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Toul

48° 40′ 30″ nord, 5° 53′ 30″ est
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Page d’aide sur l’homonymie

Pour les articles homonymes, voirToul (homonymie).

Toul
Toul
Cathédrale Saint-Étienne de Toul.
Blason de Toul
Blason
Image illustrative de l’article Toul
Logo
Administration
PaysDrapeau de la FranceFrance
RégionGrand Est
DépartementMeurthe-et-Moselle
(sous-préfecture)
ArrondissementToul
(chef-lieu)
IntercommunalitéCC Terres Touloises
Maire
Mandat
Alde Harmand
2020-2026
Code postal54200
Code commune54528
Démographie
GentiléToulois[1]
Population
municipale
15 570 hab.(2022en évolution de −0,87 % par rapport à 2016)
Densité509 hab./km2
Population
agglomération
22 748 hab.(2022)
Géographie
Coordonnées48° 40′ 30″ nord, 5° 53′ 30″ est
Altitude300 m
Min. 200 
m
Max. 400 
m
Superficie30,59 km2
TypeCentre urbain intermédiaire
Unité urbaineToul
(ville-centre)
Aire d'attractionNancy
(commune de la couronne)
Élections
DépartementalesCanton de Toul
(bureau centralisateur)
Législatives5e circonscription de Meurthe-et-Moselle
Localisation
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte topographique de France
Toul
Géolocalisation sur la carte :France
Voir sur la carte administrative de France
Toul
Géolocalisation sur la carte :Meurthe-et-Moselle
Voir sur la carte topographique de Meurthe-et-Moselle
Toul
Géolocalisation sur la carte :Grand Est
Voir sur la carte administrative du Grand Est
Toul
Liens
Site webhttps://www.toul.fr/
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Toul [tul] est unecommune française localisée dans ledépartement deMeurthe-et-Moselle (54).

Située enLorraine, la commune fait partie de larégion administrativeGrand Est. Ancienneprincipauté épiscopale duSaint-Empire romain germanique, Toul passe sous le contrôle de la France en 1552, au cours duvoyage d'Allemagne, avant d'être définitivement annexée en1648, en vertu dutraité de Westphalie.

Ses habitantssont appelés lesToulois.

Géographie

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Localisation

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Toul est une ville lorraine duToulois située sur la rive gauche de laMoselle, à un coude de celle-ci (à cet endroit la Moselle quitte brutalement sa direction sud-nord pour obliquer vers l'est), à l’ouest deNancy, dans unecuvette formée à l’ouest par lescôtes de Meuse, également appeléescôtes de Toul, dénomination géographique attribuée aux fameuxvins gris de Toul, et à l’est par lescôtes de Moselle.

La ville se trouve au pied de deuxbuttes : la côte Barine (369 mètres)[2] qui fait partie des pelouses duToulois, site classéNatura 2000[3] et le mont Saint-Michel (387 mètres)[2] où est situé lefort du Saint-Michel, ouvrage dusystème Séré de Rivières.

Communes limitrophes

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Les communes limitrophes sontBicqueley,Bouvron,Bruley,Charmes-la-Côte,Chaudeney-sur-Moselle,Domgermain,Dommartin-lès-Toul,Écrouves,Francheville,Gondreville,Gye,Mont-le-Vignoble,Pagney-derrière-Barine etVilley-Saint-Étienne.

Carte
Les limites communales de Toul et celles de ses communes adjacentes.
Communes limitrophes deToul
Bruley
Pagney-derrière-Barine
Bouvron
Francheville
Villey-Saint-Étienne
Gondreville
ÉcrouvesToulDommartin-lès-Toul
Domgermain
Charmes-la-Côte
Bicqueley
Gye
Mont-le-Vignoble
Chaudeney-sur-Moselle

Hydrographie

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Carte en couleur présentant le réseau hydrographique de la commune
Réseau hydrographique de Toul.

La commune est dans lebassin versant du Rhin au sein dubassin Rhin-Meuse. Elle est drainée par la Moselle, la Moselle canalisée, le canal d'Alimentation du le canal de la Marne au Rhin, le canal de jonction, le canal de la Marne au Rhin, le ru de Cuignot, le ruisseau de Franchemare, le ruisseau de la Perelle, le ruisseau de la Queue, le ruisseau de Locher, le ruisseau du Bois de St Gengoult, le ruisseau du Mauvais Lieu, le ruisseau le Longeau et le ruisseau l'Ingressin[4],[Carte 1].

LaMoselle, d'une longueur totale de560 kilomètres dont314 kilomètres en France, prend sa source dans lemassif des Vosges aucol de Bussang et se jette dans leRhin àCoblence enAllemagne[5]. Les caractéristiqueshydrologiques de la Moselle sont données par lastation hydrologique située sur la commune. Le débit moyen mensuel est de 62,3 m3/s[Note 1]. Le débit moyen journalier maximum est de 1 110 m3/s, atteint lors de la crue du. Ledébit instantané maximal est quant à lui de 1 190 m3/s, atteint le même jour[6].

laMoselle canalisée est un canal, chenal non navigable de135 km qui relie la communeDieulouard à celle deKœnigsmacker où il se jette dans laMoselle[7].

Lecanal d'alimentation du canal de la Marne au Rhin est un aqueduc, conduite forcée et un canal, chenal non navigable de10 km qui relie la commune à celle deFoug où il se jette dans lecanal de la Marne au Rhin[8].

Lecanal de la Marne au Rhin, long de 293 km et comportant178 écluses à l'origine, relie laMarneVitry-le-François) auRhinStrasbourg). Par lecanal latéral de la Marne, il est connecté au réseau navigable de laSeine vers l'Île-de-France et laNormandie[9].

Un plan d'eau complète le réseau hydrographique : le Saussis, d'une superficie totale de6,2 ha (3,4 ha sur la commune)[Carte 1],[10].

Climat

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Pour des articles plus généraux, voirClimat du Grand Est etClimat de Meurthe-et-Moselle.

Plusieurs études ont été menées afin de caractériser les types climatiques auxquels est exposé le territoire national. Les zonages obtenus diffèrent selon les méthodes utilisées, la nature et le nombre des paramètres pris en compte, le maillage territorial des données et la période de référence. En 2010, le climat de la commune était ainsi de typeclimat des marges montargnardes, selon une étude duCentre national de la recherche scientifique (CNRS) s'appuyant sur une méthode combinant données climatiques et facteurs de milieu (topographie, occupation des sols, etc.) et des données couvrant lapériode 1971-2000[11]. En 2020, le climat prédominant est classé Cfb, selon laclassification de Köppen-Geiger, pour la période 1988-2017, à savoir un climat tempéré à été frais sans saison sèche[12]. Par ailleursMétéo-France publie en 2020 une nouvelle typologie desclimats de la France métropolitaine dans laquelle la commune est dans une zone de transition entre leclimat océanique altéré et leclimat océanique altéré[13] et est dans la région climatique Lorraine, plateau de Langres, Morvan, caractérisée par un hiver rude (1,5 °C), des vents modérés et des brouillards fréquents en automne et hiver[14]. Elle est en outre dans lazone H1b au titre de laréglementation environnementale 2020 des constructions neuves[15],[16].

Pour la période 1971-2000, la température annuelle moyenne est de9,8 °C, avec uneamplitude thermique annuelle de16,7 °C. Le cumul annuel moyen de précipitations est de 831 mm, avec12,5 jours de précipitations en janvier et0,9 jours en juillet[11]. Pour la période 1991-2020, la température moyenne annuelle observée sur lastation météorologique deMétéo-France la plus proche, sur la commune d'Ochey à11 km àvol d'oiseau[17], est de10,5 °C et le cumul annuel moyen de précipitations est de 810,4 mm[18],[19]. La température maximale relevée sur cette station est de39,6 °C, atteinte le ; la température minimale est de−19,1 °C, atteinte le[Note 2].

Urbanisme

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Typologie

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Au, Toul est catégorisée centre urbain intermédiaire, selon la nouvelle grille communale de densité à sept niveaux définie par l'Insee en 2022[I 1].Elle appartient à l'unité urbaine de Toul[Note 3], une agglomération intra-départementale regroupant quatre communes, dont elle estville-centre[Note 4],[I 2],[I 3]. Par ailleurs la commune fait partie de l'aire d'attraction de Nancy, dont elle est une commune de la couronne[Note 5],[I 3]. Cette aire, qui regroupe 353 communes, est catégorisée dans les aires de 200 000 à moins de 700 000 habitants[I 4],[I 5].

Occupation des sols

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Carte en couleurs présentant l'occupation des sols.
Carte des infrastructures et de l'occupation des sols de la commune en 2018 (CLC).

L'occupation des sols de la commune, telle qu'elle ressort de labase de donnéeseuropéenne d’occupationbiophysique des solsCorine Land Cover (CLC), est marquée par l'importance des territoires agricoles (51,9 % en 2018), une proportion sensiblement équivalente à celle de 1990 (51,6 %). La répartition détaillée en 2018 est la suivante :terres arables (26,2 %), forêts (17,5 %), zones urbanisées (16,5 %), zones agricoles hétérogènes (12,5 %), prairies (12,3 %), zones industrielles ou commerciales et réseaux de communication (9,8 %), eaux continentales[Note 6] (4,4 %), cultures permanentes (0,9 %)[20]. L'évolution de l’occupation des sols de la commune et de ses infrastructures peut être observée sur les différentes représentations cartographiques du territoire : lacarte de Cassini (XVIIIe siècle), lacarte d'état-major (1820-1866) et les cartes ou photos aériennes de l'IGN pour la période actuelle (1950 à aujourd'hui)[Carte 2].

Habitat et logement

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En 2020, le nombre total delogements dans la commune était de 8 087, alors qu'il était de 7 763 en 2015 et de 7 460 en 2010[I 6].

Parmi ces logements, 90,3 % étaient desrésidences principales, 1,3 % des résidences secondaires et 8,4 % des logements vacants. Ces logements étaient pour 39,4 % d'entre eux desmaisons individuelles et pour 59 % desappartements[I 7].

