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Toulonjac

44° 22′ 57″ nord, 2° 00′ 05″ est
Un article de Wikipédia, l'encyclopédie libre.

Toulonjac
Toulonjac
Château de Toulonjac.
Blason de Toulonjac
Blason
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionOccitanie
DépartementAveyron
ArrondissementVillefranche-de-Rouergue
IntercommunalitéOuest Aveyron Communauté
Maire
Mandat
Gilles Ruscassié
2020-2026
Code postal12200
Code commune12281
Démographie
GentiléToulonjacois
Population
municipale
752 hab.(2022en évolution de +0,4 % par rapport à 2016)
Densité104 hab./km2
Géographie
Coordonnées44° 22′ 57″ nord, 2° 00′ 05″ est
AltitudeMin. 288 m
Max. 441 
m
Superficie7,25 km2
TypeCommune rurale à habitat dispersé
Unité urbaineVillefranche-de-Rouergue
(banlieue)
Aire d'attractionVillefranche-de-Rouergue
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Villeneuvois et Villefranchois
LégislativesDeuxième circonscription
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Toulonjac
Géolocalisation sur la carte :France
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Toulonjac
Géolocalisation sur la carte :Aveyron
Voir sur la carte topographique de l'Aveyron
Toulonjac
Géolocalisation sur la carte :région Occitanie
Voir sur la carte administrative de région Occitanie
Toulonjac
Liens
Site webhttps://www.ouestaveyron.fr/
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Clocher-porche de l'église de Toulonjac.

Toulonjac est unecommune française située dans ledépartement de l'Aveyron, en régionOccitanie.

Lepatrimoine architectural de la commune comprend un immeuble protégé au titre desmonuments historiques : lechâteau de Toulonjac, inscrit en 1993 puis classé en 1995.

Géographie

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Localisation

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Commune de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue située dans sonunité urbaine au nord-ouest deVillefranche-de-Rouergue.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontSaint-Rémy,Sainte-Croix,Savignac,Villefranche-de-Rouergue etVilleneuve.

Carte
Les limites communales de Toulonjac et celles de ses communes adjacentes.
Rose des ventsSainte-CroixVilleneuveSaint-RémyRose des vents
N
O   Toulonjac   E
S
SavignacVillefranche-de-Rouergue

Hydrographie

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Le ruisseau de Notre-Dame est le principal cours d'eau parcourant la commune.

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat de l'Occitanie etClimat de l'Aveyron.

En 2010, le climat de la commune est de typeclimat océanique altéré, selon une étude s'appuyant sur une série de données couvrant lapériode 1971-2000[1]. En 2020,Météo-France publie une typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est exposée à unclimat océanique altéré et est dans la région climatiqueOuest et nord-ouest du Massif Central, caractérisée par une pluviométrie annuelle de 900 à 1 500 mm, maximale en automne et en hiver[2].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de12,1 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de15,9 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 954 mm, avec 11,1 jours de précipitations en janvier et 6,3 jours en juillet[1]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur la station météorologique la plus proche, située sur la commune deVillefranche-de-Rouergue à 4 km àvol d'oiseau[3], est de12,6 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 865,1 mm[4],[5]. Pour l'avenir, les paramètres climatiques de la commune estimés pour 2050 selon différentsscénarios d'émission de gaz à effet de serre sont consultables sur un site dédié publié par Météo-France en novembre 2022[6].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Toulonjac est catégorisée commune rurale à habitat dispersé, selon la nouvelle grille communale de densité à7 niveaux définie par l'Insee en 2022[7].Elle appartient à l'unité urbaine deVillefranche-de-Rouergue, une agglomération intra-départementale dont elle est une commune de labanlieue[8],[I 1]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, dont elle est une commune de la couronne[Note 1],[I 1]. Cette aire, qui regroupe 34 communes, est catégorisée dans les aires de moins de 50 000 habitants[9],[10].

