
3. Les Chalets/Bayard/Belfort - Saint-Aubin/Dupuy
Secteur 2
-
Rive gauche
1. Saint-Cyprien
2. Croix-de-Pierre - Route d'Espagne
3. Fontaine-Lestang - Arènes - Bagatelle -
Papus/Tabar - Bordelongue - Mermoz - La Faourette
4. Casselardit - Fontaine-Bayonne - Cartoucherie
Secteur 3
-
Nord
1. Minimes - Barrière de Paris - Ponts-Jumeaux
2. Sept-Deniers - Ginestous - Lalande
3. Trois Cocus - Borderouge - Croix-Daurade - Paleficat - Grand Selve
Secteur 4
-
Est
1. Lapujade - Bonnefoy - Périole - Marengo - La Colonne
2. Jolimont - Soupetard - Roseraie - Gloire - Gramont- Amouroux
3. Bonhoure - Guilheméry - Château de l'Hers - Limayrac - Côte Pavée
Secteur 5
-
Sud-Est
1. Pont des Demoiselles - Montaudran - La Terrasse
2. Rangueil - Sauzelong - Pech-David - Pouvourville
3. Saint-Michel - Le Busca - Empalot - Saint Agne
Secteur 6
-
Ouest
1. Arènes Romaines - Saint-Martin-du-Touch
2. Lardenne - Les Pradettes - Basso Cambo
3. Mirail - Reynerie - Bellefontaine
4. Saint-Simon - Lafourguette - Oncopole
Ancien découpage administratif
Quartierno 1
Quartierno 2
Quartierno 3
Quartierno 4
Quartierno 5
Quartierno 6
Quartierno 7
Quartierno 8
Quartierno 9
Quartierno 10
Quartierno 11
Quartierno 12
Quartierno 13
Quartierno 14
Quartierno 15
Quartierno 16
Quartierno 17
v ·m
v ·m
Communes de plus de 100 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 500 000
Plus de 200 000
Plus de 100 000
v ·m
Préfectures de région
métropolitaine
Préfectures d’outre-mer
Chefs-lieux de collectivité
d’outre-mer
Chef-lieu de collectivité
à statut spécifique
Nouméa (Nouvelle-Calédonie)
Préfecturesde département
métropolitain
Chefs-lieux de province
de Nouvelle-Calédonie
Anciennes préfectures de région
métropolitaine
v ·m
Unités urbaines de plus de 100 000 habitants en 2022
Plus de 10 000 000 habitants
Plus de 1 000 000 habitants
Plus de 500 000 habitants
Plus de 400 000 habitants
Plus de 300 000 habitants
Plus de 200 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
v ·m
Villes de la régionOccitanie
Plus de 300 000 habitants
Plus de 100 000 habitants
Plus de 50 000 habitants
Plus de 40 000 habitants
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
v ·m
Municipalités de plus de 500 000 habitants, par ordre décroissant
Plus de 2 000 000
Plus de 1 000 000
Plus de 500 000
Cet article est reconnu comme « article de qualité » depuis saversion du 7 février 2008 (comparer avec la version actuelle).
Pour toute information complémentaire, consulter sapage de discussion et levote l'ayant promu.
La version du 7 février 2008 de cet article a été reconnue comme « article de qualité », c'est-à-dire qu'elle répond à des critères de qualité concernant le style, la clarté, la pertinence, la citation des sources et l'illustration.
Ce document provient de « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Toulouse&oldid=223783549 ».
Catégories :
Catégories cachées :

[8]ページ先頭

©2009-2025 Movatter.jp