Le tableau ci-dessous présente la typologie des logements à Toul en 2020 en comparaison avec celle de Meurthe-et-Moselle et de la France entière. Une caractéristique marquante du parc de logements est ainsi une proportion derésidences secondaires et logements occasionnels (1,3 %) inférieure à celle du département (2,1 %) et à celle de la France entière (9,7 %). Concernant le statut d'occupation de ces logements, 41,5 % des habitants de la commune sont propriétaires de leur logement (41,1 % en 2015), contre 57,3 % pour la Meurthe-et-Moselle et 57,5 pour la France entière[I 8].

Le logement à Toul en 2020.
TypologieToul[I 6]Meurthe-et-Moselle[I 9]France entière[I 10]
Résidences principales (en %)90,388,682,1
Résidences secondaires et logements occasionnels (en %)1,32,19,7
Logements vacants (en %)8,49,38,2

Toponymie

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Anciennes mentions :Toullon (Ptolémée),Tullum Leucorum (César, de Bello gallico, lib. i),Tullum Leucorum etTullum (Itinéraire d'Antonin),Tullio (table théodosienne),Civitas Leucorum Tullo (Notitia provinciarum et civitatum Galliæ),Tullum oppidum (VIe siècle),Leucus etLeutia (Dictionnaire tironien),Tullo civita (tiers de sou),Leuchorum urbs (836),Leucorum oppidum (852),Leucorum civitas quæ nunc dicitur Tullensis (884),Tulla (IXe siècle),Leucha urbs (XIIe siècle),Tullium (1513)[21].

Le nom de Toul est interprété comme venant d'une racine prélatine signifiant « éminence, mont » : en l'occurrence, la butte dumont Saint-Michel[22].

Enallemand :Tull[23]. En lorrain romanToue.

Micro-toponymie

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Illustration : report cartographique de toponymes sur la commune de Toul (hors centre ancien).

Liste de micro-toponymes relevés sur la commune de Toul à partir des planscadastraux et plans[24] de fortifications (la carte).

Toponymes rencontrésAutres orthographesOrigines
Garence[25] (toponyme inusité)De l’ancien françaiswarance, dulatin médiévalwarentia « teinture écarlate » - culture attestée auXVIIIe siècle[26].« Il y a quelques cantons aux environs de Toul, où la Garance croît

naturellement ; on se propose de la faire cultiver, & l'on communiquera le succès de cet essai aux Auteurs du Journal d'Agriculture. »