Toponymie

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Toulonjac a pour origine Tolomnius, nom d'origine latine. Il s'agit du nom du propriétaire d'une ancienne villa gallo-romaine. Dans ce cas, villa signifie domaine. Tolomnius suivi de acum qui se traduit par : propriété de Tolomnius. Le nom de nombreux villages de la région finissent en "ac" : Savignac, Cénac, Tizac, Rignac, Capdenac, Salvagnac, etc.

Histoire

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Dans notre région vivaient lesRutènes - latin Ruteni - peuple de la Gaule celtique. Leur territoire s'étendait sensiblement sur les actuels départements du Tarn et de l'Aveyron, délimité par le plateau de l'Aubrac au nord et les confins de laMontagne Noire au sud.

Les Rutènes exploitèrent un des plus importants centres de production de céramique sigillée, le site de La Graufesenque (Condatomagus), près de Millau.

Et comme tout le grand sud-ouest, au début duVe siècleapr. J.-C., la région a été envahie par lesWisigoths, avec l'accord des Romains puis de leur propre autorité. Pendant plus de trois siècles, ils ont durablement imprégné la grande Aquitaine de leur civilisation. Dans le Rouergue, on rencontre des personnes dont le nom de famille se terminent par enc ou ic : ils sont les lointains descendants des Wisigoths.

Sous le règne desCarolingiens, à partir duIXe siècle, le christianisme a commencé à s'imposer comme religion officielle. Le Rouergue est érigé enComté.

L'arrivée desCapétiens provoqua l'abandon de la vieille sénéchaussée deNajac, fidèle à la dynastie descomtes de Toulouse, au profit d'une ville nouvelle :Villefranche de Rouergue. La capitale de la province ne fut transférée àRodez, plus centrale, qu'à la Révolution.

Au Moyen Âge, la vie économique et sociale est organisée autour des nombreux monastères et ordres religieux locaux. Et c'est dans ce cadre qu'est construit le Prieuré de Toulonjac, lieu de vie de plusieurs religieux, subordonnés à une très richeabbaye de Moissac (Tarn-et-Garonne). Sous l'ancien régime, les paysans payaient ladîme (impôt versé aux religieux). Le taux était élevé dans le sud-ouest de la France, jusqu'au huitième de la récolte. En règle générale, 1/4 de la dîme revenait à l’évêché et les 3/4 restants à la paroisse. La plupart des terres agricoles de la région appartenaient aux nombreux monastères situés à Villefranche de Rouergue. Et les monastères en percevaient un loyer qui, additionné à la dîme, laissait peu aux paysans.

La révolte des croquants en 1643 est une des conséquences de la pression fiscale et d’un appauvrissement général :

En, à la mort de Louis XIII, les paysans du Rouergue, dits les croquants, se soulèvent. Les révoltés menés par Bernard Calmels, dit Lafourque investissent Marcillac, la révolte s'étend, ils sont 1 200 ensuite à se rendre à Villefranche-de-Rouergue. Dirigés par le chirurgien Jean Petit et le maçon-aubergiste Guillaume Bras, ils contraignent l'intendant de Charreton à signer deux ordonnances, l'une donnant décharge des tailles de l'année pour tout le Rouergue, l'autre les ramenant au taux de 1618. Forts de cette réussite, les croquants reviennent au cœur de l'été, au nombre de 10 000, mettre le siège devant Villefranche, mais ils sont défaits par le gouverneur de la province. Les meneurs sont arrêtés. Jean Petit et Guillaume Bras sont roués vifs. Bernard Calmels parvient à s'échapper et se replie auchâteau de Najac. Les troupes deMazarin, menées par le comte de Noailles, gouverneur de Najac, reprennent Najac. Bernard Calmels et deux de ses lieutenants, Ferrier, et le tisserand Mathieu Vergnes, sont arrêtés, condamnés et roués vifs en. La tête de Bernard Calmels sera exposée au bout d'un pic sur une tour de Marcillac d'où était partie la révolte. Jean Petit cacha son testament qui fut retrouvé récemment. Ce document est exposé aujourd'hui dans le musée de Villefranche-de-Rouergue.

