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Tom Wigley est unclimatologue de l’université d'Adélaïde (Australie). Il travaille aussi en lien avec laUniversity Corporation for Atmospheric Research (UCAR)[1].
Tom Wigley a fait des études dephysique mathématique et a soutenu sa thèse à l’université d'Adélaïde (Australie). De 1978 à 1993, il a été directeur du département de recherche climatique de l’université d'East Anglia en Angleterre. En 1993, il a rejoint leNational Center for Atmospheric Research de Boulder dans le Colorado, en tant que « senior scientist »[2],[3].
Depuis 2014, il est professeur associé à l’université d'Adélaïde.
Il a été distingué par l’Association américaine pour l'avancement des sciences (AAAS) pour ses travaux sur la modélisation du climat et ducycle du carbone ainsi que sur l’analyse de données climat et en tant que« l’un des meilleurs experts mondiaux sur le changement climatique et l’un des scientifiques les plus cités dans cette discipline »[4]. Son « indice h » (en) est de 64, soit l’undes plus élevés dans cette discipline[réf. nécessaire].
Il a contribué à de nombreux rapports publiés par leGroupe d'experts intergouvernemental sur l'évolution du climat (GIEC) (le travail de cet organisme, y compris les contributions de nombreux scientifiques, a été distingué par un co-prix Nobel de la Paix en 2007).
Parmi ses publications on trouve notamment la première démonstration du réchauffement planétaire auXXe siècle par analyse de données terrestres et océaniques, la première publication intégrant l’effet refroidissant desaérosols dans les prévisions de changement climatique, les premiers scénarios réalistes de stabilisation de la concentration atmosphérique de CO2 et la première publication utilisant des méthodes dites « pattern-based » (reconnaissance de motifs) pour mettre en évidence l’influence humaine sur le climat. Wigley a aussi publié de nombreux articles qui font autorité engéochimie de l’eau, notamment une méthode devenue standard de datation carbone des eaux souterraines.[réf. nécessaire]
Wigley a affirmé dans les médias que le GIEC était trop optimiste sur la possibilité de contrer le changement climatique au travers de la réduction des émissions degaz à effet de serre[5] par la seule utilisation de technologies renouvelables et que tout plan d’actions réaliste devait comporter une contribution significative de l’énergie nucléaire. Il a aussi souligné que« les changements d'origine anthropique à venir dans les cent prochaines années sont bien plus importants que les changements qu’ont connus les sociétés jusqu’à présent »[6].
En 2013, avec d’autres experts de premier plan, il a co-signé une lettre ouverte aux responsables politiques affirmant que« la poursuite de l’opposition à l’énergie nucléaire menace la capacité de l’humanité à faire face au danger du changement climatique »[7], et a réaffirmé cette position en, lors de laCOP 21[8].