Les Courbins (toponyme inusité - voir Brifou)CorbinsDu latin corvinus. Voir l’ancien françaiscorb et le suffixe-in. "Le Lieu des Corbeaux "
A Saint-JeanÀ proximité d'une chapelle dédiée à« SAINT—JEAN[27], masure isolée, territoire de Toul, servant de refuge aux vignerons. Près de là était une chapelle de St.—Jean-Baptiste, connue aussi sous le nom d'ermitage de Froide-Terre. »
Barville[28]Bar Villa, Barrovilla et Barri-villaAncienne villa Gallo romaine sur le montBar ?
Pré Saint-MansuyAnciennes dépendances de l'abbaye de Saint-Mansuy
Les RosesAnciennes parcelles de vignes (Cru des roses[29])
Les Chamonts[30] (inusité)Avec, pour varianteCaumont, du latin calvus (« chauve ») et mons (« mont, montagne ») - Lieu défriché, sans plantations
ChavigneuxChamps vigneux ? (plantés de vignes)
Les PlantièresComposé de plant et -ier. (Fém plur) plus courammentPlantiers (Vignes) dans d'autres régions que la Lorraine
La Hottée du Diable[30]Conte traditionnel - H. LEPAGE -Le Département de la Meurthe. Statistique historique et administrative, Volume 2 - 1845[31]
La fosse Jamblin[32] (inusité)D'unanthroponyme ?
À Piergault (rue Pierregaul)PiergauldD'unanthroponyme ?
À Macherin (inusité)D'unanthroponyme ?
Sur la Belle Croix[25] (toponyme inusité)D'un groupe de 3 croix[33] mentionné sur les cartes de Toul et environs (Gallica)- 1610
À VachevigneD'une parcelle cultivée en vignes et proche d'uneVacherie (ensemble de vaches pour une exploitation, étable à vaches)
Vers le pré-au-LaitD'une pâture consacrée aux vaches laitières ou à l’élevage des veaux sous la mère
Au Bordel[25] (toponyme disparu)Deborde (« planche, poutre ») avec le suffixe -el. : ancienne cabane
Au Chancheux[34] (toponyme disparu)De Chaucheur : Pressoir (Anclorrain) var. Chaucu[35] "Il est fait de bois de chêne, d'orme, de sorbier ou de cormier"
Derrière leClos Saint MansuyDe Clos,pièce de terre entourée de haies ou de murs et Ant StMANSUY :dépendances de l'Abbaye éponyme
Les CocluresDeconclos,s. m., enceinte., pâtures encloses ? (côclures parélision du "n")
Grande Corvée (ToponymeIGN -Dommartin-les-Toul)DeCorvée :temps de travail d'un champ gratuit
Corvée (inusité)DeCorvée :temps de travail d'un champ gratuit
Petite Corvée (inusité)DeCorvée :temps de travail d'un champ gratuit
Corvée l'Evêque (inusité)De Corvée :temps de travail d'un champ gratuit et collectif et fonction sacerdotale
Corvées de BrifouxBriffou,-faulxDeCorvée : temps de travail d'un champ gratuit et collectif et toponyme "Brifoux"
Corvées Damote[25] (toponyme inusité)-DamandeDeCorvée :temps de travail d'un champ gratuit et collectif et anthroponyme "Damote ou Damande"
A Franc Tul (Voir Pagney)Franc CulDe (re)culée[36]:extrémité d'une parcelle, d'un territoire communal et "franc"(soumis à certaines règles)
Cul du Frane (toponyme IGN subsistant)De (re)culée,extrémité d'une parcelle, d'un territoire communal et d'une variante régionale du mot "frêne"
BedeuilPar analogie de (be) deuille[32], fontaines éphémères en lorraine ?[37]
A l'EcolatrieDeécolâtrie (Charge, emploi d'écolâtre.) présence d'une école ou revenu des terres y consacré ?
Le Pont de Ferrage (Toponyme IGN)De ferrage : terrain planté en fourrages ?
Sur le Clos des GrèvesDeGrève étendue sableuse, graviers ou gravillons ?
Haie Vagny (toponyme inusité)Haye VanierDeHaye (anc fr.) pour haie et d'un anthroponyme "Vagny" (Plan de Toul 1846)
Crachottes (La,les)De l'anc fr."Crache"[38] + diminutif - otte : Petites étables ou écuries
A la Trouille (inusité)De l'ancien français troillier [2] « broyer, presser (les raisins) »,dérivé de truil outroil, « pressoir à raisins »
Devant BarineVineæ in monte Barricino (870) ; Mons Barisnum in comitatu Tullensi (942) ; Mons Barrisinum (960) ; Vineæ montis Barrismi (971) ; Mons Barrisnum (971) ; Mons Barinum (1359)De l'ancien nom des deux monts de TOUL "BAR" ou "MontBar"et dim. - ine pour le plus petit
Côte BarineVineæ in monte Barricino (870) ; Mons Barisnum in comitatu Tullensi (942) ; Mons Barrisinum (960) ; Vineæ montis Barrismi (971) ; Mons Barrisnum (971) ; Mons Barinum (1359)De l'ancien nom des deux monts de TOUL "BAR" ou "MontBar"et dim. - ine pour le plus petit
Au ButDe l’ancien français "but", variante de "bout". "Au bout du chemin" (chemin de Pont Bernon actuel)
Les loges Grurard[32] (toponyme inusité)Geurard ?De "Loge" : Petite cabane, cabanon, hutte.vieux francique *laubja (« abri de feuillage ») et un anthroponyme ?
Meix la sœur
  • Mé, Méy
  • Ma, Maï
  • Mwa
  • Mwè
DeMeix,maison avec jardin, verger, dépendances ; enclos et subdivision d'un finage et "La sœur"-(réf relig. ?)
La prairie de la PerellePérèle (Ravin de la)De perrel (du latinpetralis (« de pierre ») et/ou dérivé de perre avec le suffixe -el.)ruisseau de la Perelle ou Pérelle (Ruisseau de la Perelle (A5830360)
Les PlorencesPlorances, FloranceDe plorance,s. f., pleurs (anc fr.) : Les pleurs
les Rasselins[32] (toponyme inusité) - sentier des RasselinsDe Raselina(Tourbe en tchèque) ? : Lieux d'extraction d'argile ?
Les CronsartsGronsartDeSart,déverbal de sarter. (Défricher par le feu) et Cron ? ou Gron ("Cron" veut dire courba, tortueux.)?
A Tolcomte[34] (inusité)Taux le comteTout simplement, la cité de Toul s'écrivaitTol ouTols envieux français, donc terres appartenant aucomte de Toul.
Trait de la VilleDetrait (action de labourage avec des animaux) et Villa (Partie rurale de la demeure gallo-romaine) - finage d’une propriété
Au Bolaivau (Toponyme IGN)BolainvauxDe Val (Vau anc fr.) et d'un anthroponyme "Bolai"
A Lavaux (inusité)Devaux, pluriel de val. (vallée restreinte) : "Le val"
Les longevaux[39] (inusité)Devaux,pluriel de val. (vallée restreinte) : "Les longues vallées"
à Attonvaux[34]Devaux,pluriel de val. (vallée restreinte) et Atton : Anthroponyme ? -"le val d'Atton"
A Chassinvaux[34]Devaux,pluriel de val. (vallée restreinte) et Chassin : Anthroponyme ? -"le val de Chassin"
Au Panon (Voir Pagney)Der. de Pannerie (tuilerie) ?
Les Marions[30] (toponyme inusité)Diminutif de mare ?
PrébandesPrébendesDu latPraebenda : part de biens prélevée sur les revenus d'une église pour ses clercs, P ê le revenu de ce lieu-dit
Charognerie[25] (la) (inusité)Du latin populaire *caronia ; dérivé de caro, carnis (« chair »).Composé de charogne et du suffixe -erie. - ou "carnifex" le bourreau.
Sous le pré des FoiresDu lieu ou se tenaient les foires[40]aux bestiaux à Toul
Prévoté[41] (toponyme inusité)Du nom donné (prévôt) à divers officiers d'ordre civil, judiciaire ou religieux (Quartier Gama)
Prévôté[41](Petite)Du nom donné (prévôt) à divers officiers d'ordre civil, judiciaire ou religieux ((Quartier Gama))
A la Sansotte (toponyme disparu)Du nom d'un petit ruisseau ?
Terres le Loup (inusité)Du nom d'une source"Du Loup" donc le Ru s'écoule vers la Moselle
Fosse le Loup (inusité)Du nom d'une source"Du Loup" donc le Ru s'écoule vers la Moselle
La ViergeDu nom de la chapelle 'de la Vierge du refuge" voisine qui lui est dédiée (1630 - 1980 env)
A TaconnéTaconnet,TaconnayDu nom du ruisseau[42]
Saint Jacques[25] (rue idem)Du Saint éponyme
AbbayeSaint-MansuyEmprise bâti de l'abbaye de Saint-Mansuy
Fort Saint-MichelEmprise de l'ouvrage construit au19e siècle
Saint-Esprit[25] (inusité)En référence à latrilogie sacrée ?
Justice (La)En référence à un promontoire sur lequel était dressé un Gibet (figure sur d'anciennes cartes de Toul)
Saint-ÈvreEnsemble bâti de l'ancienne abbaye
La Vacherie[43] (toponyme inusité sauf "Pont de chemin de fer de la vacherie[44]")ensemble de vaches pour une exploitation, étable à vaches
Les Béguines (inusité)Féminin plur de béguin. (Religieuse qui est soumise aux règles monastiques sans avoir prononcé de vœux.) - terres pour leur entretien
Au pont des Gélines[32]Gélines ace de poules - plus généralement "la volaille" au Moyen Âge - Présence d'un élévage ?
Au chauffour (Voir pagney)Grandfour à cuire la chaux.
Les GrèvesCrèves ?De gravele, s.f., sable, gravier ? lieu sablonneux, graveleux, grève.
Les Fricadelles[32] (toponyme inusité)fricodellesSe rencontre aussi avec la graph. fricodelle. "Le meunier avait tué un cochon pour la cérémonie; on savoura le boudin finement parfumé de « sanriotte », la grillade et les « fricodelles » (ID., Terres lorr., 1907, p. 41)."
Les Féveresses (inusité)Fabaria, dérivé de faba, "fève" est attesté par Favières en meurthe et Moselle
Les Pramonts[30] (inusité.)Inc.
Les Rouges Bonnets[30] (inusité.)En référence au "sotré", lutin lorrain portant un bonnet rouge ?
A l’ÉpauleInc.
A CheloupInc.
A la Croix Jean-LeclercInc.
Les Anneresses[39]Inc.
Le Parterre[39]Inc.
Cretertois (inusité et disparu)Inc.
Pré de la Madeleine[39]Inc.
Pré SaintinInc.
Le Grand Paquis (toponyme IGN)Lieu où le gibier vient paître.Lespâquis humides.(Par extension) Toute sorte de pâturages.Terrain appartenant à la communauté, réservé au troupeau communautaire.
Au miroir (inusité)Inc.
la Hoitte Tache (inusité)Inc.
Île du Frane (Toponyme IGN voisin)Ile du Frêne
Barre Saint-NicolasInc.
La terre Saint-Léon (Inusité)La paroisse Saint-Léon du Toulois est l'une des cinq paroisses du secteur pastoral du Toulois
Les Poirières[32] (toponyme inusité)Latinpirus,poirier : clairière de poiriers
Chateau Cornu (Toponyme IGN)Le Cornu : le Diable ? en référence à la légende de Saint Michel ?
Haut de la PépinièreLieu d'exploitation horticole attesté sur les anciennes cartes de TOUL et environs[45]
PépinièreLieu d'exploitation horticole attesté sur les anciennes cartes de TOUL et environs
Cimetière Saint-GengoultLieu d'inhumation lié à l'abbaye du même nom, aujourd'hui chemin du MOULIN BAS
Aux Plantes airéesLieu ou les plantes sont aérées (anc fr. airées) ?
A Notre-Dame (inusité)Nom sous lequel les catholiques désignent la mère de Jésus-Christ. "Terres en lien avec un lieu de culte"
Grande côte sur la ChampagneDe l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste étendue de pays plat » (Militaire) Terrain où guerroyer, par opposition aux forts
Bas de la ChampagneDe l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste étendue de pays plat » (militaire) Terrain où guerroyer, par opposition aux forts
La ChampagneDe l'anc. fr. "champaigne",lat campania « vaste étendue de pays plat » (militaire) Terrain où guerroyer, par opposition aux forts
A Touche Bœuf[30] (inusité) Régina Village ?Fonds bœufsParcelle affectée au parcage des bovidés ?
Au ParadisPartie supérieure de la Côte Barine fort escarpée et inaccessible
Corbins sur Brifoux (toponyme inusité)Parties du lieu-dit Brifou, P ê de Bri (inc.) et Faulx, faho (Fagus lat: Hêtre) Hêtraies
Basses BrifouxParties basses du lieu-dit Brifou, P ê de Bri (inc.) et Faulx, faho (fagus lat : Hêtre) Hêtraies ?
Hautes BrifouxParties hautes du lieu-dit Brifou, P ê de Bri (inc.) et Faulx, faho (Fagus lat : Hêtre) Hêtraies ?
Plantes aux pourceaux[25] (inusité)Pâturage spécifique pour les porcins - planté de pourpiers (latPortulacaceae) donné aux porcs
Pré la Ville (inusité et disparu)Pâture proche des remparts ou propriété ou dont le revenu est affecté à la Ville (au sens de Cité ou de Villa)
Ravin de la PérélePérèle,cours d'eau affluent du Terrouinruisseau de la Perelle ou Pérelle (ruisseau de la Perelle (A5830360)
Les VachalonsVouachalonsPetits vallons allongés ou pâture de petites vaches ?
Plorances sur les vaconsPlorences, FlorenceDeplorance, s.f., pleurs ?
Entre bas barinePoint bas entre les deux reliefs de Toul, passage d'un ancien ruisseau se jetant dans l'Ingressin
Plantes aux Vaches[32] (inusité)Pré que l'on ne fauche pas, pré sec, sans humidité : on y envoie les vaches en toute saison.
A la feuille morte[30] (inusité)Présence de bois pourvus de feuilles caduques ?
À Manouin (Mahin)Prob. d'un anthroponyme : MAHIN, MOHAIN
Sur la tordue de MohinProb. d'un anthroponyme
Sur IngressinFluviolus Lingruscia, Flumen Angruxia, Engrusia, Engreshin,Proche du ruisseau l'Ingressin
DerrièreSaint-MansuyQuartier proche de l'abbaye Saint-Mansuy (derrière par rapport à la ville de Toul)
Du Bas et du Haut[30] (inusité)Référence à la position de la parcelle au bout du chemin dit "à mi-côte" (avenue C TISSERAND)
Sous la Loge des GardesRéférence à un corps de garde des "vignes" placé sur la route Paris - Metz
Moulin HautRéférence à un moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL (il n y a plus de voirie à ce nom)
Moulin basRéférence à un Moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL
Derrière le Moulin de HautRéférence à un moulin à eau figurant sur les anciennes cartes de TOUL (il n y a plus de voirie à ce nom)
Devant le Moulin SaintinCintinRéférence à un Moulin figurant sur les cartes de TOUL (Gallica) et d'un anthroponyme "Saintin"
Chemin des Chevaux (Voir Pagney)Référence à un passage privilégié des chevaux pour l'accès aux parcelles agricoles à exploiter
Derrière Saint-Urbain[46] (clos Saint-Urbain)Référence à une chapelle dédiée au patron des vignerons
ViergeotteRéférence à une croix ou un calvaire figurant sur les cartes anciennes
La Faiencerie[47]FayencerieRéférence à une fabrique duXVIIe siècle (faïencerie de Toul) au lieu-dit Belle-vue[47]
Derrière la Faïencerie[47]FayencerieRéférence à une fabrique duXVIIe siècle (faïencerie de Toul) au lieu-dit Belle-vue
Île des SablesRéférence à une grève sablonneuse en bord de Moselle
Fond du Bichet (toponyme disparu)Référence au "Bichet" : tout animal d'élevage en patois lorrain (ou unité de mesure locale)
Sur le Guet JacquesWaid, WeidRéférence au lieu ou se faisait la traversée de la Moselle par bac ougué (à pied sec) fig, sur les anciennes cartes – Waid ou Weid (influencegermanique)
Petite Butte sous la Vacherie (toponyme disparu)Relief proche d'uneVacherie : ensemble de vaches pour une exploitation, étable à vaches
Devant Saint-UrbainSaint Urbain patron des vignerons avait une chapelle dédiée sur la côte Barine[48]
A Cord[47]. (toponyme disparu)Sentier à Cord., du relief très pentu, sentier raide
Bas de l'IngressinFluviolus Lingruscia, (838) Flumen Angruxia, (982) Engrusia, (1168-1193) Engreshin, (1779)Sous le ruisseau Ingressin (Ingressin cours d'eau qui entrait dans la cité: du latin ingredior, -gressinus)
Prévôté (Au-dessous de la) (toponyme disparu)Terrains dont le revenu allait auprévôt de la cité de Toul ? (quartier Gama à Toul)
L'abbé deSaint-Èvre-EpvreTerresabbatiales de Saint-Èvre
Sur la MaisMeixUnmeix est aussi précisément une "habitation rurale avec dépendances et attenante à un jardin ou verger"
Hautes Vacons (toponyme disparu)VoisconsVacon est attesté sous la forme Vuacon en 1011. Il s'agirait du nom de personne germanique "Wacco" mais aussi WAccoN[49] : Lieu rempli de pierres ou de cailloux, terre inculte.
Les Vacons (toponyme disparu)VoisconsVacon est attesté sous la forme Vuacon en 1011. Il s'agirait du nom de personne germanique "Wacco" mais aussi WAccoN[49] : Lieu rempli de pierres ou de cailloux, terre inculte.
Sur le chemin du ChavauxChaveauProbablement dérivé deChavée[50]: DuWallon Chavèye, donc chavoye, cha+voye et non Val
Embannie[51] (Domaine de)Embanny, EmpannyEmbanie, s. f., ban pour la clôture des murailles ou des prés -réserve de terres sujettes à la vaine pâture, sur lesquelles on la défend pour un certain temps.Frédéric Godefroy,Lexique de l’ancien français(lire sur Wikisource), « de é à endover »
ValcourtVallis curia Walecort, (1350) Sancta-Maria

de Walco, (1486)