Démographie

Le tableau ci-dessous, relatif à la démographie, présente une curieuse baisse de population entre 1846 et 1851. Le, le gouvernement placé sous la présidence de Louis-Napoléon Bonaparte (neveu de NapoléonIer), président de la République, promulgue une loi qui rétrécit la commune de Toulonjac et érige la partie ainsi amputée en commune de Savignac. En échange, Villefranche de Rouergue perd les enclaves de Marmiesse et de La Mathébie qui sont rattachées à la commune de Toulonjac.

Politique et administration

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Liste des maires

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MandatsMairesÉtiquetteProfession
1983Jean-Louis AlcouffeSE
en coursGilles RuscassiéSEProfesseur detechnologie

Démographie

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L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de moins de 10 000 habitants, une enquête de recensement portant sur toute la population est réalisée tous les cinq ans, les populations de référence des années intermédiaires étant quant à elles estimées par interpolation ou extrapolation[11]. Pour la commune, le premier recensement exhaustif entrant dans le cadre du nouveau dispositif a été réalisé en 2008[12].

En 2022, la commune comptait 752 habitants[Note 2], en évolution de +0,4 % par rapport à 2016 (Aveyron : +0,37 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
2163721 2451 3351 2921 2951 2631 292492
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611866187218761881188618911896
452451452485465401381403361
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190119061911192119261931193619461954
345341329330305295301239257
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196219681975198219901999200620082013
237328442531668642691705735
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
20182022-------
745752-------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[13] puisInsee à partir de 2006[14].)
Histogramme de l'évolution démographique

Économie

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Revenus

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En 2018 (donnéesInsee publiées en), la commune compte 308 ménages fiscaux[Note 3], regroupant 733 personnes. Lamédiane durevenu disponible parunité de consommation est de 22 870 [I 2] (20 640 € dans le département[I 3]).

Emploi

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Taux de chômage
Division200820132018
Commune[I 4]3,4 %5,5 %5,6 %
Département[I 5]5,4 %7,1 %7,1 %
France entière[I 6]8,3 %10 %10 %

En 2018, la population âgée de 15 à 64 ans s'élève à 462 personnes, parmi lesquelles on compte 77,9 % d'actifs (72,3 % ayant un emploi et 5,6 % de chômeurs) et 22,1 % d'inactifs[Note 4],[I 4]. Depuis 2008, letaux de chômage communal (au sens du recensement) des15-64 ans est inférieur à celui de la France et du département.

La commune fait partie de la couronne de l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue, du fait qu'au moins 15 % des actifs travaillent dans le pôle[Carte 1],[I 7]. Elle compte 74 emplois en 2018, contre 80 en 2013 et 93 en 2008. Le nombre d'actifs ayant un emploi résidant dans la commune est de 341, soit unindicateur de concentration d'emploi de 21,7 % et un taux d'activité parmi les 15 ans ou plus de 58,8 %[I 8].

Sur ces 341 actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi, 46 travaillent dans la commune, soit 14 % des habitants[I 9]. Pour se rendre au travail, 92,1 % des habitants utilisent un véhicule personnel ou de fonction à quatre roues, 0,9 % lestransports en commun, 2,7 % s'y rendent en deux-roues, à vélo ou à pied et 4,4 % n'ont pas besoin de transport (travail au domicile)[I 10].

Activités hors agriculture

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38 établissements[Note 5] sont implantés à Toulonjac au. Le tableau ci-dessous en détaille le nombre par secteur d'activité et compare les ratios avec ceux du département[Note 6],[I 11].

