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Toulois

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Toulois
Image illustrative de l’article Toulois
Contours du Toulois selon différentes époques.

PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMeurthe-et-Moselle
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LeToulois est unerégion naturelle deLorraine, qui fut aussi une desanciennes provinces françaises, dont le chef-lieu étaitToul.

Il formait l'un des neuf petitsgouvernements militaires de la France. Ce gouvernement avait été détaché de celui deMetz (appelé auparavantgouvernement desTrois-Évêchés).

Il se composait de deux districts : la ville de Toul, et l'évêché de Toul (avec les prévotés deLiverdun et deVicherey).

Anciens Pays (Pagi) limitrophes du Toulois[1],[2]

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Communes limitrophes deToulois
Verdunois
Pays de Carmes
Scarponnais
Woëvre
Pays de Nied
Pays messin
Saulnois
Pays de Commercy - Bedensis
Barrois
Pays de Blois - Blesiensis
TouloisChaumontois
Vermois
Pays de Vaux (Vaucouleurs)
Ornois
Bassigny
Soulossois
Pays de Mirecourt
Saintois
Pays de Saint-Dié
Pays d'Havend

Le Toulois archéologique

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Le Toulois est inclus dans le territoire desLeuques, couramment dénommé« oppidum desLeuques ». Un travail universitaire a permis de débattre à nouveau[3] de l’étendue de cet ancien peuplement et de ses frontières[4] lui-même placé dans l'Europe desoppida.

[5] Report cartographiques d'indices d'occupation du Toulois à travers les âges.

Dans ce vaste espace historique et politique, le Toulois moderne (au sens deregroupement de communes) s'étend actuellement dans un espace restreint, à l'intérieur de« limites naturelles » ayant toujours existé : à l'ouest le fleuveMeuse, à l'est laMeurthe ensuite prolongée vers le nord par son confluent la rivièreMoselle.

Au nord et au sud les limites sont peut-être plus floues (ou moins déterminées à ce jour), toutefois les recherches universitaires[4] mettent en lumière l'existence d'un maillage de sites[4],[6] de typeéperon barré (en majorité) sur lesquels devait s'appuyer un peuplement diffus de fermes ou petits groupements villageois ayant succédé aux habitats nomades et troglodytes de la Préhistoire, principalement à l'âge du fer.

Certains sont attestés par la découverte de mobilier ou de fortifications (typemurus gallicus) comme le site[4] de La Côte de Châtel (55) àSorcy-Saint-Martin, à la limite ouest du Toulois, d'autres sont plus hypothétiques ou peut être ont été utilisés sans être aménagés lors de crises, ainsi que le soulignent les archéologues« Le Mont Saint-Michel àToul (Camp de bar - 54), sur lequel de nombreux chercheurs ont essayé de voir un oppidum, n’a jamais livré de mobilier deLa Tène (D1). En 2003, une opération de diagnostic a permis de mettre en évidence les vestiges d’une occupation de la tène sur les pentes de la colline. Cependant, la localisation de cette fouille, tout en bas de la dénivellation, incite à interpréter ces découvertes comme les témoins d’un habitat non fortifié, installé sur une position naturelle non défensive. » Les habitats, peuplements sédentaires primitifs du Toulois, sont révélés d'abord par la densité desnécropoles de l'age du fer dont les plus connues sont toutefois éloignées du territoire toulois (Tomblaine,Void-Vacon) mais aussi par les sites à caractère religieux (sanctuaires) que le site de Mazeroie (nasium) àNaix-aux-Forges illustre bien (au pied del’oppidum deBoviolles).

Parfois les sites d'habitat du Toulois ancien sont mieux connus par le recueil de mobilier (céramiques) comme à Toul,Gondreville[7] etVilley-Saint-Étienne[8].

À partir de l'invasion romaine et avec laPax Romana, les chemins qui reliaient ces cités ont été recouverts par les voies de communication rapides de l'empire ou délaissés lors de la« migration » des peuplements vers des villes de plaines dont la cité de Toul, installée dans le delta de l'Ingressin, est probablement une illustration.

Les recherches archéologiques localisent alors le long de ces voies, notamment, des implantations agricoles (Villae modestes ou plus étendues) qui ont précédé l’établissement finalement des bourgs et villages toulois, parfois autour de sanctuaires sans doute très anciens comme au pied des sources d'Écrouves, réputées dans l'histoire pour leur pouvoir de guérison[9] mais également des camps provisoires ou non destinés au stationnement des troupes romaines chargées de la surveillance du territoire annexé.