VALCOURT, hameau. et chapelle, cne de Bicqueley (?) ; vill. détruit; hôpital et léproserie (H LEPAGE[52])
Le Jard[25] (situation)JARD (LE), hameau. cne de Toul.(H LEPAGE[52])
Libdeau (situation)Liebidos, (982)

Domus templariorum de Lebedos, (1229) Templi de Leubedos, (1231)

Sainct-Jehan de Liebedo, (1269)

LIBDEAU, f. commune de Toul (maison de Templiers, puis commanderie à l'ordre de Malte). (H LEPAGE[52])
Les grands Moulins[25] (situation)Molendium (?)Moulins visibles sur les anciennes cartes (1723)
La grosse Borne (situation)Type de lieu-dit faisant en général référence à l'emplacement d'uneborne milliaire romaine sur une voie
Longeau (Ferme et ruisseau)Vineæ apud Longam aquam (1188) ; Longue Eau (1286)De "longue" et "eau" en référence auruisseau
Gare-le-Cou (relief) et ruisseauGare le colProb. de "garde" et "col" (au sens de dépression d'une vallée) cité par H LEPAGE sans autre précision
Saussottes[53](inusité sauf chemin rural dit des.)De l'ancien françaissaussaie (+ dim. -otte) petite plantation de saules (LatSalix)
Le tombel (toponyme disparu)Tombellum (1359)Probablement de "tombe, tombeau" car dans l'enceinte de l'abbaye de Saint-Evre

Histoire

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Fortifications de Toul par Vauban, lacathédrale et laMoselle.

Toul et les abords de laMoselle recèlent des sites d’habitats préhistoriques anciens.Tullum est une cité gauloise, capitale des Leuques, située sur la rive gauche de la Moselle à proximité d'une grande île. Ambitieuse, la ville gallo-romaine englobe dans sa première palissade onzehectares[54]. Si le remplissageintra muros a été réalisé dans les premières décennies de son existence, elle est une des plus grandes cités de laGaule romaine. Elle contrôle le transbordement de laMeuse à la Moselle, rivières navigables. Sa plaine est fertile. Malgré les éphémères reconquêtes de Julien, la cité doit être fortifiée parValentinien. Ses côtes calcaires au soleil se couvrent de vignes auIVe siècle.

Tullum Leucorum

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Les historiens ont expliqué sa fondation par l'obtention d'un droit de cité dupeuple gaulois desLeuques. Ceux-ci avaient pour voisins lesMédiomatriques, lesLingons et lesSéquanes. Ils ne sont cités qu’une seule fois dans laguerre des Gaules : avec les Séquanes et les Lingons, ils fournirent du blé àJules César lorsque l’armée romaine s’arrêta àVesontio (Besançon) pour se ravitailler avant d’affronter les Germains d’Arioviste (58 av. J.-C.). (César,De Bello Gallico, I, 40).

Bacchus trouvé à Toul.

Les archéologues pensent que leur dernière capitale était l'oppidum deBoviolles. Mais que sont devenus les Leuques plus d'un siècle et demi après la conquête romaine de César ? Après avoir contribué à fonderNasium, il est possible qu'ils aient contribué à l'édification de Toul administrée initialement par des Romains.

Apollogranum, création plus méridionale des légions romaines et de leurs troupes auxiliaires à la fin duIer siècle, apparaît mieux placée aux carrefours des voies de terre. À vocation militaire, elle devient une place commerciale et religieuse rivale. Mais elle décline pendant les terribles guerres duIVe siècle et auVe siècle.

Pendant ces temps troublés s'est installé le christianisme primitif. Tullum partage avec Grand auIVe siècle le siège d’un évêché itinérant.Saint Mansuy devient le premier évêque à demeure. À l’arrivée des premiersFrancs après 456, la cité, commandant à un vaste diocèse dans la province ecclésiastique de Trêves, est gouvernée par son évêque et une bande debarbari, c'est-à-dire une troupe de soldats. À la suite de labataille de Tolbiac, le roiClovis se serait arrêté à Toul et aurait appris les rudiments du christianisme auprès d'un prêtre, lefutur saint Waast. Plus sûrement, le roi mérovingien aurait entériné la création d'un vaste comté dans cette marche de l'est, appelée à se nommer royaume d'Austrasie auVIIe siècle. Toul est également la patrie d'adoption desaint Loup.

Une bataille décisive et fratricide entre les rejetons deChildéric II se livre aux abords de « Tullum » en 612. Les guerriers deThierry IIroi de Bourgondie, bénéficiant de la complicité deseudes austrasiens, écrasent les troupes fidèles de son frèreThibert,roi d'Austrasie après un combat terrible qui dura la plus grande partie du jour. Un atelier monétaire et la délégation de fonctions régaliennes caractérisent laTullo civitas mérovingienne puis carolingienne.

La cité médiévale deToul

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Malgré les aléas du pouvoir temporel épiscopal auVIIIe siècle et les ravages des Vikings fin 889 et des Hongrois en 917, la cité et une partie du diocèse sont ensuite gouvernées par les comtes et les évêques auIXe siècle, puis par les évêquesGauzelin etGérard auXe siècle. Gauzelin a obtenu en 928 d'Henri Ier l'Oiseleur des pouvoirs étendus sur le comté de Toul ; il contrôle la fonction comtale occupée par unvidame. Mais ce dernier s'émancipe, usurpe le pouvoir et devient comte. Intégré au royaume de Germanie sousOttonIer, le plus vaste diocèse deLotharingie supérieure subit l'influence champenoise, bourguignonne et germanique. L'évêque Gérard commence la construction de l'église cathédrale dédiée à saint Étienne en 965.

Le diocèse de Toul devient un foyer actif de laréforme bénédictine. Dans sasuburbium, respectivement en un faubourg au sud-ouest et un autre au nord-ouest, deux abbayes,Saint-Èvre la plus ancienne etSaint-Mansuy fondé en 965 sur la crypte du premier évêque, ont été installées.

Brunon de Dagsbourg-Egisheim s'illustre en évêque défenseur de sa cité de Toul et de l'Empire face aux prétentions champenoises. Ce cousin lorrain de l'empereur accède à la première fonction pontifical à Rome, sous le nom papal deLéon IX. Après sa mort, il est canonisé à Toul. Les Augustins fondent en son honneur à Toul une abbaye saint Léon IX vers 1091. L'abbaye bénédictine Saint-Gengoult est fondée en 1105, à partir d'une ancienne collégiale homonyme, par l'évêque Pibon.

Cathédrale Saint-Étienne de Toul, œuvre d'art gothique duXIIIe au XVe siècle.

Toul n'a connu qu'une croissance modeste pendant lesXIIe et XIIIe siècles, à peine un triplement de sa surface. Sa population urbaine est estimée à 7 000 habitants vers 1250.

Frédéric Ier Barberousse accorde (confirme) auxévêques de Toul le droit de frappe monétaire à leur effigie, à Toul et au château deLiverdun qu'ils possèdent. Les bourgeois de Toul entrent en révolte pour obtenir des droits, mais ils ne parviennent en 1192 qu'à provoquer l'intervention militaire, restauratrice de l'ordre ancien, de l'empereurHenriVI, protecteur des droits du chapitre cathédral.

La lignée des comtes de Toul, à laquelle se rattachent notamment Mathieu de Lorraine (mort en 1199) et, tardivement, Jean de Lorraine, fils du ducFerryIII, s'est émancipée du pouvoir épiscopal. Elle perd en 1261 sa fonction régalienne supprimée par l'évêque de Toul. L'évêque orchestre le jeu politique et accorde une commune en 1271. Les bourgeois obtiennent de larges privilèges en 1304 et 1331. Néanmoins le pouvoir des élites économiques est miné auXIVe siècle par la crise économique, causée par la mévente du vin de la région concurrencé par les vins de Bourgogne.

Les trente années d'épidémies pesteuses qui suivent 1349 entérinent une chute drastique et générale de population, de l'ordre du tiers à long terme. Elle n'est comblée qu'à l'époque de la Renaissance, vers 1520.

Ville libre duSaint-Empire romain germanique après la bulle impériale de 1367 par le souverainCharles IV, laTull germanique n'en finit pas de vider ses querelles intestines entre pouvoirs rivaux depuis 1287, faute de pouvoir souverain efficace. L'évêque, le représentant impérial, les chanoines, les abbés et chapitres des monastères saint Mansuy et saint Epvre sous contrôle respectif de la maison de Bar et de Lorraine, la commune bourgeoise, les regroupements bourgeois, les corporations, la population laborieuse parfois en colère s'opposent ensemble et à tour de rôle. Ces sourdes rivalités ne cessent qu'auXVIe siècle.

Un exemple de ces démêlés politiques apparaît auXIIIe siècle sous l'épiscopat deGilles de Sorcy. Une lutte de l'évêque autoritaire contre la bourgeoisie s'emballe à propos des impôts du mois des versaines (avril). Une révolte populaire imprévue éclate, chassant l'évêque et sa suite, comme les meneurs bourgeois effrayés. Piteusement réfugié à Nancy, le pontife Gilles de Sorcy est obligé de reprendre son comté de Toul, les armes à la main avec le duc de Bar et le duc de Lorraine,FerryIII. Un accord est conclu au terme de sa reprise en main : les bourgeois doivent s'acquitter de16 livres monnaie de Toul par tête. Mais l'évêque s'engage à payer son avènement à la milice et aux pauvres, soit quatre mesures de vin,800 livres de pain, un bœuf entier bouilli avec panais. La succession épiscopale de Gilles de Sorcy est néanmoins troublée. Le pape consulté prend l'initiative de nommer un moine franciscain, Conrad Probut.