Secteur d'activitéCommuneDépartement
Nombre%%
Ensemble38100 %(100 %)
Industrie manufacturière,
industries extractives et autres
513,2 %(17,7 %)
Construction615,8 %(13 %)
Commerce de gros et de détail,
transports, hébergement et restauration
615,8 %(27,5 %)
Information et communication12,6 %(1,5 %)
Activités financières et d'assurance12,6 %(3,4 %)
Activités immobilières25,3 %(4,2 %)
Activités spécialisées, scientifiques et techniques
et activités de services administratifs et de soutien
513,2 %(12,4 %)
Administration publique, enseignement,
santé humaine et action sociale
821,1 %(12,7 %)
Autres activités de services410,5 %(7,8 %)

Le secteur de l'administration publique, l'enseignement, la santé humaine et l'action sociale est prépondérant sur la commune puisqu'il représente 21,1 % du nombre total d'établissements de la commune (8 sur les 38 entreprises implantées à Toulonjac), contre 12,7 % au niveau départemental[I 12].

Agriculture

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1988200020102020
Exploitations2211108
SAU[Note 7] (ha)613544549405

La commune est dans leBas Quercy, unepetite région agricole occupant l'extrême-ouest du département de l'Aveyron[15]. En 2020, l'orientation technico-économique de l'agriculture[Note 8] sur la commune est l'élevage de bovins, pour la viande[Carte 2]. Huitexploitations agricoles ayant leur siège dans la commune sont dénombrées lors du recensement agricole de 2020[Note 9] (22 en 1988). Lasuperficie agricole utilisée est de405 ha[17],[Carte 3],[Carte 4].

Culture locale et patrimoine

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Lieux et monument

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Au premier plan, l'église Saint-Michel, entourée du vieux village.
Écartelé: au 1er d'argent au faucon de sable tenant un rameau d'olivier, au 2e d'argent à la vache d'Aubrac, au 3e de gueules au lion d'or, au 4e de gueules à la croix cléchée, vidée et pommetée de douze pièces d'or; au chef d'azur chargé de trois fleurs de lis d'or.

L'église Saint-Michel

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Église Saint-Michel de Toulonjac. Le clocher, comme celui deLa Bastide l'Évêque, aurait été copié sur celui de la collégiale de Villefranche. L'évêque de Rodez, venu à Toulonjac, a demandé que l'on construise un auvent à l'entrée de l'église pour accueillir les enfants que l'on venait présenter au baptême.

Les armoiries qui figurent à la clef de voûte de l’auvent étant celles de Valette-Toulonjac, il peut en découler que la construction du clocher a été réalisée après 1500. À la fin duXIXe siècle,Vincent Cibiel, député de Villefranche et généreux mécène, a financé la restauration de l’église et permis de mettre en valeur les belles nervures de ses arceaux de la voûte.

Dans les années 1970-1972, des paroissiens volontaires firent tomber le crépi grossier qui recouvrait les murs du chœur, de la nef et des chapelles. Dès le seuil franchi, beaucoup de visiteurs sont étonnés de trouver une voûte si basse. Les récents travaux effectués (pose du chauffage en et restauration des murs en...) permettent d'en donner une certaine explication : l'église a dû connaître, à une certaine époque, sans doute laguerre de Cent Ans, un terrible incendie. Celui-ci provoqua la chute du plafond et d'une bonne partie des murs.

Les murs décrépis ont laissé apparaître du côté gauche en entrant des pierres rougies par les flammes. De plus lors de la pose des buses du chauffage, en retirant les dalles pour creuser une tranchée de 1,60m, on s'est aperçu qu'au-dessous, il n'y avait que du déblai et même au milieu de celui-ci on a retrouvé tout un amalgame de bronze fondu, prouvant l'intensité du brasier et provenant sans doute des cloches. On a découvert à cette profondeur des traces d'un dallage (carreaux de terre cuite de 20 x 21 x 7 ou de 23 x 23 x 6). Côté droit, on remarque les signes à moitié enterrés d'une ancienne ouverture.

