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Tony Gryn

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Tony Gryn
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Nathanel Tony Gryn ditTony Gryn (né le àLublin enPologne et mort le àHolon enIsraël) est unrésistantjuiffrançais d'originepolonaise,journaliste de la presseyiddish à Paris,ambassadeur d'Israël auNiger puis auRwanda.

Biographie

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Nathanel dit "Tony" Gryn naît le[1] àLublin enPologne. Sa mère, Rywka Gryn (née Wacholder), est née le 1er janvier 1898 àKońskowola (Puławy) enPologne[2]. Ses parents, des Juifs polonais, émigrent en France alors qu'il est enfant[3]. Naturalisé français, il est étudiant à Paris au moment de l'occupation allemande.

Seconde Guerre mondiale

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Le, Tony Gryn est arrêté pour tentative de démoralisation de l'armée allemande. Il est condamné à un an de prison par un tribunal allemand. Libéré en août 1941, il reprend ses activités de résistant[3]. En février 1942, il rejoint laZone libre pour intégrer le MJS (Mouvement de la jeunesse sioniste) à Lyon puis à Grenoble. En juillet 1942, sa mère Rywka Gryn, restée en région parisienne, est déportée par le Convoi No. 11 du 27 juillet 1942 deDrancy àAuschwitz où elle meurt[2]. Sa dernière adresse est au 20 Impasse Saumon, dans le20e arrondissement de Paris[2].

Fin, inquiet de la détérioration de la situation enzone italienne,Simon Levitte lui demande d'organiser le passage enSuisse des enfants juifs des homes deSaint-Gervais etMegève[4]. Il réunit autour de lui un groupe d'une dizaine de personnes dontMila Racine,Roland Epstein,Maurice Maidenberg,Frida Wattenberg ainsi queRolande Birgy, assistante sociale auréseau Garel, groupe qui prend tous les risques pour amener les enfants en Suisse[5].

Après l'arrestation de Mila Racine et de Roland Epstein en, Tony Gryn se replie à Paris. Il est chargé par Simon Lévitte de trouver des caches dans la zone Nord. Il fonde avec Lucien Rubel, de laSixième-EIF, le Service social des jeunes (SSJ) et ils créent ensemble un laboratoire de faux papiers aussi bien pour la résistance en général que pour les Juifs. La situation semblant dorénavant plus sûre en zone Nord qu'en zone Sud, il organise le transfert de Juifs de la zone Sud vers la zone Nord[3].

Membre de l'Organisation Juive de Combat (OJC), il forme avec d'autres camarades uncorps franc qui exécute différentes actions militaires en commun avec lesForces françaises de l'intérieur (FFI) après le débarquement en juin 1944. Il participe à la libération de Paris en entrant avec la colonne du général Leclerc dans la capitale[6]. Il fait partie du groupe de l'Organisation Juive de Combat (OJC) qui participe à l'ouverture du camp de Drancy[3].

Après la guerre

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Après laSeconde Guerre mondiale, Tony Gryn devientrédacteur en chef duquotidien français de langueyiddishUnzer Wort (Notre Parole), journal qui existe de 1944 à 1996[7]. De 1960 à 1971, il est le fondateur etrédacteur en chef du quotidien l'Information d'Israël[1]. Il devientambassadeur d'Israël auNiger en 1972 et auRwanda en 1973[1]. De 1974 à 1978, il est correspondant de l'Agence juive en France[1].

Tony Gryn épouse Charlotte (Lotty) Haussmann. Ils ont 2 enfants.

Distinctions

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Tony Gryn est nommé chevalier de l'ordre national de la Légion d'honneur[1]et reçoit lamédaille de la Libération en1957[1]. Il est cité à l'ordre desForces françaises de l'intérieur en1944[1]

Il est membre duComité d'action de la Résistance[1]

Publication

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Notes et références

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  1. abcdefgh etiNathanel Tony Gryn (1920-1989). data.bnf.fr.
  2. ab etcVoir, Klarsfeld, 2012.
  3. abc etdRuthFivaz-Silbermann,La fuite en Suisse - Les juifs à la frontière franco-suisse durant les années de la "Solution finale". Itinéraires, stratégies, accueil et refoulement, Calmann-Lévy/Mémorial de la Shoah,(lire en ligne).
  4. OdileMunos-du Peloux,Passer en Suisse : Les passages clandestins entre la Haute-Savoie et la Suisse, 1940-1944, Presses universitaires de Grenoble,,p. 44
  5. RuthFivaz-Silbermann, « Filières de passage de la France vers la Suisse »,Revue d’Histoire de la Shoah,no 203,‎, p.21-50(DOI 10.3917/rhsho.203.0021,lire en ligne).
  6. Anny Latour,La résistance juive en France: 1940-1944, Stock, 1970
  7. Nicolas Weill,Le dernier quotidien yiddish ferme ses portes à Paris, lemonde.fr, 26 juin 1996.

Pour approfondir

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Bibliographie

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Articles connexes

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Liens externes

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