En 1300, les bourgeois toulois, soucieux d'indépendance, concluent un accord avecPhilippe le Bel, suzerain deChampagne. Ce roi de France donne sa protection contre un service militaire de deux jours par an et des redevances annuelles. Fiers de leur appartenance à une ville d'Empire en 1367, les bourgeois toulois laissent tomber en quenouille ce pacte royal. En 1445, l'influence française revient inopinément.Charles VII réclame pour son trésor les arriérés de l'accord de protection, soit2 000 livres de rente annuelle. Les bourgeois piqués dans leur honneur refusent. Le protecteur se mue en agresseur, les troupes royales brûlent les faubourgs de Toul. La diplomatie reprend ses droits, et, après une tergiversation de deux années, une compensation accorde les partis : Toul et ses élites acceptent à nouveau l'influence française.

La ville dont les chantiers de la cathédrale Saint-Étienne s'achèvent en 1496 sous la direction de Jacquemont (ou Jacquemin) de Commercy, architecte et auteur du magnifique portail gothique de l'église réalisé de 1447 à 1496, reste néanmoins une place marchande et religieuse incontournable de la Lorraine méridionale. Lorsqu'un duc de Lorraine ou son épouse veulent acquérir bijoux, pièces d’orfèvrerie, meubles luxueux ou autres vêtements de prestige, ils doivent quitter leur modeste résidence de Nancy pour gagner la cité proche de Toul, à défaut d'une Metz déjà lointaine.

Le 18 novembre 1461, en rendant hommage àDagobert ainsi qu'àCharlemagne,Louis XI confirma sa protection royale pour l'église de Toul par ses lettres patentes[55].

Les temps modernes

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Les anciennes provinces de France à la fin de l'Ancien Régime.

En 1551, les princes protestants allemands, en lutte contreCharles Quint, recherchent le soutien du roi de France. À Lochau, près deTorgau, est signé un accord qui prévoit la participation financière et militaire de la France à leur action. ÀChambord le, est signé untraité qui prévoit que le roi Henri II occupera, pour des raisons stratégiques, en qualité de vicaire duSaint-Empire romain germanique, les villes deMetz, Toul etVerdun, « et autres villes de l’Empire ne parlant pas allemand ». Le « Voyage d’Allemagne » est conduit par le roi Henri II, « défenseur des libertés germaniques », soutenu parFrançois de Guise et le cardinalCharles de Lorraine.

Toul est occupée par l'armée française le 13 avril 1552. La ville, dont les édiles étaient rassurés par la branche cadette de Lorraine, lesprinces de Guise, au service du roi de France, n'offre qu'une résistance symbolique. Devant le fait accompli, elle remet ses clefs auconnétable de Montmorency. Selon l'historiographie française, l'entrée solennelle du roi Henri II avait été « festive ». En fait, le roi de France s'était rendu en armes dans la cité touloise, où il avait été reçu seulement par l'évêqueToussaint de Hocédy. Le maître échevin avait en effet déjà quitté sa cité, en signe de protestation, pourPont-Saint-Vincent, non loin de lacité ducale[56].

Pour laver cet affront, Henri II passe alors àNancy, où il destitue la duchesse-régente et emmène en otage le petit ducCharles III, âgé de 9 ans, à la cour de France. Le roi de France soumet ensuite Metz, le 18 avril 1552, et enfinVerdun en juin 1552, dans des conditions similaires. L’occupation française commence de facto à Toul et dans lesTrois-Évêchés[56].Charles Quint s’efforce de reprendre les Trois-Évêchés. Mais lesiège de Metz, catastrophique pour les armées impériales, sonne le glas des espoirs impériaux. C’est le début d’un lent processus, qui conduira au rattachement juridique de Toul à la France en 1648, entériné par letraité de Westphalie.

Le grand perdant de lachevauchée d'Austrasie est leduché de Lorraine, dont l'État bien formé se trouve privé d'une possibilité d'expansion naturelle. Les ducs de Lorraine s'efforcent alors de tenir en sous-main les politiques temporelles épiscopales. Ils placent leurs hommes aux postes clefs ; leurs parents ou des amis complaisants accèdent à l'épiscopat ou aux abbatiats déterminants. Fort d'arrangements politiques très favorables dus à la faiblesse royale en cette fin deXVIe siècle, les ducs de Lorraine parviennent à tenir les évêchés. Ils accaparent ou abusent des principautés épiscopales deMetz, deToul, deVerdun respectivement jusqu'en 1607, 1637 et 1661.

Pendant lesguerres de Religion,Henri de Guise fait occuper Toul par laLigue.Charles III capture les villes de Toul et Verdun, mais il doit les rendre en 1594. La cité ne redevient royale qu'après l'abjuration du roi navarrais,Henri IV. À la paix de Folembray en 1595, Henri IV, conciliant, nommeFrançois de Vaudémont le troisième fils de Charles III, gouverneur de Toul et de Verdun.

En 1602, Henri IV affermit sa ligne politique. Il transforme les villes protégées et contrôle avec attention les évêchés. Les évêques sont soumis au serment de fidélité, ils ne peuvent plus solliciter l'investiture impériale pour entrer en possession de leur temporel. Ils ne peuvent laisser leurs sujets porter leurs appels au tribunal impérial deSpire. L'obligation s'applique bientôt aux bourgeois des villes. L'idée d'un parlement à Metz germe en 1609, mais la régence deMarie de Médicis instaure une pause, voire un retrait de 1610 à 1624, dans les mutations juridiques et administratives royales.

À cette époque, les évêques de Toul, malgré la perte de leurs pouvoirs temporels, portent encore l'épée et la crosse : ils demeurent en titre et en fonction desprinces du Saint-Empire. LeSaint-Empire envoie ses convocations et ses mandats auxdiètes jusqu'en 1612.

Louis XIII et son ministreRichelieu reprennent avec vigueur leur contrôle régalien. De 1631 à 1632, les temporels épiscopaux sont occupés. Leparlement de Metz, créé en 1633, traite désormais les appels de la justice des évêques, mais aussi des tribunaux citains ou bourgeois. Le sceau de la ville de Toul, symbole d'autonomie, est supprimé en 1633.

L'administration française s'installe dans la foulée. Le 16 août 1634,Louis XIII crée par ordonnance le bailliage de Toul. Lagabelle est instaurée pour payer les gages des magistrats.

Parlettres patentes du 10 mai 1636, leparlement français de Lorraine, qui avait pour siège Metz, est transféré à Toul pour cause de mésentente avec le gouverneur de la place. L'entrée solennelle à Toul se fait le 16 avril 1637 ; le parlement exilé y séjourne 22 années au terme desquelles l'interminable querelle avec le gouverneur, qui a ordonné son exil, s'éteint. Ensuite à l'instar de l'intendance de Lorraine, le parlement réside à Metz. Toul conserve sonprésidial.

Depuis 1633, laguerre de Trente Ans dévaste les terroirs lorrains. Pillages réguliers de la soldatesque de passage en campagne, misères et calamités paysannes affaiblissent indirectement l'économie touloise, car la ville est mieux protégée. Mais la dépopulation, conséquence d'épidémies ravageuses, et le cortège de la pauvreté et de la misère sévissent partout.

Cette portion de territoire lorrain, appelée désormais lesTrois-Évêchés, est annexée officiellement à laFrance, en vertu des articles 72 et 73 dutraité de Munster rédigé en octobre1648. Il comprend en particulier la ville de Toul. C'est, dans les faits, la fin des principautés d'Empire et du statut médiéval de ville d'Empire.

Louis XIV préserve toutefois les antiques franchises de la ville. Mais par lesindults de1664 et1668, le roi nomme et institue officiellement les évêques lorrains. Les vexations religieuses envers les populations de confession réformée touchent faiblement Toul au contraire des marges méridionales et orientales de son diocèse, et surtout de Metz. Dès1670, Toul et l'ensemble des Trois-Évêchés bénéficient des avantages fiscaux pour relancer l'économie. L'essor rapide de ce territoire français contraste avec la stagnation du duché de Lorraine et des terres d'Empire.

Plan de la ville en 1700.

En 1679, une gestion cartésienne du territoire français oblige à un rassemblement des vassaux, cités à comparaître, à faire hommage à la couronne et à rentrer dans le giron de l'état. La chambre de réunion au parlement accomplit en quelques années un accroissement démesuré du territoire des Trois-Évêchés. Les possessions du duché de Lorraine et les terres d'Empire sont réduites à leurs plus simples expressions. La fiscalité française caractérisée par lavénalité des offices est introduite.

Les anciennes défenses vétustes de Toul ont été détruites. Lors de cet arasement, médailles et monnaies romaines sont mises au jour à profusion.Dom Calmet alors témoin rapporte que celles de peu de valeur en bronze servaient aux jeux d'enfants. Les autres pièces de valeur faisaient l'objet de trafic incessant, il était facile d'en trouver en vente dans les étalages populaires de souvenirs.

À Toul et en Lorraine française, de nouvelles forteresses sont construites. Mais lapaix de Ryswick discutée entre 1697 et 1698 arrête les réunions territoriales. La chambre de réunion du parlement doit céder et même revenir à unstatu quo ante. Autour de 1700, les états deLéopold, duc de Lorraine revenu, réussissent une reconstruction économique fulgurante, par une politique d'incitation fiscale et d'immigration audacieuse. Plus que jamais, les Trois-Évêchés gardent les frontières de l'est de la France.Toul est à nouveau fortifiée parVauban en 1700. Seule la porte de Metz est conservée dans son état d'origine.

Leduché de Lorraine, devient français selon les clausestraité de Vienne (1738). Il est intégré à la France à la mort du roiStanislas en1766. Une réorganisation du vaste diocèse de Toul s'ensuit : l’évêché de Toul est transféré àNancy en1777 afin de créer l’évêché de Nancy-Toul, en l'amputant dudiocèse de Saint-Dié nouvellement formé.

En 1790, Toul devient chef-lieu de district dans le département de laMeurthe.

Toul chef-lieu de cantons et d'arrondissement

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Toul, qui s'enorgueillit d'un beau pont de pierre, est en1800 une sous-préfecture du département de la Meurthe à 24 kilomètres de la préfectureNancy. L'ancien palais épiscopal devient hôtel de ville. La cité est assiégée par les Prussiens en1815.