Le Toulois pendant l'ancien régime

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L'abbé Vaultrin, chanoine de lacollégiale de Toul, brosse un portrait de la région du Toulois dans deux articles parus dans leJournal de l'agriculture[10], du commerce et des finances en 1768[11] :« Avant que d’entrer en matière je crois devoir indiquer l’étendue & les bornes de ce Pays ; je ne suivrai cependant pas les limites exactes, & je formerai un arrondissement dans lequel il se trouvera quelques Villages qui dépendent deVaucouleurs, duBarrois & de la Lorraine : mais comme ils importent toutes leurs denrées en cette Ville, & que les biens appartiennent à l’Évêque, aux Chapitres, aux Abbayes, & même aux Habitans de Toul, j’ai cru pouvoir les comprendre dans cet arrondissement relativement à l'Agriculture. »

Transcription d'un article paru en 1768

« En, conséquence, on entendra dans ce Mémoire par le Toulois, le Pays qui est à l'orient de Toul, depuis les Bois de Hay (1), jusqu’au Mont d'Anon (2) ; au midi, depuis cette même montagne, jusques àCommercy ; au couchant, depuis cette Ville, jusqu'àDieulouard ; au nord, depuis cet endroit, jusqu’aux Bois de Hay à Ingerey (3) »(1) Haye

(2) Commune deGoviller

(3) commune d'Aingeray

Notes et références

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  1. D'après la carte de l'articleDiocèse de Toul
  2. Louis (1871-1933) Auteur du texteDavillé,Le Pagus scarponensis : par Louis Davillé,...,(lire en ligne),p. 8 : carte
  3. TOUSSAINT,Maurice, « La Lorraine à l'époque gallo-romaine »,Mémoires de l'Académie nationale de Metz,‎,p. 139(ISSN 2534-1952,lire en ligne, consulté le) :

    « Les résultats des fouilles effectuées sur le territoire toulois ont prouvé la présence de tribus dans cette région lorraine à l'époque préhistorique.La position géographique de Toul, dominant la Moselle, dut attirer de bonne heure les premiers groupements humains qui, occupant le pays, s'installèrent d'abord dans les grottes de Pierre-la-Treiche et se répandirent ensuite dans la contrée environnante. »

  4. abc etdClément Féliu,Leuques et Médiomatriques à la Tène moyenne et finale : organisation sociale et territoriale de l'habitat dans deux cités du nord-est de la Gaule duIIIe auIer siècle avant notre ère, Strasbourg, Thèses.fr(lire en ligne)

    « Les cités gauloises des Leuques et des Médiomatriques occupent une grande partie de l’Alsace et de la Lorraine, ainsi que des territoires situés dans la Sarre, le Palatinat et le pays de Bade. L’étude de l’organisation de l’habitat, essentiellement fondée sur des données de fouille, a été menée en trois temps »

  5. Jules (18-1921) Auteur du texteBeaupré,Répertoire archéologique pour le département de Meurthe-et-Moselle, époques préhistoriques, gallo-romaines, mérovingiennes , par le Cte J. Beaupré,...,(lire en ligne)
  6. « Séance du 28 mars 1907 »,Bulletin de la Société préhistorique française,vol. 4,no 3,‎,p. 145–164(lire en ligne, consulté le) :

    « inventaire de sites :https://www.persee.fr/doc/bspf_0249-7638_1907_num_4_3_11532#bspf_0249-7638_1907_num_4_3_T1_0155_0000 »

  7. "A GondrevilleLe Clos de la Bergerie, des palissades délimitent peut-être des zones de pacage". in Archéographe (https://archeographe.net/node/176)
  8. Antoine X. — Villey-Saint-Etienne ; usine Kimberly Clark. Fouilles de sauvetage urgent, 1989. Metz, SRA Lorraine, 1989
  9. « LE CULTE DES EAUX DANS LE TOULOIS ET AUX ENVIRONS par Abel LIÉGER et Daniel STEINBACH »,Etudes touloises
  10. GISSOL, « Les sols dominants en France métropolitaine », surIGN, :« Les calcosols sont des sols moyennement épais à épais(plus de 35 cm d’épaisseur), développés à partir de matériaux calcaires Ils sont riches en carbonates de calcium sur toute leur épaisseur, leur pH est doncbasique Ils sont fréquemment argileux, plus ou moinscaillouteux, plus ou moins séchants souvent très perméables Ils se différencient des calcisols par leurrichesse en carbonates »
  11. Abbé VAULTRIN, « MÉMOIRE Sur le Pays Toulois »,Journal de l'agriculture, du commerce et des finances, Paris, Knapen,‎ janvier et février 1768(BNF 32797536)

Voir aussi

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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v ·m
Régions naturelles deLorraine
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