À la suite de ces découvertes, on peut supposer que l'église actuelle a été rebâtie sur l'ancienne en utilisant les pans de mur et les fondations qui restaient. En s'arrêtant à hauteur des chapelles, on remarque une autre transformation : l'église a été agrandie. Primitivement, elle se terminait à hauteur des marches du chœur actuel. L'autel se trouvait à l'emplacement de la bouche du chauffage et était éclairé par deux baies romanes en partie murées. En examinant les murs, on remarque la jonction de l'ancienne église avec le chœur actuel. Ce dernier a été diminué de trois mètres lors de la restauration. Les chapelles ont été voûtées avant l'église qui ne comportait qu'un plafond. Ces chapelles ont été construites bien après l'église primitive, souvent par des seigneurs ou des paroissiens fortunés.

Les statues de la Vierge et de saint Jean

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Les statues de la Vierge des Douleurs et de saint Jean, après avoir longtemps séjourné sous le porche de l'église, ont été placées dans leur niche respective au mois d'octobre de l'année 1691, de part et d'autre du vitrail central. À cette époque, les paroissiens estimaient que ces statues, placées sous le porche, protégeaient de la grêle. Lors de la restauration de l'église, elles ont été placées sur les colonnes à l'entrée du chœur en.

« La Vierge des Douleurs duXVIIe siècle est enveloppée du grand manteau qui recouvre sa tête et s'étale en larges plis sur le sol. Cette statue est classée au titre des monuments historiques depuis le.Logo monument historique Inscrit MH(1988). Saint Jean, debout, pieds nus, tient ses mains croisées avec une douleur résignée. Le visage, affadi par une restauration, a retrouvé ses cheveux ». Cette statue de la fin duXVe siècle, est classée au titre objet des monuments historiques depuis leLogo monument historique Inscrit MH(1942).

Ces deux statues ont été restaurées en 1961, à l’occasion de l'exposition de Montauban. «Trésors d'Art Gothique »

Château de Toulonjac

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Article détaillé :Château de Toulonjac.

Château duXVe siècle dont les façades et toitures, l'escalier à visLogo monument historique Inscrit MH(1993)[18], ainsi que le salon du premier étage et ses papiers peints de1840 sontLogo monument historique Inscrit MH(1995)[18].

Personnalités liées à la commune

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Héraldique

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Blason de ToulonjacBlason
Détails
Le statut officiel du blason reste à déterminer.

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes et cartes

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  • Notes
  1. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  2. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  3. Un ménage fiscal est constitué par le regroupement desfoyers fiscaux répertoriés dans un même logement. Son existence, une année donnée, tient au fait que coïncident au moins une déclaration indépendante de revenus et l’occupation d’un logement connu à lataxe d’habitation.
  4. Les inactifs regroupent, au sens de l'Insee, les élèves, les étudiants, les stagiaires non rémunérés, les pré-retraités, les retraités et les autres inactifs.
  5. L'établissement, au sens de l’Insee, est une unité de production géographiquement individualisée, mais juridiquement dépendante de l'unité légale. Il produit des biens ou des services.
  6. Le champ de ce tableau couvre les activités marchandes hors agriculture.
  7. Les données relatives à lasurface agricole utilisée (SAU) sont localisées à la commune où se situe le lieu principal de production de chaque exploitation. Les chiffres d'une commune doivent donc être interprétés avec prudence, une exploitation pouvant exercer son activité sur plusieurs communes, ou plusieurs départements voire plusieurs régions.
  8. L'orientation technico-économique est la production dominante de l'exploitation, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel à la production brute standard.
  9. Le recensement agricole est une opération décennale européenne et obligatoire qui a pour objectif d'actualiser les données sur l'agriculture française et de mesurer son poids dans l'agriculture européenne[16].
  • Cartes
  1. Agence nationale de la cohésion des territoires, « Carte de la commune dans le zonage des aires d'attraction de villes. », surl'observatoire des territoires(consulté le).
  2. « Recensement agricole 2020 - Carte de la spécialisation de la production agricole par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  3. « Recensement agricole 2020 - Carte du nombre d'exploitations et de la surface agricole utilisée (SAU) moyenne par commune », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  4. « Recensement agricole 2020 - Carte de la surface agricole utilisée (SAU) par commune et de la SAU moyenne », surstats.agriculture.gouv.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  1. a etbInsee, « Métadonnées de la commune ».
  2. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 à Toulonjac »(consulté le).
  3. « REV T1 - Ménages fiscaux de l'année 2018 dans l'Aveyron »(consulté le).
  4. a etb« Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 à Toulonjac »(consulté le).
  5. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans l'Aveyron »(consulté le).
  6. « Emp T1 - Population de 15 à 64 ans par type d'activité en 2018 dans la France entière »(consulté le).
  7. « Base des aires d'attraction des villes 2020 », sursite de l'Insee(consulté le).
  8. « Emp T5 - Emploi et activité en 2018 à Toulonjac »(consulté le).
  9. « ACT T4 - Lieu de travail des actifs de 15 ans ou plus ayant un emploi qui résident dans la commune en 2018 »(consulté le).
  10. « ACT G2 - Part des moyens de transport utilisés pour se rendre au travail en 2018 »(consulté le).
  11. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 à Toulonjac »(consulté le).
  12. « DEN T5 - Nombre d'établissements par secteur d'activité au 31 décembre 2019 dans l'Aveyron »(consulté le).