Lagare de Toul vers 1911.

Toul prend un premier essor avec l'arrivée du chemin de fer en 1852, sur laligne de l'Est deParis àStrasbourg.

Plan de Toul en 1876.

Assiégée, elle doit capituler au bout d’un mois devant les troupes prussiennes lors de l’invasion de 1870. Les anciennes fortifications sont intégrées après laguerre franco-prussienne de1870-1871 dans le système de défense de la France face à l’Est, aussi connu sous le nom desystème Séré de Rivières, depuis le milieu duXIXe siècle. Elle est ainsi fortifiée en1874 par une ceinture deplaces fortes. Ainsi douze ouvrages apparaissent sur les hauteurs de Saint-Michel,Bruley,Lucey (Bois-Quart),Domgermain, Tillet,Villey-le-Sec.Frouard en aval reçoit même des fortifications spécifiques afin de couper l'accès à lavallée de la Moselle et contrôler au plus près le réseau ferroviaire principal par des dispositifs d'arrêt.

Après le siège, Toul ne compte en1872 que 6 930 habitants. Le retour des prisonniers et des réfugiés repeuple la vieille cité qui n'est spécialisée que dans le commerce de vins et d'eaux-de-vie, la faïence et la broderie. Elle possède de beaux édifices et un quartier de cavalerie. Place de guerre de troisième classe, elle possède un tribunal de première instance, un collège communal, une belle bibliothèque, une société d'agriculture.

Pendant la Première Guerre mondiale, la ville prend une importance stratégique, nœud ferroviaire etbase aérienne[57]. La population compte à peine 12 000 habitants à la fin du premier conflit mondial en1919. Les activités de broderie, chapellerie, de faïences et de culture du houblon sont les plus citées. Les cantonsnord etsud de Toul comptent avec leurs19 communes, respectivement 18 300 et 14 300 habitants.

Le mercredi, les Allemands sont proches de la ville sur laquelle leur artillerie envoie se premiers obus. Le 20, la bataille s'engage et l'infanterie française oppose une vive résistance à la progression de l'ennemi. Les canons allemands ont pris pour cible lacathédrale dont la toiture, touchée par unobus de 210, prend feu. L'incendie embrase rapidement le reste de l'édifice. Des blocs de pierre tombent sur le parvis, des flammes immenses jaillissent de la grande rosace et des tours, le grand orgue, qui date duXVIIIe siècle, est complètement consumé. Le 21, les troupes françaises se retirent. Pendant 3 jours le feu ravage le quartier Sud de la ville et ses monuments subissent des dégâts très importants (40 % de la ville est détruite pendant la Seconde Guerre mondiale). La restauration de ses monuments est lente en raison de coûts trop élevés pour être supportés par la seule ville elle-même. Cependant, depuis1999, des efforts significatifs ont été entrepris avec l’aide de l’État et des collectivités régionales et départementales pour accélérer ce programme de restauration.

Le, les soldats de la3e armée américaine dugénéral Patton, venant deVaucouleurs, entrent dans Toul que les Allemands ont abandonné dans la nuit, après avoir mis le feu auxcasernes et à l'arsenal.

Le commence à laprison centrale Ney la première d'une série de mutineries qui secouent le système carcéral français[58].

Le, la ville est endeuillée par la chute d'unegrue sur lelycée Jean-Baptiste Vatelot[59],[60]. La grue a basculé alors qu'elle était en action et offrait la plus grande résistance au vent. Les grues de tous les autres chantiers avoisinants avaient été mises en girouette. Les responsables du chantier n'avaient pas écouté les bulletins météorologiques et la grue était dépourvue d'anémomètre[61]. Des rafales de vent de près de108 km/h ont été enregistrées parMétéo-France quelques minutes après l'accident[61]. LeDrame de la grue de Toul cause la mort de six élèves de terminale, âgés de dix-neuf à vingt ans[62]. Le bilan définitif fait également état de deux blessés graves et de deux blessés légers[63]. Le grutier serait descendu plusieurs fois de son engin pour signaler à son chef de chantier les risques de chute dus aux rafales de vent. Mais ce dernier l'aurait contraint à remonter dans sa cabine sous la menace d'un licenciement. Cette version a été contestée par le chef de chantier, qui a affirmé que le grutier avait décidé de lui-même la poursuite des opérations de grutage[61]. Le directeur des travaux et le grutier ont été condamnés à deux ans de prison dont quinze mois avec sursis par laCour d'appel de Nancy[60],[64]. L'ampleur du drame, ainsi que la répercussion du procès, sont largement utilisés comme références en matière de prévention et de sécurité au travail[65],[66].

Politique et administration

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Rattachements administratifs et électoraux

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Rattachements administratifs

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La commune est depuis 1943 lechef-lieu de l'arrondissement de Toul du département deMeurthe-et-Moselle.

Depuis 1801, elle était le chef-lieu de deux cantons[67] :

Dans le cadre duredécoupage cantonal de 2014 en France, le canton, en tant que circonscription administrative territoriale a disparu, et n'est plus qu'une circonscription électorale.

Rattachements électoraux

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Pour lesélections départementales, la commune est partiedepuis 2014 lebureau centralisateur ducanton de Toul.

Articles détaillés :Liste des cantons de Meurthe-et-Moselle,Conseil départemental de Meurthe-et-Moselle etListe des conseillers départementaux de Meurthe-et-Moselle.

Pour l'élection des députés, elle fait partie de lacinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle.

Articles détaillés :Liste des circonscriptions législatives de Meurthe-et-Moselle etListe des députés de Meurthe-et-Moselle.

Intercommunalité

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Penvénan était la ville la plus importante de lacommunauté de communes du Toulois, unétablissement public de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre créé fin 1999 et auquel la commune avait transféré un certain nombre de ses compétences, dans les conditions déterminées par lecode général des collectivités territoriales.

Dans le cadre des dispositions de laloi portant nouvelle organisation territoriale de la République du 7 août 2015, qui prévoit que les établissements publics de coopération intercommunale (EPCI) à fiscalité propre doivent avoir un minimum de 15 000 habitants, cette intercommunalité a fusionné avec sa voisine pour former, le, lacommunauté de communes Terres Touloises dont est désormais membre la ville.

Tendances politiques et résultats

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Scrutins municipaux

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Lors du second tour desélections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle, la liste PS-PCF-EELV menée par le maire sortant Alde Harmand — qui avait succédé en 2013 àNicole Feidt après sa démission — obtient lamajorité absolue des suffrages exprimés, avec2 782 voix (51,10 %, 25 conseillers municipaux élus dont 20 métropolitains), devançant largement celles menées respectivement par[68] :

  • Pascal Matteudi (UMP-UDI,2 303 voix, 42,30 %, 7 conseillers municipaux élus dont 5 communautaires) ;
  • Alain Vigneron (DVD,359 voix, 6,59 %, 1 conseiller municipal élu).

Lors de ce scrutin, 44,66 % des électeurs se sont abstenus.

Article connexe :Élections municipales de 2014 en Meurthe-et-Moselle.

Lors du premier tour desélections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle[69],[70], la liste DVG menée par le maire sortant Alde Harmand obtient la majorité absolue des suffrages exprimés, avec2 857 voix (68,36 %, 28 conseillers municipaux élus dont 20 communautaires), devançant très largement celle DVC menée par Étienne Mangeot, qui a recueilli1 322 voix (31,63 %, 5 conseillers municipaux dont 3 communautaires.
Lors de ce scrutin marqué par lapandémie de Covid-19 en France, 56,17 % des électeurs se sont abstenus[71].

Article connexe :Élections municipales de 2020 en Meurthe-et-Moselle.

Autres scrutins

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Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2017, les quatre premiers candidats sont respectivementMarine Le Pen (30,51 % des suffrages exprimés),Emmanuel Macron (19,51 %),François Fillon (17,34 %) etJean-Luc Mélenchon (17,23 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient3 453 voix (54,59 %) et Marine Le Pen2 878 voix (27,54 %), durant un scrutin où 32,15 % des électeurs se sont abstenus[72].

Lors du premier tour de l'élection présidentielle de 2022, les quatre premiers candidats sont respectivementMarine Le Pen (29,76 % des suffrages exprimés),Emmanuel Macron (25,10 %),Jean-Luc Mélenchon (20,03 %) etÉric Zemmour (8,19 %).
Au second tour, le candidat élu Emmanuel Macron obtient3 235 voix (50,63 %), devançant de81 voix Marine Le Pen qui a recueilli3 154 voix (49,37 %) durant un scrutin où 30,41 % des électeurs se sont abstenus[73].

Administration municipale

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Le maire de Toul depuis mai 2013 est Alde Harmand, réélu en 2020 pour un mandat de 6 ans.

Compte tenu de la population de la ville, sonconseil municipal est constitué de 33 membres, y compris le maire et ses adjoints[74].

Liste des maires

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Article détaillé :Liste des maires de Toul.
Liste des maires successifs depuis laLibération de la France[75],[76],[77]
PériodeIdentitéÉtiquetteQualité
mai 1945mai 1949Pierre Schmidt[Note 7]SFIOMédecin
Nommé président de ladélégation spéciale en septembre 1944 puis élu maire en mai 1945
15/5/194926/4/1953Henri Miller[Note 8]RPFAvocat
Conseiller général de Toul-Nord(1951 → 1964)
mai 1953janvier 1955Clément Baue Notaire
janvier 19551971Pierre Schmidt[Note 7]SFIOMédecin
19712001Jacques Gossot[79]RPRDirecteur départemental adjoint aux PTT
Conseiller général de Toul-Nord(1973 → 1994)
Vice-président duConseil général de Meurthe-et-Moselle[Quand ?]
2001mai 2013[80]Nicole Feidt[81]PSDéputée de Meurthe-et-Moselle (5e circ.)(1997 → 2002)
Présidente du Syndicat des Transports de l’Agglomération touloise
Vice-présidente de l’association des maires de France
Chevalière de la Légion d'honneur[82]
Démissionnaire
mai 2013[83],[70]en cours
(au 27 novembre 2023)
M. Alde HarmandPSConseiller général de Toul-Sud(2004 → 2015)
Vice-président duconseil général de Meurthe-et-Moselle[Quand ?]
Conseiller départemental de Toul(2015 → )
Réélu pour le mandat 2020-2026[84]

Jumelages

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Équipements et services publics

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Enseignement

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La ville de Toul compte quatre collèges, dont trois publics et un privé : Amiral-de-Rigny, Valcourt, Croix-de-Metz et Jean-Baptiste-Vatelot[85].

