| La Touloubre | |
La Touloubre, aux abords duchâteau de la Barben. | |
| Caractéristiques | |
|---|---|
| Longueur | 59,6 km[1] |
| Bassin | 420 km2[2] |
| Bassin collecteur | la Touloubre |
| Débit moyen | 2,6 m3/s (Cornillon-Confoux)[3] |
| Nombre de Strahler | 3 |
| Organisme gestionnaire | Établissement public Menelik |
| Régime | nivo-pluvialméridional |
| Cours | |
| Source | au nord ouest de la Keyrié |
| · Localisation | Venelles |
| · Altitude | 330 m |
| · Coordonnées | 43° 35′ 57″ N, 5° 29′ 00″ E |
| Embouchure | étang de BerreMer Méditerranée |
| · Localisation | Saint-Chamas |
| · Altitude | 0 m |
| · Coordonnées | 43° 33′ 02″ N, 5° 02′ 05″ E |
| Géographie | |
| Principaux affluents | |
| · Rive droite | Le Budéou, Le Lavadenan/Concernade, Le Boulery et La Goule |
| Pays traversés | |
| Département | Bouches-du-Rhône |
| Arrondissement | Aix-en-Provence |
| Cantons | Trets,Aix-en-Provence-2,Pélissanne,Salon-de-Provence-2,Berre-l'Étang |
| Régions traversées | Provence-Alpes-Côte d'Azur |
| Principales localités | Aix-en-Provence,Salon-de-Provence,Pélissanne |
| Sources :SANDRE:« Y42-0400 »,Géoportail,Banque Hydro,OpenStreetMap | |
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LaTouloubre est unfleuve côtier du sud-est de laFrance, dans ledépartement desBouches-du-Rhône, dans larégionProvence-Alpes-Côte d'Azur, qui se jette dans lamer Méditerranée, par l'étang de Berre.

La Touloubre prend sa source au sud deVenelles, entre lemassif de la Trévaresse et lamontagne Sainte-Victoire, à 330 mètres d'altitude[4]. Après un parcours sinueux dans les collines au nord d'Éguilles et au sud deSaint-Cannat, elle traverseLa Barben etPélissanne, et peu après avoir àSalon-de-Provence franchi quasiment perpendiculairement, et par un large conduit souterrain, lecanal EDF, passe au sein des emprises de labase aérienne de cette ville. Puis elle arroseGrans, et, après une large boucle, passe au pied deCornillon-Confoux[5] et se jette dans l'étang de Berre àSaint-Chamas après être passé sous lePont Flavien[6].
La longueur de son cours est de 59,6 kilomètres[1].
Dans le seul département des Bouches-du-Rhône, la Touloubre traverse les onze communes[1] suivantes, dans cinq cantons, de l'amont vers aval, deVenelles (source),Aix-en-Provence,Éguilles,Saint-Cannat,Lambesc,La Barben,Pélissanne,Salon-de-Provence,Grans,Cornillon-Confoux,Saint-Chamas (embouchure).
Soit en termes de cantons, la Touloubre prend sa source dans l'anciencanton d'Aix-en-Provence-Nord-Est, aujourd'hui dans lecanton de Trets, traverse l'anciencanton d'Aix-en-Provence-Sud-Ouest, aujourd'hui lecanton d'Aix-en-Provence-2,canton de Pélissanne,canton de Salon-de-Provence-2 et conflue dans lecanton de Berre-l'Étang, le tout dans l'arrondissement d'Aix-en-Provence.
La Touloubre traverse les trois zones hydrographiques Y420, Y421 et Y422 pour une superficie totale de 1 577 km2[1]. Ce bassin est constitué à 40,71 % de« forêts et milieux semi-naturels », à 32,75 % de« territoires agricoles », à 15,59 % de« territoires artificialisés », à 10.40 % de« surfaces en eau », à 0.59 % de« zones humides »[1]. Le bassin versant spécifique de la Touloubre est de 420 km2[2].
L'organisme gestionnaire est l'établissement public d'aménagement et de gestion de l'eau des bassins versants de l’Arc, de la Cadière, de la Touloubre et du pourtour de Berre Menelik[7], qui remplace désormais le syndicat mixte d'aménagement du bassin de la Touloubre[8].
La Touloubre a sept affluents contributeurs référencés[1] :
Lerang de Strahler de la Touloubre est donc detrois.
La Touloubre a été observée aux deux stations suivantes :
Sonrégime hydrologique est ditnivo-pluvialméridional.
Lemodule ou moyenne annuelle de son débit est à Cornillon-Confoux de 2,60 m3/s[3].

À l'étiage, c'est-à-dire aux basses eaux, leVCN3, ou débit minimal du cours d'eau enregistré pendant trois jours consécutifs sur un mois, en cas dequinquennale sèche s'établit à 0,870 m3/s, ce qui reste très confortable[note 2],[3].
Sur cette période d'observation, le débit journalier maximal a été observé le pour 29,40 m3/s. Le débit instantané maximal a été observé le même[note 3] avec 33,30 m3/s en même temps que la hauteur maximale instantanée de 207 cm soit 2,07 m[3].
LeQIX 2 est de 17,0 m3/s, le QIX 5 est 24,0 m3/s, le QIX 10 est de 28,0 m3/s et le QIX 20 est de 32,0 m3/s[3].
Lalame d'eau écoulée dans cette partie du bassin versant de la rivière est de 205 millimètres annuellement, ce qui inférieur d'un tiers à la moyenne en France, à 300 mm/an. Ledébit spécifique (Qsp) atteint 6,5 litres par seconde et par kilomètre carré de bassin[3].
Les eaux de la Touloubre sont utilisées pour l'irrigation, la pêche et la production d'électricité[10].Troismicroscentrales hydrauliques (à Grans et Saint-Chamas) utilisent les eaux de la rivière[11],[10].
D'après E. Nègre[12], ce nom provient du Gaulois*telo , variante detelon- (trou, source) et de-dubro (eau) dont led serait tombé; l'attrait de-o-briga aurait entraîné le féminin.
Attesté enTollobra en 1209.
Également enTodobra en 1295 dans l'Essai sur l'histoire du droit français au Moyen Âge deCh. Giraud[13].
Item, statuimus quod nullus de aquaTodobrae possit adaquet in hieme nec aestate, nisi tamen a vesperis sabbati usque ad diem lunae, usque ad ortum solis; qui vero contrarium fecerit praedictam penam [duos solidos et sex denarius] solvere teneatur.
De même, nous statuons que nul ne peut prélever de l'eau de la Touloubre, hiver comme été, sauf du samedi soir au lundi matin; tout contrevenant sera tenu de régler la peine susmentionnée [deux sous et six deniers].
La Touloubre traverse labase aérienne 701 Salon-de-Provence, où est implantée l'École de l'air et de l’espace depuis 1936. Une des traditions de l'intégration des nouveaux élèves consiste à les faire ramper dans la Touloubre, se salissant dans la boue, puis à exiger qu'ils se présentent au rassemblement peu après dans une tenue impeccable.
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