Autres sources

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  1. a etbDaniel Joly, Thierry Brossard, Hervé Cardot, Jean Cavailhes, Mohamed Hilal et Pierre Wavresky, « Les types de climats en France, une construction spatiale »,Cybergéo, revue européenne de géographie - European Journal of Geography,no 501,‎(DOI 10.4000/cybergeo.23155,lire en ligne, consulté le).
  2. « Zonages climatiques en France métropolitaine. », surpluiesextremes.meteo.fr(consulté le).
  3. « Orthodromie entre Toulonjac et Villefranche-de-Rouergue », surfr.distance.to(consulté le).
  4. « Station Météo-France « Villefranche-de-rouergue » (commune de Villefranche-de-Rouergue) - fiche climatologique - période 1991-2020 », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  5. « Station Météo-France « Villefranche-de-rouergue » (commune de Villefranche-de-Rouergue) - fiche de métadonnées. », surdonneespubliques.meteofrance.fr(consulté le).
  6. « Climadiag Commune : diagnostiquez les enjeux climatiques de votre collectivité. », surmeteofrance.fr,(consulté le).
  7. « La grille communale de densité », surle site de l’Insee,(consulté le).
  8. « Unité urbaine 2020 de Villefranche-de-Rouergue », surinsee.fr(consulté le).
  9. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Villefranche-de-Rouergue », surinsee.fr(consulté le).
  10. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surinsee.fr,(consulté le).
  11. L'organisation du recensement, surinsee.fr.
  12. Calendrier départemental des recensements, surinsee.fr.
  13. Des villages de Cassini aux communes d'aujourd'hui sur le site de l'École des hautes études en sciences sociales.
  14. Fiches Insee - Populations de référence de la commune pour les années2006,2007,2008,2009,2010,2011,2012,2013,2014,2015,2016,2017,2018,2019,2020,2021 et2022.
  15. « Les régions agricoles (RA), petites régions agricoles(PRA) - Année de référence : 2017 », suragreste.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  16. Présentation des premiers résultats du recensement agricole 2020, Ministère de l’agriculture et de l’alimentation, 10 décembre 2021
  17. « Fiche de recensement agricole - Exploitations ayant leur siège dans la commune de Toulonjac - Données générales », surrecensement-agricole.agriculture.gouv.fr(consulté le).
  18. ab etcNoticeno PA00125561, sur la plateforme ouverte du patrimoine,base Mérimée,ministère français de la Culture.
  19. « Toulonjac », surarmorialdefrance.fr(consulté le).
v ·m
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