Par ailleurs, elle compte trois lycées, deux publics, dont un général et un professionnel, et un privé, à la fois général et professionnel : Louis-Majorelle, Nicolas-Joseph-Cugnot et Jean-Baptiste-Vatelot[86].

Population et société

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Démographie

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Articles connexes :Histoire du recensement de la population en France etDémographie de la France.

L'évolution du nombre d'habitants est connue à travers lesrecensements de la population effectués dans la commune depuis 1793. Pour les communes de plus de 10 000 habitants les recensements ont lieu chaque année à la suite d'une enquête par sondage auprès d'un échantillon d'adresses représentant 8 % de leurs logements, contrairement aux autres communes qui ont un recensement réel tous les cinq ans[87],[Note 9].

En 2022, la commune comptait 15 570 habitants[Note 10], en évolution de −0,87 % par rapport à 2016 (Meurthe-et-Moselle : −0,13 %,France horsMayotte : +2,11 %).

Évolution de la population  [ modifier ]
179318001806182118311836184118461851
8 0156 9406 9737 5357 5077 3337 0377 1587 271
Évolution de la population  [ modifier ], suite (1)
185618611872187618811886189118961901
8 1917 6876 93010 08510 01210 45912 13812 20112 287
Évolution de la population  [ modifier ], suite (2)
190619111921192619311936194619541962
13 66315 88412 36311 95112 65613 2679 38912 13414 155
Évolution de la population  [ modifier ], suite (3)
196819751982199019992006201120162021
14 78016 45417 40617 28116 94516 61716 00215 70715 849
Évolution de la population  [ modifier ], suite (4)
2022--------
15 570--------
De 1962 à 1999 :population sans doubles comptes ; pour les dates suivantes :population municipale.
(Sources : Ldh/EHESS/Cassini jusqu'en 1999[67] puisInsee à partir de 2006[88].)
Histogramme de l'évolution démographique

Vers 1496, la population de Toul compte environ 6 000 habitants[89].

Économie

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Longtemps marquée par la présence de l’armée, la ville a été touchée au début des années 1990 par plusieurs restructurations militaires, qui ont provoqué la perte de plusieurs milliers d’emplois. Son tissu industriel, assez dense (ZI de la Croix-de-Metz), est aujourd'hui durement menacé (fermeture de l’usine Kléber - groupeMichelin en 2009, premier employeur du Toulois). L’activité tertiaire y reste sous-représentée, et aucune formation supérieure n’y est dispensée (à l’exception d’un BTS transport).

Les environs de Toul constituent un terroir viticole ancien, lesCôtes-de-toul,AOC depuis 1998, où l’on produit notamment leGris de Toul.

Lacentrale photovoltaïque de Toul-Rosières, mise en service en novembre 2012, est la plus importante de France.

L'abbé VAULTRIN, chanoine de lacollégiale de Toul, brosse un portrait de l'économie agricole de l'ancien régime pour la région duToulois, dans deux articles parus dans leJournal de l'agriculture, du commerce et des finances en 1768[90].

Secteur primaire ouAgriculture

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Le secteur primaire comprend, outre les exploitations agricoles et les élevages, les établissements liés à l’exploitation de la forêt et les pêcheurs.D'après le recensement agricole 2010 du Ministère de l'agriculture (Agreste[91]), la commune de Toul était majoritairement orientée[Note 11] sur lapolyculture et le poly-élevage (auparavant même production) sur une surface agricole utilisée[Note 12] d'environ 992 hectares (surface cultivable communale) stable depuis 1988 - Le cheptel en unité de gros bétail s'est nettement réduit de 679 à 496 entre 1988 et 2010. Il y avait encore 16 (36 en 1988) exploitations agricoles ayant leur siège dans la commune employant 37 unités de travail[Note 13], (jusqu'à 39 auparavant) ce qui plaçait la commune parmi les rares dont l'activité agricole s'était maintenue.

Secteur secondaire ouIndustrie

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Culture locale et patrimoine

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Lieux et monuments

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Article détaillé :Liste des monuments historiques de Toul.

Édifices civils

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  • Ancien palais épiscopal actuellement hôtel de ville.
    Ancien palais épiscopal actuellement hôtel de ville.
  • Maison de l’Apothicaire.
    Maison de l’Apothicaire.
  • Monument aux morts, Porte de France.
    Monument aux morts, Porte de France.
  • Enceinte
    Enceinte
  • Enceinte de Toul, porte Moselle.
    Enceinte de Toul, porte Moselle.
  • Fontaine Louis-Curel.
    Fontaine Louis-Curel.
  • Le musée d’Art et d’Histoire, rue Gouvion-Saint-Cyr.
    Lemusée d’Art et d’Histoire, rue Gouvion-Saint-Cyr.
  • Plaque sur le monument érigé en mémoire d'un accident d'avion.
    Plaque sur le monument érigé en mémoire d'un accident d'avion.

Édifices religieux

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  • Lacathédrale Saint-Étienne de stylegothique flamboyant (façade) et rayonnant, construite duXIIIe auXVe siècle, jouxtée par le deuxième plus grandcloître gothique de France et deux chapelles Renaissance.
  • Lacollégiale Saint-Gengoult de style gothique avec un cloître de transition gothique flamboyant-Renaissance.
  • L'église Saint-Évre.
  • L'église Saint-Paul à Croix de Metz.
  • L'ancienne église Saint-Mansuy.
  • L'anciencouvent Saint-Léon construit auXVIIIe siècle : bâtiment conventuel ; réfectoire ; cuisine. Il s'agit à présent du collège Rigny.
  • L'ancien couvent des Cordeliers construit auXVe siècle -XVIIe siècle situé rue du Ménin ; rue du Pont-des-Cordeliers : chapelle ; portail ; élévation ; toiture (ruines).
  • L'ancienne abbayeSaint-Èvre.
  • L'ancienne abbayeSaint-Mansuy.
  • Lachapelle templière de Libdeau, construite dans le deuxième tiers duXIIe siècle et située à la sortie de Toul, au bord de la route départementale 611 en direction de Dieulouard.
  • La chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-ColXVe siècle : statuesXIVe et XVIe siècles provenant des portails de la cathédrale, sur le ban de la commune deBicqueley.
  • La chapelle Notre-Dame de Recluse sur le Mont Saint-Michel.
  • La chapelle Saint-Charles à l'hôpital.
  • L'ancienne chapelle dumusée d’Art et d’Histoire.
  • L'ancienne chapelle de labase aérienne à Croix de Metz.
  • L'ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
  • Le temple protestant et Église évangélique Mennonite même bâtiment.
  • Lasynagogue située au 15 rue de la Halle construite en 1812, réaménagée sous le Second Empire, dans le style mauresque (inaugurée en 1862). Ancienne école hébraïque édifiée en 1869, classée auxMonuments historiques. Le cimetière israélite actuel est situé rue de Briffoux, le long de la voie ferrée, en face du cimetière chrétien situé de l’autre côté.
  • Salle du Royaume, rue Louis-Majorelle.
  • L'Église chrétienne du centre (ECC) (association évangélique).
  • Collégiale Saint-Gengoult.
    Collégiale Saint-Gengoult.
  • Église Saint-Évre à Saint-Évre.
    Église Saint-Évre à Saint-Évre.
  • Église Saint-Paul à croix de Metz.
    Église Saint-Paul à croix de Metz.
  • Chapelle Notre-Dame.
    Chapelle Notre-Dame.
  • Chapelle templière de Libdeau.
    Chapelle templière de Libdeau.
  • Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col de Bicqueley.
    Chapelle Notre-Dame-de-Gare-le-Col deBicqueley.
  • Chapelle Saint-Charles de l'hôpital.
    Chapelle Saint-Charles de l'hôpital.
  • Ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
    Ancienne chapelle de l'abbaye Saint-Mansuy.
  • Ancienne abbaye Saint-Mansuy.
    Ancienne abbaye Saint-Mansuy.
  • Ancienne église Saint-Mansuy.
    Ancienne église Saint-Mansuy.
  • Temple.
    Temple.
  • Synagogue.
    Synagogue.

Légende de la côte Barine

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Jadis, le mont Saint-Michel s'appelait le mont Bar ; il était le repaire du diable, qui y présidait des sabbats. Le saint évêqueGérard décida d'exorciser le mont en le dédiant à l'archange saint Michel, d'où son nom actuel. Dans la nuit précédant la cérémonie, le diable vint avec une gigantesque hotte fabriquée par ses démons pour transporter le mont ailleurs. Mais le lever du jour le surprit alors qu'il n'avait pas terminé sa tâche : il se précipita alors vers l'ouest avec sa hotte, mais il trébucha et le contenu de la hotte se déversa, formant ainsi une nouvelle colline, appelée côte Barine.

La légende explique à la fois le nom du mont Saint-Michel et celui de la côte Barine (diminutif de Bar) et le fait que celle-ci est plus petite que son voisin ainsi que sa situation à l'ouest de ce dernier.

Personnalités liées à la commune

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Il existe deux catégories relatives à ce sujet, voirNaissance à Toul etDécès à Toul.

Familles

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Héraldique

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Drapeau de Toul, toujours utilisé. Flotte au-dessus de l'église Saint-Gengoult[97].

La ville portede gueules au tau d’or.

Les anciennes armes selon l'armorialD'Hozier :De gueules à la lettre T d'argent (alias d'or) le bas terminé en fleuron.

Sa devise historique : ville « pieuse, antique, fidèle » (pia prisca fidelis[98]).

Au Moyen Âge, la ville portait les armes desvilles d'Empire relevant directement de l'autorité impériale, avec son blason actuel en écusson. Il pouvait se blasonner ainsi : d'or à l'aigle de sable à une seule tête, au vol éployé chargée en cœur d'un écusson de gueules au T d'or[99].

Vie militaire

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Caserne du15e RGA, Toul.

Unités tenant actuellement garnison à Toul :

Unités ayant tenu garnison à Toul :

Pour approfondir

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Sur les autres projets Wikimedia :

  • Toul, surWikimedia Commons

Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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Notes et références

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Notes

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  1. Les moyennes interannuelles (écoulements mensuels) ont été calculées le 21/05/2024 à 02:05 TU à partir des 766 QmM (débits moyens mensuels) les plus valides du 01/01/1960 au 01/04/2024.
  2. Les records sont établis sur la période du au.
  3. Une unité urbaine est, en France, une commune ou un ensemble de communes présentant une zone de bâti continu (pas de coupure de plus de200 mètres entre deux constructions) et comptant au moins 2 000 habitants. Une commune doit avoir plus de la moitié de sa population dans cette zone bâtie.
  4. Dans une agglomération multicommunale, une commune est dite ville-centre lorsque sa population représente plus de 50 % de la population de l’agglomération ou de la population de la commune la plus peuplée. L'unité urbaine de Toul comprend une ville-centre et trois communes de banlieue.
  5. La notion d'aire d'attraction des villes a remplacé en octobre 2020 l'ancienne notion d'aire urbaine, pour permettre des comparaisons cohérentes avec les autres pays de l'Union européenne.
  6. Les eaux continentales désignent toutes les eaux de surface, en général des eaux douces issues d'eau de pluie, qui se trouvent à l'intérieur des terres.
  7. a etbUne place de la ville porte le nom de ce maire.
  8. Une place de la ville porte le nom de ce maire[78].
  9. Par convention dans Wikipédia, le principe a été retenu de n’afficher dans le tableau des recensements et le graphique, pour les populations de référence postérieures à 1999, que les populations correspondant à une enquête exhaustive de recensement pour les communes de moins de 10 000 habitants, et que les populations des années 2006, 2011, 2016, etc. pour les communes de plus de 10 000 habitants, ainsi que la dernière population de référence publiée par l’Insee pour l'ensemble des communes.
  10. Population municipale de référence en vigueur au 1er janvier 2025, millésimée 2022, définie dans les limites territoriales en vigueur au 1er janvier 2024, date de référence statistique : 1er janvier 2022.
  11. Orientation technico-économique de la commune : production dominante de la commune, déterminée selon la contribution de chaque surface ou cheptel de l'ensemble des exploitations agricoles de la commune à la production brute standard.
  12. Superficie agricole utilisée : superficies des terres labourables, superficies des cultures permanentes, superficies toujours en herbe, superficies de légumes, fleurs et autres superficies cultivées de l'exploitation agricole.
  13. Unité de travail annuel : mesure en équivalent temps complet du volume de travail fourni par toutes les personnes intervenant sur l'exploitation. Cette notion est une estimation du volume de travail utilisé comme moyen de production et non une mesure de l'emploi sur les exploitations agricoles.

Cartes

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  2. IGN, « Évolution comparée de l'occupation des sols de la commune sur cartes anciennes », surremonterletemps.ign.fr(consulté le).

Références

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Site de l'Insee

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  2. « Unité urbaine 2020 de Toul », surle site de l'Insee(consulté le).
  3. a etbInsee, « Métadonnées de la commune de Toul ».
  4. « Liste des communes composant l'aire d'attraction de Nancy », surle site de l'Insee(consulté le).
  5. Marie-Pierre de Bellefon, Pascal Eusebio, Jocelyn Forest, Olivier Pégaz-Blanc et Raymond Warnod (Insee), « En France, neuf personnes sur dix vivent dans l’aire d’attraction d’une ville », surle site de l'Insee,(consulté le).
  6. a etb« Chiffres clés - Logement en 2020 à Toul »(consulté le).
  7. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Toul - Section LOG T2 »(consulté le).
  8. « Chiffres-clés - Logement en 2020 à Toul - Section LOG T7 »(consulté le).
  9. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la Meurthe-et-Moselle »(consulté le).
  10. « Chiffres clés - Logement en 2020 dans la France entière »(consulté le).

Autres sources

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  3. La côte Barine site du conseil général de Meurthe-et-Moselle, consulté le.
  4. « Fiche communale de Toul », surle système d'information pour la gestion des eaux souterraines Rhin-Meuse(consulté le).
  5. Sandre, « la Moselle »
  6. « Station hydrométrique La Moselle à Toul », surl'Hydroportail, Ministère de la transition écologique et de la cohésion des territoires,(consulté le).
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  8. Sandre, « le canal d'alimentation du canal de la Marne au Rhin »
  9. Sandre, « le canal de la Marne au Rhin »
  10. « Le millésime 2022 de la BD TOPAGE® métropole est disponible », sureaufrance.fr(consulté le).
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  12. Vincent Dubreuil, « Le changement climatique en France illustré par la classification de Köppen »,La Météorologie,no 116,‎(DOI 10.37053/lameteorologie-2022-0012).
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  53. Etudes touloises,Réapparition d’un ancien culte populaire, disparu prématurément du Toulois, à travers la récente acquisition d’une statue par le musée de Toul, Toul, par Michel HACHET et Vincent LAMARQUE,,p. 28 "Plantée en terre à une cinquantaine de mètres dela chapelle Saint-Urbain, une borne en pierre calcaire,marquée du « T » de Toul et datable duXVIIe siècle,matérialise une limite entre les lieux-dits Saint-Urbainet Les Saussottes".
  54. JacquesChoux et AbelLiéger, « Découvertes gallo-romaines à Toul (Meurthe-et-Moselle) (1946-1949) »,Gallia,vol. 7,no 1,‎,p. 88–101(ISSN 0016-4119,DOI 10.3406/galia.1949.2121,lire en ligne, consulté le)
    Le tracé présumé de l'enceinte primitive gallo-romaine est discuté dans une publication archéologique de 1949 (Plan inclus à l'article)
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  69. Stéphanie MANSUY, « Duel au sommet pour le fauteuil de maire : Du jamais vu depuis 2001 à Toul : deux listes seulement vont s’affronter dimanche lors d’un scrutin municipal qui s’avérera déterminant au premier tour. Avant cette échéance attendue, flash-back sur le vote des Toulois »,L'Est Républicain,‎ 9/3/2020 mis à jour le 9/3/2020(lire en ligneAccès limité, consulté le).
  70. a etbLionel Madella, « Choc sur les remparts de Toul : Si la ville meurthe-et-mosellane est historiquement ancrée à droite, c’est bien la gauche qui tient les rênes de la mairie depuis 2001. Est-ce que cela est susceptible de changer en mars prochain ? »,Vosges Matin,‎(lire en ligne, consulté le)« En mai dernier, la socialiste Nicole Feidt, maire depuis 2001, a tenu parole, laissant son fauteuil à son dauphin désigné de longue date, l’adjoint aux finances Alde Harmand, élu haut la main par le conseil municipal ».
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  79. Valérie Richard, « Jacques Gossot, l’ex-maire de Toul est décédé : Jacques Gossot s’est éteint dimanche, à Moulins-lès-Metz (57), à l’âge de 75 ans. Il avait été maire de Toul de 1971 à 200acques Gossot s’est éteint dimanche, à Moulins-lès-Metz (57), à l’âge de 75 ans. Il avait été maire de Toul de 1971 à 200 »,L'Est Républicain,‎(lire en ligne, consulté le).
  80. « Nicole Feidt passe la main : Nicole Feidt, maire socialiste de Toul, a choisi la date symbolique du 1er mai et la fête interculturelle pour annoncer officiellement sa démission. Une page d’histoire se tourne. L’élection du futur maire est programmée le 25 mai »,L'Est républicain,‎ 1/5/2013 mis à jour le 2/5/20103(lire en ligne, consulté le)« Je passe simplement la main en cours de mandat comme je l’avais annoncé dès 2008. Pour autant, ce n’est pas un déchirement car, non seulement je reste à Toul, mais aussi au conseil municipal avec des fonctions d’adjointe au maire [...] Le 25 mai à l’issue d’un conseil municipal extraordinaire, Alde Harmand, adjoint auwx finances, devrait succéder à Nicole Feidt comme premier magistrat ».
  81. Réélue pour le mandat 2008-2014 :Pierre Roeder, « A Toul, une promotion qui étonne »,Le Parisien,‎(lire en ligne, consulté le)« une candidate battue aux municipales, Nadine Morano, est promue le surlendemain secrétaire d'Etat à la Famille. Avec 26,6 % des voix, la députée de la cinquième circonscription de Meurthe-et-Moselle est même arrivée bonne dernière d'une triangulaire, battue le 16 marspar la socialiste Nicole Feidt, maire sortante, et par Jacques Gossot, ancien maire divers droite ».
  82. « À 16 h 30, salle des Adjudications, le maire Nicole Feidt recevra la Légion d’Honneur en présence... »,L'Est Républicain,‎(lire en ligneAccès payant, consulté le).
  83. « Alde Harmand, futur maire ? : Adjoint aux finances depuis 2008 et conseiller général du canton de Toul-sud, Alde Harmand pourrait bien succéder, le 25 mai prochain, à Nicole Feidt quittant son poste avant la fin de son mandat. « Une décision connue depuis 2008 et qui n’est pas une surprise » selon l’élu »,La Semaine,‎(lire en ligne, consulté le).
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  92. Alain Meigner, le chemin de fer militaire àvoie de 60, vie et œuvre du colonel Péchot.
  93. Didier Humbert, « Meurthe-et-Moselle. La statue du général Bigeard, militaire controversé, déclenche la polémique à Toul »,L'Est Républicain,‎(lire en ligne)
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  99. Blason de Toul sur le site municipal
v ·m
Communes de plus de 2 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsNancyBlason du département de Meurthe-et-Mosellle
Plus de 25 000 habitantsVandœuvre-lès-Nancy
Plus de 10 000 habitants
Plus de 5 000 habitants
Plus de 3 000 habitants
Plus de 2 000 habitants
v ·m
Communes de plus de 5 000 habitants
Plus de 100 000 habitantsBlason de la Lorraine
Plus de 20 000 habitants
Plus de 10 000 habitants
Plus de 7 500 habitants
Plus de 5 000 habitants
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